Leclerc sur Bearman : « Qu’une question de temps » avant de le voir en F1

Charles Leclerc estime que ce n’est « qu’une question de temps » avant de voir arriver en F1 le jeune Oliver Bearman qui a impressionné beaucoup de monde le week-end dernier pour sa première course en catégorie reine au volant de la Ferrari.

Appelé à la dernière minute par Ferrari pour remplacer Carlos Sainz pour le reste du week-end en Arabie Saoudite, Oliver Bearman s’est retrouvé en quelques heures catapulté dans l’une des plus grandes écuries de Formule 1 au volant d’une monoplace qu’il connaissait à peine sur l’un des circuits les plus exigeants du calendrier.

Bearman a débuté le week-end au volant de la Ferrari lors de la troisième et dernière séance d’essais libres, avant de participer à sa toute première séance de qualifications en F1 où il a terminé onzième à seulement 36 millièmes de la Q3. Le lendemain, le Britannique a réalisé une course solide et n’a commis aucune erreur, il franchira la ligne d’arrivée à la septième place avec le sourire mais légèrement « détruit » physiquement.

Tout au long du week-end, Charles Leclerc n’a pas tari d’éloges au sujet de son coéquipier d’un jour et le Monégasque pense que ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne puisse se retrouver sur la grille de la Formule 1 en tant que titulaire.

« Je pense que tout le monde a pu le voir, mais évidemment, l’avoir dans le même garage, voir comment il travaillait et comment il a abordé tout cette situation avec autant de calme a été très impressionnant. » a déclaré Charles Leclerc à Djeddah samedi soir.

« C’était vraiment impressionnant, je pense qu’il a montré à tout le paddock de quoi il était capable et je pense qu’après une performance comme celle-là, ce n’est qu’une question de temps avant de le voir définitivement dans le paddock de la Formule 1. »

« Il a fait un travail exceptionnel en montant dans la voiture en EL3, alors que tous les pilotes ont participé aux EL1 et EL2. Lui ne connaissait pas la voiture et le circuit est l’un des plus exigeants de la saison, mais il y est arrivé. Il a fait trois premiers tours en EL3 et était tout de suite dans le rythme et a poussé la voiture dans ses derniers retranchements. »

« C’était super impressionnant de le voir si rapide aussi vite. C’est aussi agréable de le voir si heureux tout le week-end et si excité comme il l’était. Il a juste fait un travail incroyable. »

Concernant l’avenir d’Oliver Bearman, le jeune britannique pourrait faire ses débuts en tant que titulaire au sein de l’équipe Haas, alors que Nico Hülkenberg et Kevin Magnussen en sont dans leur dernière année de contrat avec l’équipe américaine.

Leclerc et Russell souhaitent des limites de piste plus identifiables

A l’occasion du Grand Prix d’Arabie Saoudite disputé le week-end dernier à Djeddah, le sujet des limites de piste a de nouveau été évoqué, notamment parce que la FIA envisagerait – selon certaines rumeurs – de passer la pénalité de 5 à 10 secondes en cas de dépassement des limites de piste.

Ces derniers mois, certains pilotes se sont prononcés sur cette éventualité, mais selon eux, il ne s’agit pas de la solution la plus adéquate pour résoudre ce problème récurrent. Pour rappel, lors du Grand Prix d’Autriche 2023 quelques 1200 cas de dépassements des limites de piste ont été recensés durant la course. Une situation devenue ingérable donc pour les commissaires de piste, ce qui a occasionné des délais rallongés (5 heures) pour entériner les résultats de la course.

Le pilote Alpine Esteban Ocon s’était déjà prononcé sur le sujet, le Français plaidant pour les bacs à gravier qui laissent peu de marge aux pilotes de façon naturelle. Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, avait pour sa part déclaré que des limites de piste plus marquées comme des vibreurs capables d’endommager les monoplaces seraient plus dissuasifs.

Le week-end dernier à Djeddah où les limites de piste ne sont pas un problème puisqu’il s’agit d’un tracé urbain bordé de murs, George Russell et Charles Leclerc ont donné leur point de vue sur un éventuel durcissement des pénalités. Charles Leclerc pour sa part estime qu’une pénalité de dix secondes serait trop sévère et ne résoudrait pas le problème.

« Je pense que c’est assez sévère. Mais je pense que la principale priorité devrait être de corriger ou de nous aider à mieux respecter les limites de la piste, parce que pour l’instant, avec la façon dont les lignes blanches sont tracées, on ne les voit pas vraiment. » a déclaré le Monégasque.

« J’avais donc l’impression que cinq secondes, c’était déjà assez pénible. Dix secondes, c’est, à mon avis, trop. » a-t-il ajouté.

Le pilote Mercedes George Russell a fait écho aux propos de Leclerc, le Britannique aimerait lui aussi avoir des limites de piste plus marquées et identifiables: « Oui, comme Charles l’a dit, je pense qu’il est difficile de comprendre depuis la télévision à quel point c’est difficile depuis l’intérieur de la voiture. »

« Vous êtes assis si bas, vous ne voyez que les quinze premiers centimètres de vos pneus et les voitures roulent à 70 millimètres du sol, voire moins à la fin d’une ligne droite, donc nous avons besoin d’une bordure que nous pouvons sentir et finalement, sur certains circuits où nous allons, il n’y a aucun problème de limite de piste. »

« Ce n’est que sur une poignée de circuits sur lesquels nous constatons de nombreux problèmes de limite de piste. Nous devons donc trouver un moyen de résoudre ce problème. » a conclu le Britannique.

La FIA planche sur le sujet depuis un certain temps, un test grandeur nature a d’ailleurs été réalisé lors de la dernière manche de la saison 2023 à Abou Dhabi avec une IA capable de détecter les dépassements de limite de piste grâce à l’analyse de forme en temps réel.

Les pénalités sont également un sujet étudié comme indiqué en début d’article, mais il semblerait qu’une partie du Paddock s’accorde sur le fait qu’il serait plus judicieux de s’attaquer à la cause du problème plutôt qu’aux conséquences.

Lance Stroll après son crash : « J’ai juste touché le mur »

Le Canadien Lance Stroll n’aura bouclé que sept tours ce samedi au Grand Prix d’Arabie Saoudite avant d’envoyer sa monoplace dans les barrières de sécurité à la suite d’une erreur de pilotage.

On le sait, sur les circuits urbains la moindre petite erreur peut avoir des conséquences dramatiques et c’est justement ce qui est arrivé au pilote Aston Martin, Lance Stroll, qui est allé embrasser un mur de bêton avec sa roue avant gauche, ce qui a eu pour conséquence de briser la biellette de direction instantanément. 

Après ce léger contact, Stroll s’est retrouvé simple passager de sa monoplace qui a tiré tout droit dans les barrières de protection TecPro situées de l’autre côté de la piste. Les dégâts étant trop importants après l’impact, le Canadien a dû abandonner. 

« C’est une manière décevante de conclure un bon week-end. J’avais attaqué très fort dans ces premiers tours parce que les voitures autour de nous étaient nettement plus rapides, mais les pneus avaient déjà des difficultés. » a expliqué Lance Stroll.

« J’essayais de créer un espace et j’ai juste touché le mur…Il y a du positif à retenir, l’équipe a marqué des points dans les deux courses et nous pensons qu’il y a encore du rythme à débloquer dans la voiture. »

« Je me tourne déjà vers l’Australie – c’est une course et un pays que j’apprécie vraiment et je suis sûr que nous pouvons reprendre notre élan. » a conclu un Lance Stroll toujours aussi peu bavard.

Depuis le début de la saison 2024, Lance Stroll n’a marqué qu’un seul point en deux Grands Prix, contre douze pour son coéquipier Fernando Alonso.

Oliver Bearman « détruit » physiquement après sa première course en F1

Le jeune Oliver Bearman a admis qu’il se sentait physiquement détruit après sa première course en Formule 1 au Grand Prix d’Arabie Saoudite où il a remplacé à la hâte l’Espagnol Carlos Sainz, forfait en raison d’une appendicite.

Bearman a réalisé une performance solide ce samedi à Djeddah au volant de la Ferrari SF-24 sur un circuit réputé pour être l’un des plus difficiles du calendrier en raison des vitesses élevées atteintes. Pour ne rien arranger, le Britannique – qui évolue dans le championnat de Formule 2 – n’a eu qu’une seule séance d’essais libres avant d’être jeté en qualifications puis en course le lendemain.

Onzième sur la grille de départ après avoir échoué à entrer en Q3 pour 36 millièmes la veille lors des qualifications, Oliver Bearman a réalisé une course solide et n’a commis aucune erreur, il franchira la ligne d’arrivée à la septième place avec le sourire mais légèrement « détruit » physiquement.

« Je suis détruit. Physiquement, c’était une course vraiment difficile, surtout à la fin. » a déclaré Bearman ce samedi soir à Djeddah.

« A la fin, quand j’avais les deux gars derrière moi en Tendres, j’ai dû attaquer à fond et c’était une course difficile mentalement comme prévu, et physiquement, j’avais aussi du mal, mais c’était très amusant. »

« Je pense que j’ai fait une belle performance, ce qui est le principal n’est-ce pas ? Ce sont des circonstances difficiles, je n’ai pas pu faire beaucoup de tours en piste, mais je pense que j’ai réussi à tout maximiser aujourd’hui. »

« J’avais l’impression d’être un peu plus rapide que Fernando [Alonso] et George [Russell] devant, mais pas assez pour les rattraper, l’écart était assez grand. J’ai perdu beaucoup de temps aussi en essayant de dépasser Hülkenberg, qui a utilisé son expérience pour me retenir quelques tours de plus qu’il n’aurait dû, donc c’est ma faute, mais c’était une bonne course. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il s’attendait à avoir mal un peu partout ce dimanche, Bearman a répondu : « Je pense que c’est surtout le bas de mon dos et mon cou qui me font mal. Ces sièges [baquets] demandent un peu de réglages, mais comme c’est la première course, nous n’avons pas eu le temps de nous concentrer là-dessus. »

« Ce n’était pas le plus confortable, mais je suis heureux d’avoir terminé. C’était une bonne motivation [la douleur] pour terminer la course plus vite. »

Russell exhorte Mercedes à trouver plus de performance avec la W15

Sixième à l’arrivée du Grand Prix d’Arabie Saoudite ce samedi à Djeddah, le pilote Mercedes George Russell a trouvé sa course assez longue et ennuyeuse derrière l’Aston Martin de Fernando Alonso.

Le Britannique George Russell n’a jamais réussi à mettre Fernando Alonso sous pression ce samedi soir à Djeddah, le pilote Mercedes ayant passé une très grande partie de la course à un peu plus d’une seconde de l’Espagnol sans jamais pouvoir se rapprocher davantage, et ce même avec l’aide de l’Aspiration.

« La soirée a été longue. J’ai passé près de 40 tours à 1,5 seconde de Fernando Alonso mais je n’ai pas pu le dépasser. » a expliqué Russell après l’arrivée de l’épreuve.

« J’avais l’aspiration dans les lignes droites, mais je ne parvenais pas à m’approcher suffisamment à grande vitesse pour lui mettre une réelle pression. La 6e place est probablement un bon résultat au final et il est clair que nous n’avons pas encore trouvé le juste milieu avec cette voiture. »

Après les deux premières courses de la saison, George Russell estime que la W15 manque cruellement de performance, notamment en course lorsqu’il s’agit de marquer des points. Le Britannique espère donc que la pause de quelques jours avant le Grand Prix d’Australie va permettre à son équipe de trouver des solutions.

« Globalement, il faudra trouver un peu plus de performance. Nous avons vu le potentiel et le rythme de la voiture, mais nous ne l’avons pas montré lorsque cela était important. » a-t-il ajouté.

« Nous devons comprendre pourquoi et nous améliorer avant Melbourne. Comme nous l’avons vu, la hiérarchie derrière les Red Bull est très serrée, nous devons donc prendre le dessus. Il y a beaucoup de travail à faire mais je crois en l’équipe. »

Après le Grand Prix d’Arabie Saoudite, l’équipe Mercedes occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec deux points de retard sur McLaren.

La grosse faute de Perez qui aurait pu se terminer en drame à Djeddah

Ce samedi au Grand Prix d’Arabie Saoudite, le pilote Red Bull Sergio Perez a pris de très gros risques dans la voie des stands lors de son arrêt en course puisque le Mexicain n’a pas respecté la consigne de son équipe qui lui a pourtant interdit de repartir de son emplacement puisque des monoplaces arrivaient dans la voie rapide de la Pit Lane.

En course à Djeddah, le crash du pilote Aston Martin Lance Stroll au septième tour a obligé la direction de course à déployer une voiture de sécurité en piste, ce qui a permis à plusieurs pilotes – dont Sergio Perez – de rentrer immédiatement dans la voie des stands pour bénéficier d’un arrêt « gratuit » durant la neutralisation de l’épreuve. Ci-dessous, voici le déroulement des faits image après image…


Lorsque les mécaniciens de l’équipe Red Bull ont changé les pneumatiques sur la monoplace du leader Max Verstappen, Sergio Perez s’est alors présenté dans la foulée pour recevoir lui aussi quatre nouveaux pneumatiques.

Sergio Perez qui arrive sur son emplacement

Mais au moment de repartir de son emplacement, le feu placé au dessus de la tête du pilote était rouge, ce qui indiquait au Mexicain qu’il ne pouvait pas repartir tant que les monoplaces qui arrivaient dans la voie rapide n’étaient pas passées.

Le feu rouge indique à Perez qu’il ne peut pas sortir

Cependant, Sergio Perez a délibérément choisi de ne pas respecter ce feu rouge et a immédiatement quitté son emplacement au moment où l’Aston Martin de Fernando Alonso arrivait à sa hauteur. Fort heureusement, Fernando Alonso a eu le bon réflexe de freiner immédiatement pour éviter un contact entre les deux monoplaces, et alors que les mécaniciens de toutes les équipes étaient encore présents dans la voie des stands.

Fernando Alonso qui voit la Red Bull de Perez sortir devant lui

Avec toutes les personnes présentes dans la voie des stands à ce moment-là, un drame a été évité de justesse ce samedi à Djeddah et Sergio Perez a ensuite reçu une pénalité de cinq secondes sur son temps final et un point de pénalité sur sa Superlicence pour cette manœuvre.

Beaucoup de monde dans la voie des stands à ce moment-là

Interrogé après la course, le pilote Red Bull a admis ne pas avoir respecté la consigne de son équipe : « Quand je suis reparti [de son emplacement], c’était en fait mon erreur, parce que l’équipe m’a demandé de rester. » a déclaré Sergio Perez ce samedi soir après l’arrivée à propos de son incident dans la voie des stands.

« J’ai regardé à droite et il n’y avait personne quand j’ai regardé. Mais avec le recul, je pense que la pénalité est correcte et elle aurait pu compromettre ma course [5 secondes ont été ajoutées à son temps final, mais il est resté deuxième]. »

« Dans ce scénario [le double arrêt chez Red Bull], j’étais assez proche et tout le monde arrivait en même temps. Je pense que nous avons juste besoin d’une voie des stands un peu plus large. » a-t-il ajouté.

Malgré son « erreur », Sergio Perez s’en sort plutôt bien donc avec « seulement » cinq secondes de pénalité, alors que la situation était très dangereuse. 

La superbe stratégie de Haas à Djeddah pour marquer son premier point

Ce samedi à Djeddah, l’Allemand Nico Hülkenberg a inscrit son premier point de la saison en franchissant la ligne d’arrivée du Grand Prix d’Arabie Saoudite à la dixième place après un gros travail d’équipe réalisé par son coéquipier Kevin Magnussen en piste.

Durant la course longue de 50 tours, le pilote Haas Kevin Magnussen a réussi à faire tampon tout au long du Grand Prix en retenant derrière lui plusieurs monoplaces pourtant plus rapides. Le Danois – qui se battait pour la douzième position – a ainsi permis à son coéquipier Nico Hülkenberg d’être en relative sécurité devant lui.

Grâce à cette stratégie agressive réfléchie avant le départ de l’épreuve, Nico Hülkenberg a pu réaliser son arrêt au stand en bénéficiant d’un écart suffisant pour lui permettre de rester dans la zone des points lorsqu’il a franchi la ligne d’arrivée à la dixième place. L’Allemand n’a d’ailleurs pas oublié de remercier son coéquipier ce samedi soir.

« Un point vaut beaucoup de nos jours. C’était comme une course très propre et une très bonne course de la part de l’équipe en termes de stratégie. » a déclaré Hülkenberg après l’arrivée.

« Nous avons divisé les voitures lors de la Safety Car, c’est une chose dont nous avions discuté avant la course et cela a bien fonctionné. »

« Au redémarrage, lorsque les voitures les plus rapides ont disparu, j’ai réussi à avoir de l’air libre et un bon rythme. Je pense que c’était la clé, mais il y a aussi le travail d’équipe de Kevin aujourd’hui pour ralentir les autres afin que je puisse avoir une bonne fenêtre d’arrêt au stand. »

« C’était un travail d’équipe parfait et je lui rendrai la pareille plus tard dans la saison. » a conclu le pilote allemand.

Grâce à sa dixième place au Grand Prix d’Arabie Saoudite, Nico Hülkenberg permet à l’écurie Haas d’inscrire son premier point de la saison au championnat du monde des constructeurs, ce qui la place en sixième position après cette deuxième manche de l’année.

Il est bon de rappeler que Kevin Magnussen a tout de même écopé de deux pénalités durant la course en raison de sa défense musclée en piste. Une première pour avoir provoqué un contact avec la Williams d’Alex Albon et une seconde pour avoir coupé un virage et obtenu un avantage.

Marko reste chez Red Bull : « Il faut que le calme revienne dans l’équipe »

Le Dr Helmut Marko a confirmé qu’il resterait en place au sein de l’équipe Red Bull Racing après avoir eu une discussion avec le directeur général de Red Bull, Oliver Mintzlaff, ce samedi à Djeddah.

Le week-end dernier en Arabie Saoudite, Helmut Marko a laissé entendre aux médias qu’il risquait d’être suspendu par Red Bull dans les prochains jours et que sa présence au Grand Prix d’Australie fin mars n’était pas garantie, notamment parce qu’il faisait l’objet d’une enquête interne en lien avec des fuites d’informations liées à l’enquête sur le comportement inapproprié présumé de Christian Horner.

Mais ce samedi, le PDG de Red Bull, Oliver Mintzlaff, est venu en personne dans le paddock de Djeddah en Arabie Saoudite où il a eu une discussion avec Helmut Marko et au terme de laquelle il a été convenu que l’Autrichien resterait en place jusqu’à la fin de son contrat.

« Nous avons eu une bonne discussion. Bien sûr, il faut que le calme revienne dans l’équipe. C’est une priorité. » a déclaré Helmut Marko à Sky Sports ce samedi soir à Djeddah.

« Nous sommes d’accord sur tous les points, donc je vais continuer ici. La durée de mon contrat est encore de trois ans. Mais comme je l’ai dit, il faut qu’il y a ait du calme. »

Sauvé par Verstappen ? 

Lorsque Max Verstappen a appris que Helmut Marko risquait de quitter l’équipe, le Néerlandais a immédiatement pris la défense de l’Autrichien en insistant sur le fait qu’il pourrait alors lui aussi remettre en cause son avenir au sein de l’écurie si jamais Marko devait partir : « Helmut et moi, nous avons beaucoup de respect l’un pour l’autre. »

« Ma loyauté va en général envers Red Bull, mais aussi envers lui, après tout ce qu’il a fait pour moi, cela va très loin. J’ai toujours dit, surtout après le décès de Dietrich [ Mateschitz, décédé en 2022], avec tout le monde dans l’équipe, que je trouvais important que nous gardions les personnes clés ensemble parce que c’est comme ça que nous avons très bien performé et c’est comme ça que nous serons performants à l’avenir…et ils le savent. »

« Il a construit cette équipe à partir de zéro avec la bénédiction de Dietrich et je pense qu’il a toujours entretenu de bonnes relations avec beaucoup de personnes dans l’équipe et a soutenu l’équipe et des personnes importantes dans des moments cruciaux également. Il est définitivement un membre clé pour l’avenir. »

Le fait que Helmut Marko reste chez Red Bull va très certainement faire retomber le pression en interne car l’Autrichien fait partie du « clan Verstappen » depuis de nombreuses années. Un clan Verstappen composé de Max Verstappen, Jos Verstappen [père de Max], Helmut Marko et Raymond Vermeulen [manager de Max]. 

Toto Wolff « adorerait » avoir Max Verstappen chez Mercedes

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, n’a pas caché le fait qu’il aimerait beaucoup pouvoir faire venir le triple champion du monde Max Verstappen dans son équipe à partir de la saison 2025, mais l’Autrichien insiste sur le fait que Mercedes a d’abord besoin d’avoir une monoplace digne du talent du Néerlandais.

Depuis plusieurs semaines, l’avenir de Max Verstappen fait l’objet de nombreuses spéculations, notamment depuis que l’écurie Red Bull s’est retrouvée au centre de toute l’attention pour des questions extra-sportives avec « l’affaire Horner » ou plus récemment le cas Helmut Marko.

Le nom du Néerlandais est souvent lié à Mercedes qui verra à la fin de l’année son pilote vedette Lewis Hamilton partir chez Ferrari où il fera équipe dès l’an prochain avec le Monégasque Charles Leclerc. 

Interrogé pour savoir s’il serait intéressé de signer Max Verstappen dans son équipe, Toto Wolff a répondu : « J’adorerais l’avoir, mais nous devons d’abord régler notre voiture. » a déclaré l’Autrichien ce samedi à Djeddah.

« Je pense que nous devons à nos pilotes George [Russell] et Lewis [Hamilton] d’améliorer la voiture et de leur donner un bon équipement avant de rêver à l’avenir l’année prochaine. »

Lorsqu’on lui a demandé si Max Verstappen était la principale cible pour remplacer Lewis Hamilton à partir de la saison 2025, Toto Wolff a répondu : « C’est une décision que Max doit prendre et il n’y a aucune équipe sur la grille qui ne ferait pas le poirier pour l’avoir dans la voiture. »

« Nous avons quelques options intéressantes. » a poursuivi l’Autrichien. « Nous devons encore évaluer le déroulement de la saison, des jeunes pilotes, des pilotes légèrement plus âgés. Ce ne sera pas une décision que nous prendrons dans les prochaines semaines. C’est plutôt dans quelques mois. »

Verstappen est bien chez Red Bull…

Interrogé en début de week-end à Djeddah concernant les rumeurs qui l’envoient chez Mercedes à partir de la saison 2025, le triple champion du monde a une nouvelle fois indiqué qu’il était bien dans son équipe actuelle et qu’il ne comptait pas la quitter : « L’intention de signer un contrat à long terme avec Red Bull en dit long. » a-t-il souligné alors qu’il est sous contrat jusqu’en 2028.

« Je sais ce que Red Bull représente pour moi dans ma carrière, j’apprécie d’être ici et je suis heureux au sein de notre équipe. Avec ces réalisations, il n’y a aucune raison de penser à partir. J’ai un contrat jusqu’à fin 2028. »

Les résultats définitifs du Grand Prix F1 d’Arabie Saoudite 2024

Voici les résultats officiels et définitifs du Grand Prix d’Arabie Saoudite disputé le samedi 09 mars sur le circuit de la corniche de Djeddah 

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a remporté le Grand Prix d’Arabie Saoudite 2024, le Néerlandais devance sur la ligne d’arrivée la Red Bull de son coéquipier Sergio Perez et la Ferrari de Charles Leclerc.

Derrière, Oscar Piastri, Fernando Alonso, George Russell, Oliver Bearman, Lando Norris, Lewis Hamilton et Nico Hülkenberg complètent le top dix à l’arrivée de cette deuxième manche de la saison 2024.

Les abandons : il y a eu deux abandons ce samedi au Grand Prix d’Arabie Saoudite. Le Français Pierre Gasly a dû abandonner dès le premier tour de course sur panne mécanique (boîte de vitesses), tandis que le pilote Aston Martin Lance Stroll a été victime d’une sortie de piste et a dû abandonner en raison d’un crash.

Pilote du jour : c’est le pilote Ferrari Oliver Bearman – qui a remplacé Carlos Sainz à Djeddah – qui a été élu « pilote du jour » ce samedi au Grand Prix d’Arabie Saoudite 2024. Le Britannique – qui a franchi la ligne d’arrivée à la septième place – a récolté 48,3% des votes des fans, il devance Lewis Hamilton (7,3%), Kevin Magnussen (6,7%), Sergio Perez (5,9%) et Lando Norris (5,2%).

Les pénalités : le pilote Red Bull Sergio Perez a écopé d’une pénalité de cinq secondes sur son temps final pour avoir quitté son stand de façon dangereuse durant la course juste devant l’Aston Martin de Fernando Alonso. Le Mexicain écope également d’un point de pénalité sur sa superlicence.

Le pilote Haas Kevin Magnussen a pour sa part écopé d’une première pénalité de 10 secondes pour avoir provoqué une collision avec la Williams d’Alex Albon au virage numéro 4. Magnussen écope également de trois points de pénalité sur sa Superlicence pour cette manœuvre. Kevin Magnussen a également reçu une pénalité de 10 secondes pour avoir coupé le virage numéro 4 durant la course et obtenu un avantage sur ses concurrents. 

Le pilote Visa Cash App Yuki Tsunoda a écopé d’une pénalité de 5 secondes pour avoir quitté son garage de façon dangereuse avant ses tours de mise en grille avant le départ du Grand Prix d’Arabie Saoudite.

Meilleur tour en course : c’est le pilote Ferrari Charles Leclerc qui a décroché le meilleur tour en course ce samedi en Arabie Saoudite. Le Monégasque a signé un 1,31.632 dans le dernier tour du Grand Prix, il empoche donc le point bonus du meilleur tour en plus de ses quinze points de sa troisième place.

Résultats GP d’Arabie Saoudite 2024

Classement pilotes F1 2024

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren99
2L. NorrisMcLaren89
3M. VerstappenRed Bull87
4G. RussellMercedes73
5C. LeclercFerrari47
6K. AntonelliFerrari38
7L. HamiltonFerrari31
8A. AlbonWilliams20
9E. OconHaas14
10L.StrollAston Martin10
11N. HülkenbergSauber6
12O. Bearman Haas6
13P. GaslyAlpine6
14Y. TsunodaRed Bull5
15I. HadjarVCARB5
16C. SainzWilliams5
17G. BortoletoSauber0
18F. AlonsoAston Martin0
19L. LawsonVCARB0
20J. DoohanAlpine0

Classement constructeurs F1 2024 

PEquipe Points Int.
1McLaren 188
2Mercedes111-77
3Red Bull 89-99
4Ferrari78-110
5Williams25-163
6Haas20-168
7Aston Martin10-178
8Racing Bulls8-180
9Sauber6-182
10Alpine6-182

Une seule Alpine à l’arrivée du Grand Prix d’Arabie Saoudite

L’équipe Alpine repart de l’Arabie Saoudite sans avoir marqué le moindre point avec une monoplace ayant abandonné dès le premier tour et une deuxième franchissant la ligne d’arrivée à la treizième position ce samedi à Djeddah.

Dix-septième et dix-huitième sur la grille de départ du Grand Prix d’Arabie Saoudite ce samedi, une seule monoplace de l’équipe Alpine a vu l’arrivée, celle d’Esteban Ocon treizième au drapeau à damier mais à un tour du leader tout de même. De l’autre côté du garage, Pierre Gasly a dû abandonner dès le premier tour en raison d’un problème sur la boîte de vitesses de son A524.

« Évidemment, c’est une journée décevante pour nous à Djeddah. Nous avons eu un problème de boîte de vitesses lors du tour de formation où nous avons perdu le sixième rapport, puis la synchronisation de tous les autres rapports, nous avons donc dû abandonner la voiture. » a expliqué Gasly.

« Nous devons rechercher pourquoi cela s’est produit, car cela nous a coûté un temps de piste précieux aujourd’hui. C’est décevant pour toute l’équipe car tout le monde travaille très dur, apportant une bonne énergie tout le week-end, mais les choses ne se passent pas comme nous le souhaitons. »

« Ce n’est pas facile en ce moment, mais nous devons garder la tête haute et continuer à travailler pour trouver les performances qui nous manquent. Nous resterons ensemble et irons en Australie, prêts à repartir. »

De l’autre côté du garage, Esteban Ocon – qui s’est battu dans un peloton serré pour la treizième place – a pris cette course comme une séance d’essais grandeur nature : « En réalité, c’est tout ce que nous pouvions réaliser en course aujourd’hui. » a déclaré Ocon après l’arrivée.

« Pour nous, nous en avons profité comme une nouvelle occasion d’en apprendre davantage sur la voiture. Il y a eu un peu de chaos au début, donc nous avons bien fait de rester clean et de capitaliser sur certaines positions. »

« Il y a eu quelques moments de courses serrées roue contre roue, ce qui était parfois bon. Mais nous ne sommes tout simplement pas assez rapides pour marquer des points et c’est là où nous en sommes en ce moment. »

« Nous garderons la tête haute et continuerons à travailler pour retrouver la performance. Je suis à Enstone cette semaine et j’ai hâte de voir tout le monde là-bas et de travailler collectivement dur pour améliorer notre situation actuelle. L’Australie est notre prochaine opportunité et je l’attends avec impatience. »

Même son de cloche du côté du management avec un Bruno Famin qui ne peut constater que le début de saison d’Alpine est définitivement difficile comme prévu : « Nous avions dit que le début de saison allait être difficile et les premières semaines ont été très difficiles avec les essais et deux Grands Prix. » a déclaré le Team Principal d’Alpine.

« Même si des mises à niveau sont à venir, nous devons comprendre notre manque de performances. Et aujourd’hui, nous devons enquêter sur le problème de boîte de vitesses, qui a coûté un temps précieux en piste à Pierre. »

« Il n’y a qu’une seule chose que nous pouvons faire, c’est de continuer à travailler dur tous ensemble pour améliorer la situation actuelle dans laquelle nous nous trouvons. Merci aux usines d’Enstone et de Viry et à l’équipe en bord de piste pour leur état d’esprit fantastique et leur ténacité pour améliorer rapidement notre niveau de performance actuel. Prochain arrêt, l’Australie. »

Après les deux premières manches de la saison 2024, l’équipe Alpine n’a pas marqué le moindre point au championnat du monde des constructeurs. 

Charles Leclerc très impressionné par la prestation de Bearman à Djeddah

Troisième à l’arrivée du Grand Prix d’Arabie Saoudite, Charles Leclerc ne cachait pas sa frustration de terminer une nouvelle fois à presque 20 secondes (18 secondes) de la Red Bull du Vainqueur Max Verstappen.

Deuxième sur la grille de départ du Grand Prix d’Arabie Saoudite ce samedi, le pilote Ferrari Charles Leclerc n’a rien pu faire pour contrer les attaques du pilote Red Bull Sergio Perez au volant d’une monoplace bien plus rapide que la SF-24 du Monégasque qui termine donc cette deuxième manche de l’année à la troisième place cinq secondes derrière Perez et 18 secondes derrière Max Verstappen.

« Satisfait ? On ne peut pas être satisfait en finissant à 20 secondes. Je pensais qu’on allait être un petit peu mieux, mais on a eu pas mal dans la phase initiale des Durs. » a expliqué Leclerc au micro de Canal+.

« A la fin ce n’était pas mal, mais c’était trop tard malheureusement. Dans le dernier tour, j’ai eu la chance d’avoir un bon DRS avec un bon tour, donc on a réussi à avoir le tour le plus rapide [et donc le point bonus]. C’est bien parce que ça fait un point en plus, mais bon voilà, à part ça je suis assez satisfait de la journée. »

Bluffé par Oliver Bearman 

Lorsqu’on lui demande s’il a aidé son coéquipier d’un jour – le jeune Oliver Bearman qui a terminé septième à Djeddah – Leclerc a répondu : « Non, je ne vais prendre aucun mérite pour ce qu’il a fait ce week-end car c’est tout simplement exceptionnel ce qu’il a fait. »

« Je pense que les gens se rendent compte à quel point c’est compliqué d’arriver seulement en EL3 dans une voiture qu’on ne connaît pas, sur une piste aussi difficile que Djeddah, et d’être tout de suite dans le rythme. J’ai regardé les trois premiers tours de la voiture en El3, j’étais bluffé. »

« Je me suis dit putain, il va me mettre la pression ce week-end. Donc voilà, ça été vraiment impressionnant de le voir aussi rapide et aussi à l’aise dans la voiture dès le début. Il a fait une course exceptionnelle aujourd’hui, donc bravo à lui, je suis vraiment content pour lui, pour l’équipe en général qui, malheureusement sans Carlos [Sainz], a tout de même maximisé le potentiel du week-end et ça c’est positif. »

Oliver Bearman après sa première course en F1 : « Je peux être fier »

Le Britannique Oliver Bearman avait bien du mal à cacher ses émotions ce samedi soir à Djeddah où il a franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix d’Arabie Saoudite à la septième place pour sa toute première course en Formule 1.

Le jeune Oliver Bearman a été appelé à la rescousse par Ferrari à la dernière minute jeudi pour remplacer le titulaire Carlos Sainz au volant de la SF-24, l’Espagnol ayant été opéré en urgence de l’appendicite, ce qui l’a obligé à déclarer forfait pour le reste du week-end en Arabie Saoudite.

Onzième sur la grille de départ, Oliver Bearman a disputé une course très propre au volant de la Ferrari et passera finalement la ligne d’arrivée à la septième place, le Britannique inscrivant ainsi ses premiers points en F1, alors qu’il a également été élu « pilote du jour ».

« Ce fut des jours un peu fous, avec tout ce qui s’est produit, je peux être très fier. J’avais très peu de préparation, donc au final je suis satisfait de ma performance. » a déclaré Oliver Bearman au micro de Canal+ après l’arrivée du Grand Prix d’Arrivée Saoudite.

« Le plus difficile a été le relais en pneus Durs, le fait qu’il a fallu attaquer longtemps avec ces pneus. Je ne me suis jamais retrouvé dans une telle situation [en F2], c’était des tours de qualifications durant toute la course. »

« Cette piste demande beaucoup d’engagement, la voiture bougeait un peu par moment, j’avais des voitures qui revenaient sur moi vers la fin, j’ai eu beaucoup de choses à gérer pendant cette course aujourd’hui. »

Lorrsqu’on lui demande comment était son rythme cardiaque au départ de sa première course en Formule 1, le Britannique a répondu : « Avant la course, j’étais un peu moins nerveux que prévu. On a plutôt bien géré. »

« J’ai eu quelques moments chauds, des dépassements, notamment avec Yuki [Tsunoda] au départ et Nico [Hülkenberg] un peu plus tard. Mais globalement, j’ai réussi à rester calme et discipliné et c’était vraiment sympa de la part de Lewis [Hamilton] de venir me féliciter [au Parc Fermé]. »

Après le Grand Prix d’Arabie Saoudite, Oliver Bearman occupe la dixième place au championnat du monde des pilotes avec six points inscrits, soit deux de moins que Lewis Hamilton. 

Quand est programmé le prochain Grand Prix de F1 ? (Australie)

Après le Grand Prix d’Arabie Saoudite disputé ce samedi 09 mars sur le tracé de Djeddah, la Formule 1 met désormais le cap vers l’Océanie pour y disputer la troisième manche du championnat du monde 2024.

Le Grand Prix d’Australie 2024 est programmé du 22 au 24 mars sur le tracé urbain de Melbourne. Les pilotes s’élanceront pour 58 tours de course pour cette troisième manche de l’année. 

L’année dernière, c’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a remporté le Grand Prix d’Australie 2023, le Néerlandais s’est offert sa toute première victoire à Melbourne depuis le début de sa carrière. Le pilote Red Bull devançait sur la ligne d’arrivé la Mercedes de Lewis Hamilton et l’Aston Martin de Fernando Alonso.

Derrière, Lance Stroll, Sergio Perez, Lando Norris, Nico Hülkenberg, Oscar Piastri, Guanyu Zhou et Yuki Tsunoda complétaient le top dix à l’arrivée de cette troisième manche de la saison 2023 marquée par plusieurs interruptions.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès le vendredi 22 mars pour suivre les premiers essais libres du Grand Prix d’Australie en direct sur notre Live Center accessible ici.

Les classements F1 2024 après le Grand Prix d’Arabie Saoudite

Voici les classements F1 2024 pilotes et constructeurs après le Grand Prix d’Arabie Saoudite – deuxième manche du championnat du monde – disputé ce samedi 09 mars sur le circuit de Djeddah.

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a remporté le Grand Prix d’Arabie Saoudite 2024, le Néerlandais devance sur la ligne d’arrivée la Red Bull de son coéquipier Sergio Perez et la Ferrari de Charles Leclerc.

Derrière, Oscar Piastri, Fernando Alonso, George Russell, Oliver Bearman, Lando Norris, Lewis Hamilton et Nico Hülkenberg complètent le top dix à l’arrivée de cette deuxième manche de la saison 2024, une course relativement calme largement dominée par Max Verstappen qui n’a jamais été inquiété depuis le départ.

Les classements présentés ci-dessous sont évolutifs en temps réel et sont donc mis à jour en cas de pénalité infligée à un ou plusieurs pilotes après le classement officiel de la course et qui aurait une conséquence directe sur les positions aux championnats.

Classement pilotes F1 2024

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren99
2L. NorrisMcLaren89
3M. VerstappenRed Bull87
4G. RussellMercedes73
5C. LeclercFerrari47
6K. AntonelliFerrari38
7L. HamiltonFerrari31
8A. AlbonWilliams20
9E. OconHaas14
10L.StrollAston Martin10
11N. HülkenbergSauber6
12O. Bearman Haas6
13P. GaslyAlpine6
14Y. TsunodaRed Bull5
15I. HadjarVCARB5
16C. SainzWilliams5
17G. BortoletoSauber0
18F. AlonsoAston Martin0
19L. LawsonVCARB0
20J. DoohanAlpine0

Classement constructeurs F1 2024

PEquipe Points Int.
1McLaren 188
2Mercedes111-77
3Red Bull 89-99
4Ferrari78-110
5Williams25-163
6Haas20-168
7Aston Martin10-178
8Racing Bulls8-180
9Sauber6-182
10Alpine6-182

Max Verstappen mène un doublé Red Bull en Arabie Saoudite

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a remporté le Grand Prix d’Arabie Saoudite 2024, le Néerlandais devance sur la ligne d’arrivée la Red Bull de son coéquipier Sergio Perez et la Ferrari de Charles Leclerc.

Derrière, Oscar Piastri, Fernando Alonso, George Russell, Oliver Bearman, Lando Norris, Lewis Hamilton et Nico Hülkenberg complètent le top dix à l’arrivée de cette deuxième manche de la saison 2024, une course relativement calme largement dominée par Max Verstappen qui n’a jamais été inquiété depuis le départ.

Carlos Sainz de retour dans le paddock 

Fraîchement opéré d’une appendicite qui lui a valu de déclarer forfait pour le reste du week-end en Arabie Saoudite, le pilote Ferrari Carlos Sainz a fait son grand retour dans le paddock de la Formule 1 ce samedi à Djeddah. L’Espagnol a assisté à la course et a pu suivre en direct du stand Ferrari les débuts du Britannique Oliver Bearman qui le remplace depuis la troisième séance d’essais libres au volant de la SF-24.

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Stroll dans le mur 

Lance Stroll a touché un mur à haute vitesse, ce qui a eu pour conséquence de casser une biellette de direction sur sa monoplace. Sans direction, le Canadien a donc tiré tout droit dans les barrières. Fin de la course pour lui.

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Abandon pour Pierre Gasly 

Dès le premier tour de course, le pilote Alpine Pierre Gasly est rentré au stand pour abandonner sur problème mécanique. Visiblement, c’est la boîte de vitesses de l’A524 qui a fait des siennes avant même le départ de l’épreuve puisque Gasly s’est plaint à la radio dès son tour de formation.

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La prochaine manche du championnat du monde de Formule 1 se disputera en Australie sur le circuit de l’Albert Park de Melbourne fin mars.

Résultats du GP d’Arabie Saoudite 2024

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LIVE F1 : suivez le Grand Prix d’Arabie Saoudite en direct (séance terminée)

Bienvenue sur ce live pour suivre en direct le Grand Prix d’Arabie Saoudite 2024, deuxième manche du championnat du monde de Formule 1 dont le départ est donné ce samedi 09 mars à Djeddah. 

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a décroché la pole position sur la grille de départ du Grand Prix d’Arabie Saoudite en 1,27.472, le Néerlandais devance de trois dixièmes la Ferrari de Charles Leclerc et de trois dixièmes la Red Bull de Sergio Perez.

Derrière, Fernando Alonso, Oscar Piastri, Lando Norris, George Russell, Lewis Hamilton, Yuki Tsunoda et Lance Stroll complètent le top dix sur la grille de départ de la deuxième manche de la saison 2024 (voir la grille complète ici).

Le départ du Grand Prix d’Arabie Saoudite 2024 sera donné ce samedi 09 mars à 18h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 50 tours de course sous les projecteurs de Djeddah puisqu’il s’agit d’une épreuve nocturne.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce samedi 09 mars pour suivre le Grand Prix d’Arabie Saoudite en direct sur notre Live Center accessible ici. ou bien vous pouvez suivre la course via le Live ci-dessous.

Le GP d’Arabie Saoudite en direct 

Grille de départ définitive du Grand Prix F1 d’Arabie Saoudite 2024

Voici la grille de départ officielle et définitive du Grand Prix d’Arabie Saoudite 2024, deuxième manche du championnat du monde dont le départ est donné ce samedi 09 mars sur le tracé urbain de Djeddah. 

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a décroché la pole position sur la grille de départ du Grand Prix d’Arabie Saoudite en 1,27.472, le Néerlandais devance de trois dixièmes la Ferrari de Charles Leclerc et de trois dixièmes la Red Bull de Sergio Perez.

Derrière, Fernando Alonso, Oscar Piastri, Lando Norris, George Russell, Lewis Hamilton, Yuki Tsunoda et Lance Stroll complètent le top dix sur la grille de départ de la deuxième manche de la saison 2024.

Notez que la grille de départ présentée ci-dessous prend en compte les diverses pénalités infligées aux différents pilotes. Cette grille est mise à jour en temps réel, même dans le cas d’une pénalité tardive. Lorsqu’un pilote reçoit une pénalité, celle-ci est matérialisée dans le tableau par un (+xP) à côté du nom du pilote en question.

Pour suivre en direct le Grand Prix d’Arabie Saoudite 2024, cliquez sur ce lien pour accéder au live center. Le direct débute ce samedi 09 mars à 17h35 (heure de Paris).

Grille de départ du GP d’Arabie Saoudite 2024

PosPilote Equipe
1Max Verstappen Red Bull
2Charles Leclerc Ferrari
3Sergio Perez Red Bull
4Fernando Alonso Aston Martin
5Oscar Piastri McLaren
6Lando Norris McLaren
7George Russell Mercedes
8Lewis Hamilton Mercedes
9Yuki Tsunoda Visa Cash App RB
10Lance Stroll Aston Martin
11Oliver Bearman Ferrari
12Alex Albon Williams
13Kevin Magnussen Haas
14Daniel Ricciardo Visa Cash App RB
15Nico Hülkenberg Haas
16Valtteri Bottas Stake F1
17Esteban Ocon Alpine
18Pierre Gasly Alpine
19Logan Sargeant Williams
20Guanyu Zhou Stake F1

GP F1 d’Arabie Saoudite : les stratégies possibles en course à Djeddah

Selon Pirelli, la stratégie la plus rapide pour boucler les 50 tours du Grand Prix d’Arabie Saoudite ce samedi à Djeddah est d’un seul et unique arrêt, mais la possibilité de neutralisation avec l’entrée en piste d’une voiture de sécurité reste très élevée, ce qui pourrait offrir quelques opportunités.

La stratégie la plus efficace pour le Grand Prix d’Arabie Saoudite consiste à prendre le départ de la course avec les pneumatiques C3 (Mediums), avant de passer aux C2 (Durs) avec lesquels les pilotes devraient rallier l’arrivée de l’épreuve. 

A l’inverse, les pilotes pourraient choisir de prendre le départ en pneus Durs (C2) pour boucler un premier relais plus long, avant de passer sur les gommes C4 (Tendres) en misant sur l’entrée en piste d’une voiture de sécurité.

« Ici, l’arrêt unique est un choix presque obligatoire. La seule incertitude concerne peut-être le composé à associer au C2, qui – contrairement à ce qui a été vu à Sakhir la semaine dernière – se comporte ici très bien, tant en termes de performances que de dégradation. » nous confie Mario Isola, directeur de Pirelli.

« La stratégie la plus rapide sur le papier est celle qui consiste à utiliser le C3 au départ puis à passer en C2 entre le tour 18 et le tour 25. »

« La stratégie consistant à prendre le départ en Durs puis à s’arrêter entre le tour 25 et le tour 32 pour chausser les Tendres pourrait également s’avérer compétitive en jouant peut-être sur la possibilité de neutralisation de la course, qui est très élevée ici. »

« A l’inverse, ils pourraient aussi utiliser le C4 au départ pour profiter d’une plus grande adhérence dans les premiers tour, avant de passer sur le c2. »

Stratégies possibles en course 

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Pneus disponibles en course

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L’avenir de Verstappen chez Red Bull lié à celui d’Helmut Marko

Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, a laissé entendre que son avenir au sein de l’équipe Red Bull dépendra de celui du conseiller motorsport, l’Autrichien Helmut Marko.

Depuis quelques heures, le paddock de la Formule 1 est de nouveau secoué par un mélodrame pathétique à la sauce Netflix après que le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, ait déclaré à certains médias qu’il avait reçu comme consigne de la part de son employeur de ne pas…parler aux médias.

En toute logique donc, Helmut Marko s’est exprimé au micro de la télévision autrichienne ORF pour indiquer qu’il risquait d’être suspendu prochainement, notamment parce qu’il fait l’objet l’objet d’une enquête interne en lien avec des fuites d’informations liées à l’enquête sur le comportement inapproprié présumé de Christian Horner [si vous n’arrivez plus à suivre, c’est normal].

Un éventuel départ [involontaire ?] d’Helmut Marko – désormais âgé de 80 ans – pourrait-il avoir un impact sur l’équipe Red Bull ? QUID de l’avenir de Max Verstappen au sein de l’écurie de Milton Keynes, alors que le Néerlandais a toujours été très proche de Marko ? 

S’adressant à Sky Sports F1 ce vendredi soir à Djeddah après s’être qualifié en pole position sur la grille de départ du Grand Prix d’Arabie Saoudite, Verstappen – à qui on a demandé quel impact aurait sur lui un éventuel départ précipité d’Helmut Marko – a répondu : « Helmut et moi, nous avons beaucoup de respect l’un pour l’autre. »

« Ma loyauté va en général envers Red Bull, mais aussi envers lui, après tout ce qu’il a fait pour moi, cela va très loin. J’ai toujours dit, surtout après le décès de Dietrich [ Mateschitz, décédé en 2022], avec tout le monde dans l’équipe, que je trouvais important que nous gardions les personnes clés ensemble parce que c’est comme ça que nous avons très bien performé et c’est comme ça que nous serons performants à l’avenir…et ils le savent. »

Lorsqu’on lui a demandé directement si Helmut Marko devait rester au sein de Red Bull pour qu’il reste lui aussi, le Néerlandais a répondu : « J’ai toujours dit cela à l’équipe, ils le savent. »

Concernant le rôle d’Helmut Marko et son impact au sein de Red Bull depuis sa création en 2005, Verstappen a déclaré : « Il a construit cette équipe à partir de zéro avec la bénédiction de Dietrich et je pense qu’il a toujours entretenu de bonnes relations avec beaucoup de personnes dans l’équipe et a soutenu l’équipe et des personnes importantes dans des moments cruciaux également. Il est définitivement un membre clé pour l’avenir. »

Lorsqu’on lui a demandé si l’éventuel départ de Marko représenterait selon lui une situation « folle » pour l’équipe Red Bull, le Néerlandais a répondu : « C’est un euphémisme se cela se produit. Ce serait fou. Nous verrons ce qui va se passer. Nous verrons si quelque chose se passe la semaine prochaine. »