Norris poleman d’une séance marquée par les crashs et les drapeaux rouges

Lando Norris est passé entre les gouttes et a évité les crashs pour signer la pole position du Grand Prix du Brésil. Le pilote McLaren s’élancera devant George Russell et un étonnant Yuki Tsunoda. Ocon quatrième et Verstappen seulement 17e !

Hamilton out, Norris a eu chaud

C’est avec des pneus pluies que les 20 pilotes ont pris le départ de cette séance qualificative. Cette dernière aurait dû se tenir hier, mais un violent orange avait forcé la direction de course à la reporter. Cependant, la pluie s’abattait toujours sur la piste en ce dimanche matin.

Les pilotes ont été contrait de se méfier, car en plus de la pluie, le nouveau tarmac d’Interlagos pourrait favoriser la glisse des monoplaces. Vous vous souvenez du Grand Prix de Turquie 2020 ?

Le premier à s’être fait piéger fut Liam Lawson, parti à la faute dans l’avant-dernier virage. Il fut rapidement imité dans le même virage par Zhou et Stroll.

La piste allait s’améliorer passage après passage, permettant aux pilotes d’améliorer au fur et à mesure le meilleur tour. Alors que Valtteri Bottas était passé aux pneus intermédiaires et que George Russell songeait lui aussi à les chausser, Franco Colapinto a rappelé à toute la grille que la piste était encore détrempée. Le jeune pilote Williams est allé taper le mur dans le virage trois. Contraint à l’abandon, la direction de course a décidé de déployer le drapeau rouge pour permettre aux commissaires de piste d’évacuer la monoplace de Colapinto.

À cet instant de la séance, Yuki Tsunoda détenait le meilleur temps devant Charles Leclerc, Esteban Ocon, Sergio Pérez et Fernando Alonso. Les pilotes dans la zone rouge étaient Alexander Albon, Guanyu Zhou, George Russell, Valtteri Bottas, et Lewis Hamilton.

Lorsque la direction de course a autorisé les pilotes à rejoindre la piste, la pluie avant redoublée d’intensité. Il restait 8 minutes de Q1 et donc 19 pilotes en lice pour rejoindre la Q2.

Les Mercedes étaient en danger à trois minutes de la fin de la Q1, Lewis Hamilton apparaissait seulement en 15e et George Russell en 20e position. Toutefois, le jeune britannique est remonté en seconde place sur classement des temps en effectuant un nouveau tour rapide.

Les Alpine se débrouillaient bien sur la pluie puisqu’Esteban Ocon était remonté en seconde position et que Pierre Gasly était dixième.

Lewis Hamilton a eu beau se débattre avec sa W15, la Q2 lui a échappé. Lando Norris a eu chaud et a été le dernier pilote à se qualifier pour la seconde partie des qualifications. Le meilleur temps de cette Q1 a été réalisé par Max Verstappen qui a devancé Alexander Albon, et George Russell.

Stroll élimine les deux Red Bull

Il ne pleuvait presque plus au moment où les 15 pilotes rescapés ont pris la piste. Mais ce n’était qu’une accalmie, car la pluie devait faire son retour avant la Q3. Oscar Piastri fut le premier pilote à passer les pneus intermédiaires. Un pari qui semblait payer puisque l’Australien se positionnait en quatrième place et enchainait les records de secteur dans le tour suivant, pour finalement prendre le meilleur temps. Tous les pilotes ont vu le temps de Piastri et sont donc rapidement passés aux stands pour passer eux aussi sur les pneus intermédiaires.

À sept minutes de la fin de la Q2, Piastri menait les débats devant Verstappen et Pérez. Les pilotes éliminés étaient Gasly, Lawson, Albon, Ocon et Tsunoda.

Carlos Sainz, dernier vainqueur en date, est allé crasher sa Ferrari dans les S de Senna détruisant son train arrière et ses espoirs de Q3. Nouveau drapeau rouge dans cette séance !

À la reprise, les pilotes ne disposaient plus que de quelques minutes pour chauffer leurs pneus intermédiaires pour réaliser un ultime tour rapide. Lance Stroll qui est souvent bon sur piste mouillée, est allé détruire, lui aussi sa monoplace, piégeant les deux Red Bull de Verstappen et de Pérez ! La séance n’a pas pu repartir !

Valtteri Bottas, Max Verstappen, Sergio Pérez, Carlos Sainz et Pierre Gasly ont donc été éliminés en Q2.

Norris signe la pole position du Grand Prix du Brésil

Les 9 pilotes rescapés dans cette séance étaient Norris, Piastri, Lawson, Albon, Ocon, Leclerc , Russell et Alonso. On pouvait donc s’attendre à une pole position surprise.

Alors que les pilotes amélioraient la marque de référence tour après tour, Fernando Alonso est allé à son tour placarder son Aston Martin, provoquant une nouvelle interruption de séance. À sept minutes de la fin de la séance, Lando Norris détenait le meilleur temps provisoire devant Alex Albon, Oscar Piastri et Esteban Ocon.

Après une longue interruption, les pilotes ont pu reprendre la piste avec seulement sept minutes pour tenter de faire mieux et d’éviter le crash.

Nouvelle interruption de séance, Alex Albon a complètement détruit sa Williams dans le premier virage. Il parait peu probable de voir le pilote thaïlandais sur la grille de départ de la course à la vue des dégâts.

Les pilotes se sont une nouvelle fois élancé sur la piste d’Interlagos, en trois minutes, pourront-ils améliorer leurs temps ? Le bénéfice-risque était élevé à un peu plus de trois heures du début du Grand Prix.

Au passage du drapeau à damier, Lando Norris signe le meilleur temps. Au départ du Grand Prix du Brésil, il s’élancera devant George Russell, Yuki Tsunoda, Esteban Ocon et Liam Lawson.

Le résultat des Qualifications du Grand Prix du Brésil 

PPilote Equipe
1L. NorrisMcLaren
2G. RussellMercedes
3Y. TsunodaVCARB
4E. OconAlpine
5L. LawsonVCARB
6C. LeclercFerrari
7A. AlbonWilliams
8O. Piastri McLaren
9F. Alonso Aston Martin
10L. StrollAston Martin
11V. BottasSauber
12M. VerstappenRed Bull
13S. PérezRed Bull
14C. SainzFerrari
15P. GaslyAlpine
16L. Hamilton Mercedes
17O. BearmanHaas
18F. ColapintoWilliams
19N. HülkenbergHaas
20G. ZhouSauber

La grille de départ définitive de la course Sprint du Grand Prix F1 du Brésil

Oscar Piastri s’élancera depuis la pole position ce samedi au départ de la course Sprint du Grand Prix du Brésil. Il retrouvera à ses côtés en première ligne son coéquipier, Lando Norris.

La deuxième ligne sera elle composée de Charles Leclerc, troisième et du leader du championnat, Max Verstappen, quatrième.

À noter les bonnes positions de Pierre Gasly, septième, et de Liam Lawson, huitième. 

Du côté des déceptions, Lewis Hamilton ne partira que 11e, deux places devant Sergio Pérez, 13e, qui semble décidément ne pas s’en sortir au volant de sa Red Bull.

Mise à jour : Fernando Alonso, Lance Stroll et Guanyu s’élanceront depuis les stands après avoir brisé le parc fermé (lire plus ici).

La grille de départ de la course Sprint du Grand Prix F1 du Brésil

Pilote Equipe
1Oscar Piastri McLaren
2Lando NorrisMcLaren
3Charles LeclercFerrari
4Max VerstappenRed Bull
5Carlos SainzFerrari
6George RussellMercedes
7Pierre GaslyAlpine
8Liam LawsonVCARB
9Alex AlbonWilliams
10Oliver BearmanHaas
11Lewis Hamilton Mercedes
12Nico HülkenbergHaas
13Sergio PérezRed Bull
14Franco ColapintoWilliams
15Valtteri BottasSauber
16Esteban OconAlpine
17Yuki TsunodaVCARB
StandsFernando Alonso Aston Martin
StandsLance StrollAston Martin
StandsGuanyu ZhouSauber

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Charles Leclerc a reçu une lourde amende après le gros mot prononcé à Mexico

Charles Leclerc a écopé d’une amende plutôt salée après avoir prononcé le “F-Word” en conférence de presse au Mexique dimanche dernier.

Alors que Max Verstappen s’étonnait de ne pas voir Leclerc sanctionné après avoir lui aussi prononcé un gros mot en conférence de presse, c’est désormais chose faite, même si la sanction n’est pas la même.

Pour Charles Leclerc, les commissaires ont infligé une amende de 10 000 euros dont 5 000 euros avec sursis à condition qu’il n’y ait pas d’autre infraction de même nature dans les 12 mois à venir. Pour rappel, Max Verstappen avait lui écopé de travaux d’intérêt général.

L’explication des commissaires sur la sanction de Leclerc

Les commissaires ont alors expliqué leur décision, tout en jugeant que cette infraction n’a pas “atteint le même niveau que le cas” Verstappen.

 “La politique de la FIA est de s’assurer que le langage utilisé dans ses forums publics, tels que les conférences de presse, respecte les normes généralement acceptées pour tous les publics et toutes les diffusions.”

“Cela vaut en particulier pour les déclarations faites par les participants aux championnats du monde, qui sont donc des modèles tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du sport. Ce principe est clairement énoncé dans les règlements de la FIA et a été renforcé par des affaires antérieures portées devant les commissaires dans le cadre du championnat du monde de Formule 1 de la FIA.”

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“Les commissaires ont examiné la transcription de la conférence de presse des pilotes après la course au Mexique et ont constaté que Charles Leclerc, le pilote de la voiture 16, a utilisé un langage en réponse à une question quelque peu suggestive lui demandant ‘que vous êtes-vous dit ?’ en relation avec le moment important vers la fin de la course lorsque Leclerc luttait pour contrôler la voiture à la sortie du dernier virage. En réponse, Leclerc a utilisé un langage grossier qui est le reflet exact de ce qu’il pensait à ce moment-là. Leclerc s’est immédiatement rendu compte de son erreur et s’est excusé.”

“Un tel langage n’est pas considéré comme convenable pour la diffusion. Il s’agit d’une ‘mauvaise conduite’ telle que définie à l’article 20 du Code Sportif International et d’une infraction de l’article 12.2.1.k. Les commissaires ont noté que le langage n’était pas dirigé contre quelqu’un ou un groupe et que Leclerc s’est immédiatement excusé.”

“Au cours de l’audience, Leclerc a exprimé ses regrets pour son manque de jugement momentané et a déclaré qu’il comprenait sa responsabilité en tant que modèle pour le sport.”

“Les commissaires ont pris en compte le fait que Leclerc s’était immédiatement excusé. Les commissaires, tout en notant le comportement désolé du pilote, concluent qu’une infraction a été commise et qu’une pénalité est justifiée.”

“Les commissaires ne considèrent pas que cette infraction a atteint le même niveau que le cas le plus récent et ont donc choisi d’infliger une amende de 10 000 euros, dont 5 000 euros avec sursis en l’absence de récidive dans les 12 mois.”

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Leclerc finalement convoqué chez les commissaires après avoir prononcé le “F-Word”

Après avoir prononcé le fameux “F-Word” en conférence de presse à Mexico, Charles Leclerc est finalement convoqué chez les commissaires ce vendredi à São Paulo.

Les affaires de gros mots en conférence de presse font décidément l’actualité ces dernières semaines. Alors que Max Verstappen avait prononcé le fameux “mot en F”, très utilisé en anglais, lors de la conférence de presse du jeudi à Singapour, il avait été sanctionné de travaux d’intérêt général.

Une sanction qui avait fait polémique, et qui avait même poussé Verstappen à donner les réponses les plus courtes possibles dans les conférences de presse officielles suivantes.

Le sujet est donc revenu sur la table à la fin du week-end dernier, lorsque Charles Leclerc, en conférence de presse d’après-course, avait lâché malencontreusement un “F-Word”, au moment de décrire sa frayeur en fin de course dans le dernier virage.

Très vite, le Monégasque s’était repris : “Désolé. Oh non !”, avant d’ajouter en rigolant : “Oh non ! Je ne veux pas rejoindre Max.” Un membre de la FIA était ainsi venu lui parler à la fin de la conférence de presse. 

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Les déclarations de Verstappen responsables de la convocation de Leclerc ?

Toutefois, contrairement à Max Verstappen, Charles Leclerc n’avait pas fait l’objet du convocation de la part des commissaires suite à ce langage. Une différence de traitement que le Néerlandais ne s’est pas privé de mettre en avant ce jeudi lors de la journée médias à São Paulo.

“Apparemment ça ne compte que pour moi de toute façon, parce que, vous savez, après la course au Mexique, quelqu’un a dit un gros mot. Je n’ai rien entendu”, avait indiqué Verstappen en conférence de presse ce jeudi.

Il avait également abordé le sujet à une autre reprise dans le paddock de São Paulo : “C’est bizarre. En fait, ce qu’il [Charles Leclerc] dit est pire que ce que j’ai dit dans le contexte, et c’était une conférence de presse beaucoup plus importante avec plus de gens qui regardaient. Mais vous savez, je ne vais pas m’attarder là-dessus. Les choses sont ce qu’elles sont.”

Coïncidence ou non, Charles Leclerc a finalement été convoqué chez les commissaires ce vendredi à 21h45 (heure française), officiellement pour son “langage lors de la conférence de presse d’après-course de la FIA au Mexique.”

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Verstappen trouve “bizarre” que Leclerc n’ait pas été pénalisé au Mexique

Max Verstappen se demande pourquoi Charles Leclerc n’a pas été sanctionné par la FIA après avoir juré lors d’une conférence de presse post-Grand Prix du Mexique.

Pour rappel, Max Verstappen a écopé de travaux d’intérêt général après avoir prononcé le “F-Word” dans une conférence de presse précédant le Grand Prix de Singapour. Cette sanction lui avait alors été infligée par la FIA. Par la suite un véritable bras de fer s’est engagé entre l’organe directeur de la discipline et son pilote Champion du monde en titre. À noter que Max Verstappen avait par la suite reçu le soutien de Lewis Hamilton et de Lando Norris.

Mais le week-end dernier, à Mexico, Charles Leclerc est revenu en conférence de presse sur ce moment de la course où il a perdu le contrôle de sa monoplace. Toujours sous le coup de l’émotion, le Monégasque a lui aussi prononcé le fameux “F-Word”, avant de s’excuser et de blaguer en déclarant qu’il ne voulait pas rejoindre Max Verstappen [en travaux d’intérêt général].

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Max Verstappen : “Il vaut mieux que je ne jure plus”

Depuis, aucune nouvelle de la part de la FIA, ce qui a visiblement étonné Max Verstappen. Interrogé par David Croft (Sky Sports F1), qui lui demandait qui étaient ses conseillers, le Batave a répondu avec tact et malice.

Des gens qui sont objectifs et proches de moi et qui ne sont pas juste là pour remuer… Je ne peux pas dire le mot, parce que je vais probablement recevoir un autre… ”, a déclaré Max Verstappen. “Je veux dire, apparemment ça ne compte que pour moi de toute façon, parce que, vous savez, après la course au Mexique, quelqu’un a dit un gros mot. Je n’ai rien entendu. Donc, il vaut mieux que je ne jure plus”.

C’est bizarre”, a-t-il par ailleurs ajouté à São Paulo. “En fait, ce qu’il [Charles Leclerc] dit est pire que ce que j’ai dit dans le contexte, et c’était une conférence de presse beaucoup plus importante avec plus de gens qui regardaient. Mais vous savez, je ne vais pas m’attarder là-dessus. Les choses sont ce qu’elles sont”, a conclu Max Verstappen.

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Vasseur explique pourquoi des “idiots” ont fait perdre le doublé Ferrari au Mexique

Fred Vasseur a exprimé son mécontentement quant au non-respect des drapeaux bleus par certains pilotes en fin de course devant Charles Leclerc, lui coûtant finalement sa deuxième place.

Alors que Ferrari semblait se diriger vers son deuxième doublé consécutif, un Lando Norris extrêmement rapide en fin de course est venu subtiliser la deuxième place à Charles Leclerc.

Le Britannique n’a même pas eu à effectuer une manœuvre de dépassement puisque le pilote Ferrari lui-même est allé au large dans le dernier virage.

Toutefois, c’est un incident remontant à quelques instants plus tôt qui n’a pas plu à Frédéric Vasseur, le directeur de Ferrari. En effet, Leclerc s’était retrouvé dans le trafic derrière Lawson puis Stroll, lui faisant perdre de précieuses secondes sur Norris.

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Vasseur : Le trafic “nous a coûté la deuxième place”

“[Leclerc] a perdu trois ou quatre secondes dans le trafic avec quelques idiots”, a indiqué Vasseur à Sky Sports F1. “Norris est revenu, Charles a un peu trop poussé. Peut-être qu’il a aussi perdu un peu de température dans les pneus quand il était avec ces gars-là.”

“Honnêtement, ils doivent respecter le drapeau bleu et je ne comprends pas pourquoi la FIA ne leur a pas donné de pénalité. Nous avions quatre secondes d’avance sur Norris. Et après les trois gars, nous avions 1,2 ou 1,3 d’avance.”

Fred Vasseur a par ailleurs affirmé aux médias dans le paddock de Mexico que cela avait tout simplement coûté un nouveau doublé à Ferrari : “Je suis un peu contrarié par l’histoire du drapeau bleu, cela nous a coûté la deuxième place.”

Après avoir été passé par Norris, Leclerc s’est ensuite arrêté au stand pour chausser les pneus tendres lui permettant d’aller chercher un point supplémentaire avec le meilleur tour.

La bataille pour les points est d’autant plus cruciale entre McLaren et Ferrari puisque les deux équipes vont se jouer le titre constructeurs. La Scuderia est en effet revenu à seulement 29 points de l’écurie britannique alors que quatre Grands Prix sont encore à disputer mais également deux courses Sprint. 

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Leclerc pourrait lui aussi être pénalisé par la FIA

Max Verstappen va peut-être accomplir ses travaux d’intérêt général en compagnie d’un autre pilote de la grille.

En effet, après avoir prononcé le fameux “F Word” en conférence de presse, Max Verstappen a reçu des travaux d’intérêt général de la part de la FIA. Mais à Mexico Charles Leclerc a été soumis à une enquête de la FIA après avoir proféré un juron lors de la conférence de presse.

Interrogé par la presse après sa troisième place à l’arrivée du Grand Prix du Mexique, le pilote Ferrari est revenu sur le moment où il a perdu le contrôle de sa monoplace.

Qu’est-ce que vous vous êtes dit quand vous avez ramené la voiture sur la piste ?”, lui a -t-on demandé.

Leclerc a alors répondu : “J’ai eu un survirage, puis quand j’ai récupéré de ce survirage, j’ai eu un survirage de l’autre côté. Je me suis alors dit ‘f***’.”

Conscient de son écart de langage, Charles Leclerc s’est tout de suite excusé et a dit “je ne veux pas rejoindre Max.

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Charles Leclerc pourrait à l’avenir être pénalisé pour avoir enfreint l’article 12.2.1k du code sportif international de la FIA.

Le pilote Ferrari espère que ses excuses suffiront à éviter l’ouverture d’une l’enquête ou permettront de la clore rapidement sans sanction.

Ferrari passe Red Bull au Championnat

Côté piste, Charles Leclerc a donc terminé le Grand Prix du Mexique en troisième position derrière Carlos Sainz vainqueur et Lando Norris second. Le pilote monégasque occupe toujours la troisième place du classement des pilotes. Mais ce qu’il faut retenir ce week-end, c’est la belle prestation globale de la Scuderia Ferrari qui lui a permis de dépasser Red Bull au classement des constructeurs et de se positionner en seconde place du Championnat. À quatre Grands Prix de la fin de la saison, la firme italienne compte 29 points de retard sur McLaren et peut encore rêver du titre mondial.

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Vasseur ravi des deux victoires d’affilée de Ferrari : « continuer de la sorte »

Il n’aura fallu que quelques Grands Prix pour que Ferrari se repositionne comme un sérieux candidat à la couronne mondiale des constructeurs.

Grâce à une nouvelle course au Mexique, la Scuderia peut se réjouir du fait d’avoir signé la victoire sur les deux dernières épreuves en date, à Mexico et à Austin. Le succès de dimanche était a été particulièrement apprécié par Carlos Sainz, à qui il tenait à cœur de remporter encore au moins une victoire en rouge, avant de devoir laisser son baquet en 2025 à Lewis Hamilton et de prendre la direction de l’équipe Williams.

Bien entendu radieux, le directeur de l’équipe, Fred Vasseur, a résumé le week-end avec ses mots. « Nous sommes très heureux de cette deuxième victoire consécutive. Carlos a eu un week-end parfait, il était dans le rythme dès le premier tour en FP1 et il a fait une course très intelligente, perdant la tête dans le premier tour, avant de dépasser Max avec une belle manœuvre après laquelle il a eu le contrôle de la course », se délecte-t-il.

« Charles avait également un bon rythme, mais il a perdu du temps avec les retardataires, ce qui nous a coûté la deuxième place. Mais, honnêtement, ce fut un bon week-end pour lui aussi, même s’il n’était pas satisfait du résultat final, ce que je comprends tout à fait. »

Les classements F1 après le GP du Mexique : Ferrari prétendant au titre

Ferrari peut encore sérieusement envisager le titre des constructeurs, en chasse derrière McLaren, qui occupe actuellement les commandes du tableau avec une avance de 29 points.

« La voiture n’est pas conçue pour le Mexique, qui est un circuit trop particulier, ce qui signifie que nous n’avions pas d’avantage particulier et que nous devions faire beaucoup de gestion à cause de l’altitude, en surveillant toujours la température du moteur et des freins pour les maintenir à la limite. Donc aujourd’hui nous pouvons vraiment dire que l’équipe a fait du très bon travail », tient à faire remarquer Vasseur. « Depuis Monza, notre voiture a bien fonctionné sur des types de pistes très différents et je pense donc que nous pourrons être compétitifs lors des autres courses. »

Au-delà de la manière dont l’équipe parvient à suivre le rythme de développement de manière efficace en cette fin de saison, Vasseur se satisfait de l’exploitation piste et des bonnes exécutions stratégiques ainsi que la méthodologie employée sur l’ensemble des week-ends de course récents.

« Nous devons continuer à travailler de la sorte, car ce n’est pas seulement le potentiel de la voiture qui compte, mais aussi la façon dont l’équipe exécute la course. Nous repartons de zéro à Sao Paulo la semaine prochaine. Nous avons gagné deux courses d’affilée, nous avons fait du bon travail, nous devons donc continuer à pousser. En ce qui concerne le championnat, nous continuons à prendre les courses les unes après les autres. Il n’est pas acquis que nous soyons en tête à São Paulo, mais ce qui est acquis, c’est que nous l’aborderons avec la même approche. »

Vidéo – Les moments forts du Grand Prix du Mexique

Vidéo – Les moments forts du Grand Prix du Mexique

Le Grand Prix de Mexico a offert une course pleine d’action, lors de laquelle les batailles roues contre roues ont été fort nombreuses à tous les niveaux de la grille. Entre une nouvelle rencontre Verstappen/Norris qui s’est cette fois conclue par du temps de pénalité à l’encontre du leader du championnat du monde ou encore les grosses actions ayant impliqué Sergio Pérez et Liam Lawson, les moments forts n’ont pas manqué. Et cela a commencé dès le départ, avec la mise hors-jeu de Yuki Tsunoda et Alex Albon de manière spectaculaire. 

Retrouvez le résumé vidéo en français de ce Grand Prix passionnant ci-dessous ! 

 

Course – Sainz impérial à Mexico, Verstappen doublement pénalisé

Carlos Sainz a remporté le Grand Prix du Mexique devant Lando Norris et Charles Leclerc. Pénalisé, Max Verstappen termine à la sixième place alors que Pierre Gasly prend le dernier point de la dixième place.

Festival de pénalités chez Red Bull

À l’extinction des feux, les Ferrari ne se sont pas bien élancées à l’inverse de Max Verstappen qui a viré en tête au premier virage. Premier virage court-circuité par Carlos Sainz. Alors que les voitures s’empilaient au premier freinage, Alexander Albon est entré en contact avec la Visa Cash App Racing Bull (VCARB) de Yuki Tsunoda. Gros Crash pour le Japonais, contraint à l’abandon tout comme le pilote Williams. La voiture de sécurité a été envoyée en piste.

Max Verstappen menait donc la course devant Carlos Sainz, Lando Norris et Charles Leclerc. On apprenait dans le même temps que Sergio Pérez s’était mal positionné sur la grille, lui promettant une pénalité. Le Mexicain avait pourtant réalisé un bon départ avec un gain de cinq places.

À la relance, Max Verstappen a réussi à conserver sa position. Toutefois, au premier freinage du neuvième tour, Carlos Sainz est allé surprendre Max Verstappen pour reprendre la tête de la course. Bis Repetita, Max Verstappen a une nouvelle fois sorti Lando Norris de la piste, à deux reprises. Une semaine après la controverse de la fin de course d’Austin, le leader du Championnat a dépassé Lando Norris en sortant de la piste. La direction de course a décidé d’infliger une pénalité de 10 secondes à Max Verstappen.

Bien heureux de cette bataille, Charles Leclerc a pu passer les deux rivaux et prendre la seconde de la course. Derrière, l’animation était également présente entre les pilotes Mercedes, Lewis Hamilton a chèrement défendu sa cinquième position face à George Russell. Toutefois le jeune britannique est parvenu à passer le septuple Champion du monde au premier virage.

Alors qu’il participait ce week-end à son 400e Grand Prix, Fernando Alonso a été contraint de rentrer aux stands pour abandonner.

Probablement galvanisé par le soutient de son public, Sergio Pérez est rapidement remonté dans le peloton jusqu’a remonté sur Liam Lawson. Alors que le Néo-Zélandais se verrait bien prendre le baquet du Mexicain, les deux hommes se sont livré bataille sur plusieurs vitrages, le pilote VCARB conservant sa position. Mais dans cette bataille, le plancher de Sergio Pérez a été endommagé.

Déjà pénalisé de 10 secondes pour sa première manœuvre sur Lando Norris, Max Verstappen s’est vu infliger une nouvelle pénalité de 10 secondes pour la seconde manœuvre sur le pilote McLaren.

Après 25 tours de course, Carlos Sainz menait toujours la course et devançait Charles Leclerc, Max Verstappen, Lando Norris, George Russell, Lewis Hamilton et Haas de Magnussen et Hülkenberg, Pierre Gasly et enfin Liam Lawson.

Sainz conserve la tête de la course

Max Verstappen a été le premier des pilotes de tête à rentrer aux stands, pour passer des pneus durs et purger sa pénalité de 10 secondes. Le leader du Championnat du monde est ressorti en piste en 15e position.

En tête de la course, Carlos Sainz déroulait et se construisait tour après tour une conséquente avance sur Charles Leclerc. Au moment de rentrer aux stands, Charles Leclerc comptait un retard de près de huit secondes sur son voisin de garage. Le leader s’est arrêté à l’entame du 33e tour de course pour chausser lui aussi des pneus durs. Carlos Sainz a retrouvé la piste, en conservant la tête du Grand Prix.

Au 41e tour, une fois les arrêts aux stands effectués, Carlos Sainz menait la course devant Charles Leclerc, Lando Norris, George Russell, Lewis Hamilton et Max Verstappen septième.

Carlos Sainz remporte le Grand Prix du Mexique

Au 43e tour de la course, George Russell a rapporté à son ingénieur qu’il avait reçu des gouttes de pluie sur sa visière. Le Britannique voyait également la menace Hamilton grossir dans ses rétroviseurs, promettant une belle bataille entre les deux pilotes avant la fin de course.

Charles Leclerc, second de ce Grand Prix, a perdu beaucoup de temps en dépassant les retardataires et ne comptait plus que 1 seconde d’avance sur Lando Norris. À dix tours de la fin, du Grand Prix Lando Norris a récupéré le DRS sur Charles Leclerc et le point du meilleur tour, le doublé Ferrari est en grand danger. Dans les secondes qui ont suivi, le Monégasque a perdu le contrôle de sa Ferrari, manquant de peu de percuter le mur. Lando Norris a donc récupéré la seconde place de ce Grand Prix.

Un peu plus loin derrière, on assistait toujours à une très belle bataille entre George Russell quatrième et Lewis Hamilton cinquième. Au premier freinage du 66e tour, le septuple Champion du monde et futur pilote Ferrari est allé passer son voisin de garage, par l’extérieur.

Voyant Lando Norris s’envoler, Charles Leclerc a préféré se tourner vers le point du meilleur tour et est passé par les stands pour chausser les pneus tendres. Carlos Sainz a franchi la ligne d’arrivée en premier, congratulé à la radio par son directeur d’équipe. Avec ce résultat, Ferrari récupère la seconde du Championnat des constructeurs à Red Bull. 

Le classement F1 du Grand Prix du Mexique 2024

PPilote Equipe ÉcartPts
1C. SainzFerrari25
2L. NorrisMcLaren+4.70518
3C. LeclercFerrari+34.38716
4L. HamiltonMercedes+44.78012
5G. RussellMercedes+48.53610
6M. VerstappenRed Bull+59.5588
7K. MagnussenHaas+63.6426
8O. Piastri McLaren +64.9284
9N. HülkenbergHaas+1 tour2
10P. GaslyAlpine+1 tour1
11L. StrollAston Martin+1 tour
12F. ColapintoWilliams+1 tour
13E. OconAlpine+1 tour
14V. BottasSauber+1 tour
15G. ZhouSauber+1 tour
16L. LawsonVCARB+1 tour
17S. PérezRed Bull+1 tour
Ab.F. AlonsoAston Martin -
Ab.A. AlbonWilliams-
Ab.Y. TsunodaVCARB-

Charles Leclerc furieux contre lui-même à la radio en Qualifications 

Seulement quatrième en Qualifications à Mexico, Charles Leclerc a exprimé sa frustration à la radio en fin de Q3.

Carlos Sainz a signé une superbe pole position ce samedi au Mexique, devançant Max Verstappen deuxième de plus de deux dixièmes. L’Espagnol a également collé plus de trois dixièmes (0.319s exactement) à son coéquipier pourtant spécialiste de l’exercice chronométré (26 poles en F1).

Après avoir conclu son dernier tour en Q3, Charles Leclerc a pris la radio, partageant sa frustration auprès de son équipe dans un langage plutôt fleuri.

  • Charles Leclerc : “Merde. Merde. Merde. Putain de tour de merde.”
  • Bryan Bozzi (son ingénieur de course) : “En attente de l’arrivée des autres voitures.”
  • Charles Leclerc : “Peu importe, tour de merde.”

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Leclerc : “J’étais à l’arrêt depuis que j’ai fait les premiers tours ici”

Après être descendu de voiture, le Monégasque s’est exprimé sur ses Qualifications, avant de positiver pour la course de ce dimanche au vu de son rythme sur les longs relais.

“J’étais à l’arrêt depuis que j’ai fait les premiers tours ici, je savais que ça allait être compliqué”, a affirmé Leclerc au micro Canal+. “Je sais aussi qu’en [mode] course j’avais plutôt l’impression qu’on était les plus rapides, donc ça c’est plutôt de bonne augure pour demain.”

“Je pense que le réglage n’est pas optimal pour la qualif, mais bon, ça explique pas les trois dixièmes [de différence] avec Carlos [Sainz]. Donc il va falloir qu’on regarde bien les données, que je bosse pour la prochaine qualif, après pour la course de demain, encore une fois, dans la simulation on était les plus rapides. Ça c’est bien, mais ça aurait été mieux de partir plus devant.”

Charles Leclerc partira donc demain en deuxième ligne derrière Lando Norris et la première ligne que se partagent Carlos Sainz et Max Verstappen.

Compte tenu de la longue distance entre la grille et le premier freinage, le Monégasque pourrait tirer profit de sa Qualification décevante pour gratter une ou plusieurs places au départ.

L’an passé, Sergio Pérez, cinquième sur la grille, était proche de prendre la tête de la course au premier virage avant un contact avec la Ferrari de Leclerc.

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Charles Leclerc peut-il encore vraiment gagner le titre F1 2024?

Charles Leclerc est-il encore en lice pour remporter le titre de Champion du monde des pilotes 2024?

Mathématiquement seulement, avec 146 points encore en jeu dans F1 2024, les cinq premiers pilotes du championnat, c’est-à-dire MaxVerstappen, Lando Norris, Charles Leclerc, Oscar Piastri et Carlos Sainz ne sont pas encore officiellement hors course.

Bien entendu, le classement par points se lit différemment dans la réalité, une fois que le contexte correct est appliqué. En réalité, même les perspectives de Leclerc, troisième et vainqueur aux États-Unis, sont extraordinairement minces avant le départ du Grand Prix du Mexique.

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Le retard de Leclerc sur Verstappen est de 79 points – plus que trois victoires en course, chacune valant 25 points -. Il faudrait donc qu’il dépasse le pilote Red Bull de 16 points par course jusqu’à la fin de l’année, ce qui est vraiment très improbable. Il lui faudrait également dans le même temps dépasser Norris.

Fort de ses récentes victoires à Monza et à Austin, Leclerc peut cependant envisager de revenir sur le pilote McLaren pour la place de dauphin au championnat, Norris n’ayant « que » 22 points d’avance sur lui. Quant à l’équipeFerrari, qui compte 48 points de retard sur McLaren, elle peut encore nourrir l’espoir de décrocher son premier titre de Champion du monde des constructeurs depuis 16 ans.

La première réponse sera apportée ce soir, à l’issue du Grand Prix du Mexique, dont Ferrari prend justement le départ en bonne posture, avec Carlos Sainz en pole position et Charles Leclerc quatrième sur la grille, tandis que Red Bull et McLaren ne comptent qu’une voiture chacun dans les positions de tête, Oscar Piastri et Sergio Pérez n’ayant respectivement décroché que les 17e et 18e positions à l’issue des qualifications.

Même si Ferrari semble dans une bonne forme en ce moment, les victoires vaudront de l’or pour chacunes des équipes se disputant encore le titre de Champion du Monde des constructeurs. La forme actuelle de Ferrari en fait tout de même une offre attractive pour les joueurs sur les sites de paris en ligne en Suisse.

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Charles Leclerc : “Je n’étais nulle part” en Essais et en Qualifications

Incapable de se mêler à la lutte pour la pole position, Charles Leclerc n’est tout de même pas passé loin de contrarier Lando Norris lors de la Q3 en signant un meilleur chrono certes à distance de celui du poleman Carlos Sainz (+0.319s), mais en ne concédant que 0.005s au pilote McLaren, troisième sur la grille !

Quatrième, donc, le Monégasque, vainqueur de la dernière épreuve en date à Austin (Etats-Unis), doit simplement se satisfaire du fait de voir le potentiel de Ferrari converti ce samedi…mais pas par sa monoplace #16 !

Reste que Ferrari demeure un épouvantail pour la concurrence, tant le rythme semblait bon lors des Essais Libres. Pour l’heure, Leclerc se montre surtout critique de sa performance sur l’ensemble du week-end.

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« Je n’étais nulle part ! », regrettait-il ainsi immédiatement après les qualifications, au micro de la F1. « Je n’étais nulle part en EL2 quand je suis monté dans la voiture, je n’avais pas de feeling ; je n’étais nulle part en EL3 non plus… La seule chose qui me rend optimiste, c’est que j’ai été le plus rapide en rythme de course [vendredi]. Je sais que j’ai du mal sur les pistes à faible adhérence. Je suis confiant dans mon rythme de course, mais j’ai besoin d’un bon départ. Je n’aurais pas pu faire mieux aujourd’hui [samedi] – j’ai eu du mal tout le week-end. »

Crédité de 25 points sur le récent GP des Etats-Unis, Leclerc veut encore croire en ses chances de couronne mondiale en fin de saison. Si son objectif personnel semble bien lointain, la couronne constructeurs pour Ferrari, elle, demeure bien tangible. Ce week-end, en particulier, les Rouges se positionnent en force sur la grille de départ, avec non seulement la pole position de Carlos Sainz, mais aussi les contrariétés d’Oscar Piastri (McLaren), 17e sur la grille ; et de Sergio Pérez (Red Bull), seulement 18e.

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Leclerc : “Max a toujours été à la limite de la réglementation”

Charles Leclerc, pilote de la Scuderia Ferrari, a déclaré en conférence de presse que Max Verstappen flirtait toujours avec la limite de la réglementation lorsqu’il pilotait.

Moins d’une semaine après l’arrivée du Grand Prix des États-Unis et la très controversée pénalité de cinq secondes infligée à Lando Norris, les débats font toujours rage. McLaren a finalement demandé une révision du résultat du Grand Prix, dans le but de réattribuer la troisième place à Lando Norris.

Pour rappel, Lando Norris est allé dépasser Max Verstappen dans les derniers tours de la course pour le gain de la troisième position. Toutefois, le pilote McLaren a complété son dépassement en ayant dépassé les limites de piste, largement accompagné en dehors des lignes de course par Max Verstappen.

Rival de Max Verstappen depuis ses plus tendres années en karting, Charles Leclerc s’est lui aussi frotté à de multiples reprises au pilote Red Bull. On se rappellera de leurs batailles au Grand Prix d’Autriche 2019 ou au Grand Prix de Bahreïn 2022.

Interrogé en amont du Grand Prix du Mexique sur le style de pilotage de Max Verstappen, le pilote Ferrari a reconnu que son adversaire néerlandais ne facilitait jamais la tâche.

Max a toujours été à la limite de la réglementation, mais c’est ce qui rend les courses contre Max si excitantes. Et c’est aussi pour cela que j’aime vraiment me battre avec lui, parce que vous savez qu’il ne vous laissera jamais de place et qu’il sera toujours à la limite du règlement. C’est ce qui rend ces combats très excitants.

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Une règlementation à revoir ? 

S’exprimant sur la controverse autour de la bataille entre Max Verstappen et Lando Norris à Austin, Charles Leclerc reconnait qu’il y peut-être des choses à revoir dans la règlementation de la FIA.

Cela dit, j’ai l’impression qu’il y a quelques points à Austin que j’ai vus et dont nous devrions peut-être discuter avec la FIA parce que j’ai l’impression que les pénalités ont parfois été un peu trop sévères et nous devons nous assurer que nous sommes tous alignés, la FIA et nous les pilotes, afin de nous assurer que ce que nous pouvons faire et ce que nous ne pouvons pas faire est clair. Quand je dis cela, c’est plus à propos du dépassement d’Oscar [Piastri] le samedi, je pense, qui pour moi ne méritait pas vraiment une pénalité”, a conclu le vainqueur du Grand Prix des États-Unis.

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Comment la Ferrari SF-24 est devenue la plus rapide en course à Austin ?

La domination de la Scuderia Ferrari en course à Austin pourrait trouver son explication dans une évolution non-déclarée au niveau de son aileron avant.

Déjà performantes en course Sprint, les Ferrari ont poursuivi sur cette lancée en course avec un rythme impressionnant, ne permettant ni à Max Verstappen, ni aux McLaren de rivaliser.

Troisième et quatrième sur la grille, Carlos Sainz et Charles Leclerc ont conclu le premier tour respectivement troisième et premier. L’Espagnol s’est ensuite débarrassé de Verstappen, grâce à une stratégie agressive, pour offrir le doublé à Ferrari.

Cette performance globale n’est pas due au hasard. Après l’évolution ratée qui avait été apportée en Espagne, Ferrari a réussi à se remettre dans le droit chemin avec les nombreuses nouveautés apportées à Monza, puis à Singapour où un nouvel aileron avant a fait son apparition.

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La flexibilité de l’aileron avant, clé du succès à Austin ?

Justement, cet aileron avant pourrait bien être une des raisons de la domination en course de Ferrari à Austin. Selon Formu1a.uno, média souvent bien informé sur la Scuderia, l’aileron avant de la Ferrari a encore évolué aux États-Unis, sans toutefois que cette évolution ne soit déclarée par l’écurie. En effet, cette amélioration serait liée à la “flexibilité des matériaux composites”, et non à une modification d’éléments aéro.

La flexibilité est un sujet récurrent en F1 et d’autant plus cette saison où certaines écuries ont joué à ce niveau sur leur aileron avant. Le média italien précise que l’aileron avant de la Ferrari version Austin “a apporté une aide importante en termes d’efficacité dans la zone rapide, précisément là où la SF-24 s’est étonnamment distinguée”.

Un élément important est également rapporté par Formu1a.uno concernant les tests Pirelli effectués par Ferrari pendant la trêve automnale entre Singapour et Austin. Après avoir apporté son nouvel aileron avant à Singapour, la Scuderia aurait profité de la session d’essais Pirelli au Mugello pour “effectuer un travail d’optimisation”.

L’aileron avant monté à Austin aurait ainsi “apporté une contribution non-négligeable” sur le COTA où Ferrari a performé sur une piste avec des virages à haute vitesse.

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Charles Leclerc n’a pas encore renoncé au titre pilotes : “Jamais dire jamais”

Après avoir remporté le Grand Prix des États-Unis, Charles Leclerc s’est exprimé sur ses espoirs de titres mondiaux en 2024.

Avec cinq Grands Prix restants, Charles Leclerc pointe à 79 points de Max Verstappen au championnat pilotes. Même si le Monégasque lui-même qualifie “d’improbable” le fait d’aller chercher le Néerlandais, il a également affirmé qu’il ne cessera pas d’y croire tant que ce sera encore mathématiquement réalisable.

“Il ne faut jamais dire jamais”, a indiqué Leclerc en conférence de presse après sa victoire, à propos du titre pilotes. “Disons que pour les constructeurs, si nous faisons tout parfaitement jusqu’à la fin de la saison, quoi que fasse McLaren, si nous faisons mieux qu’eux, je pense que nous pouvons encore décrocher ce titre.”

“En ce qui concerne les pilotes, je vois les choses un peu différemment. Même si nous faisons tout parfaitement, j’ai l’impression qu’il faudra un peu de chance pour tenter d’obtenir ce titre, et nous ne pouvons pas vraiment compter sur la chance.”

“Le titre de champion du monde des pilotes semble donc assez improbable, mais encore une fois, j’y croirai jusqu’à ce que ce soit mathématiquement impossible. Mais c’est plus difficile.”

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Objectif titre constructeurs pour Ferrari

En revanche, aller décrocher le titre constructeurs dès cette saison est un objectif plus réaliste pour la Scuderia Ferrari qui ne possède plus que 48 points de retard sur McLaren.

“Nous devons viser le titre de champion du monde des constructeurs”, affirme Leclerc. “C’est un objectif optimiste, mais nous sommes là pour ça. Donc, oui, nous ferons les comptes à la fin de la saison. D’ici là, je pense que la meilleure chose à faire est de nous concentrer sur nous-mêmes, sur nos propres performances, comme nous l’avons fait ce week-end [à Austin].”

“Cela a été un très bon week-end pour l’équipe et pour le titre des constructeurs. Et nous essaierons de reproduire cela aussi souvent que possible. Et j’espère qu’à la fin de l’année, lorsque nous ferons les comptes, nous aurons remporté le titre des constructeurs.”

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Charles Leclerc ambitieux après sa victoire : “Nous visons toujours le titre”

Victorieux à Austin devant son coéquipier, Charles Leclerc croit toujours au titre constructeurs pour la Scuderia Ferrari.

Le Monégasque a réalisé une course très solide ce dimanche au COTA. Une fois en tête après le premier virage, Leclerc a montré un super rythme, sans jamais être inquiété. 

Pourtant, le pilote Ferrari qui s’est dit “très heureux” de sa victoire, a reconnu quelques difficultés au volant de sa monoplace lors de ce week-end à Austin.

“Cela n’a pas été un week-end facile, jusqu’à présent j’ai eu un peu de mal avec les sensations de la voiture, mais j’avais confiance dans le fait que les sensations seraient meilleures en course, et c’était le cas”, a indiqué Charles Leclerc au micro de la F1, quelques instants après être descendu de sa voiture.

Nous l’avons vu hier dans la course Sprint, nous étions un peu, pas effrayés, mais nous pensions que les autres s’amélioreraient beaucoup plus aujourd’hui, mais nous avions toujours le dessus, donc nous sommes vraiment heureux d’aujourd’hui. Un doublé pour l’équipe, nous ne pouvions pas rêver mieux.”

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Leclerc sur le départ : “C’est exactement ce que je voulais faire”

Charles Leclerc est par ailleurs revenu sur le départ, où il a profité du plongeon osé de Max Verstappen sur Lando Norris pour prendre la tête de la course quelques instants après être pourtant parti quatrième sur la grille.

“C’était un très bon premier virage”, a reconnu Leclerc. “C’est exactement ce que je voulais faire. Nous avons eu un très bon démarrage. Je savais que ce serait très serré dans le premier virage. Hier, j’ai été un peu victime d’avoir été au mauvais endroit au mauvais moment. Aujourd’hui, j’en ai tiré profit et cela a évidemment beaucoup aidé notre premier relais parce que nous avions un méga rythme, et ensuite dans le deuxième relais, il s’agissait de gérer la situation derrière. Mais nous avons fait du bon travail.”

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Leclerc remercie les ingénieurs Ferrari : “Ils ont travaillé comme des fous

“Le rythme de la voiture aujourd’hui et ce week-end en général était vraiment, vraiment bon en course, et c’est surtout grâce aux ingénieurs”, ajoute Charles Leclerc. “Ils ont travaillé comme des fous ces derniers mois pour apporter les améliorations que nous avons eues à Singapour et lors des dernières courses, et cela semble porter ses fruits.”

“Toute l’équipe travaille super bien. Les arrêts au stand ont été très bons, tout s’est bien passé, donc je suis vraiment très heureux.”

Alors que Ferrari est revenu à 48 points de McLaren au championnat, Leclerc a affiché ses ambitions : “Maintenant, nous visons toujours le titre, la route est encore longue, mais c’est un bon début pour ces trois Grands Prix consécutifs.”

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Leclerc : “La victoire est possible” à condition d’avoir le rythme du Sprint

Charles Leclerc, quatrième sur la grille de départ du Grand Prix des États-Unis, estime avoir “des chances de gagner” s’il conserve le rythme affiché en course Sprint.

Ce samedi en course Sprint, les Ferrari ont en effet montré un rythme de course très solide. Carlos Sainz a ainsi pu remonter jusqu’à la deuxième place alors que Charles Leclerc était tout proche de la troisième position de Lando Norris.

Toutefois, en rythme de qualifications la Scuderia a montré quelques limites. Carlos Sainz et Charles Leclerc n’ont pas fait mieux que troisième et quatrième respectivement, avec un écart assez conséquent sur le duo Norris-Verstappen.

“Aucun d’entre nous n’était capable d’aller se battre avec les deux premiers”, a reconnu Leclerc à Austin. “Ils étaient trop rapides, mais c’est aussi ce à quoi nous nous attendions en tant qu’équipe. Dans le premier secteur des qualifications [vendredi] et [samedi], nous savions que notre voiture était limitée pour le moment.”

“Et aucune des options de réglages que nous avons envisagées n’a pu résoudre ce problème. Mais en course, nous avons beaucoup moins de problème. C’est pourquoi je suis un peu plus optimiste pour la course de demain.”

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Leclerc : “L’objectif est toujours d’essayer de gagner”

Leclerc a alors confirmé que l’objectif restait la victoire notamment en s’appuyant sur le rythme affiché en course Sprint.

“Bien sûr, l’objectif est toujours d’essayer de gagner”, indique Leclerc. “Je pense que si nous avons le même rythme que ce [samedi en Sprint], nous avons des chances de gagner. Cependant, je m’attends à ce que les autres fassent un pas en avant.”

“Si le rythme de course est le même qu’aujourd’hui, je pense que oui [la victoire est possible]”, ajoute-il. “Mais comme je l’ai dit, je pense que McLaren et Red Bull vont très probablement faire un pas en avant en termes de réglages de la voiture pour [dimanche] et nous devons voir dans quelle mesure ce pas en avant se répercute sur les temps au tour. Mais si nous avons le même rythme de course que samedi matin, il est certain que la victoire est possible.”

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“Bibgate” – Frédéric Vasseur assure “faire confiance” à la FIA

Frédéric Vasseur, directeur de la Scuderia Ferrari déclare “faire confiance” à la FIA, après que cette dernière a mis en lumière une potentielle entorse au règlement de la part de Red Bull.

En amont du Grand Prix des États-Unis et après une inspection faite par la FIA, Red Bull a reconnu que la RB20 était équipée d’un dispositif permettant d’ajuster la hauteur de la suspension même dans le parc fermé, entre les qualifications et la course. Cela constituerait une grave infraction au règlement technique.

Le Français à la tête de Ferrari affirme faire pleinement confiance à la FIA qui a effectué des contrôles sur la pièce litigieuse présente sur la RB20. Selon Red Bull, le dispositif n’a pas été utilisé et n’est pas accessible lorsque la voiture est entièrement assemblée. Sur ce point, Frédéric vasseur rappelle tout de même qu’il s’agirait “clairement d’une tricherie” si Red Bull avait actionné ce dispositif sous parc fermé.

Nous devons faire confiance à la FIA sur ce point”, a déclaré Vasseur à Sky Sports F1. « Je ne veux pas faire de commentaires sur des rumeurs, et je ne sais pas ce qui s’est passé parce que je ne suis pas dans l’équipe, donc je ne sais pas s’ils l’ont utilisé ou non. Mais s’ils l’utilisent, c’est clairement de la triche, ce n’est pas une zone grise.

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C’est le jeu en F1, jouer avec la limite du règlement, se placer dans cette fameuse “zone grise” ou, “si rien ne l’interdit alors on peut le faire.

Nous avons eu des tonnes de zones d’ombre depuis le début de la saison, mais si c’est le cas, ce ne serait pas du tout une zone d’ombre… nous devons faire confiance à la FIA”, a conclu Frédéric Vasseur.

Les Ferrari de Frédéric Vasseur, pilotées par Charles Leclerc et Carlos Sainz s’élanceront ce soir depuis la troisième et la cinquième place sur la grille de départ de la course sprint. Une belle opération pour la firme italienne, seule écurie du top 4 à avoir réussi à placer ses deux monoplaces dans le top 5. Si le titre pilote semble inaccessible pour Charles Leclerc et Carlos Sainz, Ferrari peut encore rêver de la seconde place au classement des constructeurs et pourquoi pas de la couronne mondiale.

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Qualifs Sprint – Verstappen de retour aux affaires, Pérez et Piastri déçoivent

Max Verstappen a signé le meilleur temps de la qualification sprint. Il a devancé George Russell et Charles Leclerc. Oscar Piastri et Sergio Pérez ont respectivement été éliminés en SQ1 et SQ2. 

Oscar Piastri piégé par les limites de pistes

Les 20 pilotes se sont élancés pour 12 minutes de qualifications, tous équipés de pneus médiums. D’entrée, Max Verstappen est allé signer un chrono en 1:34.968. Un temps rapidement battu par Lando Norris, Kevin Magnussen et Yuki Tsunoda. En forme lors des EL1, les Ferrari de Leclerc et de Sainz se sont provisoirement placées en première et troisième position.

À cinq minutes de la fin de cette SQ1, les pilotes dans la zone rouge étaient, Esteban Ocon, Nico Hülkenberg, Valtteri Bottas, Zhou Guanyu et Sergio Pérez.

Sur une deuxième tentative, Max Verstappen est parvenu à remonter en troisième position. À cet instant de la séance, Lewis Hamilton (1er), Charles Leclerc, Max Verstappen et Lando Norris se tenaient en seulement 79 millièmes.

Alors qu’il pensait s’être mis à l’abri, Oscar Piastri a vu son temps être annulé pour avoir dépassé les limites de la piste. Le pilote australien a finalement échoué à la 16e position. Esteban Ocon 17e, Alexander Albon 18e, Valtteri Bottas 19e et Zhou Guanyu 20e complètent la liste des éliminés.

Pierre Gasly, 15e, se qualifie de justesse en SQ2, lui qui profite ce week-end d’un package d’évolution sur son Alpine.

Charles Leclerc a finalement signé le meilleur temps de la SQ1 (1:33.647), il a devancé Lewis Hamilton, Max Verstappen, Lando Norris et Carlos Sainz.

Nouveau coup d’arrêt pour Sergio Pérez éliminé en SQ2

Les 15 pilotes rescapés se sont donc élancés dans cette SQ2, toujours en pneus médiums, mais cette fois-ci pour 10 minutes.

En difficulté lors des EL1, les pilotes Mercedes sont parvenus à trouver le bon réglage, leur permettant de se placer en haut de la feuille des temps. Toutefois, les Ferrari de Sainz et de Leclerc semblaient encore mieux armées dans cette séance qualificative.

À deux minutes de la fin de cette seconde partie de séance, Sainz détenait le meilleur temps provisoire (1:33.274), il devançait alors Max Verstappen, Lewis Hamilton, Charles Leclerc et George Russell.

Au passage du drapeau à damier, Sergio Pérez échoue à la 11e place et est le premier pilote éliminé devant un pilote qui louche sur le baquet du Mexicain, Liam Lawson. Pierre Gasly, Lance Stroll et Fernando Alonso complète la liste des pilotes éliminés en SQ2. Surprise, Franco Colapinto est parvenu à hisser sa Williams en SQ3.

Verstappen s’élancera depuis la première place sur la grille de départ de la course sprint

C’est avec cette fois-ci des pneus tendres que les dix pilotes restants se sont élancés en SQ3. Les deux Mercedes et Lewis Hamilton et de George Russell ont rapidement rejoint la piste, en compagnie de la Williams de Franco Colapinto.

Sur une seule tentative avec les pneus tendres et au bout du suspense, Max Verstappen est parvenu à signer le meilleur temps de la séance, d’un souffle devant George Russell (+0.012). Le top cinq a été complété par Charles Leclerc, Lando Norris et Carlos Sainz.

Les deux Haas de Nico Hülkenberg (6e) et Kevin Magnussen (8e) réalisent une belle opération à domicile.

Le classement des Qualifications Sprint du Grand Prix des États-Unis

Pos.Pilote Equipe TempsPneus
1Max VerstappenRed Bull1:32.833S
2George RussellMercedes+0.012S
3Charles LeclercFerrari+0.226S
4Lando NorrisMcLaren+0.250S
5Carlos SainzFerrari+0.256S
6Nico HülkenbergHaas+0.350S
7Lewis Hamilton Mercedes+0.545S
8Kevin MagnussenHaas+0.565S
9Yuki TsunodaVCARB+0.969S
10Franco ColapintoWilliams+1.573S
11Sergio PerezRed Bull1:34.244M
12Pierre GaslyAlpine1:34.363M
13Lance StrollAston Martin-M
14Fernando Alonso Aston Martin -M
15Liam LawsonVCARB-M
16Oscar Piastri McLaren 1:34.881M
17Esteban OconAlpine1:34.917M
18Alex AlbonWilliams1:35.054M
19Valtteri BottasSauber1:35.148M
20Guanyu ZhouSauber1:36.472M