Domenicali : « les courses sprint en F1 présentent de nombreux avantages »

Cette saison, la Formule 1 va bel et bien introduire un nouveau format de week-end lors de trois événements sélectionnés avec notamment l’introduction d’une course sprint (100km) le samedi dont la grille de départ sera basée sur le résultat des qualifications qui auront lieu le vendredi.

Le résultat de la course sprint du samedi déterminera alors la grille de départ de la course principale du dimanche, dont la durée restera la même que d’habitude.

En 2021, ces tests auront lieu sur trois tracé différents; Interlagos au Brésil, Silverstone au Royaume-Uni et Monza en Italie.

« Lorsque nous avons annoncé publiquement que nous voulions essayer une telle course qualificative de sprint, les organisateurs qui étaient éligibles pour le test ont immédiatement eu beaucoup plus de demandes de billets. » explique Stefano Domenicali, le PDG de la F1, à AMUS.

« Et les chaînes de télévision étaient ravies. Ce format de course sprint présente de nombreux avantages. Moins il y a de temps pour les séances d’essais libres, plus il y a d’action sur la piste. Personne n’attend plus de meilleures conditions dans le garage. »

« Cela a déjà été démontré à Bahreïn avec la réduction des essais libres, l’organisateur peut vendre aux fans un meilleur vendredi. Avec les deuxièmes essais libres comme préparation de la course et les qualifications sprint dans l’après-midi, cela nous offre un meilleur samedi. »

« C’est une plate-forme supplémentaire pour les médias et pour les sponsors. Tout devient imprévisible et l’action en course est plus intéressante. Si nous n’essayons pas, nous ne saurons jamais si c’est un atout ou non. »

« Combien de fois avons-nous changé le format de qualification dans le passé? Toujours avec l’intention de faire mieux et d’arriver là où nous en sommes aujourd’hui. »

Lorsqu’on lui demande qui sera le poleman dans ce nouveau format de week-end, Domenicali explique que seul le vainqueur de la course sprint du samedi sera déclaré officiellement poleman au cours du week-end: « C’est très simple; pour les statistiques, le pilote qui remporte la course sprint de qualifications samedi obtient la pole position. »

« Et il n’y a qu’un seul gagnant, et il sera annoncé dimanche. Nous ne voulons pas faire ce format à chaque Grand Prix à l’avenir. Cela devrait être un Grand Chelem pour les événements sélectionnés. »

Enfin, certaines équipes ont évoqué le fait que ce format de week-end pourrait leur coûter plus cher, mais le PDG de la Formule 1 a tenu à leur répondre : « Nous sommes toujours en négociations. La différence entre se qualifier seul sur piste ou en course n’est pas si grande. »

« La distance est à peu près la même. Si nous demandons une compensation pour tout ce que nous voulons essayer, nous n’y arriverons jamais. »

« Nous ne devons pas perdre de vue la situation dans son ensemble. Nous discutons actuellement de l’impact sur les coûts. »

« Mais pour être honnête, les plaintes provenaient principalement des grandes équipes. J’espère que nous pouvons trouver une solution maintenant. Les autres détails du format sont plus ou moins complets. »

Pour Toto Wolff, Red Bull a l’avantage avant Imola

Bien que l’équipe Mercedes ait remporté la première manche de la saison à Bahreïn, le directeur de l’équipe du constructeur allemand, Toto Wolff, insiste sur le fait que c’est bien Red Bull qui a l’avantage avant la seconde manche de l’année à Imola.

Wolff rappelle que sur l’exercice d’un tour rapide, la Red Bull RB16B est bien plus rapide que la Mercedes W12, et lorsque l’on sait que les qualifications sont cruciales à Imola, l’Autrichien s’attend à un autre week-end compliqué pour son équipe.

« La saison de F1 2021 a certainement commencé dans un style spectaculaire. C’était une première course encourageante, avec à Bahreïn un double podium, et j’espère que le duel dans le désert entre nous et Red Bull est un signe de ce qui va arriver cette année. » nous explique Wolff à la veille de la seconde manche de la saison 2021 qui se déroulera ce week-end à Imola.

« Nous avons peut-être remporté la première course, mais nous ne nous faisons aucune illusion sur le fait que ce sera une saison simple. »

« La voiture manque encore de rythme sur un seul tour et Red Bull semble avoir l’avantage en ce moment. Nous nous efforçons de combler l’écart, et c’est un défi que nous apprécions. »

« Nous avons hâte de nous remettre sur les rails après cette pause de trois semaines et la deuxième manche, le Grand Prix d’Émilie-Romagne, approche à grands pas. Imola est un lieu tellement historique et emblématique, et c’est une piste que les pilotes apprécient vraiment, avec sa nature époustouflante, ses vitesses élevées et sa variété de types de virages. »

« C’est une piste assez étroite, ce qui rend les dépassements plus difficiles, mais cela met davantage l’accent sur la stratégie et rend les qualifications encore plus cruciales. »

« Nous avons tous apprécié de revenir à Imola en 2020, après une interruption de 14 ans, et cela a été plus spécial par le fait que nous avons remporté notre septième championnat des constructeurs ce week-end-là. Nous avons hâte d’y retourner ce week-end et de voir ce que la course 2021 nous réserve! »

Présentation GP Émilie-Romagne

Le PDG de la F1 admet que les règles techniques sont trop complexes

Le PDG de la F1, Stefano Domenicali, admet volontiers que la réglementation technique est devenue bien trop compliquée en catégorie reine du sport automobile et la Formule 1 a justement pour objectif de rendre tout cela plus clair.

Stefano Domenicali n’est à la tête de la Formule 1 que depuis le début de l’année et remplace directement l’Américain Chase Carey, qui continue de travailler à ses côtés.

En raison de la pandémie, de nombreux projets vont rester en pointillé cette année encore, bien que les nouvelles règles financières ont bien été introduites en Formule 1 cette saison avec un budget capé pour chaque équipe (145 millions de dollars, hors salaires des pilotes et des trois employés les plus haut placés de l’équipe).

Des contrôles devraient être réalisés par la FIA cette année pour voir si les équipes n’ont pas enfreint ce budget plafonné, mais certaines d’entre-elles se sont déjà étonnées de ne voir aucun contrôle au cours des trois premiers mois de l’année.

« Nous ne sommes pas l’autorité sportive. Il appartient à la FIA de contrôler le respect des règles financières. » rappelle Stefano Domenicali à nos confrères d’AMUS.

« Nous n’en sommes qu’au début et nous devrons adapter encore et encore ce nouveau système. Et c’est important parce que le système doit être crédible. »

« La FIA travaille en étroite collaboration avec les équipes pour répondre à toutes les questions. Ce n’est que récemment qu’il y a eu une autre réunion avec les équipes pour discuter des points qui n’étaient pas encore clairs. »

Justement, Domenicali n’hésite pas à dire que les règles en Formule 1 sont peut-être un peu trop complexes et qu’il va falloir à court terme trouver une solution pour les rendre plus lisibles.

« Le problème est la complexité. Jetez un œil aux règles techniques. Lors de l’introduction de quelque chose de nouveau, il y a tellement de pièges à prendre en compte. Ils ne comprennent jamais tout de suite. Vous devez toujours apporter des améliorations. C’est le travail de la FIA de faire cela de manière fiable et cohérente. »

« C’est l’un des objectifs stratégiques que nous poursuivons. » insiste Domenicali.

« Les règles sont trop compliquées. Jetez un œil aux règles. C’est aussi épais qu’une Bible. Cela effraie de nombreuses parties intéressées. »

« Et moins le public est capable de comprendre le sport, plus il est difficile de le motiver. Tout le monde connaît le football. Tout le monde est l’entraîneur secret de l’équipe nationale. »

Après avoir déjà roulé à Imola, Tsunoda veut capitaliser sur son expérience

Pour préparer comme il se doit ses débuts en Formule 1, le Japonais Yuki Tsunoda a passé un certain nombre de jours sur le circuit d’Imola l’an dernier et arrive donc ce week-end sur un terrain familier pour la seconde manche de la saison 2021.

Lors de sa première course à Bahreïn fin mars, Yuki Tsunoda a impressionné bon nombre d’observateurs en terminant à la neuvième place et en marquant ses deux premiers points en Formule 1 dès son premier Grand Prix en catégorie reine du sport automobile.

En arrivant à Imola où se disputera le Grand Prix d’Émilie-Romagne ce week-end, le pilote AlphaTauri compte bien capitaliser sur son expérience précédente sur le tracé italien pour marquer de nouveaux points.

« J’ai beaucoup apprécié ma première expérience d’un week-end de course de Formule 1 à Bahreïn et j’attends maintenant avec impatience le deuxième à Imola. » nous explique Tsunoda.

« Il n’y avait pas tant de choses qui m’ont surpris à propos de Bahreïn, à part la grande quantité de travail médiatique que j’avais à faire. Je ne m’attendais pas à ça! Bien sûr, la course et les qualifications étaient de nouvelles choses, mais rien n’était trop surprenant. »

« Lors de nos qualifications à Bahreïn, je n’ai aucun regret sur notre stratégie, car m’engager à essayer de passer en Q3 sur le pneu Medium a été une bonne expérience et pour l’équipe, c’était un nouveau défi d’essayer d’utiliser ce pneu. »

« J’ai beaucoup appris de cela, même si je m’attendais à être plus haut sur la grille avec le potentiel d’être parmi les cinq ou les six premiers. »

« J’étais toujours concentré et je ne me sentais pas tendu ou sous pression, ni ne sentais que je n’avais pas assez de temps. Cela a probablement aidé que nous ayons notre test de pré-saison sur la même piste. Je pense que lorsque nous arriverons sur des pistes qui sont nouvelles pour moi, comme Portimao et Monaco, ce sera plus difficile que Bahreïn. »

« Ce ne sera pas un problème à Imola, car j’y ai beaucoup roulé et je peux donc travailler de la même manière que ce que j’ai fait à Bahreïn. J’utiliserai l’expérience de la première course et j’ai déjà confiance dans une voiture à Imola. »

« Le circuit a beaucoup de virages à vitesse moyenne, ainsi que quelques virages rapides. J’aime les chicanes rapides comme les virages un et deux, ce que je ne pense jamais avoir  expérimenté auparavant. C’est vraiment une particularité d’Imola. »

« La piste monte et descend aussi beaucoup et je l’aime beaucoup. Je pense que c’est la raison pour laquelle tant de pilotes aiment conduire là-bas, car c’est différent des autres pistes. J’apprécie également la section Acque Minerali aux virages 11 et 12 où la piste descend et avec un double droite. En fait, j’aime tous les virages, mais ceux-là surtout. »

« Je vais commencer le week-end en augmentant progressivement mon rythme. Ce sera la clé, car vous ne voulez pas vous tromper en EL1, ce qui vous fera perdre confiance. Parce que nous avons roulé là-bas avant la saison, en tant qu’équipe, nous pouvons simplement nous concentrer sur les réglages de la voiture et essayer de maximiser cet avantage et nous espérons pouvoir obtenir un bon résultat. C’est important car c’est une course à domicile pour l’équipe et même pour moi, on se sent comme à la maison. »

« C’était intéressant de voir qu’après Bahreïn, j’ai eu une plus grande réaction de la part des fans européens que de ceux du Japon. C’est une question culturelle: les fans japonais veulent voir ce que je fais après quelques courses avant d’avoir une bonne impression. »

« J’ai été surpris de cette réaction en Europe. Je ne m’y attendais pas, car pour moi, Bahreïn n’était pas un week-end parfait et j’espérais finir mieux. « 

« Je suis heureux du soutien des fans, mais je ne ressens pas de pression à cause de cela, je le considère comme quelque chose de positif et ce week-end, je vais simplement continuer et faire mon travail. »

Présentation GP Émilie-Romagne

La santé publique du Québec prête à autoriser le GP du Canada à Huis clos

Nos confrères de Radio Canada rapportent ce mardi que la santé publique du Québec serait prête à autoriser la tenue du Grand Prix du Canada (du 11 au 13 juin) à huis clos à certaines conditions sanitaires liées à la pandémie de coronavirus.

Il serait question de la mise en place d’une bulle sanitaire avec des hôtels exclusifs, des tests réguliers et des transports privés pour tous les participants au Grand Prix du Canada, alors que l’on n’attendrait plus que la réponse formelle de la santé publique fédérale pour les questions liées aux quarantaines des participants.

Ce lundi, la mairesse de Montréal s’est montrée plutôt optimiste en laissant entendre que la question pourrait être réglée « dans les prochaines heures ».

Plus tôt cette année, le promoteur du Grand Prix du Canada, François Dumontier, avait déclaré qu’organiser cet événement à huis clos n’avait pas de sens, puisque sans la présence du public – et donc sans les recettes associées – il lui serait bien difficile de payer les factures pour l’organisation d’un tel événement.

Toutefois, Dumontier avait également indiqué que si les autorités locales décidaient de la tenue du Grand Prix du Canada à huis clos, il n’aurait pas d’autre choix que de l’organiser.

En parallèle,  La Presse rapportait samedi dernier que la Formule 1 demandait aux organisateurs six millions de dollars supplémentaires pour que la course puisse avoir lieu à huis clos cette année.

La situation entourant l’organisation du Grand Prix du Canada est donc toujours aussi complexe, mais une annonce officielle est attendue dans les prochains jours, voire les prochaines heures, car la F1 doit éventuellement trouver un remplaçant au Canada en cas d’annulation et c’est en Turquie que la catégorie reine irait si besoin.

Max Verstappen : « Je suis prêt pour la bataille »

Le pilote Red Bull Max Verstappen semble avoir digéré le fait d’avoir perdu une potentielle victoire à Bahreïn lors de la première course de l’année fin mars et est désormais concentré sur la prochaine manche qui se dispute ce week-end à Imola.

A Bahreïn, Max Verstappen avait clairement la monoplace la plus rapide de la grille, mais en course le dimanche, un dépassement sur Lewis Hamilton en dehors des limites de la piste l’a obligé à rendre sa position au pilote Mercedes, qui franchira donc la ligne d’arrivée sept dixièmes devant la Red Bull de Verstappen.

« Bien sûr, la course à Bahreïn a été un excellent début de saison. Ce fut un week-end positif en termes de performances, mais ce ne sont pas des garanties pour Imola. » nous rappelle Max Verstappen.

« Nous avons eu un début de saison positif, donc j’espère que nous pourrons nous en tenir à cela, mais ce ne sera pas facile et tout devra aller parfaitement pour battre notre principal concurrent. »

« Il y a toujours des choses que nous pouvons faire mieux, mais c’est toujours facile à dire après un week-end de course. En tant qu’équipe, nous recherchons toujours des améliorations, mais c’est une chose sur laquelle nous travaillons constamment, nous voulons toujours penser à l’avenir. »

« Même si nous aurions gagné la course à Bahreïn, il y a toujours des choses à améliorer, surtout lorsque vous affrontez une équipe qui est devenue sept fois championne du monde, c’est ce que nous continuerons de faire à Imola. Je suis prêt pour la bataille et il reste encore une longue saison à faire. »

Lorsqu’on lui demande si la RB16B est plus agréable à piloter que la RB16 de 2020, le Néerlandais confirme que le comportement de la monoplace 2021 est clairement meilleur.

« Je ne pense pas que vous puissiez comparer les deux voitures car il existe de nombreux facteurs différents tels que les pneus et les changements aérodynamiques, mais la RB16B se comporte certainement mieux jusqu’à présent. »

« Nous n’avons roulé que sur un circuit, donc chaque week-end, vous devez essayer de retrouver un bon équilibre dans la voiture. Mais tout le monde apprécie ce défi de la Formule 1.« 

« Je suis détendu à l’approche du week-end de course à Imola, j’ai hâte d’y retourner. L’année dernière, nous avons fait une assez bonne course jusqu’au problème de pneus (crevaison). »

« Encore une fois, il est trop tôt dans la saison pour savoir comment nous allons performer, il faudra attendre de voir ce qui se passe sur la piste. La volonté vient de l’intérieur et je préfère essayer de gagner chaque course. Nous verrons donc si nous pouvons faire un autre pas en avant. »

Officiel : la F1 modifie son programme à Imola ce week-end

La Formule 1 a décidé de modifier son programme pour la journée de samedi pour le Grand Prix d’Émilie-Romagne qui se dispute ce week-end sur le tracé d’Imola.

En signe de respect pour les funérailles royales de Son Altesse Royale le prince Philip, duc d’Édimbourg, qui auront lieu le samedi 17 avril, la Formule 1 a décidé de modifier le programme du Grand Prix d’Émilie-Romagne pour cette journée.

La troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix d’Émilie-Romagne (EL3) est donc programmée à 11h00 (heure de Paris), tandis que la séance de qualifications débutera à 14h00 (heure de Paris) afin de se conformer aux règlements stipulant que les qualifications doivent être programmées 120 minutes après les EL3.

En conséquence directe de ces changements, les deux séances d’essais libres du vendredi ont également été décalées avec des EL1 désormais programmés à 11h00 (heure de Paris) et des EL2 programmés à 14h30 (heure de Paris) en raison des règles exigeant que ces sessions doivent être séparées d’au moins deux heures et demie et que les EL3 doivent commencer au moins dix-neuf heures après la fin des EL2.

Le départ du Grand Prix d’Émilie-Romagne le dimanche n’est toutefois pas modifié et la course débutera à 15h00 (heure de Paris). Vous pourrez d’ailleurs suivre toutes les séances, ainsi que la course en direct sur F1only.fr.

Vasseur encouragé par les progrès « considérables » d’Alfa Romeo

A la veille de la seconde manche de la saison 2021, Frederic Vasseur estime qu’Alfa Romeo est l’équipe qui a fait les plus grands progrès au sein du peloton au cours de l’hiver.

Bien que les deux pilotes Alfa Romeo ont terminé à la porte des points lors de la première course de l’année à Bahreïn (onzième et douzième), le directeur de l’écurie basée à Hinwil en Suisse estime qu’il s’agit d’un bon début de saison, la C41 ayant fait « un pas en avant considérable » en termes de performance par rapport à la monoplace 2020.

« Nous avons connu un début de saison solide et c’est une bonne base sur laquelle bâtir, à partir de ce week-end. Nous avons fait un pas en avant considérable dans la performance, peut-être l’un des plus importants dans le peloton, et nous sommes maintenant dans le combat au milieu de peloton, mais le top dix est l’endroit où vous devez terminer pour ramener les points, donc cela doit être notre objectif pour Imola. » nous explique Fred Vasseur, directeur de l’équipe Alfa Romeo.

Avant le Grand Prix d’Émilie-Romagne qui se déroule ce week-end à Imola, Fred Vasseur se dit encouragé par les résultats obtenus sur ce tracé l’an dernier (neuvième et dixième), mais le Français rappelle qu’il faudra veiller à bien se qualifier le samedi, tant les dépassements en course le dimanche sont compliqués à Imola.

« L’année dernière, nous avons eu notre meilleur résultat de la saison ici et nous pouvons prendre cela comme un encouragement, même si nous savons que la forme que nous avons montrée en 2020 n’est qu’un vague indicateur de ce à quoi nous pouvons nous attendre cette fois-ci. »

« Nous avons vu à quel point il est difficile de doubler sur ce circuit, donc notre performance de samedi sera cruciale pour nous assurer que nous arrivons à la course dans la meilleure position possible pour ramener des points à domicile. »

Sainz admire la façon dont Leclerc a surmonté les drames de sa vie

Cette saison, Carlos Sainz et Charles Leclerc forment le plus jeune duo de pilotes de Ferrari depuis 1968, avec une moyenne d’âge de 25 ans.

Pour Carlos Sainz, qui a rejoint la Scuderia Ferrari cette année après deux années passées chez McLaren, son âge n’a que très peu d’importance et l’Espagnol aime à rappeler qu’il est en Formule 1 depuis déjà sept saisons après être passé par Toro Rosso, Renault et McLaren.

« Certains pensent que nous sommes trop jeunes pour Ferrari, mais j’ai 26 ans et j’en suis à ma septième saison en F1. » explique le pilote Ferrari en entretien avec le Corriere Della Sera.

« J’ai les compétences nécessaires pour aider cette équipe à retrouver des positions gagnantes. La valeur de Charles est déjà connue, il l’a prouvé. Nous poussons fort à Maranello, nous sommes toujours dans le simulateur, avec des ingénieurs et des mécaniciens. »

« Deux jeunes pilotes apportent beaucoup d’énergie, nous sommes énergiques et nous voulons gagner. »

Lorsqu’on lui demande quelle est la particularité de son coéquipier Charles Leclerc, Sainz explique qu’il est très admiratif de la façon dont le Monégasque a réussi à surmonter d’énormes drames dans sa vie (décès de son ami Jules Bianchi et de son papa).

« Sa propre histoire. Il a perdu son ami, Jules Bianchi, puis son père. Il est devenu encore plus fort en surmontant d’énormes drames. C’est pourquoi je l’admire beaucoup, j’ai suivi toute sa carrière. »

Revenant sur sa première course disputée avec Ferrari à Bahreïn où il a terminé à la huitième place, Sainz explique qu’il ne s’attendait pas à être aussi rapide dès son premier Grand Prix au volant d’une nouvelle monoplace.

« C’était un bon début, plus pour les sensations que pour les résultats. La huitième place n’a rien de spécial, mais je ne m’attendais pas à m’adapter aussi rapidement à l’équipe et à la voiture. J’ai réussi à aller vite tout de suite, mais j’en veux beaucoup plus. »

La Ferrari SF90 de Leclerc rejoint la collection du Prince à Monaco

La Ferrari SF90 pilotée par le Monégasque Charles Leclerc en 2019 pour sa première saison avec l’équipe de Maranello sera désormais visible au musée des voitures de S.A.S le Prince de Monaco.

La Collection de voitures de SAS le Prince de Monaco est actuellement fermée au public pour des raisons sanitaires, mais dès la réouverture du musée, vous pourrez aller voir de plus près cette Ferrari SF90 avec laquelle Charles Leclerc a remporté ses deux premières victoires en Formule 1 en 2019 (Spa et Monza).

La monoplace est arrivée d’Italie la semaine dernière et, ce lundi, le pilote Ferrari était accompagné du souverain pour marquer l’événement.

La SF90 a ainsi rejoint la collection Antoine le Pilote d’Yvon Amiel qui s’expose au musée des voitures du Prince depuis le mois de décembre 2020.

Figurines, tableaux VROOOARTs (dont les dessins sont issus de l’album « Antoine au Grand Prix de Monaco » dont nous vous avions déjà parlé fin 2020 ici) sont à découvrir lors de votre visite dans ce superbe musée que nous ne pouvons que vous conseiller.

La collection de voitures du Prince de Monaco est actuellement fermée, mais vous pouvez vous rendre sur le site officiel du musée (à cette adresse) pour vous tenir informé de la date de réouverture.

Alonso espère avoir épuisé son quota de malchance à Bahreïn

Après son retour tant attendu il y a deux semaines à Bahreïn, Fernando Alonso revient sur un circuit qu’il connaît bien pour s’y être imposé en 2005, l’année de son premier titre mondial décroché avec Renault.

Pour sa première course disputée avec Alpine à Bahreïn fin mars, le pilote espagnol a dû abandonner en raison d’une surchauffe des freins arrière sur l’A521.

A Imola ce week-end, le double champion du monde espère bien pouvoir inscrire ses premiers points de la saison, alors que l’équipe Alpine a déjà planifié l’introduction d’une mise à jour aéro sur l’A521 pour la seconde manche du championnat du monde 2021.

« J’aime vraiment le circuit d’Imola et j’étais heureux de son retour au calendrier l’an dernier. » nous explique Fernando Alonso.

« La course avait été passionnante et certains changements apportés au tracé ont amélioré le spectacle depuis ma dernière visite il y a plus de dix ans. »

« Cela change également d’être en Europe aussi tôt puisque nous arrivons généralement un peu plus tard dans l’année, quand l’été s’installe sur le continent. »

« J’ai de bons souvenirs d’Imola, notamment avec notre victoire en 2005 sur la route de nos premiers titres la même année. »

« Nous devons nous battre pour marquer nos premiers points dimanche. J’espère que nous avons épuisé notre quota de malchance sur la saison à Bahreïn ! »

« Nous en apprenons encore beaucoup sur la voiture et je m’attends à ce que les réglages, et bien sûr la météo, soient très différents de ce que nous avons connu à Bahreïn. Les écarts devraient être assez faibles et quelques dixièmes de seconde pourraient représenter un grand nombre de positions. »

Des qualifications pour les F1 Esports réservées aux femmes

La Formule 1 a annoncé la création de la F1 Série Esports Women Wilcard, une série de qualifications réservée aux femmes pour la série Pro du F1 Esports.

Ouverte uniquement aux femmes, les compétitrices s’affronteront au cours de la semaine du 3 au 9 mai, établissant des temps au tour sur le jeu officiel de la Formule 1 F1 2020 de Codemasters pour déterminer qui est la plus rapide.

La pilote la plus rapide se rendra ensuite au tournoi Pro au moi de mai, un événement spécial où les 10 équipes de F1 Esports auront la possibilité de choisir parmi un groupe de certaines des compétitrices de simulation les plus rapides au monde.

Cet événement – y compris les séries d’évaluations – sera diffusé en direct sur les réseaux sociaux de la Formule 1 le jeudi 27 mai.

Des concurrentes féminines ont déjà participé à d’autres événements F1 Esports dans le passé, mais jusqu’à présent, aucune femme n’a participé aux courses professionnelles de la F1 Esports Series.

Si vous êtes une femme et que vous êtes intéressée par cette compétition, vous devez vous inscrire pour pouvoir participer à ce concours (cliquez ici).

Les Frecce Tricolori survoleront Imola ce dimanche

Pour la première fois depuis 1980, les Frecce Tricolori (flèches tricolores en français) survoleront le circuit Enzo et Dino Ferrari ce dimanche juste avant le Grand Prix du Made In Italy et d’Émilie-Romagne qui se disputera sur le tracé d’Imola.

En effet, les Frecce Tricolori n’ont plus survolé le circuit d’Imola depuis le 14 septembre 1980 à l’occasion du premier et seul Grand Prix d’Italie valide pour le championnat du monde de Formule 1 avant que celui-ci ne se dispute exclusivement sur le tracé de Monza.

Mais en raison de son appellation particulière cette année (GP du Made In Italy et d’Émilie-Romagne), le drapeau italien pourra de nouveau être dessiné dans le ciel par les avions de la patrouille acrobatique officielle de l’aéronautique militaire italienne.

« Répandre le tricolore sur le Grand Prix Made in Italy est une grande fierté pour nous. » a déclaré le Lt. Col Gaetano Farina, commandant des Frecce Tricolori.

« Depuis soixante ans, nous sommes fiers d’être un symbole de toute l’Italie, représentant les capacités, la technologie et les valeurs de l’armée de l’air et de l’ensemble du système national.« 

La patrouille acrobatique des Frecce Tricolori est constituée de neuf avions et d’un solo. C’est la patrouille sur jet comportant le plus grand nombre d’avions.

Mick Schumacher a déjà appris « une tonne de choses » en F1

Bien qu’il n’a pas réussi à marquer ses premiers points en F1 au Grand Prix de Bahreïn pour sa première course avec l’équipe Haas, l’Allemand Mick Schumacher a tout de même pu enregistrer une masse importante d’informations pour ses débuts en catégorie reine.

Seizième – et donc bon dernier – au Grand Prix de Bahreïn, Mick Schumacher n’a pas vu passer le temps lors de son premier week-end de course en Formule 1 tant les informations à accumuler en l’espace de trois jours ont été nombreuses.

Parmi les plus importantes, le champion de F2 2020 a beaucoup appris sur la gestion des pneumatiques, un élément fondamental sur les Formule 1 modernes.

« Je pense qu’en général, j’ai appris une tonne de nouvelles choses, et nous l’avons vu dans toutes les réunions que nous avons eues. C’est toujours différent d’en parler et de le ressentir.«  nous explique Schumacher.

« Il y a beaucoup de choses que j’ai apprises sur les pneus, c’est probablement la plus grande nouveauté pour moi. Aussi, sur des choses comme la quantité d’appui que nous perdons au début de la course. C’est comme passer de 100% d’appui à 20% d’appui au moment où vous vous engagez dans un virage. »

« Il y avait certainement beaucoup de choses à apprendre et à regarder avant de se rendre à Imola. Je sens que j’ai beaucoup plus de connaissances, beaucoup plus de confort, mais j’ai également été très surpris de la rapidité avec laquelle le week-end s’est terminé. Tout s’est passé en un clin d’œil – c’était une affaire de peu de temps et beaucoup à apprendre, disons les choses comme ça. »

Concernant la prochaine course qui se disputera justement à Imola, Mick Schumacher se dit prêt à 100% après avoir eu plusieurs réunions de préparation juste après le Grand Prix de Bahreïn.

« Nous avons eu quelques réunions d’équipe après le week-end comme d’habitude, évidemment pour faire un point sur ce que nous avons appris, en essayant de tout mettre en place avant Imola. Je me suis préparé physiquement, tout en faisant un peu de récupération aussi. Je me suis vraiment concentré à 100% sur le fait d’aller à Imola. »

« Je n’ai que de bons souvenirs là-bas pour être honnête. J’ai couru à Imola en F4 et fait quelques tests en F3. Honnêtement, toutes les expériences que j’ai vécues là-bas sont formidables. »

Ocon « extrêmement déterminé » à marquer des points à Imola

Après un score vierge pour sa première course de la saison à Bahreïn, le Français Esteban Ocon est déterminé à retrouver le top dix ce week-end à Imola pour la seconde course de la saison.

A Bahreïn, Esteban Ocon a joué de malchance au volant de son Alpine A521, d’abord gênè en qualifications par des drapeaux jaunes, ce qui l’a obligé à prendre le départ du Grand Prix depuis la seizième position sur la grille de départ, puis percuté en course le dimanche par l’Allemand Sebastian Vettel.

Au final, le Normand a franchi la ligne d’arrivée en dehors des points à la treizième position et compte bien se rattraper ce week-end au Grand Prix d’Émilie-Romagne.

« Ce n’était pas le début de saison que nous espérions, mais il y a des points positifs à retenir et des domaines où nous savons que nous pouvons faire mieux. » nous explique Ocon.

« Nous allons donc à Imola en visant un meilleur résultat. À Bahreïn, partir seizième nous a tout simplement condamné à devoir rattraper notre retard en course. »

« Nous sommes conscients qu’il y avait une part de malchance, mais nous devrions être mieux placés pour jouer les points en nous qualifiant plus haut sur la grille. »

« J’ai aussi un petit goût d’inachevé à Imola après mon abandon l’an dernier. Je veux y marquer des points et je suis extrêmement déterminé pour atteindre cet objectif. »

« Imola est un classique. C’était vraiment agréable d’y revenir l’an passé tant ce circuit à l’ancienne respire l’histoire avec ses racines profondément ancrées dans la compétition. »

« J’adore rouler sur ce tracé. En 2014, j’y ai remporté le Championnat d’Europe de Formule 3 avec une victoire et un podium. »

« C’était un grand moment. L’Italie est également proche de mon cœur puisque j’y ai vécu de nombreuses années et j’ai toujours hâte d’y courir, que ce soit à Monza, au Mugello ou à Imola ! »

Notez également que l’équipe Alpine a prévu d’introduire une mise à jour aéro sur l’A521 ce week-end pour la seconde manche de la saison.

AlphaTauri va chauffer son usine avec l’énergie de la production de vin

L’équipe AlphaTauri va mettre en place dans les prochains mois un système de chauffage de son usine de Faenza utilisant l’énergie de la production de vin d’une usine située proche de ses locaux en Italie, ainsi que des déchets de jardin locaux.

Cette initiative verra le jour cet automne grâce à un partenariat avec le Groupe Caviro, leader italien du secteur viticole, avec une centrale thermoélectrique biomasse située à quelques centaines de mètres de l’usine AlphaTauri de Faenza, la connexion entre les deux usines sera réalisée par un pipeline dédié.

Une évaluation interne, réalisée en collaboration avec un cabinet spécialisé, a conclu que l’équipe AlphaTauri a produit environ 15000 tonnes de CO2 en 2019 et c’est donc pour l’écurie italienne le point de départ vers un changement écologique complet qui, à travers diverses initiatives et actions, conduira à l’objectif commun avec la Formule 1 d’un bilan carbone totalement neutre en 2030.

L’équipe s’engage à réduire ce chiffre de 15000 tonnes d’année en année et le processus a commencé en 2020. La majorité de ces émissions, 70%, provient de l’activité au sein de l’usine, c’est donc le domaine sur lequel l’écurie se concentrera le plus.

Deux initiatives principales sont en cours d’adoption: l’utilisation d’énergie électrique verte, produite à 100% à partir de sources renouvelables, et prochainement, l’utilisation d’un système de chauffage utilisant l’énergie de la production de vin et des déchets de jardin locaux.

Lorsqu’il sera pleinement opérationnel en 2022, ce système de chauffage devrait réduire les émissions de CO2 de 6% ou plus par rapport au chiffre de 2019.

Nikita Mazepin a eu le temps de la réflexion après sa (courte) course à Bahreïn

Après une première course en Formule 1 à Bahreïn extrêmement courte (à peine quelques mètres avant d’abandonner à cause d’un crash), le Russe Nikita Mazepin a pu profiter de la pause de deux semaines avant la seconde manche de la saison pour « réfléchir » aux domaines dans lesquels il doit encore s’améliorer.

En tant que débutant, Nikita Mazepin a bien conscience qu’il lui faudra quelques courses avant d’acquérir une certaine dextérité au volant d’une Formule 1 et va donc poursuivre son apprentissage ce week-end à Imola pour le second week-end de l’année sur un tracé qu’il connaît pour y avoir couru en Formule 3 il y a quelques années.

« Pour moi personnellement, il était très important de profiter de ces deux semaines pour partir et réfléchir sur le week-end pour voir les choses que je dois améliorer – et évidemment, il y a beaucoup de choses à faire en tant que débutant. » nous explique Mazepin.

« De plus, c’était très agréable de rentrer à la maison et de voir ma famille. Sachant que l’emploi du temps est très chargé au cours de l’année, ces deux semaines ont été très importantes. »

« J’ai couru à Imola en Formule 3 en 2016. C’est un circuit très old school et c’était très spécial de courir là-bas avec les souvenirs d’Ayrton Senna. En arrivant ici avec une Formule 1, il va évidemment y avoir beaucoup de changements, mais j’ai hâte d’y retourner. »

Avant Imola, Mazepin a tout de même dû repasser par le simulateur pour se remémorer le circuit, cinq ans après sa dernière course sur le tracé italien.

« La conduite sur simulateur a été très importante car je n’ai pas couru sur le circuit depuis cinq ans. C’est un circuit où le tour de qualification est très important car il y a très peu de possibilités de dépassement. »

« Donc, obtenir ce bon tour de qualification, c’est la clé. Être dans le rythme dès la première minute, c’est le facteur clé du week-end de course. »

Mercedes en test à Imola la semaine prochaine avec Pirelli

L’équipe Mercedes restera à Imola la semaine prochaine après le Grand Prix d’Émilie-Romagne pour participer à deux journées de tests privés avec les pneus 18 pouces qui seront introduits en Formule 1 en 2022.

Mercedes sera en piste à Imola mardi et mercredi (les 20 et 21 avril), il s’agira du quatrième test de développement de l’année sur les gommes 18 pouces pour Pirelli après déjà deux sessions sur les slick à Jerez en Espagne et à Bahreïn, ainsi qu’une session sur piste humide à Jerez.

Précédemment, ce sont les équipes Ferrari et Alpine qui ont aidé Pirelli à développer les gommes 18 pouces en fournissant une « vieille » monoplace modifiée pour l’occasion pour pouvoir faire passer les roues 18 pouces au niveau du fond plat.

Pour rappel, le manufacturier unique de la Formule 1, Pirelli, a obtenu cinq journées de test supplémentaires en 2021 pour développer ses gommes 18 pouces qui seront introduites la saison prochaine en F1.

Afin de permettre une répartition plus équitable des essais de pneumatiques en 2021, et en tenant compte des défis auxquels Pirelli devra faire face en raison du passage aux pneus 18 pouces et à la pandémie de Covid-19, la FIA, suite à la demande de Pirelli, a proposé d’augmenter le nombre de jours de test de 25 à 30.

Cette proposition a été acceptée à l’unanimité lors de la dernière réunion de la commission F1, ce qui veut dire concrètement que la firme milanaise aura à sa disposition cinq journées de test supplémentaires cette année pour pouvoir développer ses pneus18 pouces avec l’aide des équipes.

Pirelli table sur un arrêt unique en course à Imola

Une fois de plus, les trois composés intermédiaires de la gamme Pirelli – C2 (Dur), C3 (Medium) et C4 (Tendre) ont été sélectionnés pour la seconde manche de la saison sur le circuit d’Imola en Italie, soit la même sélection que pour le Grand Prix d’ouverture de la saison à Bahreïn fin mars.

Il s’agit également du même choix que lors de la dernière course organisée à Imola il y a près de six mois, bien que la structure du pneu ait changé cette année pour offrir une plus grande durabilité et permettre l’utilisation de pressions plus basses pour plus de résistance à la surchauffe.

Autres particularités, le Grand Prix d’Émilie-Romagne 2020 a également été organisé avec une seule séance d’essais libres de 90 minutes, contre trois séances d’essais libres d’une heure chacune cette année, tandis que cette année, la Formule 1 se rend à Imola en avril et non plus au mois de novembre comme en 2020.

« Bien que la dernière course à Imola ait eu lieu il y a près de six mois, les conditions pourraient être différentes maintenant en avril par rapport à novembre, et bien sûr la construction des pneus a changé. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli en F1.

« Comme ce fut le cas pour la dernière course ici, nous nous attendons à ce que les équipes adoptent une stratégie à un seul arrêt, également en raison du temps perdu dans les stands et de la difficulté relative à dépasser. »

« La voiture de sécurité a fait une grande différence l’année dernière, il y a donc beaucoup de points d’interrogation à l’approche du retour de ce week-end en Europe. »

Les pneus choisi par Pirelli pour Imola

 

Russell très fier d’être la voix des pilotes au GPDA

Après que Romain Grosjean a quitté la Formule 1 pour l’IndyCar, le Britannique George Russell a pris la relève pour remplacer le Français en tant que directeur de l’Association des Pilotes de Grand Prix (GPDA).

Le GPDA, fondé en 1961, protège les intérêts des pilotes de Grand Prix en se concentrant particulièrement sur la sécurité.

George Russell, âgé de seulement 23 ans, et qui a débuté cette année sa troisième saison en Formule 1, a expliqué pourquoi il avait décidé d’assumer ce rôle aux côtés du quadruple champion du monde Sebastian Vettel.

« Premièrement, je veux dire que je voulais assumer ce rôle parce que je pense que ce que le GPDA a fait pendant tant d’années a été formidable pour le sport. » a déclaré le pilote Williams.

« A chaque fois que nous avons eu nos débriefings entre tous les pilotes (ndlr; après la course), ce qui en 2019, était très courant – probablement une fois tous les deux Grands Prix – nous restions après le briefing des pilotes et nous parlions tous de certains problèmes ou de la manière dont nous pourrions améliorer le sport. »

« J’ai toujours été assez « vocal », j’ai toujours aimé donner mon avis et le fait d’être une voix pour les pilotes est une chose dont je suis très fier pour être honnête. »

« J’attends cela avec impatience et je pense que j’ai de très bonnes relations avec beaucoup de jeunes pilotes. Je suppose que Sebastian [Vettel] représente en quelque sorte la moitié la plus ancienne de la grille; Je représente potentiellement la plus jeune moitié de la grille. »

Interrogé sur ce qu’il souhaite accomplir dans le cadre du GPDA, Russell a déclaré qu’il souhaitait apporter un « changement positif » à la Formule 1.

« Je voudrais pouvoir regarder en arrière dans 20 ans et dire que j’ai fait partie d’un changement positif en Formule 1. »

« Je pense que l’avenir de la Formule 1 s’annonce incroyablement brillant avec Liberty [ndlr; Liberty Media, les détenteurs des droits commerciaux de la F1], évidemment et maintenant avec Stefano [Domenicali] et Ross [Brawn] à la barre. »

« Et de notre côté, je pense que les pilotes ont une voix de plus en plus forte pour aider à façonner cet avenir du sport, car nous sommes évidemment dans une perspective unique pour le ressentit du point de vue des pilotes, ce qui est évidemment une grande partie de la Formule 1. »

« Donc pour moi, en étant à l’avant-garde avec Sebastian [Vettel] et Alex Wurz pour faire avancer ces points de vue des pilotes en Formule 1 auprès de la FIA, et si je peux regarder en arrière et dire que j’en faisais partie, alors ce sera quelque chose dont je serai fier. »