Isack Hadjar agacé par les spéculations sur son avenir chez Red Bull

Isack Hadjar commence à perdre patience face aux rumeurs persistantes concernant son avenir en Formule 1, alors qu’il est de plus en plus cité pour une promotion chez Red Bull en 2026.

Le Français de 21 ans, actuellement chez Racing Bulls, est considéré comme le favori pour remplacer Yuki Tsunoda, dont les performances sont jugées insuffisantes, et devenir le coéquipier de Max Verstappen. Auteur d’une saison 2025 remarquée pour sa première année en F1, Hadjar attire toutes les attentions — ce qu’il avoue trouver pesant.

Interrogé jeudi avant le Grand Prix du Mexique, le jeune pilote a tenté de détendre l’atmosphère :

« Je sais que je serai en Formule 1 l’année prochaine », a-t-il lancé avec humour. Mais derrière le ton léger, Hadjar a reconnu que le « bruit » médiatique commençait à l’agacer :

« En fait, j’aimerais le savoir à la fin de l’année. Ce bruit est plus agaçant qu’autre chose. Il reste donc cinq courses pour continuer à pousser. » Il a ajouté : « Dans un monde idéal, j’aimerais que tout le monde attende la fin de l’année avant de me poser des questions. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il pourrait connaître son avenir avant une annonce officielle, il a répondu avec malice :

« Je le saurai certainement avant l’annonce. Sinon, il y a un problème. »

La décision de Red Bull approche

Le conseiller de Red Bull, Helmut Marko, a récemment indiqué que la décision concernant la composition des équipes pour 2026 serait prise après le Grand Prix du Mexique. Conscient de l’enjeu, Hadjar préfère se concentrer sur la piste :

« S’il reste un week-end pour faire la différence, je dois être performant. Je n’ai aucun regret concernant ce que j’ai fait cette année. Je ne pense pas qu’un week-end changera la donne, sauf si je termine sur le podium ou que je remporte la course ! Je suis satisfait de ma saison. Je vais continuer à me battre. »

Quant à la possibilité de piloter pour Red Bull avant la fin de la saison, Hadjar a écarté cette hypothèse :

« C’est très improbable à l’heure actuelle. Cela signifierait que je n’aurais plus que deux courses à disputer avec l’équipe [Red Bull], et ce n’est tout simplement pas possible. Je suis également très heureux avec l’équipe dans laquelle je suis actuellement, et pour eux, je dois aussi ramener la sixième place [du championnat des constructeurs]. »

De son côté, Laurent Mekies, directeur de Racing Bulls, a confirmé que les performances de Tsunoda restaient “pas assez bonnes” avant la décision finale de Red Bull.

Albon estime que McLaren devrait « couvrir » Verstappen en privilégiant un pilote

Alex Albon pense que McLaren a les moyens de contrer Max Verstappen dans la course au titre mondial de F1 — à condition que l’équipe britannique choisisse de soutenir un seul de ses pilotes.

Avant le Grand Prix du Mexique, Oscar Piastri ne possède que 14 points d’avance sur Lando Norris, tandis que Verstappen accuse un retard de 40 unités sur l’Australien. Mais le pilote Red Bull reste sur une dynamique impressionnante, ayant comblé 64 points en quatre courses.

Depuis l’introduction d’un nouveau plancher sur la RB21 lors du Grand Prix d’Italie, le Néerlandais n’a plus été devancé par une McLaren, ni en qualification ni en course. En parallèle, Piastri et Norris ont commis plusieurs erreurs coûteuses, laissant Verstappen se rapprocher d’un cinquième titre consécutif.

McLaren a jusqu’ici maintenu sa politique de liberté entre ses deux pilotes, ce qu’Albon juge « juste ». Mais selon le pilote Williams, un choix clair pourrait être nécessaire si l’écurie veut s’assurer du titre.

« C’est un bon circuit pour lui, c’est certain. Ça va être intéressant », a déclaré Albon, en référence aux performances attendues de Verstappen ce week-end à Mexico. « Je suis curieux de voir comment McLaren va s’y prendre, car l’écurie continue de miser sur ses deux pilotes pour le championnat. Mais en même temps, on pourrait facilement le neutraliser [Verstappen] si on donnait la priorité à un seul pilote. Je pense toutefois que leur approche est juste et qu’ils ne devraient pas changer de stratégie. Tout se jouera donc dans les derniers instants. Il semble que Red Bull ait actuellement le vent en poupe. Les améliorations apportées depuis Monza semblent porter leurs fruits. On ne peut jamais écarter Max. »

Verstappen dément avoir « perdu tout intérêt » pour la F1 lors de la baisse de forme de Red Bull

Max Verstappen a rejeté les affirmations selon lesquelles il aurait « perdu tout intérêt » pour la Formule 1 durant la période de méforme de Red Bull en début de saison.

Le quadruple champion du monde a connu une phase difficile lors de la tournée européenne, marquée par quatre courses consécutives sans podium. Cependant, l’écurie autrichienne a depuis retrouvé son niveau, Verstappen remportant trois des quatre dernières manches, dont le Grand Prix des États-Unis le week-end dernier.

À la suite de cette victoire à Austin, le conseiller de Red Bull, Helmut Marko, avait déclaré que Verstappen avait « perdu tout intérêt » lorsque les résultats n’étaient pas au rendez-vous.

Interrogé sur ces propos, le Néerlandais a fermement démenti :

« Non, je ne suis pas d’accord. C’est plus agréable de venir aux week-ends de course comme celui-ci que de savoir que vous n’avez aucune chance de gagner. »

Verstappen a ainsi tenu à souligner que sa motivation reste intacte, même lorsque la Red Bull n’est pas en mesure de dominer en F1.

« Mais je sais que lorsque je suis au volant, je vais toujours essayer de tirer le meilleur parti de tout ce que j’ai et je donne tout ce que j’ai. Donc, même si je me bats pour la quatrième ou même la neuvième place, je vais toujours essayer d’en tirer le meilleur parti. Je serai satisfait ou non de certains résultats. »

Verstappen a participé à une course hors F1 en septembre, remportant une course d’endurance de quatre heures sur le célèbre circuit de Nordschleife.

Le quadruple champion a affirmé que sa participation à cette course n’avait rien à voir avec un désengagement de la F1 alors que Red Bull traverse une période difficile.

« Cela me permet de faire d’autres choses, c’était prévu depuis longtemps », a-t-il déclaré. « Ce n’est donc pas quelque chose qui s’est décidé à la dernière minute, car ces choses doivent être planifiées bien à l’avance, tout comme leur préparation. Cela m’a permis cette année de concourir dans la vie réelle, c’était la première occasion. Mais je l’ai aussi beaucoup fait en ligne, même pendant les week-ends de F1. Il n’y a donc rien qui ait vraiment changé dans mon approche professionnelle des week-ends de course. »

La FIA réagit aux rumeurs d’infractions au plafond budgétaire 2024

La FIA a publié une déclaration officielle à la suite des spéculations croissantes affirmant que plusieurs écuries de Formule 1 auraient dépassé le plafond budgétaire fixé pour la saison 2024.

Dans le paddock du Grand Prix de Mexico, des rumeurs évoquent deux types d’infractions : l’une qualifiée de procédurale mineure, l’autre potentiellement plus sérieuse.

Le règlement financier de la discipline impose aux équipes de ne pas dépasser un plafond annuel, introduit pour la première fois en 2021. Le montant de base est fixé à 135 millions de dollars, mais une fois ajusté à l’inflation, la limite réelle s’élève entre 150 et 160 millions de dollars par an.

Ce plafond concerne uniquement les dépenses sportives et techniques — c’est-à-dire celles ayant un impact direct sur la performance. Les trois salariés les mieux rémunérés de chaque équipe, ainsi que les pilotes, en sont exclus. Les coûts liés au marketing ne sont également pas pris en compte.

Face à la multiplication des spéculations, la FIA a tenu à réaffirmer sa position lors de la journée médiatique à l’Autódromo Hermanos Rodríguez. L’organisation a rappelé qu’elle « ne commente pas les soumissions individuelles » concernant le plafond budgétaire.

« L’administration du plafond des coûts de la FIA est en train de finaliser l’examen des soumissions pour 2024 des équipes et des constructeurs de moteurs, dont les résultats devraient être communiqués prochainement. La FIA ne commente pas les soumissions individuelles faites par des équipes et/ou des constructeurs de moteurs spécifiques et, conformément à la pratique établie, les résultats de l’examen seront rendus publics une fois que l’évaluation de toutes les soumissions aura été achevée et finalisée. »

Ce rappel intervient alors que des précédents existent. En 2022, Red Bull et Aston Martin avaient été sanctionnées pour des violations relatives à la saison 2021. Aston Martin avait commis une infraction procédurale mineure, entraînant une amende de 450 000 dollars. Red Bull, de son côté, avait été reconnue coupable d’un « léger dépassement financier », inférieur à 5 % du plafond. L’équipe basée à Milton Keynes avait dû s’acquitter d’une amende de 7 millions de dollars et subir une réduction de 10 % de son temps d’essais en soufflerie et de sa capacité de simulation CFD.

Jenson Button : « Lando semble le plus fort pour le moment »

Jenson Button a lancé un message enthousiaste à ses fans après le spectaculaire retournement de situation dans la course au titre mondial de F1 2025, estimant que la fin de saison pourrait être « absolument épique ».

Le Britannique faisait référence à la remontée impressionnante de Max Verstappen, revenu à seulement 40 points d’Oscar Piastri après le Grand Prix des États-Unis. Le Néerlandais a signé un week-end parfait à Austin, marquant le maximum de 33 points possibles (victoire en sprint et en course principale), tandis que Piastri, victime d’un contact au départ du sprint, a dû se contenter de la cinquième place dimanche.

En l’espace de quatre courses, l’avance du pilote McLaren est passée de 104 à 40 points, grâce notamment à trois victoires de Verstappen sur les cinq dernières manches, soutenu par une Red Bull nettement améliorée.

Son coéquipier Lando Norris reste également en lice : il n’est plus qu’à 12 points de Piastri, alors qu’il reste 141 points à distribuer sur les cinq dernières courses, dont deux week-ends sprint.

Face à cette tension croissante, Button a encouragé les fans à suivre la fin de saison :

« Si vous n’avez pas suivi la Formule 1 jusqu’à présent, vous devez le faire maintenant, car la fin de la saison s’annonce épique »,
a déclaré le champion du monde 2009 sur Sky Sports F1.

Button, qui a lui-même connu une lutte intense pour le titre en 2009, voit dans cette saison un duel à trois passionnant entre Piastri, Verstappen et Norris, avec une dynamique clairement favorable à Red Bull mais un suspense intact.

« Regardez la Formule 1, car la fin de l’année s’annonce incroyable. Vous avez deux pilotes qui se battent pour leur premier titre mondial et un quadruple champion du monde. Je dirais en fait que Lando semble le plus fort pour le moment. Il a confiance en lui, et je pense qu’il va s’imposer au cours des prochaines courses. Je dirais Lando [pour le championnat du monde]. Mais Max revient en force, n’est-ce pas ? »

Zak Brown présente ses excuses à Nico Hülkenberg après l’incident d’Austin

Le directeur de Stake F1, Jonathan Wheatley, a révélé que Zak Brown, patron de McLaren, s’était rapidement excusé après avoir qualifié l’implication de Nico Hulkenberg dans l’accident du premier virage de la course sprint du Grand Prix des États-Unis de « conduite amateur ».

L’incident s’est produit peu après le départ, lorsque Hulkenberg, parti quatrième, s’est retrouvé pris en sandwich entre Fernando Alonso, à l’intérieur, et Oscar Piastri, à l’extérieur. Ce dernier tentait une manœuvre sur Lando Norris et Max Verstappen, tous deux légèrement sortis de la trajectoire. Le contact a projeté Piastri contre Norris, éliminant les deux pilotes McLaren ainsi qu’Alonso, tandis que Hulkenberg a pu poursuivre la course.

Dans un premier temps, Brown avait vivement critiqué le pilote allemand, estimant qu’il avait été à l’origine du chaos au départ. Cependant, après avoir revu les images, le patron de McLaren est revenu sur ses déclarations.

« Je l’ai revu et je pense avoir changé d’avis », a reconnu Brown. « Je ne peux pas vraiment en vouloir à Nico, la situation était très compliquée au virage 1. »

Wheatley a confirmé que Brown avait présenté ses excuses presque immédiatement, saluant son professionnalisme : « Zak a été très correct. Il nous a appelés rapidement pour s’excuser de ses propos. Après analyse, tout le monde a reconnu qu’il s’agissait d’un incident de course typique du premier virage. »

Dans le feu de l’action, j’étais évidemment très perturbé par ce que j’avais vu. Il y a eu beaucoup d’incidents dans le premier virage, mais je ne pense pas que Nico soit responsable. »

Après le Grand Prix, Jonathan Wheatley directeur de l’écurie Sauber, a révélé que Brown s’était excusé en privé

« Zak m’a envoyé des excuses très rapidement après coup, et il s’est excusé personnellement auprès de Nico », a déclaré Wheatley aux médias.

« C’est un sport passionnant, j’adore cette passion, et vous avez deux voitures qui se battent pour le championnat du monde, et ces deux voitures sont éliminées dans le premier virage, il est facile de penser que c’est parfois la faute de quelqu’un d’autre, et vous réagissez avec passion. C’était dans le feu de l’action, sous le coup de l’émotion. Je connais Zak depuis très longtemps ; c’est un pilote, nous sommes tous des pilotes, et nous avons réglé le problème après coup. »

Une stratégie à un unique arrêt plus que probable à Mexico

Le circuit nommé en mémoire des frères Rodríguez a accueilli 24 éditions du Grand Prix, dont vingt – la première en 1963 – sous le nom de « Grand Prix du Mexique » et les quatre dernières sous le nom de la capitale du pays. Max Verstappen est le pilote le plus titré sur ce circuit, ce qui explique pourquoi Red Bull fait partie des équipes les plus victorieuses au Mexique, avec cinq victoires au total (2017, 2018, 2021, 2022 et 2023).

Pour trouver le pilote ayant obtenu le plus de pole positions, il faut remonter aux années 1960, lorsque Jim Clark, au volant d’une Lotus, a décroché quatre pole positions entre 1963 et 1967. Les deux dernières pole positions ont été remportées par Ferrari grâce à Charles Leclerc en 2023 et Carlos Sainz en 2024. La course de l’année dernière a été la dernière à ce jour où l’Espagnol, désormais chez Williams, a remporté un Grand Prix. L’étape mexicaine a également été particulièrement importante pour l’actuel pilote Ferrari Lewis Hamilton, qui y a célébré ses titres mondiaux en 2017 et 2018, et qui détient le record du plus grand nombre de podiums dans cette course avec six.

La course se déroule sur 71 tours de l’Autodromo Hermanos Rodriguez de Mexico, long de 4,304 kilomètres et comptant 17 virages. Sa principale particularité est son altitude, qui, à plus de 2 200 mètres au-dessus du niveau de la mer, rend l’air très rare. Les voitures génèrent donc moins d’appui aérodynamique, ce qui rend la configuration des voitures et la gestion technique particulièrement exigeantes pour les équipes.

La ligne droite principale mesure plus de 1,2 kilomètre, sur laquelle les voitures atteignent des vitesses de pointe très élevées, en partie grâce à l’appui aérodynamique minimal. La surface de la piste est très lisse et, au début du week-end, elle n’offre pas beaucoup d’adhérence, car elle n’est pas très utilisée. Elle s’améliore donc au fil des trois jours, ce qui se traduit par une amélioration des temps au tour. Les pilotes devront également veiller à ne pas bloquer les roues au freinage, car la température de la surface des pneus baisse rapidement sur les deux longues lignes droites. En raison de son tracé inhabituel, c’est également le circuit où les pilotes doivent changer le moins de vitesses.

En 2024

Tous les pilotes, à l’exception de Sergio Pérez, ont adopté une stratégie à un seul arrêt l’année dernière. La plupart ont pris le départ avec des pneus moyens, tandis que six pilotes, qui ont tous terminé en dehors du top 11, ont préféré les pneus durs pour le premier relais. La stratégie la plus efficace, en théorie et confirmée par la suite sur la piste, s’est avérée être celle des pneus moyens-durs.

Aucune compétence particulière en matière de gestion des pneus n’était nécessaire pour prolonger le relais avec les pneus moyens, qui, en général, ne présentaient qu’un léger grainage et une dégradation très limitée. Le relais le plus long avec les pneus à bande jaune a été de 39 tours pour Piastri, tandis qu’avec les pneus à bande blanche, il a atteint 49 tours avec Bottas.

Faille de sécurité à la FIA : des pirates ont accédé aux données personnelles de Max Verstappen

Une faille de sécurité dans le système informatique de la FIA a permis à des pirates informatiques d’accéder, pendant un court laps de temps, aux données personnelles de centaines de pilotes, parmi lesquels Max Verstappen, selon des informations révélées cette semaine.

Un utilisateur du réseau social X, connu sous le pseudonyme @galnagli, a affirmé que lui et deux autres individus avaient réussi à pénétrer le portail de catégorisation des pilotes de la FIA, où sont stockées des informations confidentielles telles que les numéros de passeport, adresses et coordonnées professionnelles.

Le trio affirme avoir initialement voulu tester la sécurité du système. Après avoir créé un faux profil de pilote, ils ont soumis une requête pour devenir administrateurs du portail — une demande qui, en raison d’une vulnérabilité du système, a été automatiquement acceptée.

Ce bug, connu sous le nom de « mass assignment » (ou attribution massive), permet à un utilisateur d’obtenir des privilèges administratifs simplement en modifiant certains paramètres envoyés au serveur, sans qu’aucune vérification ne soit effectuée.

Grâce à cette faille, les pirates ont eu accès aux dossiers complets de tous les pilotes enregistrés dans la base de données de la FIA. « Par curiosité », ils ont notamment consulté le profil de Max Verstappen, contenant son passeport, sa super licence et d’autres documents officiels. Les auteurs affirment toutefois ne pas avoir téléchargé ni sauvegardé ces informations sensibles.

Après avoir informé la FIA de la faille, leur compte a été supprimé et l’organisation a pris des mesures immédiates pour sécuriser le système.

Dans un communiqué, la FIA a confirmé l’incident, précisant avoir « travaillé étroitement avec les chercheurs à l’origine de la découverte » et « renforcé ses protocoles de cybersécurité pour éviter qu’un tel accès ne puisse se reproduire ».

« La FIA a pris connaissance d’un incident cybernétique impliquant le site web de catégorisation des pilotes de la FIA au cours de l’été », peut-on lire dans un communiqué cité par PlanetF1.

« Des mesures immédiates ont été prises pour sécuriser les données des pilotes, et la FIA a signalé ce problème aux autorités compétentes en matière de protection des données, conformément à ses obligations. Elle a également informé le petit nombre de pilotes concernés par ce problème. Aucune autre plateforme numérique de la FIA n’a été touchée par cet incident. La FIA a investi massivement dans des mesures de cybersécurité et de résilience sur l’ensemble de son parc numérique. Elle a mis en place des mesures de sécurité des données de classe mondiale pour protéger toutes ses parties prenantes et applique une politique de sécurité dès la conception dans toutes ses nouvelles initiatives numériques. »

Le fil X complet peut être consulté ci-dessous.

Toto Wolff : « Le statut d’outsider donne à Verstappen un avantage psychologique sur McLaren »

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, estime que le rôle d’« outsider » de Max Verstappen dans la lutte pour le titre mondial de F1 cette saison lui confère un avantage psychologique face aux pilotes McLaren, Oscar Piastri et Lando Norris.

Le pilote Red Bull a signé à Austin sa troisième victoire en quatre courses, réduisant l’écart à 40 points avec Piastri, toujours leader du championnat. Depuis le Grand Prix d’Italie à Monza, Verstappen a récupéré plus de 60 points, relançant totalement la course au titre à cinq manches de la fin.

Sur le papier, Piastri garde le contrôle : s’il terminait deuxième derrière Verstappen lors de chacune des dernières courses, il serait toujours sacré champion. Mais, pour Wolff, la dynamique psychologique joue clairement en faveur du Néerlandais.

« J’ai déjà vécu une situation similaire, avec deux pilotes luttant pour le championnat et un troisième revenant fort dans la bataille », a expliqué Wolff. « Ce troisième homme, à l’époque, c’était Max, et avant lui Sebastian [Vettel]. Être dans la position de celui qui revient sans pression est souvent un atout. »

Selon le patron autrichien, la remontée de Verstappen, soutenue par une Red Bull retrouvée, pourrait peser lourd dans la balance : « Quand vous êtes le chasseur, vous pouvez tout donner, sans calculer. Les pilotes en tête, eux, doivent constamment penser au championnat, et c’est là que la pression peut se retourner contre eux. »

« L’outsider a donc toujours un petit avantage psychologique en raison de la probabilité. Les chances sont clairement contre Max. Si l’on considère que la probabilité est très faible, un seul abandon peut tout changer, et je pense que cela affecte également la conduite (de chaque pilote). À quel point peut-on se montrer agressif pour dépasser ? On a pu le voir avec Lando Norris (face à Charles Leclerc à Austin). »

Wolff a félicité Verstappen pour sa forme actuelle, déclarant : « C’est le meilleur pilote qui soit. Je pense que Max est formidable », a-t-il déclaré. « Ce gars est le plus compétitif du moment, et il marque beaucoup de points. C’est le meilleur pilote qui soit. »

Pirelli opte pour un choix de pneus plus tendre au Grand Prix du Mexique

Pirelli a confirmé qu’elle maintiendrait sa stratégie consistant à modifier la sélection de ses composés pour encourager davantage de variété stratégique en Formule 1. Pour le Grand Prix du Mexique, qui se tiendra ce week-end, le manufacturier italien introduira un mélange globalement plus tendre que celui utilisé à Austin.

Lors de la dernière manche au Circuit des Amériques, les pneus C1, C3 et C4 avaient été choisis comme durs, moyens et tendres, laissant le C2 de côté. Cette fois, Pirelli a décidé d’abaisser la gamme : le C2 servira de pneu dur, le C4 de pneu moyen et le C5 de pneu tendre.

Le constructeur a expliqué que le C2 restait un choix « extrêmement conservateur », offrant moins d’adhérence et un écart de performance important avec les deux autres composés. En revanche, les C4 et C5, plus performants mais sujets à une dégradation plus rapide, devraient inciter les équipes à adopter des stratégies à deux arrêts plutôt qu’un seul.

Selon Pirelli, le pneu dur C2 permettra d’effectuer un long relais en toute sécurité, tandis que les mélanges plus tendres devraient favoriser les dépassements et dynamiser la course sur le circuit de Mexico, connu pour ses conditions exigeantes en altitude.

La menace Verstappen fera-t-elle plier l’équité chez McLaren ?

Le patron de McLaren, Andrea Stella, est catégorique : il ne donnera pas la priorité à Oscar Piastri ou Lando Norris, à moins que l’un d’eux ne soit plus mathématiquement en lice pour le titre de Formule 1.

Max Verstappen a admis qu’il voyait désormais une chance de conserver son titre après un week-end impressionnant aux États-Unis, où il a remporté le sprint et le Grand Prix.

Le Néerlandais a réduit l’écart avec le leader du championnat, Oscar Piastri, qui a terminé cinquième, à 40 points, Lando Norris n’étant qu’à 14 points de son coéquipier.

Avec l’élan actuel de Verstappen et Red Bull, certains suggèrent que McLaren devrait mettre tous ses œufs dans le même panier pour s’assurer de remporter le titre.

Mais bien que l’équipe ne se fasse aucune illusion sur la menace que représente Verstappen avec trois victoires en quatre courses, McLaren reste réticente à miser sur un seul nom.

Stella a souligné qu’il y avait eu des exemples, comme Kimi Raikkonen en 2007 et Sebastian Vettel en 2010, où l’outsider de la dernière course avait remporté la victoire.

« Le fait qu’il y ait cinq courses et deux sprints signifie que nous pouvons également augmenter l’écart avec Max, c’est ainsi que je vois les choses », a déclaré Stella aux médias. « Je pense que nous aurions pu tirer davantage parti de notre voiture et, dans une certaine mesure, des pilotes. Je pense qu’ils reconnaissent eux-mêmes qu’ils auraient pu faire mieux lors de certaines des courses précédentes.

Je pense donc que nous devons considérer les cinq prochaines courses comme des occasions d’augmenter l’écart avec Max et, lorsqu’il s’agira de prendre une décision concernant un pilote, ce sera uniquement une question de mathématiques.

Nous avons déjà parlé de l’expérience et de la nécessité de s’appuyer sur celle-ci. Je me souviens notamment des années 2007 et 2010, où c’est finalement le troisième pilote qui a remporté le championnat lors de la dernière course.

Nous n’allons donc pas fermer la porte, à moins que les mathématiques ne nous y obligent. »

McLaren continuera à donner les mêmes chances aux deux pilotes en 2025

En l’absence de mises à niveau prévues, Stella a reconnu que McLaren dépendait des prochains circuits, qui devraient mieux convenir à la MCL39, pour endiguer la vague Red Bull.

« Le danger est le même que celui qui existait à Bakou », a ajouté l’Italien.

« Nous l’avons dit hier, et j’ai clairement indiqué en majuscules que Max était en lice pour le championnat des pilotes.

Quand je dis quelque chose, je le pense vraiment. Ce n’est pas parce que je le dis, c’est parce que j’ai de l’expérience, parce que je comprends la tendance, parce que je comprends les circuits auxquels nous allons être confrontés à partir de Bakou.

Pour moi, il n’y a pas de mystère. Nous savons que lorsque Max dispose du matériel nécessaire pour gagner, il devient un candidat très sérieux à la victoire.

Cela ne change donc rien à notre compréhension de la situation. Cela ne change rien à ce que nous faisons.

Nous devons simplement continuer à maximiser les performances et à réaliser de bons week-ends. »

Le Face-à-face des coéquipiers de F1 : Qualifications, Course, classement de la saison 2025

Consultez cette page après chaque week-end de course de la saison de F1 pour connaître les derniers scores et voir quel pilote de chaque équipe est en tête dans les qualifications, les courses et au championnat.

McLaren : Lando Norris VS Oscar Piastri

 

 

Norris

Piastri

QUALIF

Qualification

9

10

 

Sprint

1

3

COURSE

Grand Prix

11

8

 

Sprint

1

2

CHAMPIONNAT

Points

332

346

 

Classement

2e

1er

Mercedes : George Russell VS Kimi Antonelli

 

 

Russell

Antonelli

QUALIF

Qualification

17

2

 

Sprint

3

1

COURSE

Grand Prix

19

0

 

Sprint

4

0

CHAMPIONNAT

Points

252

89

 

Classement

4e

7e

Red Bull : Max Verstappen VS Yuki Tsunoda

 

 

Verstappen

Tsunoda

QUALIF

Qualification

17

0

 

Sprint

3

0

COURSE

Grand Prix

16

1

 

Sprint

3

0

CHAMPIONNAT

Points

306

28

 

Classement

3e

16e

Ferrari : Charles Leclerc VS Lewis Hamilton 

 

 

Leclerc

Hamilton 

QUALIF

Qualification

14

5

 

Sprint

2

2

COURSE

Grand Prix

15

3

 

Sprint

1

3

CHAMPIONNAT

Points

192

142

 

Classement

5e

6e

Haas : Esteban Ocon VS Oliver Bearman

 

 

Ocon

Bearman

QUALIF

Qualification

8

11

 

Sprint

2

2

COURSE

Grand Prix

9

9

 

Sprint

2

2

CHAMPIONNAT

Points

28

22

 

Classement

15e

19e

Williams : Alex Albon VS Carlos Sainz 

 

 

Albon

Sainz

QUALIF

Qualification

9

10

 

Sprint

2

2

COURSE

Grand Prix

13

6

 

Sprint

2

2

CHAMPIONNAT

Points

73

38

 

Classement

8e

10e

Aston Martin : Lance Stroll VS Fernando Alonso

 

 

Stroll

Alonso

QUALIF

Qualification

0

19

 

Sprint

1

3

COURSE

Grand Prix

7

12

 

Sprint

3

0

CHAMPIONNAT

Points

32

37

 

Classement

13e

12e

VCARB : Isack Hadjar VS Liam Lawson 

 

 

Hadjar

Lawson

QUALIF

Qualification

12

5

 

Sprint

3

0

COURSE

Grand Prix

12

5

 

Sprint

2

1

CHAMPIONNAT

Points

39

30

 

Classement

10e

13e

Sauber : Nico Hülkenberg VS Gabriel Bortoleto

 

 

Hülkenberg

Bortoleto

QUALIF

Qualification

8

11

 

Sprint

2

2

COURSE

Grand Prix

11

8

 

Sprint

1

3

CHAMPIONNAT

Points

41

18

 

Classement

9e

19e

Alpine : Pierre Gasly VS Franco Colapinto

 

 

Gasly

Colapinto

QUALIF

Qualification

8

5

 

Sprint

2

0

COURSE

Grand Prix

7

6

 

Sprint

1

1

CHAMPIONNAT

Points

20

0

 

Classement

17e

20e

Susie Wolff se lâche sur Christian Horner : « Un vrai acteur » !

Le paddock de Formule 1 a connu son lot de drames, mais peu de sagas ont autant marqué les esprits que la chute de Christian Horner, l’ancien patron de Red Bull. Habitué des conférences de presse, Horner se proclame gardien de « l’esprit de la course » et était aussi souvent l’antagoniste que le protagoniste lorsqu’il traitait avec le patron de Mercedes, Toto Wolff, dans les forums publics.

Après des mois de silence, l’épouse de Toto Wolff, ancienne pilote de course et actuelle haute responsable de la FIA, Susie Wolff, a enfin rendu son verdict depuis le départ de Horner, et celui-ci frappe comme une aile flexible Red Bull illégale dans le parc fermé. Selon la responsable de la FIA F1 Academy, la chute de Horner était « une honte pour le sport », mais qu’en est-il de l’homme lui-même ? « Un véritable acteur, et il a très bien joué. »

C’est une déclaration qui tranche avec la politesse corporative de la Formule 1 moderne, comme une note de conformité affûtée de la FIA. Les gants sont jetés, les caméras tournent et la machine à pop-corn de la F1 Fanzone tourne à plein régime.

L’ascension et la chute soudaine de l’homme fort de Red Bull

Pendant deux décennies, Christian Horner a été le protagoniste du feuilleton le plus réussi de la Formule 1 à Milton Keynes. Il est arrivé en 2005 avec un sourire enfantin, un bloc-notes et un rêve, et lorsque le générique a défilé en 2024, il avait remporté six titres de constructeurs et huit championnats de pilotes, se forgeant une réputation qui aurait pu alimenter toute une saison de Drive to Survive.

Mais la fin est arrivée rapidement. Après des mois de troubles internes et une enquête qui faisait passer « Succession » pour un divertissement léger, Horner a été licencié peu après le Grand Prix de Grande-Bretagne.

Le communiqué de presse de Red Bull était si bref qu’il aurait pu s’agir d’un message radio adressé à Max Verstappen depuis le GP. L’homme qui dirigeait autrefois l’équipe la plus dominante de ce sport appelait soudainement des avocats à la place.

Bien qu’il ait été innocenté à deux reprises pour comportement inapproprié envers une employée, d’abord par un enquêteur indépendant, puis en appel, la boue refusait de partir.

Certains affirment que l’image de Red Bull en a souffert, les fans ont débattu sans fin de la moralité de la situation, et d’autres ont affirmé que les sponsors avaient développé une « fatigue d’alignement de marque ». En septembre, l’empire des boissons énergisantes avait discrètement confirmé que Horner avait été racheté pour environ 100 millions de dollars. Une tournée d’adieu coûteuse, même selon les standards de la Formule 1.

L’avis de Susie Wolff : « Une performance digne d’un Oscar »

La directrice de la F1 Academy, toujours mesurée, a finalement rompu son silence dans le Sunday Times. Son verdict était à la fois diplomatique et démolisseur.

« Christian a soutenu la F1 Academy, et je lui en serai toujours reconnaissante », a-t-elle déclaré, marquant une pause juste assez longue pour laisser entrevoir ses intentions.

« Mais tout ce drame autour des allégations a été une véritable honte pour le sport. Nous étions enfin en train de prendre de l’élan avec la F1 Academy, et soudain, tout le monde ne voulait plus parler que de son scandale. »

Si le monde du sport automobile avait l’équivalent des Oscars, Wolff aurait peut-être nominé Horner pour le prix de la « meilleure performance en situation de crise », compte tenu de la durée de son mandat pendant les enquêtes.

« Il a très bien joué son rôle », a-t-elle déclaré, ajoutant que l’incident « n’avait pas été bénéfique pour l’image du sport ».

C’était le genre de compliment ambigu que seule l’élite de la Formule 1 peut faire, l’équivalent verbal d’un sourire narquois.

Les retombées : un paddock sans son « méchant »

Avec le départ de Horner, Red Bull a dû se reconstruire. Laurent Mekies a pris la relève, apportant un ton nettement moins théâtral aux procédures. Finies les disputes publiques, les sourires narquois et les petites phrases médiatiques. La nouvelle ère de Mekies était placée sous le signe de la « stabilité technique », code de la Formule 1 pour « plus de scandales, s’il vous plaît ».

Mais malgré le calme interne, il manquait quelque chose. La Formule 1 sans Christian Horner, c’est comme Monaco sans embouteillages : plus propre, certes, mais indéniablement moins divertissant. Les conférences de presse ont perdu leur côté dramatique, les mèmes Toto vs Christian se sont taris et les producteurs de Drive to Survive auraient été vus arpentant le paddock avec désespoir, serrant dans leurs mains des scripts portant la mention « À réécrire d’urgence : pas de méchant ».

Sondage F1– Quel pilote remportera le Grand Prix de Mexico 2025 ?

Le week-end prochain, la F1 va défaire ses valises à Mexico pour y disputer la 20e manche du Championnat. Jusqu’ici, Oscar Piastri leader du championnat, est le pilote comptant le plus de victoires (7). Il devance Lando Norris et Max Verstappen (5) et enfin George Russell (2). 

La saison passée, la victoire était revenue à Carlos Sainz, alors pilote de la Scuderia Ferrari. Il s’était imposé devant Lando Norris et Charles Leclerc. Voici les dix derniers vainqueurs du Grand Prix de Mexico. 

F1 2025 – Nombres de victoires par pilote

Rang

Pilote

Victoires

1er

Oscar Piastri

7

2e

Lando Norris

5

3e

Max Verstappen

5

4e

George Russell

2

 

Stats – Quel est l’impact de Verstappen sur la lutte pour le titre 2025?

F1Only s’est amusé à recompiler les données de la saison 2025 en cours pour mesurer ce à quoi pourrait ressembler la lutte pour le titre mondial entre les pilotes McLaren Lando Norris et Oscar Piastri si le pilote hollandais ne plaçait pas sa monoplace Red Bull à un niveau de performance lui ayant permis de raffler de nombreux succès cette année. Une manière comme une autre d’illustrer l’impact d’un pilote dominant comme Max Verstappen !

Pour calculer le nombre de victoires que chaque pilote aurait obtenues sans Max Verstappen, il faut bien évidemment identifier les Grands Prix qu’il a remportés cette saison ainsi que le pilote qui pilote qui a terminé deuxième lors de ces courses. Nous nous sommes basés sur les courses longues du dimanche, sans tenir compte des victoires en Sprint, comme la dernière en date de Verstappen à Austin.

En nous basant sur les résultats disponibles des 19 premiers Grands Prix de la saison 2025 (jusqu’au Grand Prix des Etats-Unis inclus), Max Verstappen a remporté 5 victoires.

GP remporté par Max Verstappen Pilote arrivé 2ème
Japon Andrea Kimi Antonelli
Arabie Saoudite Lando Norris
Émilie-Romagne Oscar Piastri
Azerbaïdjan Lando Norris
Etats-Unis Lando Norris

En retirant les 5 victoires de Max Verstappen et en les attribuant aux pilotes classés deuxièmes de ces courses, voici comment le total des victoires (sur 17 courses) se répartirait entre les pilotes pour la saison 2025 :

Pilote Victoires Actuelles (avec Verstappen) Victoires de Verstappen réattribuées Nouveau Total de Victoires (sans Verstappen)
Oscar Piastri 7 1 8
Lando Norris 6 3 9
George Russell 2 0 1
Max Verstappen 5 0
Andrea Kimi Antonelli 0 1 1
Charles Leclerc 0 0 0
Autres 0 0 0

Si Max Verstappen n’avait pas participé à la saison 2025 ou ne s’était tout simplement pas classé parmi les deux premiers, la lutte pour le titre serait encore plus serrée entre les pilotes McLaren, Oscar Piastri et Lando Norris, qui se retrouveraient tous deux en tête du classement des vainqueurs. Norris est le plus grand « perdant » da le présence de Verstappen, ayant vu trois succès lui échapper à cause du pilote Red Bull. De plus, Andrea Kimi Antonelli aurait décroché sa première victoire en F1 au Grand Prix du Japon.

 

 

Helmut Marko félicite Leclerc pour sa défense face à Norris

Helmut Marko a salué l’impressionnante défense de Charles Leclerc contre Lando Norris lors du Grand Prix des États-Unis, plaisantant qu’il devrait lui envoyer « quelques cartons de Red Bull ».

Sur le Circuit des Amériques, Max Verstappen a signé une victoire facile, offrant à Red Bull sa troisième victoire en quatre courses. Cette performance permet au Néerlandais de réduire l’écart avec Oscar Piastri à seulement 40 points, à cinq manches de la fin de la saison.

La course de Verstappen a été facilitée par Leclerc, qui était le seul pilote du top 15 à s’élancer avec des pneus tendres, lui donnant un avantage immédiat pour dépasser Norris au virage 1. Alors que la dégradation de ses gommes le poussait à se défendre intensément contre Norris, Verstappen a pu creuser un écart confortable en tête, échappant à toute menace jusqu’au drapeau à damier.

Après la course, Marko a souligné l’importance de cette stratégie involontaire de Leclerc : « Je devrais lui envoyer quelques caisses de Red Bull, mais cela nous a aidés car nous n’étions pas sous pression immédiate », a-t-il déclaré à GP Blog.

« Nous avions la vitesse nécessaire, même si Lando avait été juste derrière. » Marko estime qu’aucun des circuits restants ne conviendra particulièrement à une équipe en particulier. « Non, car il n’y a plus de circuits McLaren ou Mercedes », a expliqué Marko. « Nous parlons de dizaines ou de milliers, la différence dans les virages. Et puis nous savons tous qu’il y a une différence, et elle est de taille. »

Colton Herta passe de l’IndyCar à la Formule 2 et vise la F1

Colton Herta a officiellement annoncé son passage de l’IndyCar à la Formule 2, rejoignant l’écurie Hitech Grand Prix pour la saison 2026. L’Américain cherchera ainsi à accumuler les points nécessaires pour obtenir sa super licence et concrétiser son rêve de courir en F1.

Après avoir quitté la première série de monoplaces américaine, Herta se concentre désormais sur des courses de Formule 2, où de solides performances seront essentielles pour franchir le pas vers la F1. Pilote d’essai pour Cadillac, qui fera ses débuts en F1 en 2026 avec Valtteri Bottas et Sergio Perez, Herta pourrait devenir le premier Américain à rejoindre la grille de la marque.

« Je suis extrêmement enthousiaste à l’idée de rejoindre Hitech pour la saison 2026 de Formule 2 de la FIA », a déclaré Herta.

« C’est un grand changement dans ma carrière, et je suis prêt à relever le défi. J’ai adoré mon passage en IndyCar et je suis fier de tout ce que j’ai accompli, mais l’opportunité de courir en F2, de participer au calendrier de Formule 1 et d’affronter certains des meilleurs jeunes pilotes du monde, était une occasion que je ne pouvais pas laisser passer. J’ai toujours travaillé pour garder la porte ouverte vers la F1, et cette décision s’inscrit dans cette ambition ultime. Je sais que cela ne sera pas facile – apprendre à connaître la voiture, les pneus, les circuits – mais j’aborde cela avec détermination, concentration et beaucoup de motivation.»

« Mon objectif est de me battre aux avant-postes, de continuer à progresser en tant que pilote et de me mettre dans la meilleure position possible pour un avenir en Formule 1. Hitech jouit d’une excellente réputation et d’un palmarès éprouvé, et je suis convaincu que c’est l’environnement idéal pour moi pour progresser et performer. Je tiens à les remercier de croire en moi et de m’offrir la plateforme nécessaire pour franchir cette étape. »

Clive Hatton, directeur de l’équipe Hitech, a ajouté : « Nous sommes ravis d’accueillir Colton dans l’équipe pour la saison 2026 de Formule 2. Il apporte déjà un niveau d’expérience, de professionnalisme et de talent que nous avons l’habitude de cultiver chez les pilotes à mesure qu’ils progressent dans les catégories juniors. C’est une étape passionnante pour Colton, mais aussi un défi. Il entre dans un nouvel environnement de course qui a des formats très différents, avec des attentes élevées et un objectif clair : progresser vers la F1. Mais sa détermination et son engagement sont impressionnants, et nous sommes ravis de l’aider à maximiser son potentiel au cours de la saison 2026. »

GP F1 du Mexique, le « vrai » temple de la vitesse ?

Le Grand Prix du Mexique est l’un des rendez-vous les plus vibrants du calendrier de la Formule 1 moderne. Organisé sur le circuit Autódromo Hermanos Rodríguez, à Mexico, il combine tradition, ferveur nationale et défi technique unique. Depuis son retour officiel en 2015, le GP mexicain s’est imposé comme l’un des plus spectaculaires et festifs de la saison, porté par un public parmi les plus passionnés au monde.

Un tracé historique et exigeant

Inauguré en 1962, le circuit porte le nom des frères Rodríguez, deux figures emblématiques du sport automobile mexicain, tragiquement disparus en course. D’une longueur de 4,304 kilomètres, le tracé se distingue par sa haute altitude — plus de 2 200 mètres au-dessus du niveau de la mer — ce qui en fait le circuit le plus élevé du championnat. Cette particularité influe directement sur le comportement des monoplaces : l’air plus rare réduit la charge aérodynamique et met les moteurs à rude épreuve.

Les pilotes doivent composer avec un grip limité et des vitesses de pointe impressionnantes, notamment sur la très longue ligne droite principale, où les monoplaces peuvent dépasser les 360 km/h. Le passage dans le stadium Foro Sol, une ancienne section de base-ball transformée en tribunes, offre un spectacle exceptionnel : les voitures y évoluent au milieu d’un véritable mur humain d’encouragements.

De Clark à Verstappen : une histoire riche

La première édition comptant pour le championnat du monde eut lieu en 1963, remportée par Jim Clark sur Lotus. Le GP du Mexique s’est ensuite interrompu plusieurs fois (1970-1985, puis 1993-2014) avant de revenir avec un succès phénoménal.

Depuis ce retour en 2015, Max Verstappen s’y est imposé comme le maître incontesté : le Néerlandais compte quatre victoires (2017, 2018, 2021 et 2022), un record sur ce circuit. Il y a également connu quelques moments controversés, notamment une pénalité en 2016 qui l’avait privé de podium. Lewis Hamilton, vainqueur en 2016 et 2019, y a également scellé plusieurs de ses titres mondiaux.

Le héros local Sergio “Checo” Pérez est, sans surprise, le chouchou des tribunes. Son podium en 2021, premier d’un Mexicain à domicile, a déclenché une véritable explosion d’émotion. Chaque année, les supporters vêtus de rouge et vert transforment la course en une fête nationale, où l’on célèbre autant la performance que la fierté du pays. L’an dernier, Carlos Sainz a fait ses adieux émouvants à Ferrari avec une victoire chère à son coeur, avant de laisser le volant de la machine rouge à Lewis Hamilton en 2025.

Un événement au cœur du calendrier moderne

Depuis son retour, le Grand Prix du Mexique a été élu à plusieurs reprises “Meilleur événement de l’année” par la FIA, saluant l’organisation exemplaire et l’ambiance unique qui règne sur place. L’édition 2023 a vu Max Verstappen s’imposer une nouvelle fois, devant un public conquis, tandis que 2024 a confirmé la domination de Red Bull, l’équipe autrichienne continuant de briller dans les hauteurs de Mexico.

Au-delà de la compétition, le GP mexicain est devenu un symbole de la fusion entre culture et sport : mariachis, couleurs vives et passion collective font de ce week-end un spectacle total. Plus qu’une simple course, c’est une célébration de l’esprit de la Formule 1, où la chaleur humaine rivalise avec la vitesse.

F1 – Le programme TV et les horaires du Grand Prix de Mexico 2025

La Formule 1 poursuit sa tournée américaine avec le Grand Prix de Mexico, disputé sur l’Autódromo Hermanos Rodríguez, qui constitue la 20e manche de la saison 2025.

Pour les fans français, les chaînes du groupe Canal+ restent le diffuseur officiel de la Formule 1. Plus précisément, les essais libres et les qualifications seront retransmis sur Canal+ Sport, quant au Grand Prix lui-même, prévu dimanche, il faudra basculer sur Canal+ Sport 360 pour suivre la course en direct. Attention, nous changerons d’heure ce weekend, il faudra reculer sa montre d’une heure dans la nuit de samedi à dimanche. 

Retrouvez le programme complet et les horaires du GP de Mexico de Formule 1.

Jour Séance Heure française Chaine
Vendredi Essais libres 1 20h30 – 21h30 Canal+ Sport
Vendredi Essais Libres 2 00h00 – 01h00 Canal+ Sport
Samedi Essais Libres 3 19h30 – 20h30 Canal+ Sport
Samedi Qualifications 23h00 – 00h00 Canal+ Sport
Dimanche  Course 21h00 Canal+ Sport 360

Colapinto justifie sa désobéissance à un ordre d’Alpine : « J’étais plus rapide que Gasly »

Franco Colapinto a défendu sa décision d’ignorer une consigne d’équipe Alpine lors du Grand Prix des États-Unis, estimant que la menace de Gabriel Bortoleto derrière lui justifiait son dépassement sur Pierre Gasly.

Dans les derniers tours à Austin, alors que les deux pilotes Alpine étaient en mode économie de carburant, Colapinto s’est vu ordonner de rester derrière Gasly pour éviter tout risque inutile.
Mais l’Argentin a tout de même pris l’initiative de le dépasser dans le virage 1, terminant devant son coéquipier tandis que Gasly chutait à la 19e place.

Après la course, le directeur général Steve Nielsen a exprimé la déception de l’équipe :

« Toute instruction donnée par le mur des stands est définitive, et aujourd’hui, nous sommes déçus que cela n’ait pas été respecté. »

Colapinto, lui, a tenu à justifier son choix :

« Ce fut un week-end difficile, mais je me sentais plus rapide que Pierre. J’ai simplement fait ce que je pensais être le mieux pour éviter d’être sous la menace de Bortoleto derrière moi. »

Malgré ses explications, Alpine a confirmé que l’incident serait examiné en interne, soulignant la nécessité de discipline et d’unité au sein de l’équipe après un week-end compliqué à Austin.

« J’avais un rythme bien plus soutenu que Pierre dans la dernière partie de la course, et [Gabriel Bortoleto] était derrière, attaquant très fort et beaucoup plus rapide que nous. Je pense que la meilleure situation pour moi était d’être devant et d’essayer de ne pas ralentir les deux voitures. Je suis motivé. Nous savons que la voiture est difficile à piloter, et c’est très difficile en ce moment. Nous avons changé de position à plusieurs reprises cette année, et ils nous ont laissé courir sur d’autres circuits. »

« En tant qu’équipe, nous nous efforçons vraiment d’être performants pour l’année prochaine, nous analysons chaque situation et essayons de nous améliorer. Ces moments sont extrêmement importants, même s’ils ne rapportent pas de points, car nous essayons d’obtenir le meilleur résultat possible à chaque fois. »

Quant à Gasly, il a préféré rester discret, se contentant de dire que l’équipe allait « examiner » la situation.

« Nous allons examiner la situation au sein de l’équipe. Le premier relais était bon, nous sommes rentrés aux stands et je ne sais pas trop pourquoi, mais nous sommes ressortis juste derrière la boîte de vitesses d’Esteban [Ocon] », a déclaré le Français. « En fin de compte, nous étions tout simplement trop lents, et le reste, honnêtement, nous allons l’examiner en interne, mais nous sommes tout simplement trop lents. Nous devons en discuter dans nos bureaux, et il ne sert à rien d’exprimer notre frustration ici, mais je ne suis pas satisfait de cette course. Dans l’ensemble, je suis simplement déçu de la performance ; nous devons faire mieux. »