La McLaren MCL36 a pris la piste à Barcelone

Ce lundi, l’équipe McLaren a fait rouler sa monoplace pour la saison 2022 pour la toute première fois sur la piste de Barcelone dans le cadre d’un shakedown (journée de tournage).

Il y avait déjà de l’activité ce lundi en Catalogne puisqu’après l’équipe Haas qui a fait rouler sa VF-22 dans la matinée (voir les photos ici), c’est au tour de McLaren de dégourdir les pattes de sa nouvelle monoplace; la MCL36, qui a pris la piste pour la première fois de l’année cet après-midi en Espagne (voir vidéo plus bas).

L’écurie britannique a participé à un shakedown (journée de tournage limitée à 100 km), histoire de faire une première vérification de tous les systèmes avant que ne débutent les essais hivernaux 2022 ce mercredi sur le même tracé (du 23 au 25 février).

Demain mardi, ce sera au tour de l’équipe Alpine de mettre en piste sa F1 2022 pour un shakedown, alors que la Scuderia Ferrari a elle aussi réservé la piste catalane ce 22 février pour y faire rouler sa F1-75.

LIVE : présentation de l’Alpine en direct

C’est ce lundi 21 février que l’équipe Alpine présente sa monoplace pour la saison 2022 de Formule 1; la A522, qui sera pilotée cette année par Fernando Alonso et Esteban Ocon.

La présentation de l’Alpine A522 débute à 18h30 (heure de Paris) et vous pourrez la suivre en direct via la chaîne YouTube de l’équipe (flux disponible au bas de cet article). La A522 sera évidemment propulsée par un moteur Renault et aura la lourde tâche de faire aussi bien, sinon mieux, que sa devancière la A521 avec laquelle Alpine a réussi à décrocher une victoire en Hongrie l’an dernier.

En 2021, l’équipe du constructeur français a terminé à la cinquième place au championnat du monde après une rude bataille contre l’équipe AlphaTauri, qui a finalement été distancée par Alpine en deuxième partie de saison.

L’Alpine A522 a été présentée, vous pouvez cliquer ici pour voir toutes les photos.

Présentation de l’Alpine A522 en direct

La F1 confirme les horaires des courses Sprint en 2022

La Formule 1 a dévoilé ce lundi les horaires des trois courses Sprint qui seront organisées cette saison à Imola, en Autriche et au Brésil.

Initialement, la Formule 1 souhaitait introduire six courses Sprint au calendrier 2022 mais a finalement décidé de s’en tenir à « seulement » trois événements Sprint cette année, reconnaissant ce nombre comme raisonnable à la lumière des pressions déjà exercées sur les équipes pour cette saison avec l’introduction de modifications majeures au règlement.

Grosse nouveauté cette année concernant ce format de courses Sprint puisque désormais les huit premiers pilotes marqueront des points (seuls les trois premiers marquaient des points en 2021) avec une attribution au championnat du monde comme suit : 1er – 8points, 2e – 7points,  3e – 6points, 4ème – 5points, 5ème – 4points, 6e – 3points, 7e – 2points et 8e – 1point. En outre, la pole position officielle du week-end reviendra désormais au pilote ayant signé le meilleur tour lors de la séance de qualifications du vendredi lorsqu’un week-end comprend une course Sprint.

Une course Sprint c’est quoi ?

Pour rappel : lorsqu’un format de course Sprint est programmé sur un week-end de course, les pilotes participent à une séance d’essais libres le vendredi en début d’après-midi puis à une séance de qualifications dans un format classique en fin d’après-midi. Les résultats de cette séance qualificative déterminent alors la grille de départ de la course Sprint programmée le samedi après-midi d’une durée maximale de 30 minutes. Les résultats de cette course Sprint déterminent ensuite la grille de départ de la course principale du dimanche.

Horaires course Sprint à Imola

[table “235” not found /]

Horaires course Sprint Autriche

[table “236” not found /]

Horaires course Sprint Brésil

[table “237” not found /]

Williams dévoile son programme pour Barcelone

L’équipe Williams a dévoilé son programme et ses objectifs pour les trois journées d’essais hivernaux programmées cette semaine à Barcelone (du 23 au 25 février).

Comme pour toutes les équipes de la grille, ces premiers essais de l’année seront l’occasion pour Williams de comprendre sa nouvelle monoplace et d’apprendre à optimiser le potentiel qu’elle offre aux deux pilotes.

« La FW44 est très différente des voitures précédentes, à la fois en apparence et sous la peau, et cela nécessitera une nouvelle approche. Nos objectifs à Barcelone sont de comprendre la nouvelle voiture et d’apprendre à l’optimiser pour la gamme de pistes que nous visiterons cette saison. Nous explorerons également le potentiel de performance du nouveau package aérodynamique et commencerons le processus clé de corrélation des performances sur piste avec les prédictions en soufflerie.«  nous explique Dave Robson, directeur de la performance chez Williams.

« Nous sommes assez habitués aux essais à Barcelone en février et nous savons que les performances globales de la voiture dans ces conditions ne sont pas très représentatives de la plupart des circuits que nous rencontrerons au cours des neuf prochains mois. Par conséquent, nous chercherons à comprendre le potentiel de la voiture et comment elle répond aux changements que nous apportons, en recueillant des données et des connaissances auxquelles nous pourrons faire appel au cours de la saison. »

« En plus de la nouvelle voiture et des pneus Pirelli [18 pouces], nous accueillons également Alex Albon dans l’équipe. Alex travaille avec ses ingénieurs depuis de nombreuses semaines maintenant et s’est très bien intégré, mais rien ne remplace le temps passé dans la vraie voiture et nous sommes très impatients de le voir en action, de travailler en étroite collaboration avec Nicholas et de développer le lien crucial avec l’équipe. »

Cette semaine à Barcelone, Williams va confier le volant de la FW44 à son pilote le plus expérimenté lors de la première journée des essais. C’est le Canadien Nicholas Latifi qui va étrenner la FW44 le mercredi matin avant d’être relayé par Alex Albon dans l’après-midi.

Le jeudi 24 février, c’est Albon qui sera en piste dans la matinée, tandis que Latifi poursuivra le travail dans l’après-midi. Enfin pour la dernière journée des tests en Espagne, Latifi sera en piste le matin et Alex Albon clôturera les essais dans l’après-midi.

La Haas VF-22 déjà en piste à Barcelone

La « vraie » Haas VF-22 a déjà pris la piste à Barcelone ce lundi dans le cadre d’un shakedown organisé par l’équipe américaine à la veille des premiers essais hivernaux de l’année.

Alors que l’écurie Haas a été la première équipe de la grille à dévoiler des rendus numériques de sa monoplace 2022 le 4 février, personne n’avait encore pu voir la « vraie » VF-22 jusqu’à aujourd’hui. Ce lundi matin, c’est le Russe Nikita Mazepin qui a pu prendre en premier le volant de sa nouvelle monoplace pour la saison 2022, il a ensuite été relayé par son coéquipier Mick Schumacher.

L’équipe participe à un shakedown (journée de tournage) limité à 100 km comme le stipule la règlementation, tandis que la monoplace doit être équipée de pneus de démonstration spécialement développés par Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1. Il est bon de noter que la monoplace aperçue en piste ce lundi n’a pas grand chose à voir avec les rendus publiés par l’équipe au début du mois.

Rossi explique pourquoi il a choisi Szafnauer pour diriger Alpine

Le PDG d’Alpine, Laurent Rossi, a expliqué pourquoi il a choisi de faire confiance à l’Américain Otmar Szafnauer pour diriger l’équipe Alpine en Formule 1 à partir de cette saison 2022.

Au cours de l’hiver, des grands changements ont eu lieu chez Alpine avec le départ de Marcin Budkowski (ex directeur exécutif) ou encore d’Alain Prost (ex directeur non-exécutif). En début d’année, Alpine a annoncé l’arrivée de Otmar Szafnauer au poste de team principal de l’écurie à partir de la saison 2022, l’Américain ayant quitté ce même rôle chez Aston Martin quelques semaines plus tôt.

Lorsqu’on lui demande pourquoi il a choisi Szafnauer, Laurent Rossi explique que l’Américain a toutes les compétences requises pour faire fonctionner une équipe de Formule 1 comme il l’a déjà pu le prouver par le passé lorsqu’il a dirigé l’équipe Force India devenue Racing Point avec des moyens qui étaient alors à l’époque très limités par rapport à de très grandes structures.

« Dans le trio que nous avions l’année dernière [Rossi, Budkowski et Brivio], chacun a apporté ses propres compétences. Otmar [Szafnauer] regroupe les trois, c’est un chevauchement entre les trois, un directeur d’équipe fait le lien entre chaque côté. » a expliqué Laurent Rossi en entretien avec le site de la F1.

« Il est donc certainement plus facile pour moi de rationaliser car j’ai maintenant une personne qui apporte ses compétences à la table et les personnes en dessous peuvent désormais exprimer pleinement leurs propres forces dans leur propre domaine. »

« Je n’ai pas passé assez de temps avec Otmar parce que je ne suis pas en Formule 1 depuis 20 ans. Cela dit, je l’ai suivi comme bien d’autres et je sais qu’Otmar a très bien fait avec Force India, Racing Point puis Aston Martin, surtout au tout début compte tenu des moyens très limités dont il disposait. Il a sans doute surperformé avec un budget limité et a réussi à placer Racing Point / Force India en quatrième position et à remporter des victoires et des podiums. »

« Il sait ce qu’il faut pour constituer une équipe, il sait comment y arriver, donc c’est assez important. C’est un meneur d’équipe et c’est une très bonne personne. Il apportera ce dont nous avons besoin, ce lien. »

« Au fil de la saison [2021], il était clair pour moi que nous avions besoin du profil d’un team principal et il est devenu libre. Évidemment, j’ai commencé à intensifier mes liens avec lui, donc oui, il y a eu beaucoup plus de discussions entre nous en 2022 par rapport à 2021. Nous avons convergé très rapidement vers la possibilité qu’il rejoigne l’équipe et je suis très heureux qu’il ait maintenant rejoint l’équipe. »

Suppression de la règle de la Q2 en F1 en 2022

La FIA a confirmé que le règlement sportif de la Formule 1 en 2022 ne comportera plus la règle qui obligeait les dix meilleurs pilotes des qualifications à prendre le départ de la course le dimanche avec le composé utilisé en Q2 lors de leur tour le plus rapide.

Inscrite dans le règlement sportif de la F1 depuis la saison 2014, cette règle a été mise en place pour apporter un peu plus d’imprévisibilité en qualifications en encourageant certains pilotes (les dix meilleurs) à opter pour un composé plus dur en Q2 dans le but de prendre le départ de la course le dimanche parmi les dix premiers avec une stratégie différente.

Cependant, au fil des années cette règle a rarement conduit à une variation de stratégie parmi les meilleures équipes de la grille et a donc été modifiée à partir de cette saison 2022. Ainsi, la règle selon laquelle « au départ de la course chaque voiture qualifiée pour la Q3 doit être équipée des pneumatiques avec lesquels le pilote a réalisé son meilleur temps en Q2 » a été abandonnée.

A partir de la saison 2022 donc, les pilotes accédant à la Q3 en qualifications le samedi auront – comme le reste du peloton – un libre choix de pneus pour le départ de la course le dimanche.

A quelle heure Alpine présente sa F1 ce lundi ?

C’est ce lundi 21 février que l’équipe Alpine présente sa monoplace 2022; la A522, qui sera pilotée cette année par le Français Esteban Ocon et l’Espagnol Fernando Alonso.

L’écurie du constructeur français dévoilera sa monoplace 2022 ce lundi soir aux alentours des 18h30 lors d’un événement qui sera diffusé en direct sur les différents canaux sociaux de l’équipe. Vous pourrez évidemment retrouver toutes les images de l’Alpine A522 sur notre site dans la foulée de la présentation.

Seront présents lors de cet événement, le PDG du groupe Renault, Luca de Meo, le management de l’équipe Alpine et bien-sûr les pilotes. La A522 sera ensuite en piste à Barcelone dès le lendemain dans le cadre d’un shakedown avant de participer aux trois premières journées des essais hivernaux sur le même tracé (du 23 au 25 février).

Si vous souhaitez suivre la présentation de l’Alpine A522 en direct, il vous suffit de cliquer sur ce lien pour accéder au live.

Dates présentation F1 2022

[table “230” not found /]

Mazepin ouvrira les essais hivernaux pour Haas à Barcelone

L’équipe Haas a confirmé son programme pour les essais hivernaux 2022 qui débuteront par une session de trois jours à Barcelone cette semaine du 23 au 25 février.

L’écurie américaine est la deuxième équipe de la grille après Aston Martin à avoir dévoilé son programme pour ces trois jours d’essais hivernaux en Catalogne. C’est le Russe Nikita Mazepin qui aura l’honneur de piloter le premier la Haas VF-22 cette semaine, il sera en piste dès le mercredi matin avant d’être relayé par son coéquipier Mick Schumacher dans l’après-midi.

Le jeudi 24 février, c’est l’Allemand Mick Schumacher qui sera en piste le premier dans la matinée, il sera relayé après la pause déjeuner par son coéquipier Nikita Mazepin.

Enfin le vendredi 25 février, Nikita Mazepin sera de nouveau en piste en matinée. Le Russe laissera ensuite les commandes de la VF-22 à Mick Schumacher qui clôturera cette première salve d’essais pour son équipe.

Programme des pilotes à Barcelone

[table “233” not found /]

Alpine présente sa F1 2022 ce lundi

C’est ce lundi 21 février que l’équipe Alpine présente sa monoplace 2022; la A522, qui sera pilotée cette année par le Français Esteban Ocon et l’Espagnol Fernando Alonso.

L’écurie du constructeur français dévoilera sa monoplace 2022 ce lundi soir aux alentours des 18h30 lors d’un événement qui sera diffusé en direct sur les différents canaux sociaux de l’équipe. Vous pourrez évidemment retrouver toutes les images de l’Alpine A522 sur notre site dans la foulée de la présentation.

Le mardi 22 février, la monoplace d’Alonso et Ocon sera déjà en piste sur le tracé de Barcelone en Espagne dans le cadre d’un shakedown (journée de tournage, limitée à 100 km), tandis que l’équipe participera ensuite aux premiers essais hivernaux de l’année sur le même circuit dans la foulée (du 23 au 25 février).

La dernière présentation officielle sera celle de l’équipe Alfa Romeo qui a pris la décision cette année de dévoiler sa monoplace…après les premiers essais hivernaux le 27 février. Il faut donc s’attendre à ce que l’écurie basée à Hinwil en Suisse participe aux tests de Barcelone avec une C42 en tenue de camouflage (comme celle aperçue à Fiorano la semaine dernière dans le cadre d’un shakedown).

Dates présentation F1 2022

[table “230” not found /]

Les pilotes Ferrari seront libres de se battre en 2022

Les deux pilotes Ferrari Carlos Sainz et Charles Leclerc seront libres de se battre en piste pour le début de la saison 2022, à condition de ne prendre aucun risque démesuré.

Comme chaque début de saison, la Scuderia Ferrari place ses deux pilotes à parfaite égalité et les autorise à se battre en piste l’un contre l’autre, à condition évidemment qu’aucun risque démesuré ne soit pris et qui pourrait avoir un impact direct sur les résultats de l’équipe.

« Cette année, Carlos et moi sommes libres de nous battre sur la piste, mais sans prendre de risques stupides, parce que nous nous battons tous les deux pour l’équipe et l’objectif est d’amener Ferrari au sommet. » a déclaré Charles Leclerc.

« Je vois plus Carlos que ma petite amie depuis que nous sommes coéquipiers, nous avons passé beaucoup de temps ensemble. La saison dernière a également été longue et nous avons eu beaucoup de temps pour nous connaître, en tant que pilotes et en tant que personnes. Nous nous sommes déjà bagarrés en piste et je connais ses points forts. »

Justement, l’an dernier l’Espagnol Carlos Sainz a terminé devant Charles Leclerc au championnat du monde des pilotes, et le Monégasque a admis que cela lui avait fait mal de perdre la bataille interne contre son nouveau coéquipier, soulignant la régularité du madrilène comme étant son point le plus fort.

« Cela fait mal à tous les pilotes de perdre face à son coéquipier. On veut toujours être devant et, dans mon cas, j’ai raté plusieurs opportunités, certaines parce que je n’ai pas eu de chance et d’autres parce que j’étais trop optimiste. » a révélé Leclerc.

« Je pense que la meilleure chose à propos de Carlos, c’est qu’il est là à chaque course. Dans mon cas, je peux parfois être optimiste et perdre des points. C’est quelque chose qui m’a fait mal, mais cela fait déjà partie du passé. Nous devons passer à autre chose. »

De l’autre côté du garage, Carlos Sainz admet qu’il est crucial pour les pilotes de pouvoir avoir cette liberté de se battre en piste si besoin, mais en gardant à l’esprit que l’équipe reste la priorité : « Il est important pour nous deux d’avoir la liberté de tout donner et, si nous nous rencontrons en piste, nous donnerons tout, mais toujours en plaçant Ferrari devant. » a déclaré le pilote espagnol.

Andretti a monté un projet très sérieux pour entrer en F1

Ce vendredi, Mario Andretti a « excité » les fans du monde entier en annonçant sur les réseaux sociaux que son fils Michael avait officiellement soumis une candidature à la FIA pour former une 11e équipe sur la grille à partir de la saison 2024.

Si la candidature d’Andretti était retenue par la FIA, cela porterait le nombre de monoplaces à 22 sur la grille en 2024, ce qui n’est plus arrivé depuis 2016 en Formule 1. La présence d’Andretti sur la grille verrait alors deux équipes basées aux Etats-Unis avec Haas, qui a rejoint la catégorie reine en 2016. S’exprimant dans les colonnes de Racer, Mario Andretti est revenu un peu plus en détails sur les plans de son fils concernant cette potentielle nouvelle écurie de Formule 1, l’Américain assurant que le projet est très sérieux et que son fils est dores et déjà en mesure de s’acquitter des 200 millions de dollars que demande la F1 pour tout nouvel inscrit.

« Oui [Andretti est en mesure de payer]. Comme je l’ai dit, nous arrivons avec les yeux grands ouverts et nous connaissons certaines des conditions préalables. » a expliqué Mario Andretti.

« Je ne pense pas que Michael demande des faveurs spéciales [le droit d’entrée pourrait être annulé en signant un accord avec la F1 sur demande]. Nous devons nous conformer à tout, c’est aussi simple et aussi compliqué que cela, mais nous savons dans quoi nous nous engageons. »

L’an dernier, le clan Andretti était en discussion avec Sauber pour racheter son équipe de Formule 1 Alfa Romeo, cependant, l’accord ne s’est jamais concrétisé, Andretti ayant indiqué que des problèmes de dernière minute concernant le contrôle de l’organisation l’ont forcé à se retirer des discussions. Malgré cet échec, Andretti a assuré qu’il n’abandonnerait pas son idée d’amener sur la grille une nouvelle équipe, quitte à créer la sienne.

« Pour être honnête, depuis le début il avait cette idée en tête : « Si cela ne fonctionne pas [les discussions avec Sauber], nous devrons peut-être créer notre propre équipe ». Il n’abandonne pas l’idée, il a commencé à travailler immédiatement sur le plan B qui est maintenant devenu le plan A pour créer sa propre équipe. Il a quelques personnes derrière lui qui sont là pour la durée et qui sont solides. Tout le monde ressent la même chose, tout le monde est positif à l’idée de se lancer dans quelque chose comme ça. »

« Nous sommes ici pour la durée et pour Michael, vous pouvez voir qu’il est très ambitieux en tant que propriétaire d’équipe en participant à différentes disciplines partout dans le monde si vous y réfléchissez, Formule E, Extreme E, Supercars en Australie…il aime aussi se placer aux côtés de bons partenaires. Mais l’objectif de la Formule 1 est aussi l’objectif ultime pour lui, ce la ne fait aucun doute, et il est assez jeune pour être là pendant très, très longtemps. De mon point de vue, voir tout cela se produire est vraiment ce qui me fait avancer, pour être honnête avec vous. »

« De plus, il y a des personnes très, très intéressantes prêtes à se joindre à nous dès que tout cela deviendra officiel pour le guider et s’impliquer dans le démarrage. Je ne peux pas mentionner ces personnes maintenant jusqu’à ce que ce soit officiel, mais il a fait ses devoirs où point où j’ai dit : « Tu sais Michael, je vais devoir dire quelque chose à ce sujet maintenant. Il a dit « Ok, mais ne leur raconte pas tout ». Je ne pouvais rester assis et ne pas partager une partie de cela avec les fans. »

Mario Andretti, en bon businessman, admet que son annonce faite sur les réseaux sociaux vise également à attirer d’éventuels nouveaux partenaires : « Nous connaissons tous l’importance de cela, il faut s’armer des meilleurs talents possibles pour le travail et c’est le secret de tout. C’est comme ça que vous tendez la main, vous essayez de créer suffisamment d’excitation pour qu’il puisse être interessant pour de nombreux talents de rejoindre quelque chose comme ça et d’en faire partie. »

« Tout cela fonctionne. J’ai déjà contacté des personnes vraiment clés – j’ai beaucoup d’amis dans le business et c’est la beauté de la chose. Le sport automobile est une grande famille ; nous en faisons tous partie et nous sommes ceux qui sont là pour rester, c’est le plus important, car c’est tout ce que nous faisons. »

Lorsqu’on lui demande où en sont les relations avec la FIA, qui doit approuver l’éventuelle arrivée d’une 11e équipe sur la grille, Andretti a répondu : « Nous y sommes, avec des personnes clés [à la FIA]. Tout cela s’est passé et pour le moment, je pense qu’il s’agit d’obtenir l’approbation des équipes et tout ce qui doit arriver. Il y a plusieurs étapes à suivre. J’ai été en contact avec Bernie [Ecclestone] – lui et moi avons parlé et j’ai également reçu beaucoup de conseils. C’est lui qui a mis en place un grand nombre de ces règles.« 

« Nous nous en occupons, nous sommes dessus dans tous les aspects. Nous n’avançons pas à l’aveugle. Tout ce qui nous a été demandé – garanties et autres – nous nous y conformons. Donc, s’il y a autre chose dont ils ont besoin de nous, nous sommes prêts à répondre. C’est comme ça, c’est là ou nous en sommes. »

Ferrari a pris des risques « nécessaires » avec son moteur

La Scuderia Ferrari a été obligée de prendre des risques nécessaires avec son unité de puissance 2022 en raison de l’introduction cette année du gel du développement des moteurs en Formule 1.

Prochainement, les motoristes ne seront plus en mesure d’introduire des mises à jour de performance sur leur unité de puissance pendant les trois prochaines années, ce qui signifie que les performances des moteurs cette saison pourraient être cruciales pour les saisons à venir. Dans ce contexte, les motoristes ont dû s’assurer que les moteurs avec lesquels ils débuteront la saison 2022 sont compétitifs, les obligeant à prendre quelques risques supplémentaires pour trouver un maximum de performance avant l’introduction du gel du développement.

Le responsable des unités de puissance chez Ferrari, Enrico Gualtieri, a déclaré que l’équipe avait examiné des « solutions de conception audacieuses » pour son moteur 2022, l’amenant à accroître l’attention portée à la construction du moteur : « Disons que par rapport aux années passées, cela nous a stimulés, voire contraints, à aller vers des solutions de conception plus audacieuses, compte tenu du timing, notamment du gel à venir. » a-t-il expliqué.

« Nous avons dû pousser tous nos programmes à la limite absolue. Nous avons dû laisser la porte ouverte à toutes les évolutions possibles jusqu’au dernier moment. Nous avons certainement dû prendre tous les risques nécessaires. Disons que nous devions encore accélérer notre développement dans un monde qui va déjà à mille à l’heure. »

L’an dernier, Ferrari a anticipé le fait que le gel du développement des moteurs entrerait en vigueur cette année et a donc introduit en fin de saison un tout nouveau système hybride sur son moteur. Cet hiver donc, les ingénieurs de Maranello se sont essentiellement penchés sur le moteur à combustion interne en introduisant plusieurs innovations sur cette partie de l’unité de puissance.

« Il y a tellement de nouveautés et d’innovations dans cette unité de puissance. Autant dire que le pourcentage de nouveaux composants du moteur à combustion interne, par rapport à la saison précédente, est l’un des plus élevés de ces dernières années. Il y a de l’innovation au niveau du contenu, mais aussi au niveau de l’architecture et de l’aménagement en général. Par rapport au passé, nous avons dû examiner et adopter des solutions différentes et je pense que, dans notre environnement particulier, c’est quelque chose qui est continuellement innovant. »

La Scuderia Ferrari a prévu un shakedown de sa monoplace 2022 ce mardi 22 février sur le tracé de Barcelone à la veille des premiers essais hivernaux de la saison qui se dérouleront sur le même circuit du 23 au 25 février.

Alex Albon dévoile son casque avec un logo Red Bull

Alexander Albon a dévoilé le casque qu’il portera cette année en Formule 1 pour sa première saison en tant que pilote Williams.

Le Thaïlandais a été libéré par Red Bull – où il était pilote d’essais et de réserve – à la fin de la saison 2021 pour qu’il puisse rejoindre cette année en tant que titulaire l’équipe Williams – écurie cliente de Mercedes – et bien que le constructeur allemand soit un rival de Red Bull, les discussions concernant l’avenir d’Albon se sont avérées très simple, puisque Red Bull a libéré Albon de son contrat précédent tout en conservant une « option » pour le rappeler l’année prochaine si besoin. Il n’est donc pas anormal de voir le logo Red Bull présent sur son casque cette année puisqu’il a toujours des liens étroits avec Red Bull, mais la marque de boissons énergisantes n’a pas souhaité entrer dans les détails.

Côté esthétique, le casque bleu nuit du pilote Williams arbore le drapeau thaïlandais sur le dessus, les initiales « AA » pour « Alex Albon » et son numéro permanent; le 23. Cette année, Albon fera équipe chez Williams avec le Canadien Nicholas Latifi.

Hamilton fait pression pour faire cesser les abus sur les réseaux sociaux

Le pilote Mercedes Lewis Hamilton a appelé les gens à faire davantage pression sur les entreprises qui gèrent les plateformes de réseaux sociaux afin de mettre en place une réforme qui mettrait fin aux abus en ligne.

Après le très controversé Grand Prix d’Abou Dhabi, le pilote Williams Nicholas Latifi a reçu de nombreuses menaces de mort sur les réseaux sociaux pour le simple fait d’avoir eu un accident lors de la finale du championnat du monde 2021, ce qui a eu pour conséquence de voir apparaitre en piste une voiture de sécurité. La reprise de la course a été gérée de manière inappropriée par le directeur de de course Michael Masi [qui a été remplacé depuis], ce qui a permis à max Verstappen de revenir au contact du leader de la course Lewis Hamilton et de le dépasser dans l’ultime tour du Grand Prix, lui permettant ainsi de décrocher son premier titre mondial en F1.

A la suite de cette course donc, Latifi a reçu des messages haineux et des menaces de mort sur les réseaux sociaux, ce qui a obligé le Canadien à prendre des mesures pour assurer sa propre sécurité, notamment l’embauche d’une garde rapprochée.

Lewis Hamilton pour sa part – qui est suivi sur les réseaux sociaux par des millions de fans – était en contact avec Nicholas Latifi pendant la trêve hivernale pour lui apporter tout son soutien et appelle désormais les entreprises qui gèrent de telles plateformes à prendre leurs responsabilités et à apporter des améliorations le plus rapidement possible pour éviter que des personnes ne soient encore victimes de tels abus.

« En fin de compte, je ne pense pas qu’il y ait un énorme changement ou suffisamment de travail qui ait été fait par ces plateformes sociales. Nous devons encore faire pression pour qu’ils fassent des changements. » a déclaré Lewis Hamilton.

« La question de la santé mentale est une chose réelle sur ces plateformes, les gens subissent des abus d’une manière que personne ne mérite, donc cela ne devrait pas être toléré. Ils sont capables de faire des changements, mais ils ne semblent pas le faire assez rapidement. Nous devons donc continuer à faire pression. »

« J’étais en contact avec Nicholas, il a tout mon soutien et je sais à quel point cela peut être difficile dans ces situations. Je pense donc qu’il est important pour lui de savoir qu’il a le soutien des gens autour de lui. »

« D’un autre côté, vous pouvez voir qu’il y a tellement de passion dans ce sport, c’est ce qui rend ce sport si génial. Mais nous devons canaliser cela de manière positive, pas négative. »

Vers un boycott des réseaux sociaux ?

Pour lutter contre le racisme et les comportements haineux sur les réseaux sociaux, certains pilotes ont pris la décision l’an dernier de boycotter les plateformes sociales durant quelques jours; une initiative lancée pour protester contre les insultes racistes subies par des joueurs de football. Parmi ces pilotes, Lewis Hamilton était évidemment de la partie et le Britannique appelait déjà les plateformes à prendre des mesures : « Je pense que les réseaux sociaux doivent faire plus pour combattre cela et je soutiens pleinement cette initiative. » avait alors déclaré Hamilton dans le cadre du Grand Prix du Portugal l’an dernier.

Outre les pilotes comme Charles Leclerc, Daniel Ricciardo ou encore George Russell, la Formule 1 elle-même a également tenu à apporter son soutien en publiant un court message sur ses réseaux sociaux, mais la catégorie reine du sport automobile n’a pas souhaité pour autant boycotter ses réseaux sociaux.

Albon s’attend à des problèmes de visibilité avec les pneus 18 pouces

Le pilote Williams Alexander Albon dit qu’il s’attend à rencontrer des problèmes de visibilité sur certaines pistes au volant de sa nouvelle monoplace au cours de la prochaine saison de Formule 1 2022.

Cette année, la Formule 1 a introduit de nouvelles règles techniques, ainsi que de nouveaux pneus qui sont désormais passés à 18 pouces (contre 13 pouces jusqu’en 2021). L’arrivée de ces grandes roues, ainsi que des déflecteurs posés juste au dessus des roues avant, pourrait faire en sorte de gêner les pilotes cette saison sur certains tracés, notamment les circuits urbains comme Monaco où les rails et les murs sont omniprésents et cachent déjà la visibilité.

« Nous avons eu en quelque sorte les pires conditions avec une journée sombre et humide à Silverstone [lors du shakedown de la Williams FW44]. » a déclaré Albon.

« Mais au final, ce n’était pas trop mal. Je pense que nous aurons plus de mal quand nous irons sur des circuits urbains, quand nous serons à Monaco, Bakou ou Djeddah. Ce sera les plus délicats, parce que sur les tracés ouverts vous pouvez encore voir assez loin devant vous. Mais avec les angles morts des pneus et des déflecteurs, cela enlève beaucoup de visibilité immédiate. »

« Donc, ce que vous finissez par faire, c’est que vous regardez un peu plus loin dans le virage, mais sur un tracé urbain avec des murs c’est un peu problématique, parce que vous ne pouvez pas voir grand chose autour de vous. »

« Donc, je pense que ça va être plus délicat, aussi le pilotage en bagarre, ce sera aussi un peu délicat pour comprendre où vous êtes, où est l’aileron, où sont vos pneus. Ce pourrait être un peu plus délicat. »

Alexander Albon revient en F1 cette année avec Williams, après avoir passé la campagne 2021 en tant que pilote d’essai et de réserve de l’équipe Red Bull Racing.

La F1 veut encourager la victoire au mérite en 2022

Le manager sportif de la Formule 1, Ross Brawn, se dit optimiste quant à la nouvelle réglementation technique introduite en 2022 qui aura, selon lui, un impact positif sur la qualité des courses.

A quelques jours des essais hivernaux à Barcelone, le Britannique donne son point de vue sur l’impact que pourrait avoir la nouvelle réglementation technique sur la hiérarchie en Formule 1 cette année, bien qu’il ne s’attende pas à un bouleversement à ce niveau là, du moins pour les premières courses : « Il faudra un peu de temps pour que les nouvelles règles s’installent, mais je pense que nous serons bien mieux lotis à l’avenir avec le type de voiture que nous aurons. » a déclaré Ross Brawn.

« Il y a beaucoup d’optimisme pour la saison et je pense que nous verrons des résultats intéressants cette année de la part de certains de ces jeunes pilotes qui arrivent. Ils auront la bonne voiture à leur disposition, et nous pourrons tous nous amuser. »

Avec la mise en place de cette nouvelle règlementation, la Formule 1souhaite avant tout voir les écarts se resserrer entre les différentes équipes de la grille et encourager davantage la victoire au mérite : « Toutes les décisions que nous avons prises ne visent pas à abaisser le sport, mais à le rendre plus réaliste pour un plus grand nombre d’équipes et à mettre en place une compétition plus serrée pour l’avenir, tout en conservant la méritocratie pour que les meilleures équipes gagnent. »

« Je pense que toute victoire, doit être au mérite. Honnêtement, je ne pense pas que le règlement va changer l’ordre général des choses de façon spectaculaire. Ça va être beaucoup plus serré et je pense que nous verrons certaines des équipes du milieu de tableau se battre. Nous aurons un plus grand nombre d’équipes compétitives. »

« Nous nous attendons à ce que ce soit une Mercedes ou une Red Bull qui gagne la course, à moins que quelque chose de différent ne se produise. Mais nous avons la chance d’avoir un certain nombre de grands pilotes en F1 aujourd’hui. Lando Norris, les pilotes Ferrari, nous avons aussi George Russell dans la Mercedes. Je pense qu’il y a un grand nombre de combinaisons de pilotes qui nous donneront une saison fantastique. Et s’il y en a trois ou quatre qui s’en mêlent, c’est encore mieux. »

« Je suis optimiste pour la saison à venir. Je pense que les bonnes équipes feront toujours du bon travail. Elles ont l’expertise et l’expérience. Même si j’aimerais bien le voir, je ne pense pas que nous allons voir des équipes plus en retrait dominer tout d’un coup cette année. »

« D’une certaine manière, nous ne voulons pas de ce genre de disparité ou de bouleversement, à moins qu’il ne s’agisse d’une course inhabituelle, car cela suggère que tout est devenu un peu aléatoire, et cela ne peut jamais être aléatoire. Il faut que ce soit une méritocratie. »

Un objectif qui sera donc suivi de près par Ross Brawn cette saison, alors que le Britannique devrait quitter ses fonctions avant la fin de la campagne 2022.

Vidéo : Hamilton au volant de sa nouvelle Mercedes

Lewis Hamilton a pris le volant de sa nouvelle monoplace pour la première fois de l’année ce vendredi à Silverstone dans le cadre d’un shakedown limité à 100 km.

Le septuple champion du monde et son coéquipier George Russell ont pu pour la toute première fois de l’année prendre les commandes de la Mercedes W13 avec laquelle il participeront au championnat du monde 2022. C’est dans des conditions difficiles que les deux pilotes Mercedes ont pris la piste, puisque la tempête Eunice a touché le nord de l’Europe ce vendredi et des rafales de vent à plus de 100 km/h ont été enregistrées à Silverstone.

Quoi qu’il en soit, Lewis Hamilton et son coéquipier ont tout de même pu effectuer quelques tours de circuit au volant d’une W13 équipée de pneus de démonstration avant de prendre la piste pour les premiers essais hivernaux de l’année à Barcelone la semaine prochaine.

Ferrari n’hésitera pas à copier les leaders

Le directeur de Ferrari, Mattia Binotto, assure que son équipe n’aura aucun scrupule à copier certains concepts innovants de la concurrence cette année pour la saison 2022 de Formule 1.

En 2022, la Formule 1 a introduit une toute nouvelle règlementation technique, ce qui signifie que toutes les équipes de la grille sont reparties d’une feuille totalement blanche pour développer leur monoplace. Ce « reset » total veut dire que la course au développement sera intense cette année en F1 avec des mises à jour fréquentes introduites par les écuries et certaines pourraient prendre une longueur d’avance quand d’autres partiront peut-être dans une mauvaise direction.

Dans ce contexte donc, il sera plus important que jamais de scruter les innovations des autres concurrents pour éventuellement copier ce qui marche et Ferrari n’hésitera pas à le faire cette année : « Je crois que les premiers tests et les premiers Grands Prix vont nous dire à quel point on aura fait un bel exercice, mais je crois également que ça sera très important en début de saison de comprendre le comportement de ces voitures, de s’adapter, de corriger, éventuellement même de copier. » a déclaré Binotto au micro de Canal+.

« Je crois que quand on regarde un nouveau règlement, il y a peut être des concepts qui ont été différents sur d’autres teams. De bonne solutions qu’il faudra être capable d’observer, de copier si jamais, et d’introduire au plus vite. Donc, je crois qu’il y aura beaucoup de développements au début, il y aura beaucoup de performance relative d’un team à l’autre qui pourrait changer, donc ce n’est pas dit que la voiture la plus rapide au début peut être la plus rapide après cinq ou six courses et je crois que ce début de saison va être en quelque sorte important pour le reste. »

Lorsqu’on lui indique que de nombreux patrons d’écurie estiment que la Scuderia Ferrari fait partie des grands favoris à la victoire cette année, Binotto répond : « Je ne crois pas qu’on est les favoris au contraire, je crois que nous ne sommes pas les champions du monde en ce moment. Il y en a d’autres qui ont gagné le championnat l’an passé que ce soit pilotes ou constructeurs, et ces équipes qui se sont battues l’année passée pour le meilleur résultat étaient en quelque sorte très fortes par rapport à nous. Elles ont fini la saison avec un bel avantage. »

« Cela démontre que ce sont des équipes très fortes, et si elles ont été fortes dans le passé, il n’y a pas de raison qu’elles ne le soient pas également dans le présent ou dans le futur, donc je m’attends à ce que Mercedes et Red Bull soient encore une fois les favoris. Ce sont eux les favoris, ce sont eux qui portent le numéro 1 sur la voiture [Max Verstappen, ndlr] et sinon on peut être des challengers en quelque sorte. »

« Pourquoi les autres pensent que nous sommes les favoris ? Je pense tout d’abord que c’est pour s’enlever un peu de pression, mais je suis désolé, c’est à eux de la garder la pression. De notre côté, c’est vrai, c’est une belle voiture. Mais je ne pense pas que le fait qu’elle soit belle signifie qu’elle sera rapide. »

Ferrari à terminé la saison 2021 à la 3ème place du championnat constructeurs, accumulant un retard de 262 points sur Red Bull.

https://twitter.com/ScuderiaFerrari/status/1494316847910563846

Lewis Hamilton n’a « aucun problème » avec Verstappen

Lewis Hamilton assure qu’il n’a absolument « aucun problème » avec Max Verstappen qui a décroché le titre mondial l’an dernier à Abou Dhabi dans le dernier tour de course.

Verstappen a remporté le championnat du monde des pilotes 2021 en dépassant son rival Lewis Hamilton dans le dernier tour du Grand Prix d’Abou Dhabi, à la suite du redémarrage de la course après une période sous voiture de sécurité ordonnée par le directeur de course de la FIA, Michael Masi. Cette décision très controversée a valu à Masi d’être écarté de son poste de directeur de course pour 2022 (à lire ici).

Lewis Hamilton pour sa part dit qu’il n’a absolument aucun ressentiment envers Red Bull ou Max Verstappen, qui a su saisir une belle opportunité lors de cette ultime manche de l’année pour décrocher son premier titre de champion du monde à l’âge de 24 ans.

« Cela n’a rien à voir avec Max. Max a fait tout ce qu’un pilote ferait si l’opportunité lui était donnée. C’est un grand compétiteur et nous allons entrer dans une autre bataille comme nous l’avons fait l’année dernière. » a déclaré le septuple champion du monde, cité par Racer.

« Nous allons évidemment grandir à partir de nos courses et de nos expériences de l’année dernière tout au long de la saison, mais je n’ai aucun problème avec lui. Je n’ai de rancune avec personne, je pense que ce n’est jamais bon d’avoir ça avec vous, alors j’avance et je ne m’attarde pas sur le passé. »

« Comme je l’ai dit, je me sens frais et pleinement concentré. Je n’ai aucune charge sur mes épaules qui me retienne cette année. Je ne veux pas particulièrement regarder en arrière, je veux regarder en avant. Ce que je peux dire, alors que nous ne pouvons pas changer le passé, c’est que rien ne pourra vraiment changer la façon dont j’ai ressenti la situation, mais c’est bien de voir la FIA prendre des mesures pour améliorer la situation. »

« Je pense que la responsabilité est la clé et que nous devons profiter de ce moment pour nous assurer que cela n’arrivera plus jamais à personne d’autre dans ce sport. Je me réjouis de ce que la FIA a dit, mais nous devons nous assurer que nous voyons ces changements et que les règles sont appliquées de manière juste et précise, de manière cohérente. »