Carlos Sainz a exprimé sa frustration malgré le fait d’avoir marqué un point au Grand Prix du Canada. Le pilote espagnol Carlos Sainz, de l’équipe Williams, a terminé à la 10e place du dernier Grand Prix du Canada, mais il était néanmoins loin d’être en liesse. La course a été mouvementée pour l’équipe, Albon ayant dû abandonner en raison de problèmes avec son groupe motopropulseur.
La course canadienne a suscité des émotions mitigées pour l’équipe Williams après que ses deux pilotes aient échoué à marquer des points lors du Grand Prix d’Espagne. Arrivée au Canada avec de grands espoirs de terminer dans le top 10, l’équipe s’était montrée prometteuse lors des séances d’essais. Albon et Sainz avaient même impressionné en terminant deuxième et troisième lors des EL1, Albon se qualifiant ensuite en 9e position. Cependant, la course d’Albon a pris une tournure dramatique.
Après une manœuvre risquée contre Colapinto (Alpine) qui l’a fait sortir de la piste, Albon a été contraint d’abandonner en raison d’un problème sur le groupe motopropulseur Mercedes. Albon a exprimé sa frustration après la course : « Ce fut une journée frustrante. Nous avons abandonné en raison d’un problème sur le groupe motopropulseur, mais la course était déjà terminée pour nous. J’ai eu des difficultés dans le premier tour, puis nous avons essayé de rentrer aux stands, mais avec le graining, c’était vraiment difficile de gérer les pneus. »
Albon a également commenté les performances de l’équipe, reconnaissant les défis à relever : « Parfois, on peut contourner le problème, mais pas cette fois-ci. La stratégie de course est généralement notre point fort, mais nous avons eu du mal, et ce n’est pas la faute de l’équipe, mais nous n’étions pas à la hauteur. Nous allons analyser la situation et revenir plus forts la prochaine fois. »
Malgré le point obtenu, Sainz partageait la frustration d’Albon. L’équipe Williams devra se ressaisir et élaborer une nouvelle stratégie pour les prochaines courses afin de tirer parti de son potentiel et d’obtenir de meilleurs résultats à l’avenir. Le team anglais demeure confortablement installé au cinquième rang du championnat du monde par équipes avec 55 points, mais est avec Alpine le team qui a inscrit le moins sur les trois derniers GPs en date. Haas, Aston Martin, Racing Bulls ou encore Sauber Stake ont tous réussi à raliser de meilleures récoltes au cours des derniers évènements cumulés.
À la suite de leur confrontation en piste lors du Grand Prix de Monaco, Alex Albon a offert un dîner à George Russell, en signe « d’apaisement« . Le pilote Williams a ainsi tenu à désamorcer les tensions provoquées par un affrontement stratégique sur l’un des circuits les plus étroits du calendrier.
Cette saison, la Formule 1 a instauré une règle imposant deux arrêts aux stands lors de la course monégasque, dans l’espoir de dynamiser une épreuve souvent figée par l’impossibilité de dépasser. Plusieurs équipes ont répondu à cette contrainte par des stratégies jugées limites, voire très controversées. C’est dans ce contexte que Williams a ordonné à ses pilotes, Carlos Sainz et Alex Albon, de ralentir volontairement à certains moments pour créer des écarts suffisants avec leurs poursuivants, évitant ainsi de perdre des positions lors de leur second arrêt obligatoire.
George Russell s’est retrouvé pris dans ce jeu tactique, coincé derrière la monoplace d’Albon pendant une longue partie de la course. Frustré, le pilote Mercedes a rson rival de piloter de manière « erratique » pour conserver sa place en piste. Il a fini par couper la chicane délibérément à la sortie du tunnel afin de le dépasser, assumant la pénalité qui s’en est suivie.
Au final, Albon et Sainz ont sécurisé les neuvième et dixième positions, tandis que Russell, pénalisé, a échoué à la porte des points, terminant onzième. Malgré les tensions, Albon a voulu faire un geste envers Russell, son ami de longue date, en l’invitant à dîner pour tourner la page sur cet épisode tendu.
« Je dîne avec lui ce soir, alors il va certainement recevoir l’addition », a déclaré Russell après la course. Pour expliquer la tactique de Williams, Albon a déclaré : « Nous savions que c’était une possibilité. Nous savions que cette stratégie pouvait se produire. Nous en avons parlé jeudi. Nous ne voulions pas que cela se produise, et je pense que de notre côté, ce n’était pas la façon dont nous allions faire la course. Une fois que RB a commencé, cela nous a mis dans une position où nous devions le faire aussi. La seule façon de s’en sortir était de répéter ce qu’ils avaient fait. Ce n’est pas très joli et c’est frustrant, mais au final, c’est un sport d’équipe et nous avons maximisé les trois points pour l’équipe ».
Alex Albon a alors retenu les deux Mercedes afin de laisser l’espace à Carlos Sainz de réaliser ses deux arrêts obligatoires. Mais Russell et Albon ont mis leur duel en piste derrière eux en dînant ensemble plus tard dans la soirée de dimanche. Albon a révélé qu’il avait payé l’addition dans un message sur les réseaux sociaux, dans lequel il a partagé une photo des deux hommes souriant ensemble. « Tu es le bienvenu George Russell », a simplement indiqué Albon en légende de son message.
C’est de nouveau une équipe Williams à deux visages que l’on a vue au Japon : d’un côté, la performance habituelle d’Albon ; de l’autre, un Carlos Sainz en difficulté, qui cherche toujours à trouver le bon feeling avec la voiture. Lors des deux premières courses de la saison, l’équipe britannique a marqué des points, plus qu’elle n’en avait marqué toute l’année dernière. Des chiffres qui laissent espérer une bonne saison, si la même constance est maintenue, mais qui ne proviennent que d’un seul côté du garage : celui d’Alex Albon. Une fois de plus à Suzuka, le pilote thaïlandais a obtenu les seuls points de l’équipe en terminant à la neuvième place, tandis que son coéquipier Carlos Sainz a semblé en difficulté tout au long du week-end. L’Espagnol a écopé d’une pénalité de trois places sur la grille pour avoir gêné Hamilton lors des qualifications. Il est donc parti de la quinzième place au lieu de la douzième et n’a réussi à récupérer qu’une seule position, terminant quatorzième.
C’est donc une troisième arrivée consécutive dans les points pour Alex Albon, qui a mené sa Williams à la neuvième place. Au cours du week-end, comme il l’a admis, le team a fait des essais pour trouver le bon réglage, qui s’est avéré plus efficace en qualifications. « Nous avons essayé différents réglages de boîte de vitesses tout au long du week-end et nous pensions avoir enfin trouvé quelque chose qui fonctionnait. En fin de compte, c’était en fait mieux en qualifications qu’en course », a-t-il déclaré après la course. « De plus, la voiture était difficile à conduire dans ces conditions. Lors des essais libres de vendredi, le vent nous convenait mieux, mais aujourd’hui, c’était complètement différent. » Le pilote thaïlandais a toutefois souligné l’importance d’avoir obtenu des points pour le troisième week-end consécutif depuis le début de la saison : « Malgré tout, nous avons quand même marqué des points ! Cela montre que même les jours où nous ne sommes pas au mieux de notre forme, nous sommes toujours capables d’obtenir des résultats. De ce point de vue, je suis très satisfait. »
Le revers de la médaille est Carlos Sainz, qui est encore en train de se familiariser avec la Williams. Sa situation à Suzuka a été aggravée par la pénalité de trois places infligée après les qualifications, pour avoir gêné Hamilton en Q2. Au lieu de partir de la 12e place, il a commencé la course de la 15e place et n’a réussi à gagner qu’une seule position, terminant à la 14e place : « Malheureusement, comme prévu, ce fut une course difficile, coincé dans le trafic après un samedi qui a causé beaucoup de dégâts, avec quelques détails à régler en qualifications, puis la pénalité. » Tout n’était pas négatif : « La note positive, c’est le rythme de course, qui était là aujourd’hui, je pense. Je me sentais à l’aise avec la voiture, j’ai réussi à faire quelques bons dépassements et, dans l’ensemble, j’ai beaucoup appris sur la piste. Maintenant, l’objectif est de conserver les bonnes sensations de ce week-end pour les prochains Grands Prix et de continuer à progresser. Une fois que j’aurai rassemblé tous les éléments, je sais que de meilleurs résultats viendront. Prochaine étape : Bahreïn !
Christian Horner a admis que Red Bull avait promu trop tôt certains de ses jeunes pilotes.
En 2025, l’écurie de F1, connue pour ne pas faire dans la dentelle avec ses pilotes, a renvoyé Liam Lawson après seulement deux Grands Prix. Elle l’a renvoyé dans l’équipe sœur, Racing Bulls, et l’a remplacé par Yuki Tsunoda. Le pilote japonais sera donc au volant de la Red Bull ce week-end, à l’occasion de son Grand Prix national.
De son côté, Christian Horner, directeur de l’écurie autrichienne, a repensé à deux de ses anciens pilotes qui ont été promus trop tôt dans l’équipe mère.
« Ces dernières années, nous avons peut-être promu trop tôt certains pilotes », a déclaré le directeur de l’équipe Red Bull à Sky Sports. « Je repense à l’époque d’Alex Albon… Pierre Gasly a été précipité lorsque Daniel Ricciardo est parti chez Renault. »
« En particulier chez Red Bull Racing, nous avons peut-être fait passer ces juniors trop tôt. Mais c’est pourquoi nous avons un programme de jeunes pilotes et un vivier de talents que nous cherchons à développer et dans lesquels nous investissons. Cela a permis à de nombreux pilotes, sept des pilotes sur la grille actuelle, de passer par le programme Red Bull à un moment donné. »
La malédiction du second baquet Red Bull
Pierre Gasly n’a disputé que 12 courses avec Red Bull en 2019 avant d’être remplacé en raison d’un écart de performance trop important face à Max Verstappen. Avec 63 points contre 181 pour son coéquipier, le Français a été écarté au profit d’Alexander Albon, lui-même promu après seulement 12 courses chez Toro Rosso.
Cependant, Albon n’a pas non plus conservé son baquet bien longtemps et a cédé sa place à Sergio Pérez. Aujourd’hui, Albon brille chez Williams et Gasly s’impose comme un atout majeur chez Alpine, prouvant leur capacité à rebondir après un passage manqué chez Red Bull.
De son côté, Pérez, remplacé par Liam Lawson, se retrouve sans volant pour l’instant, mais affirme être en contact avec plusieurs équipes pour un éventuel retour.
Le prochain à relever le défi Red Bull est Yuki Tsunoda, qui devra prouver qu’il peut maîtriser cette monoplace redoutable, monoplace qui cause aussi des maux de tête à Max Verstappen, quadruple Champion du monde de F1.
« Yuki a fait quatre saisons et des poussières en Formule 1. Nous connaissons bien ses compétences », a déclaré Horner. « Il nous appartient de développer la voiture pour qu’elle soit pilotable par les deux pilotes. Il est sous contrat pour plusieurs années, nous avons donc ces options. Mais nous nous concentrons sur le présent. Il a l’opportunité, il l’a méritée. C’est à lui d’en tirer le meilleur parti. »
Williams a déjà égalé son total 2024 de points en seulement deux courses cette saison. Maintenant, on attend Carlos Sainz pour délivrer à Williams de plus grosses moissons personnelles, tandis qu’Alex Albon a réalisé un excellent début de saison.
Après une saison 2024 particulièrement difficile, marquée par une série d’accidents, des difficultés techniques et financières, et le remplacement en milieu de saison de Logan Sargeant par Franco Colapinto, Williams a commencé la nouvelle année sur une note beaucoup plus positive. Après seulement deux courses, l’équipe dirigée par James Vowles a déjà égalé le total de points qu’elle avait marqués pendant toute la saison précédente : 17.
La vague de disqualifications qui a affecté la course de Shanghai a donné un coup de pouce important à l’équipe, Alex Albon gagnant deux places après le drapeau à damier et Carlos Sainz en gagnant même trois. Mais pour les équipes qui se trouvent dans la moitié inférieure du classement, il est crucial d’être prêt à tirer profit des opportunités inattendues, et Williams n’a pas laissé passer cette chance.
En attendant les perfs de Carlos Sainz
Le nombre de points récoltés jusqu’à présent est presque entièrement dû à Alex Albon, qui a terminé cinquième à Melbourne et septième à Shanghai, sans jamais sortir du top 10 en qualifications. La déception, pour l’instant, concerne Carlos Sainz. L’adaptation de l’Espagnol à sa nouvelle voiture prend probablement plus de temps que prévu, mais James Vowles reste très confiant en lui.
Une fois que l’ancien pilote Ferrari aura réussi à tirer tout le potentiel de la FW47 et à contribuer de manière plus régulière aux résultats de l’équipe, la formation britannique pourrait devenir un sérieux prétendant à la sixième place du Championnat du monde des constructeurs, un objectif qui semblait impossible à atteindre il y a encore quelques années.
Après avoir accidenté son auto lors du Grand Prix d’Australie, Carlos Sainz a aidé son coéquipier Alex Albon à prendre la cinquième place, a tenu à rappeler son équipe Williams.
L’Espagnol a été l’un des trois pilotes à ne pas avoir bouclé un seul tour, mais plutôt que de se cacher à l’arrière de l’hospitalité ou de se rendre à l’aéroport, Sainz a choisi d’utiliser sa vaste expérience pour aider son coéquipier dans des conditions difficiles. C’est cette attitude qui reflète l’esprit d’équipe, tout comme dans le monde du meilleur casino en ligne de France où la stratégie et l’entraide peuvent faire la différence.
« Les arrêts aux stands étaient absolument parfaits… la stratégie… bravo à eux », a déclaré James Vowles, le patron de l’équipe, à la fin de la course. « Un point à noter sur la stratégie est que nous avions un stratège supplémentaire aujourd’hui : c’était Carlos », a-t-il ajouté.
« Sa perspicacité a été incroyablement utile lors de la transition vers les Inters », a révélé le Britannique. « On a vu un certain nombre d’équipes hésiter… Mais Carlos était catégorique : ‘Vous ne survivrez pas avec ça dans les derniers virages’. Et il avait raison. Il nous a aidés à atteindre cet objectif ».
Williams n’est ainsi pas tombé dans le même écueil stratégique de fin de course que son ancienne équipe de Sainz, Ferrari, ou Racing Bulls avec Yuki Tsunoda.
Avant l’arrêt, Albon occupait la septième place, mais une fois que ses rivaux se sont également arrêtés, il s’est remonté à la quatrième place, avant d’être dépassé par Kimi Antonelli à deux tours du drapeau à damier.
Albon a brièvement hérité de la quatrième place lorsqu’Antonelli a reçu une pénalité de 5 secondes pour une sortie de piste dangereuse. Cependant, à la suite d’un droit de regard, cette pénalité a été annulée et l’Italien a récupéré la quatrième place. Pas assez pour teinter la joie de James Vowles, qui pardonne aussi à Sainz sa sortie de piste.
« C’est un peu bizarre, donc nous devons l’examiner plus en détail. En fait, il s’agissait d’un changement de vitesse à mi-régime, mais il y avait plus de couple que ce à quoi il se serait attendu à ce moment-là », s’est-il contenté de déclarer, allant dans le sens de son pilote qui avait immédiatement communiqué par radio avoir reçu un comportement anormal dans le couple moteur à la réaccélération.
Williams est la deuxième écurie de F1 à dévoiler sa toute nouvelle monoplace de 2025, la FW47.
Après la MCL39 de McLaren ce jeudi, la nouvelle machine de Williams a également été lancée à Silverstone par son nouveau duo de pilotes Alex Albon et Carlos Sainz, qui ont eu l’honneur de piloter la F1.
Bien que la voiture elle-même soit la véritable machine de 2025, la livrée est un design spécial d’essai, les couleurs réelles devant être dévoilées publiquement lors de l’événement F1 75 à l’O2 de Londres le mardi 18 février.
L’équipe continuera d’être motorisée par Mercedes, et la signature de Sainz est considérée comme un véritable coup de maître pour l’équipe, qui a terminé neuvième du championnat des constructeurs en 2024 après une saison difficile.
Le directeur de l’équipe, James Vowles, a travaillé dur pour changer la culture et les méthodes de travail chez Williams depuis sa nomination début 2023, Sainz devenant le premier vainqueur de Grand Prix à signer pour l’équipe depuis Felipe Massa en 2017, bien que Robert Kubica ait été promu d’un rôle de réserve pour 2019.
Williams aborde également la nouvelle saison avec un nouveau sponsor titre, Atlassian, le premier accord de ce type pour l’équipe depuis le contrat malheureux avec la société de télécommunications RoKIT, signé en 2019.
En 2024, Williams n’a marqué que 17 points, tombant à la neuvième place du classement, les pilotes Albon, Logan Sargeant et Franco Colapinto ayant tous été impliqués dans un grand nombre d’accidents importants qui ont mis l’équipe à rude épreuve, en particulier lors des dernières courses de la saison.
Williams présentera sa monoplace 2025, la FW47, le 14 février prochain sur le circuit de Silverstone. Le lancement inclura une livrée inédite, tandis que la version définitive pour la saison sera révélée lors de l’événement F1 75 Live à Londres, le 18 février, quatre jours avant le coup d’envoi officiel de la saison.
Cette année marque un tournant pour l’écurie britannique avec l’arrivée de Carlos Sainz, ancien pilote Ferrari, qui pilotera aux côtés d’Alex Albon. Le duo de pilote tentera de ramener Williams sur le devant de scène de la F1.
Le directeur de l’équipe, James Vowles, a exprimé son optimisme : “Nous avons des pilotes exceptionnels avec Alex et Carlos, des ingénieurs de premier plan qui nous rejoignent, et de nouvelles installations qui entrent en service à Grove.”
“Dans le cadre de notre plan de retour, nous travaillons depuis un certain temps sur notre voiture 2025 et j’ai hâte de la voir à Silverstone le 14 février.”
“Tout le monde dans l’équipe se donne à fond pour que l’équipe retrouve sa place alors que nous nous dirigeons vers les changements majeurs de règles pour 2026. Ce sera une année passionnante.”
Williams veut de nouveau compter en F1
Williams a terminé la saison 2024 à la neuvième place du Championnat du monde des constructeurs. Un classement décevant, mais qui se veut être la fondation des futurs succès de la firme britannique en F1. En 2024, la meilleure position à l’arrivée d’un Grand Prix a été la septième place d’Alex Albon à Baku en Azerbaïdjan. Mais la saison passée a également révélé un futur talent de la F1 ; Franco Colapinto. L’Argentin est arrivé en cours de saison afin de remplacer au pied levé un Logan Sargent en perdition. Les résultats du jeune pilote sud-américain ont été remarqués et il se pourrait qu’on puisse le revoir d’ici quelque temps sur la grille 2025 de F1.
Avec James Vowles à sa tête et un duo de pilote constitué de Carlos Sainz et Alex Albon, Williams veut et doit remonter au classement. Avant de parler d’éventuelles victoires, la firme britannique va devoir régulièrement placer ses monoplaces dans le top 10 si elle veut rivaliser avec Haas, ou Racing Bulls.
Selon Ted Kravitz, journaliste pour Sky Sports, le contrat d’Alex Albon avec Williams inclurait une clause lui permettant de quitter l’écurie de Grove pour rejoindre Red Bull. L’information a été dévoilée lors du podcast F1 du diffuseur, alimentant les spéculations sur un éventuel retour du pilote thaïlandais dans l’écurie autrichienne.
“Si j’ai bien compris, il existe une clause de sortie dans le contrat Williams d’Albon qui lui permet de partir si Red Bull vient à nouveau frapper à sa porte”, a déclaré Kravitz.
“Williams aurait pu faire courir Franco Colapinto et Carlos Sainz.”
“Albon est tellement plus âgé et plus sage et sait comment gérer Max et toute la situation, et je ne sais pas pourquoi ils n’ont pas fait cela.”
De son côté, Alex Albon a réaffirmé son intention de s’inscrire dans la durée avec l’écurie Williams. Lors de l’annonce de sa prolongation de contrat, le pilote a souligné qu’il considérait son avenir avec l’équipe comme un véritable projet à long terme, témoignant de sa confiance dans le développement de l’écurie.
“C’est un projet à long terme auquel je crois vraiment et dans lequel je veux jouer un rôle clé. C’est pourquoi j’ai signé un contrat pluriannuel”, a déclaré le pilote de 28 ans.
Avec l’annonce du départ de Sergio Pérez de Red Bull, un baquet est libre chez Red Bull pour la saison 2025 de Formule 1. Cependant, Liam Lawson semble être le pilote le mieux placé pour venir épauler Max Verstappen au sein de l’écurie autrichienne.
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Alexander Albon et Franco Colapinto ont écopé chacun de cinq places de pénalité sur la grille de départ à Abou Dhabi après l’utilisation d’une nouvelle boîte de vitesses.
En EL1, Franco Colapinto a signé le septième temps alors qu’Alex Albon n’a pas disputé la séance, étant remplacé par Luke Browning.
Ces pénalités ne devraient pas impacter l’écurie Williams au niveau du championnat constructeurs où la neuvième place lui semble déjà promise.
Comme pour Haas, le Grand Prix du Brésil a été d’une grande brutalité pour l’équipe Williams, dirigée par James Vowles. Le coeur des membres de l’équipe a fini comme les autos en cette fin de week-end : en morceaux ! Ce qui fait la joie des uns provoque la peine des autres, et celle de Williams, qui se réveille ce lundi matin avec la gueule de bois, est grande.
« La nature de la Formule 1 est que vous pouvez avoir des sentiments et des résultats parmi les plus incroyables, ainsi que certains des moments les plus bas que vous pouvez ressentir dans un sport », décrit le directeur d’équipe britannique. « Je pense qu’il est juste de dire que ce week-end est le second de ces deux-là. Nous avons eu trois crashs incroyablement importants à quelques heures d’intervalle et nous avons énormément de travail à faire pour nous remettre en selle avant d’aller à Las Vegas dans quelques semaines… »
Williams accuse clairement le coup. Le hold-up réalisé par Alpine, qui signe un double podium à Sao Paolo et inscrit en une course plus du double de points que ce qu’elle avait jusqu’alors accumulé sur l’ensemble de la saison, est un vrai coup dur pour Williams, qui se montrait plus régulier mais n’a pas su profiter des conditions particulières de course sur l’Autodrome d’Interlagos.
« Nos rivaux, Alpine, ont été rapides dans la course. Cela ne fait aucun doute », reconnaît Vowles. « Ils méritaient ces positions, mais ils ont marqué un grand nombre de points, ce qui leur a permis de se replacer dans une position très élevée au championnat et de nous rétrograder à la 9e place. Je n’abandonne jamais tant qu’il n’est pas temps d’abandonner, et ce ne sera pas avant que nous soyons à Abu Dhabi et que le drapeau à damier soit tombé. Nous avons deux pilotes rapides, et nous avons une voiture rapide à notre disposition. »
Reste que le moral est forcément fortement touché chez celui qui n’a même pas pu voir son pilote Alex Albon prendre le départ de la course de dimanche, les dégâts de son auto après les qualifications ayant été trop sérieux.
« Nous devons maintenant participer à chacun de ces week-ends et donner le meilleur de nous-mêmes, tout en nous assurant que nous continuons à regarder vers 2025 et 2026 car, comme je l’ai toujours dit, c’est là que se trouve notre véritable objectif. Il s’agit de poser les bonnes fondations en vue de la période 2026. Cela ne rend pas la journée d’aujourd’hui moins douloureuse, loin de là, je souffre en ce moment ! Mais en fait, je voulais regarder cette course jusqu’à l’arrivée pour être sûr de me souvenir d’aujourd’hui parce que ce n’est pas ce que je veux que nous ressentions à l’avenir. »
Comme il l’avait annoncé, Alex Albon ne sera pas au départ du Grand Prix du Brésil après les dégâts importants subis sur sa Williams en Qualifications.
“Lors des qualifications de ce matin, avant le Grand Prix de São Paulo, Williams Racing a subi d’importants dégâts sur ses deux voitures à la suite d’incidents survenus dans des conditions météorologiques défavorables,” indique Williams dans un communiqué.
“Malheureusement, après avoir évalué les dégâts importants subis par la voiture d’Alex Albon, les réparations nécessaires n’ont pas pu être effectuées dans le court laps de temps qui sépare les qualifications de la course. L’équipe est donc contrainte de retirer la voiture d’Alex pour le reste du Grand Prix.”
Williams a par ailleurs confirmé que Franco Colapinto sera lui bien aligné au départ malgré son crash.
“C’est une journée déchirante pour l’équipe”, a reconnu James Vowles, directeur de Williams F1. “Nous sommes ici pour courir et personne ne veut se retrouver dans cette situation. Le plus important est que tous les pilotes qui ont eu des incidents lors des qualifications vont bien, y compris Alex et Franco. Malgré tous les efforts de notre équipe talentueuse, résiliente et qui travaille dur, nous n’avons tout simplement pas eu le temps de réparer la voiture d’Alex à temps pour le Grand Prix.”
“C’est une pilule amère à avaler à la fin d’un difficile enchaînement de trois courses, surtout quand les deux pilotes ont fait preuve d’un rythme extraordinaire ce matin. Nous allons nous efforcer de tirer le meilleur parti de cet après-midi avec Franco et d’offrir un spectacle aux incroyables fans brésiliens.”
Après un gros crash en qualifications ce dimanche, Alex Albon est certain de ne pas pouvoir pendre le départ du Grand Prix du Brésil.
Alors qu’il réalisait une séance de qualifications magnifique, Alex Albon a violemment tapé au virage 1 en Q3, détruisant sa Williams.
Au cœur d’un dimanche chargé où le Grand Prix s’enchaîne très rapidement après les Qualifications, les dégâts semblent être trop importants sur la Williams d’Albon pour pouvoir espérer prendre le départ.
Le Thaïlandais lui-même a confirmé son forfait pour le départ du Grand Prix du Brésil dans les minutes qui ont suivi son crash.
“Je suis forfait, c’est sûr”, a-t-il indiqué au micro de Viaplay. “Il n’y a aucune chance [que je prenne le départ].”
Au moment de taper le mur en Q3, Alex Albon pointait à une incroyable deuxième place. Sans disputer les dernières minutes, il s’était tout de même qualifié septième.
Oliver Bearman n’aura pas pu profiter longtemps de cette séance pour reprendre ses marques au volant d’une Ferrari. En effet, le pilote britannique a été impliqué dans un accrochage avec la Williams d’Alex Albon. Alors qu’il était sur un tour dit de “relâche”, Oliver Bearman n’a pas vu venir Alex Albon dans ses rétroviseurs. Le pilote thaïlandais était de son côté sur un tour d’attaque et a perdu le contrôle de sa FW46 dans un enchainement de virages rapides.
Cet accrochage a mis fin à la séance des deux hommes. Si le peu de dégâts sur la Ferrari ont permis à Charles Leclerc de prendre part à la séance d’Essais Libres 2, Alex Albon a dû prendre son mal en patience et ne retrouvera sa monoplace qu’en EL3.
🚩 DRAPEAU ROUGE 🚩
Alex Albon perd le contrôle de sa monoplace et vient percuter Ollie Bearman 💥
Juan Pablo Montoya, ancien pilote de F1 pour Williams, se dit que l’ambiance pourrait devenir plus tendue l’année prochaine au sein de son ancienne écurie.
Cela fait 12 ans que Williams n’a plus gagné de Grand Prix en F1, et si l’on se base sur ses performances actuelles, l’écurie va devoir encore patienter. Toutefois, tout est mis en œuvre aujourd’hui pour que la firme basée en Angleterre remonte progressivement la pente. L’arrivée à la tête de l’écurie de James Vowles a eu comme conséquence de remettre de l’ordre dans une écurie où tout allait de travers.
La saison prochaine, Williams aura probablement l’un des meilleurs duos de pilote du plateau. En effet l’écurie alignera Alex Albon, ancien pilote Red Bull et Carlos Sainz en provenance de chez Ferrari. Un duo de pilotes qui ne manquera pas d’expérience, chose qui a cruellement manqué à Williams ces dernières années.
De plus, l’écurie semble travailler sur la bonne voie et se voit déjà se battre pour de plus gros points lors des prochaines saisons. Selon Juan Pablo Montoya, cela pourrait placer l’écurie dans une situation qu’elle n’a pas connue depuis longtemps, celle d’une concurrence entre ses pilotes.
“Je pense que Williams est sur la même voie que McLaren, mais avec un ou deux ans de décalage”, a déclaré Montoya à Gambling Zone. “Ils s’améliorent. Ils se sentent bien dans leur structure aujourd’hui. Je pense que Williams a un bel avenir devant elle. Ils ont compris qu’ils devaient reconstruire à partir de zéro et ne pas se contenter de rafistoler les choses.”
Pilote de l’écurie Williams depuis le début de la saison 2022, Alex Albon n’a que rarement été bousculé par ses coéquipiers (Nicholas Latifi et Logan Sargeant). Le pilote Thaïlandais va devoir muscler son pilotage s’il ne veut pas voir Carlos Sainz prendre les commandes de l’écurie.
“Il risque d’y avoir un feu d’artifice dans l’équipe entre les pilotes Carlos et Alex ! Alex va être sous pression pour surpasser Carlos”, a conclu Juan Pablo Montoya.
Williams F1 est une équipe en reconstruction et semble bien partie pour réaliser une saison 2024 plus que satisfaisante. En effet, elle est actuellement à la huitième place du championnat des constructeurs, devançant Alpine et Sauber.
Avec Carlos Sainz aligné aux côtés d’Alex Albon chez Williams l’an prochain, James Vowles, directeur de l’écurie basée à Grove, estime qu’il possèdera “le meilleur duo de pilotes sur la grille”.
Après avoir prolongé Alex Albon, James Vowles a réussi le gros coup de faire venir Carlos Sainz, multiple vainqueur de Grand Prix, au sein du projet Williams.
“En 2025, je pense que nous aurons le meilleur duo de pilotes sur la grille de départ”, a affirmé James Vowles sur le podcast de la F1, Beyond The Grid.
“Franco [Colapinto] fait un travail remarquable. Ce qu’il n’a pas, c’est l’expérience que Carlos [Sainz] aura, mais il fait un travail remarquable.”
“Je pense que, non seulement pour piloter la voiture, mais aussi pour faire progresser l’équipe, nous aurons le meilleur duo de pilotes sur la grille de départ.”
“Cela nous aidera à nous motiver et à aller de l’avant. Il y a de bons développements en cours, dans la continuité des années 2024 et 2025.”
Sainz et Albon “performent tous les deux à un très haut niveau”
Interrogé sur sa certitude d’avoir le meilleur duo de pilotes en 2025, James Vowles a expliqué les raisons qui le poussent à affirmer cela.
“C’est mon avis sur la question”, indique Vowles. “Et je vais en expliquer les raisons dans une certaine mesure.”
“Premièrement, ils performent tous les deux à un très haut niveau. Je veux dire que Carlos a piloté contre tous les pilotes dont nous venons de parler. Contre Lando [Norris chez McLaren], il a été performant.”
“Contre Charles [Leclerc chez Ferrari], il a connu des hauts et des bas. Mais il est là ou à peu près là. Il n’y a pratiquement rien entre ces deux pilotes.”
“Contre Max [Verstappen], la première année chez Toro Rosso, il a été exceptionnel. Ce n’est donc pas qu’il n’a pas été mis au défi tout au long de sa carrière. Il a été mis au défi tout au long de sa carrière et a tenu bon.”
“Mais ce n’est pas seulement sur cela que je me base”, poursuit James Vowles. “Ce n’est pas dans la voiture, c’est en dehors de la voiture.”
“Depuis le peu de temps que je le connais, il fait avancer l’équipe. Il veut consacrer chaque minute de son temps à rendre cette équipe de plus en plus performante.”
“C’est une combinaison qui n’est pas nécessairement disponible en haut et en bas de la grille. Ce que je veux dire par là, c’est qu’il ne s’agit pas seulement d’obtenir la voiture. Ce n’est pas mon travail.”
“Mon travail consiste à faire en sorte que cette organisation soit couronnée de succès. Dites-moi ce que nous pouvons faire de plus. C’est ce que j’attends avec impatience. Et Alex [Albon] est construit de la même manière.”
Alex Albon est revenu sur une période douloureuse de sa carrière lorsqu’il a été promu chez Red Bull Racing en 2019 en remplacement direct du Français Pierre Gasly en plein milieu de saison.
Le Thaïlandais – qui débutait en Formule 1 cette année-là avec Toro Rosso – s’est retrouvé du jour au lendemain dans un top team, entouré de médias et au centre de toutes les attentions. Mal préparé, le Thaïlandais a beaucoup souffert durant cette période de sa vie.
« En vérité, pour moi en particulier, la plus grande chose à laquelle il fallait s’habituer était tout ce qui entourait [son rôle de pilote]. Une fois que vous faites partie de cette équipe de haut niveau, les projecteurs sont braqués sur vous, bien plus que chez Toro Rosso. » a expliqué Alex Albon dans le podcast High Performance.
« La première course à laquelle je suis allé, c’était en Belgique, et l’attention autour de cet échange [de baquet avec Gasly] était énorme, et chaque erreur, tout ce que vous faites, est critiqué. C’est une place assez chaude. »
Avec le recul, Alex Albon a admis qu’il avait réalisé que, même si son ascension dans les catégories inférieures démontrait son talent, il avait le sentiment d’avoir été mal préparé à rouler pour une équipe aussi grosse à l’avant de la grille, ce qui pourrait expliquer selon lui pourquoi il n’était pas dans le rythme de son coéquipier Max Verstappen à l’époque.
« Au début, j’ai eu du mal à gérer les médias parce que je n’avais pas de manager. Je n’avais personne autour de moi. Donc, en termes de soutien personnel, je n’avais que ma famille. Mais j’y parvenais tout seul. J’allais seul sur les circuit, j’avais mon entraineur pour être honnête, mais nous n’étions que nous deux. »
« Il y a aussi cette culture générale de la course. Quand tu es dans une catégorie inférieure, tu es rapide et il n’est pas important de donner des bons commentaires ou de donner une direction avec un leadership. »
« Lorsque j’étais en F3 et F2, je pouvais acquérir de l’expérience, des compétences, vous apprenez à quoi sert une barre anti-roulis ou pour quelle raison vous devez rouler plus avec la voiture. Vous apprenez tous ces termes d’ingénierie en cours de route. »
« Mais en Formule 1, le niveau d’ingénierie est beaucoup plus avancé par rapport à tout ce que j’ai pu faire en Formule 2, et lorsque j’avais des difficultés avec la voiture, que devais je faire ? Dois-je modifier certains paramètres de mon volant ? Cela aidera t-il mon ingénieur de la performance ? »
« Il y a littéralement 30 ou 40 choses différentes à faire pour résoudre un problème et je n’avais aucune connaissance. Je n’avais aucune expérience, je n’avais jamais rencontré ces problèmes auparavant et j’étais vraiment mal préparé. Je n’avais tout simplement pas cette expérience générale de la course. »
Alex Albon a admis qu’il avait détruit mentalement par cette expérience douloureuse. Mais même si cela a été difficile à vivre à l’époque, cela a fourni au désormais pilote Williams les bases nécessaires pour rebondir – ce qu’il a réussi à faire en 2022 en rejoignant Williams.
« J’ai réalisé à la fin de cette année [2020] que mentalement je n’avais plus d’énergie. Ce qui a également joué un grand rôle, c’est d’essayer d’agir comme si je n’étais pas affecté par cela. Avoir le sourire pour les caméras ou arriver dans le paddock avec le sourire aux lèvres, tout cela a fini par me démolir. »
Retour à la vraie vie
Alex Albon lors de sa dernière course avec Red Bull en 2020
Après avoir été remercié par Red Bull fin 2020 pour être remplacé par Sergio Perez, Albon a découvert « la vraie vie » et a pris le temps de se reconstruire, lui qui a été propulsé en Formule 1 si rapidement sans jamais avoir eu le temps de penser à construire de bonnes bases.
« Ensuite lors de mon année d’absence, il y avait deux domaines dans lesquels je devais travailler. Premièrement, j’avais l’impression d’être trop un « béni oui-oui » chez Red Bull. J’étais trop désireux d’impressionner et de plaire, alors je disais toujours oui à beaucoup de choses – qu’il s’agisse de tâches marketing, de temps passé dans le simulateur ou de « Alex, nous pensons que tu dois faire cette interview, ce sera bien pour toi » ou autre chose. J’ai toujours donné la priorité à l’équipe en premier et j’ai réalisé que mon énergie mentale était bien trop épuisée avant même de monter dans la voiture. »
« La deuxième chose était simplement la performance pure. Où étaient mes faiblesses par rapport à Max [Verstappen]. Pourquoi était il capable de conduire ce style de voiture, pourquoi pouvait il la conduire de cette façon, avec quels domaines de la gestion de course ai-je eu du mal par rapport à lui ? »
« J’ai en quelque sorte créé ces deux domaines, le côté course et le côté non-course, disons. Bien sûr, tout est un seul, et je me suis juste mis à l’ouvrage et je me suis assis avec mon entraîneur, je me suis trouvé un manager, je me suis trouvé un psychologue, un comptable. Les trucs très basiques. »
« Ce qui est très étrange, c’est que j’ai été propulsé si rapidement vers la F1 que je n’ai jamais créé de structure. C’était juste : « ce sont les clés de ta maison, c’est ici que tu vas loger, ceci est ton compte bancaire » et bla, bla, bla. En fait, pendant les deux premiers mois, je me suis laissé le temps de régler tout ça. Je devais réellement vivre et comprendre où va mon argent et ce que je fais. »
« J’avais l’impression que la meilleure chose qui me soit arrivée était de passer du temps loin du sport parce que vous êtes dans la machine à laver, course après course. » a-t-il ajouté.
« Avoir réellement un moment de réflexion sur soi – parce qu’on n’a pas vraiment beaucoup de temps pour réfléchir sur soi – c’était la meilleure chose. Je suis plutôt impitoyable maintenant, à certains égards. J’ai définitivement changé mon approche pour me donner la priorité. La raison pour laquelle je le fais est simple : c’est parce que j’ai besoin de me soucier plus de moi que des autres. »
« Dans cet égoïsme, j’ai réalisé qu’il y avait un équilibre entre être là pour l’équipe et être quelqu’un avec qui l’équipe veut travailler – en raison de sa qualité. C’est moi qui conduis cette voiture, je dois être dans la meilleure position possible. Donc, la façon dont je m’y suis pris était simplement ma compréhension de savoir ce dont j’avais besoin pour être le meilleur. »
« Honnêtement, c’est aussi simple que cela. Que faut-il et comment puis-je devenir le meilleur pilote possible, cela me mettra t-il dans la meilleure position ? C’est ce que j’ai fait. »
Alexander Albon a l’espoir que Williams puisse faire des progrès significatifs cette année en F1, le Thaïlandais estimant que son équipe semble en bien meilleure position à la veille de la nouvelle saison par rapport à la fin de l’année dernière.
L’an dernier, Williams a terminé à la dernière place du championnat du monde des constructeurs avec seulement huit points marqués sur toute la saison, cependant, Alex Albon estime que son équipe se trouve à la veille de la saison 2023 en bien meilleure position qu’elle ne l’était fin 2022 après un hiver studieux du côté de Grove.
Lorsqu’on lui demande s’il pense que Williams sera cette année capable d’aller chercher des équipes de tête, Alex Albon a répondu : « C’est difficile à dire, mais je dirais que nous sommes définitivement dans une meilleure position qu’à la fin de l’année dernière, mais je ne sais pas comment cela va se traduire sur la piste. »
« Je ne sais pas quel grand pas en avant tout le monde va faire, et je pense que seul le temps nous le dira. Nous n’avons piloté que dans le simulateur et il y a beaucoup de choses différente qui peuvent nous induire en erreur. Il faudra vérifier la corrélation. »
« On ne peut jamais vraiment savoir [à ce stade], donc pour l’instant je dirais que nous sommes à un meilleur endroit, mais il est difficile de dire où nous en sommes. »
Concernant les objectifs de Williams cette saison, Alex Albon insiste sur le fait qu’il souhaite avant tout voir son équipe progresser par rapport à l’année dernière : « De mon côté, mon objectif principal est de voir des progrès. »
« Nous devons nous assurer que nous progressons, et de mon côté, cela veut dire marquer plus de points clairement et être dans des zones où nous pouvons nous battre davantage. »
« Il y a eu quelques courses l’année dernière où la Q1 était malheureusement le maximum que nous pouvions faire. Mais si nous pouvons nous battre pour la Q2 et entrer dans cette zone du peloton, alors nous aurons plus de chances de marquer des points. »
Il faudra donc attendre la première course de la saison programmée à Bahreïn le 5 mars pour savoir si Williams a effectivement fait des progrès significatifs au cours de l’hiver.
Le Thaïlandais Alexander Albon s’apprête à débuter sa deuxième saison consécutive chez Williams mais il sera cette fois aux côtés de l’Américain Logan Sargeant.
L’été dernier, l’équipe Williams avait confirmé la reconduction du contrat d’Alex Albon pour la saison 2023 de Formule 1 et au delà, dans le cadre d’un accord pluriannuel. Le Thaïlandais aux cheveux décolorés pilotera cette année aux côtés de Logan Sargeant, rookie issu de la Formule 2 et premier pilote américain sur la grille de F1 depuis 2015.
« Je suis vraiment ravi de repartir pour une autre année avec l’équipe. La voiture a fière allure et sera en piste à Silverstone [le 13 février pour un shakedown]. » a déclaré Albon en marge de la présentation de la livrée de la FW45.
L’équipe Williams a connu une saison 2022 décevante, terminant à la dernière place du classement constructeurs, et celui qui était déjà son pilote titulaire l’année dernière avait reconnu qu’il y avait certaines choses à régler et « qu’il ne faudrait rien laisser au hasard » pour revenir plus forts en 2023.
« L’équipe a travaillé très dur l’année dernière et au cours de l’hiver pour régler certains domaines clés de notre voiture, nous avons travaillé pour essayer de maximiser ce que nous pouvons sur la voiture de 2023, donc j’ai hâte de voir ce que la FW45 peut faire. »
Alex Albon a marqué quatre petits points durant la campagne 2022, terminant avant-dernier devant celui qui était alors son coéquipier, le Canadien Nicholas Latifi. Nul doute que le Thaïlandais espère faire mieux cette année au volant de la FW45.
Après une saison 2022 décevante, le pilote thaïlandais Alex Albon explique qu’il ne faudra rien négliger afin de gommer les faiblesses de la Williams, connues selon lui depuis 2016.
L’équipe Williams a terminé la saison dixième, c’est-à-dire à la dernière place du classement constructeurs, en ne marquant seulement que huit petits points en 2022. Bon dernier, c’est le résultat qu’a connu l’équipe lors de quatre des cinq dernières années. Après des signes de reprises en 2021 et une huitième place au championnat, la saison dernière sera donc apparue comme un nouveau revers pour l’écurie britannique.
Dans la perspective de la saison à venir, Alex Albon estime qu’il ne faudra rien laisser au hasard pour permettre à l’équipe de régler les problèmes rencontrés : « Mon objectif principal, c’est de ne rien négliger ».
« Les limites sont vraiment claires, en termes de retour des pilotes, ce que les gars voient dans certaines des données où nous perdons dans certains virages, les domaines sur lesquels nous devons travailler sont assez évidents. Pour y parvenir, c’est bien sûr autre chose. »
« Je pense que cela a été une caractéristique de la voiture, même avant cette année, en parlant de 2017, 2016, il y avait déjà des signes de ce type d’équilibre, et donc on est très focalisé pour lisser tout ça. »
« Nous devons donc regarder dans tous les domaines, on ne peut pas rejeter la faute sur un côté de l’équipe, et nous devons vraiment examiner chaque petit détail de la performance et voir comment nous pouvons améliorer la voiture, puis regardez la corrélation et vérifier que tout se passe bien. »
« Parce que j’ai l’impression que notre voiture a de bonnes caractéristiques, et en même temps, je pense vraiment qu’il y en a d’autres qui nous limitent beaucoup. »
« Et si nous pouvions améliorer ça, on ferait un grand pas en avant, pas seulement en ajoutant des points d’appui. Il faudrait un bon équilibre et obtenir ainsi de meilleurs temps au tour. »
« Nous semblons être très bons sur certains circuits, pas très bons sur d’autres, et si nous pouvons définir les caractéristiques et adapter celles de la voiture – et nous savons généralement ce dont nous avons besoin – nous devrions être capables de nous battre de manière plus régulière et aussi avoir une meilleure plate-forme sur laquelle on pourra construire et avancer. »
« Parce qu’une fois que vous avez trouvé le bon équilibre dans les virages, à tous types de vitesse, c’est à ce moment-là que vous pouvez vraiment commencer à avoir cette philosophie et vraiment commencer à la développer. » a conclu le pilote Williams.
L’été dernier, l’équipe Williams a confirmé la reconduction du contrat d’Alex Albon pour la saison 2023 de Formule 1 et au delà, dans le cadre d’un accord pluriannuel. Le Thaïlandais pilotera aux côtés de Logan Sargeant, rookie issu de la Formule 2 et premier pilote américain sur la grille de F1 depuis 2015.