Alfa Romeo F1 tient son nouveau directeur

L’équipe Alfa Romeo a annoncé Alessandro Alunni Bravi au poste de « représentant de l’équipe » pour le championnat du monde de Formule 1 2023. L’Italien conserve cependant son rôle de directeur général du groupe Sauber.

Suite au départ de Fred Vasseur chez Ferrari à la fin de l’année 2022, l’équipe Alfa Romeo n’avait pas encore annoncé le nom du remplaçant du Français à la tête de son écurie de Formule 1. C’est désormais chose faite avec la nomination d’Alessandro Alunni Bravi au poste de représentant de l’équipe, alors qu’il continuera en parallèle en sa qualité de directeur général du groupe Sauber.

L’Italien, qui fait partie du groupe Sauber depuis 2017, représentera l’équipe Alfa Romeo dans toutes les fonctions officielles lors des week-ends de course sur et hors piste. Cette nomination est l’oeuvre du nouveau PDG du groupe Sauber, Andreas Seidl (ancien team principal de McLaren), après le début de son mandat au sein de l’entreprise suisse le 9 janvier dernier.

Dans son nouveau rôle de représentant de l’équipe, Alunni Bravi travaillera avec les départements techniques et opérationnels de l’écurie Alfa Romeo tout au long de la campagne 2023. La prise en charge de l’équipe par l’Italien va permettre à Seidl de se concentrer sur son objectif de croissance future du groupe Sauber, notamment en préparant l’arrivée future du constructeur allemand Audi avec qui Sauber travaillera à partir de 2026.

« Je suis ravi de confirmer la nomination d’Alessandro Alunni Bravi au poste de représentant de l’équipe, en plus de ses fonctions actuelles de directeur général du groupe. » a déclaré Andreas Seidl.

« Sa vaste expérience en sport automobile lui a donné tous les outils nécessaires pour réussir, et sa connaissance intime de l’équipe, dont il fait partie depuis plus de cinq ans, assurera stabilité et continuité dans notre progression. »

« Alessandro représentant l’équipe lors du championnat de Formule 1 me permettra de me concentrer sur la croissance du Groupe et de me préparer aux défis et aux opportunités qui nous attendent. »

« Je remercie Alessandro pour sa confiance en notre vision et je lui souhaite la bienvenue à ce poste supplémentaire : je suis convaincu qu’il s’agit d’un nouvel ajout précieux à ce qui est sans aucun doute une équipe très solide, des pilotes à l’équipe de direction, à chacun de nos employés, capables de s’appuyer sur le succès de l’année dernière et de créer un avenir radieux pour Sauber. »

C’est la première fois qu’une équipe de Formule 1 nomme un représentant et on peut donc s’attendre à ce que Alessandro Alunni Bravi soit plus considéré comme un conseiller en relations publiques ou un porte-parole de l’équipe Alfa Romeo durant cette campagne 2023.

« Je tiens à remercier Andreas et nos actionnaires pour leur confiance, et je tiens à réitérer mon engagement à donner le meilleur de moi-même pour répondre à leurs attentes et représenter l’équipe de la meilleure façon possible. » a ajouté Aluni Bravi.

« C’est un immense privilège de continuer à travailler avec un groupe de personnes incroyables qui, pendant de nombreuses années, m’ont aidé à m’intégrer au sein du groupe Sauber : ce qu’ils m’ont donné à ce moment-là me permettra de remplir cette tâche et de représenter l’équipe selon notre vision commune et nos objectifs. »

« Je suis pleinement conscient du travail qui nous attend et des défis qui nous attendent : j’aborde cette tâche avec humilité, sachant que je fais partie d’une équipe solide qui fera le travail, et avec la conviction que nous avons tout ce dont nous avons besoin besoin d’un avenir prospère. »

L’équipe Alfa Romeo présentera sa nouvelle monoplace le 7 février prochain. Le duo de pilotes reste inchangé pour cette saison 2023 avec le Finlandais Valtteri Bottas et le Chinois Zhou Guanyu.

Suite et fin des essais pour Ferrari à Fiorano ce jeudi

Ce jeudi, la Scuderia Ferrari conclut ses trois journées d’essais privés sur la piste de Fiorano avec le Monégasque Charles Leclerc au volant de la SF21 de la saison 2021.

Ce mardi 24 janvier, le Russe Robert Shwartzman a lancé le début de ces essais privés pour l’équipe italienne sur la piste de Fiorano en Italie. Le réserviste officiel de la Scuderia Ferrari a bouclé lors de cette journée 87 tours de circuit sur une piste humide et froide, alors que Maya Weug et Arthur Leclerc, membres de la Ferrari Driver Academy, observaient depuis le garage.

A deux jours du deuxième anniversaire de ses débuts au volant d’une Ferrari, l’Espagnol Carlos Sainz était en piste pour la deuxième journée ce mercredi à Fiorano. Le pilote madrilène a ainsi renoué avec sa première monoplace Ferrari, la SF21, qu’il affectionne particulièrement, en débutant la journée sur une piste mouillée avec des pneus pluie.

Sainz a parcouru 26 tours dans la matinée, alors qu’une fois de plus les conditions étaient loin d’être idéales à cause du froid et de l’humidité. Alors que la piste commençait à sécher, l’Espagnol a essayé les slicks mais s’est très rapidement rendu compte que seuls les pneus humides convenaient dans ces conditions compliquées.

Il a de nouveau plu ce mercredi après-midi à Fiorano et l’équipe a alors décidé de ne pas prendre de risques inutiles, et a renvoyé Carlos Sainz en piste avec des pneus pluie. Il a finalement été capable de boucler quelques tours en slicks, faisant 93 tours pour un total de 119 tours pour la journée, ce qui équivaut à 354 kilomètres.

Les essais privés se poursuivent ce jeudi à Fiorano et c’est le coéquipier de Sainz, le Monégasque Charles Leclerc qui est en piste toute la journée avec la SF21. Il s’agit de l’ultime journée d’essais pour les deux pilotes Ferrari. Viendra ensuite le moment de présenter au monde la nouvelle monoplace de la saison 2023 (dont le nom est encore inconnu), l’écurie de Maranello ayant décidé de dévoiler sa nouvelle machine le 14 février prochain.

Rappelons que ces essais privés organisés par Ferrari chaque année avant la fin du mois de janvier sont utiles pour les pilotes, les mécaniciens et les ingénieurs afin de  reprendre le rythme en piste avant d’entamer une nouvelle saison en F1. Ce sont à chaque fois des anciennes monoplaces qui sont utilisées pour ces tests, comme le permet la réglementation.

Mise à jour de cet article le 26 janvier à 17h45 : les essais sont désormais terminés à Fiorano (lire le résumé ici).

Les caméras de casque deviennent obligatoires en F1

A partir de cette saison 2023, tous les pilotes de Formule 1 auront l’obligation d’utiliser des caméras de casque homologuées par la FIA.

Après avoir testé en 2022 lors de quelques événements du calendrier la dernière génération de caméras de casque, et face aux retours positifs de la part des équipes et des fans, la FIA a mis à jour le règlement technique de la F1 pour rendre obligatoire l’utilisation de ces fameuses caméras à partir de cette saison 2023.

« Après avoir testé la dernière génération de caméras de casque lors d’événements récents, elles se sont avérées être un grand succès, générant des retours positifs significatifs de la part des fans et un ajout précieux à la diffusion des Grands Prix. » indiquait la FIA en 2022.

« Par conséquent, il a été proposé et approuvé à l’unanimité de mettre à jour le règlement technique 2023, rendant obligatoire l’utilisation de ces caméras de casque pour tous les pilotes à partir de 2023. »

C’est la société Racing Force Group basée en Italie qui a conclu un accord avec la Formule 1 pour l’utilisation de ces caméras appelées « Driver’s Eye » en anglais. Il s’agit d’une micro caméra homologuée FIA (de 8 millimètres de diamètre et pesant 1,43 gramme) positionnée au niveau des yeux dans le rembourrage de protection à l’intérieur du casque du pilote.

A partir de cette année donc, les téléspectateurs pourront profiter des images très spectaculaires de ces petites caméras placées à l’intérieur du casque des pilotes de F1, en plus de celles déjà présentes sur le nez des monoplaces ou encore au dessus du cockpit (au dessus de l’entrée d’air).

La F1 condamne les propos « inacceptables » du président de la FIA

Les propriétaires de la Formule 1 n’ont visiblement pas beaucoup apprécié la sortie du président de la FIA sur les réseaux sociaux ce lundi, qui appelait – en réponse à des rumeurs de rachat – tout acheteur potentiel de la F1 à faire preuve de « bon sens ».

Le week-end dernier, le média Bloomberg a rapporté que l’Arabie Saoudite – par le biais du Fonds d’Investissement Public Saoudien – et présidé par le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman, avait déposé une offre de 20 milliards de dollars aux actuels propriétaires de la Formule 1 Liberty Media pour reprendre les droits commerciaux de la catégorie reine du sport automobile.

Mais dans un message posté sur les réseaux sociaux ce lundi soir, le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, n’a pas hésité à dire que cette somme était « prétendument gonflée » et a invité tout acheteur potentiel à faire preuve de « bon sens » : « En tant que gardiens du sport automobile, la FIA, en tant qu’organisation à but non lucratif, se méfie des sommes prétendument gonflées de 20 milliards de dollars pour la F1. » a écrit le président de la Fédération sur son compte Twitter.

« Il est conseillé à tout acheteur potentiel de faire preuve de bon sens, de considérer le plus grand bien du sport et de proposer un plan clair et durable – pas seulement beaucoup d’argent. »

« Il est de notre devoir de considérer quel sera l’impact futur pour les promoteurs en termes d’augmentation des frais d’hôtes et d’autres coûts commerciaux et tout impact négatif que cela pourrait avoir sur les fans. »

La F1 n’aurait pas apprécié

Ce mardi, la BBC indique avoir eu accès à une lettre envoyée par la F1 et Liberty Media (propriétaires des droits commerciaux) à la FIA dans laquelle il est indiqué que les remarques de Ben Sulayem « outrepassent à la fois les limites à la fois du mandat de la FIA et de ses droits contractuels ».

Toujours selon la BBC, cette lettre aurait été co-écrite par la directrice juridique de la F1, Sacha Woodward Hill, et Renee Wilm, qui occupe le même poste pour le propriétaire de la F1, Liberty Media.

La lettre indique également qu’en vertu de son contrat, la F1 « a le droit exclusif d’exploiter les droits commerciaux du Championnat du Monde de F1 de la FIA » et que « la FIA s’est engagée sans équivoque à ne rien faire qui puisse porter atteinte à la propriété, à la gestion et/ou à l’exploitation de ces droits. »

Il est également souligné que les remarques de Mohammed Ben Sulayem « faites à partir du compte officiel du président de la FIA sur les réseaux sociaux, interfèrent avec nos droits de manière inacceptable. »

« Les circonstances dans lesquelles la FIA jouerait un rôle dans un changement de contrôle du groupe F1 sont très limitées. Toute suggestion ou implication contraire, ou que tout acheteur potentiel de l’activité F1 est tenu de consulter la FIA, est erroné. »

« Tout commentaire sur la valeur d’une entité cotée, en particulier en prétendant ou en impliquant la possession de connaissances privilégiées ce faisant, risque de causer des dommages substantiels aux actionnaires et investisseurs de cette entité, sans parler de l’exposition potentielle à de graves conséquences réglementaires. »

« Dans la mesure où ces commentaires nuisent à la valeur de Liberty Media Corporation, la FIA peut en être tenue responsable. La F1 et Liberty Media espèrent et sont convaincus qu’il ne sera pas nécessaire d’aborder à nouveau ce problème ».

Pour rappel, la FIA est tenue de rester à l’écart des questions commerciales au sein de la F1 par un accord conclu avec la Commission Européenne il y a plus de 20 ans.

Pas de titularisation en vue pour Ricciardo chez Red Bull

Le patron de Red Bull, Christian Horner, espère que Daniel Ricciardo retrouvera avant tout sa passion pour la F1 en 2023, alors que l’Australien ouvrira un nouveau chapitre dans sa carrière avec son nouveau rôle de réserviste pour son ancienne écurie.

En 2023, Daniel Ricciardo ne sera pas sur la grille de la Formule 1 après avoir été remercié par l’écurie McLaren à la fin de la campagne 2022. Le pilote australien – qui n’avait que très peu d’options – a finalement décidé de rejoindre son ancienne équipe Red Bull au sein de laquelle il occupera cette année le poste de pilote d’essais et de réserve.

Lorsqu’on lui a demandé dans le dernier podcast KTM Summer Grill si Red Bull envisageait éventuellement d’offrir à Daniel Ricciardo un poste de titulaire à l’avenir, le patron de Red Bull, Christian Horner, a répondu avec beaucoup de franchise.

« Eh bien tout d’abord, je dois dire que nous avons été surpris de voir Daniel libre sur le marché. Donc pour nous, vu qu’il a grandi avec Red Bull, que nous l’avons nourri depuis qu’il était junior, il était logique pour nous de le ramener dans le giron, surtout pour un pilote avec tant d’expérience et un tel profil. » a expliqué le Britannique.

« Je pense que Daniel n’était plus amoureux de la Formule 1. Il a eu quelques saisons difficiles, en particulier en 2022. Donc lui offrir un rôle de soutien auprès des pilotes de course, en tant que notre troisième pilote, à la fois ici [sur la piste] et à l’usine et lors d’événements avec tous les partenaires commerciaux que nous avons – et alors qu’il est l’un des visages les plus reconnaissables actuellement dans et autour de la Formule 1 – pour nous, cela avait beaucoup de sens. »

« J’espère que dans ce processus Daniel redécouvrira sa passion pour la Formule 1. Mais nous n’avons certainement pas l’intention de l’utiliser autrement que dans ce rôle de troisième pilote, cela combiné aux activités commerciales qu’il fera. »

« Daniel assistera à certaines courses. Il sera notre pilote de réserve pour ces événements. Il fera probablement des tests de pneumatiques pour nous aider avec le programme Pirelli, il travaillera dans le simulateur. »

« Et bien sûr, avec la myriade de sponsors que nous avons, en particulier avec une présence plus accrue aux Etats-Unis, où Daniel est désormais principalement basé. Il y aura trois Grands Prix là-bas l’année prochaine, il va avoir un agenda chargé pour la saison à venir. »

L’équipe Red Bull présentera sa nouvelle monoplace (la RB19) le 3 février prochain lors d’un événement en direct de New-York aux Etats-Unis justement. Daniel Ricciardo devrait être présent lors de cette présentation, tout comme les deux pilotes titulaires, Sergio Perez et Max Verstappen.

Rumeurs de rachat de la F1 : la FIA en appelle au bon sens

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a appelé tout acheteur potentiel de la Formule 1 à faire preuve « de bon sens » en considérant avant tout le « bien du sport ».

Le week-end dernier, le spécialiste de l’information économique Bloomberg a rapporté que l’Arabie Saoudite – par le biais du Fond d’Investissement Public Saoudien – et présidé par le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman, avait déposé une offre de 20 milliards de dollars aux actuels propriétaires de la Formule 1 Liberty Media pour reprendre les droits commerciaux de la catégorie reine du sport automobile.

Depuis l’acquisition des droits commerciaux de la Formule 1 par les Américains de Liberty Media pour un peu plus de 4 milliards de dollars en 2017, la valeur de la catégorie reine du sport automobile a rapidement augmenté, notamment grâce à l’attrait mondial du documentaire de Netflix Drive To Survive, qui a attiré de nombreux nouveaux fans dans le sport ces dernières années.

Bien que l’information rapportée par Bloomberg n’a jamais été confirmée par la Formule 1 elle-même et ne dépasse donc pas le stade de la rumeur, le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a tenu à réagir publiquement et a appelé les potentiels futurs acheteurs à la prudence et à faire preuve de bons sens, estimant que le bien du sport devra toujours primer sur l’argent.

« En tant que gardiens du sport automobile, la FIA, en tant qu’organisation à but non lucratif, se méfie des sommes prétendument gonflées de 20 milliards de dollars pour la F1. » a écrit Ben Sulayem sur ses réseaux sociaux.

« Il est conseillé à tout acheteur potentiel de faire preuve de bon sens, de considérer le plus grand bien du sport et de proposer un plan clair et durable – pas seulement beaucoup d’argent. »

« Il est de notre devoir de considérer quel sera l’impact futur pour les promoteurs en termes d’augmentation des frais d’hôtes et d’autres coûts commerciaux et tout impact négatif que cela pourrait avoir sur les fans. »

Miami augmente sa capacité d’accueil pour 2023

Les organisateurs du GP F1 de Miami ont augmenté la capacité d’accueil du circuit international de Miami pour l’événement 2023 en raison de la forte demande, avec des tribunes agrandies, de nouvelles suites d’accueil et un Campus Pass mis à jour. 

Compte tenu du succès de l’événement à guichets fermés de l’année dernière, les organisateurs avaient précédemment annoncé qu’il y aurait une augmentation de 3 000 places en tribune pour la course de cette année qui se dispute du 5 au 7 mai 2023, portant le nombre total à 56 000. En raison de la forte demande, les caractéristiques phares de 2022, telles que le Yacht Club de la marina et le Hard Rock Beach Club, se développent également. De plus, les organisateurs ont ajouté 61 nouvelles suites d’accueil et deux nouveaux espaces de club de luxe.

Comme annoncé il y a de cela quelques jours déjà (à lire ici), pour 2023, un tout nouveau bâtiment permanent du Paddock Club s’étendra sur plusieurs niveaux le long du Hard Rock Stadium, offrant une vue imprenable sur la voie des stands et la ligne droite de départ/d’arrivée et proposera des espaces d’accueil de luxe.

Un nouveau Pass Campus

Les organisateurs ont également annoncé la création d’un Pass campus d’admission générale de 3 jours amélioré, qui est mis en vente dès aujourd’hui. Ce Pass permettra à plus de fans de découvrir la Formule 1 et la culture de Miami grâce à l’accès à des endroits uniques autour du site. Cela comprend des plates-formes d’observation surélevées – situées entre les virages 8 et 10 et l’accès à la Fan Zone officielle de F1, y compris des simulateurs de course et diverses offres de nourriture et de boissons.

Les détenteurs de billets, y compris ceux ayant le Pass Campus d’admission générale, bénéficieront également d’une vue extérieure panoramique sur le circuit international de Miami à partir, ainsi que de la possibilité de parcourir de nombreuses parties emblématiques du campus.

Les détenteurs d’un Pass Campus d’admission générale pourront visiter la marina où se trouvent les yachts de luxe à l’intérieur des virages 6-7. D’ici, ils pourront dîner sur le pont du Yacht Club et profiter de diverses options de restauration et de boissons spécialisées dans la cuisine locale du sud de la Floride. L’admission au Pass Campus comprend également l’accès à The Fountains, situé du côté sud du stade, juste en face du podium où les fans pourront assister aux célébrations avec les trois meilleurs pilotes.

« Notre première course en mai dernier a été un succès à guichets fermés au cours duquel plus de 240 000 spectateurs ont visité le circuit international de Miami pour une expérience inoubliable. » a déclaré Tyler Epp, président du Grand Prix de Miami.

« En raison d’une demande écrasante, nous avons maximisé le site pour augmenter la capacité des tribunes, élargir l’hospitalité et améliorer l’expérience de nos détenteurs de billets d’admission générale Pass Campus, pour donner l’opportunité à encore plus de fans de découvrir l’incroyable spectacle de la Formule 1. »

« Dans tout ce que nous faisons, nous nous engageons à offrir une expérience inégalée aux fans pour garantir que Miami sera l’une des courses incontournables du calendrier de la Formule 1 pour la prochaine décennie. »

Pour acheter vos billets pour le prochain Grand Prix de Miami, cliquez sur ce lien qui vous redirigera vers la billetterie officielle de l’événement.

Une Mercedes-AMG aux couleurs de la F1 d’Hamilton et Russell

Afin de marquer comme il se doit la fin de la saison 2022 de Formule 1, Mercedes a présenté un modèle spécial de sa SL reflétant le look de la W13 pilotée l’an dernier par Lewis Hamilton et George Russell en catégorie reine du sport automobile.

Ainsi,  la Mercedes SL 63 4MATIC+ « Motorsports Collectors Edition » s’habille d’une superbe robe avec une graduation des couleurs allant de l’argent high-tech métallisé au noir obsidienne métallisé, tout comme la W13 utilisée lors de la saison 2022 de Formule 1 par l’équipe du constructeur allemand. Il en va de même pour les motifs en étoile sur les flancs du véhicule et les contrastes de couleur Petronas (sponsor de Mercedes) : ceux-ci se retrouvent sur le tablier avant, les bas de caisse et le diffuseur arrière.

À cela s’ajoutent des jantes forgées AMG à doubles branches de 21 pouces en finition noir mat avec des rebords de jante couleur Petronas, alors que la capote électrique est en noir.

Le pack AMG Night et le pack AMG Night II améliorent l’aspect visuel de la « Motorsport Collectors Edition ». Avec le pack AMG Night, certaines caractéristiques extérieures sont finies en noir brillant : le séparateur avant, les panneaux de bas de caisse, les coques de rétroviseurs et la garniture décorative du diffuseur arrière.  À cela s’ajoutent des sorties d’échappement assombries.

Le pack AMG Night II ajoute d’autres finitions en chrome noir, notamment la calandre, la typographie et l’étoile Mercedes à l’arrière. De plus, les composants intérieurs des phares et des feux arrière sont assombris. Les étriers de frein du système de freinage composite hautes performances AMG sont également peints en noir. Le bouchon de réservoir AMG en chrome argenté avec inscription « AMG » souligne également le statut particulier de l’édition.

Les sièges Performance AMG de série sont disponibles avec deux revêtements : en cuir Nappa noir/microfibre avec surpiqûres rouges et emblème AMG en relief sur les appuie-tête ou en cuir Nappa noir/microfibre avec surpiqûres jaunes et emblème AMG en relief sur les appuie-tête. La garniture en fibre de carbone AMG s’harmonise également avec le volant chauffant équipé d’une jante en fibre de carbone.

Seulement 100 exemplaires de cette Mercedes SL 63 « Motorsports Collectors Edition » seront fabriqués et vendus, avec sous le capot un moteur V8 biturbo de 4 Litres développant quelques 585 chevaux. Le tarif et la date de commercialisation n’ont en revanche pas été communiqués par Mercedes.

Petrov : « Sans la Russie, les titres sportifs ne sont pas valables »

L’ancien pilote de F1, Vitaly Petrov, juge inacceptable la décision prise par la FIA en 2022 d’interdire aux athlètes russes de participer à des compétitions internationales sous la bannière russe.

En 2022 à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le CIO (Comité International Olympique) a annoncé que les athlètes russes et biélorusses ne pourraient pas participer à des compétitions internationales. Cependant, la FIA n’a pas suivi ces recommandations puisqu’elle a autorisé les pilotes russes à participer à des compétitions internationales à condition de courir sous bannière neutre.  De plus, la FIA a indiqué qu’aucune compétition internationale ne sera organisée en Russie et Biélorussie jusqu’à nouvel ordre.

Dans la foulée de cette annonce, la Fédération Automobile de Russie (RAF) a jugé cette décision « discriminatoire » et a tenu à rappeler à la FIA son obligation de neutralité : « La FIA doit promouvoir la protection des droits de l’homme et de la dignité humaine et s’abstiendra de toute discrimination fondée sur la race, la couleur de peau, le sexe, l’orientation sexuelle, l’origine ethnique ou sociale, la langue, la religion, les convictions philosophiques ou politiques, l’état civil ou le handicap dans le cadre de ses activités et de prendre toute mesure à cet égard. » pouvait-on lire dans un communiqué de la RAF.

Suite aux décisions de la FIA, le seul pilote russe de la grille en F1 – Nikita Mazepin – avait donc été autorisé à concourir pour la saison 2022 à la seule condition que ce dernier court sous bannière neutre. Mais l’écurie Américaine Haas – pour laquelle Mazepin courait en Formule 1 – avait alors décidé de se séparer de son pilote avec effet immédiat, ainsi que de son sponsor principal, la société russe Uralkali appartenant au père de Mazepin.

« Haas F1 Team a choisi de mettre fin, avec effet immédiat, au partenariat en titre d’Uralkali et au contrat de pilote de Nikita Mazepin. Comme le reste de la communauté de la Formule 1, l’équipe est choquée et attristée par l’invasion de l’Ukraine et souhaite une fin rapide et pacifique au conflit. » avait indiqué l’équipe en février 2022 dans un court communiqué pour justifier son choix.

A l’époque, Nikita Mazepin a vivement critiqué l’exclusion des athlètes russes et a lui-même lancé une fondation pour venir en aide justement aux sportifs russes. Cette fondation – We Compete As One – fournit un soutien financier et non financier aux athlètes qui ne pourraient pas concourir à la suite de décisions politiques. Ce soutien inclut également une aide juridique ainsi qu’une aide psychologique.

Vitaly Petrov  – premier pilote russe en Formule 1 ayant couru pour les équipes Renault et Caterham – estime pour sa part que sans une représentation de la Russie dans le sport, certains des titres mondiaux ou olympiques ne sont tout simplement pas valables. L’ancien pilote Renault prend pour exemple le Rallye Dakar où l’équipe russe Kamaz a brillé par son absence lors de l’édition 2023 après avoir décidé de ne pas participer à la compétition, notamment parce que les pilotes auraient dû signer un document officiel de la FIA qui condamne l’opération militaire russe en Ukraine.

« Sans la Russie, je ne considère pas qu’un seul champion ou titre olympique soit valable. Surtout au Dakar. Combien de fois nos athlètes l’ont-ils remporté ?  Nous n’étions pas les derniers, c’est un euphémisme. 19 victoires ! » considère Vitaly Petrov dans un entretien accordé au site web russe Sport-Express.

« Mais je ne parle pas seulement du Dakar, mais de tous les sports. Nous devons cesser d’avoir peur et ramener la Russie dans le sport mondial. Pour moi ce n’est pas acceptable, je ne comprends pas du tout cette absurdité d’imposer certaines opinions aux gens. »

Petrov estime cependant que cet isolement international de la Russie pourra finalement profiter aux Russes car le niveau dans les différentes catégories du sport automobile du pays va inévitablement augmenter, tandis qu’il s’attend à ce que la situation se débloque un jour ou l’autre, dans quel cas, il faudra que la jeune génération soit prête.

« Bien sûr c’est triste. Mais si nous parlons de sport automobile en général, alors si tous les pilotes les plus forts concourent en Russie, cela augmentera considérablement la concurrence interne et le niveau général des courses. » ajoute l’ancien pilote Renault.

« Les gens essaieront différentes catégories, de nouvelles voitures seront amenées, un nouveau public apparaîtra. Nous pouvons utiliser la situation actuelle comme une impulsion pour le développement du sport automobile. Former les jeunes afin de les guider davantage dans le futur. Après tout, l’isolement ne durera pas éternellement. »

« Personne ne doit abandonner. Je comprends que la situation est difficile, moi-même j’ai fais de la Formule 1 toute ma vie, je voulais disputer les courses automobiles les plus prestigieuses. Je comprends donc très bien les jeunes pilotes. Mais il faut être patient, s’entraîner et croire au meilleur, pour que lorsqu’il y aura de nouveau ces opportunités, nous soyons tous prêts. »

Actuellement, le Russe Robert Shwartzman est pilote de réserve de la Scuderia Ferrari en Formule 1, mais le jeune homme court sous licence israélienne.

Mercedes voit beaucoup de potentiel dans sa W14

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, a déclaré qu’il espérait que son équipe puisse développer sa monoplace 2023 à un rythme plus soutenu que ses rivaux Red Bull et Ferrari. 

En 2022, l’équipe Mercedes a pris une mauvaise direction dans le développement de sa monoplace au moment où la Formule 1 a introduit une toute nouvelle réglementation technique. Mercedes a connu un début de saison très compliqué avec une W13 capricieuse, mais l’écurie du constructeur allemand a su réagir en introduisant une série de mises à jour ayant porté leurs fruits tout au long de l’année.

Lors de la deuxième partie de saison, Mercedes a même réussi à décrocher une victoire en Grand Prix grâce à George Russell au Brésil, la performance du pilote britannique confirmant ainsi les sérieux progrès réalisés par l’écurie de Brackley en vue de la saison 2023.

Alors que les premiers essais de l’année débutent fin février à Bahreïn, Toto Wolff espère que Mercedes aura réussi à débloquer au cours de l’hiver tout le potentiel de la W14 afin de commencer la campagne 2023 sur de bons rails, mais l’Autrichien insiste également sur le fait que la courbe de développement de cette nouvelle monoplace sera très raide au cours des prochains mois.

« Il n’y a aucun doute sur le fait que si vous débutez la saison avec une demi-seconde de retard, il sera très difficile de rattraper les grandes organisations comme Red Bull et Ferrari. » conçoit Toto Wolff.

« Cela dit, nous sommes très déterminés à y arriver, bien que nous devons définir nos attente à des niveaux réalistes. Mais si nous performons comme nous l’espérons, alors nous aimerions faire partie de la bataille aux premiers rangs. »

« Je pense que ce serait un bon point de départ, mais nous ne tenons pas cela pour acquis, car il se pourrait bien que les écarts soient les mêmes qu’à la fin de la saison dernière. »

« Mais je pense qu’il y a encore beaucoup de potentiel dans notre voiture, dans le concept, dans la façon dont nous la pilotons…et peut-être que notre courbe de développement pourrait être plus raide dans les mois à venir. »

« Nous avons compris où se situent nos lacunes et nous travaillons dur pour régler tout cela. Mais nous ne verrons qu’au début des essais [hivernaux] si nous avons débloqué le potentiel de la voiture. »

Plus de temps en soufflerie pour Mercedes

Alors que Wolff estime que le potentiel de la W14 est grand, il ne faut pas non plus oublier que Mercedes – qui a terminé troisième du championnat du monde en 2022 – aura également un avantage en termes de développement par rapport à Red Bull.

En effet, les champions du monde en titre (Red Bull) reçoivent automatiquement le moins de temps d’essais en soufflerie en raison de l’échelle mobile dictée par les résultats de la saison précédente [le dernier a plus de temps en soufflerie et le premier moins]. Ces restrictions sont élaborées à deux moments chaque année : en prenant les positions finales de la saison précédente et en fonction des positions au 30 juin de l’année en cours.

De plus, Red Bull a également reçu une sanction avec une réduction de 10% supplémentaire du temps passé en soufflerie pour avoir dépassé le plafond budgétaire en 2021. En 2023, l’équipe Mercedes se retrouve donc avec 17% de temps de tests aérodynamiques en plus par rapport à Red Bull, ce qui devrait être un sérieux avantage pour l’écurie du constructeur allemand cette année.

Mercedes dévoilera sa nouvelle monoplace pour la saison 2023 le 15 février prochain en direct depuis Silverstone au Royaume-Uni.

Alonso va aider Aston Martin à passer « au niveau supérieur »

Du côté de chez Aston Martin, l’arrivée du double champion du monde Fernando Alonso en 2023 devrait aider l’équipe du constructeur britannique à « passer au niveau supérieur » selon le directeur technique adjoint.

Cette saison, l’Espagnol Fernando Alonso ouvrira un nouveau chapitre dans sa carrière en travaillant pour l’équipe Aston Martin aux côtés du Canadien Lance Stroll. L’ancien pilote Alpine – fort de son expérience de champion du monde – devrait aider l’écurie britannique à s’améliorer après une campagne 2022 décevante où Aston Martin a terminé septième au championnat du monde des constructeurs.

Lorsqu’on demande à Eric Blandin ce que va apporter Fernando Alonso – avec qui il a travaillé chez Ferrari dans le passé – le Français a répondu : « Fernando est un pilote exceptionnel. Il n’y a pas beaucoup de pilotes de son calibre sur la grille, vous pouvez les compter sur une main. »

« Il est tellement passionné, tellement motivé… extrêmement motivé. Après tout ce qu’il a accompli, il a toujours cette soif incessante de gagner. » nous explique Blandin.

« La signature de Fernando a été énorme pour l’équipe. Il va beaucoup nous pousser et nous aider à passer au niveau supérieur. Il poussera Lance [Stroll] aussi. Ils se compléteront et il fera ressortir le meilleur de lui. Nous avons un duo de pilotes très solide, et c’est à nous de leur donner une voiture compétitive. »

« Nous pouvons avoir le meilleur duo de pilotes sur la grille, mais cela ne comptera pas beaucoup si nous ne leur donnons pas une voiture rapide. Nous leur devons cela. »

Fernando Alonso a déjà pu piloter l’Aston Martin AMR22 de la saison dernière lors d’une journée de tests à Abou Dhabi fin 2022 et l’Espagnol a immédiatement donné son ressenti par rapport à l’Alpine qu’il a pu piloter tout au long de la campagne 2022.

Les commentaires du double champion du monde ont été évidemment très précieux et ont permis à l’écurie du constructeur britannique d’identifier quelques axes d’amélioration : « Les retours de Fernando sont extrêmement précis. Il a clairement communiqué ce qu’il attend de la voiture et a immédiatement identifié quelques éléments que nous avons pu intégrer à la conception de l’AMR23. » ajoute Blandin.

« La saison dernière, Fernando a piloté une voiture assez différente de la nôtre, et plus compétitive. Après avoir piloté l’AMR22, il a rapidement pu comparer les deux voitures et dire : ‘C’est clairement mieux, c’est clairement pire, et c’est sur cela que nous devrions nous concentrer.' »

https://twitter.com/i/status/1616797900482220034

Les objectifs pour 2023 ?

Concernant les objectifs d’Aston Martin pour 2023, Eric Blandin rappelle qu’il faut généralement plusieurs années à une équipe pour être en mesure de se battre pour le titre mondial en Formule 1. A ce titre, Aston Martin cherchera avant tout à faire « un pas en avant » cette saison pour éventuellement se battre pour le championnat du monde d’ici « quelques années ».

« Tout se rassemble : la voiture, les gens, les ressources. Vous pouvez sentir l’énergie. Même si nous ne faisons pas les choses correctement cette année ou l’année prochaine, ou si nous ne faisons pas le pas en avant que nous visons, nous finirons par le faire. » insiste le Français.

« Il y a un fort sentiment, une conviction, que nous sommes sur la bonne voie. Il va falloir quelques années pour devenir des prétendants au championnat, mais bientôt nous aurons tout ce dont nous avons besoin pour réussir. Il n’y aura pas d’excuses. »

L’écurie Aston Martin présentera sa monoplace 2023 le 13 février prochain en direct depuis son usine de Silverstone au Royaume-Uni.

Schumacher au bon endroit chez Mercedes pour un retour en F1

Le patron de l’équipe Haas, Guenther Steiner, pense que Mick Schumacher est en bonne position chez Mercedes pour espérer revenir sur la grille de la F1 en 2024.

Alors que l’écurie Haas a décidé de ne pas renouveler le contrat de Schumacher pour la saison 2023 après deux années passées au sein de la formation américaine, le jeune Allemand a accepté un rôle de pilote de réserve chez Mercedes pour la campagne à venir.

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, a déjà indiqué qu’il espérait que ce poste de réserviste permettrait à Mick Schumacher de rebondir pour un éventuel retour sur la grille en 2024 de la même manière que le Néerlandais Nyck de Vries qui a trouvé un poste de titulaire chez AlphaTauri en 2023 après avoir lui-même occupé le poste de réserviste chez Mercedes.

Pour Guenther Steiner – accessoirement ancien patron de Schumacher chez Haas – estime lui aussi que le jeune pilote se trouve au bon endroit pour espérer revenir sur la grille en tant que titulaire dans un avenir plus ou moins proche.

« Je pense qu’il est dans une bonne position chez Mercedes, parce que Mercedes a plusieurs équipes sœurs. » a déclaré Steiner à RTL.de.

« [De Vries] a sauté dans la Williams [lors d’une pige pour remplacer Albon en 2022 au GP d’Italie] et a obtenu un baquet de titulaire chez AlphaTauri par cette voie. »

« [Schumacher] est en bonne position. J’espère, pour le bien des pilotes [titulaires], qu’il n’aura pas à piloter, mais s’il y a une possibilité, Mick pourra s’asseoir et piloter. »

« Parfois, faire un pas en arrière signifie que l’on peut faire deux pas en avant. Il s’est mis en bonne position avec une équipe où il a les meilleures chances d’avoir un baquet de titulaire à l’avenir. »

Actuellement en Formule 1, le constructeur Mercedes motorise les équipes Williams, Aston Martin, McLaren et sa propre équipe d’usine.

Le marsouinage va-t-il disparaître en F1 en 2023 ?

Phénomène apparu en 2022 avec l’introduction de la nouvelle réglementation technique en F1, le marsouinage (rebonds) devrait encore être présent en 2023 bien que moins prononcé.

Avec l’introduction de la nouvelle réglementation technique en 2022 en F1, les équipes ont dû faire en sorte que les monoplaces soient très proches du sol pour maximiser les performances de l’effet de sol. Par conséquent, les monoplaces sont devenues extrêmement rigides et ont souffert d’un problème de rebonds [marsouinage – porpoising en anglais] dans les lignes droites. Ce problème a été amplifié sur certaines pistes comme à Bakou en Azerbaïdjan.

Au fil de la saison, le phénomène de marsouinage est devenu un vrai sujet dans le paddock et les pilotes ont exprimé leur inquiétude quant à savoir s’il s’agissait d’un problème de sécurité. Des discussions ont alors eu lieu entre la FIA et les équipes de F1 et une solution provisoire a été trouvée. A partir du Grand Prix de Belgique disputé fin août, la FIA a commencé à mesurer le phénomène de marsouinage et a modifié la flexibilité du plancher central des monoplaces pour le reste de la saison.

Pour lutter plus efficacement contre ce phénomène de marsouinage à l’avenir, la FIA a également approuvé différentes mesures dans le règlement technique 2023 et qui sont les suivantes :

  • Les bords du fond plat seront relevés de 15mm.
  • La hauteur de la gorge du diffuseur sera relevée, tout en prenant soin d’éviter tout impact sur la conception des composants mécaniques par les équipes.
  • La rigidité du bord du diffuseur sera augmentée.
  • Un capteur supplémentaire sera positionné pour surveiller plus efficacement le phénomène.

Le marsouinage va-t-il disparaître ?

Difficile de répondre à cette question avant même le début de la saison, mais lorsqu’on demande à Eric Blandin, directeur technique adjoint chez Aston Martin, si le phénomène de marsouinage va disparaître totalement cette année en Formule 1, le Français a été très clair et a répondu : « Il ne disparaîtra pas complétement. »

« C’est quelque chose qui est inhérent à cet ensemble de règlements. Vous avez de grands tunnels canalisant l’air sous une voiture qui roule très près du sol et qui a effectivement une jupe créée par le bord du plancher qui scelle l’air. Cette combinaison est ce qui rend la voiture sensible au marsouinage. »

« Chaque voiture subit un certain degré d’oscillation, mais avec la réglementation actuelle, en raison de la charge aérodynamique et de la variation de cette charge aérodynamique, cette oscillation est plus prononcée. »

L’an dernier, la plupart des équipes n’ont pas réussi à anticiper ce problème de marsouinage et ont été induites en erreur par les différents outils de simulation. Eric Blandin confie qu’il est bien difficile de reproduire le marsouinage avec un logiciel, et c’est donc pour cette raison que les équipes n’ont découvert le phénomène qu’une fois les monoplaces sur la piste lors des essais hivernaux.

« Simuler le problème est compliqué. » ajoute le Français. « Il n’y a pas beaucoup d’outils qui peuvent le faire. D’un point de vue informatique, vous ne pouvez pas le prédire avec un logiciel normal. »

« Il ne s’agit pas simplement de faire rouler la voiture dans la soufflerie pour voir si elle va marsouiner : ça ne marche pas comme ça, parce que c’est un problème dynamique – les charges aérodynamiques changent constamment. »

« Tout au long de la campagne 2022, nous avons approfondi notre compréhension de cette nouvelle génération de F1 dans plusieurs domaines, ce qui nous a permis d’identifier ce qui provoquait les rebonds. »

Septième au championnat du monde des constructeurs en 2022, l’équipe Aston Martin a utilisé l’AMR22 (la monoplace 2022) comme un laboratoire roulant et l’AMR23 – qui sera présentée le 13 février – disposera de plus de 90% de nouvelles pièces par rapport à l’ancienne monoplace. Cependant, il est impossible pour Aston Martin de savoir si le marsouinage aura totalement disparu tant que la monoplace n’aura pas pris la piste lors des tests de pré-saison fin février.

« L’AMR22 est devenue un laboratoire. Nous avons testé tellement de choses sur la piste pour approfondir notre compréhension et cette croissance de la compréhension a été soulignée par nos performances améliorées vers la fin de la saison dernière. » insiste Blandin.

« Nous avons pu repousser les limites des performances grâce à la façon dont nous utilisions la voiture. Cela n’aurait pas été possible avec le concept initial que nous avions au début de la saison. »

« Nous nous sommes concentrés sur l’apport des changements à la voiture de cette année qui empêcheront le marsouinage. Mais nous ne pouvons pas garantir que cela va fonctionner jusqu’à ce que nous testions la voiture en piste. Si nous souffrons du marsouinage, nous avons plusieurs outils dans notre arsenal pour le combattre. »

« Nous avons pris tous nos apprentissages de la voiture de l’année dernière et les avons appliqués à la voiture de cette année. Une grande partie de l’AMR23 est nouvelle, elle est complétement différente de l’AMR22. Nous avons changé plus de 90% des pièces et plus de 95% des surfaces aérodynamiques sont différentes. »

Vidéo : Williams démarre le moteur Mercedes de sa F1 2023

L’équipe Williams a démarré pour la première fois le moteur Mercedes de la FW45 qui sera pilotée cette saison par Alex Albon et Logan Sargeant. 

Moment toujours très attendu par les employés des équipes en début de saison, le démarrage du moteur d’une Formule 1 donne le coup d’envoi d’un sprint final avant le bal des présentations qui débute traditionnellement au mois de février chaque année.

La mise à feu du moteur permet aux équipes de vérifier le bon fonctionnement des différents systèmes électriques et hydrauliques de l’unité de puissance avant que la monoplace ne soit entièrement assemblée autour de ce bloc V6 hybride.

Williams est la deuxième équipe après Mercedes à avoir démarré son moteur 2023 puisque déjà au mois de décembre dernier l’écurie Mercedes avait posté sur ses réseaux sociaux la vidéo de la mise à feu de son unité de puissance qui sera montée à l’arrière de la W14 de Lewis Hamilton et George Russell en 2023.

La Williams FW45 sera présentée aux fans le 6 février prochain, soit trois jours après la présentation de la Red Bull RB19 de l’équipe championne du monde en titre (ci-dessous, la vidéo du démarrage du moteur Mercedes).

https://twitter.com/i/status/1616118664742277120

Aston Martin va présenter sa vraie F1 2023

L’équipe Aston Martin a confirmé que la monoplace qui sera présentée le 13 février prochain sera la « vraie » AMR23 qui participera à la saison 2023 et non pas une F1 de démonstration. 

Ces dernières années, les équipes de Formule 1 ont pris la fâcheuse tendance de dévoiler ce que l’on appelle un show car lors de la présentation de leur monoplace en début d’année afin de ne pas dévoiler à la concurrence tous les concepts développés au cours de l’hiver, tandis que certaines sont tout simplement en retard et la version finale de leur monoplace n’apparaît qu’aux essais hivernaux.

Mais cette année la réglementation technique en Formule n’évolue que très peu par rapport à 2022 (voir ici les principaux changements techniques), ce qui veut dire que les équipes devraient être en mesure de dévoiler la version finale de leur monoplace 2023 en février prochain.

Du côté de chez Aston Martin en tout cas, le directeur technique adjoint, Eric Blandin, nous confirme que l’AMR23 qui sera dévoilée aux fans le 13 février sera bien la monoplace définitive qui sera mise en piste lors des tests de pré-saison à Bahreïn fin février (du 23 au 25).

« Nous dévoilerons la voiture réelle, tout comme nous l’avons fait l’année dernière. La voiture que nous dévoilerons dans notre nouvelle usine de Silverstone le 13 février (voir les dates de présentations ici) sera la véritable AMR23. Nous n’allons pas décevoir les fans. » confirme Eric Blandin.

« L’AMR23 est dans la cible. D’un point de vue aérodynamique, la voiture de lancement est complète. Toutes les surfaces aérodynamiques ont été transmises au bureau d’études qui a finalisé les derniers dessins pour la construction de la voiture. »

Concernant le concept de l’AMR23, Blandin explique que de nombreuses mises à jour ont été apportées à l’AMR22 de la saison dernière et pense qu’Aston Martin est sur la bonne voie pour 2023.

« Nous avons apporté de nombreuses mises à jour à l’AMR22 et les progrès que nous avons réalisés ont confirmé que nous étions sur la bonne trajectoire avec l’AMR23 qui s’appuie sur les enseignements de la voiture de l’année dernière. »

En 2023, l’équipe Aston Martin fera confiance à un nouveau duo de pilotes avec l’arrivée du double champion du monde Fernando Alonso aux côtés du Canadien Lance Stroll. L’an dernier, l’équipe du constructeur britannique a terminé à la septième place au championnat du monde, à égalité de points avec Alfa Romeo.

Ferrari confirme ses pilotes de réserve pour 2023

La Scuderia Ferrari a nommé un groupe de quatre pilotes de réserve et de développement qui apporteront tout au long de l’année leur soutien aux titulaires Charles Leclerc et Carlos Sainz.

L’ancien pilote de F1 Antonio Giovinazzi et le vice-champion de F2 2021 Robert Shwartzman – qui ont tous deux effectué plusieurs essais avec Ferrari – partageront le rôle de pilote de réserve en 2023, tout en travaillant dans le nouveau simulateur de Maranello lancé en 2021. À leurs côtés, travaillant également dans le simulateur en tant que pilotes de développement, Antonio Fuoco et Davide Rigon.

« Cette paire de pilotes a fait ses preuves en fournissant aux ingénieurs un retour précis et fiable, une compétence d’autant plus importante que les essais réels sur piste sont extrêmement limités. La simulation est donc désormais un outil essentiel, non seulement pour préparer chaque course, mais aussi en termes de développement. » précise Ferrari dans un court communiqué.

Afin de garder la main, les quatre pilotes se lanceront également dans un programme de course cette saison. Les deux Antonio piloteront la 499P Hypercar en WEC, Fuoco dans la voiture numéro 50 et Giovinazzi la 51. Robert Shwartzman pilotera pour sa part dans la série SRO GT World Challenge Europe et Davide  Rigon dans la série SRO ainsi qu’en WEC et les quatre manches de l’IMSA Endurance Cup.

La Scuderia Ferrrari – qui a terminé à la deuxième place au championnat du monde des constructeurs en 2022 – présentera sa monoplace 2023 le 14 février prochain en direct de son usine de Maranello en Italie.

Officiel : Kevin Magnussen forfait pour Daytona

Le Danois Kevin Magnussen ne sera pas présent au départ des 24H de Daytona sur recommandation de ses médecins à la suite d’une opération de la main.

La semaine dernière, Kevin Magnussen annonçait sur ses réseaux sociaux une opération de la main à venir pour se faire enlever un kyste. Après cette opération – qui s’est bien déroulée – les médecins de Magnussen lui ont cependant recommandé de ne pas participer aux 24H de Daytona où le pilote danois devait piloter une Porsche 911 GT3 R avec MDK Motorsports.

« Les médecins m’ont conseillé de ne pas participer à la course la semaine prochaine. L’opération s’est bien déroulée, mais je dois me reposer le plus possible pour être prêt à me battre avant de commencer à préparer la saison de F1. » a expliqué Magnussen.

« C’est dommage. J’attendais avec impatience cette course fantastique et avoir une nouvelle chance de piloter avec mon père et MDK Motorsports. Je souhaite à l’équipe un excellent week-end à Daytona. »

Dans la foulée, l’équipe MDK Motorsports a confirmé que Kevin Magnussen serait remplacé par Jason Hart au volant de la Porsche : « Nous sommes heureux que l’opération de Kevin se soit déroulée avec succès et nous lui souhaitons tous un prompt rétablissement. » a déclaré l’équipe MDK Motorsports dans un court communiqué.

« Comme nous l’avons déjà dit, la santé de nos pilotes et des membres de notre équipe est toujours notre priorité numéro une. Nous sommes également heureux d’annoncer que Kevin sera remplacé à Daytona par Jason Hart, notre pilote Porsche Carrera Cup. »

On ne sait pas encore si Kevin Magnussen sera prêt pour les essais de pré-saison de la Formule 1 qui se dérouleront du 23 au 24 février 2023 à Bahreïn, alors que la saison débutera une semaine plus tard sur le même tracé.

F1 2023 : les principaux changements techniques

Si en 2022 les monoplaces de F1 étaient radicalement différentes de celles de 2021 avec l’introduction de nouvelles règles techniques, les changements seront plus subtils en 2023 puisque la réglementation n’évolue que très peu.

L’allure générale des monoplaces de F1 en 2023 sera sensiblement la même que leurs prédécesseurs de la saison 2022, notamment parce que la plupart des modifications techniques concernent le dessous de la voiture, ces ajustements techniques visant à réduire le phénomène de marsouinage aperçu dès le début de l’année sur les monoplaces en 2022.

Avec relativement peu de changements donc dans les règles techniques, la saison 2023 ne devrait pas (en théorie) permettre à une équipe en particulier de tirer son épingle du jeu en prenant de l’avance sur les autres et on s’attend donc à un certain nivellement des performances avec un retour à l’avant de certaines équipes ayant pris du retard l’an dernier (on pense notamment à Mercedes). Ci-dessous, voici les quatre principaux changements dans la réglementation technique en 2023 :

Aérodynamique : En 2023, les monoplaces de Formule 1 seront plus hautes avec une hauteur minimale de la planche – partie centrale du plancher – augmentée de 10 mm, tandis que les bords extérieurs du plancher seront désormais surélevés de 15 mm. De plus, la déflexion maximale autorisée de ces pièces a été réduite à 5 mm.

Au niveau de l’avant des monoplaces, de nouvelles restrictions s’appliquent à l’aileron avant au niveau de ses quatre profils et sur les bords extérieurs des plaques d’extrémité. Les rétroviseurs des monoplaces doivent également être un tiers plus grands désormais.

Sécurité : L’un des principaux changements concerne l’arceau de sécurité (situé au sommet de la monoplace au dessus de la tête du pilote), qui est plus solide et présente une augmentation de la hauteur de 900 à 950 mm (mesurée au plan de référence) et une courbure d’au moins 20 mm.

L’arceau doit maintenant résister à une force beaucoup plus importante que l’an dernier pour éviter qu’il ne se torde en cas d’accident. Cette mesure a été introduite à la suite de l’impressionnant crash dont a été victime le Chinois Zhou Guanyu l’an dernier au Grand Prix de Grande-Bretagne.

Poids des F1 : Le poids minimum des monoplaces passe en 2023 de 798 kg à 796 kg. Cela va à l’encontre de ce qui s’est fait au cours des dernières années en Formule 1 avec une tendance à la hausse plutôt qu’à la baisse.

Pneumatiques : La gamme Pirelli 2023 a été développée en étroite concertation avec les équipes et les pilotes. Les pneus présentent une nouvelle construction, qui leur permet de rouler à des pressions plus basses, améliorant ainsi l’adhérence de l’avant et neutralisant ainsi le sous-virage.

C’est un changement important qui aura un effet sur l’équilibre de la voiture et sur la gestion des pneus pendant la course. Outre la nouvelle construction, Pirelli a également introduit un sixième composé qui s’insère entre le C2 et le C1 d’origine, désormais connu sous le nom de C0.

La saison 2023 de Formule 1 débutera le 5 mars avec le Grand Prix de Bahreïn, soit une semaine à peine après les trois jours d’essais de pré-saison qui se dérouleront sur le même tracé du 23 au 25 février.

Les plans de Vowles pour sortir Williams de l’ombre

Le nouveau directeur de Williams, James Vowles, s’apprête à ouvrir un nouveau chapitre dans sa carrière et assure qu’il fera tout ce qu’il peut pour tenter de ramener l’écurie britannique à l’avant de la grille en 2023.

James Vowles a quitté l’écurie Mercedes, où il occupait jusqu’à l’année dernière le poste de directeur de la stratégie, pour accepter de devenir à partir de la saison 2023 le nouveau directeur de l’équipe Williams en remplacement direct de l’Allemand Jost Capito.

Bien que Williams utilise diverses pièces en provenance de Mercedes (comme le moteur par exemple) et que James Vowles a lui-même encore de nombreux contacts au sein de sa désormais ancienne équipe, l’ingénieur britannique est catégorique sur le fait que Williams reste une « organisation indépendante » et qu’en aucun cas elle ne deviendra cette année une équipe B de Mercedes.

« Williams est une organisation entièrement indépendante, et de plus, le succès de l’organisation dépendra du bon travail que je ferai là-bas, et qui doit être indépendant de Mercedes. » explique James Vowles.

« Cela ne veut pas dire que Mercedes et nous-mêmes n’aurons pas une collaboration sous une forme ou une autre, car il y avait déjà une collaboration avant mon arrivée, mais à partir de maintenant, je dois faire ce qui est le mieux pour l’équipe Williams. »

« La seconde chose est que désormais je porte une chemise Williams, envers qui je serai loyal. Il n’y a pas de mini-Mercedes ou d’équipe B ou aucune autre notion. Il s’agit de moi debout sur mes deux jambes et de chercher à obtenir le succès avec toute une organisation autour de moi. »

Lorsqu’on lui demande ce qu’il compte faire pour ramener l’équipe Williams vers le haut de la grille en 2023, James Vowles dit qu’il souhaite renforcer l’équipe technique tout en indiquant qu’il cherchera à faire prospérer les divers talents déjà présents en interne depuis de nombreuses années et qui n’ont peut-être pas pu s’émanciper en raison de la situation chaotique de l’équipe avec un changement de propriétaire sur fond de problèmes financiers.

« Je suis un changement, mais il ne s’agit pas seulement d’un individu. Ce qu’il faut, c’est un renforcement de l’équipe technique, mais aussi permettre à ceux qui sont incroyablement bons en interne de briller et de prospérer, et je soupçonne que l’environnement dans lequel ils ont évolué n’était pas propice à cela pendant un certain temps. »

« Vous devez inculquer une culture qui permet à chacun de se responsabiliser, vous devez grandir, vous devez avancer en tant qu’unité ensemble. Je soupçonne qu’ils se sont mis dans une situation où cette collaboration n’était pas aussi bonne qu’elle devait l’être, simplement parce que plusieurs années de douleurs ont cimenté tout ça. »

En 2023, Williams aura donc un nouveau directeur mais aussi un nouveau duo de pilotes composé du Thaïlandais Alex Albon et de l’Américain Logan Sargeant. La FW45 sera dévoilée le 6 février.

Théo Pourchaire confirmé en F2 chez ART Grand Prix en 2023

Le Français Théo Pourchaire a été confirmé pour une troisième saison consécutive au sein de l’équipe ART Grand Prix en Formule 2.

Alors qu’il prétendait l’année dernière qu’il ne serait pas présent sur la grille de la Formule 2 en 2023, Théo Pourchaire a pourtant bien été confirmé chez ART Grand Prix pour une troisième saison consécutive. En 2022, le Français a terminé vice champion de la catégorie juste derrière le Brésilien Felipe Dugrovich.

La relation de Pourchaire avec l’équipe française a commencé en 2020. Le pilote junior Sauber a remporté deux victoires et six podiums supplémentaires pour terminer deuxième en Formule 3. Passant à la F2 en 2021, il est devenu le plus jeune vainqueur de course du championnat et poleman à Monaco.

« Je ne pourrais pas être plus heureux de prolonger ma carrière dans ce championnat de Formule 2 de haut niveau avec ART Grand Prix, qui est devenu une famille pour moi. » a déclaré Pourchaire.

« Nous avons vécu des moments intenses ces trois dernières années et c’est important de préparer le championnat 2023 avec une équipe qui me connaît et sait me mettre dans les meilleures situations possibles. »

« Nous avons peut-être manqué de succès l’année dernière, mais nous avons acquis une expérience qui nous rend encore plus forts. Je ferai tout ce que je peux pour apporter le titre à ART Grand Prix cette saison. »

Parallèlement à la compétition en F2, Pourchaire assumera également des responsabilités supplémentaires avec l’équipe de Formule 1 Alfa Romeo en tant que pilote de réserve. Le jeune homme de 19 ans a déjà une certaine expérience de la F1 à son actif, ayant fait ses débuts en EL1 pour l’équipe au Grand Prix des États-Unis 2022.