Le trafic en piste aura un impact sur les stratégies à Imola

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, s’attend à ce que les équipes choisissent une stratégie décalée ce week-end à Imola pour la quatrième manche de l’année en raison de la nature même du tracé italien qui ne favorise pas les dépassements.

A Imola, le plus grand problème que vont rencontrer les pilotes en piste au cours du week-end sera la gestion du trafic sur un tracé « old school » très étroit à certains endroits. Les pilotes n’auront que très peu de marge de manœuvre en course et quasiment aucune possibilité de dépassement si ce n’est après la chicane de Tamburello. Dans ce contexte, les stratégies en course devraient être décalées d’une équipe à l’autre afin de permettre aux pilotes de trouver une solution pour dépasser certains concurrents.

« Imola est une piste à l’ancienne et exigeante, les dépassements peuvent être difficiles aussi parce que le circuit est assez étroit à certains endroits. Il s’agira donc probablement de mettre en place une stratégie conçue pour éviter le trafic. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli en Formule 1.

« Les équipes ici partent de zéro en termes de connaissance des pneus parce que les composés sont complètement différents cette année et parce que la course 2021 s’est déroulée avec des pneus pluie avant la longue pause du drapeau rouge. En général, Imola est une piste modérément sévère pour les pneus, en plus elle est utilisée assez souvent. »

« Cela signifie que nous pourrions voir une évolution légèrement inférieure de la piste par rapport à celle qui se produit sur d’autres circuits, étant donné qu’elle est déjà bien gommée : le mois dernier, en effet, la première manche du GT World Challenge a eu lieu à Imola, dont Pirelli est le fournisseur exclusif, ce qui nous a offert la possibilité de recueillir diverses données utiles.Ce ne sont là que quelques-uns des facteurs que les équipes devront également tenir en compte lors du choix des pneus pour la première course Sprint de l’année ».

Le Grand Prix d’Emilie-Romagne se disputera du 22 au 24 avril dans un format modifié pour pouvoir participer à une course Sprint le samedi.

Première expérience en Sprint pour Kevin Magnussen

Ce week-end au Grand Prix F1 d’Emilie-Romagne – quatrième manche de l’année qui se déroule sur le tracé d’Imola – le Danois Kevin Magnussen participera pour la première fois de sa carrière à une course Sprint.

Le pilote Haas – qui n’a pas roulé en catégorie reine en 2021 – a signé son grand retour en Formule 1 cette année après que l’écurie américaine Haas se soit séparée de son pilote russe Nikita Mazepin à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Appelé au tout dernier moment à seulement quelques jours de la première course de la saison 2022, Magnussen n’a pas hésité longtemps pour saisir cette opportunité et a réussi à marquer ses premiers points dès la première manche à Bahreïn.

Ce week-end à Imola, Kevin Magnussen participera à la toute première course Sprint de sa carrière et aura donc la possibilité de marquer des points supplémentaires en plus de ceux disponibles pour la course principale du dimanche, puisque désormais les huit premiers à l’arrivée de la course Sprint marquent des points (voir en détail ici). Lorsqu’on lui demande ce qu’il pense de ce nouveau barème de points, le pilote Haas juge le nouveau système « interessant » et même plus « excitant » pour les fans.

« Je pense que c’est bien qu’ils aient ajouté des points pour les huit premiers. Cela fera un bonus, donc je vais tout faire pour marquer et la course va être géniale ! Je pense que c’est intéressant car l’année dernière c’était parfois un peu moins excitant car les pilotes étaient plus conservateurs parce qu’il n’y avait pas autant d’enjeux. Maintenant qu’il y a des points, je pense que nous verrons des courses plus difficiles, donc j’ai hâte d’y être. » a déclaré Magnussen.

Bien qu’absent de la catégorie reine en 2021, Kevin Magnussen a tout de même déjà roulé sur le tracé d’Imola, c’était en 2020 lorsque la Formule 1 signait son grand retour sur ce tracé en pleine crise sanitaire. Le Danois avait abandonné durant la course à cause de problèmes de boite de vitesses.

Le marsouinage à l’origine de l’abandon de Verstappen en Australie

Après l’abandon subi par Max Verstappen lors de la dernière course disputée en Australie, Red Bull a confirmé que l’unité de puissance montée sur la monoplace du Néerlandais était hors de cause et qu’elle pourra être réutilisée ultérieurement.

A la veille de la quatrième manche de l’année, Ferrari et Charles Leclerc arrivent ce week-end à Imola en tête des championnats constructeurs et pilotes avec un écart significatif (49 points d’écart entre Ferrari et Red Bull), mais Helmut Marko, conseiller motorsport de Red Bull, estime que l’équipe de Milton Keynes est dans une meilleure position en termes d’analyses et de résolutions des problèmes qui ont frappé l’écurie en ce début de saison et lorsqu’on lui demande s’il est plus inquiet de la fiabilité des Red Bull ou du rythme des Ferrari, l’Autrichien a répondu : « La fiabilité! Nous avons subi  beaucoup de désagréments et nous sommes maintenant bien derrière Charles Leclerc. Cependant, nous avons réglé les choses rapidement. » a déclaré Marko à la chaine de télévision ORF.

« Les problèmes que nous avons eus à Bahreïn étaient différents de ceux que nous avons eus en Australie et aussi différents de ceux que nous avons eus pendant les tests hivernaux. Mais selon Honda, nous pouvons compter sur le fait que les problèmes seront résolus avant la prochaine course. » [ndlr: Imola]

Helmut Marko est revenu plus en détail sur l’unité de puissance de Max Verstappen qui a été mise en cause lors de son abandon en Australie. Il confirme ainsi les propos de Christian Horner indiquant que le moteur est fonctionnel et qu’il sera d’ailleurs conservé en stock pour la suite de la saison, le problème étant à priori plutôt lié à l’arrivée d’essence.

« Le problème n’était pas le moteur lui-même, mais  la conduite de carburant. Celle-ci s’est fissurée sous la haute pression. Et nous pensons que cela a quelque chose à voir avec le problème de marsouinage. »

« Nous avons en effet bien maîtrisé le marsouinage, mais il y a néanmoins de petits mouvements et cela est principalement lié à la façon dont la voiture ‘se plaque’ à nouveau. Nous supposons que c’est la cause principale de l’endommagement de la conduite de carburant. »

Pour rappel Red Bull est désormais motorisée en « interne » avec des moteurs badgés « Red Bull Powertrains », bien que dans les faits il s’agit toujours du staff Honda et d’une unité de puissance Honda montée à l’arrière des monoplaces Red Bull et AlphaTauri.

Classement constructeurs F1 2022

Équipe Moteur Points
Red Bull HRC 619
Ferrari Ferrari 454
MercedesMercedes387
AlpineRenault 143
McLaren Mercedes130
Alfa Romeo Ferrari 52
Aston Martin Mercedes45
Haas Ferrari 34
AlphaTauri HRC34
Williams Mercedes8

La construction du circuit de Miami achevée à 95%

La construction de l’autodrome international de Miami est « achevée à 95% » avant l’organisation du tout premier Grand Prix de Formule 1 à Miami du 6 au 8 mai 2022 ont annoncé les organisateurs.

Les travaux sur le circuit de 5,41 km ont commencé en avril 2021 et toutes les structures permanentes, telles que le bâtiment des stands, les garages et la tour de contrôle de course sont presque terminées, et la dernière couche de pose d’asphalte a été terminée en mars. Au cours des dernières semaines, l’accent sera mis sur l’ajustement final des structures temporaires autour du campus de Miami et sur des travaux mineurs, tels que la peinture des bordures, qui est déjà en cours, et l’installation de barrières de sécurité temporaires.

« Nous sommes dans les dernières étapes de cet incroyable circuit qui accueillera la toute première course de Formule 1 à Miami. » a déclaré Richard Cregan, PDG du Grand Prix de Formule 1 de Miami.

« Nous sommes ravis des progrès que nous avons réalisés et c’est un énorme mérite pour le travail acharné de l’équipe ici à Miami, en consultation avec la Formule 1 et la FIA pour terminer ce circuit dans un délai serré. Nous avons essayé de créer une piste sur laquelle les pilotes adoreront courir et un campus qui offre aux fans des expériences uniques et de premier ordre ; et nous ne pouvons pas attendre le premier week-end de mai pour être ici. »

L’autodrome international de Miami à la pointe de la technologie a été construit au Miami Gardens, sur le campus du Hard Rock Stadium, domicile de l’équipe des Miami Dolphins de la NFL. La piste de 19 virages est le plus récent circuit construit pour accueillir une manche du Championnat du Monde de Formule 1. Le circuit comprend trois lignes droites – la plus longue mesurant 1,28 km – trois zones DRS et des simulations prédisent que les pilotes seront à plein régime pendant 58 % du tour, avec une vitesse de pointe estimée à 320 km/h.

L’Autodrome international de Miami prendra vie le week-end du 6 au 8 mai 2022 et sera le 11e site différent aux États-Unis à accueillir une course de Formule 1 depuis le début du championnat en 1950. L’événement inaugural de cette année formera la cinquième manche du programme de 23 courses de cette saison.

La pluie attendue ce week-end à Imola

Les premières prévisions météo pour le Grand Prix d’Emilie-Romagne (Imola) annoncent l’arrivée d’un temps maussade sur la région de Bologne pour le week-end.

Pour la quatrième manche du championnat du monde 2022, la Formule 1 se rend ce week-end à Imola pour y disputer le Grand Prix d’Emilie-Romagne sur le tracé Enzo et Dino Ferrari (du 22 au 24 avril), mais le week-end pourrait être perturbé par l’arrivée du mauvais temps dans la région, notamment le vendredi durant la séance de qualifications (il s’agit d’un GP incluant une course Sprint).

A quatre jours de la première journée de roulage programmée vendredi, les prévisions indiquent un ciel très nuageux à couvert en matinée avec quelques averses faibles, tandis que la situation semble similaire dans l’après-midi avec un risque de pluie estimé à 40% à l’heure de la séance de qualifications programmée en fin d’après-midi.

Pour le reste du week-end, les prévisions indiquent un temps un peu plus clément le samedi avec de très faibles risques de pluie, tandis que pour la journée de dimanche les prévisions indiquent un ciel variable devenant nuageux dans l’après-midi avec un risque de pluie estimé à 25%. Évidemment, ces prévisions seront affinées au cours des prochains jours et nous publierons notre traditionnel bulletin météo avant le début du week-end.

Esteban Ocon certain de voir Piastri « bientôt » en F1

Le Français Esteban Ocon est certain que Oscar Piastri – actuel pilote de réserve d’Alpine F1 – trouvera très prochainement un baquet en Formule 1.

Après avoir triomphé en Formule 3 en 2020, Oscar Piastri a remporté le championnat de Formule 2 en 2021, cependant, l’Australien n’a pas été en mesure d’obtenir un baquet de titulaire sur la grille de la Formule 1 pour cette saison 2022 et doit pour l’instant se contenter d’un rôle de pilote de réserve pour l’équipe Alpine. Piastri – qui fait partie du programme Alpine depuis 2020 – devrait en toute logique pouvoir participer à des EL1 cette saison avec l’écurie du constructeur français, mais aucune date n’a encore été arrêtée.

Alors que le pilote australien se contente d’observer ses camarades depuis le garage Alpine durant les week-ends de Grand Prix, Esteban Ocon pour sa part a soutenu que Piastri obtiendra bientôt un poste de titulaire sur la grille de la Formule 1.

« Oscar est un gars formidable, il est très impliqué dans l’équipe et il va avoir un excellent programme de tests. Il sera probablement le pilote le mieux préparé de tous les temps avec le programme d’essais qu’il a chez Alpine. » a déclaré Ocon, cité par MotorsportWeek.

« Je suis sûr qu’il aura bientôt un baquet en Formule 1. Je ne sais pas où dans le paddock, mais l’opportunité se présente pour ceux qui le méritent et Oscar en fait partie. Il a remporté tous les titres majeurs et il est très professionnel et dévoué. Alors oui, je suis sûr que vous le reverrez très bientôt. »

L’avenir de Piastri chez Alpine est en grande partie lié à la décision de l’équipe de prolonger ou pas le contrat du double champion du monde Fernando Alonso après 2022. L’espagnol – âgé de 40 ans – débutera des discussions avec Alpine cet été concernant son avenir en Formule 1.

L’arrivée de Porsche et Audi en F1 serait « formidable » pour Ferrari

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a déclaré qu’il serait bénéfique pour la Formule 1 de voir Porsche et Audi rejoindre le sport en 2026.

Les deux constructeurs, qui font partie du groupe Volkswagen, sont sur le point d’entrer en F1 à partir de 2026, lorsque de nouvelles réglementations sur les moteurs seront introduites. Cependant, le groupe Volkswagen a prévu d’attendre que la réglementation soit finalisée pour prendre une décision sur une éventuelle entrée. Binotto a salué l’intérêt de ces deux grandes marques pour la Formule 1 et estime qu’il serait « formidable » de voir Ferrari rivaliser contre deux grands constructeurs.

« Nous serions très heureux que Porsche et Audi rejoignent la Formule 1. Ce serait formidable pour le sport et formidable pour la F1. » a déclaré le patron de la Scuderia Ferrari.

« Ce serait formidable pour nous de rivaliser avec de telles marques, dans l’ensemble, ce serait une bonne nouvelle et nous devrions nous en réjouir. Concernant les règlements eux-mêmes, nous savons que l’objectif est d’essayer de les finaliser d’ici juin et de les faire voter d’ici juin, ce n’est pas quelque chose de nouveau. »

« Toutes les discussions que nous avons pu avoir à l’époque et que nous avons encore en ce moment, envisagent le fait qu’Audi et Porsche puissent nous rejoindre. Ce n’est pas quelque chose de nouveau à cet égard et il n’y a pas de nouvelles discussions à ce sujet. »

Cependant, Binotto insiste sur le fait qu’avant l’arrivée de nouveaux constructeurs en Formule 1 certains points doivent encore être clarifiés : « Il y a encore des points de discussions ouverts, notamment en ce qui concerne la règlementation financière que nous devons finaliser et reformuler. Il y a encore toutes les questions à considérer concernant l’arrivée d’un nouveau venu. »

« Comment définit-on un nouvel arrivant ? Quels sont les avantages d’un nouvel arrivant ? Tout cela doit être précisé et défini. En plus de cela, il y a la question du transfert de la propriété intellectuelle qui ne devrait pas être possible. Il y a aussi des discussions ouvertes sur le côté technique, il y a donc encore beaucoup de choses qui doivent être avancées et finalisées. Donc, d’ici juin, le temps sera certainement court et nous devrons y travailler en priorité. »

Le conseil d’administration de Volkswagen s’est réuni la semaine dernière à Wolfsburg et a confirmé que la F1 était à l’ordre du jour en tant que fournisseur moteur plutôt que de reprendre complétement une équipe, mais que les détails doivent encore être finalisés. La marque Porsche est liée à un partenariat avec Red Bull depuis plusieurs années et semble proche d’un accord, mais selon les dernières rumeurs en provenance d’Allemagne un partenariat entre Audi et McLaren est désormais incertain, Sauber étant en tête de liste devant Williams et Aston Martin.

Hamilton dans le simulateur Mercedes pour aider son équipe

Lewis Hamilton ne va pas ménager ses efforts au cours des prochains jours pour permettre à Mercedes de trouver plus de performance sur sa W13, le Britannique ayant déjà planifié des sessions dans le simulateur de l’équipe à Brackley.

L’an dernier, Lewis Hamilton a révélé qu’il n’effectuait que très peu de séances de roulage dans le simulateur de son équipe – à peine une vingtaine de tours par an – le septuple champion du monde préférant laisser ce travail aux pilotes de test de l’équipe pour se concentrer sur le roulage en piste lors des week-ends de Grand Prix. Mais le discours d’Hamilton a quelque peu évolué depuis et le Britannique n’hésite plus désormais à passer par le simulateur pour trouver de la performance. Le septuple champion du monde est bien conscient que Mercedes aura besoin du soutien et du travail de tous les membres de l’équipe et sera donc dans le simulateur de Mercedes avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne, quatrième manche du championnat du monde 2022.

« Nous devons apporter des améliorations et nous avons besoin du soutien de tout le monde pour y parvenir. Nous devons simplement nous assurer de ne négliger aucun effort et de maximiser absolument chaque instant. Donc, il y a beaucoup de réunions avec les gens de la soufflerie et les gars de l’aéro, nous regardons tous les domaines. » a déclaré Hamilton après le Grand Prix d’Australie.

« Il y a de la performance à gagner dans tous les domaines et nous en avons besoin maintenant, pas dans deux ou trois courses. En tant qu’équipe, nous devons simplement maintenir cet encouragement, garder cette énergie élevée et je serai dans le simulateur en préparation pour la prochaine course. »

Avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne, Lewis Hamilton occupe la cinquième place au championnat du monde des pilotes, deux points derrière Sergio Perez.

Franz Tost : « Tsunoda a sous-estimé certaines séances d’entraînement »

Le directeur de l’équipe AlphaTauri, Franz Tost, a déclaré que Yuki Tsunoda avait « sous-estimé certaines séances d’entraînement » la saison dernière, mais il soutient le Japonais pour qu’il continue de s’améliorer en 2022, affirmant qu’il s’attend à « une très bonne saison » de la part du jeune pilote.

Yuki Tsunoda a eu du mal à égaler son coéquipier Pierre Gasly l’an dernier et il a récemment admis que sa forme physique avait pu être un frein à ses performances. Mais le patron d’AlphaTauri, Franz Tost,considère que le pilote japonais était plus en forme qu’il ne le pensait et qu’il pourrait désormais fournir des résultats plus réguliers.« Tout d’abord, Yuki n’était pas en aussi mauvaise condition physique qu’il le pense« , a déclaré Tost, lors du Grand Prix d’Australie qui a eu lieu le weekend dernier à Melbourne.

« Chaque pilote pense qu’il n’est pas assez en forme et il doit bien sûr augmenter son entraînement physique. Et c’est aussi difficile de faire sa préparation physique pour un pilote de Formule 1. Le meilleur entraînement, c’est évidemment de conduire la voiture. Peut-être que Yuki a sous-estimé certaines séances d’entraînement qu’il aurait dû faire [en 2021], mais il l’a fait et il s’est beaucoup amélioré depuis« , a poursuivi l’Autrichien.

« Il a pris ça très au sérieux, il s’entraînait deux fois par jour, il a aussi beaucoup discuté avec les ingénieurs pour étudier les aspects techniques également. Et Yuki s’est beaucoup amélioré ; bien qu’il soit ici pour la première fois [aux essais du Grand Prix d’Australie], il a montré une très bonne performance et il est sur une très bonne voie. Il fait de bons temps et je m’attends à une très bonne saison, surtout la deuxième moitié, si nous lui fournissons une voiture rapide et fiable.« a conclu le directeur de l’équipe AlphaTauri.

Yuki Tsunoda a connu un début de saison mitigé. Après avoir terminé P8 lors de la première course à Bahreïn, il n’a pas pu prendre le départ du Grand Prix d’Arabie Saoudite en raison d’un problème technique, puis il a terminé quinzième lors du Grand Prix d’Australie. Et, selon le directeur technique Jody Egginton, l’équipe « a beaucoup de travail à faire » avant sa course à domicile à Imola.

« Yuki a dû se battre pour avoir du rythme sur les deux composés« , a déclaré Jody Egginton après la course de Melbourne. « Donc, nous devons comprendre quelles en sont les raisons, car il était relativement satisfait de sa voiture lors des séances du vendredi et du samedi. Nous avons beaucoup de travail à faire avant la prochaine course, mais en même temps, nous sommes impatients de relever le défi. »

Le Grand Prix d’Émilie-Romagne aura lieu du 22 au 24 avril sur le circuit sur le circuit Enzo et Dino Ferrari à quelques kilomètres de Faenza où est basée l’équipe AlphaTauri. Cette dernière est actuellement huitième du championnat constructeurs avec deux points d’avance sur l’équipe Haas.

 

 

Carlos Sainz suggère un calendrier tournant en F1

Carlos Sainz a suggéré que la Formule 1 devrait utiliser un calendrier rotatif à l’avenir, avec certains événements se déroulant toutes les deux ou trois saisons.

Le boom de la popularité de la Formule 1 ces dernières années a vu un certain nombre de nouveaux sites désireux de faire partie du Championnat du monde. L’année dernière, la F1 a annoncé qu’elle se rendrait à Miami à partir de 2022, tandis qu’en 2023, le sport aura une course le samedi soir à Las Vegas. L’Arabie saoudite et le Qatar ont également signé des accords à long terme pour faire partie du calendrier de la F1.

L’accord Concorde de la F1, qui court jusqu’en 2025, stipule qu’un maximum de 24 courses peuvent avoir lieu au cours d’une saison, ce qui signifie que certains Grands Prix arrivant en fin de contrat devraient être abandonnés afin de faire de la place pour de nouvelles destinations. Alors que Carlos Sainz reconnait que la Formule 1 est un business, l’Espagnol a mis en garde contre le fait de voir les courses européennes historiques disparaître à jamais du calendrier.

« Je pense qu’il doit y avoir une limite au nombre de courses que nous continuons d’ajouter, donc à la fin, d’autres courses vont payer le prix de devoir rester à l’écart. Évidemment je suis un grand fan d’aller à Miami et à Las Vegas, mais en même temps, c’est une grosse perte d’avoir à perdre des courses européennes classiques, je pense. » a déclaré Sainz.

« J’espère que pour l’avenir, nous pourrons trouver un compromis où peut-être que les courses qui ne peuvent pas se permettre d’être dans le calendrier chaque année, année après année, peuvent être dans le calendrier une fois tous les deux ans, une fois tous les trois ans de façon à revenir aux endroits où nous avons toujours été. Les affaires sont les affaires. Liberty [Media] et la Formule 1 examineront ce qu’ils doivent faire, je suppose, pour les affaires. »

« Mais je ne voudrais pas arrêter de courir en Europe. Je pense que c’est un endroit formidable pour faire de la course, c’est là que se trouve notre héritage et je pense que nous devons continuer à revenir, même si ce n’est pas chaque année, mais au moins, les garder dans le calendrier. »

Les quatre Grands Prix dont le contrat se termine cette année avec la Formule 1 sont : le GP de France, le GP de Monaco, le GP du Mexique et le GP de Belgique.

Binotto surpris par l’avance de Ferrari en début de saison

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a exprimé sa surprise de voir son équipe dominer la première partie de la saison 2022 de F1 dans les deux championnats pilotes et constructeurs.

Après les trois premières manche de la saison 2022, Ferrari est leader du championnat constructeurs avec 39 points d’avance sur Mercedes, tandis que Charles Leclerc domine le championnat pilotes avec 34 points d’avance sur le Britannique George Russell; un résultat qui surprend Mattia Binotto même si le directeur de l’écurie italienne savait avant le début de la saison que Ferrari se trouverait aux avant-postes.

« Oui, je suis certainement surpris même si nous avons travaillé dur et accordé beaucoup de priorité à 2022. Je savais que l’équipe était une excellente équipe et nous nous sommes améliorés par rapport aux saisons précédentes et j’espérais avoir une voiture compétitive à partir du début de la saison. » a déclaré Binotto.

« Ensuite, en venant aux essais hivernaux, nous savions que nous avions une voiture compétitive, mais je ne m’attendais certainement pas à une si bonne voiture pour débuter la saison. Mais je crois toujours que la différence entre nous et nos concurrents peut être infime, comme nous l’avons vu au cours des dernières semaines, donc nous devrions avoir de grands combats lors des prochaines courses. »

La Scuderia Ferrari s’apprête à disputer le Grand Prix d’Emilie-Romagne (quatrième manche de l’année) sur ses terres à Imola du 22 au 24 avril.

Horner estime que Red Bull est dans une position encourageante

Le directeur de Red Bull Racing Christian Horner estime que son équipe a pris une bonne direction dans le développement de la RB18 et affirme que sa position actuelle est encourageante pour la suite de la saison malgré des problèmes de fiabilité.

Depuis le début de la campagne 2022, l’équipe Red Bull a vu son pilote vedette Max Verstappen abandonner à deux reprises, alors que Sergio Perez a abandonné une fois au Grand Prix de Bahreïn. Après la troisième manche de l’année, Red Bull occupe donc la troisième place au classement constructeurs, mais malgré ces abandons à cause de problèmes de fiabilité, Red Bull possède bien le deuxième package le plus rapide derrière Ferrari.

Pour Horner, il est évident que la Scuderia Ferrari est un cran au dessus en termes de performance en ce début de saison, mais le Britannique insiste sur le fait que son équipe a pris une bonne direction dans le développement de la RB18.

« Je pense qu’ils [Ferrari] ont commencé ce projet beaucoup plus tôt que nous, donc dans une certaine mesure nous rattrapons notre retard. Mais le fait que nous rattrapions notre retard en étant la deuxième équipe la plus rapide est encourageant. Nous commençons à comprendre certains de nos problèmes que nous avons. » a déclaré Christian Horner.

« Je pense que tout cela fait partie du développement et de l’évolution de ces voitures. Au fur et à mesure que nous en apprenons davantage sur les pneus et les performances de la voiture, cela vous donne une direction dans le développement. Je pense qu’au cours des premières courses nous avons eu une très bonne direction dans le développement pour le reste de la saison. »

Horner a également révélé que quelques pièces optimisées seront disponibles sur la RB18 le week-end prochain à Imola, mais qu’aucune mise à jour majeure n’est prévue pour le GP d’Emilie-Romagne en raison de la course Sprint programmée le samedi.

« Étant donné qu’il y a une course Sprint, vous avez très peu de temps pour évaluer ces choses. Nous aurons une séance d’essais et ensuite les qualifications. Vous devez donc être confiant sur ce que vous mettez sur la voiture. »

Vettel : il serait « horrible » de perdre certains GP de F1 historiques

Sebastian Vettel estime qu’il serait « horrible » pour la Formule 1 de perdre certains des Grands Prix historiques du calendrier, alors que la catégorie reine du sport automobile ne cesse de rechercher de nouvelles destinations ces dernières années.

A partir de cette saison, la Formule 1 se rendra à Miami pour la toute première fois de son histoire, tandis qu’à partir de l’année prochaine le Qatar et Las Vegas rejoindront le calendrier pour plusieurs années. L’ajout de nouvelles destinations a soulevé des doutes quant à l’avenir de certains Grands Prix « historiques », notamment parce que la règlementation impose une limite de 24 courses par saison.

Cette année, quatre Grands Prix verront leur contrat prendre fin avec la Formule 1, ce qui signifie qu’avec l’arrivée de Las Vegas et du Qatar l’an prochain, la F1 devra faire des choix pour respecter l’agenda de 24 courses par saison. Interrogé pour savoir ce qu’il pense de cette situation, Vettel a insisté sur le fait que perdre certains des Grands Prix les plus historiques serait une mauvaise nouvelle.

« Je pense que c’est toujours excitant d’aller dans de nouveaux endroits, à condition bien-sûr que ce soient de bons endroits, de bons endroits pour nous. Concrètement, nous avons eu une absence des Etats-Unis, puis Austin est arrivé au calendrier, et c’était très excitant et elle s’est imposée comme une grande course. » a déclaré Vettel.

« Peut-être qu’un autre bon exemple est Singapour. Nous n’y étions jamais allés auparavant, et maintenant, c’est super d’être de retour cette année. C’était la première course nocturne (en 2008), il y avait quelque chose de spécial à propos de cette piste et de cet endroit. C’est donc bien d’explorer de nouvelles choses. »

« De toute évidence, vous espérez que les nouveaux endroits où vous allez seront un vrai plus. De même, vous ne voulez pas perdre les endroits où vous êtes allés si longtemps. Ce serait horrible de perdre Melbourne du calendrier. Ce serait horrible de perdre certaines des pistes les plus centrales d’Europe. »

Le quadruple champion du monde a suggéré qu’un calendrier basé sur un système de rotation pourrait être une option plutôt que de supprimer complétement certaines destinations : « Il y a des intérêts financiers dans les endroits où nous allons, et au final, la F1 est une entreprise. »

« Mais pour nous c’est un sport, c’est notre passion. Nous ne le considérons donc pas comme une entreprise. Nous le voyons plus comme un sport et les lieux visités signifient quelque chose à cause de l’histoire qu’ils ont ou de la tradition. Je pense que cela doit être une sorte de mélange l’exploration, mais aussi de la conservation de lieux qui ont une histoire, une grande base de fans. Il est inimaginable de perdre l’Italie par exemple, pour de nombreuses raisons, même s’ils paient probablement le moins. Mais je pense que c’est quelque chose sur laquelle nous devons nous accrocher. »

Ferrari sans évolutions majeures sur sa F1 à Imola

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a révélé que son écurie n’apporterait aucune amélioration majeure sur la F1-75 le week-end prochain à Imola pour la quatrième manche de l’année.

A Imola, les équipes de F1 participeront à la toute première course Sprint de la saison (voir ici pour comprendre ce qu’est une course Sprint), ce qui veut dire qu’elles n’auront qu’une seule séance d’essais libres avant la séance de qualifications, ce qui signifie qu’apporter des mises à jours lors de ce week-end serait une grosse erreur puisque les pilotes n’auraient tout simplement pas le temps de les tester correctement. En plus de cela, avec deux courses programmées dans le week-end [course Sprint et course principale], les risques de perdre ces nouvelles pièces lors d’un accident sont grands.

« C’est un week-end difficile pour apporter des améliorations et les tester lors des essais libres du vendredi, parce que vous devez vous concentrer sur la configuration pour les qualifications de l’après-midi. » a déclaré Mattia Binotto, cité par le site de la Formule 1.

« Il n’y aura pas de nombreuses améliorations à Imola car ce n’est pas le bon endroit. Nous avons essayé d’atténuer – dirais-je – le problème que nous avons encore jusqu’à présent – c’est à dire le marsouinage et le rebond – qui a affecté nos performances au cours du week-end et nous essayons donc de travailler sur ce point spécifique. Mais les améliorations les plus importantes arriveront plus tard dans la saison. »

Outre les améliorations liées à la performance, Binotto a insisté que la fiabilité restait la priorité de l’équipe en ce début de saison : « Je pense que la fiabilité fait partie de la performance…pour finir premier, il faut d’abord finir, donc la fiabilité est un élément clé. »

« En tant qu’équipe, nous y accordons la priorité avec la préparation des courses, cela fait partie du jeu. A la fin de la saison, cela sera-t-il un facteur ? Ce sera certainement le cas. Tous les éléments doivent être correctement en place pour gagner un championnat. »

Avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne, la Scuderia Ferrari est toujours leader des championnats pilotes (Leclerc) et constructeurs.

Hamilton veut rester « optimiste » quant à ses chances de titre

Le septuple champion du monde Lewis Hamilton dit qu’il reste « optimiste » quant à ses chances de se battre pour le titre mondial cette saison malgré un début de campagne difficile pour son équipe Mercedes.

Après les trois premières manches de la saison 2022, Lewis Hamilton occupe la cinquième place du championnat du monde des pilotes avec 43 points de retard sur le leader Charles Leclerc. Depuis le début de la campagne, Mercedes est la troisième équipe la plus rapide de la grille derrière Red Bull et Ferrari, mais les problèmes de fiabilité de Red Bull (deux abandons pour Verstappen et un pour Perez) ont permis à l’équipe championne du monde en titre de marquer suffisamment de points pour se retrouver en deuxième position au classement constructeurs, alors que le coéquipier d’Hamilton, George Russell, est deuxième au classement des pilotes.

Malgré le déficit de performance de Mercedes, Lewis Hamilton n’exclut pas la possibilité de se remettre en lice pour un huitième titre mondial cette année : « Je préfère rester optimiste, il reste encore vingt courses à disputer. » a déclaré le Britannique.

« Si vous regardez de façon réaliste la façon dont le sport évolue, les meilleures équipes se développent souvent à un rythme similaire. Est-ce que ce sera le cas avec cette nouvelle voiture ? Qui sait. Mais j’espère vraiment, vraiment que nous pourrons nous battre. Mais avec les améliorations que nous apporterons, ils [Red Bull et Ferrari] feront probablement de même, donc ce ne sera pas facile. Oui, l’écart est assez grand en ce moment, mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. »

Pilote Équipe Points
1-Max VerstappenRed Bull 454
2-Charles LeclercFerrari 308
4-George RussellMercedes 275
3-Sergio Perez Red Bull 305
5-Carlos Sainz Ferrari 246
6-Lewis Hamilton Mercedes240
7-Lando Norris McLaren122
8-Esteban Ocon Alpine92
9-Fernando Alonso Alpine81
10-Valtteri Bottas Alfa Romeo 49
11-Sebastian Vettel Aston Martin 37
12-Daniel Ricciardo McLaren37
13-Kevin MagnussenHaas25
14-Pierre Gasly AlphaTauri 23
15-Lance Stroll Aston Martin 18
16-Mick Schumacher Haas12
17-Yuki Tsunoda AlphaTauri 12
18-Guanyu Zhou Alfa Romeo 6
19Alex Abon Williams4
20-De Vries Williams 2
21-Nicholas Latifi Williams2

Safety Car trop lente en F1 : la FIA réagit aux critiques

La FIA a tenu à réagir aux récents commentaires tenus par certains pilotes – dont le champion du monde en titre Max Verstappen – qui ont déclaré le week-end dernier à Melbourne que la voiture de sécurité d’Aston Martin était bien trop lente en piste.

Dimanche dernier au Grand Prix d’Australie, la voiture de sécurité Aston Martin est sortie à deux reprises en piste pour se placer devant les pilotes de F1, mais certains d’entre-eux se sont plaints du manque de rythme de l’Aston Martin V8 Vantage sur un tracé de Melbourne entièrement resurfaçé sur lequel les pneumatiques n’arrivaient pas à monter en température : « Il y a si peu d’adhérence et la Safety Car roulait si lentement, on aurait dit une tortue, c’est incroyable ! Rouler à 140 km/h dans la ligne droite opposée, il n’y avait aucune voiture endommagée, donc je ne comprends pas pourquoi nous devons rouler si lentement. Nous devons revoir cela. » a déclaré Verstappen dimanche dernier à Melbourne.

Depuis l’année dernière, les deux constructeurs Aston Martin et Mercedes jouent l’alternance lors des Grands Prix, mais la Safety Car de Mercedes est bien plus puissante puisque l’AMG GT développe 730 ch contre « seulement » 528 ch pour la V8 Vantage d’Aston Martin, alors que la Mercedes dispose également d’un package aéro plus développé, ce qui fait une grande différence en piste, notamment dans les virages.

Le pilote Ferrari Charles Leclerc partageait l’avis de Max Verstappen concernant la vitesse de la voiture de sécurité dimanche à Melbourne, mais la FIA a tenu aujourd’hui à recadrer tout le monde en expliquant la fonction première de la voiture de sécurité en piste.

« A la lumière des récents commentaires concernant le rythme de la voiture de sécurité, la FIA voudrait réitérer que la fonction première de la Safety Car n’est évidemment pas la vitesse pure et simple, mais d’assurer la sécurité des pilotes, des commissaires et officiels. » peut-on lire dans un communiqué publié par la FIA ce jeudi.

« Les procédures de la voiture de sécurité tiennent compte de plusieurs objectifs qui dépendent du type d’incident, ceci incluant le regroupement du peloton, la gestion d’un incident et le nettoyage de débris sur la piste de façon sécuritaire en ajustant la vitesse selon les actions de nettoyage qui peuvent avoir lieu sur différentes zones. »

« La vitesse de la voiture de sécurité est donc généralement dictée par la direction de course et non limitée par les capacités des voitures de sécurité, qui sont des véhicules hautes performances sur mesure préparés par deux des plus grands constructeurs mondiaux, équipés pour faire face aux conditions de piste changeantes à tout moment et conduit par un pilote et un copilote extrêmement expérimentés et compétents. »

« L’impact de la vitesse de la voiture de sécurité sur les performances des voitures qui suivent est une considération secondaire, car l’impact est égal entre tous les concurrents qui, comme c’est toujours, sont responsables de conduire de manière sûre à tout moment en fonction des conditions de leur voiture et du circuit. »

Malgré le silence de la FIA, Andretti poursuit ses préparatifs pour entrer en F1

Même s’il n’a pas encore reçu de réponse de la part de la FIA quant à savoir si elle permettra à une 11e équipe de rejoindre la grille en Formule 1, Michael Andretti indique que le travail de préparation se poursuit en coulisses.

En début d’année, Michael Andretti a soumis une candidature à la FIA pour former une 11e équipe de Formule 1 sur la grille à partir de la saison 2024. Si la candidature d’Andretti était retenue par la FIA, cela porterait le nombre de voitures à 22 sur la grille en 2024, ce qui n’est plus arrivé depuis 2016 en Formule 1. La présence d’Andretti sur la grille verrait alors deux équipes basées aux Etats-Unis avec Haas, qui a rejoint la catégorie reine en 2016.

Toujours en attente d’une réponse de la part de la FIA, le clan Andretti poursuit ses préparatifs en coulisses « parce qu’il faut bien commencer » : « Nous espérions le savoir maintenant, mais malheureusement nous ne le savons pas. Mais nous espèrons que ce sera bientôt. » a déclaré Andretti à Racer.

« En attendant, nous travaillons beaucoup en coulisses, on s’y prépare parce qu’il faut bien commencer. Donc, nous faisons des choses en espérant que nous aurons une chance. Nous devons commencer à bouger, espérer et prier pour que la FIA nous permette d’avoir une chance d’y entrer. »

Andretti a déjà conclu un accord moteur avec Renault et recherche actuellement un site au Royaume-Uni pour y installer son usine, qui deviendra leur base Européenne parallèlement à leurs installations aux Etats-Unis tout comme l’équipe Haas.

Horner : l’arrivée de Porsche ou Audi serait « excitant » pour la F1

Le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a déclaré qu’il serait « très facile » de s’associer à un constructeur automobile dans un contexte d’intérêt croissant par le groupe Volkswagen  pour la nouvelle règlementation moteur qui entrera en vigueur en Formule 1 en 2026.

La semaine dernière, le groupe Volkswagen a confirmé son intention d’entrer en Formule 1 avec les marques Audi et Porsche, mais attendra pour prendre une décision finale jusqu’à ce que les règles sur l’unité de puissance 2026 soient finalisées. Le conseil d’administration de Volkswagen s’est réuni jeudi dernier à Wolfsburg et a confirmé que la F1 était à l’ordre du jour en tant que fournisseur moteur plutôt que de reprendre complétement une équipe, mais que les détails doivent encore être finalisés.

La marque Porsche est liée à un partenariat avec Red Bull depuis plusieurs années et semble proche d’un accord, mais selon les dernières rumeurs en provenance d’Allemagne un partenariat entre Audi et McLaren est désormais incertain, Sauber étant en tête de liste devant Williams et Aston Martin.

A propos de la potentielle arrivée en Formule 1 du groupe Volkswagen et d’une éventuelle association entre Red Bull et Porsche, Horner a déclaré : « Ce serait une excellente nouvelle, et bien-sûr, il serait naturel pour nous de discuter avec eux. Il serait très facile [de s’associer à un constructeur], mais cela devrait être avec le bon partenaire bien-sûr. Il serait donc logique d’avoir des discussions avec les deux constructeurs, ou tout constructeur sérieux. »

« Je pense que c’est tout d’abord une excellente nouvelle pour la Formule 1, que des marques telles que Porsche et Audi envisagent d’entrer dans la catégorie. Et c’est formidable d’entendre qu’il y a cette intention claire, soumise à la réglementation, d’entrer dans le sport. Il sera évidemment judicieux pour nous d’engager des discussions plus détaillées et c’est excitant pour la Formule 1, c’est excitant pour Porsche et pour Audi et potentiellement un lien avec Red Bull serait très excitant. »

L’usine Red Bull Powertrains, la société montée par Red Bull pour développer ses propres moteurs en Formule 1, sera opérationnelle à partir du mois de mai prochain. Les locaux se trouvent à Milton Keynes sur le campus où est implantée l’équipe de Formule 1.

Lewis Hamilton bientôt citoyen d’honneur du Brésil ?

Le septuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton a déclaré qu’il souhaitait passer plus de temps au Brésil et a indiqué qu’il approuvait une offre visant à faire de lui un citoyen d’honneur.

Le pilote Mercedes était à Sao Paulo cette semaine pour prononcer un discours liminaire lors d’un événement axé sur la transformation commerciale et numérique. Parmi les précédents orateurs principaux de l’événement VTEX Day figurent l’ancien président américain Barack Obama, l’entrepreneur britannique Richard Branson  ou encore l’ancien président brésilien Fernando Henrique Cardoso.

S’exprimant à la tribune, Lewis Hamilton a déclaré : « Je veux passer plus de temps au Brésil…c’est une si belle culture. Je ne suis allé qu’à Rio et à Sao Paulo, mais je veux revenir pour Noël, le Nouvel An ou quelque chose du genre. Neymar [joueur de football] m’invite tous les ans, et Gabriel (Medina, surfeur professionnel) m’invite tous les ans, mais je n’ai jamais eu l’occasion… J’attends mon passeport brésilien. » a déclaré Hamilton.

Un projet de loi visant à faire du pilote britannique un citoyen d’honneur au Brésil est en attente à la chambre basse du parlement brésilien mais n’a pas encore été voté. Cette décision a été proposée par le membre du Congrès Andre Figueiredo après le GP du Brésil de l’année dernière, au cours duquel Hamilton a déployé le drapeau brésilien après sa victoire sur le circuit d’Interlagos de Sao Paulo.

Le Britannique, qui pourrait devenir le pilote le plus titré de l’histoire du sport en décrochant un huitième titre mondial, a toujours considéré Ayrton Senna comme son idole d’enfance.

Faisant référence à ce projet de faire de lui un citoyen d’honneur du Brésil, Hamilton a déclaré sur ses réseaux sociaux : « Je serais honoré ».

La performance de McLaren due à 80% au circuit en Australie

Le Britannique Lando Norris pense que l’amélioration de la performance chez McLaren au Grand Prix d’Australie est en grande partie due à la configuration du circuit de l’Albert Park.

L’équipe McLaren n’était que la huitième équipe la plus rapide lors des deux séances de qualification à Bahreïn et en Arabie saoudite, mais a émergé derrière Ferrari et Red Bull en Australie sur un tracé de l’Albert Park entièrement remanié cette année. Norris s’est qualifiè en quatrième position sur la grille de départ du GP d’Australie, tandis que son coéquipier Daniel Ricciardo a pris le départ depuis la P7.

Interrogé sur ce regain de performance, Lando Norris a insisté sur le fait que l’amélioration des performances au cours du week-end en Australie était due en grande partie au tracé : « Je pense qu’il y a certaines choses que nous avons bien faites et nous avons quand même réussi à extraire naturellement un peu plus de performance de la voiture en comprenant plus de choses et en allant dans une direction différente dans les réglages. »

« Mais je pense qu’en grande partie c’est la piste. C’est 70/30 ou 80/20, c’est à dire 80 pour la piste et 20 pour le travail acharné. »

Le patron de l’équipe McLaren, Andreas Seidl, était complétement d’accord avec les propos de son pilote, l’Allemand estimant lui aussi que le tracé de Mebourne a clairement joué en la faveur de McLaren lors de cette troisième manche de l’année : « Il est certain que le tracé convient mieux à notre voiture avec le package que nous avons. Ensuite, je pense qu’en termes de performance nous avons apporté quelques petites améliorations qui ont fonctionné et chaque petit geste compte. »

« Après, nous ne devons pas oublier non plus que nous avons vraiment commencé la saison en retrait, avec beaucoup de tours manqués lors des essais de Bahreïn. Nous avons dû en apprendre encore beaucoup sur cette nouvelle voiture et nous avons maintenant la chance de pouvoir appliquer ces apprentissages, et c’est de là que vient également la performance. »

« Si vous mettez tout cela ensemble, cela nous rend un peu plus compétitifs ici [en Australie], ce qui est une récompense et un coup de pouce pour l’équipe. En même temps, ce n’est pas quelque chose qui va nous faire nous emporter, nous avons des ambitions plus élevées que d’être à une seconde [des leaders], mais nous avons un plan clair en place pour revenir là où nous voulons être, et malgré l’ambition, nous devons être un peu patients. » conclut Seidl.

Après le Grand Prix d’Australie, McLaren occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec deux points d’avance sur Alpine.