Christian Horner réagit aux attaques « assez virulentes » des autres patrons d’écurie de F1

Christian Horner a réagi aux remarques « assez virulentes » des autres patrons d’écuries de F1 alors que les hostilités s’apprêtent à reprendre en 2025.

La saison dernière, le patron de Red Bull s’entendait dire par Zak Brown (McLaren) que son équipe envoyait des CV et cherchait de nouveaux emplois, suite à la démission d’Adrian Newey.

Toto Wolff (Mercedes) a également passé une partie de l’année 2024 à courtiser publiquement Max Verstappen.

« Il ne faut pas oublier que nous venons de terminer une saison où nous n’avons pas seulement dominé, nous avons anéanti l’opposition en 2023, et remporté 22 courses sur 23 », a déclaré Horner à Goodwood.

« Je l’ai déjà dit, mais plus on monte haut, plus les couteaux sont tranchants, et ils sont devenus assez tranchants à certains moments en 2024.»

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« Mais quand les enjeux sont si importants, les autres équipes utilisent tous les moyens à leur disposition pour tenter de déstabiliser ce qui a été une équipe extrêmement performante. »

Horner a également été blanchi à la suite d’une enquête sur son comportement, lorsqu’un membre du personnel de Red Bull a porté des accusations contre lui.

Jos Verstappen, le père de son pilote vedette, avait alors appelé publiquement au départ de Christian Horner de l’écurie. Il y aurait eu un jeu de pouvoir au sein de Red Bull – entre la partie autrichienne de l’entreprise et ses actionnaires thaïlandais – avec Horner au milieu.

« Il faut avoir la peau dure dans ce métier, et il faut juste rester concentré sur ses convictions et ses engagements », a déclaré Horner.

« Nous avons une équipe formidable, une loyauté incroyable au sein de l’équipe, et une passion pour ce que les gens font. Sans cette passion, vous n’obtiendriez pas le genre de résultats que nous avons. »

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Christian Horner a vécu l’année “la plus merdique de sa vie”, selon Günther Steiner

Le directeur de Red Bull, Christian Horner, mérite du respect pour la façon dont il a géré “l’année la plus merdique de sa vie”, selon Günther Steiner.

La controverse a frappé Horner avant même le début de la saison 2024, lorsqu’une femme a accusé le Britannique de 50 ans d’avoir eu un comportement inapproprié à son encontre à la suite d’une enquête, le conseil d’administration de Red Bull a rejeté la plainte et Horner a été blanchi.

Christian Horner a ensuite dû superviser une saison particulièrement difficile pour Red Bull, marquée par des querelles politiques, des problèmes de développement et de performance en piste.

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Alors que Red Bull a glissé à la troisième place du championnat des constructeurs, en grande partie à cause des performances médiocres de Sergio Perez, Max Verstappen a de son côté réussi à remporter un quatrième titre mondial consécutif.

Quant à l’ancien directeur de l’équipe Haas, Steiner, il estime que Horner mérite des éloges pour la manière dont il a géré les situations difficiles chez Red Bull.

Je pense qu’il se souviendra de l’année 24 comme l’année la plus merdique de sa vie, vous savez, avec tout ce qui s’est passé, nous devons donc lui donner du respect”, a déclaré Steiner à GPBlog.

“Il a toujours défendu sa cause. Nous ne parlons même pas du début de l’année, de ses affaires privées, mais ensuite, il est évident qu’ils avaient ce pilote dans l’équipe (Sergio Pérez)”

“Ils n’ont pas pu défendre le Championnat du monde des constructeurs parce qu’ils n’avaient qu’une seule voiture.”

“Ils se battaient contre une McLaren avec deux très bons pilotes. Et je ne dis pas que Checo [Perez] n’est pas un bon pilote, mais il ne l’était pas l’année dernière. Il faut le dire.”

“Dans le passé, c’était un bon pilote, il gagnait des courses, mais l’année dernière, il n’a pas été à la hauteur. En fin de compte, ils ont dû faire face à la situation, mais il est évident que cela a été une mauvaise année pour l’équipe.”

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Christian Horner se réjouit de l’arrivée de Lewis Hamilton chez Ferrari

Le directeur de Red Bull, Christian Horner, considère l’arrivée de Lewis Hamilton chez Ferrari comme une excellente nouvelle pour la Formule 1.

Le septuple champion du monde a quitté Mercedes cet hiver pour rejoindre la Scuderia, un transfert spectaculaire qui a retourné le petit monde de la F1 à l’approche de la saison 2025. Ses premiers pas à Maranello et ses débuts en piste sous ses nouvelles couleurs ont déclenché un véritable engouement médiatique.

Présent aux Autosport Awards, Christian Horner a reconnu que Lewis Hamilton “portait bien” la légendaire combinaison rouge de Ferrari, soulignant ainsi l’impact de ce changement sur l’intérêt porté au championnat.

J’ai vu quelques photos, je trouve que ça lui va bien”, a déclaré Horner à Autosport. “Je pense que c’est une bonne chose pour la Formule 1. Lewis Hamilton dans une Ferrari, c’est vraiment du grand divertissement.”

Dans un univers aussi imprévisible que celui de la F1, où chaque saison réserve son lot de surprises, on retrouve un parallèle intéressant avec l’expérience proposée par un casino en ligne argent réel, où chaque tour peut changer la donne et faire monter l’adrénaline.

Je pense donc qu’il s’agit d’une nouvelle dynamique pour cette année qui pourrait être très excitante”, a déclaré Christian Horner.

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Vers une bataille à quatre pour le titre en F1 ?

Avec Lewis Hamilton aux côtés de Charles Leclerc, Ferrari dispose d’un duo de pilotes parmi les plus redoutables de la grille.

Si McLaren aborde la saison en tant que champion du monde des constructeurs en titre et principal favori, la lutte s’annonce serrée avec Ferrari, Red Bull et Mercedes.

Christian Horner estime ainsi que la saison pourrait donner lieu à une bataille à quatre pour le titre des constructeurs et à huit pour le titre des pilotes.

Je pense que ce sera très serré”, a-t-il ajouté. “Vous allez avoir quatre équipes qui vont être très compétitives. Je pense que ce sera très serré, faites votre choix.”

“McLaren va être fort, Ferrari va être fort, Mercedes va avoir quelque chose à prouver aussi, donc ça pourrait être une année exceptionnelle”, a conclu le directeur de l’écurie Red Bull.

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Christian Horner au volant d’une Red Bull F1 pour la première fois

Red Bull a dévoilé des images inédites de Christian Horner, son directeur d’écurie, prenant pour la première fois le volant d’une Formule 1 de l’équipe.

Lors du Festival de vitesse de Goodwood en juillet, Horner a piloté la RB8, monoplace avec laquelle Sebastian Vettel a remporté le titre mondial en 2012, ainsi que la RB7 de la saison 2011. Bien que présent à la tête de Red Bull depuis 2005, il n’avait encore jamais conduit l’une des voitures de l’écurie. Sa dernière expérience au volant d’une F1 remontait à 1993, lorsqu’il avait testé une Lotus à Hethel.

Les images, publiées mercredi, montrent Horner lors d’un shakedown à Silverstone en amont du festival, ainsi que pendant l’événement lui-même. Sa participation s’inscrivait dans le cadre des célébrations des 20 ans de Red Bull en F1, où il a finalement pris la place de Sebastian Vettel, initialement prévu pour piloter.

C’était amusant. C’est la première fois que je conduis une Red Bull et certainement la première fois avec un embrayage manuel et deux pédales”, a-t-il déclaré lors du Festival de la vitesse de Goodwood.

Sebastian Vettel devait conduire l’une des voitures ici, mais il est en vacances avec sa famille et n’a pas pu venir à Goodwood, alors les gars m’ont suggéré de la conduire”, a déclaré Horner.

Je n’ai pas piloté de monoplace depuis 1998 et de Formule 1 depuis 1993.”

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“J’ai donc pensé que c’était l’occasion hier de conduire une monoplace. C’était un grand honneur et un grand privilège de conduire l’une de ces voitures extraordinaires, une voiture qui a gagné le championnat.”

“C’est incroyable de voir à quel point ces voitures sont rapides et à quel point elles sont influencées par l’aérodynamique.”

“Ce qui m’a le plus frappé, c’est que lorsque j’ai relâché la pédale d’accélération, c’est comme si quelqu’un avait jeté une ancre.” “C’est comme un gros freinage sur une voiture de route. Et puis vous freinez et vous avez du mal à garder votre tête droite. J’ai tellement apprécié que j’ai raté la pitlane et j’ai réussi à faire un tour supplémentaire”, a conclu le directeur d’écurie. En parlant de vitesse et de sensations fortes, le monde du site casino en ligne offre également une expérience palpitante aux joueurs avides d’adrénaline.

“C’est comme un gros freinage sur une voiture de route. Et puis vous freinez et vous avez du mal à garder votre tête droite. J’ai tellement apprécié que j’ai raté la pitlane et j’ai réussi à faire un tour supplémentaire”, a conclu le directeur d’écurie.

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Briatore était plus déterminé que Red Bull à signer Colapinto, assure son management

L’un des managers de Franco Colapinto a admis que le jeune pilote Argentin avait eu des discussions avec Red Bull avant que ne soit déterminé le choix de placer Liam Lawson aux côtés de Sergio Pérez chez Red Bull, et Isack Hadjar aux côtés de Yuki Tsunoda chez Racing Bulls en 2025.

Finalement, c’est un Flavio Briatore déterminé chez Alpine qui aurait payé la somme astronomique de 20 millions de dollars à Williams pour un prêt de cinq ans du pilote de 21 ans.

« Il était la première partie intéressée », a déclaré la co-gérante Maria Catarineu au Corazon de F1. « En fait, plus ou moins en même temps que Red Bull. »

« Mais Flavio a dit ‘je le veux, et je le veux comme ceci et comme cela’. Mais c’était très compliqué parce qu’il y avait Franco en tant que pilote, sa société de management, Williams en tant qu’équipe de Franco, et les autres équipes intéressées. Mais c’est là que tout a commencé. Et Flavio n’a jamais perdu son intérêt ».

Christian Horner, chez Red Bull, a finalement décidé de ne pas payer pour s’adjuger les services de Colapinto, compte tenu notamment du fait qu’il lui a déjà fallu continuer à payer Sergio Pérez pour que celui-ci libère son baquet. Catarineu explique : « Il est clair que Christian a montré de l’intérêt pour Franco. »

« Cela aurait pu être pour Red Bull en tant que coéquipier de Max [Verstappen], ou pour la deuxième équipe Red Bull », a-t-elle ajouté. « Et il y avait aussi d’autres équipes. Mais Christian voulait savoir quelle était la situation chez Williams et avoir une discussion avec James (Vowles). »

« Finalement, la voie Red Bull, pour différentes raisons, n’a pas pu être retenue. Tout d’abord, parce que Red Bull a beaucoup d’éléments, elle a une académie très puissante avec des pilotes qui étaient déjà en attente et, bien, cela n’a pas fonctionné ».

Enfin, Catarineu a de nouveau laissé entendre qu’une partie du nouvel accord avec Alpine pourrait inclure la promesse que Colapinto remplacera Jack Doohan à un moment donné en 2025.

« Il est très, très heureux », a-t-elle déclaré. « Il faut savoir qu’il y a encore quelques mois, nous ne savions pas si nous allions un jour faire de la Formule 1. Et puis les neuf courses avec Williams sont arrivées. »

« Mais il y avait aussi l’incertitude et son angoisse, parce qu’il n’y avait pas de place chez Williams. Et maintenant, il est heureux. Très heureux. »

Christian Horner justifie la promotion de Liam Lawson chez Red Bull au détriment de Yuki Tsunoda

Christian Horner s’est exprimé sur la décision de Red Bull de promouvoir Liam Lawson en lieu et place de Sergio Pérez pour la saison prochaine, écartant de fait Yuki Tsunoda.

Le pilote japonais, qui comptabilise quatre saisons d’expérience en Formule, avait pourtant impressionné lors des essais d’après-saison à Abou Dhabi. Yuki Tsunoda s’était d’ailleurs montré très satisfait de sa performance et de ses sensations au volant de la RB20 ce jour-là.

Cependant, cette prestation n’a visiblement pas suffi à lui garantir une place chez Red Bull en 2025. La firme autrichienne a finalement jeté son dévolu sur Liam Lawson, estimant que le jeune Néo-Zélandais de 22 allait avoir les épaules assez solides pour faire équipe avec Max Verstappen la saison prochaine.

S’adressant à ESPN, Horner a déclaré qu’il n’y avait pas grand-chose à choisir entre les deux au moment de prendre une décision.

C’était très, très serré entre les deux”, a déclaré Horner. “Je veux dire que Yuki est un pilote très rapide.

Il a trois ou quatre saisons d’expérience maintenant. Il a fait du très bon travail lors des essais pneumatiques à Abou Dhabi, où les ingénieurs ont été impressionnés par ses performances”, a conclu le directeur d’écurie.

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Qui pour remplacer Liam Lawson chez Racing Bulls ?

Le départ de Sergio Pérez et son remplacement par Liam Lawson chez Red Bull a donc libéré une ultime place en F1. Il est fort probable que cette place laissée vacante soit attribuée à Isack Hadjar.

Le jeune pilote français sort d’une saison plus que réussie en Formule 2 avec l’écurie Campos. Vice-champion de la saison 2024, derrière Gabriel Bortoleto, le pilote français fait partie de du giron Red Bull et semble être le favori pour rejoindre la grille F1 de 2025.

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Horner répond à Wolff : “Je préfère être un terrier plutôt qu’un loup [Wolf]”

Vous aimez l’ambiance “cours de récréation” ? Alors vous allez adorer la réponse faite par Christian Horner à son homologue de chez Mercedes, Toto Wolff.

Alors que la guerre des mots bat son plein entre George Russell et Max Verstappen suite à leur altercation verbale au Qatar, les “papas” directeurs d’écuries se sont mêlés à la dispute. Toto Wolff a voulu défendre son pilote en comparant Christian Horner à un roquet [terrier] qui jappait.

Christian Horner, directeur de l’écurie Red Bull a adressé une réponse corsée à son collègue Toto Wolff.

J’aime les terriers, je pense que ce sont des chiens formidables !” a déclaré Christian Horner. “J’en ai eu quatre ! Deux airedales, qui sont le roi des terriers. J’ai eu deux West Highland terriers appelés Bernie et Flavio.”

“Ce qui est bien avec les terriers, c’est qu’ils sont extrêmement loyaux. Bernie était un petit chien agressif, il s’attaquait à n’importe qui. Flavio était un peu plus calme, il mangeait peut-être trop.”

“Écoutez, est-ce que le fait d’être appelé un terrier est une mauvaise chose ? Ils n’ont pas peur de s’attaquer aux plus gros chiens. Je préfère être un terrier plutôt qu’un loup, peut-être”, a déclaré Christian Horner.

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Vers un affrontement sur la piste ? 

À la question de savoir s’il craignait que la bataille verbale entre son pilote et celui de Toto Wolff ne se répercute en contact sur la piste ce week-end, Horner a répondu par la négative.

Max est très direct, il vous dit exactement comment il voit les choses. Il dit la vérité, exactement ce qu’il ressent. Il a éprouvé une grande frustration le week-end dernier en raison de la façon dont les choses se sont déroulées.”

“C’était un scénario que nous n’avions jamais vu auparavant, avec la pénalité de grille qui s’en est suivie. Il l’a transformée en motivation et a pris un départ fulgurant. Il a gagné le Grand Prix, ce qui était la meilleure réponse possible.”

“Évidemment, on en a beaucoup parlé hier, c’est la saison des comédies. Nous nous préparons à Noël. Il y a donc peut-être un peu de blues de fin d’année, mais je ne pense pas que cela aura un effet sur le Grand Prix lui-même”, a ajouté le directeur de l’écurie Red Bull.

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“Toto aime me détester” – Horner

Pour finir, Christian Horner estime que Toto Wolff, directeur de l’écurie Mercedes, devrait être plus occupé ce week-end par la dernière course de Lewis Hamilton avec son équipe, plutôt que par cette affaire entre Max Verstappen et George Russell.

Il semble y avoir une relation d’amour-haine où je pense que Toto aime me détester”, a ajouté Horner.

“J’aurais pensé qu’il avait un peu plus à faire avec la dernière course de Lewis pour cette équipe. Je pense qu’ils devraient célébrer cela plutôt que de se concentrer sur d’autres aspects”, a conclu le Britannique.

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Toto Wolff attaque Christian Horner et le qualifie de “petit roquet qui jappe”

La guerre des mots s’intensifie en Formule 1 entre Mercedes et Red Bull. Toto Wolff, patron de Mercedes, a qualifié Christian Horner, directeur de l’écurie Red Bull de “petit roquet qui jappe”.

Ces déclarations interviennent alors que George Russell et Max Verstappen s’échangent des amabilités par médias interposés après ce que l’on peut qualifier maintenant de l’affaire de la pénalité du Qatar.

Tout a commencé lorsque Verstappen a perdu la pole position à Losail après avoir été sanctionné par les commissaires pour avoir piloté trop lentement lors des qualifications du Grand Prix du Qatar et avoir gêné Russell. Les deux pilotes s’étaient apparemment écharpés dans le bureau de la direction de course. À l’issue du Grand Prix, Max Verstappen avait alors déclaré avoir “perdu tout respect” pour George Russell.

De son côté, George Russell a riposté en dénonçant l’attitude du tout nouveau quadruple Champion du monde, qu’il juge se croire “au-dessus des lois”, tout en révélant que ce dernier l’aurait menacé avant le départ du Grand Prix du Qatar.

Comme un air de déjà vu entre les écuries Mercedes et Red Bull à Abou Dhabi, Toto Wolff est monté au créneau en défendant son pilote, ajoutant une nouvelle dimension à cette rivalité déjà explosive.

En tant que directeur d’équipe, il est important d’être un sparring-partner et pour vos pilotes, cela signifie expliquer des choses qui peuvent être plus nuancées et des déclarations qui sont absolutistes en pensant que tout est soit 100% juste, soit 100% faux”, a déclaré Toto Wolff.

C’est juste quelque chose que je pense qu’il faut expliquer, en pensant à la nuance, en fonction de votre perception et de votre perspective – vous devez permettre que quelque chose soit 51-49, vous devez permettre que ce soit 70-30, car il y a toujours un autre côté.”

“Vous devez l’expliquer à vos pilotes et à votre équipe, et vous arrivez à la conclusion qu’il y a une vérité des deux côtés, et si vous ne le faites pas, vous n’êtes pas à la hauteur de votre rôle. C’est tout simplement faible.”

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Nouvelle guerre entre Wolff et Horner ?

Les relations entre Christian Horner et Toto Wolff sont tendues depuis maintenant quelques années, reposant sur la controverse autour du titre de 2021, les monoplaces qui rebondissaient en 2022, les rumeurs de conflit d’intérêt de Susie Wolff et enfin cette affaire entre Max Verstappen et George Russell.

“Pourquoi se sent-il autorisé à faire des commentaires sur mon pilote, alors que si vous prenez 90 secondes pour y réfléchir [c’est] un petit roquet qui jappe, il y a toujours quelque chose à dire.”

“C’est une affaire entre pilotes, c’est George et Max et je ne veux pas m’en mêler, mais si l’autre directeur d’équipe traite George d’hystérique, c’est là qu’il dépasse les bornes.”

“Sa qualité n’est certainement pas celle d’un intellectuel en psychanalyse, mais comment osez-vous ? Comment osez-vous commenter l’état d’esprit de mon pilote ?” a conclu avec colère le directeur de l’écurie Mercedes.

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Horner : Les qualifications houleuses ont motivé Verstappen à battre Russell

Christian Horner a affirmé que l’incident en qualifications impliquant George Russell a fourni à Max Verstappen la motivation nécessaire pour s’imposer lors d’un Grand Prix du Qatar.

Au Qatar, sur le circuit de Losail, Max Verstappen avait décroché le meilleur temps en Q3. Toutefois, sa pole position lui avait été retirée après que ce dernier a reçu une pénalité pour avoir piloté trop lentement en qualification et avait de fait gêné George Russell. Les deux pilotes s’étaient alors retrouvés devant les commissaires et il semblerait que les débats aient été houleux.

Selon Max Verstappen, George Russell aurait adopté un comportement agressif lors de cette entrevue avec la direction de course. Toutefois, les commissaires ont donné raison au pilote Mercedes, infligeant au quadruple Champion du monde, une place de pénalité sur la grille. Cette décision a bouleversé la première ligne de départ, mettant alors George Russell en pole position et reléguant Verstappen sur la seconde marque de la grille.

Dès le départ, le quadruple champion du monde a jailli à l’intérieur de premier virage pour prendre la tête de la course. De son côté, George Russell a également vu Lando Norris le dépasser, reléguant le pilote Mercedes en troisième place. Max Verstappen a par la suite contrôlé la course pour s’imposer une neuvième fois en 2024.

Pour Horner, ce moment en qualifications a été un déclencheur, révélant la détermination inébranlable de son pilote à gagner, surtout dans des moments de forte pression.

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Eh bien, il était agacé par George [Russell], la façon dont les choses se sont déroulées devant les commissaires hier et il a transporté cette motivation dans la course”, a déclaré Christian Horner à Sky Sports F1.

Et cela était clairement évident, qu’il était super motivé pour cette course. Il a pris un départ extraordinaire. Et pendant toute la phase de départ, première, deuxième, troisième vitesse, il était la seule voiture à pouvoir sortir du virage 1 en tête.

Max, vous savez qu’il a senti que les choses sont allées un peu trop loin hier, et il était très motivé pour cette course, encore plus que d’habitude”, a conclu le directeur de l’écurie Red Bull.

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DEBAT : Polémiques ou grande maitrise, que gardez-vous de la saison 2024 de Verstappen ?

La saison 2024 est-elle celle de la sagesse pour Max Verstappen ? Presque ! Après deux saisons sans réelle concurrence, le pilote néerlandais a été confronté cette année à de multiples défis.

Red Bull a en effet fait figure de colosse aux pieds d’argile en 2024.

Avant même le début de la saison, un scandale est venu chambouler l’équilibre de l’écurie Championne du monde pilotes et constructeurs en 2023. En effet, début février éclate “l’affaire Horner”. Accusé de comportements inappropriés envers une collaboratrice et visé par une enquête interne, Christian Horner avait été innocenté à l’issue d’une enquête en interne.

Dans les jours et les mois qui ont suivi, Helmut Marko, conseiller spécial de Red Bull a laissé entendre qu’il pourrait claquer la porte de l’écurie. Du côté du clan Verstappen, Jos a directement a fait pression sur le directeur de l’équipe.

Malgré cette lutte intestine, qui aurait pu déstabiliser n’importe quel pilote, Max Verstappen a fait preuve de maturité et a fait le travail en remportant sept des dix premières courses de la saison. Jusqu’ici, et malgré un semblant de concurrence émanant du côté de chez McLaren et de Ferrari, Max Verstappen semblait bien parti pour remporter facilement le titre mondial en 2024.

Paul Vaussy (F1Only.fr) – “Un père aussi sûr de l’aider que toxique”

Aussi brillant soit-il, Max Verstappen rend parfois le fait de l’aimer et le soutenir difficile, comme il l’a parfois été avec Michael Schumacher ou Ayrton Senna.

Aussi transcendants les rappels de son niveau soient-ils lors de courses comme le Grand Prix du Brésil, ses écarts de comportement en piste, au moment de se trouver face à une forme d’adversité, semblent jalonner un parcours du reste irréprochable. Certains observateurs, tels que Martin Brundle, l’ont parfaitement résumé cette année après le GP des USA : en toutes circonstances, Verstappen si est bon qu’il n’a guère besoin de se rabaisser à des manœuvres questionnant les limites de la décence entre pilotes ou de l’interprétation des règles sportives. Le Hollandais n’en a simplement pas besoin, et sa brillance en piste suffit à faire la différence.

Ce besoin de rappeler avec autorité à ses adversaires plus tendres à quel point il lui est envisageable de chercher un avantage coûte que coûte, notamment dans le combat roues contre roues, caractérise désormais Verstappen depuis plusieurs saisons et est profondément ancré dans l’esprit de ses rivaux. Lewis Hamilton, Charles Leclerc, ou encore Lando Norris le savent désormais bien, et rester propre face à Verstappen signifie bien souvent accepter de ne pas se comporter pas avec la même impunité, ou d’espérer que justice soit rendue par les commissaires de piste.

Parlons donc surtout, comme l’a fait Christian Horner immédiatement après le quatrième titre acquis par son pilote à Las Vegas, ce qui aura aussi caractérisé Verstappen hors-piste : une abnégation là aussi hors-normes, un rôle de leader et fédérateur des efforts du team, en restant concentré en dépit de la tourmente interne vécue par une équipe Red Bull se déchirant en interne depuis le décès de Dietrich Mateschitz, et plus particulièrement sur l’initiative d’un clan dévastateur pensant aider le jeune pilote, mené par son père ; et de laquelle Toto Wolff a lui aussi tenté de profiter en tentant par tous les moyens de d’adjuger les services de celui dont il sait qu’il ferait, comme le principal intéressé l’affirme lui-même, la différence au volant de n’importe quelle auto. Face à ce même père qui l’a sans aucun doute bien plus desservi cette saison qu’il ne l’a aidé en étant à deux doigts de faire imploser le top team l’ayant mené vers la F1 et le succès planétaire, Max Verstappen a sans doute dû faire face en 2024 à son plus grand défi. Cela, ni Schumacher, ni Senna n’avaient eu à le faire…

Patrick Angler (invité du site F1actu.com) : “Le pilote qui vous donne envie de le haïr”

Max Verstappen, un nom qui fait vibrer les passionnés de Formule 1 autant qu’il divise les opinions. Son année 2024 aura été une nouvelle démonstration de force et de maîtrise chirurgicale au volant d’une monoplace pourtant pas au meilleur de sa forme. Mais au-delà des chiffres et des podiums, c’est l’homme derrière le volant qui intrigue. Un pilote à la fois génial et énervant, un mélange détonnant de talent brut et de caractère bien trempé.

Verstappen, c’est le genre de pilote qui vous donne envie de le haïr… et de l’admirer en même temps. Son style de pilotage, parfois limite, ses coups d’éclat et ses déclarations provocantes ne laissent personne indifférent. Il bouscule les codes, repousse les limites, et ça, ça plaît ou ça déplaît. Mais au-delà de la polémique, il y a un champion hors-norme, un guerrier qui ne lâche jamais rien. Sa capacité à rebondir après chaque coup dur, à se concentrer sur l’essentiel et à mettre la pression sur ses adversaires est tout simplement impressionnante. Sa victoire au Brésil en est la parfaite illustration.

Alors, Verstappen, génie ou provocateur ? Les deux, sans doute. Un mélange explosif qui fait le sel de la Formule 1. Car si le sport automobile est une affaire de chronos, c’est aussi un spectacle, et en ce sens, Verstappen est un acteur hors pair qui utilise autant ses résultats que les polémiques, comme arme pour mener une guerre psychologique contre ses adversaires.

 

Thibaud Comparot (F1Only.fr) – “Une face inattendue de Verstappen : la patience”

Le retour inespéré de la concurrence a mis une certaine pression sur Verstappen.

Il faut reconnaitre qu’on ne s’y attendait pas vraiment, mais Red Bull a vu Ferrari et surtout McLaren revenir à vitesse grand V dans ses rétroviseurs. Alors que la RB20 perdait en performance, Max Verstappen a, à l’inverse de Sergio Pérez, réussi à stopper l’hémorragie en glanant le moindre petit point. Quand Lando Norris, Oscar Piastri, Charles Leclerc, Carlos Sainz, Lewis Hamilton et George Russell remportaient des Grands Prix, Max Verstappen a su faire le dos rond.

On a découvert cette saison une face inattendue de la personnalité de Max Verstappen, la patience. Il aura fallu attendre 11 Grands Prix de l’Espagne au Brésil, avant de voir le Batave remonter sur la plus haute marche du podium. Après une véritable maestria à Interlagos, Max Verstappen, implacable comme à son habitude, est allé décrocher une quatrième couronne mondiale à Las Vegas. Oui le titre de 2021 était peut-être le plus spectaculaire, mais celui de 2024 a probablement été le plus dur à remporter pour Max Verstappen.

Le point noir ? Le Max Verstappen de 2021 a ressurgi dans ses batailles avec Lando Norris, envoyant à plusieurs reprises son rival en dehors des limites de piste.

La stat folle : Si le Championnat avait commencé après Miami, moment de la saison ou la Max Verstappen n’a plus la meilleure monoplace de la grille, le pilote Red Bull serait tout de même en tête du Championnat à l’arrivée du GP de Las Vegas. Dans ce scénario, il aurait actuellement 11 points d’avance sur Lando Norris et 50 sur Charles Leclerc.

Hugo Pommier (F1Only.fr) – “Pas de quoi entacher une saison modèle”

La saison 2024 de Max Verstappen est véritablement exceptionnelle. On le savait fort, mais il a montré qu’il était réellement le meilleur sur la grille à l’heure actuelle, exploitant le maximum de sa Red Bull lors de chaque week-end ou presque. Comme l’a bien dit son dernier rival pour le titre, Lando Norris, Verstappen domine quand il a la meilleure voiture, mais reste toujours présent quand il ne l’a pas.

Certes, il a bénéficié d’une voiture dominante en tout début de saison, mais il a ensuite fait mieux que résister et les chiffres le prouvent. Il avait 53 points d’avance sur Norris au soir du Grand Prix de Miami, un tournant de la saison d’un point de vue des performances, dès la course numéro six, donc très tôt en 2024. Malgré les difficultés de la Red Bull qui ont suivi et la forme de la McLaren, Verstappen bénéfice actuellement de 63 points d’avance sur Britannique et lui a donc repris des points sur cette période. Cela restera comme une saison remarquable, une régularité à un niveau de performance exceptionnel.

Les polémiques hors piste, liées à son langage en conférence de presse n’en étaient même pas une, mettant plus en avant le ridicule de la situation et de la sanction. En revanche, il faut bien dire qu’il a dépassé les limites, au moins à Mexico avec sa deuxième manœuvre sur Norris, mais cela n’est pas suffisant pour entacher sa saison entière qui restera un modèle du genre.

Horner : Verstappen s’est plus investi que jamais dans la tourmente en 2024

Le quatrième titre consécutif du Néerlandais « cimente absolument » sa position parmi les grands du sport, assure directeur de l’équipe Red Bull.

Max Verstappen a connu une saison rappelant celle de Jenson Button en 2009, lors de laquelle le Britannique avait constitué un tel stock de victoires et de points en première partie de saison avec sa Brawn GP dominatrice que le tassement des performances de son équipe et les difficultés à tenir le rythme de développement de plusieurs équipes rivales en simultané avait offert une seconde partie de saison très incertaine.

La différence entre Verstappen et Pérez est devenue d’autant plus visible chez Red Bull que le team ne disposait clairement plus de la monoplace dominatrice du plateau.

Christian Horner, directeur de l’équipe Red Bull, a été l’un des premiers à chanter les louanges de Verstappen, qui a mis le titre 2024 dans sa poche au terme du Grand Prix de Las Vegas.

« Je pense que cette victoire est très spéciale parce qu’il y a évidemment eu des défis cette année », a déclaré le Britannique dans un chef-d’œuvre d’euphémisme. « Mais je pense que Max a remporté plus du double de victoires en course que n’importe quel autre pilote. »

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« Il l’a remporté à deux courses de la fin », a-t-il ajouté à propos du titre. « Il a été, de la tête et des épaules, le meilleur pilote sur la grille en Formule 1, et je pense que ce qu’il a vraiment fait cette année, c’est consolider sa position parmi les grands de ce sport. Je pense que, tant sur le plan statistique que sur celui du pilotage, c’est incontestable. »

« Je pense que cette année a été, avec 2021, la plus difficile », a poursuivi le Britannique, faisant référence à la lutte acharnée avec Lewis Hamilton pour son premier titre. « Cette fois-ci, nous avons commencé la saison très fort. Mais à Miami, il était clair que McLaren avait fait un grand pas en avant. »

« Pendant les mois d’été, alors que nous avions quelques difficultés avec la voiture, il était toujours deuxième à Silverstone, deuxième à Zandvoort. Il a continué à accumuler les podiums et les résultats et, en coulisses, il s’est énormément investi, avec les ingénieurs et les concepteurs et sur le simulateur, plus que toutes les années précédentes. »

« Je pense qu’il a été exceptionnel cette année. Non seulement ce qu’il a fait dans le cockpit, et je pense qu’il a été une source d’inspiration dans le cockpit, mais aussi en dehors du cockpit. La façon dont il s’est comporté, la façon dont il a travaillé avec les ingénieurs et toute l’équipe technique ont été phénoménales. »

Horner laisse entendre que Red Bull pourrait lâcher Pérez “à Melbourne l’année prochaine”

Christian Horner, directeur de Red Bull en F1, a laissé entendre que l’écurie pourrait laisser tomber Sergio Pérez.

La fin de saison de Sergio Pérez est plus qu’agitée, en plus des rumeurs qui le voient être limogé par Red Bull, le Mexicain a vu son père tenir des propos plus que nauséabonds à l’encontre de Ralf Schumacher.

Sergio Pérez n’a accumulé que 48 points sur les 15 dernières courses, une performance décevante qui a contribué à la chute de Red Bull au troisième rang du championnat des constructeurs. Avec seulement trois courses restantes, l’écart avec McLaren, en tête du classement, s’élève désormais à 49 points. Dans le même temps, Max Verstappen est parvenu à contenir la remontée de Lando Norris et de Charles Leclerc au championnat du monde des pilotes et file donc vers une quatrième couronne mondiale.

Christian Horner, directeur de l’écurie Red Bull, fait le point sur les performances de Sergio Pérez, à trois courses de la fin de la saison.

Sergio est notre pilote et nous voulons faire de notre mieux pour tirer le maximum de lui”, a déclaré l’Anglais. “Il a connu une série de performances très difficiles au cours des dernières semaines et des derniers mois.

Distancé par McLaren et Ferrari, Red Bull tentera le tout pour le tout pour remporter le titre des constructeurs, une tâche bien compliquée quand un seul des deux pilotes performe.

Du point de vue des constructeurs, nous avons désespérément besoin que les deux voitures travaillent ensemble, ce qui n’a pas été le cas. Alors évidemment, j’espère que Checo pourra réaliser de bonnes performances lors de ces trois dernières courses. Mais nous ne pourrons jamais remporter le championnat des constructeurs sans cela.”

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Red Bull pourrait envisager de faire monter dans l’équipe mère, Yuki Tsunoda ou Liam Lawson, actuellement chez RB. Ces derniers pourraient venir remplacer un Sergio Pérez en perdition. Une solution externe au giron Red Bull existe et se nomme Franco Colapinto. Actuellement lié à l’écurie Williams, il a également été mentionné parmi les candidats potentiels pour occuper ce poste. Certains ont même laissé entendre que Red Bull pourrait finalement débaucher Carlos Sainz à Williams, avant que celui-ci ne rejoigne l’équipe britannique.

Christian Horner a affirmé que Red Bull dispose de la flexibilité nécessaire pour attendre « jusqu’au Grand Prix d’Australie [2025]”, avant de prendre une décision définitive.

Tous les pilotes que nous avons sous contrat, nous sommes très clairs sur leur situation contractuelle”, a-t-il dit. “Nous pourrions, si nous le voulions, attendre jusqu’à Melbourne l’année prochaine.

Mais inévitablement, à la fin de l’année, nous nous assiérons et nous examinerons toutes les informations dont nous disposons”, a conclu le directeur d’écurie.

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Toto Wolff estime “qu’on ne peut pas se fier” à ce que dit Christian Horner

Toto Wolff a de nouveau critiqué Christian Horner à propos d’une enquête de la FIA sur des allégations de conflit d’intérêts. En décembre 2023, la FIA avait ouvert une enquête à la suite de soupçons concernant la relation entre Wolff, directeur de Mercedes, et son épouse Susie Wolff, PDG de la F1 Academy.

Selon le magazine Business F1, des dirigeants d’équipes concurrentes craignaient que le couple échange des informations confidentielles. Ces accusations ont été fermement rejetées par Mercedes et par la FIA, tandis que Susie Wolff a dénoncé une attaque “misogyne ”.

L’enquête a cependant été rapidement clôturée après que les neuf autres écuries ont publiquement exprimé leur soutien aux Wolff, dissipant ainsi les soupçons autour de cette affaire.

Dans une nouvelle interview accordée au Guardian, Toto Wolff, directeur de l’écurie Mercedes a déclaré ne pas avoir été étonné de la réaction, ou du silence de son homologue de chez Red Bull.

Je peux supporter beaucoup de merde ”, a déclaré l’Autrichien. “J’y suis habitué. Mais si votre femme est entraînée dans un conflit avec lequel elle n’a rien à voir, et que sa réputation est immaculée, c’est là que le plaisir s’arrête.”

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“Mais la réaction a été formidable. Je n’ai passé aucun coup de fil à aucune équipe. Fred a pris les choses en main et a dit : ‘C’est vraiment injuste’. De Günther Steiner à James Vowles, tout le monde a réagi. Ils étaient tous prêts, sauf Christian, à signer un document en notre faveur ”.

“D’après ce que j’ai compris, il a dit : ‘J’ai ma propre interview sur Sky et je vais dire que je n’en fais pas partie. Je ne signerai pas le document’. Les neuf autres équipes ont dit : “Très bien ”. Mais il est évident qu’on lui a dit que cela ne serait pas très bien vu et qu’il devrait faire partie de la déclaration.”

Dans une deuxième tentative, il a cherché à inclure le mot “officiel ” dans la déclaration, souhaitant que celle-ci mentionne qu’aucun directeur d’équipe ne s’était « officiellement” plaint à la FIA. Les autres écuries ont répondu : “Très bien, nous publierons notre déclaration de notre côté, et vous ferez la vôtre ”.

“Je ne pense pas que l’on puisse se fier à ce qu’il dit. Je pense que [Susie] a été un dommage collatéral et beaucoup de choses ont été faites par manque de respect pour ses réalisations en tant que femme pilote de course et en tant que contributrice au changement. Il a également essayé de me causer de la peine en manquant de respect à ma femme, en diminuant le parcours douloureux qu’elle a suivi pour réaliser ce qu’elle a fait dans et en dehors de la voiture”, a conclu le patron de Mercedes.

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Christian Horner est certain que Lewis Hamilton redeviendra un sérieux challenger la saison prochaine avec Ferrari.

Lewis Hamilton compte probablement les jours qui le séparent avant de rejoindre la Scuderia Ferrari. En tout cas, il a dû y penser le week-end dernier lors du Grand Prix du Brésil. En grande difficulté avec sa Mercedes, le septuple Champion du monde a finalement franchi la ligne d’arrivée en dixième position.

Christian Horner, directeur de l’écurie Red Bull, sait que Lewis Hamilton sera un grand challenger la saison prochaine. En effet, le directeur d’écurie connait bien le pilote Mercedes, pilote contre lequel il s’est sauvagement battu en 2020.

En arrivant chez Ferrari, Lewis Hamilton va rejoindre une écurie qui semble avoir le vent en poupe, une écurie qui joue clairement la gagne en F1. Un grand changement pour le pilote qui roule avec Mercedes depuis le début de la saison 2013.

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Au micro de Talksport, Horner a été interrogé sur la situation et sur l’avenir de Lewis Hamilton.

Il est évident qu’il sort d’un environnement très confortable, qu’il connait très bien depuis 10 ans, plus de 10 ans. Ce sera donc un changement pour lui ”, a déclaré Horner. “Charles Leclerc est un autre pilote très rapide. Mais Ferrari est une équipe qui a l’air d’avoir le vent en poupe. Il est certain qu’un pilote de la qualité de Lewis sera toujours un challenger. Il se peut qu’il arrive au bon moment. Il a évidemment vu des choses pour lesquelles il a choisi de changer d’équipe parce qu’il croit en l’avenir de Ferrari, donc ce sera fascinant de voir comment cela se passe ”, a conclu Christian Horner.

Lewis Hamilton qui compte tout de même deux victoires en Grand Prix cette saison, mais devra se battre avec George Russell, son coéquipier chez Mercedes, pour obtenir la sixième place du Championnat du monde des pilotes.

« Des décisions difficiles à prendre » concernant Pérez, prévient Horner

« Il y a un moment où l’on ne peut plus faire grand-chose ». La phrase, extraite du point fait par Christian Horner, directeur de l’équipe Red Bull, au sujet de la course de Sergio Pérez au Mexique, a de quoi inquiéter le pilote mexicain et est le pire cauchemar de tout pilote.

Pérez a connu en quelques sortes un week-end totalement opposé à celui de Charles Leclerc à Monaco : le Monégasque avait vécu un véritable conte de fées en remportant sur sa course à domicile l’une des victoires à laquelle il tenait le plus, avant de remettre le couvert à Monza, dans le fief de Ferrari. Pérez rêvait sans doute secrètement d’un tel retour en grâce devant un public mexicain inconditionnellement acquis à sa cause. Mais peu de choses auraient pu moins bien se passer.

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Hors du coup dès les qualifs

Tout a commencé par une piètre contreperformance en Q1, samedi, lors de la séance de qualifications. 18e impuissant, Pérez n’avait plus comme espoir que de faire le spectacle à coup de dépassements dans le peloton ou d’attendre une hypothétique Voiture de Sécurité à un moment de course opportun pour espérer un beau résultat.

Au lieu de cela, un faux départ lui coûtant une pénalité de cinq secondes dans les stands, un rythme terme en queue de peloton et un accrochage avec Liam Lawson auront caractérisé le dimanche de Grand Prix de Pérez.

Les contre-performances du Mexicain sont d’autant plus remarquables que Max Verstappen réalise des performances de premier plan. Mais il pourrait aussi être dit que son absence est encore plus visible lorsque le triple Champion du monde connaît lui aussi un week-end difficile, et que Red Bull ne peut compter sur son second pilote pour sauver ce qui doit l’être, notamment dans l’optique du championnat du monde des constructeurs.

Horner perd lui aussi patience

C’est sans doute cette lassitude qui envahissait Christian Horner au moment de rencontrer la presse à Mexico. Après avoir ardemment défendu Max Verstappen et ses manœuvres face à Lando Norris, le contraste était particulièrement marqué lorsque le Britannique a convenu sans détours que de « difficiles décisions » allaient devoir être prises dans le clan Red Bull face à cette absence chronique de Pérez, quelles qu’en soient les raisons.

« Je pense que Checo, malheureusement, est parti en dehors de sa position sur la grille de départ, il a donc écopé d’une pénalité pour cela », a déclaré Horner. « Son premier tour était bon. Son départ était bon. Puis avec les dégâts qu’il a subis avec Liam, il a perdu environ 70 points de charge avec un trou dans le ponton latéral et la moitié du côté du plancher manquant. »

« Checo a encore passé un week-end horrible et il n’était pas question de manquer des points », a admis Horner lorsqu’il lui a été posé la question évidente de l’avenir du pilote. « Rien n’a fonctionné pour lui ce week-end. Il sait que la Formule 1 est un business basé sur les résultats et qu’inévitablement, lorsque vous n’êtes pas à la hauteur, les projecteurs sont braqués sur vous », a-t-il ajouté.

« La Formule 1 est une entreprise basée sur les résultats », a-t-il répété, « et quand quelqu’un n’est pas à la hauteur, il sera toujours examiné de près. En tant qu’équipe, nous devons faire en sorte que les deux voitures marquent des points. C’est la nature même de la Formule 1. »

« Prendre des décisions difficiles »

Interrogé sur la pression évidente qui pèse sur le Mexicain, il a répondu : « Elle est constante. Elle est toujours présente. Du point de vue de l’équipe, nous travaillons avec lui aussi dur que possible pour essayer de le soutenir », a-t-il ajouté, semblant réciter une ritournelle entendue inlassablement Grand Prix après Grand Prix. « Nous avons fait tout ce que nous pouvions et nous continuerons à le faire au Brésil le week-end prochain, mais il y a un moment où l’on ne peut pas faire grand-chose. »

« Il y a un moment où il faut prendre des décisions difficiles », prévient-il cependant cette fois. « Nous sommes maintenant troisièmes du championnat des constructeurs. Notre détermination est d’essayer de retrouver une position gagnante, mais la tâche sera ardue au cours des quatre prochaines courses. »

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Horner contre-attaque et accuse la concurrence de vouloir “détourner l’attention”

Christian Horner s’est expliqué sur la fameuse polémique liée à un dispositif présent près du cockpit de la Red Bull permettant de régler sa hauteur de caisse.

Red Bull a abordé le week-end à Austin au cœur de la tourmente autour de cette affaire de réglage de hauteur de caisse. Oui, l’écurie a bien un dispositif permettant de régler la hauteur de la partie la plus avancée du plancher (‘T-tray’), mais elle se défend de l’avoir utilisé pour tricher.

En effet, la véritable question est la suivante : Est-ce que Red Bull a utilisé ce dispositif pour modifier sa hauteur de caisse sous parc fermé, ce qui est totalement interdit ? L’écurie championne du monde clame, elle, son innocence. 

Un porte-parole a ainsi indiqué que ce dispositif “est inaccessible une fois que la voiture est entièrement assemblée et prête à rouler”, avant de confirmer avoir “convenu d’un plan d’action” avec la FIA.

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Horner : Ce dispositif est présent “depuis plus de trois ans”

Christian Horner, le boss de Red Bull Racing, s’est ainsi exprimé sur cette affaire. Le Britannique a tout d’abord donné plus de détails sur le fameux “outil” présent sur la Red Bull.

“Chaque voiture est équipée d’un outil permettant d’ajuster le T-tray, ce que nous appelons l’avant du plancher, c’est-à-dire le T-tray, et le nôtre est situé à l’avant, devant le compartiment des pieds, depuis plus de trois ans, je crois”, a expliqué Horner à Sky Sports F1.

« Il faut enlever les pédales, les autres éléments et la tuyauterie pour pouvoir l’atteindre. C’est donc comme n’importe quel autre réglage sur la voiture. Il serait plus facile de régler l’arceau de sécurité arrière que d’accéder à ce composant.” 

Interrogé pour savoir pourquoi la FIA s’est penchée précisément sur le cas de la Red Bull, Horner accuse, sans la nommer, une écurie rivale.

“Je pense que l’un de nos rivaux s’est plaint, et c’est le travail de la FIA d’examiner ce genre de choses”, indique Horner. “Il figure sur la liste des composants open source. Il est donc accessible publiquement depuis, comme je l’ai dit, les trois dernières années. La FIA en est satisfaite. Je pense que c’est juste pour satisfaire une certaine paranoïa dans le paddock.”

“J’ai l’impression que c’est parfois pour détourner l’attention de ce qui se passe peut-être dans votre propre maison, puis parfois, vous essayez d’allumer un feu ailleurs.”

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Horner : “Je suis sûr qu’il y aura d’autres choses qui se produiront d’ici Abu Dhabi”

Amené à développer son propos, et plus particulièrement sur McLaren, Horner met en avant l’affaire de l’aileron arrière de l’écurie britannique.

“Il y a eu beaucoup de bruit à propos des ailerons arrière, et McLaren a dû changer son aileron arrière [jeudi].”

Ce à quoi Horner s’est vu répondre que McLaren avait indiqué que ce n’était pas le cas : “Oh vraiment, d’accord”, a rétorqué le directeur de l’écurie Red Bull. “Cela fait partie de la F1. Et je suis sûr qu’il y aura d’autres choses qui se produiront d’ici Abu Dhabi.”

Enfin, Horner a affirmé être “tout à fait à l’aise” concernant l’affaire du ‘T-tray’, mettant en avant les procédures de surveillance.

“Nous avons des caméras qui surveillent les voitures”, poursuit-il. “Nous avons des examinateurs et des témoins qui surveillent les voitures. Au cours des trois dernières années, notre voiture a fait l’objet de plus d’examens que n’importe quelle autre voiture dans la voie des stands. Nous sommes donc tout à fait à l’aise.”

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Horner sur le cas Pérez : Red Bull “ne peut pas se le permettre” 

Christian Horner s’est exprimé sur son duo de pilotes qui performe à deux niveaux bien différents, visant Pérez en affirmant que son écurie “ne peut pas se le permettre”.

Cela fait désormais de nombreux mois que des questions se posent autour de Sergio Pérez et son manque de performance chez Red Bull.

L’an passé, alors que Red Bull et surtout Max Verstappen écrasaient la concurrence, il avait déjà connu de grandes difficultés, réussissant tout de même à finir deuxième du Championnat du monde derrière son coéquipier.

Toutefois, cette saison la dynamique de performance à l’avant du peloton a changé puisque Red Bull ne domine plus et quatre écuries se sont partagé les victoires.

Ainsi, Pérez toujours en souffrance, se retrouve en huitième position du classement, soit le dernier pilote des quatre meilleures écuries. Une position embarrassante pour le Mexicain, étant relégué à 187 points de son coéquipier, qui sauve les meubles chez Red Bull.

Même si Max Verstappen fait tout ce qu’il peut, il n’est pas possible de gagner le Championnat constructeurs à lui tout seul quand la concurrence atteint le niveau vu cette saison.

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Horner : “Nous avons désespérément besoin de réponses”

Christian Horner, directeur de l’écurie Red Bull, a lui-même indiqué que Red Bull ne pouvait pas avoir une telle différence entre ses pilotes. Le Britannique a par ailleurs mentionné les duos Ferrari et McLaren, en guise de comparaison, qui s’annoncent particulièrement redoutables en 2025.

“Nous avons désespérément besoin de réponses”, a affirmé Horner à Motorsport.com. “Quand vous regardez nos adversaires, Ferrari sera fort l’année prochaine, avec Hamilton et Leclerc. Et McLaren avec Norris et Piastri, est un duo fort.”

“Nous devons nous assurer qu’il n’y a pas d’écart trop important entre nos deux pilotes, car on ne peut pas se le permettre.”

Les six derniers Grands Prix de la saison s’annoncent donc tendus pour Sergio Pérez. Le Mexicain, qui a jusqu’ici également profité de l’absence d’un candidat réellement solide pour le remplacer, devrait peut-être s’inquiéter de l’arrivée d’un Liam Lawson chez VCARB.

L’option Yuki Tsunoda n’est également pas à écarter de l’équation alors qu’il sera confronté au Néo-Zélandais jusqu’à la fin de la saison.

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Horner annonce que la stratège Hannah Schmitz va “monter en grade”

Après l’annonce du départ de plusieurs figures clés chez Red Bull, Christian Horner assure miser sur la promotion interne, soulignant par exemple l’opportunité que cela donne à Hannah Schmitz.

Red Bull connaît actuellement une période de bouleversement interne avec plusieurs départs de membres importants qui étaient présents depuis un long moment au sein de l’écurie.

Le plus emblématique étant évidemment celui d’Adrian Newey, directeur technique en chef, en partance vers Aston Martin. Mais ont suivi deux autres membres cruciaux à savoir Jonathan Wheatley, directeur de course qui rejoindra Audi, et Will Courtenay, responsable de la stratégie de course, qui se dirigera vers McLaren.

“Jonathan est ici depuis longtemps et il a eu l’occasion de devenir directeur d’équipe”, analyse Horner, cité par Motorsport.com. “Il n’a pas eu cette opportunité ici, et son rôle devenait de plus en plus unidimensionnel dans la mesure où il n’était jamais là. Il était toujours sur un circuit. Il est passé à autre chose et cela a permis à d’autres de prendre naturellement le relais. Il faut savoir évoluer.”

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Le départ de Courtenay va bénéficier à Schmitz

Christian Horner a par ailleurs indiqué que le départ du responsable de la stratégie de course, Will Courtenay, permet de faire “monter en grade” Hannah Schmitz, stratège reconnue du paddock, ce qui réduit le risque de la voir partir vers la concurrence.

“C’est la même chose avec Will Courtenay et la stratégie”, poursuit Horner. “Il est ici depuis 20 ans. Nous avons évoqué d’autres rôles au sein du groupe. McLaren lui a proposé un rôle plus important avec un salaire très élevé, et à ce moment-là, vous devez dire : ‘Bonne chance. Allez-y’.”

“Mais en même temps, cela donne à Hannah Schmitz l’occasion de monter en grade, alors que si elle n’avait pas eu cette opportunité, elle aurait été une cible de choix pour quelqu’un. Dans toute organisation, il y a des évolutions. Nous avons eu moins de 5 % de rotation, ce qui explique la grande loyauté de l’équipe.”

Hannah Schmitz, élément clé dans plusieurs stratégies gagnantes chez Red Bull, avait notamment été mise en avant lors du Grand Prix du Brésil en 2019, où elle avait pris la décision de faire arrêter Max Verstappen, futur vainqueur, une troisième fois.

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Helmut Marko : “Dietrich Mateschitz a été remplacé par Christian Horner” 

Helmut Marko s’est exprimé sur le renforcement du pouvoir de Christian Horner chez Red Bull qui, selon ses propos, a tout simplement remplacé le co-fondateur de la marque aux taureaux, Dietrich Mateschitz, suite à son décès.

Il y a deux ans, Red Bull perdait son co-fondateur Dietrich Mateschitz, bouleversant ainsi la dynamique interne de l’écurie F1.

Dans les mois qui ont suivi ce décès, la situation chez Red Bull était paradoxale avec d’un côté, une outrageuse domination de Max Verstappen en piste, et de l’autre, une lutte de pouvoir en interne.

Helmut Marko, conseiller Red Bull, a ainsi déclaré que c’est Christian Horner lui-même qui avait remplacé Mateschitz, soulignant par ailleurs que les “turbulences” liées à l’affaire Horner en début de saison, n’avaient “certainement pas aidé” l’écurie.

Alors que l’équipe autrichienne vacillait, Helmut Marko affirme également que Red Bull s’est mis d’accord pour s’aligner vers l’objectif de remporter le championnat.

“2024 a tout de même démarré avec beaucoup de succès”, a indiqué Helmut Marko à Motorsport-Magazin. “Entre-temps, il y a eu des turbulences autour de Christian Horner. Je dirais que ces turbulences ont été réglées.”

“Nous nous sommes assis ensemble et avons dit que nous voulions gagner ce championnat. Par conséquent, nous devons faire de notre mieux pour atteindre cet objectif.”

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Marko : “Mateschitz a été remplacé par Horner, ce qui a beaucoup changé la structure

Marko a par ailleurs avoué que la prise de pouvoir en interne d’Horner avait eu un impact sur la structure.

“Dietrich Mateschitz a été remplacé par Horner, ce qui a beaucoup changé la structure”, ajoute Marko. “Horner vient d’endosser plusieurs rôles, mais lorsqu’une personnalité aussi exceptionnelle disparaît, il y a un grand changement dans l’ensemble.”

“L’histoire avec Horner n’a certainement pas aidé. Mais nous sommes arrivés à la conclusion que nous devions travailler ensemble. Pour obtenir une voiture gagnante et garder Max.”

Alors qu’il ne reste que six Grands Prix à disputer, Red Bull pointe désormais à 41 points de McLaren, leader du Championnat constructeurs.

Chez les pilotes, Max Verstappen permet à son écurie d’encore croire à ses chances pour décrocher un titre mondial en 2024. Le Néerlandais possède, en effet, encore 52 points d’avance sur son rival Lando Norris.

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Red Bull dévoile la stratégie choisie pour développer sa F1 2025

Malgré les difficultés rencontrées par Max Verstappen et Sergio Pérez cette année, la Red Bull de la saison prochaine ne sera qu’une simple “évolution” de la RB20, affirme Horner.

Après avoir commencé l’année avec une monoplace largement au-dessus de la concurrence, Red Bull a vu ses rivaux revenir à son niveau en piste, et même les priver de victoire depuis le Grand Prix d’Espagne, à savoir depuis le mois de juin.

Le Championnat constructeurs, mené par McLaren, semble désormais difficile à aller chercher, tandis que Max Verstappen a vu Lando Norris revenir à 52 points dans la course au titre pilotes, avec six Grands Prix restants.

Cependant, malgré ce déclassement, aucune révolution n’est prévue l’an prochain en raison des contraintes financières liées au plafond budgétaire, mais également avec l’arrivée d’une nouvelle réglementation en 2026.

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La Red Bull 2025, une “évolution de celle de cette année

Christian Horner a ainsi affirmé que les informations apprises en 2024 permettront d’aider le développement de la monoplace 2025, confirmant que de gros changements n’étaient pas prévus. 

“Vous ne pouvez pas vous projeter trop loin dans l’avenir”, a indiqué Horner cité par Motorsport.com. “En F1, le long terme est d’environ deux mois et demi et, fondamentalement, ce que nous apprenons cette année est pertinent pour l’année prochaine.”

“La voiture de l’année prochaine sera donc une évolution de celle de cette année. Je veux dire qu’il y a beaucoup de composants de la voiture de l’année dernière qui ont été repris cette année, parce qu’avec la façon dont le plafond des coûts fonctionne, à moins qu’il y ait une amélioration significative des performances, cela n’a pas de sens [de changer].”

Red Bull va donc devoir trouver des solutions en s’appuyant sur sa RB20 pour fournir à ses pilotes une monoplace capable de se battre pour les deux championnats en 2025. 

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