Heidfeld ne serait pas surpris de voir Schumacher remplacer Giovinazzi dès 2020

Nick Heidfeld estime que l’équipe Alfa Romeo pourrait bien décider cette saison de remplacer Antonio Giovinazzi par Mick Schumacher, si l’Italien débute sa campagne 2020 comme celle de l’année dernière.

Nick Heidfeld estime que le jeune Antonio Giovinazzi aura plus de pression cette année chez Alfa Romeo et se devra de signer de bons résultats dès le début de l’année, sous peine de se voir remplacer par un certain Mick Schumacher, qui évoluera cette année en F2.

En 2019, Giovinazzi a connu un début de saison très compliqué et il aura fallu attendre le Grand Prix d’Autriche pour que l’Italien marque son premier point de la saison pour Alfa Romeo.

Il marquera deux autres points au Grand Prix d’Italie en septembre, puis un autre à Singapour et terminera finalement en beauté au Brésil avec une cinquième position à l’arrivée, bien aidé il est vrai par les multiples pénalités et abandons de cette course folle.

Mais pour Heidfeld, Antonio Giovinazzi va devoir être efficace dès le début de saison en 2020 s’il veut conserver son baquet chez Alfa Romeo.

« Je ne serais pas surpris si nous voyons Mick [Schumacher] dans la voiture cette saison. S’il fait un excellent travail en Formule 2 et que Giovinazzi rencontre plus de problèmes que l’année dernière, je ne serais pas surpris s’ils décident de placer Mick dans son baquet à la mi-saison. » a déclaré Nick Heidfeld à Sky Sports.

« Kimi Raikkonen mettra bientôt fin à sa carrière et Antonio Giovinazzi n’est pas si fort. Donc, je pense qu’un jeune pilote comme Mick pourrait avoir sa chance. »

Cependant, Heidfeld sait que la famille Schumacher ne veut pas brusquer les choses et qu’ils savent exactement quoi faire pour empêcher le jeune Mick d’atteindre la F1 trop tôt.

« La bonne chose au sujet de la famille Schumacher, c’est qu’ils savent exactement quoi faire pour l’empêcher d’atteindre la Formule 1 trop tôt. »

Singapour poursuit ses préparatifs pour une course avec du public

Les organisateurs du GP de Singapour poursuivent les préparatifs de leur événement, alors que le sort de leur course reste en suspens en raison de l’épidémie de Covid-19.

Au moins quatre appels d’offres liés à la mise en place d’installations et d’activités annexes pour la course de F1 du 20 septembre ont été lancés par le Singapore Tourism Board (STB) entre février et le mois dernier.

Il s’agit notamment de la construction et de l’aménagement de la voie des stands  et des services de navette pour les invités des suites et des fêtes de quartier qui se tiendront à Orchard Road et Clarke Quay.

Le STB a toutefois noté que les soumissionnaires devraient tenir compte de la pandémie de la Covid-19 et de toute réglementation connexe dans leur planification et leurs propositions.

Un entrepreneur devrait être nommé au début du mois prochain, selon la demande de propositions, qui a clôturé jeudi dernier avec sept offres.

Si l’événement est annulé, tous les soumissionnaires retenus seront payés pour le travail effectué a tout de même indiqué le STB.

Le promoteur Singapore GP a déclaré la semaine dernière qu’il n’était pas possible de disputer la course à huis clos, étant donné qu’il s’agit d’un circuit urbain. Singapour connaîtra une réouverture progressive de son économie à la sortie d’un confinement de deux mois le 2 juin prochain.

Rappelons que la Formule 1 souhaite toujours débuter sa saison 2020 au mois de juillet en Autriche avec deux courses à huis clos.

McLaren supprime 70 emplois en F1

McLaren Group a annoncé de nombreuses suppressions d’emplois à la suite de la pandémie de coronavirus.

McLaren a annoncé mardi qu’elle devait entamer une période de consultation avec le personnel pour finaliser les étapes qui seraient prises, mais un communiqué a déclaré qu’elle s’attendait à ce qu’il y ait 1200 licenciements dans l’ensemble du groupe.

Cette décision intervient dans le sillage de la pandémie de coronavirus et avant l’arrivée imminente d’un plafond de coûts en F1 à partir de l’année prochaine.

Il est entendu qu’environ 70 emplois seront supprimés de l’exploitation de la F1, mais les détails finaux n’ont pas encore été réglés.

« Nous regrettons profondément l’impact que cette restructuration aura sur tous nos employés, mais surtout ceux dont les emplois pourraient être affectés. » a déclaré Paul Walsh, président exécutif du groupe McLaren.

« C’est une ligne de conduite que nous avons essayé d’éviter, ayant déjà pris des mesures drastiques de réduction des coûts dans tous les domaines de l’entreprise, mais nous n’avons plus d’autre choix que de réduire la taille de nos effectifs. »

« C’est sans aucun doute une période difficile pour notre entreprise, et en particulier pour nos employés, mais nous prévoyons d’émerger comme une entreprise efficace et durable avec une vision claire pour revenir à la croissance. »

« Bien que cela aura un impact significatif sur la forme et la taille de notre équipe de F1, nous allons maintenant commencer à prendre les mesures nécessaires pour être prêt à courir dans les coûts à partir de 2021, afin de se battre à nouveau pour les victoires en course et les championnats en l’avenir. »

Haas n’a pas les moyens de s’offrir Vettel

Le quadruple champion de F1 Sebastian Vettel ne prendra pas de « risque » en signant avec une équipe du milieu de la grille estime le patron de l’écurie Haas, Guenther Steiner.

Alors que Carlos Sainz rejoindra l’équipe Ferrari l’année prochaine en remplacement direct de Sebastian Vettel, le pilote allemand pour sa part se retrouve avec un nombre limité d’options pour 2021.

Depuis quelques jours, les rumeurs suggèrent que Sebastian Vettel pourrait rejoindre l’équipe Mercedes en 2021 aux côtés de Lewis Hamilton, alors que d’autres rumeurs suggèrent que le quadruple champion du monde pourrait tout aussi bien stopper sa carrière à la fin de la saison 2020.

Bien qu’il aimerait beaucoup que Sebastian Vettel fasse partie de son équipe, le patron de Haas admet que le quadruple champion du monde est hors de prix pour lui et vaut bien mieux qu’une écurie de milieu de grille.

« Je ne peux pas me le permettre, et je pense que Sebastian – en tant que quadruple champion du monde – je ne pense pas qu’il voudrait aller dans une équipe du milieu de grille. » explique Steiner à Sky Sports.

« Lorsque vous avez une carrière réussie, ce que vous ne voulez surtout pas faire, c’est prendre trop de risques. »

« J’ai une bonne relation avec lui, mais je ne lui ai pas offert de baquet. Je pense que quelqu’un d’autre avec des poches beaucoup plus profondes que moi le fera! »

La FIA met en place une hotline pour dénoncer les tricheurs

La FIA a décidé de mettre en place une hotline permettant aux lanceurs d’alerte de prévenir directement la Fédération en cas de comportement douteux ou de suspicions d’activités répréhensibles.

Grâce à cette hotline, quiconque pourra désormais signaler tout comportement douteux ou toute suspicion d’activités répréhensibles, à savoir :

  • Violations présumées des principes éthiques de la FIA (il s’agit notamment des inconduites financières ou d’autres violations de la loi, des règlements et de l’éthique) ;
  • Problèmes présumés liés à l’intégrité du sport et/ou à la manipulation des compétitions ;
  • Violations présumées du Règlement antidopage de la FIA.

« La FIA a pour mission de sauvegarder l’intégrité et la réputation du sport automobile et de la mobilité automobile dans le monde. Notre approche de tolérance zéro à l’égard des comportements répréhensibles nous a amenés à mettre en place la FIA Ethics and Compliance Hotline. » indique la Fédération Internationale de l’Automobile.

Notez que cette hotline est non seulement valable pour la F1, mais également pour tous les sports mécaniques.

Comment accéder à la nouvelle hotline

Le nouvel outil est pleinement opérationnel et est accessible via le site web de la FIA https://fia-ethicsline.com.

Pour effectuer votre signalement, vous serez guidé par une série de questions, qui facilitent la catégorisation de l’incident et la collecte de faits importants et, le cas échéant, de preuves.

Vous pourrez vous familiariser avec la FIA Ethics and Compliance Hotline en consultant la page https://www.fia.com/fr/fia-ethics-and-compliance-hotline

Officiel : Un ancien de Daimler nommé CEO d’Aston Martin

Le conseil d’administration d’Aston Martin Lagonda annonce ce mardi la nomination de Tobias Moers au titre de chef de la direction.

Tobias Moers  54 ans, sera nommé au conseil d’administration en tant que directeur exécutif et succédera au Dr Andy Palmer. Il sera basé au siège social de la société à Gaydon, Warwickshire et rejoindra la société le 1er août 2020.

Dans la période intérimaire, Keith Stanton, actuellement vice-président et chef des opérations de fabrication, est nommé chef de l’exploitation par intérim pour soutenir le président exécutif, Lawrence Stroll.

Tobias Moers est un professionnel de l’automobile très prospère et expérimenté qui a passé plus de 25 ans à des postes de direction chez Daimler AG, le constructeur automobile mondial basé en Allemagne. Il est actuellement Président du Directoire et Directeur Général de Mercedes-AMG GmbH, poste qu’il occupe depuis octobre 2013.

« Le conseil d’administration a déterminé que le moment était venu pour un nouveau leadership de mettre en œuvre nos plans. » a déclaré Lawrence Stroll, président exécutif d’Aston Martin.

« Au nom du conseil d’administration, je tiens à remercier Andy pour son travail acharné, son engagement personnel et son dévouement envers Aston Martin Lagonda depuis 2014. »

« Entre-temps, la société a renouvelé avec succès son cœur de gamme de voitures de sport, avec les DB11, Vantage et DBS Superleggera. et a amené le premier SUV de la marque, DBX à un point de préparation pour les livraisons qui commenceront en été. »

« En outre, le développement de l’hypercar Aston Martin Valkyrie, qui a marqué l’ère, a ouvert la voie à la gamme de moteurs intermédiaires. »

« Je voudrais également reconnaître son leadership à travers les défis et incertitudes actuels présentés par la COVID-19. »

« Je suis ravi d’accueillir Tobias chez Aston Martin Lagonda. Il est un professionnel de l’automobile exceptionnellement talentueux et un chef d’entreprise éprouvé avec de solides antécédents au cours de ses nombreuses années chez Daimler AG, avec qui nous avons un partenariat technique et commercial de longue date et fructueux, que nous avons hâte de poursuivre. »

« Toute mon énergie et celle de Tobias seront consacrées à bâtir sur les forces inhérentes à l’entreprise, sa marque, ses prouesses d’ingénierie et les compétences de ses employés pour permettre à Aston Martin de devenir l’une des marques de voitures de luxe les plus éminentes au monde. »

Rappelons que la marque Aston Martin aura sa propre écurie d’usine en Formule 1 dès 2021, une équipe basée sur l’actuelle structure Racing Point.

Boris Johnson serait prêt à aider la F1 à venir à Silverstone

Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, aurait demandé à ses ministres d’appliquer une exemption de quarantaine pour la F1.

Selon un article paru ce lundi soir dans le Times, Boris Johnson serait désireux d’aider la Formule 1 à tenir ses deux courses prévues à Silverstone au mois de juillet et serait donc prêt à exempter la catégorie reine de la quarantaine obligatoire.

Comme indiqué précédemment, une quarantaine de 14 jours pour les arrivées au Royaume-Uni devrait entrer en vigueur le 8 juin, avec une liste d’exemptions considérées comme essentielles, telles que les chauffeurs de camion et toute personne directement liée aux efforts pour lutter contre la Covid-19.

Les personnes impliquées dans les compétitions sportives internationales n’ont pas été incluses, malgré les efforts parallèles du gouvernement pour encourager le redémarrage du sport au Royaume-Uni, notamment parce que le gouvernement craignait de faire face à la pression d’autres entreprises ou industries qui ne bénéficient pas d’exemptions.

Pour l’heure donc, il n’y a rien d’officiel, mais le directeur du tracé de Silverstone se veut tout de même confiant quant à une solution trouvée rapidement par le gouvernement pour permettre à la F1 de venir au Royaume-Uni cet été.

Silverstone fera preuve d’ailleurs d’une grande flexibilité en proposant des dates alternatives jusqu’en août si besoin.

Daniel Ricciardo très fier d’avoir réussi à impressionner Schumacher et Alonso

Daniel Ricciardo a regardé les hauts et les bas de sa carrière jusqu’à présent, et a nommé les deux courses dont il est le plus fier.

Le pilote Renault Daniel Ricciardo quittera l’équipe du constructeur français à la fin de cette saison pour rejoindre McLaren en 2021, et l’Australien est revenu sur les deux courses dont il est le plus fier depuis le début de sa carrière en F1.

« A Suzuka en 2012, j’avais Michael Schumacher sur moi pendant les derniers tours et je l’ai retenu pour la 10e place. » se souvient Daniel Ricciardo, qui courait alors pour Toro Rosso.

« C’était ma première année complète en F1, donc ne pas me planter était une chose énorme. Je me souviens qu’il est venu me voir lors du briefing des pilotes lors de la course suivante, et m’a félicité pour la manière dont j’avais défendu. Il n’avait pas besoin de dire ça, alors c’était cool. »

L’Australien a ensuite cité le Grand Prix d’Allemagne 2014, qu’il a remporté et qui fut sa toute première victoire en F1 : « Je sentais que je n’avais pas gagné le respect de [Fernando] Alonso jusqu’à ce jour. »

« J’avais encore à faire mes preuves avec lui. Il est sorti des stands derrière moi avec des pneus plus frais et m’a dépassé dans la ligne droite. »

« Mais il a laissé la porte ouvert et ne s’attendait certainement pas à ce que je passe, donc, j’y suis allé. Ensuite, pendant plusieurs tours nous avons joué au chat et à la souris. »

« C’était énorme de lui montrer que j’étais prêt à me battre avec des pneus moins rapides, tout en restant propre. Il a dit de belles choses à mon sujet après coup, et je pense qu’il m’a regardé différemment après ça. »

Hamilton s’est posé beaucoup de questions pendant le confinement

Lewis Hamilton a admis s’être posé plusieurs fois la question de savoir s’il souhaitait continuer sa carrière pendant le confinement.

Lewis Hamilton, toujours très expansif sur les réseaux sociaux, a admis que pendant le confinement il avait eu le temps de réfléchir et de recentrer sur lui-même, à tel point que le Britannique s’est posé la question de savoir s’il devait continuer en F1.

« J’ai des jours où je me réveille et me sens groggy, je ne me sens pas motivé pour m’entraîner. » a expliqué le sextuple champion du monde dans une vidéo mise en ligne par l’équipe Mercedes.

« Je me dis : Bon sang, où allons-nous? Quelle est la prochaine étape? Dois-je continuer à courir? Je pense à toutes ces choses différentes, et puis je me dis « Bon sang! » Et l’heure suivante, ça passe et je me dis « Bon sang! J’adore ce que je fais! Pourquoi devrais-je jamais envisager de ne pas continuer? »

« Mentalement, il s’agit en fin de compte de se sentir bien dans sa peau. Il s’agit de trouver un moyen de s’assurer que vous vous aimez. Vous devez vraiment pouvoir vous aimer et être à l’aise par vous-même. »

Lors du confinement, Hamilton a essayé de se recentrer sur lui-même, psychologiquement et physiquement : « J’ai vraiment passé du temps à essayer de prendre du temps pour moi, en m’assurant de m’apprécier, en reconnaissant les choses que vous faites bien, en reconnaissant quand vous réussissez bien, en reconnaissant également lorsque vous échouez et que vous ne le faites pas si bien, »

« C’est OK. Il ne faut pas être si dur avec soi-même, ce genre de choses. Si nous ne nous améliorons pas et ne grandissons pas pendant ces jours, alors que faisons-nous? Vous perdez évidemment votre temps à rester à rien faire. »

« Rien ne sera offert à aucun de nous, nous devons y aller et obtenir tout ce que nous souhaitons, et vous devez le vouloir plus que la personne contre laquelle vous vous battez. »

Silverstone pourra faire preuve de flexibilité dans ses dates si besoin

Le directeur du circuit de Silverstone dit qu’il lui sera possible de faire preuve de flexibilité si la F1 souhaitait changer de dates pour son Grand Prix de Grande Bretagne.

La F1 souhaite toujours débuter sa saison 2020 en Autriche au mois de juillet avec deux courses à huis clos sur le tracé Red Bull Ring de Spielberg.

Ensuite, le paddock prendrait la direction de Silverstone au Royaume-Uni pour deux courses également à huis clos, mais ces derniers jours, le gouvernement britannique a décidé d’imposer une quatorzaine à tous les voyageurs arrivant sur le territoire à partir du 8 juin, ce qui laisse planer un gros doute sur la tenue du GP de Grande Bretagne.

En effet, la Formule 1 a reçu la confirmation officielle qu’elle ne serait pas exemptée de cette quatorzaine si elle venait au Royaume-Uni au mois de juillet comme prévu (et si la quatorzaine serait toujours en place à ce moment-là).

Le directeur du circuit pour sa part a tenu à préciser qu’il lui restait encore quelques dates disponibles jusqu’au mois d’août au cas où la F1 devrait modifier ses plans.

« Nous avons plus de place que je ne le souhaiterais idéalement dans le calendrier, notamment parce que nous avons beaucoup de réservations confirmées et annulées, parce que les gens sont incapables de faire des plans [avec la crise sanitaire]. » explique Stuart Pringle, le directeur du circuit de Silverstone.

« En fait, nous avons beaucoup de flexibilité au niveau de notre calendrier, et bien-sûr, nous avons déjà des dates originales [pour la F1] que nous avons tenues entre la mi-juillet et la fin juillet, mais nous avons aussi une certaine flexibilité jusqu’en août. »

« Je ne pense pas que trouver une date – ou même deux dates – pour la Formule 1 va être un problème. Ce dont nous avons besoin, c’est uniquement du feu vert du gouvernement et cela prendra du temps. »

Charles Leclerc s’attend à souffrir physiquement lors de la reprise de la F1

Charles Leclerc ne s’attend pas à une reprise facile lorsque la saison 2020 de F1 débutera enfin au mois de juillet en Autriche.

Le jeune pilote Ferrari patiente comme tout le monde et espère que la saison 2020 de F1 pourra débuter au mois de juillet comme souhaité par la catégorie reine, mais selon lui, la reprise pourrait être un peu plus difficile que prévu sur le plan physique.

En effet, malgré le fait que les pilotes s’entraînent physiquement de nombreuses heures chaque jour, le fait est que certains muscles ne travaillent pas lorsqu’ils ne sont pas dans la voiture (ceux du cou par exemple).

« Je pense que comme pour tous les pilotes, ça ne va pas être facile. Même si on s’est tous entraîné comme jamais pendant le confinement, un muscle comme celui du cou par exemple, c’est un muscle qu’on n’utilise que lorsque l’on conduit. » explique Charles Leclerc à la Gazzette de Monaco.

« On peut faire autant d’exercices que l’on veut à la maison, ça ne sera jamais pareil que rouler dans une F1. Je m’attends à ce que ce soit assez compliqué quand on reprendra, surtout au niveau du cou. »

Lorsqu’on lui demande s’il est difficile pour lui d’être loin de sa monoplace depuis aussi longtemps, le Monégasque admet qu’il commence à trouver le temps long.

« Très honnêtement, ça me manque tellement que je ne pense qu’à monter dans le baquet de ma F1. C’est sûr que c’est une période longue, sans activité. »

« C’est la première fois de ma vie que je ne fais pas de sport automobile depuis maintenant trois mois, voire même quatre si cette situation perdure. Ça commence à être un peu long. »

« Ça sera intéressant de voir à la reprise, comment les pilotes se comporteront à la première course après un temps d’attente aussi long. »

Alex Wurz : « Ferrari est très exigeante envers les pilotes »

Alex Wurz estime que la pression exercée sur les épaules des pilotes Ferrari peut finir par les épuiser.

Lorsqu’on demande à un non initié de nous citer une équipe de F1 au hasard, vous pouvez être sûr à 99,9% que la personne questionnée vous répondra Ferrari.

Bien que la Scuderia Ferrari ne gagne plus de championnat du monde depuis 2008, l’équipe de Maranello continue toujours de faire rêver petits et grands de par son histoire et par ce que représente la marque au cheval cabré dans le monde.

Mais être un pilote Ferrari n’est pas facile au quotidien, justement parce que la marque italienne fait toujours autant rêver et que la pression sur les pilotes y est bien plus élevée que dans n’importe quelle autre écurie de la grille.

Cette pression justement peut parfois conduire les pilotes Ferrari à s’épuiser beaucoup plus rapidement que d’autres et peut même se faire de plus en plus forte si le pilote en question ne rapporte pas de titre mondial à Maranello.

Ce fut déjà le cas par le passé avec Fernando Alonso et c’est certainement ce qui s’est passé avec Sebastian Vettel au cours de ces dernières années. C’est en tout cas ce que pense Alex Wurz, le Président de la GPDA [Grand Prix Driver Association].

« Il n’y a pas que la passion de la course [chez Ferrari], il y a vraiment une pression nationale sur vous et les pilotes passent par là. » explique Alex Wurz.

« Ferrari est très exigeante envers les pilotes, ils vous aiment vraiment si vous les faites avancer mais si le succès ne vient pas, soudain, cela commence à se retourner contre vous et ils protégeront également leur travail, leur héritage et leur qualité. »

« Il y a toujours des frictions, et ce n’est pas seulement pour les pilotes. Ils ont aussi changé de chef d’équipe au fil des années et je pense que cela peut venir d’une influence extérieure, mais aussi d’un style de vie. Ce mélange semble être assez délicat. »

« Sebastian [Vettel] est l’un de mes amis, mais je n’ai pas vu venir ça [son départ à la fin de la saison]. Si vous regardez l’histoire de Ferrari, vous avez ces premiers mois et années de grand amour et tous ces appels à la radio, toutes les émotions qui en découlent, c’est ce qui rend Ferrari si belle. »

« Mais à un moment donné, même avec Fernando [Alonso, que Vettel a remplacé chez Ferrari en 2015], il semble que tout ce système vous épuise. Peut-être que l’amour n’est plus là, et cela peut arriver. Mais Sebastian ne m’a pas parlé de ça. »

Piero Ferrari : « Binotto devra gérer une situation difficile et inhabituelle »

Piero Ferrari est bien conscient que le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, va devoir gérer cette année une situation « difficile et inhabituelle » avec ses pilotes.

Alors que la saison 2020 n’a pas encore débuté en raison de la crise sanitaire mondiale, le marché des transferts en F1 a bel et bien débuté lui avec déjà trois grandes annonces en quelques jours.

On sait déjà que Carlos Sainz deviendra l’an prochain le coéquipier de Charles Leclerc chez Ferrari en remplacement direct de Sebastian Vettel, qui quittera Maranello à la fin de la saison 2020.

Mais en attendant l’arrivée de Sainz, Ferrari va devoir disputer une saison avec son actuel duo de pilotes [Leclerc/Vettel] et sera donc confrontée à une situation inédite et c’est bien le directeur de l’écurie, Mattia Binotto, qui aura la lourde tâche de gérer tout ça.

« Tout d’abord, j’espère que les moteurs seront démarrés en juillet en Autriche. Ce ne sera pas facile de battre Mercedes, mais nous n’arrêterons jamais d’essayer et nos fans le savent. » a déclaré Piero Ferrari au journal italien Il Resto Del Carlino.

« J’ai confiance dans les choix qui ont été faits. Nous avons un jeune homme [Charles Leclerc]  qui est un symbole d’espoir et d’enthousiasme. Je suis donc optimiste. »

« Quant à Sebastian Vettel, Mattia Binotto doit être capable de gérer une situation objectivement difficile et inhabituelle, étant donné que le pilote partira à la fin de la saison. »

« Je ne sais pas comment mon père gérerait la situation, mais il a toujours dit que l’équipe compte plus que n’importe quel employé, encore plus que le meilleur pilote. »

Ocon dégoutté de sa 1ere course virtuelle : « c’est pour ça qu’on préfère les vraies courses ! »

Esteban Ocon n’envisage pas de participer à une seconde course virtuelle à l’avenir, après sa mésaventure de ce dimanche au GP de Monaco virtuel.

Ce dimanche, la F1 organisait le Grand Prix de Monaco virtuel et de nombreux pilotes de la grille actuelle ont joué le jeu en y participant, dont le pilote Renault Esteban Ocon.

C’est la première fois que Ocon participait à l’une des manches du championnat virtuel organisé par la F1, mais malheureusement, le Français a très vite été écarté de la partie puisqu’il n’a finalement jamais pu prendre le départ de la course.

Installé confortablement à l’Atelier Renault à Paris, Esteban Ocon a travaillé durant une semaine avec toute une équipe autour de lui pour se préparer pour cette course, mais à quelques secondes du départ, le PC du pilote français à crashé, l’obligeant à se contenter d’un simple rôle de spectateur.

« C’est pour ça qu’on préfère les vraies courses ! » a lancé un Esteban Ocon très déçu ce dimanche au micro de Canal +.

« Le PC a crashé tout simplement et je n’ai jamais pu rejoindre la piste, donc, désolé à tout le monde qui m’a aidé ici à L’Atelier Renault pour mettre en place le simulateur, tous les gars aussi, les pilotes qui m’ont aidé à me préparer jusqu’à cette course. »

« Malheureusement, on ne va pas pouvoir montrer tout ce qu’on a fait, tout l’entrainement, les six heures par jour de roulage qu’on a mis depuis une semaine pour cette course, donc voilà, c’est dommage, mais c’est comme ça. »

Lorsqu’on lui demande si on peut imaginer le voir une prochaine fois sur une course virtuelle, Esteban Ocon a répondu en toute franchise : « Pour l’instant non ! Je suis honnête avec vous, je suis un peu dégoutté. Je suis clairement dégoutté pour l’instant. »

Alex Albon regrette « le carnage » pendant le GP de Monaco virtuel

Le pilote Red Bull Racing Alex Albon considère que le Grand Prix de Monaco virtuel disputé ce dimanche a été un vrai carnage.

Ce dimanche, huit pilotes de F1 de la grille actuelle et quelques stars ont participé à la sixième manche du championnat virtuel organisé par la Formule 1.

Cette sixième épreuve (remportée par George Russell) se déroulait sur le tracé urbain de Monaco, et dès le départ, certains pilotes n’ont pas hésité à profiter de l’absence de dégâts dans le jeu pour jouer aux autos tamponneuses.

Alexander Albon, qui s’est qualifié neuvième sur la grille de départ, regrette d’avoir été percuté à plusieurs reprises pendant la course, même si le Thaïlandais réussira tout de même à terminer à la quatrième position sous le drapeau à damier.

« C’était la course avec le plus gros carnage que nous ayons eue je pense. » nous confie Alexander Albon après le Grand Prix virtuel de Monaco.

« Tout d’abord, nous avons disputé les qualifications sous la pluie où j’ai d’ailleurs fait une erreur, puis pendant la course, ce n’était que des autos tamponneuses. »

« Je crois que j’ai été percuté au moins 15 fois, je me suis retourné deux fois, mais j’ai quand même réussi à terminer quatrième. Je n’arrivais pas à y croire. »

La prochaine manche du championnat virtuel de la F1 se déroulera le 7 juin sur le tracé urbain de Bakou en Azerbaïdjan.

Confiné à Dubaï 50 jours, Pierre Gasly est impatient d’en découdre

Le Français Pierre Gasly ne cache plus son impatience de débuter enfin la saison 2020 de F1 et se sent prêt physiquement pour attaquer « une année intense ».

Pierre Gasly a choisi de rester à Dubaï avec son coach sportif pour respecter son confinement durant deux mois et le Français est désormais de retour en Europe et se dit impatient de débuter la saison 2020 de F1.

« On est tous impatients de recommencer et j’espère qu’on va pouvoir commencer la saison en Autriche début juillet. » déclare Pierre Gasly au micro de Canal +.

« Je pense qu’une fois qu’on aura fait la première course et qu’on aura montré que c’est possible de faire ça dans de bonnes conditions, je pense que ça aidera sûrement pour la suite du championnat. »

« C’est vrai qu’une fois que ça va reprendre, ça va être super intense, c’est pour ça que je dois être prêt du mieux possible pour pouvoir tenir la saison et être en pleine forme jusqu’à Abou Dhabi [dernière course de la saison] soit fin décembre, soit début janvier quand la dernière course aura lieu. »

Affûté comme jamais !

Physiquement, le pilote français se sent prêt à attaquer la saison, après un entraînement intensif de plus de 45 jours.

« J’ai passé ces deux mois de confinement avec mon coach à Dubaï à m’entraîner, j’ai dû rester là-bas environ 50-55 jours, je pense qu’on s’est entraîné 47-48 jours pendant tout ce temps, donc, c’était beaucoup de cardio, course à pied, on a fait beaucoup d’entrainement physique à la salle de sport. »

« La gnaque honnêtement, elle ne se perd pas. Je pense qu’elle ne fait qu’augmenter au fur et à mesure des jours, parce que c’est sûr qu’on était tous prêts dans l’équipe, et quand ça s’arrête d’un seul coup comme ça, personne ne s’y attendait, c’est sûr que c’est un peu dur. »

Charles Leclerc : « Clairement, Sainz va m’ennuyer, il sera très rapide »

Le pilote Ferrari Charles Leclerc s’attend à avoir un sérieux concurrent à ses côtés en 2021 avec l’arrivée dans l’équipe de l’Espagnol Carlos Sainz.

C’est désormais officiel depuis quelques jours, l’Espagnol Carlos Sainz remplacera Sebastian Vettel chez Ferrari l’an prochain et deviendra donc le nouveau coéquipier de Charles Leclerc.

Le jeune monégasque, qui débutera en 2021 sa troisième saison chez Ferrari, assure qu’il ne deviendra pas le pilote numéro 1 de l’écurie et s’attend à « un beau défi » face à un Carlos Sainz « très rapide ».

« Je ne deviens pas le numéro un.  Je pense que Carlos est un très grand pilote et il va le prouver, même si ce n’est pas encore évident pour tout le monde. » explique Charles Leclerc à nos confrères de l’Equipe.

« Il sera un beau défi à relever pour moi. Il sera difficile à battre. Est-ce qu’il va m’ennuyer comme j’ai ennuyé Vettel ? Clairement, il va m’ennuyer. Je pense que Carlos sera très rapide. »

A partir de la saison 2021, la Scuderia Ferrari alignera donc son duo de pilotes le plus jeune depuis 50 ans avec une moyenne d’âge de 23 ans.

GP de Monaco virtuel : Russell s’impose, Ocon privé de course

Le pilote Williams George Russell a remporté le Grand Prix de Monaco virtuel ce dimanche devant la Mercedes de Gutierrez et la Ferrari de Leclerc.

Le pilote Williams George Russell signe sa seconde victoire en eSports, après avoir remporté le Grand Prix d’Espagne virtuel il y a quelques jours.

Le Britannique franchit la ligne d’arrivée devant Esteban Gutierrez, Charles Leclerc, Alex Albon, Arthur Leclerc, Pietro Fittipaldi, Lando Norris, Nicholas Latifi et David Schumacher.

Ce dimanche à Monaco, les pilotes ont participé à une séance de qualifications sur une piste monégasque complétement détrempée et c’est le pilote Haas Pietro Fittipaldi qui a réussi à maîtriser le mieux sa machine dans ces conditions dantesques en signant la pole position.

Mais au départ de la course, les conditions climatiques ont bien changé, puisque c’est sur le sec que les pilotes ont pris le départ de la course.

George Russell, au volant de sa Williams, a opté pour une stratégie audacieuse en prenant le départ de la course avec des pneus médiums. Le Britannique a donc pu retarder son premier arrêt au maximum, afin de se retrouver avec des pneus Tendres en fin de course.

Pour sa course à domicile, le Monégasque Charles Leclerc a reçu plusieurs pénalités pour avoir franchi les limites de la piste sur différents tours. Dans les derniers tours de course, le pilote Ferrari était sous la pression directe de la Mercedes pilotée par Esteban Gutierrez pour la seconde place et n’a pas pu résister à deux tours de la fin à une énième attaque du Mexicain.

Esteban Ocon, qui devait participer pour la première fois à une course virtuelle organisée par la F1, n’a même pas pu prendre le départ de la course en raison d’un « crash » de son ordinateur.

Rappelons que le pilote français était posté à l’Atelier Renault à Paris d’où il devait participer au Grand Prix de Monaco Virtuel. Esteban Ocon ne pouvait évidemment pas cacher sa déception face à ce problème technique.

A noter également, le pilote Mercedes Valtteri Bottas a terminé à la onzième position pour sa toute première course virtuelle.

Classement final

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Aitken a vu venir le départ de Ricciardo et la possible arrivée d’Alonso chez Renault F1

Le pilote de réserve de l’équipe Williams, Jack Aitken, a déclaré qu’il avait vu venir le départ de Daniel Ricciardo de l’équipe Renault.

Jack Aitken était le pilote de réserve de Renault F1 la saison dernière, mais a choisi finalement de passer chez Williams avant la saison 2020, où il exercera le même rôle.

Désormais détaché de Renault, le jeune britannique peut parler ouvertement de son ancien employeur sans risquer de sanction et assure qu’il a vu venir que Daniel Ricciardo allait quitter l’équipe du constructeur français.

Mais au delà du départ de Daniel Ricciardo – qui rejoindra McLaren en 2021 – Jack Aitken a surtout eu le sentiment qu’il n’aurait aucune chance de devenir pilote titulaire, notamment parce qu’un certain Fernando Alonso aimerait revenir en F1.

« Je voudrais dire qu’en grande partie, je voyais que quelque chose comme ça allait arriver, donc, je ne suis pas surpris que Daniel Ricciardo ait décidé de partir. » explique Aitken à Racer.

« Je pense surtout que c’est la personne choisie pour son remplacement qui me rend satisfait de mes décisions. Je l’ai senti venir, j’ai juste très peu confiance qu’ils [Renault] soient aussi investis dans la junior driver academy que ne pourraient le penser les pilotes juniors. »

« J’avais le sentiment que j’avais moins de chance de progression là-bas. Il y a beaucoup de rumeurs – et vous en savez surement plus que moi – d’un certain Fernando Alonso qui tournerait autour… »

« S’ils prenaient quelqu’un comme ça, je ne serais pas surpris – ils semblent avoir besoin d’un chef d’équipe –  et je penserais : Eh bien, à quoi ça sert d’être ici? »

« J’ai vu plus de marge de progression chez Williams. Je vais m’en tenir à ma position et dire que j’ai vu tout ça venir et tout va bien se passer. »

« C’est forcément une situation que j’observe avec beaucoup d’intérêt, pas seulement à cause de mon histoire avec Renault mais aussi en tant que fan, je trouve que c’est une histoire intrigante. »

Aitken estime que Renault va désormais analyser si son investissement en catégorie reine en vaut la peine, alors que le constructeur français s’apprête à présenter un vaste plan d’économie la semaine prochaine.

« À l’exception d’une ou deux équipes que vous appelleriez les équipes historiques, comme Ferrari, Williams et McLaren – ces équipes qui sont présentes depuis longtemps et dans un avenir prévisible, elles seront présentes, car leur raison d’être est d’être en F1. »

« Des équipes comme Renault sont un peu plus…. Ils peuvent dire qu’ils y participent pour du long terme, mais de façon réaliste, cela signifie qu’ils participeront aussi longtemps que cela aura du sens pour eux. »

« Le monde change assez rapidement, comme nous l’avons vu. J’ai toujours senti que (Renault) était attaché à la F1; ils y ont investi beaucoup d’argent, mais ils n’ont pas eu le succès qu’ils voulaient. »

« Ça a toujours été quelque chose qui pèse sur l’équipe, je pense, surtout récemment. Je suis à peu près sûr que la conversation a eu lieu, pour savoir si ça vaut la peine de continuer, en d’autres termes. »

« Ce n’est pas quelque chose de nouveau cette année – je pense que cela pèse sur eux depuis quelques années. Ils continueront tant que c’est pratique et logique pour la société mère. »

Les images du tournage de Lelouch avec Charles Leclerc à Monaco

Ce dimanche, Charles Leclerc a pris le volant d’une Ferrari SF90 Stradale dans les rues de Monaco dans le cadre d’un tournage pour un court métrage mis en scène par Claude Lelouch.

Pour l’occasion, le centre-ville de Monaco a été partiellement bouclé pendant deux heures pour permettre à Claude Lelouch et son équipe de filmer la Ferrari pilotée par Charles Leclerc dans un remake de « C’était un rendez-vous » tourné à Paris en 1976.

Leclerc a pu boucler plusieurs tours du tracé de Monaco au volant d’une Ferrari, alors que Claude Lelouch supervisait le tournage.

« J’en avais un peu marre de ces vacances prolongées. » a déclaré Claude Lelouch. « Ça m’a permis de revenir dans la vie, et comme le hasard a toujours du talent, la principauté de Monaco, le Prince lui même, m’a demandé de faire le Grand Prix tout seul avec Charles Leclerc. »

« On a fait le Grand Prix à nous deux, moi avec des caméras, lui avec son volant et sa dextérité. Donc, on a tourné sur le circuit de Monaco qui était entièrement fermé pour l’occasion pendant deux heures. »

Le court-métrage a été exceptionnellement suivi par S.A.S. Albert II de Monaco. Étaient également présents le président de Ferrari John Elkann, Prince Andrea et Pierre Casiraghi avec son épouse, la princesse Beatrice Borromeo, ainsi qu’un public qui, grâce à l’assouplissement progressif des mesures de confinement, a suivi le tournage depuis les rues et balcons sous la surveillance attentive des autorités locales.

Les images du tournage