Avec un 1er titre en poche, Verstappen est beaucoup plus détendu

Le champion du monde en titre, Max Verstappen, dit qu’il est toujours aussi motivé à l’idée de se battre pour la couronne mondiale, mais en 2022 son attitude sera différente de l’an dernier.

Décrocher son premier titre mondial en 2021 à l’âge de 24 ans a incontestablement aidé Max Verstappen à trouver une certaine tranquillité d’esprit à la veille de la saison 2022, et bien que le pilote Red Bull reste extrêmement motivé à l’idée d’aller chercher une deuxième couronne mondiale consécutive, le Néerlandais insiste sur le fait qu’il n’aura pas une « attitude désespérée » cette année.

« Évidemment, remporter un championnat du monde n’est pas quelque chose qui arrive tous les jours et je n’aurais peut-être plus cette opportunité. Nous voulons toujours gagner, mais désormais, l’attitude de vouloir gagner désespérément a disparu. Cela ne veut pas dire que je suis moins motivé, mon niveau de motivation est le même ou même plus élevé encore. Mais je me sens bien et je suis beaucoup détendu. » a déclaré Verstappen, cité par le Daily Mail.

« C’était ma septième saison [l’an dernier] et je n’ai jamais eu une telle opportunité d’être champion du monde, c’était ma première opportunité et je voulais désespérément en profiter. Gagner le championnat du monde est quelque chose qui n’arrive pas très souvent et peut-être que cela ne m’arrivera plus jamais, qui sait ? »

Récemment, l’équipe Red Bull a annoncé avoir signé une prolongation de contrat de cinq ans avec Max Verstappen, ce qui veut dire que le Néerlandais pilotera pour l’écurie de Milton Keynes au moins jusqu’en 2028.

La pré-saison « la plus excitante » pour Lewis Hamilton

Le pilote Mercedes Lewis Hamilton estime que son équipe est suffisamment forte pour aller se battre pour un neuvième titre consécutif cette année en Formule 1 malgré l’arrivée de nouvelles règles techniques.

Depuis le début de l’ère hybride en 2014, Mercedes a raflé le titre constructeurs à huit reprises et le titre pilotes à sept reprises. Mais cette année, la F1 a introduit de nouvelles règles techniques, ce qui pourrait bien rebattre les cartes et empêcher Mercedes de poursuivre sur sa lancée. Lorsqu’on demande à Lewis Hamilton s’il craignait de voir son équipe en difficulté cette saison avec cette nouvelle ère, le Britannique a répondu :  « Pourquoi est-ce que je penserais ça ? Nous avons remporté huit titres consécutifs, alors pourquoi est-ce que j’aurais ce sentiment ? Mon équipe ne fait pas d’erreurs, bien-sûr il y a toujours un risque, mais nous ne commettons pas d’erreurs. » a déclaré Hamilton, cité par le site du championnat.

« Il y a beaucoup de gens intelligents à l’usine et je leur fais confiance à 100%. Peu importe là où nous commencerons, que ce soit bon ou mauvais, nous y travaillerons. Nous avons toujours eu un excellent plan de développement et une excellente main-d’œuvre. »

« Je pense que chaque année est passionnante, mais bien-sûr dans les années précédentes il s’agissait d’une évolution de la voiture de l’année précédente, alors que là c’est complétement nouveau. J’ai vu la conception de notre voiture sur plusieurs mois, et maintenant en voyant la voiture de tout le monde, vous essayez d’avoir un œil attentif pour voir ce qui est différent, voir s’il y a quelque chose, si certaines équipes ont choisi un chemin différent en termes de conception dans les sipods, l’aileron avant ou le fond plat. »

« Je pense donc qu’il s’agit de la pré-saison la plus excitante, et encore une fois, vous n’avez absolument aucune idée de votre position. » conclut le septuple champion du monde.

Lewis Hamilton aura une bien meilleure vue d’ensemble cette semaine au terme des trois dernières journées d’essais hivernaux qui se dérouleront sur le tracé de Sakhir à Bahreïn du 10 au 12 mars. La saison 2022 débutera une semaine plus tard sur le même circuit avec le Grand Prix de Bahreïn.

Mazepin réagit à son éviction

Le Russe Nikita Mazepin a rapidement réagi à l’annonce faite par son équipe ce samedi qui a pris la décision de rompre son contrat avec effet immédiat.

Malgré la décision prise cette semaine par la FIA d’autoriser les pilotes russes et biélorusses à participer à des compétitions internationales sous bannière neutre et à titre individuel (ils ne peuvent pas défendre les couleurs de leur pays), l’équipe Haas a pris la décision de mettre fin au contrat de la société russe Uralkali et de son pilote Nikita Mazepin [les deux étant liés par le fait que la société russe Uralkali appartient au père du pilote].

« Chers fans et followers, je suis très déçu d’apprendre que mon contrat en F1 a été rompu. Bien que je comprenne les difficultés, la décision de la FIA et ma volonté constante d’accepter les conditions proposées pour continuer ont été complètement ignorées et aucun processus n’a été suivi dans cette démarche unilatérale. »

« Pour ceux qui ont essayé de comprendre, mes remerciements éternels. J’ai beaucoup apprécié ces moments passés en F1 et j’espère sincèrement que nous pourrons tous nous retrouver dans des temps meilleurs. J’en dirai plus dans les prochains jours. »

 

Un Monopoly Spa-Francorchamps édition limitée !

Dans le cadre de la célébration de son centenaire, le Circuit de Spa-Francorchamps présente sa version exclusive en tirage limité « 100 ans de passion » du célèbre jeu de société Monopoly !

Envie de découvrir le Circuit de Spa-Francorchamps en famille ou entre amis ? Un Circuit historique et centenaire, fort de son histoire mais également résolument tourné vers l’avenir. C’est en effet en août 1921 que la première course s’est tenue sur « Le plus beau Circuit du monde ».

Les joueurs pourront parcourir le légendaire tracé d’un peu plus de 7 km, y ériger des tribunes, devenir propriétaire de virages aux patronymes mondialement connus qui font vibrer les pilotes des plus grands championnats et les fans ou encore certains virages historiques de l’ancien tracé de 14 km, lieux-dits du Circuit, Fan Shop, Musée du Circuit de l’Abbaye de Stavelot, … L’occasion de découvrir ou redécouvrir le circuit d’une manière différente, et de passer un excellent moment de divertissement en famille ou entre amis !

« Nous nous réjouissons de proposer à nos fans cette édition spéciale du Monopoly. Qui n’a pas passé de bons moments en famille avec ce jeu de société ? C’est une façon ludique de faire un tour de piste qui promet, j’en suis sûr, de belles soirées de divertissement et une façon inédite d’emmener le Circuit de Spa-Francorchamps chez soi ! » a déclaré Amaury Bertholomé, CEO du Circuit de Spa-FrancorchampsCe Monopoly.

« 100 ans de passion », bilingue français/anglais est le fruit d’une collaboration fructueuse avec la société wallonne DicoGames qui personnalise des Monopoly thématiques en Belgique depuis plus de 15 ans. Le plateau sur fond noir est entièrement illustré par le dessinateur Vince, bien connu dans le monde la presse. Les cases représentent le tracé du circuit. Les maisons et les hôtels sont devenus des tribunes et des stadiums, 4 virages de légende ont pris la place des 4 gares habituelles du jeu, les pions traditionnels du Monopoly sont remplacés par des pions en lien avec la course (casque, roue, trophée …) et les billets sont eux aussi à l’effigie du circuit. Bref, le jeu est personnalisé dans le parfait esprit du circuit et ravira les petits et les grands.

Le Monopoly « Circuit de Spa-Francorchamps – 100 years of passion » sera bien sûr en vente dans le Fan Shop du Circuit dès le début de la saison. D’ici-là, il sera présent dans des points de vente* de la région du Circuit et bientôt en ligne.

*Points de vente : Open Source (Francorchamps), Office du Tourisme de Spa, Abbaye de Stavelot, Librairire Scripta (Malmedy)

Haas se sépare de Nikita Mazepin

C’est désormais officiel, l’équipe américaine Haas a confirmé avoir mis fin au contrat de son sponsor russe Uralkali et au contrat de son pilote russe Nikita Mazepin avec effet immédiat.

L’écurie Haas a indiqué dans un court communiqué qu’elle était « choquée » et « attristée » de la situation actuelle en Ukraine et qu’elle avait donc pris la décision de mettre fin au contrat de sponsoring de la société russe Uralkali, ainsi que de son pilote Nikita Mazepin à la veille de la saison 2022.

« Haas F1 Team a choisi de mettre fin, avec effet immédiat, au partenariat en titre d’Uralkali et au contrat de pilote de Nikita Mazepin. Comme le reste de la communauté de la Formule 1, l’équipe est choquée et attristée par l’invasion de l’Ukraine et souhaite une fin rapide et pacifique au conflit. » a indiqué l’équipe.

Pour le moment, l’écurie n’a pas encore communiqué le nom du remplaçant de Nikita Mazepin, mais en toute logique, il devrait s’agir de l’actuel pilote de réserve, le Brésilien Pietro Fittipaldi. Une annonce officielle est attendue dans les prochaines heures.

Haas a l’obligation de modifier la livrée de sa F1

L’équipe Haas n’aura pas d’autre choix que de modifier la livrée de sa monoplace avant le début de la saison 2022 de Formule 1 après les décisions prises par la FIA ce vendredi.

Ce vendredi, l’instance dirigeante du sport a publié un communiqué dans lequel elle insiste sur le fait que les pilotes russes et biélorusses sont autorisés à concourir dans des compétitions internationales mais à la seule condition de le faire sous bannière neutre et à titre individuel (ils ne représenteront pas leur pays). Dans ce document, la FIA a également confirmé de nouvelles mesures interdisant « l’utilisation de symboles, de couleurs et de drapeaux russes sur une livrée de voiture, un équipement et un uniforme« , interdisant de fait la livrée présentée par l’écurie Haas le mois dernier.

Bien avant que la FIA ne prenne cette décision, l’équipe Haas avait d’elle-même décidé de retirer le logo de la société russe Uralkali sur sa monoplace pour les deux derniers jours des essais hivernaux à Barcelone, ainsi que les bandes de couleur rouge et bleu sur les flancs de la VF-22 et qui rappelaient le drapeau russe. Les deux pilotes se sont alors retrouvés au volant d’une F1 totalement blanche où seuls le logo du sponsor de Mick Schumacher (1and1) et celui de la Haas étaient encore visibles sur la carrosserie (voir photo d’illustration).

Avec cette nouvelle mesure prise par la FIA ce vendredi, l’écurie américaine n’aura donc pas d’autre choix que de retirer les couleurs de la Russie, ainsi que le logo de Uralkali, que ce soit sur la voiture ou bien sur tous les équipements de l’équipe.Sur ses réseaux sociaux, l’équipe Haas a d’ailleurs déjà retiré toute trace de Uralkali et on s’attend à ce que le partenariat entre cette société russe et Haas soit rompu dans les plus brefs délais.

Lle départ d’Uralkali aura pour conséquence directe « d’éjecter » le pilote russe Nikita Mazepin qui n’est autre que le fils du propriétaire de la société Uralkali. On s’attend donc en toute logique à ce que Haas annonce très prochainement avoir remplacé Nikita Mazepin par son pilote de réserve, le Brésilien Pietro Fittipaldi, qui devrait faire ses débuts lors des essais hivernaux de Bahreïn le 10 mars prochain.

Pour Wolff, Masi a été influencé par Red Bull la saison dernière

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, a affirmé dans un documentaire diffusé par Sky Sports que Michael Masi, l’ancien directeur de course de la F1, avait été manipulé par Red Bull à la fin de la saison dernière.

Duel est le nom du nouveau documentaire diffusé par Sky Sports et qui retrace la lutte au championnat du monde 2021 entre Max Verstappen et Lewis Hamilton. Ce documentaire est illustré d’entretiens exclusifs avec les personnes clés qui se sont retrouvées au centre de la bataille l’an dernier, mais aussi de l’énorme controverse de la fin de saison qui a couté son poste à Michael Masi.

Dans ce documentaire, le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, revient sur la défaite controversée de Lewis Hamilton contre son rival Max Verstappen; une défaite qui, selon lui, était due aux « mauvaises décisions » prises par le directeur de course qui a été manipulé par Red Bull – l’Autrichien pointant à la fois la finale d’Abou Dhabi et l’avant dernière course en Arabie Saoudite comme exemples concrets.

Pour rappel, en Arabie Saoudite Michael Masi a conclu un « accord » avec le directeur sportif de Red Bull, Jonathan Wheatley, sur les positions de grille au redémarrage de la course après une interruption, alors qu’il avait changé d’avis sur les règles concernant la voiture de sécurité au milieu des protestations de Red Bull à Abou Dhabi lors de la dernière manche, le tout diffusé en direct à la télévision.

« Jonathan Wheatley a fait son travail. Il a retourné Michael Masi le directeur de course [dans leur camp], pas seulement à Abou Dhabi, mais avant, et Max [Verstappen] lui doit probablement beaucoup. » a insisté Toto Wolff dans le documentaire Duel.

Concernant Michael Masi – qui ne sera plus directeur de course en Formule 1 cette année après avoir été remplacé par Eduardo Freitas et Niels Wittich – Wolff a ajouté : « Je ne lui ai pas parlé [depuis Abou Dhabi] et je ne veux plus jamais lui parler. Ses décisions étaient mauvaises et je suis sûr qu’il les regrette. La FIA aurait dû voir bien plus tôt qu’il y avait un problème, il y avait un problème de structure, un problème de personnalités. »

Max Verstappen a donc finalement remporté le titre après avoir dépassé Hamilton dans le dernier tour de course à Abou Dhabi, bien aidé il est vrai par la décision de Masi qui a conduit le Néerlandais à rouler sur des pneus tendres frais alors que son rival Lewis Hamilton était sur de vieux pneus Durs. A ce sujet, Wolff a déclaré : « C’est comme un match de football où une équipe est à 1-0 et tout à coup l’arbitre dit, ‘maintenant c’est le but en or. 0-0, celui qui marque le but suivant gagne’. Et au fait, vous devez jouer sans crampon. »

Encore « une montagne à gravir » avec les nouvelles F1 selon Vettel

Le quadruple champion du monde Sebastian Vettel a tenu à souligner à quel point les nouvelles monoplaces en F1 auront une courbe d’apprentissage abrupte cette année.

Lors des trois premiers jours des essais hivernaux à Barcelone, Sebastian Vettel et son coéquipier Lance Stroll ont bouclé 295 tours avec l’AMR22 d’Aston Martin, mais le pilote allemand a dû stopper sa journée prématurément le dernier jour en raison d’une fuite qui a provoqué un début d’incendie sous le capot moteur de sa monoplace.

Malgré ce problème qui aura coûté un précieux temps de roulage à l’équipe Aston Martin, Vettel se dit plus préoccupé par la difficulté de trouver les bons réglages pour être compétitif avant le début de la saison avec ces machines nouvelle génération : « Pour moi personnellement, il y a encore beaucoup à apprendre et la voiture peut être pilotée de manière différente, je joue un peu avec les styles de pilotage. » a déclaré Vettel après les essais hivernaux.

« Nous essayons de trier les problèmes, de trouver des solutions à certains défis auxquels nous avons été confrontés afin de trouver des solutions. Donc, il reste encore beaucoup à faire, tout le monde est à fond et il reste encore une montagne très, très raide et haute à gravir. Je ne peux pas dire à quel moment nous verrons le sommet, mais c’est un moment amusant, et ma conviction est qu’un jour nous atteindrons ce sommet, espérons-le juste avant la saison. »

« Je pense que de toute façon ça sera une longue année, tout le monde est probablement dans le même bateau en termes d’apprentissage avec ces voitures et certains problèmes. Mais jusqu’à présent, tout va bien. »

L’Allemand admet qu’il a tout de même été surpris de constater une si grande différence dans les concepts montrés par les équipes à Barcelone : « Je suis surpris qu’il y ait une si grande différence, je m’attendais à ce que les voitures se ressemblent davantage. Il est bon de voir que les gens ont choisi des voix différentes dans les philosophies de conception. »

« Laquelle aura raison ? Nous le verrons…j’espère juste que toutes les voitures seront proches les unes des autres et qu’il n’y aura pas une grande différence dans le peloton, ce serait formidable. » conclut le pilote Aston Martin.

Les pilotes russes doivent signer une charte d’engagement auprès de la FIA

Ce vendredi, la FIA a précisé les conditions de participation des pilotes russes et biélorusses aux compétitions internationales cette année et ils auront à leur disposition un document d’engagement à remplir avant de pouvoir concourir.

En réponse à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la FIA a décidé plus tôt cette semaine de laisser les pilotes russes et biélorusses concourir dans les compétitions internationales, mais ces derniers doivent le faire sous bannière neutre. L’instance dirigeante a tenu à rappeler aujourd’hui les conditions auxquelles les pilotes concernés par cette mesure devront se conformer, et ils devront notamment remplir un document dans lequel ils s’engagent à respecter les points suivants :

  • Les pilotes russes/biélorusses, concurrents individuels et officiels pourront participer à des compétitions internationales/régionales uniquement à titre individuel et neutre sous réserve d’un engagement spécifique et du respect des principes de la paix et la neutralité politique, jusqu’à nouvel ordre
  • Aucun symbole, couleur ou drapeau national russe/biélorusse (uniforme, équipement et voiture) ne doit être affiché ou jouer des hymnes lors de compétitions internationales/régionales jusqu’à nouvel ordre

De plus, en signant cette charte « d’engagement », les pilotes concernés seront en accord total avec les points suivants :

  • Je comprends que tout refus ou non-respect de ces décisions constituera une violation de l’article 12.2.1.e du Code Sportif International de la FIA, et peut entraîner l’imposition d’une pénalité ou sanction en vertu du Code Sportif International, des Statuts de la FIA, du Code Judiciaire et Disciplinaire de la FIA Règles, et/ou en vertu de toute autre disposition applicable des règles et règlements de la FIAJe reconnais le ferme engagement pris par la FIA d’être solidaire avec le peuple de l’Ukraine, la Fédération Automobile d’Ukraine, et tous ceux qui souffrent à cause de ce conflit
  • Je reconnais que je ne peux participer aux événements couverts qu’à titre individuel et neutre, et en aucun cas en tant que représentant de la Russie ou de la Biélorussie
  • Je n’afficherai aucun symbole, couleur ou drapeau national russe/biélorusse publiquement ou via les réseaux sociaux
  • Je n’afficherai pas sur mes uniformes, vêtements, accessoires ou autres objets personnels, ou sur mon équipement ou voitures à tout moment en relation avec ma participation aux événements couverts ou autrement en ma qualité de participant aux événements couverts : le drapeau russe ou biélorusse (actuel ou historique), toute illustration ou référence au drapeau russe ou biélorusse, tout emblème national ou autre symbole national de la Russie/de la Biélorussie (par exemple, le blason armoiries de Russie / aigle bicéphale de Russie), les mots «russe», «biélorusse» ou «automobile russe», Fédération de l’Automobile de Biélorussie ou les acronymes « RUS » ou « RAF » ou «BAF», «FBA», «BLR» dans n’importe quelle langue ou format, l’emblème de la Fédération automobile de Russie (« RAF ») ou « Fédération de l’Automobile de Biélorussie (« FBA »/ »BAF »)
  • Je reconnais qu’aucun hymne national russe/biélorusse ne sera joué lors des événements couverts. je ne jouerai ni ne chanterai l’hymne national russe / biélorusse sur aucun lieu d’événement officiel ou autre zone contrôlée par la FIA ou par l’organisateur ou le promoteur d’un événement couvert, ou autrement en lien avec ma participation aux événements couverts ou autrement en ma qualité de participant dans les événements couverts
  • Je ne ferai aucune déclaration ou commentaire, ne prendrai aucune mesure ou ne me conduirai pas d’une manière qui est préjudiciable aux intérêts de la FIA, de toute compétition et/ou du sport automobile en général. En particulier, je n’exprimerai aucun soutien (direct ou indirect) à la Russie et/ou à la Biélorussie et à ses activités à l’égard de l’Ukraine
  • Je me conformerai à tout moment à : une ou toutes les règles et tous les règlements, circulaires, lignes directrices, procédures et autres exigences de la FIA, comme modifié de temps à autre ; toutes les décisions et directives de la FIA et à tout régime de sanctions applicable
  • Je reconnais et j’accepte que la FIA puisse mettre en œuvre d’autres mesures ou rendre d’autres décisions en ce qui concerne ma participation aux événements couverts à la lumière du conflit en cours en Ukraine, y compris le droit de me refuser l’entrée ou de m’empêcher de participer et/ou d’assister à tout événement couvert. Je me conformerai à toutes ces mesures et décisions supplémentaires
  • J’ai lu et compris le contenu de cet engagement du pilote et je reconnais qu’il est juridiquement contraignant pour moi

Pour Vermeulen, la prolongation de Verstappen est une étape logique

Le manager de Max Verstappen, Raymond Vermeulen, a déclaré que le nouveau contrat à long terme du pilote Red Bull avec l’équipe basée à Milton Keynes est une étape logique pour l’équipe et le pilote.

Ce jeudi, l’équipe Red Bull a annoncé la signature de la prolongation de contrat de Max Verstappen pour cinq années supplémentaires, ce qui veut dire que le Néerlandais est liè à son écurie au minimum jusqu’en 2028. C’est la première fois qu’un contrat aussi long est signé en Formule 1, alors que la valeur de ce contrat a été estimée à environ 50 millions de dollars par an pour le champion du monde 2021, bien qu’il soit toujours très difficile de connaître les chiffres exacts et que cela ne regarde que le pilote et son équipe.

Au delà de la valeur monétaire du nouvel accord signé entre Red Bull et Max Verstappen, Vermeulen insiste sur le fait que cet accord reflète avant tout la confiance du camp Verstappen dans la capacité de Red Bull à rester au sommet de la pyramide de la Formule 1 dans les années à venir.

« Les plans de Red Bull pour l’avenir semblent très bons, et quand je vois la combativité au sein de l’équipe, cela nous va parfaitement. » a déclaré Vermeulen à DeTelegraaf.

« La Formule 1 entre dans une nouvelle ère et ce n’est pas fou de penser sur du long terme, parce que la vision de Red Bull va bien plus loin que les deux premières courses de la saison à venir. Nous savons exactement où nous allons et qui sera de la partie. L’équipe occupe les premières place, la situation est donc extrêmement bonne. »

Pilote Red Bull depuis ses 16 ans, Max Verstappen continue d’apprendre et continuera encore d’apprendre selon son manager : « Il ne faut pas oublier que Red Bull a proposé à Max un contrat à l’âge de 16 ans et l’a bien préparé. » a ajouté Vermeulen.

« Évidemment, il y a eu des négociations, mais la façon dont ça s’est passé n’aurait pas pu être meilleure. Je pense que la tendance à la hausse [en termes de performance] n’est pas encore terminée, parce que Max continue de grandir et nous n’avons pas encore vu le meilleur de lui. »

Autre fait interessant à souligner, Max Verstappen a attendu la fin des premiers essais hivernaux de la saison 2022 pour s’engager sur du long terme avec son équipe, preuve que le Néerlandais a été visiblement séduit par sa nouvelle monoplace à Barcelone.

Williams F1 s’offre le chef étoilé Niall Keating

Williams Racing a annoncé l’arrivée au sein de son équipe du chef étoilé Niall Keating qui rejoindra l’écurie basée à Grove en tant qu’associé à partir de la saison 2022 de Formule 1.

Niall Keating, 31 ans, est l’un des rares chefs au Royaume-Uni à avoir obtenu deux étoiles Michelin, qu’il a obtenues avant l’âge de 30 ans. keating a reçu sa première étoile en 2018 alors qu’il travaillait au restaurant du Whatley Manor Hotel, Wiltshire, huit mois seulement après son ouverture. Cette même année, il a également remporté le prix Michelin du jeune chef européen et a reçu une deuxième étoile Michelin au The Dining Room en 2019. L’année suivante, il a participé au Great British Menu de BBC2, où il a été couronné champion des champions.

En janvier 2021, Niall Keating, un ardent défenseur de la durabilité dans l’industrie de la gastronomie, est devenu l’un des premiers chefs britanniques à recevoir une étoile verte, une nouvelle distinction de Michelin pour reconnaître les restaurants qui ouvrent la voie dans l’industrie en matière de pratiques durables.

Keating rejoindra Williams Racing lors de huit événements de Grand Prix à travers le calendrier 2022 et le partenariat verra le chef créer un ensemble de produits durables, des menus gastronomiques raffinés pour les invités de Williams en bord de piste. Niall Keating travaillera également en étroite collaboration avec le chef cuisinier de Williams, Dan Motchman, pour développer des concepts alimentaires et des menus pour l’équipe et des célébrations spéciales sur la piste.

« Je suis ravi d’accueillir Niall Keating chez Williams Racing pour notre prochaine saison 2022. Niall est un chef exceptionnel; son expérience, sa créativité et sa passion pour les pratiques durables font de lui un ajout passionnant à notre équipe en bord de piste et à notre offre d’accueil pour nos invités. J’ai hâte de voir les expériences incroyables qu’il va créer. » a déclaré Jost Capito, PDG de Williams.

« Je suis incroyablement excité de travailler avec Williams Racing cette année. C’est une leçon d’humilité de savoir qu’une équipe aussi prestigieuse reconnaît une affinité dans ce que chacun fait et veut accomplir. » a ajouté Keating.

« Il y a une similitude entre une équipe de Formule 1 et une brigade de cuisine et comment tout cela fonctionne – les deux suivent un processus basé sur la précision, le respect et le défi, et il y a peu de place pour l’erreur. Ces derniers mois ont été intenses, après avoir quitté Whatley Manor et lancé Lunar (sa société) dans le Staffordshire à la fin de l’année dernière, mais je suis ravi de ce que cette année nous réserve et j’ai hâte de faire partie des événements Williams Racing de cette année. »

Alonso lance A14 Management pour aider les jeunes pilotes

Le double champion du monde Fernando Alonso a officiellement lancé l’agence A14 Management avec laquelle l’Espagnol accompagnera les jeunes talents du sport automobile dans leur carrière sportive.

A14 Management « est né avec l’intention de sélectionner un petit groupe de pilotes issus du monde du Karting, berceau de ce sport, et de leur inculquer les valeurs essentielles pour atteindre leurs objectifs, telles que la préparation physique, le conseil à la décision et gestion économique, entre autres afin de maximiser le potentiel de chaque athlète » selon l’agence elle-même.

L’agence A14 Management offrira aux jeunes pilotes la possibilité de structurer leur carrière sportive en développant et en optimisant leurs compétences sur et hors piste, passant des aspects physiques ou médiatiques aux aspects financiers. Une gestion à 360 degrés basée sur l’expérience de Fernando Alonso lui-même, avec une vie liée à la compétition.

De la préparation au développement, en passant par les négociations de contrats, des services de presse, de la planification…l’agence s’occupera de tout afin que le pilote puisse concentrer ses efforts sur ses performances et son amélioration.

Pour cette nouvelle aventure, Fernando Alonso s’est entouré d’Albert Resclosa et d’Alberto Fernández, qui accompagnent le pilote Alpine depuis l’époque du Karting. A14 Management a également annoncé ses deux premiers pilotes, le franco-suisse Clément Novalak, un pilote qui a connu de belles réussites en Karting, qui a passé les deux dernières années en Formule 3 et qui fait ses débuts cette saison en Formule 2, l’antichambre de la F1. Novalak est rejoint par le jeune Bulgare Nikola Tsolov, de l’école de Karting de Fernando Alonso.

Bernie Ecclestone soutient la décision de la FIA

L’ancien grand argentier de la Formule 1, Bernie Ecclestone, a soutenu la décision de la FIA de ne pas interdire aux pilotes russes et biélorusses de concourir, le Britannique affirmant que les athlètes n’avaient aucune responsabilité dans la guerre qui a éclaté en Ukraine.

En réponse à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la communauté internationale a commencé à imposer des sanctions économiques à la Russie, tandis que le Comité International Olympique [CIO] a appelé les fédérations sportives à interdire tous les athlètes russes et biélorusses des compétitions internationales. Cette recommandation n’a pourtant pas été suivie par la FIA, qui a décidé de permettre aux pilotes russes et biélorusses de courir dans des compétitions internationales à la seule condition de le faire sous bannière neutre, l’instance dirigeante ayant souligné son obligation de neutralité politique pour justifier sa décision.

L’ancien chef de la Formule 1, Bernie Ecclestone, estime que la FIA a fait le bon choix : « C’était absolument une bonne décision. » a déclaré le Britannique à l’agence de presse PA.

« Il y a tellement de choses qui sont convenues dans le monde à propos de ce conflit entre la Russie et l’Ukraine, mais je ne pense pas que quiconque y ait vraiment réfléchi ou [tout] compris. S’il y a un pilote russe en Formule 1, qu’est-ce que cela a avoir avec la guerre de la Russie ? Il n’y a pas de relation. »

« Les athlètes russes n’ont rien à voir avec ce conflit, ils n’en font pas partie, et ils n’en ont jamais fait partie. Il se trouve juste qu’ils sont russes. »

Bien que les pilotes russes et biélorusses soient autorisés à courir dans des compétitions internationales, la fédération des sports mécaniques du Royaume-Uni a annoncé un jour plus tard qu’aucun concurrent russe ou biélorusse ne serait autorisé à concourir sur le sol britannique, excluant de ce fait le seul pilote russe en F1, Nikita Mazepin, du Grand Prix de Grande-Bretagne.

Dans la foulée de cette annonce, la Formule 1 a annoncé qu’elle venait de mettre un terme à son contrat avec les promoteurs du Grand Prix de Russie et qu’elle ne retournerait pas dans le pays jusqu’à nouvel ordre. Lorsqu’on demande à Ecclestone si la Formule 1 a pris la bonne décision de ne plus se rendre en Russie, le britannique a répondu : « Le Formula 1 Group a décidé que c’était la bonne chose à faire que d’annuler la course, est-ce que c’était la bonne chose à faire ? Je ne sais pas, il n’y a pas de guerre en Russie. »

« La FIA a confirmé qu’elle avait annulé [le GP de Russie] parce que le Formula 1 Group l’avait annulé, mais si personne n’avait parlé d’annulation, je suis sûr que la FIA n’aurait rien fait. Il [Poutine] n’est probablement pas content de tout ce qui se passe, mais avec tout ce qu’il se passe et le fait qu’il soit qualifié de criminel avec le monde entier contre lui, je ne pense pas qu’il se soucie d’une course de Formule 1. »

Les premières indiscrétions sur le jeu F1 2022

Le jeu F1 2022 pourrait connaître de nombreux changements si l’on en croit Tom Henderson qui est généralement assez bien informé sur les nouveautés en provenance des différents éditeurs de jeux dont Electronics Arts, qui développe le nouvel opus de la saga des Formula 1.

Sur son blog, Tom Henderson révèle que F1 2022 devrait gérer pour la première fois le cross-play (tous les modes multijoueurs sont accessibles qu’importe la plateforme), alors qu’une compatibilité avec les casques de réalité virtuelle devrait également être disponible dans le jeu cette année. Il explique aussi qu’un nouveau hub sera disponible, baptisé F1 LIFE, ce hub devrait remplacer le mode histoire qui ne devrait pas revenir avant 2023.

F1 LIFE devrait vous permettre de vivre comme un vrai pilote de Formule 1, notamment avec différents objets à acheter comme des lunettes ou des montres. Autre grande nouveauté, ce mode devrait vous permettre de collectionner des supercars et même de les piloter sur les 23 circuits du jeu. Il ne devrait donc pas y avoir uniquement des Formule 1 à piloter dans F1 2022 ! Tom Henderson affirme également que les développeurs ont dores et déjà retiré du jeu le circuit de Sotchi en Russie (la Formule 1 a confirmé ce jeudi qu’elle ne se rendrait plus en Russie jusqu’à nouvel ordre).

Il n’y a pas encore de date de sortie officielle ni de trailer de F1 2022, alors que la saison de Formule 1 débute le 20 mars avec le Grand Prix de Bahreïn sur le tracé de Sakhir, mais on peut s’attendre à une sortie avant l’été comme ce fut le cas l’an dernier.

La F1 interdira toute conception portant préjudice à la réglementation

Le manager sportif de la Formule 1, Ross Brawn, a déclaré que la F1 n’hésiterait pas à intervenir et à freiner toute innovation technique mise au point par les équipes cette année qui pourrait contourner l’intention de la nouvelle règlementation technique mise en place.

A partir de cette saison, la Formule 1 a introduit une toute nouvelle règlementation technique qui doit permettre aux pilotes de pouvoir se suivre en piste et se dépasser plus facilement afin d’accroitre le spectacle durant les courses. L’approche de la F1 est basée sur un nouveau package aérodynamique simplifié favorisant l’effet de sol afin que la majeure partie de l’appui aéro des monoplaces soit généré par le fond plat et plus par les ailerons et autres appendices.

La semaine dernière lors des premiers essais hivernaux de l’année qui se sont déroulés à Barcelone, les équipes ont dévoilé des monoplaces bien différentes, mais Brawn assure qu’il surveille de très près les concepts des différentes écuries afin de veiller qu’elles ne vont pas à l’encontre de l’esprit des nouvelles règles.

« Je pense qu’aucune [des nouvelles innovations] n’endommage les caractéristiques fondamentales des voitures, mais je l’ai dit à plusieurs reprises, le groupe de travail qui a travaillé pour concevoir cette voiture continuera à le faire. » a expliqué Ross Brawn à RacingNews365.

« Nous avons désormais accès aux données et aux conceptions et ils évalueront si l’une de ces conceptions évoluera dans la mauvaise direction, puis nous les repousserons à nouveau. Je pense vraiment, après avoir parlé avec certains pilotes, qu’ils voient et apprécient la différence avec cette voiture pour ce qui est de suivre une autre voiture. »

Jusqu’à présent, la FIA ne peut rien reprocher aux équipes puisque ces dernières sont autorisées à rouler durant les essais hivernaux avec les pièces qu’elles n’auraient pas le droit d’utiliser durant la saison dans le cadre du championnat du monde. S’il devait y avoir une quelconque protestation, celle-ci interviendrait alors dans le cadre de la première manche du championnat à Bahreïn à partir de 18 mars.

Face à la guerre en Ukraine, Vettel ne peut rester silencieux

Le quadruple champion du monde de F1, Sebastian Vettel, a déclaré qu’il ne pouvait pas rester silencieux sur la crise ukrainienne suite à la décision de la Russie d’envahir et de faire la guerre contre son pays voisin.

Sebastian Vettel a été le premier pilote de Formule 1 à prendre la parole et à prendre position sur le conflit actuellement en cours aux portes de l’Europe après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’Allemand ayant clairement indiqué qu’il ne souhaitait pas se rendre en Russie cette année pour y disputer une course.

« Je pense que tout le monde a sa propre attitude, et la question est de savoir si tout le monde ose partager son opinion. Moi, je ne suis pas timide à ce sujet, bien au contraire. Je pense qu’il y a certains sujets sur lesquels vous ne pouvez pas rester silencieux. » a déclaré le pilote Aston Martin la semaine dernière à Barcelone en conférence de presse.

En tant que directeur de la Grand Prix Driver Association [GPDA], Sebastian Vettel dit qu’il n’a aucun problème à ce que l’un de ses collègues garde son opinion pour lui-même, mais le pilote allemand a insisté sur le fait que le conflit actuellement en cours en Ukraine est plus important que n’importe quel point de vue personnel.

« En ce moment, tout le monde est occupé par lui-même, mais c’est bien sûr un problème qui dépasse tout le reste et je suis certain que les autres pilotes partagent l’opinion. Mais au final, ce n’est pas le plus important que nous parlions ou non, je pense que le plus important est que la situation se détende, qu’elle se termine. Je ne pense pas que quiconque veuille que cela dégénère et devienne incontrôlable, mais cela semble très difficile pour le moment. »

Ce jeudi, la Formule 1 a décidé de couper les ponts avec la Russie en annonçant avoir mis un terme à son contrat avec les promoteurs du Grand Prix de Russie. Cela signifie que la catégorie reine du sport automobile ne se rendra pas à Sotchi ni à Saint-Pétersbourg où une course devait avoir lieu à partir de 2023.

Guerre en Ukraine : la F1 coupe les ponts avec la Russie

La Formule 1 a confirmé ce jeudi avoir mis fin à son contrat avec les organisateurs du Grand Prix de Russie.

La semaine dernière, la Formule 1 a confirmé qu’il n’était « pas possible » de concourir dans le pays après l’invasion de l’Ukraine par la Russie et a annulé la manche 2022 qui devait se dérouler au mois de septembre sur le tracé de Sotchi. Cette décision a été ratifié ce mardi par la FIA, qui a confirmé l’annulation de l’épreuve russe.

Ce jeudi, la Formule 1 est allée encore plus loin puisque l’organisation a annoncé avoir résilié le contrat avec les organisateurs du Grand Prix de Russie dans son intégralité, ce qui veut dire que la catégorie reine ne se rendra plus – jusqu’à nouvel ordre – en Russie, ni à Sotchi ni à Saint-Pétersbourg où devait avoir lieu un Grand Prix à partir de 2023.

Cette semaine, la FIA a confirmé que le Russe Nikita Mazepin pourrait continuer à courir en Formule 1 cette année à la seule condition qu’il le fasse sous bannière neutre. Cependant, le Royaume-Uni a indiqué ce mercredi que les pilotes de nationalité russe ne seraient pas autorisés à courir lors de compétitions internationales sur le sol britannique, ce qui veut dire que Mazepin est automatiquement exclu du Grand Prix de Grande-Bretagne 2022.

Concernant l’avenir de Nikita Mazepin, l’équipe Haas devrait prochainement annoncer que le Brésilien Pietro Fittipaldi remplacera le Russe à partir des essais hivernaux programmés à Bahreïn du 10 au 12 mars, notamment parce que la carrière de Mazepin est liée à la société russe Uralkali appartenant à son père et qui devrait rapidement devenir l’ex sponsor titre de l’écurie américaine (la séparation devrait être confirmée dans les prochaines heures).

Verstappen chez Red Bull jusqu’en…2028 !

Le champion du monde 2021 de F1, Max Verstappen, a signé une prolongation de contrat avec son équipe Red Bull Racing qui le verra porter les couleurs de l’écurie de Milton Keynes jusqu’en 2028.

Le Néerlandais avait déjà un contrat qui couvrait les saisons 2022 et 2023 après l’annonce d’une précédente prolongation en janvier 2020. La durée totale de sept ans du nouvel accord est considérée comme le contrat de pilote le plus long jamais signé en F1.

« J’aime vraiment faire partie de l’équipe Red Bull Racing, donc choisir de rester jusqu’à la saison 2028 a été une décision facile. » a déclaré Verstappen.

« J’adore cette équipe et l’année dernière a été tout simplement incroyable, notre objectif depuis que nous nous sommes réunis en 2016 était de gagner le championnat et nous l’avons fait, alors maintenant, il s’agit de garder le numéro un sur la voiture à long terme. »

Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a déclaré que la signature de ce long contrat avec Max Verstappen était une véritable déclaration d’intention : « Notre objectif immédiat est de conserver le titre de champion du monde de Max, mais cet accord montre également qu’il fait partie de la planification à long terme de l’équipe. » a déclaré le Britannique.

« Avec la division Red Bull Powertrains travaillant sur la nouvelle réglementation des moteurs pour 2026, nous voulions nous assurer que nous avions le meilleur pilote sur la grille pour cette voiture. »

Mattia Binotto minimise les prédictions d’Hamilton

Le directeur de Ferrari, Mattia Binotto, a répondu à la récente suggestion de Lewis Hamilton qui affirmait que l’équipe Ferrari pourrait bien être dans une ligue à part en début de saison d’après ce qu’il a pu voir lors des premiers jours d’essais hivernaux à Barcelone.

Le septuple champion du monde Lewis Hamilton – qui a terminé en tête de la dernière journée d’essais à Barcelone – a déclaré qu’il avait été impressionné par le rythme de la F1-75 sur le tracé catalan et a suggéré que Ferrari avait peut-être « plusieurs mois d’avance » sur la concurrence : « Nous pourrions supposer que Ferrari n’a peut-être pas beaucoup développé la voiture [de 2021] et a tout misé sur la monoplace de cette année. Est-ce que cela signifie qu’ils ont plusieurs mois d’avance ? Nous devons attendre et nous verrons. » a déclaré le pilote Mercedes à Barcelone la semaine dernière.

Lorsque Binotto a été informé du commentaire de Hamilton, le patron de la Scuderia a répondu en inversant la suggestion du septuple champion du monde : « Je suis presque certain qu’ils [Mercedes] auront deux ou trois mois d’avance sur nous lorsque nous serons à Bahreïn. » a répondu en plaisantant Binotto au micro de Sky Sports.

« Je pense qu’il est très difficile de juger de la performance et de la compétitivité relative entre les équipes. Ce qui est le plus important pour nous, c’est de collecter des donnés ici [à Barcelone], et je pense que nous pouvons être satisfaits du nombre de tours que nous avons effectués. Tout sera analysé à Maranello désormais. »

« Je pense que jusqu’à présent la voiture s’est bien comportée, sans gros problème. Nous avons fait nos exercices correctement jusqu’à présent. Est-ce que cela suffira ? Il ne faut pas oublier que l’an dernier en fin de saison nous étions au moins une seconde moins rapide par tour sur les meilleurs. »

« Nous restons concentrés sur nous-mêmes, ce serait bien d’une manière ou d’une autre de revenir dans le match en 2022, mais il est trop tôt aujourd’hui pour juger de cela. »

Pour rappel, la Scuderia Ferrari a terminé les premières journées d’essais hivernaux avec le plus fort kilométrage parmi toutes les équipes (plus de 2000 km). La deuxième salve d’essais hivernaux se déroulera sur le tracé de Bahreïn du 10 au 12 mars.

Vidéo : les pieds d’un pilote de F1 dans son cockpit

Il est très rare de pouvoir avoir des images des pieds d’un pilote de Formule 1 lorsqu’il est occupé à piloter sa machine en piste, mais c’est désormais devenu une réalité grâce à l’équipe AlphaTauri.

L’écurie basée à Faenza en Italie a en effet publié une courte vidéo dans laquelle on peut voir les pieds du Français Pierre Gasly lorsqu’il est en piste avec son AlphaTauri AT03. Ces images ont été tournées lors du shakedown de la monoplace sur le tracé de Misano en février. Évidemment lors de ce roulage, Pierre Gasly n’était pas à fond avec sa monoplace puisqu’il s’agissait de la toute première sortie de la monoplace AT03 dans le cadre d’une journée de tournage promotionnel sur une piste humide et avec des pneus de démonstration.

Mais grâce à la petite caméra placée devant le pédalier, vous pouvez voir la position des pieds du pilote lorsqu’il roule et le fameux ON/OFF propre à la Formule 1 et qui consiste à ne jamais appuyer sur les deux pédales en même temps.