Sebastian Vettel et Mick Schumacher présents à la Race Of Champions 2025

Sebastian Vettel et Mick Schumacher ont confirmé leur participation à la Race Of Champions 2025 qui se tiendra à Sydney, en Australie.

La Race Of Champions va faire son retour en début d’année 2025. En effet, l’évènement n’avait pas eu lieu l’an passé en Suède à Pite Havsbad, “en raison d’incertitudes concernant l’utilisation de la zone terrestre située près de la plage et de la mer”.

Après des éditions 2022 et 2023 tenues justement sur ce lieu en Suède sur une piste enneigée, la Race Of Champions va faire son retour dans un stade à l’Accor Stadium, enceinte ayant accueilli les Jeux olympiques 2000 de Sydney.

Cette édition 2025 qui se tiendra les vendredi 7 et samedi 8 mars, permettra aux fans de patienter avant le premier Grand Prix de Formule 1 de la saison qui aura lieu le week-end suivant, également en Australie. 

Sebastian Vettel et Mick Schumacher, des habitués de cette Course Des Champions, formeront une nouvelle fois l’équipe d’Allemagne dans le cadre de la Coupe des Nations.

Le quadruple champion du monde de F1 a déjà remporté une fois la ROC en individuel et six fois en faisant équipe avec le père de Mick, Michael Schumacher. Sebastian Vettel et Mick Schumacher se sont déjà associés plusieurs fois, mais sans jamais remporter cette Coupe des Nations.

Comme d’habitude, l’évènement se divisera en deux journées. La première dans une bataille par équipe regroupée par nation, alors que la deuxième se disputera en individuel. 

“D’autres superstars de la Formule 1, de l’IndyCar, du Mans, du Supercars, du Rallye et du Rallycross seront annoncées dans les semaines à venir”, annonce la Race Of Champions.

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Vettel : “Il n’y a pas d’excuses” à la Race Of Champions

“Je suis ravi de revenir à la Race Of Champions et de faire à nouveau équipe avec Mick”, s’est réjoui Sebastian Vettel. “Ce sera passionnant de courir dans l’ancien stade olympique de Sydney, qui semble être un lieu idéal pour la Race Of Champions. Sydney est l’une des plus belles villes du monde et je pense que Fredrik [Johnsson] et son équipe ont choisi un site incroyable pour le prochain chapitre de la ROC.”

“Je soutiens également les efforts de la ROC pour devenir un événement de sport automobile durable, ce qui a commencé avec la ROC Suède.”

“Tous les pilotes qui ont l’honneur de participer à la ROC tombent amoureux de l’événement, car il nous rappelle les raisons pour lesquelles nous avons commencé à courir : la compétition pure et, bien sûr, avec des voitures identiques, il n’y a pas d’excuses.”

“Je ferai tout ce que je peux pour aider l’Allemagne à remporter un nouveau titre en Coupe des Nations de la ROC avec Mick le vendredi soir, mais je ne lui ferai aucune faveur lorsque nous viserons la victoire finale le samedi soir, d’autant plus qu’il m’a battu en demi-finale du ROC individuel en Suède en 2023 !”

Mick Schumacher a lui aussi exprimé ses ambitions : “L’Australie est l’un de mes endroits préférés et représenter l’Allemagne avec Sebastian au ROC de Sydney sera certainement très amusant. Après avoir terminé deuxième dans le ROC individuel en Suède en 2023 et en Coupe des Nations du ROC au Mexique avec Seb, l’objectif cette fois-ci est de remporter le trophée des vainqueurs généraux à la fois dans la Coupe des Nations du ROC le vendredi soir et dans la Race Of Champions individuelle le samedi.”

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Steiner veut interdire à un propriétaire de posséder deux équipes en F1

Dans le contexte de la polémique de Singapour, Günther Steiner s’est opposé au fait de pouvoir posséder deux écuries en F1 comme Red Bull actuellement, admettant toutefois qu’une telle règle serait complexe à mettre en place.

Depuis 2006, Red Bull est propriétaire de deux écuries en F1. L’écurie dite mère, à savoir Red Bull Racing, mais également l’équipe junior, actuellement nommée Visa Cash App RB.

“Dans un sport comme la Formule 1, aucun propriétaire ne devrait avoir deux équipes”, a ainsi affirmé Steiner sur le podcast Red Flags. “On ne peut jamais se défaire du soupçon qu’il y a des consignes d’équipe entre les écuries.”

“Je pense que nous devons respecter ce que Red Bull a fait à l’époque. J’y ai participé lorsqu’ils ont acheté Minardi. La F1 était en difficulté. Minardi était en difficulté, elle aurait disparu sans un sauveur. La F1 a beaucoup évolué depuis cette époque. À l’avenir, il sera peut-être possible d’interdire la possession de deux équipes.”

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Steiner se demande comment mettre cette règle en place

Günther Steiner s’est ensuite demandé comment éviter ce problème, sachant que Red Bull est déjà propriétaire de deux écuries.

“Cela ne devrait pas être aussi radical que dans les Accords Concorde. Non”, poursuit Steiner. “Ce que Red Bull a mis dans la F1 pour en faire ce qu’elle est aujourd’hui est tout à fait incroyable.”

“En fin de compte, vous ne pouvez pas leur dire ce qu’ils doivent faire avec leurs équipes. Mais à l’avenir, il faudra y réfléchir. Comment pouvons-nous l’éviter ?”

Alors que l’ancien directeur de l’écurie Haas ne semble pas avoir la solution au problème posé, il est revenu sur la polémique née en fin de course à Singapour liée à ce sujet.

Daniel Ricciardo, pilote VCARB écurie soeur de Red Bull, avait été appelé aux stands pour chausser des pneus neufs et ainsi prendre le meilleur tour. Lando Norris, principal rival au championnat de Max Verstappen, pilote Red Bull, s’était alors fait subtiliser le point du meilleur tour.

“Si Visa Cash App n’appartenait pas au même propriétaire, personne n’aurait eu ce soupçon,” reconnaît Steiner. “Tout le monde aurait dit que c’était le dernier tour de piste de Daniel Ricciardo.”

“Si, par exemple, Sauber avait fait le dernier tour [et signé le meilleur tour]. Est-ce que quelqu’un aurait été inquiet ? Non. Le problème, c’est qu’ils appartiennent aux mêmes propriétaires.”

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Vowles : Sargeant peut “être champion dans de nombreuses autres séries”

James Vowles est revenu sur le cas de Logan Sargeant, pilote qu’il a viré après le Grand Prix des Pays-Bas, assurant pourtant qu’il a “la capacité” de décrocher un titre dans d’autres disciplines en sport automobile.

Logan Sargeant a passé un an et demi chez Williams sans jamais réellement briller, ne marquant qu’un seul point en 36 Grands Prix de F1.

Alors que l’Américain s’était vite retrouvé sur la sellette en 2024, son crash en EL3 du Grand Prix des Pays-Bas semble avoir définitivement achevé sa carrière en F1 chez Williams, étant remercié au profit de Franco Colapinto après ce week-end à Zandvoort.

James Vowles estime ainsi que Logan Sargeant avait tout simplement atteint son plafond de verre. 

“Je pense que Logan m’a donné tout ce qu’il avait, mais ce n’était pas au bon niveau ou à la bonne valeur pour ce dont nous avions besoin, c’est aussi simple que cela”, a analysé Vowles sur le podcast Beyond The Grid.

“Ce n’était jamais de sa part un manque de confiance, ou un manque de volonté, ou un manque de motivation. Il passait tout le temps qu’il pouvait à se rendre plus rapide, mais il arrivait au bout du chemin de ce qu’il était capable d’accomplir.”

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Vowles : Sargeant “fait partie des 20 meilleurs pilotes en sport automobile”

Par ailleurs questionné sur le possible avenir de Logan Sargeant dans d’autres catégories en sport automobile, telles que l’IndyCar ou le WEC, James Vowles a livré une réponse “qui va prêter à controverse” comme il le dit lui-même.

“Il fait partie des 20 meilleurs pilotes en sport automobile, ce qui va prêter à controverse, et il y aura beaucoup de gens très frustrés par cette affirmation, mais c’est le niveau auquel il se trouve”, affirme Vowles.

“Il n’était qu’à un ou deux dixièmes. Les années précédentes, un dixième ou deux vous auraient permis de rester à peu près dans la bonne position, ce n’est plus le cas aujourd’hui, cela vous fait reculer de cinq places. Il a tout à fait la capacité d’être champion dans de nombreuses autres séries, cela ne fait aucun doute.”

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L’équipe française DAMS entrera en FIA F3 en 2025

DAMS rejoindra le championnat FIA Formule 3 l’année prochaine, prenant ainsi la place de Jenzer Motorsport, qui quitte la discipline.

Il y aura 10 équipes en F3 en 2025, qui sera la première saison à utiliser la nouvelle monoplace Dallara F3 2025. La grille de la série de montée vers le haut niveau demeurera donc composée de 30 voitures la saison prochaine.

“DAMS est ravi d’annoncer que l’équipe a été sélectionnée pour participer au championnat FIA F3 à partir de la saison 2025 pour les trois prochaines années, dans l’attente de l’approbation de la FIA”, a annoncé l’équipe dans un communiqué diffusé en ligne.

L’équipe française avait couru en GP3, prédécesseur du championnat FIA F3, en 2016 et 2017. Le team s’était imposé sur deux courses et avait signé quatre autres podiums et une pole position. Son meilleur classement en GP3 avait été le quatrième rang au classement des équipes, lors de sa première saison.

DAMS a une riche histoire en sports mécaniques et en monoplace en particulier et a toujours été l’un des piliers français de la montée vers l’élite. L’Histoire commence en Formule 3000 (1989 à 2001). A partir de 2005, DAMS a couru en GP2 (aujourd’hui connu sous le nom de Formule 2). La structure associée dans beaucoup d’esprit au regretté Jean-Paul Driot a remporté neuf titres par équipe depuis ses débuts, dont deux en GP2 Asia.

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McLaren annonce le retour de la livrée Chrome ce week-end à Austin

Lando Norris et Oscar Piastri rouleront au volant d’une McLaren qui arborera une livrée spéciale Chrome ce week-end à Austin à l’occasion du Grand Prix des États-Unis.

Cette livrée iconique a été utilisée pendant plusieurs saisons par McLaren, précisément entre 2006 et 2014. Le chrome est notamment associé au premier titre de Lewis Hamilton acquis en 2008 au Brésil au terme d’une fin de course complètement folle.

McLaren, habituée des livrées spéciales, avait déjà fait le choix de ramener le chrome sur sa monoplace à l’occasion du Grand Prix de Grande-Bretagne 2023 à Silverstone. L’écurie britannique profite ainsi de son partenariat avec Google dont le navigateur s’appelle Chrome pour faire réapparaître cette livrée.

L’équipe basée à Woking indique ainsi que le retour du chrome, ce week-end à Austin, se fait “avec une touche de modernité pour représenter l’héritage durable de l’équipe”. 

McLaren est ainsi la troisième écurie, après Haas et Alpine, à dévoiler une livrée spéciale pour ce week-end.

La galerie photos de la livrée Chrome présentée par McLaren pour le Grand Prix des États-Unis à Austin :

Photos via McLaren 

La dernière utilisation de cette livrée, à Silverstone en 2023, avait coïncidé avec le retour de McLaren au premier plan, puisque Lando Norris montait ce week-end-là sur le podium pour la première fois de la saison. Oscar Piastri avait lui échoué aux portes du top 3.

Plus d’un an après, Norris et Piastri espéreront encore mieux à Austin ce week-end, étant désormais impliqués dans la lutte pour les titres mondiaux.

McLaren arrive en tant que leader du Championnat du monde constructeurs avec 41 points d’avance sur Red Bull alors que Lando Norris pointe à 52 points du leader Max Verstappen au classement pilotes.

À noter que l’écurie britannique ne s’est plus imposée sur le COTA depuis 2012, à savoir le tout premier Grand Prix disputé à Austin. À l’époque, c’était Lewis Hamilton qui s’était imposé avec une livrée… chrome.

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Tost met en garde Antonelli sur la communication et le marketing

L’ancien directeur d’équipe de Formule 1 Franz Tost a donné son avis sur Andrea Kimi Antonelli, le pilote choisi par Mercedes pour remplacer Lewis Hamilton, en partance pour Ferrari en 2025.

Antonelli sera sous les feux de la rampe en 2025 après son ascension fulgurante dans le sport automobile sans passer par la Formule 3. Il aura en revanche effectué une saison complète de Formule 2 lorsqu’il fera ses débuts en F1 à temps plein avec Mercedes aux côtés de George Russell, en début de saison prochaine.

Une personne bien placée pour donner son avis sur Antonelli est Tost, qui a dirigé l’équipe junior de F1 de Red Bull depuis 2006 jusqu’à sa retraite, à la fin de la saison de F1 2023.

Tost a dirigé l’équipe de F1 basée à Faenza qui a porté plusieurs noms au fil des ans ; en commençant par Scuderia Toro Rosso (2006-2019), puis Scuderia AlphaTauri (2020 – 2023) et enfin l’équipe Visa Cash App RB F1 en 2024. Au cours de ces années, de nombreux jeunes pilotes sont entrés dans la cour des grands sous sa direction, les deux plus titrés étant Sebastian Vettel et Max Verstappen. Parmi les autres, citons Carlos Sainz, Daniel Ricciardo, Pierre Gasly, et la liste est encore longue.

S’adressant au site officiel de la Formule 1 au sujet d’Antonelli, Tost, lui-même ancien pilote de course, a déclaré : “La vitesse est là, on la voit. C’est toujours un peu difficile pour un jeune pilote d’entrer dans une équipe d’usine”, a-t-il ajouté, “surtout dans une équipe comme Mercedes, parce qu’on y est vraiment concentré, mais je suis sûr que Toto [Wolff, patron de Mercedes] et son équipe le prépareront de la meilleure façon possible pour la prochaine saison.”

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Le pilotage n’est pas la seule difficulté

“Du point de vue du pilotage, je pense qu’il n’y a absolument aucun problème pour lui. Il est rapide, il est très compétent et il va faire une bonne performance”, assure l’Autrichien.

Cependant, d’autres aspects du métier de pilote de F1 pourraient représenter un défi pour le jeune Antonelli lors de sa première saison en F1.

Tost détaille : “La question est d’ordre mental, parce qu’en tant que jeune pilote de F1, vous devez travailler avec un grand nombre de parties différentes. Le côté technique, l’ingénierie châssis, l’ingénierie moteur, l’ingénierie aérodynamique, tous les ingénieurs de données, et cela signifie qu’il y a beaucoup de questions qui se posent.”

“Il faut également s’occuper du marketing et de la presse, ce qui représente beaucoup pour un jeune pilote. Les équipes doivent toujours faire attention à ne pas surcharger les jeunes pilotes, afin que le dimanche, lorsque les feux rouges s’éteignent, ils ne soient pas fatigués.”

Quant au conseil que Tost donnerait à Antonelli, il a conclu : “Il suffit de se réjouir d’être un pilote de F1, d’être concentré et de faire son travail !”

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Alpine F1 présente une livrée spéciale Indiana Jones pour le GP d’Austin

Alpine célèbre ce week-end la future sortie du jeu “Indiana Jones et le Cercle Ancien” avec une livrée spéciale “orange coucher de soleil” et noire.

Après la livrée “Deadpool & Wolverine” arborée en Belgique cette année, Alpine a de nouveau présenté des couleurs spéciales, cette fois à l’occasion du Grand Prix des États-Unis à Austin.

Alpine a collaboré avec Xbox pour cette livrée qui fait la promotion du nouveau jeu “Indiana Jones et le Cercle Ancien” qui sortira prochainement.

“L’A524 arborera une décoration orange coucher de soleil, inspirée du logo emblématique de la franchise avec des détails tels qu’une ancienne carte et des itinéraires rouges de voyage comme vus dans la série de films, avec le titre du jeu ornant la voiture”, explique Alpine.

Esteban Ocon et Pierre Gasly porteront également des combinaisons spéciales liées à cette livrée. “Celles-ci ont été conçues pour faire la part belle au côté globe-trotter d’Indy tout en faisant allusion à une mappemonde aux accents dorés”, précise l’écurie française.

Comme dans les meilleurs scénarios d’aventure et de hasard, cette ambiance immersive évoque aussi l’univers du casino en ligne argent réel, où chaque décision peut faire basculer la partie, tout comme un Grand Prix peut basculer sur un détail.

La galerie photos de cette livrée spéciale Indiana Jones qu’arborera Alpine ce week-end lors du Grand Prix des États-Unis à Austin :

Photos via Alpine 

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Haas F1 dévoile une livrée spéciale pour son Grand Prix à domicile 

L’écurie Haas a une nouvelle fois décidé de disputer le Grand Prix des États-Unis à Austin avec une livrée spéciale.

Cette livrée met en avant un aigle à tête blanche, emblème des États-Unis, ainsi que le bleu, le blanc et le rouge, au niveau des pontons de la Haas VF-24.

Nico Hülkenberg et Kevin Magnussen, qui tenteront de poursuivre la bonne dynamique de Haas qui reste sur trois Grands Prix consécutifs terminés dans les points, porteront également des combinaisons spéciales.

La galerie photos de la livrée spéciale dévoilée par Haas pour le Grand Prix des États-Unis ce week-end à Austin :

Photos via Haas

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Le tracé du COTA pourrait convenir à la Haas VF-24

En sept éditions disputées à Austin, Haas n’a inscrit que trois petits points. Hülkenberg et Magnussen, qui disputent ce week-end leur dernier Grand Prix des États-Unis avec Haas, ont ainsi l’objectif de booster cette statistique.

“Le Grand Prix des États-Unis est sans aucun doute l’une des courses les plus importantes de l’année pour nous ; nous avons beaucoup de partenaires américains et, bien sûr, nos fans locaux”, a reconnu Hülkenberg. “C’est une course où les fans connaissent très bien la F1 et il est vraiment motivant de voir le soutien de plus de 400 000 personnes pendant le week-end.”

“Nous avons une nouvelle évolution à apporter lors de cette course et c’est un week-end Sprint, donc chaque tour comptera sur la piste.”

De son côté, Kevin Magnussen se montre confiant concernant la compétitivité de la Haas VF-24 sur le tracé du COTA à Austin.

Je suis impatient de participer à notre course à domicile, c’est évidemment une course importante pour nous, et une course où il y a une volonté supplémentaire de bien faire”, indique-t-il. 

“COTA est un super circuit et c’est l’une des plus grosses affluences de l’année, c’est un événement énorme. Nous y avons connu de bonnes et de mauvaises courses, mais nous devrions être assez forts cette année, car c’est un circuit à appui moyen, ce qui a tendance à nous convenir. J’y ai eu quelques bonnes batailles par le passé et j’espère marquer des points.”

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Flavio Briatore prêt à accueillir Carlos Sainz chez Alpine en 2026

Alors que Carlos Sainz a préféré rejoindre Williams la saison prochaine, Flavio Briatore, conseiller exécutif d’Alpine F1, affirme que l’Espagnol serait toujours le bienvenu en 2026.

Alpine, actuellement neuvième du Championnat constructeurs, connaît une année particulièrement compliquée. La monoplace est en grande difficulté en piste, tandis que plusieurs changements se sont également produits hors piste.

Retour de Flavio Briatore, arrivée d’Oliver Oakes en tant que directeur d’équipe ou encore abandon des moteurs Renault F1 à la fin 2025 du côté de l’usine de Viry-Châtillon.

Une situation globale qui fait dire à Flavio Briatore que le choix des pilotes n’est actuellement pas primordial chez Alpine.

“Il n’y a pas de déception. Carlos [Sainz] était une opportunité, mais c’était un peu trop tôt”, a indiqué l’Italien à Motorsport-Magazin au sujet du refus de l’Espagnol de rejoindre Alpine. “Avant de parler de pilotes, nous devons d’abord parler d’une voiture compétitive, car si la voiture n’est pas performante, peu importe le pilote que vous mettez derrière le volant.”

“Avant tout, nous devons faire le ménage avec Oliver [Oakes] et remotiver tout le monde chez Alpine”, poursuit Briatore, qui a fait un retour fracassant en juin dernier au sein de l’écurie basée à Enstone.

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Briatore : “Si Sainz veut venir en 2026, nous serons là.

L’expérimenté italien a par ailleurs étayé son propos en abordant la situation de Max Verstappen, qui dominait le sport l’an passé avant de rentrer dans le rang maintenant que la concurrence a développé des voitures performantes.

“Il y a un an, Max Verstappen gagnait toutes les courses et maintenant que les autres voitures sont plus compétitives, d’autres pilotes gagnent les courses”, explique-t-il.

“Je ne veux pas dépenser X millions pour un pilote parce que cela ne fait pas de différence. Nous sommes heureux avec Gasly et nous avons un jeune pilote maintenant, mais si Carlos veut venir en 2026, nous serons là.”

Le “jeune pilote” en question est Jack Doohan, junior Alpine, qui fera ses débuts en F1 aux côtés de Pierre Gasly au sein de l’écurie française la saison prochaine. Esteban Ocon quittera lui Alpine pour rejoindre Haas en 2025.

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Horner annonce que la stratège Hannah Schmitz va “monter en grade”

Après l’annonce du départ de plusieurs figures clés chez Red Bull, Christian Horner assure miser sur la promotion interne, soulignant par exemple l’opportunité que cela donne à Hannah Schmitz.

Red Bull connaît actuellement une période de bouleversement interne avec plusieurs départs de membres importants qui étaient présents depuis un long moment au sein de l’écurie.

Le plus emblématique étant évidemment celui d’Adrian Newey, directeur technique en chef, en partance vers Aston Martin. Mais ont suivi deux autres membres cruciaux à savoir Jonathan Wheatley, directeur de course qui rejoindra Audi, et Will Courtenay, responsable de la stratégie de course, qui se dirigera vers McLaren.

“Jonathan est ici depuis longtemps et il a eu l’occasion de devenir directeur d’équipe”, analyse Horner, cité par Motorsport.com. “Il n’a pas eu cette opportunité ici, et son rôle devenait de plus en plus unidimensionnel dans la mesure où il n’était jamais là. Il était toujours sur un circuit. Il est passé à autre chose et cela a permis à d’autres de prendre naturellement le relais. Il faut savoir évoluer.”

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Le départ de Courtenay va bénéficier à Schmitz

Christian Horner a par ailleurs indiqué que le départ du responsable de la stratégie de course, Will Courtenay, permet de faire “monter en grade” Hannah Schmitz, stratège reconnue du paddock, ce qui réduit le risque de la voir partir vers la concurrence.

“C’est la même chose avec Will Courtenay et la stratégie”, poursuit Horner. “Il est ici depuis 20 ans. Nous avons évoqué d’autres rôles au sein du groupe. McLaren lui a proposé un rôle plus important avec un salaire très élevé, et à ce moment-là, vous devez dire : ‘Bonne chance. Allez-y’.”

“Mais en même temps, cela donne à Hannah Schmitz l’occasion de monter en grade, alors que si elle n’avait pas eu cette opportunité, elle aurait été une cible de choix pour quelqu’un. Dans toute organisation, il y a des évolutions. Nous avons eu moins de 5 % de rotation, ce qui explique la grande loyauté de l’équipe.”

Hannah Schmitz, élément clé dans plusieurs stratégies gagnantes chez Red Bull, avait notamment été mise en avant lors du Grand Prix du Brésil en 2019, où elle avait pris la décision de faire arrêter Max Verstappen, futur vainqueur, une troisième fois.

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Marko tacle le mental de Norris et prédit le titre pour Verstappen 

Helmut Marko a pointé du doigt le mental de Lando Norris qu’il voit s’incliner face à Max Verstappen pour le gain du titre mondial 2024.

Avec six Grands Prix et trois courses sprint restants, Max Verstappen possède 52 points d’avance sur Lando Norris au Championnat du monde. Un écart qui s’est réduit petit à petit au fil des dernières courses.

Avant cette inhabituelle trêve automnale, Norris et McLaren avaient marqué les esprits à Singapour avec une outrageuse domination. Le Britannique s’était, en effet, imposé avec près de 21 secondes d’avance devant un Verstappen, deuxième, qui avait limité la casse.

Toutefois, le doute ne semble pas avoir gagné Helmut Marko, conseiller Red Bull, qui voit toujours son pilote, Max Verstappen, décrocher la couronne en fin de saison.

C’est, en effet, ce qu’il a déclaré à Motorsport-Magazin, lorsque la question du futur champion du monde 2024 lui a été posée. 

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Marko : “Norris a quelques faiblesses mentales

Amené à se justifier, Marko estime que Verstappen est tout simplement “le meilleur”, mettant également en avant son avantage mental sur Norris, et même sur Charles Leclerc, 3e à plus de 86 points du Néerlandais.

“C’est le meilleur, c’est le plus rapide et, surtout, il a la force mentale pour se battre théoriquement pour le championnat du monde plus que Charles Leclerc et Lando Norris”, a indiqué Marko. 

L’Autrichien a ensuite insisté sur cet aspect mental, ciblant particulièrement Lando Norris, qui est le principal rival de Max Verstappen au championnat.

“Nous savons que Norris a quelques faiblesses mentales”, déclare-t-il. “J’ai lu à propos de certains rituels qu’il doit accomplir pour bien faire le jour de la course.”

La lutte pour le titre entre Lando Norris et Max Verstappen reprendra dès ce week-end lors du Grand Prix des États-Unis à Austin, qui se disputera sous le format sprint.

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Pirelli dévoile des trophées originaux pour le Grand Prix d’Austin

Pirelli a révélé le design des trophées qui seront remis sur le podium du Grand Prix des États-Unis à Austin ce dimanche, qui est pour le moins original.

“Heroo”, c’est le nom choisi par Pirelli pour désigner les trophées remis à Austin. Le manufacturier indique vouloir rendre hommage à la “nature héroïque du rôle du pilote”.

Créé par l’artiste et designer italien Matteo Macchiavelli en collaboration avec Pirelli, ce trophée est “une interprétation du lien entre la voiture de course et ses pneus, mais aussi une œuvre d’art qui associe la beauté et l’élégance à l’excitation, à la sensation de vitesse et à la qualité des matériaux qui entrent dans la composition d’une voiture de Formule 1”, explique le manufacturier italien.

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Le trophée du vainqueur sera saupoudré de poussière d’or

Pirelli indique également que ce “trophée prend la forme d’une silhouette humaine, les bras levés en signe de triomphe, le tout enveloppé de fibre de carbone et reposant sur une base de pneu”.

Le trophée qui sera remis au vainqueur du Grand Prix des États-Unis à Austin ne sera pas exactement le même que pour les deux pilotes qui l’accompagneront sur le podium. 

En effet, le casque peint en jaune doré, saupoudré de poussière d’or distingue le vainqueur, alors que l’argent pour le deuxième, et le titane pour le troisième, ont été choisis.

Une autre particularité sera visible sur le podium du COTA à Austin, puisqu’une casquette spéciale, fabriquée en denim, sera portée par le top 3.

La galerie photos des trophées et de la casquette qui seront utilisés lors du Grand Prix de ce week-end à Austin :

Photos via Pirelli

Le Grand Prix des États-Unis à Austin marque le retour de la F1 après une trêve automnale. Le format sprint également de retour signifie qu’un maximum de 34 points pourra donc être distribué ce week-end entre la course sprint, le Grand Prix et le point du meilleur tour. 

La course aux deux titres mondiaux va donc reprendre ses droits. Pour rappel, McLaren possède 41 points d’avance sur Red Bull alors que Max Verstappen a 52 unités de marge sur son principal rival, Lando Norris.

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Helmut Marko : “Dietrich Mateschitz a été remplacé par Christian Horner” 

Helmut Marko s’est exprimé sur le renforcement du pouvoir de Christian Horner chez Red Bull qui, selon ses propos, a tout simplement remplacé le co-fondateur de la marque aux taureaux, Dietrich Mateschitz, suite à son décès.

Il y a deux ans, Red Bull perdait son co-fondateur Dietrich Mateschitz, bouleversant ainsi la dynamique interne de l’écurie F1.

Dans les mois qui ont suivi ce décès, la situation chez Red Bull était paradoxale avec d’un côté, une outrageuse domination de Max Verstappen en piste, et de l’autre, une lutte de pouvoir en interne.

Helmut Marko, conseiller Red Bull, a ainsi déclaré que c’est Christian Horner lui-même qui avait remplacé Mateschitz, soulignant par ailleurs que les “turbulences” liées à l’affaire Horner en début de saison, n’avaient “certainement pas aidé” l’écurie.

Alors que l’équipe autrichienne vacillait, Helmut Marko affirme également que Red Bull s’est mis d’accord pour s’aligner vers l’objectif de remporter le championnat.

“2024 a tout de même démarré avec beaucoup de succès”, a indiqué Helmut Marko à Motorsport-Magazin. “Entre-temps, il y a eu des turbulences autour de Christian Horner. Je dirais que ces turbulences ont été réglées.”

“Nous nous sommes assis ensemble et avons dit que nous voulions gagner ce championnat. Par conséquent, nous devons faire de notre mieux pour atteindre cet objectif.”

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Marko : “Mateschitz a été remplacé par Horner, ce qui a beaucoup changé la structure

Marko a par ailleurs avoué que la prise de pouvoir en interne d’Horner avait eu un impact sur la structure.

“Dietrich Mateschitz a été remplacé par Horner, ce qui a beaucoup changé la structure”, ajoute Marko. “Horner vient d’endosser plusieurs rôles, mais lorsqu’une personnalité aussi exceptionnelle disparaît, il y a un grand changement dans l’ensemble.”

“L’histoire avec Horner n’a certainement pas aidé. Mais nous sommes arrivés à la conclusion que nous devions travailler ensemble. Pour obtenir une voiture gagnante et garder Max.”

Alors qu’il ne reste que six Grands Prix à disputer, Red Bull pointe désormais à 41 points de McLaren, leader du Championnat constructeurs.

Chez les pilotes, Max Verstappen permet à son écurie d’encore croire à ses chances pour décrocher un titre mondial en 2024. Le Néerlandais possède, en effet, encore 52 points d’avance sur son rival Lando Norris.

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Alpine F1 : le personnel de Viry-Châtillon convoité par la concurrence 

Alors que les employés Alpine F1 de Viry-Châtillon ont vu disparaître le projet du moteur maison pour 2026, la concurrence, emmenée par Ferrari, serait intéressée pour les débaucher.

L’usine de Viry-Châtillon n’accueillera plus de moteur F1 à partir de 2026. Un gros coup dur pour les employés d’Alpine F1 en région parisienne.

Toutefois, cette nouvelle semble être du pain béni pour les concurrents motoristes, qui voient là une occasion en or de récupérer des connaissances vitales au niveau du moteur via les ingénieurs de Viry.

Selon les informations d’Auto Motor und Sport, média allemand souvent bien informé, Ferrari mais également les nouveaux fabricants d’unités de puissance en 2026, Audi et Red Bull, seraient intéressés par le recrutement d’ingénieurs moteur Alpine.

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Ferrari, Audi et Red Bull seraient intéressées

Ainsi, la Scuderia Ferrari aurait déjà fait passer quelques dizaines d’entretiens d’embauche à des membres de l’usine moteur d’Alpine. 

Luca de Meo avait déjà rapporté l’intérêt de l’écurie italienne pour son personnel moteur et avait même déjà annoncé ne pas leur imposer de congé de relâche (“gardening leave” en anglais).

“Fred Vasseur, le patron de l’écurie Ferrari, nous a appelés pour nous demander s’il pouvait faire sortir des gens de chez nous et leur éviter un ‘garden leave’ [congé de relâche], un purgatoire, avant d’aller travailler chez eux”, avait déclaré de Meo dans une interview avec L’Équipe. “Ok. C’est la vie. On ne va [pas] emprisonner nos gars”.

Ferrari souhaite ainsi se renforcer avec des membres de Viry-Châtillon, mais ce pourrait être également une manœuvre stratégique de l’écurie basée à Maranello.

En effet, en plus d’accueillir de nouvelles connaissances, le recrutement d’ingénieurs moteur chez Alpine F1 permettrait également de ne pas renforcer la concurrence.

Audi et Red Bull, deux entités qui développent leur première unité de puissance en vue de 2026, se seraient également montrées intéressées à l’idée de faire venir des renforts en provenance de Viry avec de telles connaissances.

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Liam Lawson découvrira le circuit d’Austin pour son retour en F1

Liam Lawson va faire son retour en tant que titulaire en Formule 1 au volant de la monoplace de l’équipe VCARB qu’occupait Daniel Ricciardo jusqu’à présent. Avant ce retour difficile sur le tracé du COTA, aux États-Unis, le Néo-Zélandais sait que la tâche qui l’attend n’est pas des plus aisées.

Même si cela n’a pas été annoncé comme tel pendant l’évènement, Singapour était le dernier Grand Prix en F1 pour Daniel Ricciardo dans la famille Red Bull, et tout aussi probablement de sa carrière dans la discipline.

Liam Lawson se tenait prêt à saisir son opportunité : le pilote d’essais et de réserve pour VCARB et Red Bull a désormais la lourde tâche d’achever la saison de la meilleure des manières en s’imposant notamment rapidement dans les esprits comme non seulement un pilote capable de mettre Yuki Tsunoda en difficulté, mais aussi Sergio Pérez, dont l’avenir avec l’équipe Red Bull demeure encore flou en dépit d’un contrat garantissant théoriquement la présence du Mexicain dans l’équipe en 2025.

Comme la plupart des autres pilotes d’essais et de réserve, Lawson n’a pas eu beaucoup de temps au volant de la voiture actuelle, si ce n’est une centaine de tours au Mugello au volant de la RB20 lors des récents essais de pneus pour Pirelli.

Il était prévu par VCARB que Lawson pilote une machine contemporaine à Imola après le Grand Prix de Belgique, dans le cadre de ce qui aurait été assimilé à une confrontation avec Ricciardo, mais l’équipe basée à Faenza avait finalement choisi de garder l’Australien à ce moment-là et Lawson avait finalement piloté l’AlphaTauri 2022.

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Lawson découvrira le tracé d’Austin

N’ayant jamais roulé sur le COTA (Circuit of The Americas), Lawson admet que son retour sera difficile.

“C’est toujours un grand saut”, commente-t-il pour Newstalk ZB. “Je n’ai jamais roulé sur le COTA non plus, donc même si j’ai beaucoup travaillé, ce sera un grand défi.”

“Je dirais toutefois que je suis mieux préparé, définitivement mieux préparé cette année que l’année dernière”, ajoute-t-il, en référence à Zandvoort où il avait été appelé à remplacer Ricciardo après que l’Australien se soit accidenté lors de la deuxième séance d’essais.

“En même temps, c’est un peu plus tard dans la saison cette année, donc ces gars ont fait les trois quarts d’une saison, et il n’y a rien de tel… Il est évident que je me suis entraîné comme un fou toute l’année pour essayer d’être prêt pour quelque chose comme ça, mais même les quelques tests que j’ai faits cette année. Ce sera un défi à Austin”, admet-il.

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Ralf Schumacher sur Michael : “Même Hamilton ne pourra jamais l’égaler”

Ralf Schumacher a comparé son frère, Michael, à Lewis Hamilton, estimant que le Britannique “ne pourra jamais l’égaler”.

Dans une récente interview, Ralf Schumacher, le frère du septuple champion du monde Michael Schumacher, a livré un avis tranché sur la hiérarchie des plus grands pilotes en F1. 

Selon lui, même Lewis Hamilton, qui est également septuple champion du monde et qui a dépassé Michael Schumacher en nombre de victoires en F1, ne peut “égaler” son frère.

“Même Lewis Hamilton ne pourra jamais l’égaler”, a déclaré Ralf Schumacher lors d’une interview sur la chaîne YouTube de Formel1.de. “Pas avant des années-lumière, de mon point de vue.”

Hamilton va toutefois bel et bien tenter de le dépasser, en tout cas en nombre de titres mondiaux, dès la saison prochaine au volant de la Ferrari. 

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Ralf Schumacher : Verstappen “fait encore plus de différence” qu’Hamilton

Ralf Schumacher, vainqueur de six Grands Prix en F1, s’est par ailleurs lancé dans un comparatif entre Max Verstappen et Lewis Hamilton, mettant en avant le Néerlandais.

“Nous avons pensé que Lewis Hamilton pourrait marcher sur l’eau”, indique l’Allemand. “Cela ne fonctionne pas. Nous pensions que Max Verstappen pouvait marcher sur l’eau.”

“Alors qu’en fait, il pourrait aller plus loin, de mon point de vue, en termes de talent, que Lewis Hamilton. C’est comme ça, il fait encore plus de différence.”

Revenant sur son frère, qui faisait “la différence”, Ralf Schumacher ajoute également qu’il a eu “en plus la grande chance d’être au bon endroit au bon moment”.

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Ralf Schumacher : “Bien sûr que j’aurais aimé être champion du monde”

Ralf Schumacher est par ailleurs revenu sur sa propre carrière où il a notamment affronté son frère Michael, même s’il a connu moins de succès que lui.

“Qu’est-ce que je peux faire ? Bien sûr que j’aurais aimé être Champion du monde”, reconnaît l’Allemand qui a pour meilleur résultat au Championnat du monde, deux quatrièmes places.

“Mais ça n’a pas été le cas. Nous n’étions pas assez bons. Peut-être que je n’étais pas assez bon en partie, que j’avais de mauvaises priorités ici et là dans ma vie privée. Cela peut être n’importe quoi.”

Moins victorieux que son frère certes, mais victorieux quand même en F1, Ralf Schumacher se dit “content” de sa vie.

“Mais comme je ne suis pas un homme du passé, je dois dire que j’aurais aimé avoir plus de succès, mais je suis quand même content de ma vie.”

“C’est en tout cas agréable d’avoir été perçu de cette manière, d’avoir pu gagner des courses, d’avoir été suffisamment rapide dans ma carrière en Formule 1 et d’avoir pu faire une différence ici et là.”

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Günther Steiner démonte un Lance Stroll “inexistant” en F1

“Je ne saurais pas qu’il a couru !”, lance l’ancien directeur de l’équipe Haas.

Lance Stroll s’est trouvé sous le feu des commentaires sans retenue de Guenther Steiner, qui a jugé que le jeune pilote canadien est “tout simplement inexistant” en Formule 1.

Le pilote Aston Martin occupe actuellement la 10e place du championnat des pilotes de F1, ex-aequo avec Nico Hülkenberg, une place derrière son coéquipier Fernando Alonso. Néanmoins, si cette position semble raconter l’histoire d’une saison plutôt maîtrisée par le fils du propriétaire de l’équipe en termes de position au championnat, Stroll ne cumule que 24 points au classement, tandis que Fernando Alonso en compte 62.

Le baquet de Stroll en F1 n’est absolument pas remis en question du fait de la stature de son père, qui aligne tous les moyens possibles et imaginables pour faire d’Aston Martin un top team en maintenant son fils dans l’une des monoplaces. Néanmoins, l’absence remarquable de Stroll sur la scène médiatique ou par son potentiel sportif font dire à Steiner que celui-ci “passe complètement sous le radar”.

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“Jamais jeune, jamais vieux… tout simplement là!”

Après le GP de Singapour, qu’Alonso a conclu huitième, loin devant la 14e place de Stroll, l’ancien team principal n’y est pas allé de main morte pour décrire son sentiment.

“Lance passe complètement sous le radar”, a-t-il déclaré dans le podcast Red Flags. “C’est bizarre, on ne parle jamais de lui en bien ou en mal. Il est tout simplement inexistant. Je ne pense pas qu’il soit un mauvais pilote de course. Nous savons tous qu’il n’a pas besoin de piloter une voiture de course. Peut-être que si cette voiture signifie qu’il ne peut pas monter sur le podium, il se dit ‘ouais, je vais juste passer, qui s’en soucie, je vais attendre l’année prochaine pour voir si la voiture est meilleure’.”

“Je ne sais pas ce qu’il en est. Je ne connais pas ce type, je ne lui ai jamais parlé. C’est un de ces gars dont on parle rarement quand il est dans les points, et moins quand il n’est pas dans les points. Il est juste… là. Je ne sais même pas s’il a couru [à Singapour]. Je dois vérifier les statistiques. Il n’est pas visible. Il n’a jamais été jeune, il ne sera jamais vieux ! Il est là, tout simplement ! Il est au-dessus des règles.”

Stroll participe à sa huitième saison de Formule 1. L’équipe Aston Martin s’est allouée les services d’Adrian Newey et a finalisé la construction d’une usine et d’une soufflerie dernier cri, tout en s’octroyant la garantie solide du moteur Honda en F1 à compter de 2026. Stroll sera selon toute vraisemblance l’un des pilotes de l’équipe pour aussi longtemps qu’il le souhaitera.

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Vowles : “Même si Alpine achète des moteurs à Mercedes, ils sont loin derrière”

James Vowles, directeur de l’écurie Williams, a exprimé ses doutes quant à la capacité d’Alpine F1 à tirer pleinement parti d’un éventuel partenariat moteur avec Mercedes. 

Après l’annonce de l’abandon des moteurs Renault F1 à la fin de la saison 2025, il semble presque acquis que l’écurie Alpine F1 roulera avec un moteur Mercedes en 2026.

James Vowles s’est ainsi exprimé sur cette probable association entre Alpine et Mercedes. Le Britannique qui dirige Williams F1, écurie motorisée par les Flèches d’Argent, a notamment mis en avant la complexité de l’intégration d’une nouvelle unité de puissance au sein d’une monoplace.

L’ancien stratège de l’écurie Mercedes a également affirmé qu’Alpine devrait d’abord mettre fin à sa spirale négative, avant de démarrer “le redressement”.

Je vois un point d’interrogation avec Alpine”, a indiqué James Vowles à Auto Motor und Sport. “Même s’ils achètent des moteurs à Mercedes, ils sont loin derrière.”

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Vowles : “Nous sommes déjà au milieu du projet 2026” avec Mercedes

Ce fameux moteur Mercedes, qui pourrait équiper les Alpine en 2026, semblerait prometteur selon certaines rumeurs du paddock. Toutefois, Vowles avertit Alpine sur le fait que son écurie Williams, cliente de Mercedes, est déjà bien avancée sur la partie moteur du projet 2026.

“Nous travaillons avec Mercedes depuis 2014 et nous sommes déjà au milieu du projet 2026 avec eux”, révèle-t-il.

“Vous ne pouvez pas simplement visser un moteur à l’arrière de la voiture et espérer que cela fonctionne. Et Alpine est toujours sur une tendance à la baisse.”

“Il faut d’abord y mettre un terme avant d’entamer le redressement. Chez Williams, nous avons déjà dépassé ce stade.”

“Nous avons entamé le processus il y a un an ou deux et nous sommes déjà raisonnablement stables.”

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La FIA assure que la F1 ne souhaite pas plus de courses au calendrier

Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, a exprimé ses réserves sur l’augmentation du calendrier de la Formule 1, indiquant par ailleurs que la F1 elle-même était pour le moment sur la même longueur d’onde.

Le calendrier de la F1 est un sujet revenant régulièrement sur la table. Avec actuellement 24 Grands Prix dont six courses sprint, le nombre idéal de courses au calendrier prête souvent à débats.

La fatigue des membres du paddock est au cœur du sujet, puisqu’avec 24 semaines de course, tout en ajoutant à cela les essais hivernaux, le personnel est d’une manière générale mis à rude épreuve.

Interrogé sur une potentielle problématique en cas d’ajout d’une 25e course au calendrier, Mohammed Ben Sulayem a alors souligné les contraintes logistiques et humaines.

“Vous franchissez une barrière où vous avez besoin de deux équipes, nous ne pouvons pas en avoir [plus]”, a indiqué Ben Sulayem à Motorsport.com.

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Ben Sulayem : “Je ne les empêcherai pas d’aller jusqu’à 25” courses au calendrier F1

Si le président de la FIA reconnaît le droit de la F1 d’ajouter une course supplémentaire au calendrier, il affirme que c’est la discipline, elle-même, qui a exprimé des réticences à l’idée d’un 25e Grand Prix.

“Ils [la F1, ndlr] ne sont jamais revenus en disant : ‘Oh, nous avons besoin de plus’”, a affirmé Ben Sulayem.

“Ce qu’ils recherchent, c’est la qualité et c’est pourquoi nous avons de bonnes relations avec eux”, a-t-il ajouté dans une affirmation peu anodine, puisque les relations entre la F1 et la FIA ne semblaient pas être particulièrement bonnes ces derniers mois.

“Je ne [les] empêcherai pas d’aller jusqu’à 25, parce que c’est leur droit. C’est à eux de décider”, poursuit Mohammed Ben Sulayem. “Mais ce sont eux qui ne veulent pas ajouter [plus de courses actuellement]. Parce qu’ils savent que cela devient alors [une question] de fatigue.”

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La règle des drapeaux bleus doit-elle être supprimée en F1 ?

Martin Brundle, ancien pilote de F1 et célèbre consultant pour Sky Sports F1 en Grande-Bretagne, aimerait bannir l’utilisation des drapeaux bleus en course.

En F1, les drapeaux bleus sont agités aux voitures qui sont sur le point de se faire prendre un tour en course, généralement par les leaders, signifiant qu’ils ont l’obligation de s’écarter pour laisser passer le ou les pilotes en question.

Il est ainsi assez commun d’entendre les pilotes se plaindre à la radio du non-respect des drapeaux bleus de la part des monoplaces en fond de plateau. 

Ces situations peuvent être compliquées à gérer pour les pilotes en fond de grille, qui eux aussi se battent, à leur échelle, pour des positions.

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Brundle : “Les pilotes ont perdu l’habitude de gérer le trafic

Martin Brundle, 158 Grands Prix en F1, s’est ainsi positionné en faveur de l’interdiction des drapeaux bleus dans la discipline reine, souhaitant voir les pilotes “gérer le trafic”.

Le Britannique a, en effet, connu en tant que pilote l’époque où ce drapeau signifiait simplement l’arrivée d’une voiture plus rapide, avant de devenir la règle actuelle en 1995.

“Je pense que nous devrions interdire les drapeaux bleus”, a indiqué Brundle lors d’une session de questions-réponses organisée par Sky Sports F1 sur Reddit.

“Je pense que les pilotes ont perdu l’habitude de gérer le trafic, comme nous devions le faire auparavant – j’aimais bien ça !”

“Aujourd’hui, tout le monde doit s’écarter du chemin comme des écoliers lorsque les grands garçons arrivent avec leurs voitures rapides.”

“Mais le problème, c’est qu’avec l’aérodynamique d’aujourd’hui, on risque de ne jamais pouvoir dépasser les voitures du fond de grille. Les choses ont donc un peu changé, mais je pense que c’est une compétence qui s’est perdue.”

Selon vous, la F1 devrait-elle bannir la règle des drapeaux bleus ?

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