Horner l’assure, les deux F1 sont identiques chez Red Bull !

Le patron de Red Bull, Christian Horner, assure qu’il n’y a jamais eu de différence entre les deux monoplaces dans son équipe et que c’est au coéquipier de Max Verstappen de faire un meilleur travail pour tenter de battre « la machine » qu’est devenu le Néerlandais au fil des années.

En 2023, Max Verstappen a une fois de plus écrasé son coéquipier Sergio Perez avec pas moins de dix-neuf victoires pour le Néerlandais contre deux pour le Mexicain. En fin de saison, Max Verstappen a donc décroché son troisième titre mondial en F1 avec 290 points d’avance sur son coéquipier deuxième du championnat.

Tout au long de l’année, Sergio Perez a beaucoup souffert de la comparaison avec Max Verstappen, notamment à partir du Grand Prix de Miami où Red Bull a introduit une mise à jour sur la RB19, ce qui a eu un impact sur le comportement de la monoplace qui ne correspondait plus au style de pilotage de Perez.

A partir de là, Perez s’est retrouvé dans une spirale négative avec plusieurs éliminations dès la Q1 en qualifications et plusieurs crashs qui n’ont fait que rendre la situation encore plus douloureuse pour lui. 

Au cours des dernières années, Max Verstappen a détruit tous ses coéquipiers chez Red Bull et certains comme Pierre Gasly n’ont pas hésité à critiquer le fait que toute l’équipe était entièrement tournée vers Verstappen et qu’il ne disposait pas des mêmes outils pour se battre en piste.

Mais une fois de plus, Christian Horner a assuré que les deux monoplaces étaient parfaitement identiques et que c’était simplement l’acharnement de Max Verstappen tout au long de l’année qui a rendu la vie si difficile à Sergio Perez et à d’autres avant lui.

« Nous alignons toujours les voitures les plus compétitives possibles. Il n’y a jamais de différence entre les deux voitures. » a déclaré Christian Horner à Sky Sports.

« Nous avons eu une époque avec Sebastian [Vettel] où il était incroyablement dominant, et c’était difficile d’être son coéquipier. Maintenant avec Max, c’est exactement la même chose. »

« C’est une machine. Il est sans doute certainement le meilleur pilote actuellement en Formule 1, en tant que triple champion du monde, et être son coéquipier est incroyablement difficile. Si vous n’êtes pas fort psychologiquement, vous ne pourrez pas faire face en étant son coéquipier, c’est aussi simple que ça. »

« Il est juste implacable en termes de rythme, dans la façon dont il opère, et je pense que cela a été l’un des points positifs de Checo [Sergio Perez]. Il a eu la force de caractère de gérer cela. Nous l’avons vu [Verstappen] en quelque sorte briser les autres [coéquipiers] dans le passé. C’est un travail difficile d’être son coéquipier. »

Lorsqu’on lui a demandé si Red Bull envisageait un jour de jumeler Max Verstappen – qui est sous contrat jusqu’en 2028 – avec un jeune pilote, Horner a répondu : « Les attentes envers les pilotes Red Bull sont si élevées qu’il serait injuste de placer un pilote junior chez Red Bull. »

« C’est le luxe d’avoir AlphaTauri [l’équipe sœur de Red Bull]. Elle nous a fourni Max, Seb, Ricciardo, donc beaucoup de nos pilotes au fil des années sont issus d’AlphaTauri. »

Perez doit être plus régulier

En 2024, Sergio Perez entamera sa quatrième et dernière année de contrat avec Red Bull aux côtés de Max Verstappen, et lorsqu’on demande à Horner dans quel domaine le Mexicain devra s’améliorer pour être en mesure de battre enfin son coéquipier, le Britannique a répondu : « Sa plus grande résolution serait de régler ses qualifications. Cela a été son talon d’Achille à certains moments cette année. S’il peut le faire, alors que son rythme de course est toujours fort, il courra très bien. »

« Nous avons besoin qu’il se qualifie plus près de l’avant, plus près de Max et qu’il le mette sous pression. Nous ne pouvons pas nous permettre qu’il disparaisse à certains moments du championnat et qu’il n’ait pas cette régularité. »

« Il a terminé deuxième cette année, troisième l’année dernière et quatrième l’année précédente, donc il est sur la bonne trajectoire. » a ajouté Horner.

Horner revient sur le GP du Brésil et explique « le fond du problème »

Christian Horner estime que Max Verstappen et Sergio Perez ont tiré un trait sur l’épisode brésilien qui avait laissé apparaître des tensions entre les deux pilotes Red Bull en fin de saison dernière.

La saison 2022 quasi-parfaite de l’équipe Red Bull a tout de même été entachée par une tension évidente entre ses deux pilotes lors du Grand Prix du Brésil. Christian Horner, team principal de l’équipe de Milton Keynes explique néanmoins qu’ils ont tiré les enseignements de cet épisode et qu’il ne reste aucun ressentiment entre Max Verstappen et Sergio Perez à la veille de la nouvelle campagne.

Une fin de Grand Prix tendue au Brésil

Lors du dernier tour du Grand Prix à Sao Paulo de la saison dernière, Max Verstappen avait refusé de laisser son coéquipier Sergio Perez le dépasser pour la sixième place, bien que l’équipe lui ait demandé de le faire pour aider le Mexicain dans son combat pour la deuxième place du classement pilotes face à Charles Leclerc.

A l’issue de la course, Max Verstappen a été entendu à la radio : « Je vous l’ai déjà dit l’été dernier, ne me redemandez pas ça… J’ai donné mes raisons, et je m’y tiens« , tandis que Sergio Perez, frustré, déclarait : « Il montre qui il est vraiment. »

Mais Christian Horner estime que les pilotes et l’équipe ont tiré un trait sur cette affaire : « Je pense que le fond du problème était que nous n’avions jamais envisagé d’être dans une telle situation, d’être dans les derniers tours en sixième et septième place de ce Grand Prix« , a déclaré Horner, cité par le site du championnat.

« Et comme nous ne l’avions pas envisagé, nous n’en avions pas discuté avant la course, et je pense que c’était une erreur de notre part, nous aurions dû y réfléchir, essayer d’envisager chaque scénario. »

« Et donc, je pense que c’était une erreur en tant qu’équipe que nous n’en ayons pas discuté et que nous n’ayons pas élaboré un plan très clair. »

Des échanges clairs et honnêtes

« Évidemment, ce qui s’est passé est malheureux, mais cela a été rapidement discuté, ouvertement et en toute transparence. Et les deux pilotes ont été très clairs, ouverts et honnêtes l’un envers l’autre, et à partir de là, nous sommes passés à autre chose et la dynamique entre les pilotes est très bonne. »

Le patron de Red Bull a poursuivi : « Je pense que nous avons fait des erreurs au Brésil, nous avons appris de tout ça et, comme je l’ai dit, nous sommes passés à autre chose. Nous avons fait des choses incroyables. Ces deux pilotes se sont incroyablement bien comportés ensemble. »

« Ils sont la raison pour laquelle nous sommes dans la position dans laquelle nous sommes. La saison dernière, Max [était] sur une autre planète. Donc, nous n’allons pas laisser les événements de quelques tours au Brésil nous dicter cette nouvelle année. »

Une saison difficile pour Red Bull malgré les apparences

L’hégémonie de Red Bull en 2022 a semblé écrasante avec 17 victoires remportées sur les 22 Grands Prix de l’année. Christian Horner explique néanmoins que la saison a été plus difficile qu’on ne pouvait le penser.

« Ce fut une année très difficile », a déclaré le Britannique. « Quand vous regardez les statistiques, on dirait que nous l’avons totalement dominée. Mais, durant la première moitié de la saison, Ferrari avait ses chances et un package probablement plus rapide. Mais Max a été exceptionnel tout au long de l’année, en particulier durant la première partie de l’année. » a conclu Christian Horner.

Pour Horner, Ricciardo a pris une décision stupide en quittant Red Bull

Le patron de Red Bull, Christian Horner, n’a pas hésité à dire que Daniel Ricciardo avait fait quelque chose de « stupide » en 2018 lorsque l’Australien a pris la décision de quitter le giron Red Bull pour rejoindre Renault.

Au cours de sa carrière, Daniel Ricciardo a piloté chez Toro Rosso (désormais AlphaTauri) avant de passer chez Red Bull en 2014 où il est resté cinq saisons. Mais en 2018, l’Australien a créé la surprise en annonçant qu’il quittait Red Bull pour rejoindre l’équipe Renault pour deux saisons, avant de finalement choisir de partir chez McLaren en 2021.

Malheureusement pou lui, les performances n’ont jamais été réellement au rendez-vous ni chez Renault ni chez McLaren, bien que le pilote australien a réussi à décrocher une victoire en 2021 au Grand Prix d’Italie avec McLaren. Malgré cette belle performance, l’équipe de Woking a pris la décision de mettre un terme au contrat de Ricciardo avec une année d’avance afin de le remplacer par son compatriote Oscar Piastri en 2023.

Sans baquet de titulaire pour 2023, Daniel Ricciardo ne sera donc pas présent sur les grilles de départ l’an prochain, mais l’Asutralien a tout de même réussi à garder un pied en F1 en signant un contrat de troisième pilote avec son ancienne équipe Red Bull.

Invité à fournir plus de détails sur les raisons pour lesquelles l’écurie Red Bull avait décidé de faire revenir Ricciardo, le directeur Christian Horner a souligné la grande relation qui existe entre les deux parties depuis plusieurs années, bien que le Britannique admette que le choix de Ricciardo de partir en 2018 a été stupide.

« Daniel nous a rejoint l’adolescence et il a grandi avec l’équipe. Il a eu un grand succès avec nous, puis il est allé faire quelque chose de stupide, il est allé piloter pour d’autres équipes et ça n’a pas vraiment marché. » a expliqué Christian Horner au Mirror.

« Mais Daniel a une si grande personnalité et un si grand caractère que nous avons pensé qu’il était juste de le faire revenir dans l’équipe – et bien-sûr- sur le plan promotionnel, il a le plus grand sourire de la Formule 1. Pour lui, il pourra de nouveau s’amuser et redécouvrir le plaisir d’être un pilote de Formule 1, plutôt que le stress qu’il a pu avoir au cours des deux dernières années. »

Expliquant pourquoi un retour chez Red Bull en 2023 semblait être la bonne option pour lui, Daniel Ricciardo a déclaré le mois dernier à Speedcafe : « C’est certainement une façon de rester impliqué et de me donner le temps nécéssaire pour prendre du recul. »

« Je suis arrivé à un point où je me suis dit : ‘ok, peut-être que je devrais récupérer quelques choses dans ma vie – passer plus de temps en famille, avec mes amis, et un peu plus de temps pour moi aussi. » 

En tant que réserviste, Daniel Ricciardo se tiendra prêt à remplacer l’un des pilotes titulaires si besoin et travailler également dans le simulateur à Milton Keynes pour aider au développement de la RB19 tout au long de la saison 2023.

Horner n’est « pas surpris » de voir Binotto quitter Ferrari

Le patron de Red Bull, Christian Horner, assure qu’il n’a pas été surpris de voir son homologue de chez Ferrari, Mattia Binotto, quitter l’écurie de Maranello après l’avoir dirigée durant quatre années.

La semaine dernière, la Scuderia Ferrari a indiqué qu’elle avait « accepté » la démission de son directeur d’écurie, le Suisse Mattia Binotto, qui quittera donc ses fonctions le 31 décembre de cette année après quatre saisons passées à la tête de la gestion sportive à Maranello.

Lorsqu’on lui a demandé s’il était surpris par la décision de Ferrari de se séparer de Binotto, Christian Horner a répondu à Sky Sports : « Pas vraiment. »

« Evidemment, c’est le choix de Ferrari, et je pense que ce sera le sixième directeur d’équipe en face duquel je serai depuis que je suis chez Red Bull. C’est difficile pour lui [pour Binotto], parce qu’ils avaient une super voiture cette année et ils étaient très compétitifs. »

Christian Horner estime pour sa part que la stabilité au sein d’une équipe de Formule 1 est primordiale pour obtenir de bons résultats, lui qui est à la tête de Red Bull Racing depuis la saison…2005.

« Je ne connais pas le fonctionnement interne chez Ferrari, mais il m’a semblé que Mattia a fait du bon travail. Ils étaient très compétitifs cette année.  De mon point de vue, la stabilité et le fait de faire travailler une équipe sur du long terme donnent de meilleurs résultats. »

Alors que Ferrari n’a pas encore dévoilé le nom du remplaçant de Mattia Binotto (elle le fera en début d’année), le nom de Christian Horner a été évoqué par certains médias transalpins pour succéder au Suisse à Maranello, mais le principal intéressé assure qu’il ne compte pas quitter Red Bull.

« Mon engagement est avec l’équipe Red Bull. Je suis là depuis le début et nous avons évidemment un attachement très proche. » a insisté le Britannique, mettant ainsi un terme définitif aux rumeurs.

Red Bull ouvert à un partenariat après l’arrêt des négociations Porsche

Le patron de l’écurie Red Bull s’est exprimé sur l’incompatibilité d’un partenariat entre Porsche et Red Bull Racing : Christian Horner qui a été le plus jeune patron d’écurie à prendre cette fonction et qui est encore aujourd’hui le plus jeune patron du paddock tient en effet à sa liberté (et à son poste).

Par rapport à d’autres équipes F1, Red Bull bénéficie d’une liberté relative dans ses prises de décision, se privant d’un conseil d’administration et de hautes sphères venant valider ou désapprouver les choix de l’écurie. Cette liberté aurait pu être mise à mal en signant un partenariat, selon Christian Horner qui s’est exprimé dans le cadre du podcast « The Diary of a CEO ».

« Récemment, nous avons été confrontés à ce dilemme: nous avions la possibilité de travailler avec un équipementier [ndlr, Porsche] qui prenait une part importante dans l’équipe. Mais il a été reconnu que notre ADN serait affecté si nous ne pouvions pas continuer à fonctionner exactement de la manière qui a fait notre succès, avec cette capacité à prendre des décisions rapides sans avoir à passer par des couches et des couches de processus et de bureaucratie »

L’équipe Red Bull est d’une certaine manière en pleine mutation : actuellement équipée d’unités de puissance Honda, l’équipe conçoit sa propre technologie qui propulsera les monoplaces 2026. Ces dernières seront frappées par une nouvelle réglementation moteur que vous retrouverez en détail ici.

Christian Horner n’est, en revanche, pas totalement fermé à un éventuel partenariat: « Nous sommes entièrement concentrés sur une unité de puissance Red Bull. S’il y avait un partenaire partageant les mêmes idées qui pourrait apporter quelque chose au projet, alors, bien sûr, il faudrait absolument l’envisager » conclut le patron de Red Bull qui s’apprête en tout état de cause à fêter son cinquième titre constructeur.

Boycott des réseaux sociaux : les équipes de F1 laissent les pilotes s’exprimer

Ce vendredi plusieurs pilotes du plateau F1 ont annoncé le boycott des réseaux sociaux pour ce week-end de Grand Prix au Portugal.

Lewis Hamilton, Georges Russell, Lando Norris, Esteban Ocon, Daniel Ricciardo ou encore Charles Leclerc pour ne citer qu’eux ont fait connaître clairement leur position et ont apporté leur soutien à ce week-end de black-out des réseaux sociaux initié par les clubs de Football de Premier League suite à des insultes racistes sur les plateformes numériques.

Les patrons d’écurie ont été interrogés sur ces prises de position et notamment sur le fait que les comptes officiels de la F1 n’aient pas été mis en stand-by durant ce week-end de protestation. Toto Wolff, directeur de Mercedes, a tenu à souligner pour sa part les actions déjà mises en place par la Formule 1 au cours des derniers mois.

« Je pense que la Formule 1 et Mercedes ont montré leur engagement dans la lutte contre le racisme tout au long de l’année, non seulement avec des initiatives visibles, mais nous avons également lancé plusieurs campagnes pour accroître la diversité. » a déclaré l’Autrichien.

« Nous avons investi des ressources considérables dans la mise en place de ces programmes et nous laissons aux pilotes le soin de décider s’ils veulent participer à un boycott basé au Royaume-Uni. »

« Je pense qu’il est nécessaire de lutter contre le racisme avec des outils très différents. Nous sommes la Formule 1, un sport mondial, et c’est à chacun de décider s’il souhaite rejoindre cette initiative britannique. »

Le PDG de McLaren Zack Brown rejoint Toto Wolff en indiquant que chacun est libre de s’exprimer de la façon dont il le souhaite.

« Lando le fait ce week-end [Boycott des réseaux sociaux]. Je crois que Daniel aussi. Nous accompagnons totalement nos pilotes dans leurs décisions et leur donnons leur liberté de s’exprimer. » a déclaré l’Américain.

« Comme Toto l’a mentionné, nous avons de nombreuses initiatives pour soutenir We Race As One. Je ne pense pas que tout le monde doive nécessairement faire la même chose. »

« Les gens devraient avoir la liberté de s’exprimer à un moment et de la manière la plus appropriée pour eux et je pense que la Formule 1 fait du bon travail. Nous pouvons faire du meilleur travail, mais je pense que nous faisons de bons progrès. »

Christian Horner, team principal de l’équipe Red Bull Racing, appui les propos de Toto Wolff en soulignant que le mouvement a démarré au Royaume Uni et indique suivre la position de Liberty media, propriétaire de la Formule 1.

« Je n’ai pas grand chose à ajouter De toute évidence, c’est une chose très centrée sur le Royaume-Uni. Nous ne tolérons en aucune manière le racisme, sous quelque forme que ce soit. » explique Horner.

« Évidemment, nous suivons le détenteur des droits commerciaux à ce sujet et les pilotes ont la liberté de suivre l’action qu’ils jugent appropriée. Je pense donc que tout a été dit. »

A noter que les comptes officiels de la Formule 1 ne sont pas restés silencieux face à ce mouvement, notamment avec différents messages publiés tout au long du week-end.

Chez Red Bull, on croit toujours au potentiel d’Alex Albon

Le team principal de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a reconnu qu’ils ont souhaité conserver Alex Albon au sein de la famille Red Bull car ils sont toujours confiants en son potentiel.

Le Britannique a expliqué que le manque de régularité du pilote thaïlandais en 2020 aura joué en sa défaveur à la fin de l’année, tandis que l’arrivé surprise de Sergio Perez sur le marché des pilotes au moment où Red Bull réfléchissait à l’avenir d’Albon a fini par sceller définitivement son sort.

« Nous voulions tous qu’Alex conserve sa place. Il a du potentiel, mais il manquait de constance. » explique Christian Horner à AMUS.

« C’est pour cela que nous l’avons gardé dans l’équipe en tant que pilote de réserve et de simulateur. Il fera aussi des tests pneumatiques pour nous et il a accepté ce rôle et il essaiera d’en tirer parti. »

« C’était une situation inhabituelle d’avoir Sergio [Perez] sur le marché à la fin de la saison. Nous n’avions pas besoin de nous précipiter pour prendre une décision, et nous avons pu le sonder toute la saison et analyser la situation de notre pilote. »

« Dans l’ensemble, c’était le choix le plus logique pour nous de faire équipe avec Sergio et Max [Verstappen]. »

Alexander Albon de son côté a indiqué cette semaine que son objectif était de revenir en F1 en 2022 à un poste de titulaire.

« Mon objectif est bien-sûr d’être de retour dans un baquet l’année prochaine et d’être également prêt pour cette année. On ne sait jamais ce qu’il va se passer avec le Covid. » a déclaré Albon.

« Donc, cet hiver j’ai fait en sorte de m’assurer d’être prêt et d’être aussi en forme que possible pour faire du simulateur et j’espère qu’il y aura quelques journées où je pourrai piloter, faire des tests de pneus ou autre chose. »

« J’ai vécu ce genre de situation à plusieurs reprises au cours de ma carrière de pilote, donc ça n’a pas été si sombre, disons. Il n’y a pas eu de violons en arrière-plan! J’ai confiance en moi, je sais que je peux rebondir et c’est mon objectif. »

« Je le veux vraiment [revenir en F1], plus que quiconque, mais cela demande beaucoup de détermination et je ne m’arrêterai à aucun moment. Pour moi, il s’agit juste de baisser la tête. »

« J’ai déjà traversé ce genre de situation auparavant et j’ai pu en arriver là où je suis grâce à tout le travail que j’ai accompli et comme je l’ai dit je veux que ce baquet revienne. »

Concernant Perez, Horner estime que l’expérience du Mexicain pourra faire une grande différence cette année par rapport à 2020 où Max Verstappen était bien souvent seul à devoir se battre contre les deux Mercedes à l’avant.

« Sergio a beaucoup d’expérience. Il peut porter une voiture jusqu’à l’arrivé tout en prenant soin des pneus. » insiste Horner.

« C’est un combattant coriace. Nous espérons qu’il apportera plus d’équilibre à l’équipe comme nous l’avons eu une fois avec Max Vertappen et Daniel Ricciardo. »

« Espérons juste que Sergio aura la chance de s’assoir dans la bonne voiture, c’est en tout cas à nous de la mettre à sa disposition. »