Kevin Magnussen « pas trop stressé » concernant son avenir en F1

Kevin Magnussen a indiqué qu’il n’était « pas trop stressé » concernant son avenir en Formule 1, alors que le Danois se retrouvera sans baquet à la fin de la saison 2024 suite à la décision de l’équipe Haas de le remplacer par le Français Esteban Ocon à partir de 2025.

Haas a récemment confirmé la fin de sa collaboration avec Kevin Magnussen à la fin de son actuel contrat, l’équipe américaine ayant décidé de débuter la saison 2025 avec un duo de pilotes totalement nouveau avec le Britannique Oliver Bearman et le Français Esteban Ocon.

Si Nico Hülkenberg – actuel coéquipier de Magnussen chez Haas – a déjà assuré son avenir en signant avec la future équipe Audi, le Danois lui n’a pour l’instant aucune piste sérieuse sur laquelle s’appuyer et lorsqu’on lui a demandé s’il envisageait éventuellement de se rabattre sur une autre catégorie que la Formule 1 l’an prochain, Magnussen a répondu que « tout est sur la table ».

« Je suis en paix quoi qu’il arrive, mais je pense qu’à l’heure actuelle, il n’y a aucune nouvelle à signaler sur mon avenir, rien n’a été décidé. » a déclaré le pilote Haas.

« Je ne suis pas stressé par l’idée de savoir quel sera mon avenir. Il y a encore quelques places disponibles en Formule 1 [deux en réalité : Visa Cash App RB et Stake], et tout cela est en cours. »

« Mais si je n’obtiens pas de place en Formule 1, je ne suis pas trop stressé avec ça. » ajouté Magnussen à Zandvoort où s’est disputé le Grand Prix des Pays-Bas.

Ce week-end au Grand Prix d’Italie, Kevin Magnussen participera à sa 180e course en Formule 1, après avoir débuté sa carrière avec McLaren en 2014.

Le nouvel asphalte de Monza pourrait atteindre des températures élevées

C’est un tracé de Monza bien différent que les équipes de F1 vont découvrir ce week-end dans le cadre du Grand Prix d’Italie, notamment parce que la piste a été entièrement resurfaçée depuis l’année dernière tandis que certains vibreurs ont été modifiés.

L’an dernier, le circuit de Monza a entamé un processus de renouvellement et de modernisation de ses infrastructures pour se projeter vers l’avenir et la première phase comprenait le resurfaçage total du revêtement de la piste ainsi que la révision de certains passages souterrains (celui de Santa Maria delle Selve et deux entre la variante Ascari et la Parabolica) et la création d’un tout nouveau qui relie l’entrée du Vedano à la Parabolica, séparant ainsi le flux des piétons de celui des véhicules. De plus, les systèmes de collecte et de drainage des eaux de la piste ont été refaits.

Début août, une équipe de techniciens Pirelli a effectué une inspection pour collecter des données sur le nouvel asphalte, afin de les partager avec la FIA et les équipes en vue de la dernière épreuve européenne de la saison de Formule 1.

L’asphalte, comme c’est généralement le cas lorsque le conglomérat a été posé récemment, est plus lisse que le précédent et de couleur plus foncée. Cette dernière caractéristique aura un impact sur les températures de la piste qui, en cas de conditions météorologiques ensoleillées, pourraient être plus élevées que par le passé et même atteindre des sommets importants, au-dessus de 50 °C selon Pirelli.

En théorie, le nouvel asphalte offre une plus grande adhérence, ce qui aura un impact sur les performances des pneus et sur leurs températures de fonctionnement. Il est également très prévisible que nous assisterons à un week-end avec une très forte évolution de la piste, puisque les voitures des différentes catégories participant à l’événement rouleront.

Il sera donc très important pour les équipes de vérifier lors des essais libres quel rôle le nouvel asphalte jouera sur le comportement des pneus sur de longues distances, tant en termes de performances que de dégradation.

Les données Pirelli pour le GP d’Italie

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Alex Albon : « Je sais à quel point ce sport peut être brutal »

Alex Albon n’a pas tardé à réagir à l’annonce faite par l’équipe Williams ce mardi qui a confirmé le remplacement avec effet immédiat de l’Américain Logan Sargeant par l’Argentin Franco Colapinto pour le reste de la saison 2024 de F1.

Sous pression depuis plusieurs mois maintenant en raison de son manque de résultat, Logan Sargeant a finalement perdu son baquet chez Williams au lendemain du Grand Prix des Pays-Bas après un énième crash pour le pilote américain lors de la troisième séance d’essais libres.

L’écurie Williams a donc dit stop à Sargeant et a remplacé l’Américain avec effet immédiat par le jeune Argentin Franco Colapinto – membre de la Williams Driver Academy. Colapinto sera le coéquipier d’Alex Albon pour le reste de la saison 2024, avant de laisser sa place à l’Espagnol Carlos Sainz qui rejoindra l’équipe de Grove dès la fin de la saison après avoir signé un contrat pluriannuel.

Coéquipier de Logan Sargeant durant presque deux saisons, Alex Albon a tenu à réagir publiquement à l’annonce faite par Williams en publiant un court message de soutien sur ses réseaux sociaux.

« Je sais à quel point ce sport peut être brutal, et c’est dur de voir Logan quitter l’équipe en milieu de saison. » a déclaré le Thaïlandais.

« Tu as tout donné frère, et cela a été un plaisir d’être ton coéquipier. Je sais que quoi que tu fasses ensuite, tu seras génial. »

Alex Albon a lui-même vécu une situation similaire dans le passé lorsqu’il a été remercié par Red Bull et remplacé par le Mexicain Sergio Perez. Le Thaïlandais est ensuite devenu pilote de réserve pour Red Bull, mais après une année en off, il a pu rebondir grâce à Williams qui lui a offert l’opportunité de revenir sur la grille en tant que titulaire.

Antonelli remplace Russell au volant de la Mercedes en EL1 à Monza

L’équipe Mercedes a confirmé que le jeune Italien Andrea Kimi Antonelli fera ses débuts en F1 ce vendredi à Monza dans le cadre du Grand Prix d’Italie où il remplacera le titulaire George Russell lors de la première séance d’essais libres au volant de la W15.

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, avait déjà indiqué le week-end dernier à Zandvoort que Antonelli participerait à la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Italie, mais on ne savait pas encore si l’Italien remplacerait Lewis Hamilton ou bien George Russell.

Mais à la veille de la seizième manche de la saison, Mercedes a confirmé ses plans pour le week-end en Italie et c’est dans la monoplace de George Russell que Andrea Kimi Antonelli fera ses débuts dans le cadre d’un week-end de Grand Prix, devant ses fans qui plus est.

« L’ambiance [à Monza] est toujours particulière car les fans italiens sont passionnés par leur sport automobile. Ce sera encore plus le cas lors de la première séance d’essais libres, lorsque Kimi Antonelli prendra place dans la voiture de George pour une séance dédiée aux débutants. » a déclaré Toto Wolff à la veille du GP d’Italie.

« Kimi fait partie de notre programme junior depuis l’âge de 12 ans, c’est donc un moment passionnant pour lui et pour l’équipe. »

« Je suis sûr qu’il appréciera l’expérience de piloter devant son public, et je suis sûr qu’ils seront ravis de voir un nouveau talent italien en piste. Nous avons hâte de voir Kimi dans la W15 vendredi matin et de contribuer au début du week-end de l’équipe. »

D’un point de vue sportif, Mercedes arrive à Monza après un week-end compliqué à Zandvoort la semaine dernière où George Russell a franchi la ligne d’arrivée en septième position et Lewis Hamilton huitième. 

En arrivant à Monza – sur un tracé radicalement différent de celui de Zandvoort – l’équipe du constructeur allemand espère bien pouvoir rebondir : « Le week-end à Zandvoort a été décevant. Nous n’avons pas été au niveau que nous attendions. » a expliqué Wolff.

« Lewis a fait une bonne course pour revenir dans les points, mais une qualification hors de position a limité sa remontée. George a quant à lui souffert d’une forte dégradation et n’a donc pas eu le rythme pour se battre pour le top 6. »

« L’équipe travaille déjà dur pour analyser toutes les données afin de comprendre ce qui a causé ce problème. Même si le retournement de situation est rapide, nous avons l’occasion de rebondir immédiatement à Monza. »

« Je suis convaincu que nous pouvons le faire. C’est un circuit très différent de Zandvoort, et probablement encore plus rapide cette année grâce à certains des changements apportés. »

« Nous devrons également comprendre l’impact du resurfaçage de la piste qui a été effectué. Monza est toujours un défi fascinant pour les équipes et les pilotes, et nous l’attendons avec impatience. »

Avant le Grand Prix d’Italie, l’équipe Mercedes occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec plus de 200 points d’avance sur Aston Martin.

Officiel : Franco Colapinto remplace Logan Sargeant chez Williams F1

La rumeur courrait depuis quelques heures et elle est désormais confirmée, l’équipe Williams a décidé de remplacer Logan Sargeant par Franco Colapinto pour le reste de la saison 2024.

Colapinto remplace Logan Sargeant au volant de la Williams avec effet immédiat, c’est à dire que l’Argentin débutera dès ce week-end au Grand Prix d’Italie sur le tracé de Monza. Il devient le premier pilote argentin en F1 depuis 23 ans et le deuxième Argentin à piloter pour l’équipe britannique, après son compatriote Carlos Reutemann.

« C’est un honneur de faire mes débuts en Formule 1 avec Williams – c’est de cela que sont faits les rêves. » a déclaré Colapinto.

« L’équipe a une histoire incroyable et une mission de retour au premier plan dont j’ai hâte de faire partie. Arriver en F1 à mi-saison sera une énorme courbe d’apprentissage, mais je suis prêt à relever le défi et je suis pleinement concentré sur le travail aussi dur que possible avec Alex [Albon] et l’équipe pour en faire un succès. »
 
La décision de Williams de se séparer de Logan Sargeant en plein milieu de saison est due au fait que le pilote américain n’a pas réussi au cours de ses presque deux années passées à Grove à convaincre, notamment par son manque de performance et ses nombreux crashs – le dernier datant du week-end dernier à Zandvoort.
 
« Remplacer un pilote en milieu de saison n’est pas une décision que nous avons prise à la légère, mais nous pensons que cela donne à Williams la meilleure chance de concourir pour les points pendant le reste de la saison. » a expliqué James Vowles, le Team Principal de Williams.
 
« Nous venons d’apporter une importante mise à niveau à la voiture et devons maximiser chaque opportunité de marquer des points dans une bataille au milieu de peloton remarquablement serrée. »
 
« Nous croyons également qu’il faut investir dans nos jeunes pilotes au sein de la Williams Racing Driver Academy, et Franco a une opportunité fantastique de démontrer de quoi il est capable au cours des neuf dernières manches de la saison. »
 
« C’est sans aucun doute incroyablement difficile pour Logan, qui a donné tout ce qu’il avait tout au long de son séjour avec Williams, et nous voulons le remercier pour tout son travail acharné et son attitude positive. »
 
« Logan reste un pilote talentueux et nous le soutiendrons pour qu’il poursuive sa carrière de pilote à l’avenir. Je sais que Franco a une grande vitesse et un énorme potentiel, et nous avons hâte de voir ce qu’il peut faire en Formule 1. »
 
Un mot sur Colapinto : Franco Colapinto est membre de la Williams Racing Driver Academy et a fait ses débuts en EL1 sur la FW46 de cette année au Grand Prix de Grande-Bretagne. Sa campagne en F2 cette année l’a vu remporter une victoire à Imola et monter sur le podium lors des courses phares de Barcelone et d’Autriche, ainsi que sept autres sorties marquant des points.
 
Avant le Grand Prix d’Italie programmé ce week-end sur le tracé de Monza, l’équipe Williams occupe l’avant dernière place au championnat du monde des constructeurs avec quatre points d’avance sur Stake F1. 

Monza le temple de la vitesse : un véritable défi pour les freins

La Formule 1 dépose ses valises à Monza cette semaine, pour ce qui va être la dernière course sur le territoire européen de la saison dans le cadre du Grand Prix d’Italie, seizième manche du championnat du monde 2024.

Le tracé de Monza est réputé pour ses lignes droites qui permettent aux monoplaces d’avoir la vitesse moyenne la plus rapide de la saison après Djeddah (Arabie Saoudite), d’où son surnom « le temple de la vitesse ». Qui dit vitesse élevée, dit puissance de freinage élevée, ce qui fait du tracé Italien l’un des plus exigeant du calendrier pour les freins.

Le circuit long de 5,793km comporte trois chicanes nécessitant une pression sur la pédale de freins supérieure à 140 kg et des décélérations atteignant au moins 4,5G. Au cours d’un seul tour, il y a six points de freinage, avec un temps de freinage total d’un peu moins de 8 secondes.

Le freinage le plus difficile est situé dans le premier virage, à la chicane Rettifilo (qui a été élargie suite à des travaux en début d’année). Les F1 qui arrivent à une vitesse de 328 km/h en bout de ligne droite, doivent alors décélérer jusqu’à 90 km/h en seulement 2,52 secondes, sur une distance de 119 mètres. Ce freinage impose une décélération de 4,6G aux pilotes et nécessite une pression de 145 kg sur la pédale de frein.

Les techniciens de Brembo (fournisseur officiel de freins en Formule 1) classe donc le tracé de Monza à une échelle de 5 sur 5 en termes d’exigence pour les freins. Des freins qui devront donc profiter d’une dissipation thermique optimale pour éviter toute surchauffe au cours des 53 tours que devront boucler les pilotes ce dimanche en Italie. 

Fernando Alonso déjà tourné vers la saison 2025 de F1

Le double champion du monde Fernando Alonso est déjà tourné vers la saison 2025, alors que son équipe Aston Martin n’est clairement pas au niveau des quatre meilleures écuries de la grille cette année.

Alors que Aston Martin semblait être en mesure de se battre avec les quatre meilleures équipes en début d’année, l’écurie basée à Silverstone a doucement mais sûrement vu Red Bull, McLaren, Ferrari et Mercedes s’échapper au championnat du monde des constructeurs.

Avec neuf courses restantes au calendrier 2024 – dont trois week-ends Sprint – Aston Martin n’a donc plus grand chose à jouer au championnat du monde, puisque l’écurie est actuellement cinquième, avec 40 points d’avance sur Visa Cash App RB, mais avec plus de 200 points de retard sur Mercedes, quatrième.

« Les quatre meilleures équipes semblent être dans une autre catégorie, nous nous battons donc pour la neuvième et la dixièmes place. » a déclaré Fernando Alonso dimanche soir après l’arrivée du Grand Prix des Pays-Bas où il a terminé dixième derrière l’Alpine de Pierre Gasly.

« Aujourd’hui, nous étions dixième, Pierre [Gasly] était un peu plus rapide que nous tout au long de la course. C’était une course difficile pour nous, nous n’avions pas le rythme, nous n’étions pas à l’aise, nous devons donc nous améliorer. »

L’Espagnol a insisté sur le fait que son équipe utilisera désormais les prochaines courses du calendrier comme des séances d’essais en vue du développement de la monoplace 2025 : « Nous devons simplement comprendre la voiture, obtenir des données à transmettre à l’usine et nous améliorer pour l’année prochaine. »

« Comme vous l’avez dit, cette année, avec neuf ou dix courses restantes, il n’y a pas beaucoup de chances de réduire l’écart avec les quatre meilleures équipes, donc tout se déroule en fonction du projet de l’année prochaine. » a conclu Alonso.

Horner admet que McLaren était dans « une autre catégorie » à Zandvoort

Christian Horner, le directeur de Red Bull, a admis que McLaren a évolué dans une « autre catégorie » dimanche dernier au Grand Prix des Pays-Bas, après la victoire écrasante du Britannique Lando Norris.

A Zandvoort, le pilote McLaren Lando Norris a franchi la ligne en vainqueur avec plus de 22 secondes d’avance sur la Red Bull de Max Verstappen et s’est même offert le point bonus du meilleur tour en course dans le dernier tour avec des pneus usés. Cette victoire a permis à Norris de réduire encore un peu plus l’écart avec son rival au championnat qui est désormais de 70 points (78 points avant le GP des Pays-Bas).

Au classement constructeurs, McLaren a également réduit l’écart avec Red Bull et se trouve désormais à seulement 30 points de l’équipe de Milton Keynes, alors qu’il reste encore neuf Grands Prix à disputer cette saison et trois week-ends de course Sprint durant lesquels des points supplémentaires sont en jeu.

S’exprimant au micro de Sky Sports après le Grand Prix des Pays-Bas, Christian Horner a admis que McLaren a considérablement élevé son niveau de jeu depuis plusieurs courses et que son équipe doit impérativement réagir : « Félicitations à Lando et McLaren, leur voiture était dans une autre catégorie aujourd’hui. Nous avons fait tout ce que nous pouvions. » a déclaré le Britannique.

« Il y a beaucoup de travail à faire, je pense que nous avons appris beaucoup de leçons ce week-end qui seront précieuses et ce fut une solide performance de Checo [Sergio Perez], donc oui, il est temps de digérer ce qui s’est passé ici. Nous avons limité les dégâts avec la P2 [de Verstappen] et nous devrons rebondir à Monza [la prochaine course]. »

« Nous devons comprendre où se situe le déficit, je pense que nous avons beaucoup appris ce week-end, mais vous pouvez voir que le rythme qu’ils [McLaren] avaient sur cette piste était exceptionnel, nous devons donc comprendre comment nous pouvons améliorer les performances de notre voiture. » a ajouté Horner.

« Nous avons toujours une avance confortable au classement des pilotes, mais du côté des constructeurs, nous avons encore une fois perdu des points aujourd’hui. Nous devrons réagir et je suis convaincu que nous avons la force et la profondeur nécessaires pour y parvenir. »

L’équipe Red Bull aura la possibilité de réagir immédiatement puisque le Grand Prix d’Italie est programmé dès ce week-end sur le circuit de Monza.

Les pilotes Alpine font l’éloge de leur nouveau patron Oliver Oakes

Les pilotes Alpine, Pierre Gasly et Esteban Ocon, ont salué l’arrivée d’Oliver Oakes – leur nouveau patron depuis le Grand Prix des Pays-Bas – les deux Français estimant que le jeune Britannique âgé de 36 ans saura apporter un nouveau souffle à une écurie en grande difficulté depuis plusieurs mois maintenant.

De nombreux changements ont eu lieu au sein des équipes managériales et techniques d’Alpine au cours des derniers mois, et cela s’est poursuivi lors du Grand Prix de Belgique, juste avant la pause estivale, lorsque Bruno Famin a annoncé son départ de son poste de directeur d’équipe, un poste qu’il occupait depuis le début de la saison après une période intérimaire.

Peu de temps après, il a été confirmé par Alpine que Oliver Oakes, un ancien pilote de course qui a depuis poursuivi une carrière dans le management, reprendrait ce rôle. À seulement 36 ans, le Britannique est donc devenu le deuxième plus jeune directeur d’équipe de l’histoire de la F1.

« Nous avons discuté pendant l’été. Je connais Oliver depuis quelques années lorsque j’étais dans les formules inférieures, donc ce n’est pas un inconnu pour moi. » a déclaré Pierre Gasly à propos de son nouveau patron.

« Il a toujours été extrêmement motivé et j’aime le fait qu’il ait une certaine expérience du pilotage, il aura donc une vue à 360 degrés et comprendra en quelque sorte le rôle de chacun dans l’équipe et comment tirer le meilleur parti. »

« Le plus important, c’est l’ambition. Il veut faire ses preuves, mais nous sommes ici pour travailler ensemble en équipe. Je sais que son expérience est précieuse, je sais qu’il veut faire avancer l’équipe comme nous le souhaitons tous. »

De l’autre côté du garage, Esteban Ocon – qui quittera l’équipe Alpine à la fin de la saison pour rejoindre Haas – a lui aussi salué l’arrivée de Oliver Oakes, le Français connaissant également son nouveau patron depuis un certain temps.

« C’est quelqu’un qui connaît très bien les pilotes, il a lui-même été pilote et il a beaucoup d’expérience en sport automobile. » a déclaré Ocon.

« Il va avoir beaucoup de travail, c’est sûr. Rejoindre l’équipe en milieu de saison n’est pas une tâche facile, mais c’est quelqu’un d’un tel calibre que je suis sûr qu’il trouvera très vite sa voie. »

Oliver Oakes a débuté officiellement le week-end dernier à Zandvoort où l’équipe Alpine a marqué deux points grâce à la neuvième place de Pierre Gasly. 

Sainz a discuté avec Red Bull et Mercedes avant de choisir Williams

Carlos Sainz a entamé la pause estivale de la F1 avec un poids en moins dans la tête après avoir engagé son avenir avec l’équipe Williams dans le cadre d’un contrat pluriannuel. L’Espagnol – qui sera donc le coéquipier d’Alex Albon l’an prochain – a révélé les facteurs qui l’ont conduit à signer avec l’écurie de Grove.

S’exprimant à Zandvoort le week-end dernier où s’est disputé le Grand Prix des Pays-Bas, Carlos Sainz a indiqué qu’il avait discuté avec des équipes telles que Red Bull et Mercedes, avant de finalement choisir Williams : « J’ai évidemment analysé toutes les options possibles sur le marché. » a déclaré l’Espagnol.

« J’ai surtout analysé les plus compétitives, mais j’ai compris que soit je devais attendre très longtemps, soit il n’y avait pas de réelle possibilité. »

« J’ai été très loin avec toutes les options que j’avais sur la table. J’ai également rendu visite à Red Bull et Mercedes car ce sont les options les plus compétitives. » a-t-il ajouté.

« Mais dès que j’ai compris que je devrais soit attendre assez longtemps, soit dépendre des autres pour y arriver, j’ai voulu être maître de mon destin et j’ai pris la décision d’aller chez Williams. »

« Au final, James [Vowles, directeur de l’équipe Williams] m’a convaincu avec son plan, sa vision, sa conviction, sa confiance en lui. Je pense qu’il avait un objectif très clair et c’était très important pour moi. »

« Autour du week-end de Spa, j’ai voulu prendre ma décision car je voulais aborder la pause estivale avec une situation très claire dans la ma tête. Je savais que pour me reposer, je devais aussi m’assurer de prendre cette décision. »

« Williams m’a donné sa confiance et sa foi. J’y crois et je me sens vraiment encouragé par le projet là-bas, et vraiment motivé de voir une équipe qui me voulait autant. »

Au cours des dernières semaines, certaines rumeurs ont suggéré que Carlos Sainz pourrait à tout moment se désengager du contrat Williams si jamais un baquet plus compétitif était soudainement disponible, mais l’Espagnol n’a pas souhaité entrer dans les détails de son contrat.

« Mes clauses, si je peux aller à un endroit ou à un autre, ont été un sujet de discussion. Je peux seulement vous dire que je suis totalement engagé envers Williams pour l’avenir – et que tout ce qui est dans mon contrat n’est pas à discuter. » a ajouté Sainz.

Briatore explique pourquoi il a choisi Oakes pour diriger Alpine F1

Flavio Briatore a expliqué pour quelles raisons il a choisi de nommer le Britannique Oliver Oakes à la tête de l’écurie Alpine en Formule 1. 

Deux mois seulement après son arrivée chez Alpine en tant que conseiller exécutif de Luca de Meo [le PDg de Renault], l’Italien Flavio Briatore a décidé qu’un changement de direction était nécéssaire pour accélérer les choses au sein de l’écurie basée à Enstone qui occupe actuellement la huitième place au championnat du monde des constructeurs. Bruno Famin – qui occupait alors le poste de Team Principal depuis à peine un an – a donc été écarté.

Parmi les candidats potentiels pour remplacer Bruno Famin, Flavio Briatore a retenu deux noms, mais c’est finalement Oliver Oakes, ancien pilote de course devenu manager et fondateur de Hitech Grand Prix, qui a été choisi par l’Italien pour commander l’équipe Alpine en Formule 1.

« À un moment donné, j’ai su qu’il fallait changer de directeur d’équipe. » a déclaré Briatore lors de son tout premier point presse depuis son arrivée chez Alpine.

« Je voulais aller beaucoup plus vite pour l’équipe. J’ai interviewé deux personnes. Quelqu’un parlait d’Oli [Oliver Oakes]. Nous nous sommes rencontrés trois ou quatre fois pour comprendre si c’était une bonne possibilité de travailler ensemble. »

« Dans cette situation, il faut des gens avec qui on a la même ambition. Il est jeune. » a poursuivi Flavio Briatore.

« C’est l’un des plus jeunes dirigeants de l’histoire de la Formule 1. Et il y a le feeling aussi. J’ai parlé avec beaucoup de gens, trois ou quatre directeurs d’équipe potentiels. J’ai été convaincu qu’Oli était le bon choix pour l’équipe, qu’il travaillerait avec moi et avec tout le monde. »

« Oli avait de l’enthousiasme, il est jeune, enthousiaste, ambitieux. C’est ce dont nous avons besoin dans l’équipe. Pour redresser cette équipe, il faut des jeunes, des gens avec du caractère, de la patience pour le travail, des gens qui comprennent qui sont les bons et les mauvais, des gens qui comprennent ce qui se passe en course, des gens qui comprennent ce qui se passe à l’usine. »

« C’est le principe. Oli, je crois, n’a pas d’expérience dans une grande équipe comme celle-ci mais le talent pour réussir. » a-t-il ajouté.

Lors de son tout premier week-end en tant que Team Principal à Zandvoort, Oliver Oakes a vu son pilote Pierre Gasly marquer deux points pour Alpine grâce à une neuvième place à l’arrivée de la quinzième manche de la saison 2024.

Jack Doohan « déterminé » à aider Alpine à revenir au sommet

Article rédigé par notre partenaire La Chaine Renault

Jack Doohan a déclaré qu’il était « affamé » et « déterminé » à prouver qu’Alpine avait pris la bonne décision en le titularisant aux côtés de Pierre Gasly à partir de la saison 2025 de Formule 1.

A la veille du Grand Prix des Pays-Bas, l’équipe Alpine a annoncé la titularisation de l’Australien Jack Doohan à partir de la saison 2025. A Enstone, Doohan remplacera directement le Français Esteban Ocon, qui rejoindra pour sa part l’équipe américaine Haas à la fin de cette campagne 2024 après cinq saisons passées chez Alpine F1.

Mais avant que l’annonce de sa titularisation ne soit faite, Jack Doohan a dû patienter de longues semaines car Alpine F1 était en discussion avec l’Espagnol Carlos Sainz – lui-même à la recherche d’un baquet après avoir été remercié par Ferrari. Finalement, Carlos Sainz a choisi de signer un contrat pluriannuel avec l’équipe Williams, ce qui a conduit Alpine à choisir Jack Doohan.

« Je pense que c’est difficile d’accepter de savoir que mon avenir a été dicté par quelqu’un d’autre et par la décision de quelqu’un d’autre. » a admis Doohan lors de son premier point presse réalisé à Zandvoort dans le cadre du Grand Prix des Pays-Bas.

« Mais c’est une évidence, n’importe quelle équipe de milieu de peloton prendrait quelqu’un comme Carlos Sainz avec sa riche expérience, son expérience de vainqueur de course et la valeur marchande qu’il apporte. »

« Mais je suis convaincu que je suis arrivé à un stade où j’ai fait le bon choix en décidant de me lancer dans cette aventure. J’espère donc apporter une valeur ajoutée à ces démarches et changements que nous entreprenons pour assurer d’atteindre nos objectifs. »

« Je pense que le plus important est de ramener Alpine là où nous savons qu’elle peut être et de ramener l’équipe d’Enstone au sommet de la grille. Je pense que nous avons mis en place toutes les bonnes personnes pour y parvenir. » a ajouté Doohan.

« Nous faisons tout ce que nous devons faire et nous prenons les risques et les opportunités qui s’imposent. Bien sûr, prendre un débutant et un jeune pilote peut être un risque, mais je pense que ce sera également une très bonne chose pour l’équipe à l’usine d’avoir un nouveau visage là-bas. »

« Vous savez, je suis un jeune garçon, j’ai faim et je suis déterminé, et j’ai l’impression que cela va beaucoup aider les mécaniciens et tout le monde à l’usine, pour vraiment rassembler tout le monde, retrouver la motivation, le moral et que tout le monde pousse encore plus loin… »

Verstappen appelle au calme : « Nous n’avons pas besoin de paniquer »

Après le Grand Prix des Pays-Bas où il a franchi la ligne d’arrivée en deuxième position avec plus de 22 secondes de retard sur le pilote McLaren Lando Norris, Max Verstappen admet que la situation est alarmante, mais qu’il n’y a pas lieu de paniquer.

Alors qu’il dominait ses rivaux en début de saison en terminant certaines courses avec une avance de plusieurs secondes, la tendance s’est inversée ce dimanche avec un Max Verstappen incapable de suivre le rythme imposé en course par Lando Norris sur ses propres terres.

Auteur d’un très bon départ, Verstappen a pris les commandes du Grand Prix des Pays-Bas avant même d’arriver au premier virage, mais le Néerlandais a vu la McLaren de Lando Norris revenir comme un boulet de canon sur lui à partir du quinzième tour de course.

Au dix-septième tour, Norris a récupéré la tête de la course et s’est ensuite échappé pour finalement franchir la ligne d’arrivée en vainqueur avec presque 23 secondes d’avance sur la Red Bull de Max Verstappen.

Après l’arrivée, Verstappen a expliqué qu’il lui était impossible de trouver plus de rythme au volant d’une monoplace mal équilibrée : « J’ai eu le même équilibre de la première séance d’essais libres jusqu’à la course. Les limites sont les mêmes, donc c’est très difficile à résoudre pour le moment. » a expliqué le leader du championnat du monde après le GP des Pays-Bas.

« Il semble que nous soyons trop lents, mais aussi assez mauvais sur le plan de la dégradation des pneus. C’est un peu bizarre parce que ces dernières années, nous avons été plutôt bons sur ce point. »

« Il y a donc quelque chose qui ne va pas avec la voiture ces derniers temps et nous devons comprendre rapidement afin de nous permettre d’essayer de nous améliorer. »

Le Néerlandais ne semble pas surpris cependant par ce problème soudain d’équilibre, le pilote Red Bull rappelant qu’un problème similaire est apparu sur sa monoplace en début de saison avant qu’une mise à jour ne le supprime.

« C’était déjà le cas lors des premières courses. Donc oui, quelque chose dans la voiture a rendu la conduite plus difficile, et il est très difficile de déterminer d’où cela vient pour le moment. »

Max Verstappen en conférence de presse après l’arrivée du GP des Pays-Bas 2024

Pas de panique ! 

Après le Grand Prix des Pays-Bas, Verstappen a vu son plus proche rival – Lando Norris – se rapprocher encore un peu plus de lui au championnat, le pilote McLaren étant désormais à 70 points du Néerlandais, alors qu’il reste encore neuf Grands Prix à disputer.

Bien qu’il ait admis que son équipe n’a pas été à la hauteur lors des dernières courses, Max Verstappen insiste sur le fait qu’il n’y a pas lieu de paniquer : « Je pense que ce week-end a été un mauvais week-end en général. » ajouté le Néerlandais.

« Les dernières courses n’ont pas été fantastiques, et c’est déjà un peu alarmant. Mais nous n’avons pas besoin de paniquer. Nous essayons simplement d’améliorer la situation et c’est ce sur quoi nous travaillons. La Formule 1 est très compliquée. »

Rebondir dès Monza…

Max Verstappen et Red Bull auront l’opportunité de rebondir dès ce week-end avec le Grand Prix d’Italie programmé dans la foulée de celui des Pays-Bas. Mais cette année, le tracé de Monza a subi de nombreuses transformations au niveau des vibreurs ou encore de l’asphalte.

Dans ce contexte, Verstappen estime qu’il sera important d’arriver à Monza avec une monoplace bien équilibrée sur un tracé où l’appui aérodynamique sera à son plus faible niveau sur les F1 : « Nous devons régler nos problèmes d’équilibre. Je pense que cela nous aidera vraiment. »

« Bien sûr, à Monza, beaucoup de choses sont nouvelles aussi : l’asphalte, les vibreurs et même le tracé. Nous devons également comprendre un peu mieux cela. Nous savons que nous avons beaucoup de travail à faire. » a-t-il ajouté pour conclure.

Oscar Piastri revient sur son week-end « décevant » à Zandvoort

Oscar Piastri estime que son équipe doit désormais surveiller « certaines choses » après le Grand Prix des Pays-Bas où le pilote McLaren a raté un potentiel podium en terminant quatrième derrière la Ferrari de Charles Leclerc.

Troisième sur la grille de départ du Grand Prix des Pays-Bas, Oscar Piastri s’est fait rapidement dépasser par le pilote Mercedes George Russell. L’Australien a donc basculé sur une stratégie différente en choisissant de rester plus longtemps en piste que la plupart de ses rivaux, ce qui lui a permis de reprendre l’avantage sur Russell plus tard. 

Cependant, Oscar Piastri s’est ensuite retrouvé coincé derrière la Ferrari de Charles Leclerc en fin de course, l’Australien étant incapable de dépasser la SF-24 du Monégasque qui avait pourtant des pneumatiques plus usés que les siens.

Quatrième au drapeau à damier, Oscar Piastri ne cachait pas sa frustration de terminer au pied du podium et a déclaré : « C’est dommage. Je pense que c’était un week-end assez décevant, pour être honnête. Les qualifications n’ont pas été aussi bonnes que je l’aurais souhaité, et la course non plus. »

« Evidemment, le départ a été assez mauvais pour nous deux [lui et son coéquipier], et il y a quelques choses à revoir pour nous en tant qu’équipe, car je n’ai pas vraiment pu faire les progrès dont j’avais besoin. »

« Je suis resté coincé dans l’air sale, et à partir de là, ce fut un après-midi assez douloureux, donc il y a certainement des choses à surveiller. »

Oscar Piastri a ensuite expliqué la réflexion derrière son premier relais prolongé, l’Australien étant resté en piste cinq tours de plus que son coéquipier Lando Norris – accessoirement vainqueur de la course – avant de lâcher ses pneus Mediums pour passer sur les Durs.

« Je pense qu’une fois que j’ai été dépassé par Leclerc, notre seule option était d’aller loin, vraiment. Je pense que cela a fonctionné sur Russell, mais au moment où je suis revenu sur Leclerc, c’était un peu trop tard et l’avantage des pneus avait pratiquement disparu. » a expliqué Piastri.

« C’est dommage, mais je pense qu’il y a aussi d’autres choses sur lesquelles travailler ce week-end également. » a-t-il ajouté.

Malgré la déception, Albon tire un point positif pour Williams à Zandvoort

Naturellement déçu de terminer le Grand Prix des Pays-Bas hors des points après une belle séance de qualifications la veille, le pilote Williams estime qu’il y a un point positif à retenir pour son équipe au terme d’un week-end prometteur mais qui s’est finalement mal terminé.

Alex Albon a fait forte impression lors de la séance de qualifications le samedi à Zandvoort en se qualifiant en huitième position sur la grille de départ, mais le Thaïlandais a ensuite été pénalisé en raison d’une non-conformité sur le plancher de sa monoplace.

Le pilote Williams a donc été contraint de prendre le départ de la course depuis le fond de grille le dimanche, ruinant ainsi tout espoir de terminer dans la zone des points cette quinzième manche de la saison 2024. Cependant, Albon a trouvé un point positif à tirer de ce week-end compliqué, le Thaïlandais ayant révélé que les améliorations techniques apportées par Williams à Zandvoort ont fonctionné comme prévu.

« Nous avons essayé de remonter pour compenser le résultat malheureux d’hier [en qualifications]. On a tenté notre chance, nous avons opté pour une stratégie différente, de faire des choses que les autres ne faisaient pas. » a expliqué Albon après l’arrivée de la course, alors qu’il a franchi la ligne en quatorzième position.

« Nous avons eu quelques undercuts sur quelques voitures, puis nous sommes restés coincés derrière beaucoup de voitures, donc nous n’avons jamais vraiment pu montrer notre rythme. C’était décevant évidemment. »

« Le point positif du week-end, c’est que la voiture est rapide. Je pense que même dans les moments de la course où j’avais de l’air propre, le rythme était bon, mais je n’ai pas fait beaucoup de tours propres en course. »

« C’est de bon augure pour Monza, un circuit sur lequel nous sommes normalement assez forts. Je serai intéressé de voir si nous sommes toujours aussi forts cette année. »

Après le Grand Prix des Pays-Bas, l’équipe Williams occupe toujours l’avant dernière place au championnat du monde des constructeurs avec quatre points d’avance sur Stake F1 

L’équipe Haas autorisée à quitter les Pays-Bas pour se rendre à Monza

L’écurie Haas a été autorisée à quitter les Pays-Bas ce lundi après que l’ancien sponsor titre de l’écurie, la société Uralkali, ait reçu un paiement qui lui était dû dans le cadre d’un litige antérieur remontant à la saison 2022.

Pour rappel : l’équipe Haas avait choisi en 2022 de rompre son accord avec Uralkali à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Mais le problème est que Uralkali avait déjà versé 13 millions de dollars à l’équipe américaine avant que cette décision brutale ne soit prise.

L’affaire a donc été portée devant les tribunaux et l’audience a statué en juin dernier que Haas était dans son droit de résilier l’accord, mais qu’elle était désormais redevable d’un montant de 9 millions de dollars (une partie de la somme versée par Uralkali).

Haas avait deux mois pour verser ces 9 millions de dollars à Uralkali, mais l’équipe américaine ne s’est pas exécutée et a donc reçu jeudi dernier la visite d’huissiers et de la police dans le paddock de Zandvoort où se déroulait le Grand Prix des Pays-Bas. Les autorités néerlandaises ont indiqué à l’équipe que les monoplaces, ainsi que du matériel, étaient saisis à titre conservatoire et qu’ils ne pourraient pas quitter les Pays-Bas sans avoir payé leur dette à Uralkali. 

Mais un virement du montant de la somme due a été réalisé vendredi dernier par les comptables de l’écurie Haas, mais tant que la somme n’était pas arrivée sur le compte de la société Uralkali, l’équipe américaine ne pouvait pas quitter les Pays-Bas ce dimanche soir comme la plupart des autres écuries de la grille.

Un porte parole de Haas a confirmé ce lundi que ses camions étaient désormais autorisés à quitter le pays après que l’ancien sponsor Uralkali ait reçu le paiement qui lui était dû. Cela signifie que l’équipe est en route pour l’Italie où se dispute dès ce week-end la seizième manche de la saison 2024. Affaire classée, place au sport…

Andrea Stella salue un Lando Norris « irréprochable » à Zandvoort

Andrea Stella, le Team Principal de McLaren, a salué la performance de son pilote Lando Norris qui a été tout simplement « irréprochable » tout au long du week-end à Zandvoort avec une pole position et une victoire à la clé.

Auteur de la pole position le samedi en qualifications, Lando Norris a perdu cet avantage dès l’extinction des feux ce dimanche au départ de la course en voyant la Red Bull de Max Verstappen prendre le dessus après un bel envol. Mais au dix-septième tour de course, Norris a dépassé son rival pour ensuite s’échapper seul en tête de la course sans jamais être inquiété jusqu’au drapeau à damier.

Le pilote McLaren a franchi la ligne en vainqueur avec plus de 22 secondes d’avance sur Max Verstappen et s’est même offert le point bonus du meilleur tour en course dans le dernier tour avec des pneus usés. S’exprimant après l’arrivée de l’épreuve, Andrea Stella a salué la performance de son pilote.

« Nous n’aurions jamais pensé qu’en venant à Zandvoort, qui a été un circuit difficile pour nous par le passé, nous pourrions réaliser une telle performance en qualifications et ensuite confirmer cela en course. » a déclaré Andrea Stella ce dimanche soir après l’arrivée du Grand Prix des Pays-Bas.

« Je suis simplement très heureux pour l’équipe, très heureux pour Lando lui-même.  Je pense qu’il vient de prouver le niveau de compétitivité dont il est capable. Nous le savons, nous l’avons toujours su. »

« Il a été absolument irréprochable ce week-end, et c’est un peu dommage pour Oscar [Piastri] car il avait la performance pour faire partie du podium, et je pense qu’il avait la performance pour mettre Max sous pression. Malheureusement, il est resté coincé derrière Leclerc et il n’a pas pu le dépasser. »

Avant le Grand Prix d’Italie programmé dès ce week-end du 30 août au 1er septembre à Monza, l’équipe McLaren occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 30 points de retard sur Red Bull Racing.

Classement constructeurs F1 2024

PEquipe Points
1McLaren 417
2Ferrari210
3Mercedes209
4Red Bull 162
5Williams55
6Racing Bulls36
7Haas29
8Aston Martin28
9Sauber26
10Alpine11

Le championnat constructeurs en F1 est « très ouvert » selon Wolff

Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, estime que le championnat du monde des constructeurs n’a jamais été aussi ouvert que cette saison, après la victoire écrasante du pilote McLaren Lando Norris ce dimanche au Grand Prix des Pays-Bas.

Lando Norris a franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix des Pays-Bas en vainqueur avec plus de 22 secondes d’avance sur son plus proche rival, le pilote Red Bull Max Verstappen. Pour enfoncer encore un peu plus le clou, Norris s’est même offert le meilleur tour en course dans le dernier tour au volant d’une monoplace équipée de vieux pneus.

Grâce à sa victoire, Norris a quitté les Pays-Bas en ayant diminué l’écart entre lui et le leader du championnat de huit points et accuse désormais un retard de 70 points sur Max Verstappen. Au classement constructeurs, Red Bull est toujours en tête, mais McLaren est désormais revenue à seulement 30 points, alors qu’il reste encore neuf Grands Prix à disputer.

Pour le patron de Mercedes, le championnat du monde n’a jamais été aussi ouvert que cette saison et la possibilité de voir McLaren décrocher un titre mondial est bien réelle selon lui : « Il [Norris] a pratiquement anéanti toute la concurrence avec ce tour le plus rapide à la fin avec des pneus vieux de 42 tours et un écart de 20 secondes. » a déclaré Toto Wolff aux journalistes après l’arrivée du Grand Prix des Pays-Bas.

« Je pense donc que ce championnat, le championnat des constructeurs, est très ouvert à mon avis et c’est une bonne chose pour la Formule 1. »

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a déclaré pour sa part que la situation pouvait changer très rapidement, tout en reconnaissant que son équipe doit impérativement résoudre certains problèmes, alors que McLaren a désormais la monoplace la plus rapide de la grille.

« Cela peut changer très rapidement, et cela signifie que cela peut également changer dans l’autre sens. » a déclaré le patron de l’équipe Red Bull.

« La McLaren a été la voiture de référence au cours des dernières courses, et nous sommes très conscients que nous devons réagir à cela. »

« Nous sommes habitués à nous battre pour le titre depuis des années. Nous allons puiser profondément et nous allons nous battre avec tout ce que nous avons au cours des neuf courses restantes. »

Une chose est certaine, Red Bull aura désormais besoin de ses deux pilotes pour tenter de rester en tête du championnat du monde, ce qui n’a pas été le cas au cours des dernières courses avec un Sergio Perez en retrait par rapport à son coéquipier. 

Classement constructeurs F1 2024

PEquipe Points
1McLaren 417
2Ferrari210
3Mercedes209
4Red Bull 162
5Williams55
6Racing Bulls36
7Haas29
8Aston Martin28
9Sauber26
10Alpine11

Wolff aimerait voir Schumacher dans la Williams : « Il mérite une chance »

L’Allemand Mick Schumacher fera-t-il son grand retour en Formule 1 avant la fin de la saison 2024 grâce à Williams ? C’est en tout cas le souhait du patron de l’équipe Mercedes Toto Wolff, qui estime que l’ancien pilote Haas mérite sa chance une deuxième fois.

Mick Schumacher ne court plus en Formule 1 depuis que son ancienne équipe l’a remercié fin 2022 après deux saisons compliquées pour lui au volant d’une monoplace en manque de rythme. Depuis, le jeune allemand a rejoint le giron Mercedes où il occupe le poste de pilote de réserve, tout en participant en parallèle au championnat du monde d’Endurance avec Alpine.

Les chances de voir Schumacher revenir en F1 en tant que titulaire à partir de 2025 sont relativement minces compte tenu du fait qu’il ne reste plus beaucoup de baquets disponibles sur la grille. Cependant, Toto Wolff estime que Schumacher mérite une seconde chance et aimerait le voir remplacer Logan Sargeant au volant de la Williams avant la fin de cette saison 2024.

En effet, Logan Sargeant – qui ne sera pas pilote Williams l’an prochain après la signature de Carlos Sainz aux côtés d’Alex Albon – a connu un autre week-end difficile à Zandvoort où l’Américain a une nouvelle fois crashé sa monoplace lors de la troisième séance d’essais libres, l’obligeant ainsi à faire l’impasse sur la séance de qualifications en raison des dégâts trop importants.

Cet énième crash pourrait bien sonner la fin de la récréation pour Logan Sargeant qui ne dispose plus du soutien de son patron James Vowles, puisque le Britannique – ancien employé de Mercedes – a déjà annoncé plus tôt cette saison qu’il y avait une réelle possibilité de remplacer Sargeant avant la fin de l’année.

Interrogé sur la possibilité de voir Mick Schumacher au volant de la Williams au cours des prochaines courses de la saison, Toto Wolff a déclaré : « J’espère vraiment que Mick aura sa chance, car nous n’avons pas vu le vrai Mick. Vous ne gagnez pas en F4, F3 et F2 pour ne pas être performant ensuite en F1. »

« Je pense qu’il mérite une chance. Si l’opportunité se présentait chez Williams, nous l’apprécierons. Mais c’est James Vowles [le directeur de l’équipe Williams] qui décide. »

Dans l’hypothèse où Mick Schumacher remplacerait Logan Sargeant pour le reste de la saison 2024 au volant de la Williams, cela ne voudrait pas dire pour autant que l’Allemand obtiendrait un baquet en Formule 1 en 2025, puisqu’en partant du principe qu’Antonelli soit annoncé chez Mercedes, il ne reste que deux places disponibles : une chez Stake/Sauber/Audi et une autre chez Visa Cash App RB.

« C’était décourageant » – Sergio Perez impressionné par le rythme de McLaren

Sergio Perez ne pouvait cacher sa frustration ce dimanche soir à l’issue du Grand Prix des Pays-Bas, où il a terminé sixième, face au rythme impressionnant des pilotes McLaren en course. 

Ce dimanche à Zandvoort, le pilote McLaren Lando Norris a écrasé la concurrence en décrochant la victoire avec plus de 22 secondes d’avance sur son plus proche rival, le pilote Red Bull Max Verstappen. Sergio Perez pour sa part a terminé sixième avec presque 40 secondes de retard sur le vainqueur.

Bien que relativement satisfait de sa performance en course, Sergio Perez s’est dit complétement « découragé » par le rythme affiché par McLaren à Zandvoort : « Je pense que j’ai bien progressé [en course], mais je suis très déçu du rythme que nous avions aujourd’hui. C’est quelque chose que nous ne nous attendions pas à voir. » a déclaré Sergio Perez après l’arrivée du Grand Prix des Pays-Bas.

« Je pensais que nous serions beaucoup plus proches de McLaren. Ferrari a aussi été une énorme surprise et, évidemment McLaren. Il y a beaucoup de choses à comprendre. C’était décourageant de voir ce que McLaren pouvait faire aujourd’hui. »

« Au début, les choses semblaient pourtant bien se passer, mais nous n’avions pas le rythme pour suivre car les autres voitures commençaient à prendre de l’avance. Nous avons eu du mal avec l’adhérence des pneus Durs aussi et l’équilibre tout au long de la course. »

« Nous avons beaucoup de travail à faire. Mais en termes de compréhension des problèmes, nous pouvons prendre cela comme une base et aller de l’avant en nous développant à partir de là. »

« Nous allons garder la tête basse et nous concentrer pleinement sur la résolution des problèmes. Nous avons beaucoup de travail à faire pour comprendre où le rythme est allé, surtout en course. J’espère donc que nous pourrons revenir à la vitesse supérieure à Monza la semaine prochaine. »

L’autre mauvaise nouvelle pour Red Bull est que McLaren – grâce à la régularité de ses pilotes – a encore réduit l’écart au championnat du monde des constructeurs et n’est plus qu’à 30 points de Red Bull.

L’équipe de Milton Keynes a donc besoin désormais de ses deux pilotes à chaque week-end et ne peut plus se permettre de voir un Sergio Perez en difficulté comme ce fut le cas au cours des dernières manches disputées avant la trêve estivale.

Classement constructeurs F1 2024

PEquipe Points
1McLaren 417
2Ferrari210
3Mercedes209
4Red Bull 162
5Williams55
6Racing Bulls36
7Haas29
8Aston Martin28
9Sauber26
10Alpine11