Alonso estime que les pilotes d’aujourd’hui sont « plus polis » face aux critiques sur Monaco

Fernando Alonso a souligné le contraste entre les générations de pilotes en Formule 1, affirmant que les pilotes actuels répondent avec davantage de diplomatie aux critiques concernant le Grand Prix de Monaco, contrairement à ce qu’auraient fait des figures emblématiques comme Ayrton Senna ou Alain Prost.

Alors que la polémique autour de la règle des deux arrêts obligatoires lors de l’épreuve monégasque continue d’alimenter les débats, des voix comme celle d’Alex Wurz ont proposé des ajustements du tracé pour favoriser les dépassements. Le sujet s’est naturellement invité dans les discussions du paddock à Barcelone, à la veille du Grand Prix d’Espagne.

Interrogé à ce propos, Alonso a salué la retenue avec laquelle des pilotes comme Max Verstappen abordent la question, tout en estimant qu’une telle patience n’aurait probablement pas existé dans les années 1980 ou 1990. Selon l’Espagnol, des champions au caractère bien trempé comme Senna ou Prost auraient exprimé leur agacement de manière beaucoup plus directe face à des remises en cause du prestige ou du format de Monaco.

« Je n’ai jamais dépassé une seule voiture », a déclaré Alonso, « mais Lance [son coéquipier chez Aston Martin, Stroll] a dépassé Nico [Hülkenberg] dans le dernier tour. On voit un dépassement tous les dix ans, mais c’est la nature de Monaco. Je pense que Max en a parlé parce que vous lui avez posé une question sur Monaco, car la dernière chose qu’il a en tête en ce moment, c’est la course de Monaco, mais on n’arrête pas de parler de ce qui ne va pas au lieu de ce qui va bien. Il y a peut-être quelques idées parmi tous ceux qui sont impliqués dans ce sport, les pilotes, la FIA, les équipes, auxquelles nous pourrions réfléchir pour Monaco. Mais je ne pense pas qu’il soit nécessaire de faire quoi que ce soit, car il y a beaucoup de contenu à créer actuellement, et nous, les pilotes, nous sommes trop gentils, donc nous répondons à toutes les questions. Car si vous aviez posé la question à [Ayrton] Senna ou [Alain] Prost il y a 40 ans, alors qu’ils se battaient pour le championnat, ils auraient été moins polis que nous aujourd’hui. »

Adrian Newey vole au secours de Lance Stroll après des critiques « injustifiées »

Adrian Newey a pris position en faveur de Lance Stroll, estimant que le pilote canadien fait régulièrement l’objet de jugements excessifs et injustifiés. Selon le célèbre ingénieur, les critiques à l’encontre du pilote Aston Martin ne reflètent pas toujours la réalité de ses performances.

Fils de Lawrence Stroll, milliardaire canadien et propriétaire de l’écurie Aston Martin, Lance évolue dans l’ombre d’un projet ambitieux : hisser l’équipe au sommet de la Formule 1. Pour y parvenir, son père n’a pas hésité à engager Fernando Alonso, double champion du monde, et récemment à convaincre Newey de quitter Red Bull, une décision qui a secoué le paddock.

L’équipe aurait également approché Max Verstappen avec une offre particulièrement généreuse, démontrant une volonté claire de bâtir un projet autour de talents de renom. Pourtant, malgré ces grands noms, Lance Stroll demeure une figure constante dans le baquet de l’Aston Martin, suscitant des interrogations sur la légitimité de sa place au sein de l’écurie.

Actuellement dans sa cinquième saison avec l’équipe basée à Silverstone, le meilleur classement de Stroll au championnat reste une 10e place, obtenue en 2021. Ces résultats ont alimenté les critiques, certains estimant qu’il n’a pas suffisamment prouvé sa valeur face à une concurrence redoutable.

Mais pour Adrian Newey, l’évaluation de Stroll mérite d’être nuancée. Le concepteur de génie voit chez le Canadien des qualités sous-estimées et juge sévères les analyses souvent réduites à son lien familial avec le propriétaire de l’écurie. Un soutien de poids dans un environnement où la pression médiatique et les comparaisons incessantes peuvent peser lourd sur un pilote.

Il « a une réputation injustement mauvaise, en moyenne », a déclaré Newey à la BBC. « Tout pilote qui arrive en Formule 1 est clairement très bon », a-t-il ajouté. « Mais je pense que Lance est bien meilleur que des pilotes qui ont été très mauvais. »

Ce week-end, le pilote canadien a terminé le Grand Prix de Monaco à la 15eme position, accusant deux tours de retard sur le vainqueur de la course, Lando Norris. Il faut toutefois noter que le pilote Aston Martin a réalisé pendant la course un superbe dépassement sur un pilote Sauber, à la sortie du tunnel. 

Fernando Alonso défend son niveau de performance après un nouveau revers à Monaco

Fernando Alonso a vigoureusement défendu son niveau de performance après un nouveau zéro pointé en Grand Prix en 2025, cette fois-ci à Monaco.

Le pilote Aston Martin a vu ses espoirs s’envoler peu après la mi-course, contraint de retirer sa monoplace sur problème de groupe motopropulseur. Ce nouvel incident prolonge une série difficile pour l’Espagnol, qui reste l’un des quatre pilotes encore à zéro point au championnat avant la manche suivante, disputée à domicile le week-end prochain à Barcelone.

« Je suis à un très haut niveau », a insisté Alonso après le Grand Prix de Monaco. « Évidemment, on ne doute jamais de soi quand on est pilote de Formule 1. Mais il est vrai que de temps en temps, un bon résultat est toujours le bienvenu.Cela vous donne le sourire. Vous allez à la salle de sport le lendemain et vous êtes un peu plus motivé, vous avez de bonnes nouvelles. Dans mon cas, il n’y a pas de bonnes nouvelles. Je dois donc continuer à aller à la salle de sport demain matin. Je dois continuer à bien performer et c’est ce que je fais. Monaco est un endroit très spécial, très particulier. Les tours de qualification sont incroyables. Les tours en course sont bons, même sans le système DRS. Si je n’avais pas marqué de points à cause d’un rythme lent, de contacts avec d’autres voitures, d’un accrochage avec le mur ou de mes propres erreurs, je serais très frustré. Mais je ressens le contraire ; j’ai l’impression d’être à un très haut niveau. Je suis donc détendu et j’attends une opportunité. »

On a demandé à Alonso s’il était impatient de voir les choses changer rapidement chez Aston Martin, notamment avec la nouvelle réglementation et l’arrivée d’Adrian Newey dans l’écurie. 

« Eh bien, pour être honnête, je serai heureux si tout se passe comme ça toute la saison et que je gagne en Australie l’année prochaine », a-t-il répondu. « Pour moi, cela ne change pas grand-chose de terminer 8e à Barcelone ou au Canada et de marquer 8 points cette année ou 22. L’année prochaine, avec le changement de réglementation, nous espérons vraiment être en mesure de nous battre pour le championnat. Je suis donc heureux d’accumuler tous les abandons cette année. »

 

Monaco : le retour d’Adrian Newey et son carnet dans le paddock

Adrian Newey a fait sa première apparition dans le paddock de F1 avec Aston Martin lors du Grand Prix de Monaco 2025.

Adrian Newey, le plus célèbre concepteur de Formule 1 moderne, avait affiché sur son calendrier le GP de Monaco 2025 comme son premier week-end de course avec Aston Martin. Après deux mois de travail intense au nouveau siège de l’équipe à Silverstone, le génie britannique a fait sa première apparition dans le paddock, un carnet à la main, un objet devenu aussi emblématique que ses voitures championnes.

Le carnet d’idées : croquis, réflexions et pure créativité

Newey est connu pour son approche pratique du design. Alors que le monde de l’ingénierie automobile est dominé par les logiciels de visualisation 3D et la modélisation paramétrique, il continue de préférer le papier, le crayon et les feuilles A4 éparpillées dans son légendaire carnet.

« Mon carnet ne contient pas grand-chose, c’est juste un réceptacle pour des feuilles volantes où je note des idées et des croquis », a-t-il déclaré lors de sa première interview officielle avec Aston Martin. « C’est un moyen de capturer immédiatement chaque pensée. La plupart de ces dessins sont incompréhensibles pour tout le monde. Parfois même pour moi ! »

Pour Adrian Newey, le processus créatif est instantané : une idée doit être capturée dès qu’elle naît. Ce n’est pas un hasard si on le voit souvent au bord de la piste pendant les week-ends de course, en train d’esquisser des concepts qui deviendront plus tard des solutions concrètes. « Si j’ai un dessin avec 100 lignes, j’en ai probablement dessiné 200 et en ai effacé la moitié pour arriver à ce résultat », explique-t-il.

Adrian Newey a fait ses débuts avec Aston Martin à Monaco au bord de la piste pour écouter Fernando Alonso et Lance Stroll. Malgré son rôle central dans le développement de la voiture 2026, Adrian Newey a choisi Monaco comme lieu idéal pour commencer à observer de près ses nouveaux pilotes, Fernando Alonso et Lance Stroll. Le dialogue avec les pilotes est en effet un élément essentiel de sa méthode de conception : « Les pilotes sont fondamentaux. Ils traduisent leurs sensations en commentaires qui alimentent le développement. Il faut se mettre dans leur tête, car parfois ils adaptent leur style de conduite pour compenser les limites de la voiture, sans même s’en rendre compte. »

Un esprit créatif dans un monde hyper-numérique

Adrian Newey reste une figure fascinante dans un paddock de plus en plus numérisé. Sa façon de considérer la voiture comme un tout organique et unifié, une philosophie mûrie au fil de décennies passées à dessiner à la main chaque composant, le distingue des autres. C’est une approche qui a permis à des voitures dominantes de s’imposer pendant cinq décennies, de Williams à Red Bull, en passant par McLaren. Avec sa première présence officielle à un Grand Prix avec Aston Martin, la Formule 1 a donc retrouvé Newey dans le paddock, armé de son carnet, prêt à capturer de nouvelles idées depuis les murs des stands de Monte-Carlo.

Adrian Newey a déjà repéré une faiblesse sur un outil important chez Aston Martin

Adrian Newey qui fait ce week-end sa première apparition en Grand Prix en tant que membre de l’écurie Aston Martin s’est exprimé concernant sa nouvelle écurie avouant qu’elle « sous-performe » cette année.

Quelques semaines après avoir intégré Aston Martin en tant que responsable technique, Newey a pu faire le point sur ses premières observations au sein de l’équipe. Le Britannique a ainsi déjà trouvé des points d’amélioration et plus particulièrement au niveau du simulateur qu’il juge comme étant « faible ».

« Ma première tâche a consisté, tout en concevant et en discutant avec tout le monde, à essayer de comprendre comment l’équipe fonctionne, ses forces et ses faiblesses, à travailler avec ses forces et à établir un plan pour essayer de renforcer ses faiblesses », a indiqué Adrian Newey à Monaco. « Il y a beaucoup de très, très bonnes personnes. Nous devons simplement essayer de les faire travailler ensemble de manière un peu mieux organisée. »

« C’est tout simplement le résultat des racines de l’équipe Jordan, qui est devenue Force India, puis Racing Point. Cela a toujours été une petite équipe légèrement surperformante, qui est devenue en très peu de temps une très grande équipe qui, en vérité, a sous-performé cette année. Je pense qu’il s’agit maintenant en grande partie de permettre à tout le monde de s’installer et d’apprendre à tirer le meilleur de chacun. »

« Je pense qu’il est juste de dire que certains de nos outils sont faibles, en particulier le simulateur avec pilote », a ajouté Newey. « Il nécessite beaucoup de travail car il n’est actuellement pas du tout corrélé, alors qu’il s’agit d’un outil de recherche fondamental. Ne pas disposer de cet outil est une limitation, mais nous devons évidemment contourner le problème en attendant. Il s’agit probablement d’un projet de deux ans, en réalité. Nous allons être un peu dans le flou pendant un certain temps. Nous devons simplement essayer de nous appuyer sur notre expérience et notre bon jugement. »

Bearman lourdement sanctionné sur la grille à Monaco, Stroll aussi pénalisé

Ollie Bearman a reçu pas moins de 10 places de pénalité sur la grille de départ à Monaco pour une infraction sous drapeau rouge. Lance Stroll a lui écopé d’une place de pénalité suite à son contact avec Charles Leclerc en EL1.

Un dépassement sous drapeau rouge qui coûte cher à Bearman

Le week-end commence mal pour Oliver Bearman qui reculera donc de 10 positions sur la grille sur un circuit où les dépassements sont pratiquement impossibles. Le jeune britannique a en effet dépassé Carlos Sainz sous régime de drapeau rouge en EL2.

« Bien avant le dépassement, la séance avait été interrompue par un drapeau rouge », ont indiqué les commissaires. « L’équipe a informé le pilote assez tardivement, juste avant que le dépassement n’ait lieu. Cependant, les images vidéo montrent clairement qu’un panneau lumineux situé directement devant le pilote indiquait le drapeau rouge et que le tableau de bord signalait également le drapeau rouge bien avant le dépassement. »

« Le règlement exige que les pilotes réduisent ‘immédiatement’ leur vitesse et retournent lentement à leurs stands respectifs (article 2.5.4.1 b)). Le même règlement avertit les pilotes qu’en cas de drapeau rouge, ‘les dépassements sont interdits’ et qu’ils doivent ‘se rappeler que des véhicules de course et de service peuvent se trouver sur la piste…’. »

« Le pilote a affirmé avoir vu les drapeaux rouges, mais avoir décidé de ne pas ralentir brusquement car il estimait que cela aurait été plus dangereux et que sa décision était la plus sûre dans cette situation. Nous ne sommes pas d’accord avec sa décision de ne pas prendre les mesures nécessaires pour ralentir suffisamment afin d’éviter de dépasser une autre voiture et de regagner lentement les stands, comme l’exige le règlement. L’obligation faite aux pilotes de ralentir immédiatement est uniquement motivée par des raisons de sécurité : ils ne savent pas ce qui se trouve devant eux ni la raison pour laquelle le drapeau rouge a été brandi. Cela est particulièrement vrai sur un circuit comme celui de Monaco. »

« Dans ces circonstances, aucun facteur atténuant ne peut être invoqué pour justifier le dépassement d’une voiture sous drapeau rouge. Nous avons donc infligé une pénalité de 10 places sur la grille de départ pour la course et 2 points de pénalité. »

Stroll jugé responsable du contact avec Leclerc

Le week-end a débuté fort à Monaco avec un accrochage dès les premières minutes des EL1 entre Lance Stroll et Charles Leclerc à l’épingle du Grand Hôtel.

Lance Stroll, sur un tour lent, avait laissé passer une autre voiture avant l’épingle avant de reprendre la trajectoire de course juste devant Charles Leclerc qui arrivait lui sur un tour lancé et qui n’a pas eu d’autre choix que de heurter l’arrière de l’Aston Martin du Canadien.

« Le pilote de la voiture n° 18 a déclaré que, bien que son équipe l’ait averti de l’arrivée de la voiture n° 16, il n’avait pas entendu le message radio, ce qui a conduit à l’incident », ont expliqué les commissaires. « Nous avons estimé que la voiture n° 18 était entièrement responsable de la collision. La voiture n° 16 n’était pas en mesure d’éviter la collision qui s’est produite. Dans ces circonstances, nous avons infligé une pénalité d’une place sur la grille de départ pour la course et un point de pénalité. »

Classement et résultats des Essais Libres 2 du Grand Prix de Monaco

Découvrez les résultats de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix de Monaco 2025 !

Classement des EL2 du Grand Prix de Monaco

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:11.355 S
2
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:11.393 S
3
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:11.460 S
4
 
Lando NORRIS
McLaren 1:11.677 S
5
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:11.823 S
6
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:11.842 S
7
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:11.890 S
8
 
Alexander ALBON
Williams 1:11.918 S
9
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:12.002 S
10
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:12.068 S
11
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:12.072 S
12
 
George RUSSELL
Mercedes 1:12.092 S
13
 
Carlos SAINZ
Williams 1:12.151 S
14
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:12.234 S
15
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:12.259 M
16
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:12.262 S
17
 
Pierre GASLY
Alpine 1:12.404 S
18
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:12.512 S
19
 
Esteban OCON
Haas 1:12.541 S
20
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:13.415 S

Alonso déplore sa malchance : « Ma carrière a toujours été comme ça »

« Je suis le pilote le plus malchanceux du monde entier », a déclaré Fernando Alonso à la radio pendant le Grand Prix d’Émilie-Romagne, une course qui semblait enfin offrir à Aston Martin, et surtout à lui (toujours bloqué à zéro point au classement), la chance de mettre fin à une série négative en début de saison. Au lieu de cela, après une excellente qualification samedi grâce à un choix judicieux de pneus mediums, et après une première partie de course où les voitures d’Aston Martin semblaient capables de se battre pour une place dans le top 5, la voiture de sécurité virtuelle introduite par la direction de course en raison de l’abandon d’Ollie Bearman a détruit la stratégie d’Aston Martin.

« Nous avons pris un bon départ et j’ai pu suivre Norris et Russell », a déclaré Alonso aux journalistes dans la zone mixte à Imola. « Russell était un peu plus lent que nous deux et j’ai presque dû me pincer, car j’étais en tête du peloton et j’étais compétitif. Puis nous nous sommes arrêtés et nous étions en passe de terminer sixième et septième avec nos deux voitures. Mais la voiture de sécurité virtuelle a évidemment permis à ceux qui n’avaient pas encore fait leur arrêt de le faire gratuitement. Ils sont tous sortis des stands juste devant nous avec des pneus plus frais, et la course était terminée à ce moment-là. Je pense que sur 100 scénarios de course, 99 se seraient bien déroulés pour nous et nous auraient rapporté des points importants pour l’équipe. Une seule n’aurait pas été bonne, et c’est celle-là que nous avons eue. Espérons que dans d’autres courses, où nous ne mériterons peut-être pas de points, nous les obtiendrons grâce à la chance », a déclaré Alonso, déçu.

Une pique à l’encontre de Lewis Hamilton ?

L’Espagnol n’a même pas contesté la décision de déployer un VSC pour le retrait d’Oliver Bearman, tout en optant pour une voiture de sécurité complète plus tard pour Antonelli, même si les deux incidents se sont produits au même endroit. « Cela n’a fait aucune différence pour nous, il y avait une grue pour retirer la voiture », a déclaré le double champion du monde, mettant fin à la discussion. Au lieu de cela, Alonso s’est défoulé devant les médias en énumérant toutes les malchances qui l’ont frappé cette année : « Je pense que toute cette saison a été incroyable jusqu’à présent. Avec le recul, je me sentais en forme en Australie ; en Chine, j’ai eu un incendie de frein alors que j’étais en 11e position, et cette course a finalement été marquée par trois disqualifications ; à Miami, nous ne nous sommes pas arrêtés pour changer de pneus. Aujourd’hui, pour la première fois, nous avions enfin une voiture performante, capable de marquer des points au mérite, et il y a eu cette Virtual. Cela ne s’est jamais produit lorsque nous étions en 12e ou 13e position dans d’autres courses. Dans l’ensemble, comme vous le savez, ma carrière a toujours été marquée par la malchance. »

Enfin, Alonso a semblé laisser échapper une petite pique qui semble – mais ce n’est que notre interprétation – viser Hamilton et Ferrari. À la fin de ses commentaires, toujours en déplorant sa malchance, le n° 14 d’Aston Martin a déclaré : « Des gens qui ont connu un week-end très médiocre ont quand même terminé dans le top 5… » Au vu des résultats finaux, l’allusion à son rival historique semble assez claire.

 

 

F1 – GP d’Émilie-Romagne : Verstappen s’impose à Imola devant les deux McLaren

Max Verstappen a remporté sa deuxième victoire de la saison au Grand Prix d’Émilie-Romagne, en s’imposant grâce à un magnifique dépassement dès le premier tour sur Oscar Piastri, poleman du jour. Malgré un départ poussif qui l’a brièvement relégué derrière George Russell, le pilote Red Bull a profité d’une ouverture dans le virage de Tamburello pour contourner Piastri à l’extérieur et prendre les commandes.

Dès lors, le quadruple champion du monde a imposé son rythme. Alors que Piastri s’arrêtait dès le 13e tour pour chausser des pneus durs, un arrêt manqué le faisait ressortir en huitième position, pris dans le trafic derrière Tsunoda, Bearman, Hamilton et Antonelli.

Verstappen, comme Lando Norris, a opté pour une stratégie à un seul arrêt, s’arrêtant plus tardivement pour limiter le temps passé dans le trafic. Norris s’est arrêté au 28e tour, mais la neutralisation de la course par voiture de sécurité virtuelle provoquée par l’arrêt d’Esteban Ocon au tour suivant a offert à Verstappen un arrêt presque « gratuit ». Le Néerlandais est ressorti en tête avec près de 20 secondes d’avance.

L’écart s’est toutefois réduit à neuf tours de l’arrivée, après l’intervention de la voiture de sécurité provoquée par un incident de Kimi Antonelli au même endroit. Si Norris, Verstappen et Hamilton en ont profité pour changer de pneus, Piastri est resté en piste.

Au redémarrage au 53e tour, Verstappen a immédiatement repris le large, tandis que la lutte pour la deuxième place s’intensifiait entre les McLaren. Norris a fini par dépasser son coéquipier au 58e tour dans Tamburello pour s’emparer de la deuxième marche du podium. Piastri a complété le podium, signant un nouveau résultat décisif dans la quête du titre.

Hamilton a terminé quatrième, signant son meilleur résultat depuis son arrivée chez Ferrari. Il a devancé Alex Albon, auteur d’un dépassement musclé sur Leclerc dans le dernier tour. Le Monégasque a dû se contenter de la sixième place.

George Russell s’est classé septième devant Carlos Sainz, permettant à Williams de repartir avec de précieux proints. Isack Hadjar (Racing Bulls) et Yuki Tsunoda (Red Bull) complètent le top 10, ce dernier s’étant élancé depuis la voie des stands après son accident en qualifications.

Fernando Alonso poursuit, lui, son début de saison compliqué. L’Espagnol, en difficulté après le déploiement de la voiture de sécurité virtuelle, a terminé 11e. Il égale ainsi une série de sept courses sans points, son pire début de saison depuis 2015.

Derrière lui, Nico Hülkenberg (Haas) et Pierre Gasly (Alpine) n’ont pas su tirer parti des incidents de course, terminant respectivement 12e et 13e. Liam Lawson (Racing Bulls) est 14e devant Lance Stroll (Aston Martin) et Franco Colapinto (Alpine), qui disputait sa première course en F1 sous les couleurs d’Alpine.

Ollie Bearman a terminé 17e, suivi par Gabriel Bortoleto (18e), tandis que Kimi Antonelli et Esteban Ocon sont les deux seuls abandons du jour.

Newey explique indirectement pourquoi il n’a pas choisi Ferrari

Adrian Newey donne des conseils indirects à Ferrari : privilégier la méthode à la réputation. Adrian Newey explique pourquoi il a préféré Aston Martin à Ferrari.

Il y a quelques mois, Adrian Newey a surpris le paddock en choisissant de rejoindre Aston Martin Aramco, refusant, du moins pour l’instant, une collaboration avec une équipe légendaire comme Ferrari. Un détail de son interview dans la série UNDERCUT éclaire l’une des raisons de cette décision : la vision d’Aston Martin et l’importance qu’elle accorde à l’utilisation consciente des outils de simulation et de la soufflerie.

Avec son franc-parler habituel, Adrian Newey a déclaré : « Vous pouvez avoir la meilleure soufflerie du monde ou le meilleur simulateur, mais si vous n’avez pas la bonne corrélation entre les modèles (aérodynamique, pneus et dynamique), ils ne servent à rien. Tout cela demande du temps, du dévouement et de la méthode. »

Pourquoi Adrian Newey n’a-t-il pas choisi Ferrari ? La vraie valeur réside dans la méthode

Des mots qui sonnent comme un avertissement pour ceux qui, comme Ferrari, ont souvent dû composer avec une soufflerie qui n’était pas toujours optimale et avec des problèmes de corrélation entre les données simulées et le comportement réel sur piste. « Une voiture de F1 moderne est une créature très complexe. Elle est physiquement complexe en raison du nombre énorme de composants, mais cette complexité est multipliée par la quantité de simulations nécessaires à son développement », explique Adrian Newey.

L’équipe de Maranello peut compter sur une infrastructure massive, l’un des budgets les plus élevés du plateau et une histoire sans pareille. Mais pour Adrian Newey, les installations et les noms ne suffisent pas : une équipe doit travailler efficacement, méthodiquement et avec une philosophie technique cohérente.

Aston Martin, pour sa part, a investi dans la construction du campus technologique AMR, qui dispose de la soufflerie la plus avancée de la F1. « Les équipes de F1 dépendent de plus en plus des outils de simulation : la dynamique des fluides computationnelle (CFD), les souffleries et la corrélation entre la voiture réelle sur la piste et ces outils. C’est un domaine qui exige beaucoup de développement. »

En 2026, une révolution réglementaire aura lieu, avec de nouvelles règles concernant le châssis et les unités motrices. Ceux qui sauront s’adapter au mieux en exploitant pleinement les outils disponibles bénéficieront d’un avantage crucial. Adrian Newey en est conscient et a choisi l’environnement qui, selon lui, lui permet le mieux de travailler efficacement, méthodiquement et en toute liberté. Pour Ferrari, le message est clair : sans un système de développement intégré, le talent seul ne suffit pas.

Adrian Newey : « La soufflerie de Red Bull était l’une des pires »

Aston Martin a besoin de plus de personnel pour réussir, estime Adrian Newey, qui revient sur le succès de Red Bull malgré des installations médiocres.

La pique et les louanges d’Adrian Newey à l’encontre de Red Bull

Aston Martin vit deux saisons différentes. D’un côté, l’équipe de Silverstone voit l’AMR25 peiner sur la piste — à Miami, Fernando Alonso et Lance Stroll ont été doublés et ont affiché le rythme le plus lent du peloton — tandis que de l’autre, elle nourrit de grands espoirs pour 2026 et le travail réalisé par Adrian Newey à l’usine.

Le concepteur britannique se concentre entièrement sur les voitures de nouvelle génération et est la figure clé de l’équipe, dont dépendra l’issue de la prise de pouvoir sportive que Lawrence Stroll souhaite opérer en 2026. À Silverstone, Newey a été accueilli par des installations adaptées à ses projets : une soufflerie à la pointe de la technologie, une usine nouvellement construite et du personnel de haut niveau débauché d’autres équipes, des ressources dont il ne disposait pas toujours chez Red Bull. Adrian Newey lui-même l’a souligné dans sa dernière interview pour le site web d’Aston Martin, allant même jusqu’à qualifier la soufflerie de son ancienne équipe de l’une des pires de la F1. Néanmoins, la gestion efficace du travail et des ressources humaines a permis à l’écurie de Milton Keynes de remporter un deuxième quadruplé après celui décroché avec Sebastian Vettel de 2010 à 2013.

Les mots d’Adrian Newey

« La vision de Lawrence Stroll a permis de créer une installation formidable, la meilleure de la F1, mais il est maintenant important d’optimiser la façon dont nous l’utilisons. Encore une fois, c’est un sport axé sur les personnes. Mon ancienne équipe disposait de l’une des pires souffleries de F1 et opérait depuis un ensemble de bâtiments sans intérêt dans une zone industrielle, mais elle a réussi à faire travailler tout le monde ensemble et à développer un groupe formidable », a déclaré le Britannique.

« Nous avons beaucoup de talents, mais certains domaines doivent être renforcés avec plus de personnel. Et nous devons veiller à ce que tout le monde travaille mieux ensemble, en utilisant ces outils et en développant nos capacités », a conclu le légendaire designer automobile.

F1 – Résultats et classement des Essais Libres 2 du Grand Prix d’Émilie-Romagne 2025

Découvrez les résultats des essais libres 2 avant le Grand Prix de F1 d’Émilie-Romagne 2025 !

Classement des Essais Libres 2 du Grand Prix d’Émilie-Romagne 2025

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:15.293 S
2
 
Lando NORRIS
McLaren 1:15.318 S
3
 
Pierre GASLY
Alpine 1:15.569 S
4
 
George RUSSELL
Mercedes 1:15.693 S
5
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:15.735 S
6
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:15.768 S
7
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:15.792 M
8
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:15.827 S
9
 
Alexander ALBON
Williams 1:15.916 S
10
 
Carlos SAINZ
Williams 1:15.934 S
11
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:15.943 S
12
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:16.009 S
13
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:16.044 S
14
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:16.220 M
15
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:16.255 M
16
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:16.339 S
17
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:16.341 S
18
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:16.406 S
19
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:16.419 S
20
 
Esteban OCON
Haas 1:16.420 S

F1 – GP d’Émilie-Romagne : Piastri et Norris dominent les EL1, Verstappen frustré, Ferrari discrète

McLaren a lancé son week-end à Imola en plaçant ses deux pilotes aux avant-postes lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Émilie-Romagne. Oscar Piastri a signé le meilleur temps en 1:16.545, devançant de justesse son coéquipier Lando Norris (+0”032). Carlos Sainz (Williams) complète le trio de tête, tandis que George Russell et Lewis Hamilton se sont intercalés dans le top 5.

Max Verstappen, en difficulté avec l’arrière de sa RB21, s’est plaint à la radio de l’instabilité de sa monoplace : « Je ne peux pas compter sur l’arrière, je dérape partout ». Visiblement agacé, il a dû se contenter du 7e temps, à près de quatre dixièmes de la référence de Piastri.

Classement des EL1 du Grand Prix d’Émilie-Romagne

Cette séance, écourtée par un drapeau rouge causé par Gabriel Bortoleto (Stake), a été marquée par l’introduction du nouveau composé C6 de Pirelli, le plus tendre de la gamme. Plusieurs équipes, dont Aston Martin et Haas, ont profité de cette occasion pour tester leurs évolutions, tandis que Mercedes a directement équipé ses deux monoplaces des mises à jour. À l’inverse, Williams et Stake n’ont apporté aucune modification.

En piste, la hiérarchie a beaucoup évolué avec les améliorations rapides de la surface. Russell a brièvement pris la tête avec un tour en 1:16.599, mais Piastri, chaussé de pneus neufs, a repris l’avantage, juste devant Norris.

Parmi les performances notables, Pierre Gasly a placé son Alpine en sixième position. Charles Leclerc, gêné par un casque mal ajusté, a terminé 12e. Franco Colapinto, titularisé pour cinq courses chez Alpine, a connu une séance difficile : 17e, il a involontairement gêné Hamilton et Tsunoda lors de ses relais.

En fond de classement, les Haas de Bearman et Ocon ont terminé respectivement 18e et 20e, encadrant Isack Hadjar.

Sondage – Aston Martin peut-elle devenir une écurie du top 3 en 2026 ?

Depuis son arrivée chez Aston Martin en début d’année, Adrian Newey s’est attelé à poser les fondations du projet 2026, en pleine mutation réglementaire. Chargé de piloter le développement de la future monoplace sous les nouvelles normes techniques, le directeur technique britannique a déjà identifié un axe d’amélioration majeur : le département aérodynamique.

Aston Martin, qui a récemment inauguré des installations de pointe à Silverstone — incluant une nouvelle usine et une soufflerie désormais opérationnelle —, poursuit ses efforts pour se positionner parmi les écuries de tête. Mais selon Newey, ces investissements doivent s’accompagner d’un renforcement stratégique de l’expertise aérodynamique, un domaine qu’il considère comme crucial pour les ambitions à moyen terme de l’équipe.

« Nous explorons différentes pistes. Nous ne savons pas encore si ces pistes sont différentes de celles des autres et si elles seront meilleures », a-t-il expliqué dans une interview publiée par Aston Martin. « Cela fait partie de l’intérêt de la F1, surtout lorsque de tels changements de règlement interviennent. C’est toujours difficile lorsque vous avez un changement de règlement aussi important et que toutes les équipes ont des ressources limitées, en raison du plafond budgétaire et tout simplement du nombre de personnes disponibles. L’équipe définit dans une certaine mesure l’approche à adopter. L’un des domaines dans lesquels notre équipe doit progresser est le département aérodynamique. Mais à court terme, cela signifie que nous devons décider quelles sont les directions les plus prometteuses et concentrer nos ressources sur celles-ci. Bien sûr, en faisant cela, nous courons toujours le risque de passer à côté d’une piste. Très souvent, il faut explorer une piste pendant longtemps avant de savoir si elle sera fructueuse ou non. Il arrive parfois qu’une piste ne semble pas très prometteuse au départ, parce qu’elle est très nouvelle et peu développée, mais qu’elle s’avère finalement plus fructueuse. »

 

Adrian Newey fait déjà sentir son influence chez Aston Martin, selon Pedro de la Rosa

Adrian Newey imprime déjà sa marque chez Aston Martin, à peine deux mois après son arrivée, selon Pedro de la Rosa. Nommé directeur technique début mars, le Britannique de 66 ans supervise désormais la conception de la monoplace qui devra répondre au nouveau règlement prévu pour 2026.

Considéré comme l’un des plus grands ingénieurs de l’histoire de la Formule 1, Newey a bâti sa réputation à travers des titres mondiaux remportés avec Williams, McLaren et plus récemment Red Bull. Il est désormais chargé de porter Aston Martin vers les sommets du championnat.

Malgré sa récente prise de fonction, son influence se fait déjà ressentir au sein de l’écurie basée à Silverstone. Pedro de la Rosa, ambassadeur de la marque et proche de Fernando Alonso, a souligné l’impact rapide et tangible du célèbre ingénieur sur l’équipe technique.

« Adrian a une influence énorme, non seulement parce qu’il est le plus talentueux aérodynamicien que la Formule 1 ait jamais connu, mais aussi parce que sa présence dans l’équipe est une source d’inspiration pour les autres », a déclaré De la Rosa à F1sport.auto.cz. « Tout le monde veut travailler avec Adrian et tout le monde veut comprendre comment il travaille. Le simple fait qu’il soit avec nous change l’équipe de l’intérieur, ce qui est quelque chose qui ne peut pas être quantifié. Ce n’est pas seulement le savoir qu’Adrian apporte, mais aussi son côté émotionnel et inspirant. Adrian est un grand nom qui rejoint l’équipe, mais il n’est pas le seul. De plus, nous ne devons pas sous-estimer l’énorme talent dont nous disposions déjà au sein de l’équipe. »

Vidéo – Le résumé du Grand Prix de F1 de Miami 2025

Oscar Piastri a remporté sa quatrième victoire de la saison lors du Grand Prix de Miami, renforçant sa position en tête du championnat. Parti quatrième, le pilote McLaren a profité d’une erreur de Max Verstappen pour prendre les commandes de la course, avant de résister au retour de son coéquipier Lando Norris, finalement deuxième. George Russell complète le podium. La course, marquée par trois voitures de sécurité virtuelles, a vu Verstappen terminer quatrième. Alex Albon s’est illustré avec une cinquième place pour Williams. Ferrari a connu un week-end difficile, avec Leclerc et Hamilton seulement septième et huitième. Piastri compte désormais 16 points d’avance sur Lando Norris, au Championnat pilotes.

Les classements F1 après le Grand Prix de F1 de Miami 2025

Découvrez les classements F1 après le Grand Prix de Miami ! 

Championnat Pilotes 

PPilote Equipe Points
1L. NorrisMcLaren408
2M. VerstappenRed Bull396
3O. PiastriMcLaren392
4G. RussellMercedes309
5C. LeclercFerrari230
6L. HamiltonFerrari152
7K. AntonelliMercedes150
8A. AlbonWilliams73
9C. SainzWilliams64
10I. HadjarVCARB51
11N. HülkenbergSauber49
12F. AlonsoAston Martin48
13O. Bearman Haas41
14L. LawsonVCARB38
15Y. TsunodaRed Bull33
16E. OconHaas32
17L.StrollAston Martin32
18P. GaslyAlpine22
19G. BortoletoSauber19
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0

Championnat Constructeurs 

PEquipe Points
1McLaren 800
2Mercedes459
3Red Bull 426
4Ferrari382
5Williams137
6Racing Bulls92
7Aston Martin80
9Haas73
8Sauber68
10Alpine22

La grille de départ du Grand Prix de F1 de Miami 2025

Max Verstappen s’est offert une troisième pole position cette saison à l’issue des qualifications du Grand Prix de Miami. Sur le circuit du Hard Rock Stadium, le pilote Red Bull a devancé Lando Norris (McLaren) de justesse, tandis que Kimi Antonelli (Mercedes) a signé le troisième temps.

Du côté de Ferrari, la performance de Lewis Hamilton a déçu : le Britannique s’est arrêté dès la Q2 et ne partira que de la 12e position sur la grille.

La grille de départ du Grand Prix de F1 de Miami 2025

# Pilote Écurie
1
 
Max Verstappen
Red Bull
2
 
Lando Norris
McLaren
3
 
Kimi Antonelli
Mercedes
4
 
Oscar Piastri
McLaren
5
 
George Russell
Mercedes
6
 
Carlos Sainz
Williams
7
 
Alex Albon
Williams
8
 
Charles Leclerc
Ferrari
9
 
Esteban Ocon
Haas
10
 
Yuki Tsunoda
Red Bull
11
 
Isack Hadjar
Racing Bulls
12
 
Lewis Hamilton
Ferrari
13
 
Gabriel Bortoleto
Sauber
14
 
Jack Doohan
Alpine
15
 
Liam Lawson
Racing Bulls
16
 
Nico Hülkenberg
Sauber
17
 
Fernando Alonso
Aston Martin
18
 
Pierre Gasly
Alpine
19
 
Lance Stroll
Aston Martin
20
 
Oliver Bearman
Haas

Max Verstappen s’offre la pole à Miami, Lewis Hamilton seulement 12e

Max Verstappen a une nouvelle fois prouvé qu’il était redoutable dans l’exercice des qualifications en s’adjugeant la pole position du Grand Prix de Miami, sa troisième de la saison, avec un tour magistral en 1’26”204. Une performance qui a pris de court McLaren, pourtant très en forme depuis le début du week-end.

Lando Norris, repoussé à 65 millièmes du temps de référence, devra se contenter de la deuxième place sur la grille. Le jeune Kimi Antonelli, déjà auteur d’un exploit lors de la qualif sprint, poursuit sur sa lancée et se positionne en troisième position, juste devant Oscar Piastri, leader du Championnat. George Russell complète le top 5.

Aston Martin dans les tréfonds du classement

La première phase des qualifications a tourné au cauchemar pour Aston Martin. Fernando Alonso, dont la voiture avait été réparée à la hâte après son accident en sprint, n’a pas pu faire mieux qu’une 17e place, juste derrière Nico Hülkenberg. Lance Stroll et Ollie Bearman suivent, tout comme Pierre Gasly, lui aussi éliminé dans cette première partie des qualifications.

Lewis Hamilton a frôlé la sortie dès cette première partie, avant de remonter in extremis à la 8e place dans son dernier tour. McLaren, de son côté, signait un doublé, Piastri devançant Norris d’une courte tête.

Hamilton et Ferrari n’y arrivent pas

La deuxième partie des qualifications a marqué un coup d’arrêt pour Lewis Hamilton. Incapable de conclure son dernier tour après une erreur, le septuple champion du monde a dû se contenter de la 12e place, à l’issue d’une séance difficile. Isack Hadjar a manqué l’entrée en Q3 pour 20 millièmes seulement, tandis que Gabriel Bortoleto, Jack Doohan et Liam Lawson échouaient également à ce stade.

Oscar Piastri s’est une nouvelle fois illustré en Q2, en signant le meilleur temps, devançant Norris de plus de deux dixièmes.

Et à la fin, c’est toujours Verstappen le plus rapide

Dans l’ultime phase des qualifications, Max Verstappen a été le plus rapide à dégainer. Dès son premier tour, il s’est emparé de la pole provisoire, devançant légèrement Piastri et Norris, engagés dans une lutte à trois. Mais c’est lors de son dernier passage que le Néerlandais a fait la différence, prenant près de deux dixièmes d’avance sur ses rivaux.

Ni Norris ni Piastri n’ont pu répondre. En revanche, Kimi Antonelli a tiré son épingle du jeu en s’intercalant à la troisième place, reléguant Piastri au quatrième rang. Carlos Sainz, Alex Albon, Charles Leclerc, Esteban Ocon et Yuki Tsunoda complètent le top 10.

Max Verstappen s’élancera donc ce dimanche depuis la première marque sur la grille de départ du Grand Prix de Miami, bien décidé à faire oublier sa déconvenue du sprint. Mais le quadruple Champion du monde devra se méfier des McLaren et de la pluie qui pourrait s’inviter à la fête.

Classement et résultats des qualifications du Grand Prix de F1 de Miami 2025 !

Découvrez les résultats des qualifications du Grand Prix de Miami 2025 !

Max Verstappen a décroché sa troisième pole position de la saison lors des qualifications du Grand Prix de Miami, devançant Lando Norris et Kimi Antonelli. Lewis Hamilton seulement 12e avec Ferrari.

Résultat des qualifications du Grand Prix de F1 de Miami 2025

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:26.204 S
2
 
Lando NORRIS
McLaren 1:26.269 S
3
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:26.271 S
4
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:26.375 S
5
 
George RUSSELL
Mercedes 1:26.385 S
6
 
Carlos SAINZ
Williams 1:26.569 S
7
 
Alexander ALBON
Williams 1:26.682 S
8
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:26.754 S
9
 
Esteban OCON
Haas 1:26.824 S
10
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:26.943 S
11
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:26.987 S
12
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:27.006 S
13
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:27.151 S
14
 
Jack DOOHAN
Alpine 1:27.186 S
15
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:27.363 S
16
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:27.473 S
17
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:27.604 S
18
 
Pierre GASLY
Alpine 1:27.710 S
19
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:27.830 S
20
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:27.999 S