Ayrton Senna avait un contrat Williams pour la saison 1992

Il y a quelques années, dans le podcast Beyond the Grid, Julian Jakobi révèlait qu’en 1992, Williams avait conclu un accord avec Senna, qui pilotait alors pour McLaren-Honda.

Bien que l’accord ait été conclu, il a choisi de rester chez le constructeur de Woking par loyauté envers le constructeur japonais, avant de rejoindre Williams en 1994.

« Ayrton voulait rejoindre Williams, mais il était loyal envers Honda », explique Jakobi. « Son instinct lui dictait de rejoindre Williams plus tôt, mais il était particulièrement loyal envers M. Kawamoto, qui était le président de Honda.

Il était très proche de lui, car Honda avait en quelque sorte amené Ayrton chez McLaren en 1988, et ils avaient remporté trois championnats ensemble.

Cependant, Jakobi admet que « même à la fin de 1991, lorsqu’il a remporté son troisième championnat, il ne sentait pas instinctivement que Honda était la bonne solution, et il s’inquiétait pour l’avenir ».

S’attendant à ce que l’accord soit signé au cours du week-end de Spa en 1991, après une conversation téléphonique tardive avec Kawamoto, Senna a choisi de rester chez McLaren.

« Je me souviens être allé à Spa avec deux contrats pour Ayrton, un pour McLaren et un pour Williams.

Je pense qu’Ayrton savait qu’il aurait dû aller chez Williams », explique Jakobi. « Nous avions les deux contrats prêts à être signés. Et le dimanche matin, nous pensions qu’il allait signer avec Williams. Mais il avait parlé à Kawamoto pendant la nuit au Japon, et il est arrivé le dimanche matin en disant : «Je vais rester une année de plus ». Il est donc resté chez McLaren en 1992. »

Bien sûr, Nigel Mansell a remporté le titre avec Williams en 1992, mais si Senna avait accepté, l’histoire aurait été bien différente.
« Il aurait déjà pu partir en 1992, et Nigel n’aurait probablement pas été là », explique Jakobi. « Car c’est l’année où il a remporté le championnat.

Mais quand Ayrton s’est retiré, Mansell est resté », poursuit-il. « Kawamoto l’a donc persuadé de rester et lui a assuré que Honda maintiendrait son engagement.

C’était une décision très difficile. Et au final, c’était à lui de trancher. Tout ce que nous pouvions faire, c’était lui présenter les deux options. Il a finalement choisi la loyauté. »

Sa loyauté n’a toutefois pas été récompensée, car à la fin de l’année 1992, Honda s’est retiré de la F1, laissant McLaren dépendre de Cosworth pour la saison 1993, qui a vu plusieurs des meilleures performances de Senna, notamment à Donington. Jakobi révèle toutefois que le Brésilien a failli suivre l’exemple d’Alain Prost en 1992 et faire l’impasse sur la saison 1993.

« Honda a décidé de se retirer et l’a annoncé à Ayrton trois mois avant d’en informer Ron Dennis, qui était dévasté », révèle Jakobi. « Nous avons alors dû trouver un autre pilote pour 1993. À quel point était-il proche de ne pas courir en 1993 ? La réponse est : très proche. »

On connait l’histoire : en 1992, Nigel Mansell remporta haut la main le titre avec la Williams dominatrice et son fameux numéro cinq rouge.

Le pari stratégique audacieux de Norris lui a offert la victoire en Hongrie

Lando Norris a admis avoir douté de l’efficacité de sa stratégie à un seul arrêt lors du Grand Prix de Hongrie, avant de décrocher sa première victoire en F1 sur un plan de course alternatif.

Auteur d’un départ manqué, le Britannique glissait au cinquième rang dès le premier tour, se retrouvant brièvement bloqué derrière Fernando Alonso puis George Russell. Ce contretemps l’a coupé du duo de tête et poussé McLaren à revoir sa stratégie pour sauver de précieux points.

Quand les leaders optaient pour deux arrêts, Norris réussissait à préserver son dernier train de pneus sur 39 tours, s’offrant ainsi un cinquième succès cette saison. La fin de course a toutefois été sous haute tension, son coéquipier Oscar Piastri restant dans son sillage jusqu’au drapeau à damier, manquant même de peu de le percuter au 69ᵉ tour.

En s’imposant de justesse, Norris réduit l’écart sur Piastri au championnat à seulement neuf points, signant ce qu’il considère comme sa première victoire en carrière obtenue grâce à une stratégie alternative.

Lorsqu’on lui a demandé si c’était la victoire la plus satisfaisante de sa carrière, Norris a déclaré aux médias : « Je pense que c’est l’une des premières que j’ai remportées de cette manière. »

« Je n’ai pas gagné beaucoup de courses, donc la plupart des situations sont encore nouvelles pour moi, mais je pense que c’est la première fois qu’une stratégie complètement différente de celle de la plupart des autres pilotes, qui m’a donné cette opportunité, a fonctionné. Je pense qu’il y en a eu d’autres où le fait de rouler longtemps lors du premier relais, à Miami, puis d’avoir la voiture de sécurité, ce genre de choses m’ont aidé sur le plan de la chance. Il n’y avait pas vraiment cela cette fois-ci. »

« Donc, je pense que le plus gratifiant, c’est d’avoir essayé quelque chose de différent et que cela ait fonctionné, ce qui était une bonne chose. C’est une stratégie difficile à mettre en œuvre, mais elle a fonctionné. C’est le plus important. Et, honnêtement, je ne pensais pas vraiment que ça allait marcher pendant la majeure partie du deuxième relais. Mais à chaque tour, j’ai pris de plus en plus confiance, je me disais que ça allait se rapprocher. Donc oui, c’était vraiment gratifiant. »

Racing Bulls salue le sang-froid d’Isack Hadjar, clé de sa réussite

Racing Bulls a mis en avant une qualité jugée déterminante dans l’ascension d’Isack Hadjar en Formule 1 : son calme à toute épreuve.

Rookie cette saison, le Franco-Algérien s’est rapidement imposé comme l’une des révélations du plateau, enchaînant les prestations solides en milieu de grille. Ses performances ont même conduit certains observateurs à le voir comme le coéquipier idéal de Max Verstappen chez Red Bull.

À mi-saison, Hadjar pointe à une encourageante 13ᵉ place au championnat avec 22 points, son meilleur résultat étant une sixième position à Monaco. Pour Alan Permane, patron fraîchement arrivé à la tête de Racing Bulls, c’est surtout sa capacité à garder la tête froide dans l’adversité qui le distingue.

Selon lui, lorsque les choses tournent mal, le jeune pilote de 20 ans préfère se remettre en question pour retrouver de la performance plutôt que de blâmer la voiture ou l’équipe. Une attitude rare, qui contribue largement à sa réussite.

« Je dirais que c’est un pilote qui, lorsque les choses ne vont pas bien ou lorsqu’il est un peu en retrait par rapport à un autre pilote ou qu’une autre voiture est un peu plus rapide, la première chose qu’il fait est de se remettre en question », a expliqué Permane. « Je pense que c’est une force.

Parfois, s’il n’est pas performant, il peut être un peu mécontent, mais il reste concentré et travaille dur. Il ne pointe pas immédiatement du doigt la voiture ou Mario [Isola, Pirelli].

La première chose qu’il fait, c’est se demander : « Que puis-je faire mieux ? » Ça ne fait pas de mal d’être joyeux, ça motive aussi l’équipe, mais il travaille dur. »

Les diffuseurs TV de la Formule 1 en 2025 : panorama et évolutions

Entre tradition télévisuelle et nouvelles plateformes numériques

Alors que la Formule 1 poursuit sa croissance à l’échelle mondiale, la question des droits de diffusion TV et des plateformes s’impose plus que jamais en 2025. Avec la concurrence accrue entre chaînes historiques, opérateurs de streaming et nouveaux entrants du numérique, suivre la discipline reine du sport automobile n’a jamais été aussi accessible, ni aussi fragmenté. Voici un tour d’horizon des principaux diffuseurs de la Formule 1 pour la saison 2025, ainsi qu’une analyse des tendances qui redéfinissent la consommation du spectacle F1 à travers le monde.

Les diffuseurs traditionnels : pilier de la popularité

La télévision linéaire continue de jouer un rôle essentiel dans la diffusion de la Formule 1, notamment en Europe et dans plusieurs régions d’Asie et d’Amérique latine. En France, Canal+ demeure le diffuseur exclusif des Grands Prix, proposant une couverture complète incluant essais libres, qualifications, courses et émissions spéciales. Son offre premium, associée à des experts reconnus et une réalisation soignée, fidélise un public passionné.

Au Royaume-Uni, Sky Sports F1 conserve le monopole avec des moyens techniques impressionnants, des analyses pointues et des diffusions en ultra haute définition. La BBC et Channel 4 proposent de leur côté quelques courses en clair ou des résumés, assurant une exposition plus large de la discipline. En Allemagne, la chaîne payante Sky Deutschland conserve les droits principaux, tandis que les fans peuvent retrouver certains moments forts en différé sur des chaînes nationales.

Le boom des plateformes numériques

L’une des grandes évolutions de 2025 réside dans la montée en puissance du streaming et des plateformes numériques. F1 TV Pro, le service officiel de la Formule 1, permet aux amateurs du monde entier d’accéder à toutes les séances en direct, à des caméras embarquées exclusives ainsi qu’à des archives impressionnantes. Accessible sur abonnement dans de nombreux pays, F1 TV Pro séduit un public jeune et technophile, avide de personnalisation et d’interactivité.

À côté des offres officielles, plusieurs géants du numérique cherchent à s’imposer. En Amérique du Nord, ESPN conserve les droits de diffusion, mais propose aussi l’accès aux Grands Prix via sa plateforme de streaming ESPN+. D’autres acteurs comme DAZN en Espagne ou NOW TV en Italie misent sur la flexibilité de leurs abonnements et la diffusion multi-supports pour capter de nouveaux publics.

Vers une expérience enrichie et personnalisée

L’année 2025 marque également l’intégration accrue de technologies immersives. Les téléspectateurs peuvent désormais choisir leurs angles de vue, accéder à des statistiques en temps réel ou revivre les moments clés en réalité augmentée. Les grands diffuseurs investissent dans la production de contenus exclusifs pour réseaux sociaux, podcasts et formats courts, prolongeant l’expérience bien au-delà du dimanche de course.

Les enjeux d’avenir

Si la fragmentation de l’offre peut rendre l’accès à la Formule 1 plus complexe, elle permet aussi une expérience plus riche et adaptée aux attentes des différents publics. L’enjeu principal pour la discipline sera de préserver un équilibre entre accessibilité, exclusivité et innovation technologique, afin de continuer à rassembler des millions de passionné·e·s autour du spectacle unique qu’offre la Formule 1. En 2025, plus que jamais, le choix du diffuseur n’est plus anodin : il façonne la manière dont chaque fan vit l’intensité de la course.

 

Jacques Villeneuve écarte Mick Schumacher des plans de Cadillac pour 2026

Le champion du monde 1997, Jacques Villeneuve, a fermé la porte à l’hypothèse de voir Mick Schumacher rejoindre Cadillac lors de son entrée en Formule 1 en 2026.

L’Allemand, qui figure parmi plusieurs pilotes en discussions avec la future onzième écurie du plateau, n’a plus disputé de Grand Prix depuis 2022, année où il a perdu son volant chez Haas au profit de Nico Hülkenberg. Depuis, Schumacher officie comme pilote d’essai et de réserve chez Mercedes, tout en prenant part au championnat du monde d’endurance avec Alpine.

Cadillac, qui fera ses débuts en F1 dans deux ans, n’a pas encore arrêté la composition de son duo de pilotes, mais Villeneuve a clairement indiqué que le fils de Michael Schumacher ne faisait pas partie de ses priorités. Le mois dernier, Schumacher a confirmé que « les discussions sont en cours » et qu’elles sont « très positives jusqu’à présent ».

« Oui, bien sûr, les discussions sont en cours », a déclaré Schumacher, cité par l’édition brésilienne de Motorsport.com. « La communication a été très positive jusqu’à présent. Et ils ont déjà embauché un nombre fantastique de personnes pour cela. C’est un honneur de faire partie de cette aventure, de négocier avec eux, et c’est une position formidable. »

S’adressant à Vision4Sport, Villeneuve a rejeté Schumacher comme option potentielle pour Cadillac.

« Mick Schumacher a connu des moments difficiles chez Haas. Il n’est pas non plus un pilote expérimenté. Il n’y a aucune raison de le choisir », a-t-il déclaré.

Valtteri Bottas serait le choix numéro un de Cadillac pour l’année prochaine et Jacques Villeneuve a reconnu les qualités de Bottas en tant que pilote, mais a remis en question sa « motivation » chez Sauber.

« Bottas a beaucoup d’expérience et il a prouvé qu’il pouvait gagner des courses », a-t-il ajouté. « Et il a fait partie d’une équipe formidable chez Mercedes. Ce sont donc de bonnes qualités. Il est difficile de juger ses années chez Sauber. Je ne pense pas qu’il y avait de motivation chez lui. »

Red Bull maintient sa confiance en Yuki Tsunoda malgré les critiques

Le directeur de l’écurie Red Bull, Laurent Mekies, a affirmé que la priorité de l’équipe restait d’offrir à Yuki Tsunoda les conditions nécessaires pour retrouver son niveau, plutôt que d’envisager un changement de pilote.

Le Japonais traverse une saison particulièrement compliquée depuis qu’il a remplacé Liam Lawson au Grand Prix du Japon, battant au passage des records peu flatteurs pour la marque. Après avoir signé la pire qualification de l’histoire de Red Bull, il détient désormais un autre triste record : hors abandons, il est le premier pilote de l’écurie à enchaîner sept courses consécutives sans inscrire le moindre point.

Tsunoda n’a marqué que 7 des 194 points de Red Bull cette saison, accentuant la dépendance de l’équipe à Max Verstappen pour se battre aux avant-postes.

Face aux appels de certains observateurs réclamant un deuxième changement de pilote en cours d’année, Mekies a été clair : Red Bull ne compte pas remplacer Tsunoda et préfère concentrer ses efforts sur son retour en forme.

« La priorité est de donner à Yuki ce dont il a besoin pour performer », a déclaré Mekies à Sky F1. « C’est là que se situe la priorité en ce qui concerne le deuxième siège. C’est ce sur quoi l’équipe se concentre.

Ils ont essayé cela pendant plusieurs courses. Maintenant, nous essayons de trouver ensemble des moyens de faire un pas de plus. »

Mekies a ajouté : « Mais, vous savez, il n’y a aucune raison pour que les performances de Yuki ne soient pas à la hauteur de ce que nous avons vu par le passé. C’est ce sur quoi nous nous concentrons actuellement. »

F1 2021 – Après les doutes, le retour de Ferrari dans le top 3 constructeurs

Après une saison 2020 difficile pour Ferrari, quelque chose a changé à Maranello, avec des progrès évidents au classement des pilotes et, surtout, au classement des constructeurs.

L’équipe a débuté la saison avec un nouveau visage au volant. Charles Leclerc a été rejoint par un nouveau coéquipier à la Scuderia, l’Espagnol Carlos Sainz, qui a remplacé Sebastian Vettel. Ce dernier n’a pas été retenu et a ensuite signé chez Aston Martin.

Le nouveau duo de pilotes avait à sa disposition la monoplace SF21. La nouvelle voiture arborait une livrée de couleur amaranth, rappelant les teintes de la première voiture Ferrari, la 125 S, produite en 1947. La même couleur avait été utilisée lors du Grand Prix du Mugello de la saison dernière, où Ferrari avait célébré sa 1 000e course de Formule 1.

Bien que 2021 ait été une année difficile pour la Scuderia Ferrari, elle a permis de faire plusieurs pas en avant par rapport à l’année précédente. La récompense a été une troisième place au classement des constructeurs, un retour sur le podium qui a boosté le moral de toute l’équipe et augure bien pour l’avenir.

Ce résultat est le fruit d’un impressionnant retour face à McLaren, aidé par le nouveau moteur adopté lors du Grand Prix de Russie à Sotchi, qui servira de base à ce que les fans verront en 2022. Son lancement précoce a permis d’obtenir des données précieuses et très prometteuses sur la piste.

Avec un peu plus de chance et de concentration, les résultats de la saison auraient pu être tout autres. Charles Leclerc a été la star incontestée, le Monégasque ayant frôlé à deux reprises la plus haute marche du podium. À Monte-Carlo, un accident lors des qualifications l’a contraint à abandonner la course, et à Silverstone, Lewis Hamilton ne l’a rattrapé qu’à l’arrivée.

Il conserve toutefois ses deux pole positions. De son côté, Carlos Sainz a livré une performance très convaincante. L’Espagnol a récolté le plus de points, avec quatre podiums, et s’est immédiatement adapté aux caractéristiques de la SF21, se révélant être un concurrent redoutable pour son coéquipier, même dans la première partie de la saison. Une belle fin de saison lui a permis de terminer cinquième au classement des pilotes.

Ces résultats sont très encourageants pour la saison à venir. La forme de Leclerc en début d’année et celle de Sainz en fin de saison laissent entrevoir toutes les possibilités.

Business – A qui appartient l’équipe Aston Martin Aramco F1 Team ?

AMR Holdings GP Limited et Arctos Partners sont les actionnaires majoritaires de l’équipe Aston Martin F1.

Depuis sa création par Eddie Jordan en 1991, l’écurie de Silverstone a connu plusieurs noms et propriétaires, mais en 2019, un consortium dirigé par le milliardaire canadien Lawrence Stroll a racheté l’écurie sous le nom de Racing Point UK, sauvant là des centaines de salariés qui craignaient pour leur situation depuis la mise en administration de la société.

En 2021, Lawrence Stroll, magnat des affaires canadien à qui tout a réussi dans les différents secteurs dans lesquels il s’est investi, est devenu président exécutif de la société automobile Aston Martin et a donc changé le nom de l’écurie en AMR Holdings GP Limited, qui est devenue Aston Martin.

En novembre 2023, Stroll a vendu une part minoritaire de l’équipe à la société de capital-investissement Arctos Partners.

En mars 2025, Aston Martin Lagonda, en tant que marque, a vendu sa participation dans l’équipe au consortium Yew Tree de Stroll, ce qui, selon l’équipe, « permettra à M. Stroll d’augmenter sa participation dans AML à 33 % tout en renforçant le bilan de la société de plus de 125 millions de livres sterling ».

L’équipe est solidement installée en F1 et garantit à Liberty Media une présence pérenne dans la discipline. Si tant est que des preuves en étaient nécessaires, Stroll a investi une fortune dans la création depuis une page blanche d’une nouvelle usine hi-tech destinée au programme F1, une rareté que l’on voit se produire moins d’une fois par décennie. Après plusieurs années de travaux et de calibrage, ce site est enfin exploité par le team, dont l’objectif est un énorme bon en avant la saison prochaine, en 2026, avec l’entrée en jeu des nouvelles règles techniques et les premières réalisations de l’équipe de rêve constituée avec Honda, Adrian Newey ou encore l’ex-ingénieur Mercedes, Andy Cowell.

Franco Colapinto victime d’un accident lors des essais Pirelli à Budapest

Alpine a confirmé que Franco Colapinto a été impliqué dans un accident ce mardi, lors de la deuxième journée d’essais pneumatiques Pirelli disputée au Hungaroring, au lendemain du Grand Prix de Hongrie.

L’équipe basée à Enstone a indiqué sur ses réseaux sociaux que le pilote argentin avait perdu le contrôle de sa monoplace dans le rapide virage n°11, à droite. À la suite de l’incident, Colapinto a été conduit au centre médical du circuit pour des examens de routine. Alpine a assuré qu’il se portait bien.

« Ce matin, lors de la deuxième journée d’essais pneumatiques Pirelli au Hungaroring, Franco Colapinto a eu un accident dans le virage n°11. Franco a été examiné au centre médical et se porte bien », a déclaré l’écurie dans un communiqué.

Depuis qu’il a remplacé Jack Doohan au Grand Prix d’Émilie-Romagne, Colapinto peine à s’extraire du fond de grille. Les 20 points inscrits par Alpine cette saison ont été l’œuvre de Pierre Gasly, l’équipe occupant la dernière place du championnat constructeurs.

Le week-end dernier, l’Argentin avait toutefois signé une petite performance encourageante en devançant Gasly en qualifications et en terminant devant lui en course, à la 18ᵉ place.

Jacques Villeneuve tacle Yuki Tsunoda : « le pire de tous » les coéquipiers de Verstappen

Jacques Villeneuve, champion du monde de Formule 1 en 1997, a vivement critiqué les performances de Yuki Tsunoda depuis son arrivée chez Red Bull, estimant que le Japonais est à ce jour « le pire » coéquipier de Max Verstappen en F1.

Depuis sa promotion au sein de l’écurie autrichienne lors du Grand Prix du Japon, Tsunoda peine à s’imposer. Le pilote de 25 ans n’a inscrit des points qu’à trois reprises au volant de la RB21, avec pour meilleur résultat une neuvième place décrochée à Bahreïn en début de saison.

Alors que son avenir au sein de la discipline reste flou, malgré une légère amélioration récente, Villeneuve estime que Red Bull devrait revoir sa stratégie. Dans un entretien accordé à Vision4sport, l’ancien pilote canadien plaide pour l’arrivée d’un coéquipier d’envergure aux côtés de Verstappen.

Villeneuve souligne que ni Tsunoda, ni ses prédécesseurs, comme Liam Lawson, n’ont été en mesure d’égaler le niveau d’exigence imposé par le quadruple champion du monde. Il avance même des noms prestigieux comme Charles Leclerc ou Fernando Alonso pour accompagner Verstappen à l’avenir, estimant qu’un tel duo permettrait à Red Bull de retrouver une dynamique plus compétitive.

« Tsunoda est probablement le pire de tous jusqu’à présent », a-t-il déclaré. « Beaucoup de gens disent que c’est injuste, que la voiture est faite pour Max. Mais Max est peut-être le seul à donner de bons retours à l’équipe. Donc oui, ils développent la voiture pour qu’elle soit de mieux en mieux pour lui.

« Ils ne sont pas là pour rendre la tâche difficile au deuxième pilote. Le problème, c’est qu’il n’y en a pas beaucoup comme Max. Si vous regardez le passé, il y en avait plusieurs à son niveau dans le paddock. Et puis il y avait quelques bons pilotes. Et puis quelques pilotes moyens aussi.

« Aujourd’hui, il y a beaucoup de bons pilotes, et non plus seulement quelques-uns. Il n’y a plus vraiment de pilotes exceptionnels. Max se démarque donc vraiment. Il est donc difficile de lui trouver un coéquipier. Car si tous les pilotes qui s’affrontent sont à peine bons, ils auront tous l’air excellents les uns par rapport aux autres.

« Jusqu’à ce que vous ayez quelqu’un comme Max et que vous vous disiez : « D’accord, peut-être qu’ils ne sont pas tous assez bons ! » Alors, est-ce que tous les pilotes qui ont été associés à Max jusqu’à présent étaient des pilotes moyens ? »

« Ce serait bien de voir Leclerc aux côtés de Max pour voir à quel point il est vraiment bon. Ou alors, ce serait bien de mettre Alonso aux côtés de Max, car c’est un pilote connu », a-t-il expliqué. « Ce serait bien de mettre Norris aux côtés de Max, pour voir vraiment si Norris est exceptionnel ou s’il est juste très bon.

« Cela aiderait à quantifier les choses. Nous savons que Max est exceptionnel, mais les pilotes à ses côtés n’ont tout simplement pas été assez bons, et il ne sert à rien de dire : « Oh, pauvres d’eux ». Non, ils ne sont tout simplement pas assez bons. C’est tout. Ils sont à peine bons.

« C’est ce qui s’est passé avec Tsunoda. Il a déjà quatre ou cinq ans d’expérience. Il a donné le meilleur de lui-même et, clairement, ce n’est pas suffisant. C’est tout. On lui a donné sa chance, tant pis pour lui. Il voulait cette chance, il la réclamait à grands cris.

« Il a été mis à l’épreuve et il n’a pas été à la hauteur. C’est aussi simple que cela et on ne peut pas se sentir désolé pour lui. On lui a donné la chance d’intégrer l’équipe de pointe et il n’a pas été à la hauteur. Il a été promu dans la cour des grands et on peut voir sa frustration. Et cela le pousse à conduire encore plus mal, car il sait qu’il n’est pas assez rapide pour le moment. »

George Russell serein : son avenir chez Mercedes ne fait plus de doute

Avant de s’accorder une pause estivale bien méritée, George Russell a dissipé les incertitudes entourant son avenir en F1. Le Britannique a confirmé qu’un nouvel accord avec Mercedes n’était désormais plus qu’une question de temps, écartant l’hypothèse d’un départ.

Le feuilleton autour du contrat de Russell et de celui du jeune espoir Kimi Antonelli a alimenté les spéculations ces dernières semaines. La situation avait été complexifiée par les discussions entamées entre Toto Wolff, patron de l’écurie allemande, et Max Verstappen. Une clause du contrat du Néerlandais lui aurait permis de quitter Red Bull s’il n’était pas classé parmi les trois premiers à la trêve estivale.

Alors que la première moitié de saison touchait à sa fin, Russell et Antonelli semblaient en attente, dans l’ombre de ces négociations au sommet. Mais les choses se sont clarifiées après le Grand Prix de Belgique, lorsque Verstappen — désormais hors d’atteinte pour la troisième place, justement face à Russell — a vu cette clause devenir caduque. Toto Wolff a alors tempéré les rumeurs autour d’un possible transfert, parlant simplement d’« exploration des options ».

De son côté, Verstappen a réaffirmé son engagement avec Red Bull jusqu’en 2026, écartant ainsi toute arrivée imminente chez Mercedes. Pour prolonger au-delà, le Néerlandais devra rester dans le top 2 du championnat à la mi-saison 2026, condition nécessaire pour activer les options contractuelles jusqu’en 2027.

Avec ce contexte désormais apaisé, George Russell, auteur d’un podium en Hongrie, s’est déclaré pleinement confiant quant à la finalisation de son prochain contrat. L’esprit libre, il s’est envolé pour dix jours de vacances, assuré de son avenir chez Mercedes.

« Il [Wolff] n’a rien à craindre. Je n’ai rien à craindre », a déclaré Russell à Sky Sports F1. « Il ne se passera rien cet été car, honnêtement, je veux juste me reposer, recharger mes batteries et revenir plus fort pour la deuxième moitié de l’année. Mais je ne ressens aucune pression pour l’instant. Cela arrivera quand cela arrivera. Ce n’est pas une question de ‘si’, mais de ‘quand’. »

« J’ai 27 ans et je suis dans l’équipe depuis quatre ans. L’année prochaine serait ma cinquième. Nous voulons construire une relation ensemble, mais cela doit se faire dans les bonnes conditions, et je ne veux pas précipiter les choses. J’ai attendu 12 mois. Je ne vais pas précipiter les choses en deux semaines. Nous nous assoirons donc autour d’une table lorsque le moment sera venu. »

Jacques Villeneuve juge le départ de Horner néfaste pour Red Bull et l’avenir de Verstappen

Jacques Villeneuve n’a pas mâché ses mots en analysant la situation actuelle de Red Bull. Pour le champion du monde 1997, le licenciement de Christian Horner a profondément fragilisé l’écurie autrichienne, impactant à la fois ses performances en piste et l’avenir de son pilote vedette, Max Verstappen.

La séparation avec Horner, annoncée quelques jours après le Grand Prix de Grande-Bretagne, a marqué un tournant pour Red Bull. Après deux décennies passées à la tête de l’équipe, l’éviction de celui qui a incarné les succès de l’écurie, sans qu’aucune raison officielle ne soit communiquée, a surpris le paddock.

Red Bull, autrefois intouchable, semble désormais en perte de vitesse. En 2023, l’équipe avait écrasé la concurrence avec 21 victoires sur 22 courses, dont 19 pour Verstappen. Mais cette domination, que Horner avait qualifiée d’« année licorne », appartient au passé. L’équipe pointe aujourd’hui au quatrième rang du championnat des constructeurs, dépassée par McLaren, Ferrari et Mercedes. Verstappen, quadruple champion en titre, ne compte que deux victoires cette saison.

La situation en interne s’est envenimée, notamment à la suite d’une enquête visant Horner pour comportement inapproprié, finalement classée sans suite. Ce climat tendu a provoqué des départs stratégiques, notamment ceux d’Adrian Newey et Jonathan Wheatley, deux piliers techniques du projet Red Bull.

Jos Verstappen, père du pilote néerlandais, a publiquement manifesté son désaccord avec la direction de l’équipe, ajoutant à l’instabilité. Malgré cela, Max Verstappen a confirmé sa présence en 2026, bien qu’une clause de sortie n’ait pas pu être activée, sa position au championnat ne le permettant pas à la trêve estivale.

Pour Villeneuve, la situation actuelle laisse planer de lourdes incertitudes sur l’avenir à long terme de Red Bull.

Interrogé par la Gazzetta dello Sport sur le bien-fondé du choix de Verstappen, le champion du monde de F1 1997 a déclaré : « Je pense que beaucoup ont déjà soulevé cette question. Il y a eu une lutte interne, et Helmut Marko et Jos Verstappen ont battu Christian Horner, mais tout cela a sans aucun doute affaibli l’équipe. Max évaluera ce qu’il fera l’année prochaine, mais partir maintenant aurait été un risque qui, à mon avis, n’était pas vraiment dans l’intérêt du clan Verstappen. »

Série noire pour Yuki Tsunoda : le pilote Red Bull en pleine crise de performance

Yuki Tsunoda traverse une période critique chez Red Bull, entrant dans une spirale négative qui devient l’une des plus frappante de l’histoire récente de l’écurie. Le pilote japonais n’a plus inscrit le moindre point depuis le Grand Prix d’Émilie-Romagne, disputé à Imola en mai dernier, où il avait terminé 10e. Depuis, il enchaîne sept Grands Prix sans le moindre point, une première pour un pilote Red Bull en dehors des abandons.

Dimanche en Hongrie, Tsunoda a franchi la ligne d’arrivée en 17e position, poursuivant une série de contre-performances inquiétante pour l’équipe de Milton Keynes. En 21 saisons de présence en Formule 1, jamais un pilote Red Bull n’avait connu une telle disette en terminant toutes les courses.

La contribution du Japonais au championnat des constructeurs est minime : il n’a marqué que 7 des 194 points accumulés par Red Bull cette saison. Un chiffre d’autant plus frappant que sans les 187 unités glanées par Max Verstappen, l’équipe plongerait à la dernière place du classement. Et Tsunoda, dans ce scénario fictif, n’apporterait aucun point supplémentaire.

Depuis sa dernière entrée dans le top 10, son meilleur résultat reste une 12e place au Canada, où il était pourtant parti 18e à la suite d’une pénalité reçue pour avoir dépassé Oscar Piastri sous drapeau rouge lors des essais.

Le précédent record de courses consécutives sans point pour un pilote Red Bull (abandons compris) remonte à 2006 : Christian Klien avait alors enchaîné onze Grands Prix sans résultat, mais six d’entre eux s’étaient soldés par des abandons.

Alors que la pause estivale s’annonce, la situation de Tsunoda devient de plus en plus préoccupante pour Red Bull, déjà fragilisée par un début de saison irrégulier.

Sondage – Après la mi-saison, quel pilote est votre favori pour le titre mondial F1 2025 ?

Alors que la trêve estivale est désormais là pour trois semaines, se dessine toujours plus une lutte à deux pilotes pour le titre mondial F1 2025, entre les équipiers McLaren Oscar Piastri et Lando Norris. Lequel des deux remportera la timballe en fin de saison ? Il est autorisé de penser que le titre pilotes n’échappera pas à l’un des deux pensionnaires de l’équipe de Woking mais la saison devrait encore nous réserver de belles luttes pour savoir qui sera sacré pour succéder à Max Verstappen, vainqueur des quatre derniers championnats en date.
Dites-nous à l’abord de cette trêve estivale quel pilote vous estimez le mieux armé pour remporter le championnat du monde de F1 2025 ! 
 

GP de Hongrie – Lewis Hamilton est toujours « le plus grand de tous les temps » pour Toto Wolff

Toto Wolff a pris la défense de Lewis Hamilton à l’issue d’un Grand Prix de Hongrie particulièrement éprouvant pour le septuple champion du monde, estimant que ce dernier était « à fleur de peau » et s’était exprimé avec sincérité dans un moment de frustration.

Le pilote britannique a connu un samedi compliqué à Budapest, étant éliminé dès la Q2 avec une modeste 12e place sur la grille. Un revers qui l’a poussé à tenir des propos durs envers lui-même et son équipe, allant jusqu’à déclarer qu’il était « inutile » et que Ferrari « devrait trouver un autre pilote ».

Dimanche, les choses ne se sont guère améliorées : Hamilton a terminé 12e, à un tour du leader, signant son plus mauvais résultat en Hongrie. Malgré tout, il a confirmé sa présence pour le Grand Prix des Pays-Bas après la pause estivale, tout en réitérant ses critiques.

Interrogé sur ces déclarations, Wolff – qui a dirigé Hamilton durant l’essentiel de son ère glorieuse chez Mercedes – a tenu à relativiser la portée des propos. « Il avait simplement le cœur sur la main, c’est ce qui fait aussi sa grandeur. Il traversait un moment difficile, mais cela ne remet pas en cause son immense talent », a commenté le dirigeant autrichien.

Wolff a également souligné que Hamilton devait se rappeler de son palmarès et de sa place dans l’histoire de la discipline : « Il reste le plus grand de tous les temps. Les chiffres parlent pour lui. Un week-end difficile ne change rien à cela. »

Après une première moitié de saison en demi-teinte, la pause estivale pourrait offrir à Hamilton un temps de recul nécessaire avant d’aborder la suite du championnat avec une nouvelle dynamique.

« Non, il a juste montré ses sentiments », a déclaré Wolff aux médias, lorsqu’on lui a demandé si Hamilton avait enregistré une baisse de ses performances. « C’est exactement ce qu’il ressentait lorsqu’on lui a posé la question après la séance, il était très à vif, il doutait de lui-même, et nous avons déjà connu cela par le passé, lorsque qu’il estimait avoir sous-performé par rapport à ses propres attentes, il était émotif. Il est émotionnellement transparent depuis son enfance et son adolescence, donc il va se culpabiliser. Il est le GOAT, et il le restera toujours, personne ne lui enlèvera cela, et certainement pas un week-end ou une saison de course qui ne s’est pas déroulée comme prévu. »

« C’est quelque chose qu’il doit garder à l’esprit, qu’il est le plus grand de tous les temps. Lewis a encore des choses à accomplir en Formule 1, donc tout comme Mercedes a sous-performé avec les dernières réglementations et n’a jamais été satisfaite des voitures à effet de sol, cela est peut-être lié au style de conduite. Il ne devrait pas partir ailleurs l’année prochaine avec les nouvelles voitures, qui sont complètement différentes à conduire, avec de nouveaux moteurs qui nécessitent une gestion intelligente de l’énergie. C’est donc tout à fait envisageable pour Lewis.»

« J’espère qu’il restera encore de nombreuses années. »

Alonso inquiet de la nette amélioration d’Aston Martin : « Nous ne savons pas pourquoi »

Fernando Alonso a exprimé une certaine inquiétude à l’issue du Grand Prix de Hongrie, malgré un net regain de forme pour Aston Martin. Le double champion du monde s’est étonné de voir son écurie afficher un tel niveau de performance sur le tracé du Hungaroring, sans en comprendre pleinement les raisons.

Une semaine seulement après un week-end difficile à Spa-Francorchamps, où les deux monoplaces s’étaient élancées depuis le fond de la grille, Aston Martin a signé un spectaculaire retournement de situation. En qualifications, Alonso et son coéquipier Lance Stroll se sont hissés respectivement en cinquième et sixième position, offrant à l’équipe britannique ses meilleurs résultats sur un samedi depuis plusieurs courses.

Les pilotes ont ensuite concrétisé cette dynamique en course, Alonso terminant cinquième et Stroll septième, cumulant ainsi 16 points précieux pour l’écurie basée à Silverstone. Un résultat d’autant plus méritoire que l’Espagnol avait été contraint de manquer la première séance d’essais libres en raison de douleurs dorsales.

Ce bond en avant relance Aston Martin au classement des constructeurs, la plaçant désormais à la sixième place, à seulement 18 unités de Williams. Toutefois, cette progression ne rassure pas totalement Alonso, qui a déclaré que les performances « surprenantes » de la voiture étaient aussi « inquiétantes » car l’équipe ne comprend pas encore ce qui a provoqué une telle amélioration.

L’introduction d’un nouvel aileron avant pourrait être une des clés du progrès observé, mais le pilote espagnol a appelé à une analyse approfondie. Selon lui, il est essentiel de déterminer si cette évolution est réellement à l’origine de la montée en performance, ou si d’autres facteurs, moins maîtrisés, ont joué un rôle.

À la veille de la pause estivale, Aston Martin doit donc capitaliser sur ce regain de compétitivité tout en tirant les leçons techniques de cette performance inattendue.

Au sujet des performances de la voiture en Hongrie, Alonso a déclaré à certains médias : « C’est une surprise. C’est vraiment une surprise. Ce qui est positif, c’est que nous étions compétitifs et rapides. Ce qui est inquiétant, c’est que nous ne savons pas pourquoi. D’une certaine manière, nous devons donc analyser précisément cette semaine, à l’usine, quelles sont les différences entre Spa et la Hongrie.»

« Quelles sont les différences sur la voiture, sur les réglages, sur les dispositifs aérodynamiques avec lesquels nous avons couru ? Évidemment, le principal sujet pour nous était l’aileron avant, qui était nouveau. Si cet aileron avant nous apporte autant de performances, c’est une très bonne nouvelle. Mais je pense qu’il faut encore comprendre cela pour l’instant. »

F1 – Verstappen pointe un déficit d’adhérence comme cause des difficultés de Red Bull en Hongrie

Max Verstappen a levé le voile sur le principal problème ayant plombé sa course au Grand Prix de Hongrie, où le Néerlandais n’a pu faire mieux qu’une modeste neuvième place, ne sauvant que deux points pour Red Bull.

Parti huitième sur la grille du Hungaroring, le quadruple champion du monde a vécu un week-end compliqué au sein d’une équipe de Milton Keynes en difficulté dès les premiers essais. Son coéquipier du jour, Yuki Tsunoda, s’est élancé depuis la voie des stands après un changement de moteur consécutif à son élimination en Q1, avec un chrono pourtant proche de celui de Verstappen — à seulement 0’’163.

Malgré un rythme correct dans les premiers tours, Verstappen s’est rapidement retrouvé coincé dans le trafic, notamment derrière Fernando Alonso et Gabriel Bortoleto, perdant ainsi de précieuses secondes. Red Bull a alors tenté de contourner le problème en misant sur un undercut précoce, mais la stratégie s’est révélée inefficace.

Au-delà de l’encombrement en piste, le pilote néerlandais a indiqué qu’un souci plus profond l’a empêché de remonter. « Le principal problème, c’est l’adhérence à basse vitesse », a-t-il expliqué. Sa RB21 n’a jamais semblé en mesure de produire le grip nécessaire dans les virages lents du tracé hongrois, ce qui a compromis ses relances et ses tentatives de dépassement.

Ce déficit technique, combiné à une stratégie infructueuse et à un trafic constant, a relégué Verstappen loin de ses standards habituels. À l’approche de la pause estivale, Red Bull devra rapidement trouver des réponses pour relancer la dynamique en vue de la seconde moitié de saison.

Lorsqu’on lui a demandé si la décision de s’arrêter tôt était motivée par la volonté de prendre l’avantage sur Alonso et Bortoleto ou par l’usure des pneus, Verstappen a répondu à certains médias : « Je pense que c’est une combinaison des deux, car je ne me sentais pas bien avec les pneus de toute façon.»

« Je n’avais aucune adhérence. Je dérapais beaucoup. Mais ensuite, je me suis retrouvé coincé dans le trafic. Mais le problème, c’est que même avec des pneus plus récents, je n’avais tout simplement pas d’adhérence à basse vitesse.»

« Tout le monde me distançait dans tous les virages à basse vitesse, et je ne pouvais vraiment rien attaquer. Donc, oui, cela a rendu les choses vraiment difficiles. »

Russell dénonce la défense agressive de Leclerc en Hongrie : « À 330 km/h, on est à la limite »

George Russell n’a pas mâché ses mots après son affrontement tendu avec Charles Leclerc en fin de Grand Prix de Hongrie. Le pilote Mercedes, qui visait le podium, a exprimé sa frustration suite à la défense jugée excessive du Monégasque alors en difficulté.

Dans les derniers tours de la course au Hungaroring, Leclerc, en perte de rythme, tentait de conserver sa place face à un Russell pressant. Au 61e tour, alors que les deux pilotes se disputaient la troisième position, Leclerc a freiné tard dans le premier virage, modifiant sa trajectoire en pleine décélération. À la radio, la réaction de Russell a été immédiate : « Il a bougé au freinage, c’est clairement interdit. »

L’incident n’a pas échappé aux commissaires. Au tour suivant, Russell a pris l’avantage sur la Ferrari et a terminé sur la troisième marche du podium. De son côté, Leclerc a écopé de cinq secondes de pénalité ainsi que d’un point sur son permis pour conduite dangereuse.

Interrogé après l’arrivée, le pilote britannique a détaillé les raisons de son agacement. « Quand vous arrivez dans la ligne droite à 330 km/h et que vous plongez dans le virage, vous êtes à la limite de l’adhérence de votre voiture », a-t-il expliqué. « Il n’y a pratiquement aucun temps pour réagir. »

Ce sixième podium de la saison pour Russell n’a donc pas été acquis sans tension, dans une fin de course marquée par une intensité stratégique et des duels musclés.

« Vous ne pouvez pas simplement freiner et tourner pour éviter quelqu’un, car vous êtes déjà à la limite de l’adhérence.  J’ai donc clairement montré mes intentions en plongeant à l’intérieur, et il a bougé après s’être engagé dans le freinage, ce qui n’est pas autorisé par le règlement pour cette raison. Il l’a fait une fois. Je n’étais pas content. La deuxième fois, je me suis dit : ‘Bon, je vais juste passer à l’intérieur ‘, et il l’a refait, et nous sommes entrés en contact. »

« J’étais content d’avoir pu passer. Mais je pense que quand on regarde ça à la télévision, on se dit : « Oh, pourquoi tu ne tournes pas pour l’éviter ? » Mais comme je l’ai dit, on est à la limite du potentiel de la voiture. »

F1 – Accord trouvé entre Ferrari et Aston Martin pour le transfert d’Enrico Cardile

Le transfert d’Enrico Cardile chez Aston Martin a enfin été officialisé après plusieurs semaines de négociations tendues entre les deux écuries. L’ingénieur italien rejoindra l’équipe de Silverstone en tant que directeur technique, mettant un terme à une situation restée longtemps bloquée.

Initialement, Ferrari aurait refusé de libérer Cardile avant l’expiration d’une période de congé de douze mois, freinant ainsi son arrivée chez le concurrent britannique. Une position qui aurait suscité des tensions, notamment du côté de Lawrence Stroll, propriétaire d’Aston Martin, selon les informations relayées par Corriere dello Sport.

Andy Cowell, directeur général de l’écurie, avait déjà indiqué que Cardile jouerait un rôle central dans le développement des futures monoplaces, en supervisant la conception et la structure techniques en collaboration avec Adrian Newey, récemment annoncé comme renfort stratégique de l’équipe.

Un processus de médiation aurait été tenté pour accélérer la transition, mais celui-ci aurait échoué, poussant les services juridiques des deux équipes à intervenir pour parvenir à un compromis.

L’accord désormais conclu permet à Cardile de prendre ses fonctions dans le cadre de la préparation de la prochaine ère technique en Formule 1, notamment avec l’arrivée de la nouvelle réglementation sur les unités de puissance prévue pour 2026. Un renfort de poids pour Aston Martin dans sa volonté de se rapprocher durablement des cadors de la grille.

Un porte-parole d’Aston Martin a déclaré : « Nous sommes ravis qu’une solution ait été trouvée et qu’Enrico puisse rejoindre l’équipe en tant que directeur technique pour nous accompagner vers 2026 et au-delà, à la tête des fonctions techniques et de conception du campus technologique AMR. »

GP de Hongrie – Helmut Marko parle de la « pire course de l’année » pour Red Bull

Le Grand Prix de Hongrie a laissé un goût amer dans le camp Red Bull. Max Verstappen, parti huitième, a terminé neuvième à l’issue d’un week-end compliqué pour l’écurie de Milton Keynes. Un résultat bien en deçà des standards du quadruple champion du monde.

Le conseiller sportif Helmut Marko n’a pas mâché ses mots, qualifiant l’épreuve de Budapest de « pire course de l’année » pour Red Bull. Selon lui, l’équipe aurait enfin identifié l’origine du mal qui a pénalisé la performance de Verstappen tout au long du week-end. Des soucis récurrents dès le vendredi n’ont jamais été résolus, mettant le Néerlandais en difficulté dès les qualifications. Il a tout juste sauvé sa place en Q3, tandis que Yuki Tsunoda, au volant de la voiture sœur, a été éliminé dès la Q1 pour la quatrième fois en huit courses.

Lors de la course, Verstappen a effectué plusieurs dépassements incisifs, mais une stratégie d’arrêt anticipé l’a plongé dans le trafic. Une situation qui lui a fait perdre de précieuses positions. L’idée d’un seul arrêt avait été envisagée, mais rapidement abandonnée. Son second passage par les stands, alors qu’il occupait la cinquième place, l’a définitivement éloigné d’un bon résultat.

En parallèle, Tsunoda, contraint de partir depuis la voie des stands, a passé une course discrète, conclue à la 16e place, seul un duel avec Nico Hülkenberg ayant animé son après-midi.

Verstappen a également été brièvement sous enquête après un contact avec Lewis Hamilton, sans suite. Pour Marko, au-delà des choix stratégiques, un problème fondamental dans la monoplace reste au cœur du revers vécu à Budapest.

« Ce fut notre pire week-end jusqu’à présent », a déclaré l’Autrichien à ServusTV. « Nous n’avons pas réussi à faire fonctionner les pneus un seul instant. Max Verstappen a très brièvement roulé aussi vite que les leaders, mais cela n’a duré que deux ou trois tours. Peut-être qu’un arrêt unique aurait été plus rapide, mais même dans ce cas, il n’aurait terminé que sixième ou septième. »

Le pilote de 82 ans a toutefois estimé que les difficultés de l’équipe étaient exceptionnelles, laissant entendre qu’elle avait déjà identifié les problèmes.

« Mais nous pensons savoir ce qui n’a pas fonctionné », a-t-il expliqué plus tard aux médias. « Les pneus n’ont pas fonctionné. Cela ne concerne que ce week-end. Je ne pense pas que cela se reproduira, si c’était bien la raison. »