Gian Carlo Minardi élu Président de la Commission Monoplaces FIA

Gian Carlo Minardi, le fondateur éponyme de l’équipe de Formule 1, a été élu Président de la Commission Monoplaces de la FIA par les membres du Conseil Mondial du Sport Automobile, après un processus de vote électronique.

D’abord pilote en course de côte et en rallye à la fin des années 60, Gian Carlo Minardi est passé à la direction en dirigeant des équipes en Formula Italia puis en Formule 2 Il a rejoint la Formule 1 en 1985, où un partenariat de fourniture de moteurs avec Ferrari a suivi. Le nom Minardi a figuré en Formule 1 jusqu’à son acquisition par Paul Stoddart en 2001. L’équipe s’est finalement transformée en Scuderia Toro Rosso et est connue sous le nom d’AlphaTauri depuis 2020. Elle opère toujours à Faenza, en Italie, lieu d’origine de l’équipe Minardi.

Au sein de cette même équipe, Gian Carlo Minardi a façonné la carrière d’un certain nombre de pilotes de Formule 1, dont Gian Carlo Fisichella, Jarno Trulli, Mark Webber et l’actuel pilote de l’équipe Alpine, Fernando Alonso.

En 2020, M. Minardi a été élu président de l’Autdodromo Enzo e Dino Ferrari, mieux connu sous le nom de circuit d’Imola, site du Grand Prix d’Émilie-Romagne de Formule 1 qui se déroulera du 22 au 24 avril 2022.

L’Italien supervisera cette commission monoplaces qui a joué un rôle déterminant dans la refonte du portefeuille de courses juniors de la FIA tout en introduisant des technologies innovantes et des mesures de sécurité améliorées ces dernières années.

Le Président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a déclaré : « Je salue chaleureusement l’élection de Gian Carlo Minardi en tant que Président de la Commission Monoplaces de la FIA. C’est une figure majeure du sport automobile. J’ai hâte de travailler avec lui pour développer davantage le système pyramidal des monoplaces à travers le monde.« 

 

Horner estime que Red Bull est dans une position encourageante

Le directeur de Red Bull Racing Christian Horner estime que son équipe a pris une bonne direction dans le développement de la RB18 et affirme que sa position actuelle est encourageante pour la suite de la saison malgré des problèmes de fiabilité.

Depuis le début de la campagne 2022, l’équipe Red Bull a vu son pilote vedette Max Verstappen abandonner à deux reprises, alors que Sergio Perez a abandonné une fois au Grand Prix de Bahreïn. Après la troisième manche de l’année, Red Bull occupe donc la troisième place au classement constructeurs, mais malgré ces abandons à cause de problèmes de fiabilité, Red Bull possède bien le deuxième package le plus rapide derrière Ferrari.

Pour Horner, il est évident que la Scuderia Ferrari est un cran au dessus en termes de performance en ce début de saison, mais le Britannique insiste sur le fait que son équipe a pris une bonne direction dans le développement de la RB18.

« Je pense qu’ils [Ferrari] ont commencé ce projet beaucoup plus tôt que nous, donc dans une certaine mesure nous rattrapons notre retard. Mais le fait que nous rattrapions notre retard en étant la deuxième équipe la plus rapide est encourageant. Nous commençons à comprendre certains de nos problèmes que nous avons. » a déclaré Christian Horner.

« Je pense que tout cela fait partie du développement et de l’évolution de ces voitures. Au fur et à mesure que nous en apprenons davantage sur les pneus et les performances de la voiture, cela vous donne une direction dans le développement. Je pense qu’au cours des premières courses nous avons eu une très bonne direction dans le développement pour le reste de la saison. »

Horner a également révélé que quelques pièces optimisées seront disponibles sur la RB18 le week-end prochain à Imola, mais qu’aucune mise à jour majeure n’est prévue pour le GP d’Emilie-Romagne en raison de la course Sprint programmée le samedi.

« Étant donné qu’il y a une course Sprint, vous avez très peu de temps pour évaluer ces choses. Nous aurons une séance d’essais et ensuite les qualifications. Vous devez donc être confiant sur ce que vous mettez sur la voiture. »

Vettel : il serait « horrible » de perdre certains GP de F1 historiques

Sebastian Vettel estime qu’il serait « horrible » pour la Formule 1 de perdre certains des Grands Prix historiques du calendrier, alors que la catégorie reine du sport automobile ne cesse de rechercher de nouvelles destinations ces dernières années.

A partir de cette saison, la Formule 1 se rendra à Miami pour la toute première fois de son histoire, tandis qu’à partir de l’année prochaine le Qatar et Las Vegas rejoindront le calendrier pour plusieurs années. L’ajout de nouvelles destinations a soulevé des doutes quant à l’avenir de certains Grands Prix « historiques », notamment parce que la règlementation impose une limite de 24 courses par saison.

Cette année, quatre Grands Prix verront leur contrat prendre fin avec la Formule 1, ce qui signifie qu’avec l’arrivée de Las Vegas et du Qatar l’an prochain, la F1 devra faire des choix pour respecter l’agenda de 24 courses par saison. Interrogé pour savoir ce qu’il pense de cette situation, Vettel a insisté sur le fait que perdre certains des Grands Prix les plus historiques serait une mauvaise nouvelle.

« Je pense que c’est toujours excitant d’aller dans de nouveaux endroits, à condition bien-sûr que ce soient de bons endroits, de bons endroits pour nous. Concrètement, nous avons eu une absence des Etats-Unis, puis Austin est arrivé au calendrier, et c’était très excitant et elle s’est imposée comme une grande course. » a déclaré Vettel.

« Peut-être qu’un autre bon exemple est Singapour. Nous n’y étions jamais allés auparavant, et maintenant, c’est super d’être de retour cette année. C’était la première course nocturne (en 2008), il y avait quelque chose de spécial à propos de cette piste et de cet endroit. C’est donc bien d’explorer de nouvelles choses. »

« De toute évidence, vous espérez que les nouveaux endroits où vous allez seront un vrai plus. De même, vous ne voulez pas perdre les endroits où vous êtes allés si longtemps. Ce serait horrible de perdre Melbourne du calendrier. Ce serait horrible de perdre certaines des pistes les plus centrales d’Europe. »

Le quadruple champion du monde a suggéré qu’un calendrier basé sur un système de rotation pourrait être une option plutôt que de supprimer complétement certaines destinations : « Il y a des intérêts financiers dans les endroits où nous allons, et au final, la F1 est une entreprise. »

« Mais pour nous c’est un sport, c’est notre passion. Nous ne le considérons donc pas comme une entreprise. Nous le voyons plus comme un sport et les lieux visités signifient quelque chose à cause de l’histoire qu’ils ont ou de la tradition. Je pense que cela doit être une sorte de mélange l’exploration, mais aussi de la conservation de lieux qui ont une histoire, une grande base de fans. Il est inimaginable de perdre l’Italie par exemple, pour de nombreuses raisons, même s’ils paient probablement le moins. Mais je pense que c’est quelque chose sur laquelle nous devons nous accrocher. »

Ferrari sans évolutions majeures sur sa F1 à Imola

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a révélé que son écurie n’apporterait aucune amélioration majeure sur la F1-75 le week-end prochain à Imola pour la quatrième manche de l’année.

A Imola, les équipes de F1 participeront à la toute première course Sprint de la saison (voir ici pour comprendre ce qu’est une course Sprint), ce qui veut dire qu’elles n’auront qu’une seule séance d’essais libres avant la séance de qualifications, ce qui signifie qu’apporter des mises à jours lors de ce week-end serait une grosse erreur puisque les pilotes n’auraient tout simplement pas le temps de les tester correctement. En plus de cela, avec deux courses programmées dans le week-end [course Sprint et course principale], les risques de perdre ces nouvelles pièces lors d’un accident sont grands.

« C’est un week-end difficile pour apporter des améliorations et les tester lors des essais libres du vendredi, parce que vous devez vous concentrer sur la configuration pour les qualifications de l’après-midi. » a déclaré Mattia Binotto, cité par le site de la Formule 1.

« Il n’y aura pas de nombreuses améliorations à Imola car ce n’est pas le bon endroit. Nous avons essayé d’atténuer – dirais-je – le problème que nous avons encore jusqu’à présent – c’est à dire le marsouinage et le rebond – qui a affecté nos performances au cours du week-end et nous essayons donc de travailler sur ce point spécifique. Mais les améliorations les plus importantes arriveront plus tard dans la saison. »

Outre les améliorations liées à la performance, Binotto a insisté que la fiabilité restait la priorité de l’équipe en ce début de saison : « Je pense que la fiabilité fait partie de la performance…pour finir premier, il faut d’abord finir, donc la fiabilité est un élément clé. »

« En tant qu’équipe, nous y accordons la priorité avec la préparation des courses, cela fait partie du jeu. A la fin de la saison, cela sera-t-il un facteur ? Ce sera certainement le cas. Tous les éléments doivent être correctement en place pour gagner un championnat. »

Avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne, la Scuderia Ferrari est toujours leader des championnats pilotes (Leclerc) et constructeurs.

Hamilton veut rester « optimiste » quant à ses chances de titre

Le septuple champion du monde Lewis Hamilton dit qu’il reste « optimiste » quant à ses chances de se battre pour le titre mondial cette saison malgré un début de campagne difficile pour son équipe Mercedes.

Après les trois premières manches de la saison 2022, Lewis Hamilton occupe la cinquième place du championnat du monde des pilotes avec 43 points de retard sur le leader Charles Leclerc. Depuis le début de la campagne, Mercedes est la troisième équipe la plus rapide de la grille derrière Red Bull et Ferrari, mais les problèmes de fiabilité de Red Bull (deux abandons pour Verstappen et un pour Perez) ont permis à l’équipe championne du monde en titre de marquer suffisamment de points pour se retrouver en deuxième position au classement constructeurs, alors que le coéquipier d’Hamilton, George Russell, est deuxième au classement des pilotes.

Malgré le déficit de performance de Mercedes, Lewis Hamilton n’exclut pas la possibilité de se remettre en lice pour un huitième titre mondial cette année : « Je préfère rester optimiste, il reste encore vingt courses à disputer. » a déclaré le Britannique.

« Si vous regardez de façon réaliste la façon dont le sport évolue, les meilleures équipes se développent souvent à un rythme similaire. Est-ce que ce sera le cas avec cette nouvelle voiture ? Qui sait. Mais j’espère vraiment, vraiment que nous pourrons nous battre. Mais avec les améliorations que nous apporterons, ils [Red Bull et Ferrari] feront probablement de même, donc ce ne sera pas facile. Oui, l’écart est assez grand en ce moment, mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. »

Pilote Équipe Points
1-Max VerstappenRed Bull 454
2-Charles LeclercFerrari 308
4-George RussellMercedes 275
3-Sergio Perez Red Bull 305
5-Carlos Sainz Ferrari 246
6-Lewis Hamilton Mercedes240
7-Lando Norris McLaren122
8-Esteban Ocon Alpine92
9-Fernando Alonso Alpine81
10-Valtteri Bottas Alfa Romeo 49
11-Sebastian Vettel Aston Martin 37
12-Daniel Ricciardo McLaren37
13-Kevin MagnussenHaas25
14-Pierre Gasly AlphaTauri 23
15-Lance Stroll Aston Martin 18
16-Mick Schumacher Haas12
17-Yuki Tsunoda AlphaTauri 12
18-Guanyu Zhou Alfa Romeo 6
19Alex Abon Williams4
20-De Vries Williams 2
21-Nicholas Latifi Williams2

Safety Car trop lente en F1 : la FIA réagit aux critiques

La FIA a tenu à réagir aux récents commentaires tenus par certains pilotes – dont le champion du monde en titre Max Verstappen – qui ont déclaré le week-end dernier à Melbourne que la voiture de sécurité d’Aston Martin était bien trop lente en piste.

Dimanche dernier au Grand Prix d’Australie, la voiture de sécurité Aston Martin est sortie à deux reprises en piste pour se placer devant les pilotes de F1, mais certains d’entre-eux se sont plaints du manque de rythme de l’Aston Martin V8 Vantage sur un tracé de Melbourne entièrement resurfaçé sur lequel les pneumatiques n’arrivaient pas à monter en température : « Il y a si peu d’adhérence et la Safety Car roulait si lentement, on aurait dit une tortue, c’est incroyable ! Rouler à 140 km/h dans la ligne droite opposée, il n’y avait aucune voiture endommagée, donc je ne comprends pas pourquoi nous devons rouler si lentement. Nous devons revoir cela. » a déclaré Verstappen dimanche dernier à Melbourne.

Depuis l’année dernière, les deux constructeurs Aston Martin et Mercedes jouent l’alternance lors des Grands Prix, mais la Safety Car de Mercedes est bien plus puissante puisque l’AMG GT développe 730 ch contre « seulement » 528 ch pour la V8 Vantage d’Aston Martin, alors que la Mercedes dispose également d’un package aéro plus développé, ce qui fait une grande différence en piste, notamment dans les virages.

Le pilote Ferrari Charles Leclerc partageait l’avis de Max Verstappen concernant la vitesse de la voiture de sécurité dimanche à Melbourne, mais la FIA a tenu aujourd’hui à recadrer tout le monde en expliquant la fonction première de la voiture de sécurité en piste.

« A la lumière des récents commentaires concernant le rythme de la voiture de sécurité, la FIA voudrait réitérer que la fonction première de la Safety Car n’est évidemment pas la vitesse pure et simple, mais d’assurer la sécurité des pilotes, des commissaires et officiels. » peut-on lire dans un communiqué publié par la FIA ce jeudi.

« Les procédures de la voiture de sécurité tiennent compte de plusieurs objectifs qui dépendent du type d’incident, ceci incluant le regroupement du peloton, la gestion d’un incident et le nettoyage de débris sur la piste de façon sécuritaire en ajustant la vitesse selon les actions de nettoyage qui peuvent avoir lieu sur différentes zones. »

« La vitesse de la voiture de sécurité est donc généralement dictée par la direction de course et non limitée par les capacités des voitures de sécurité, qui sont des véhicules hautes performances sur mesure préparés par deux des plus grands constructeurs mondiaux, équipés pour faire face aux conditions de piste changeantes à tout moment et conduit par un pilote et un copilote extrêmement expérimentés et compétents. »

« L’impact de la vitesse de la voiture de sécurité sur les performances des voitures qui suivent est une considération secondaire, car l’impact est égal entre tous les concurrents qui, comme c’est toujours, sont responsables de conduire de manière sûre à tout moment en fonction des conditions de leur voiture et du circuit. »

Malgré le silence de la FIA, Andretti poursuit ses préparatifs pour entrer en F1

Même s’il n’a pas encore reçu de réponse de la part de la FIA quant à savoir si elle permettra à une 11e équipe de rejoindre la grille en Formule 1, Michael Andretti indique que le travail de préparation se poursuit en coulisses.

En début d’année, Michael Andretti a soumis une candidature à la FIA pour former une 11e équipe de Formule 1 sur la grille à partir de la saison 2024. Si la candidature d’Andretti était retenue par la FIA, cela porterait le nombre de voitures à 22 sur la grille en 2024, ce qui n’est plus arrivé depuis 2016 en Formule 1. La présence d’Andretti sur la grille verrait alors deux équipes basées aux Etats-Unis avec Haas, qui a rejoint la catégorie reine en 2016.

Toujours en attente d’une réponse de la part de la FIA, le clan Andretti poursuit ses préparatifs en coulisses « parce qu’il faut bien commencer » : « Nous espérions le savoir maintenant, mais malheureusement nous ne le savons pas. Mais nous espèrons que ce sera bientôt. » a déclaré Andretti à Racer.

« En attendant, nous travaillons beaucoup en coulisses, on s’y prépare parce qu’il faut bien commencer. Donc, nous faisons des choses en espérant que nous aurons une chance. Nous devons commencer à bouger, espérer et prier pour que la FIA nous permette d’avoir une chance d’y entrer. »

Andretti a déjà conclu un accord moteur avec Renault et recherche actuellement un site au Royaume-Uni pour y installer son usine, qui deviendra leur base Européenne parallèlement à leurs installations aux Etats-Unis tout comme l’équipe Haas.

Horner : l’arrivée de Porsche ou Audi serait « excitant » pour la F1

Le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a déclaré qu’il serait « très facile » de s’associer à un constructeur automobile dans un contexte d’intérêt croissant par le groupe Volkswagen  pour la nouvelle règlementation moteur qui entrera en vigueur en Formule 1 en 2026.

La semaine dernière, le groupe Volkswagen a confirmé son intention d’entrer en Formule 1 avec les marques Audi et Porsche, mais attendra pour prendre une décision finale jusqu’à ce que les règles sur l’unité de puissance 2026 soient finalisées. Le conseil d’administration de Volkswagen s’est réuni jeudi dernier à Wolfsburg et a confirmé que la F1 était à l’ordre du jour en tant que fournisseur moteur plutôt que de reprendre complétement une équipe, mais que les détails doivent encore être finalisés.

La marque Porsche est liée à un partenariat avec Red Bull depuis plusieurs années et semble proche d’un accord, mais selon les dernières rumeurs en provenance d’Allemagne un partenariat entre Audi et McLaren est désormais incertain, Sauber étant en tête de liste devant Williams et Aston Martin.

A propos de la potentielle arrivée en Formule 1 du groupe Volkswagen et d’une éventuelle association entre Red Bull et Porsche, Horner a déclaré : « Ce serait une excellente nouvelle, et bien-sûr, il serait naturel pour nous de discuter avec eux. Il serait très facile [de s’associer à un constructeur], mais cela devrait être avec le bon partenaire bien-sûr. Il serait donc logique d’avoir des discussions avec les deux constructeurs, ou tout constructeur sérieux. »

« Je pense que c’est tout d’abord une excellente nouvelle pour la Formule 1, que des marques telles que Porsche et Audi envisagent d’entrer dans la catégorie. Et c’est formidable d’entendre qu’il y a cette intention claire, soumise à la réglementation, d’entrer dans le sport. Il sera évidemment judicieux pour nous d’engager des discussions plus détaillées et c’est excitant pour la Formule 1, c’est excitant pour Porsche et pour Audi et potentiellement un lien avec Red Bull serait très excitant. »

L’usine Red Bull Powertrains, la société montée par Red Bull pour développer ses propres moteurs en Formule 1, sera opérationnelle à partir du mois de mai prochain. Les locaux se trouvent à Milton Keynes sur le campus où est implantée l’équipe de Formule 1.

Lewis Hamilton bientôt citoyen d’honneur du Brésil ?

Le septuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton a déclaré qu’il souhaitait passer plus de temps au Brésil et a indiqué qu’il approuvait une offre visant à faire de lui un citoyen d’honneur.

Le pilote Mercedes était à Sao Paulo cette semaine pour prononcer un discours liminaire lors d’un événement axé sur la transformation commerciale et numérique. Parmi les précédents orateurs principaux de l’événement VTEX Day figurent l’ancien président américain Barack Obama, l’entrepreneur britannique Richard Branson  ou encore l’ancien président brésilien Fernando Henrique Cardoso.

S’exprimant à la tribune, Lewis Hamilton a déclaré : « Je veux passer plus de temps au Brésil…c’est une si belle culture. Je ne suis allé qu’à Rio et à Sao Paulo, mais je veux revenir pour Noël, le Nouvel An ou quelque chose du genre. Neymar [joueur de football] m’invite tous les ans, et Gabriel (Medina, surfeur professionnel) m’invite tous les ans, mais je n’ai jamais eu l’occasion… J’attends mon passeport brésilien. » a déclaré Hamilton.

Un projet de loi visant à faire du pilote britannique un citoyen d’honneur au Brésil est en attente à la chambre basse du parlement brésilien mais n’a pas encore été voté. Cette décision a été proposée par le membre du Congrès Andre Figueiredo après le GP du Brésil de l’année dernière, au cours duquel Hamilton a déployé le drapeau brésilien après sa victoire sur le circuit d’Interlagos de Sao Paulo.

Le Britannique, qui pourrait devenir le pilote le plus titré de l’histoire du sport en décrochant un huitième titre mondial, a toujours considéré Ayrton Senna comme son idole d’enfance.

Faisant référence à ce projet de faire de lui un citoyen d’honneur du Brésil, Hamilton a déclaré sur ses réseaux sociaux : « Je serais honoré ».

La performance de McLaren due à 80% au circuit en Australie

Le Britannique Lando Norris pense que l’amélioration de la performance chez McLaren au Grand Prix d’Australie est en grande partie due à la configuration du circuit de l’Albert Park.

L’équipe McLaren n’était que la huitième équipe la plus rapide lors des deux séances de qualification à Bahreïn et en Arabie saoudite, mais a émergé derrière Ferrari et Red Bull en Australie sur un tracé de l’Albert Park entièrement remanié cette année. Norris s’est qualifiè en quatrième position sur la grille de départ du GP d’Australie, tandis que son coéquipier Daniel Ricciardo a pris le départ depuis la P7.

Interrogé sur ce regain de performance, Lando Norris a insisté sur le fait que l’amélioration des performances au cours du week-end en Australie était due en grande partie au tracé : « Je pense qu’il y a certaines choses que nous avons bien faites et nous avons quand même réussi à extraire naturellement un peu plus de performance de la voiture en comprenant plus de choses et en allant dans une direction différente dans les réglages. »

« Mais je pense qu’en grande partie c’est la piste. C’est 70/30 ou 80/20, c’est à dire 80 pour la piste et 20 pour le travail acharné. »

Le patron de l’équipe McLaren, Andreas Seidl, était complétement d’accord avec les propos de son pilote, l’Allemand estimant lui aussi que le tracé de Mebourne a clairement joué en la faveur de McLaren lors de cette troisième manche de l’année : « Il est certain que le tracé convient mieux à notre voiture avec le package que nous avons. Ensuite, je pense qu’en termes de performance nous avons apporté quelques petites améliorations qui ont fonctionné et chaque petit geste compte. »

« Après, nous ne devons pas oublier non plus que nous avons vraiment commencé la saison en retrait, avec beaucoup de tours manqués lors des essais de Bahreïn. Nous avons dû en apprendre encore beaucoup sur cette nouvelle voiture et nous avons maintenant la chance de pouvoir appliquer ces apprentissages, et c’est de là que vient également la performance. »

« Si vous mettez tout cela ensemble, cela nous rend un peu plus compétitifs ici [en Australie], ce qui est une récompense et un coup de pouce pour l’équipe. En même temps, ce n’est pas quelque chose qui va nous faire nous emporter, nous avons des ambitions plus élevées que d’être à une seconde [des leaders], mais nous avons un plan clair en place pour revenir là où nous voulons être, et malgré l’ambition, nous devons être un peu patients. » conclut Seidl.

Après le Grand Prix d’Australie, McLaren occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec deux points d’avance sur Alpine.

Russell surpris d’être P2 au championnat

Malgré les difficultés de l’équipe Mercedes à faire fonctionner sa monoplace depuis le début de la saison 2022, l’écurie du constructeur allemand occupe après la troisième manche de l’année la deuxième place au championnat des constructeurs, tandis que George Russell est deuxième au classement des pilotes.

Dimanche dernier en Australie, George Russell a décroché son premier podium avec Mercedes en terminant troisième derrière la Red Bull de Sergio Perez et la Ferrari de Charles Leclerc, vainqueur de l’épreuve. Grâce à cette troisième place, Russell a marqué quinze points, ce qui lui a permis de prendre la deuxième place au championnat du monde des pilotes avec 34 points de retard sur le leader Charles Leclerc.

Bien qu’il ait admis que ce résultat était inattendu après les difficultés rencontrées à Bahreïn et en Arabie Saoudite, le Britannique espère qu’il y aura plus à venir encore de sa part et de la part de son équipe Mercedes : « Quand on me l’a dit, je ne l’ai pas cru [qu’il était deuxième au classement du championnat]. C’est assez fou quand on y pense, mais c’est un championnat basé sur les résultats et pas nécessairement sur le rythme. »

« Nous savons que si nous voulons conserver cette position nous devons trouver plus de performance dans la voiture, mais cela va prendre beaucoup de temps. Donc, pour le moment nous allons continuer à capitaliser. Nous devons être fiers parce que nous occupons la deuxième place des deux championnats, alors que ce week-end [en Australie], nous étions la cinquième équipe la plus rapide. »

« Nous étions plus lents que McLaren, Alpine, Ferrari et Red Bull, mais nous sommes repartis avec une P3 et une P4, ce qui est quand même assez fou. »

Russell insiste sur le fait que Mercedes est bien consciente des domaines dans lesquels elle doit s’améliorer, mais le Britannique ajoute qu’ils adopteront une approche méthodique pour résoudre ces problèmes.

« Nous devons aborder le processus de manière analytique, nous ne pouvons rien faire de fou. Nous voulons des résultats et des performances, mais si nous faisons quelque chose de trop drastique, nous allons reculer et non avancer. Nous devons faire confiance à notre équipe et au processus et cela va prendre du temps, mais nous savons qu’il y a tellement de potentiel dans la voiture. Nous sommes un peu en surpoids, nous manquons un peu d’appui et nous savons pourquoi nous souffrons du marsouinage. Mais si nous pouvons maitriser ces deux choses, il y a beaucoup de temps au tour à rattraper. »

« Cela ne se fera pas du jour au lendemain, il faudra plusieurs courses. Je pense qu’il y aura de petites choses, il y aura des étapes progressives mais nous reconnaissons que nos rivaux vont faire de même, donc il ne sera peut-être pas clair pour le monde extérieur que nous avons fait des progrès parce que Ferrari et Red Bull vont également progresser. » conclut George Russell.

Ferrari : « Les années de dur labeur paient »

Le président de la société Ferrari, John Elkann, s’est réjoui des bons résultats de l’écurie italienne en ce début de saison 2022, lors de l’assemblée annuelle des actionnaires Ferrari.

La saison 2022 commence sous les meilleures auspices chez Ferrari puisque Charles Leclerc a remporté deux des trois premières courses. Le pilote monégasque possède actuellement une avance de 34 points au championnat. L’équipe italienne, qui a remporté un titre pour la dernière fois en 2008 et n’a pas réussi à remporter une course ni en 2020 ni en 2021, mène également au classement constructeurs avec 39 points d’avance sur l’équipe Mercedes.

« Des années de travail acharné portent leurs fruits pour Ferrari avec un excellent début de saison en  Formule 1. Nous avons dit il y a deux ans que nous devions travailler dur pour redevenir compétitifs et le championnat 2022 a pris un départ vraiment passionnant « , a déclaré John Elkann lors de l’assemblée annuelle des actionnaires de Ferrari.

L’équipe Ferrari avait chuté à la sixième place au classement constructeurs lors de la saison 2020, son plus bas classement depuis 1980, mais a réussi à décrocher la troisième place l’an dernier sous la direction de Mattia Binotto. Leur nouvelle monoplace semble aujourd’hui fiable et rapide.

« Comme tous nos tifosi à travers le monde, je suis ravi que nous concourions au plus haut niveau. Cela dit, nous savons que la saison ne fait que commencer et en Formule 1, vous êtes toujours entouré de concurrents féroces. L’équipe doit travailler sans relâche pour optimiser chaque aspect des performances. C’est l’esprit et l’approche que j’ai hâte de voir à Imola et tout au long de la saison » a conclu John Elkann.

La prochaine manche de la saison 2022 se jouera à domicile pour l’équipe italienne puisqu’il s’agira du Grand Prix d’Émilie-Romagne qui se déroulera du 22 au 24 avril 2022 sur le circuit Enzo et Dino Ferrari à Imola, à 80 kilomètres de l’usine Ferrari de Maranello.

Les sept F1 victorieuses d’Hamilton exposées à Silverstone

Pour la toute première fois, les sept monoplaces avec lesquelles Lewis Hamilton a remporté ses titres seront présentées ensemble cet été sur le circuit de Silverstone au Royaume-Uni.

C’est lors du grand festival de course automobile classique, « Le Silverstone Classic » qu’aura lieu cette exposition, du 26 au 28 août 2022. Les sept voitures victorieuses seront exposées en même temps en exclusivité, avec l’autorisation des équipes Mercedes-AMG et McLaren. Les organisateurs indiquent que les voitures « seront exposées dans une nouvelle zone située en plein cœur du festival durant ce weekend de trois jours. »

Aujourd’hui âgé de 37 ans, le pilote britannique a remporté son premier titre avec McLaren en 2008. Il a ensuite rejoint Mercedes en 2013 et a gagné les championnats du monde 2014, 2015, 2017, 2018, 2019 et 2020.

Son titre 2020 lui a permis d’égaler le record de sept titres détenu par Michael Schumacher. Lewis Hamilton détient également actuellement le record du plus grand nombre de victoires, de pole positions et de podiums dans l’histoire de la F1.

« C’est un réel privilège pour nous de pouvoir exposer les sept monoplaces titrées de Lewis à The Classic cet été », a confirmé Nick Wigley, PDG de The Classic Goose Live Events.

« Lewis est déjà une légende et ses incroyables succès seront à jamais célébrés comme une étape majeure dans l’histoire du sport automobile. Cette exposition très particulière sera également un autre des points forts de la bannière « Best of British » de cette année à The Classic. »

 

Pirelli dévoile ses choix pour Imola, Miami, l’Espagne et Monaco

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, a dévoilé les composés qui seront à la disposition des pilotes pour les Grands Prix d’Emilie-Romagne (Imola), de Miami, d’Espagne et de Monaco.

Pour la prochaine manche du championnat qui se déroulera à Imola (du 22 au 24 avril), Pirelli a choisi les gommes C2, C3 et C4 dans sa gamme de pneumatiques. Le C2 sera le pneu le plus Dur, le C3 le Medium et le C4 le plus Tendre pour ce week-end en Italie. Le choix est d’ailleurs exactement le même pour la course suivante qui se disputera à Miami du 6 au 8 mai.

Pour la sixième manche du championnat qui se déroulera en Espagne sur le tracé de Barcelone du 20 au 22 mai, Pirelli a choisi les gommes C1, C2 et C3. Les C1 étant les pneus les plus Durs, les C2 les Mediums et les C3 les plus Tendres.

Enfin pour le Grand Prix de Monaco (du 27 au 29 mai), Pirelli a choisi les pneus C3, C4 et C5. Pour cette course qui se dispute sur un tracé urbain, Pirelli a choisi ses pneus les plus Tendres de sa gamme avec le pneu C5 disponible pour la deuxième fois de l’année après l’Australie.

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Chez Red Bull, on ne veut pas céder à la panique

Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, ne veut surtout pas céder à la panique après avoir vu son pilote vedette Max Verstappen abandonner deux fois en trois courses, tandis que son coéquipier Sergio Perez a lui abandonné une fois.

Dimanche dernier à Melbourne, le champion du monde en titre Max Verstappen n’a pas réussi à voir le drapeau à damier, le Néerlandais ayant connu son deuxième abandon de la saison en seulement trois courses. Après cette troisième manche de l’année, Verstappen accuse déjà 46 points de retard sur le leader Charles Leclerc, mais selon son patron, il reste encore suffisamment de Grands Prix à disputer pour redresser la barre et se battre pour le championnat du monde.

« Nous n’en sommes qu’à environ 10% du chemin au championnat, donc je pense qu’il reste encore beaucoup à faire. Ce qui est encourageant, c’est que nous avons la base d’une voiture rapide. » a déclaré Horner après le Grand Prix d’Australie.

« Ferrari était hors de portée [dimanche à Melbourne], la fenêtre dans laquelle ils se trouvaient avec leurs pneus, vous pouviez voir qu’ils ne rencontraient aucun problème de cloques que certaines voitures rencontraient ou de graining que nous avons nous-mêmes rencontré. Il était juste dans la bonne fenêtre, ce qui a tendance à arriver lorsque l’équilibre [de la voiture] est plus stable. »

Malgré son optimisme, Horner admet que Red Bull va devoir régler ses problèmes de fiabilité, car des problèmes ont également touché l’équipe sœur AlphaTauri depuis le début de l’année.

« Nous avons eu quelques problèmes dans les deux équipes, mais ils sont tous indépendant et ne sont pas liés. Nous devons évidemment les comprendre et les aborder rapidement, car même un jour où nous n’étions pas aussi rapides que Ferrari, nous étions au moins assurés de la deuxième place. Au cours des premières courses, Max a perdu 36 points et nous en tant qu’équipe 50 points. Quand vous regardez cela, il semble que les championnats pilotes et constructeurs seraient très différents. Mais bon, il reste encore un énorme pourcentage du championnat à courir, mais nous devons régler ces problèmes rapidement. »

 

Wolff prudent mais confiant après l’Australie

Le directeur de l’écurie Mercedes, Toto Wolff considère que son équipe quitte l’Australie dans un meilleur état d’esprit qu’à son arrivée. Les deux monoplaces ont en effet tiré profit de l’abandon de la Red Bull de Verstappen à Melbourne, ce qui permet à Mercedes de se maintenir en deuxième position au classement constructeurs.

L’équipe Mercedes est arrivée en Australie avec un point d’avance sur les Red Bull, une position très favorable au vu des performances des flèches d’argent en ce début de saison. Ce constat est à remettre dans son contexte puisque Mercedes avait grandement profité du double abandon des Red Bull lors du Grand Prix d’ouverture de la saison.

Il était donc fort probable que Red Bull allait prendre l’avantage au championnat du monde constructeurs sur Mercedes – qui n’avait apporté aucune amélioration à ses monoplaces – en revenant d’Australie. C’était sans compter sur un nouvel abandon de Max Verstappen, victime de la fiabilité de sa monoplace.

Cet abandon a ouvert les portes à George Russell et lui a permis de terminer sur le podium pour la première fois avec sa nouvelle équipe. Lewis Hamilton, malchanceux avec la Safety Car, termine quant à lui au pied du podium. Par conséquent, Mercedes est actuellement deuxième au championnat constructeurs avec dix points d’avance sur Red Bull.

Toto Wolff analyse ces événements favorables tout en reconnaissant que la W13 n’est pas au niveau de ses concurrentes:

« Nous quittons Melbourne dans un meilleur état que lorsque nous sommes arrivés – avec beaucoup de leçons à retenir, plus de données à analyser et plus de points au tableau. Il est clair que nous n’avons pas encore le rythme pour défier Ferrari et Red Bull, mais nous savons où nous devons chercher la performance. »

« Voir Lewis et George performer à un niveau exceptionnellement élevé avec un outil qui n’est clairement pas dans le rythme des leaders est un autre exemple de l’esprit de cette équipe. Nous sommes optimistes mais réalistes sur les améliorations à venir et l’avantage de nos concurrents, mais finir P3 et P4 nous permet de quitter l’Australie sur une bonne note » poursuit l’Allemand.

« Un facteur qui me laisse très optimiste pour l’avenir est l’état d’esprit et la force de l’équipe. Tout le monde au Royaume-Uni, à Stuttgart et dans l’équipe sur place met tout en œuvre pour combler les écarts de performance avec détermination et une faim insatiable. »

Si le patron de Mercedes mentionne les équipes d’Angleterre et d’Allemagne, c’est parce qu’elles doivent fournir une mise à jour importante et nécessaire de la W13, attendue soit pour le prochain Grand Prix à Imola soit pour le suivant à Miami.

Monaco confirme sa présence au calendrier de la F1 après 2022

Michel Boeri, le président de l’Automobile Club de Monaco, a tenu à rassurer les fans en démentant les rumeurs concernant l’avenir incertain du Grand Prix de Monaco après l’édition 2022.

Le calendrier de la Formule 1 ne cesse d’évoluer ces dernières années avec l’ajout de nouvelles destinations comme le Qatar, l’Arabie Saoudite ou encore Las Vegas à partir de 2023 ce qui mettrait en péril – selon les rumeurs – certains Grands Prix historiques du calendrier comme Monaco. Il y a quelques jours d’ailleurs, le PDG de McLaren estimait qu’un Grand Prix comme celui de Monaco – qui ne paie aucun frais à la F1 pour accueillir un Grand Prix – va devoir rapidement s’adapter pour continuer à attirer la catégorie reine des les rues de la Principauté où les courses sont le plus souvent des processions tant les dépassements sont quasi impossibles.

Le contrat liant la Formule 1 au Grand Prix de Monaco arrive à son terme après cette édition 2022, mais le président de l’ACM a insisté sur le fait que toutes ces rumeurs étaient infondées et que Monaco resterait bien au calendrier de la Formule 1 pour encore quelques années.

« Je veux faire allusion à ce qu’on a pu lire dans la presse où l’on évoque des difficultés après cette édition 2022, c’est à dire dès l’année prochaine, pour continuer à organiser des Grands Prix. Il était sous entendu que les prix demandés par Liberty étaient trop excessifs pour Monaco et que le Grand Prix ne se ferait plus.«  a déclaré Michel Boeri lors de la réunion générale du corps des commissaires de l’Automobile Club de Monaco.

« C’est faux. Nous sommes toujours en discussion avec eux et nous devons désormais concrétiser par la signature d’un contrat. Je peux vous garantir qu’après 2022, le Grand Prix continuera d’avoir lieu. Je ne sais pas si le contrat portera sur 3 ou 5 ans mais c’est du détail. »

Cette saison, le Grand Prix de Monaco 2022 est programmé du 27 au 29 mai et pour la première fois sera organisé sur trois jours du vendredi au dimanche et non plus du jeudi au dimanche avec une journée off le vendredi.

Max Verstappen lance sa structure dans le sport automobile

Le champion du monde de F1 2021 Max Verstappen a lancé sa structure de compétition dans le sport automobile; une structure baptisée Verstappen.com Racing.

Verstappen.com sponsorisera une Audi R8 LMS GT3 Evo II dans le championnat allemand GT Masters. La voiture appartiendra à l’équipe Car Collection et en plus des logos du pilote, il y aura les couleurs de Red Bull, qui soutiendra cette initiative avec la création d’un logo spécial. Les pilotes sélectionnés pour cette voiture sont Mattia Drudi et Thierry Vermeulen. Vermeulen, 20 ans, est le fils de Raymond Vermeulen, le manager de Max Verstappen.

« La course a toujours été la grande passion de ma vie depuis mes débuts en karting jusqu’à aujourd’hui. En dehors de ma propre carrière en F1, je consacre la plupart de mon temps à la compétition. Avec Verstappen.com Racing team, je peux partager l’amour de la course avec des pilotes et des équipes auxquels je me sens étroitement attaché. » a déclaré Max Verstappen.

Verstappen a déjà précisé que son objectif était d’emmener Thierry Vermeulen « jusqu’au DTM ». Alors que sa structure sera également présente dans les rallyes où son père, Jos, court, et participera aussi aux compétitions virtuelles avec la Team Redline. Le Néerlandais a déclaré qu’après avoir conclu un accord à long terme avec Red Bull, ils ont renforcé leurs liens avec l’entreprise « et cela se reflète également dans le soutien que Red Bull offrira à l’équipe Verstappen.com Racing dans les années à venir ».

La première course Sprint de la F1 programmée à Imola

La première course Sprint de la saison 2022 se disputera la semaine prochaine à Imola dans le cadre du Grand Prix du Made in Italy et de l’Emilie-Romagne (c’est le nom officiel de l’épreuve).

Cette saison en Formule 1, trois courses Sprint sont programmées sur différents circuit à commencer par le tracé d’Imola qui accueillera la quatrième manche de l’année du 22 au 24 avril. Initialement, la Formule 1 souhaitait introduire six courses Sprint au calendrier 2022 mais a finalement décidé de s’en tenir à « seulement » trois événements cette année, reconnaissant ce nombre comme raisonnable à la lumière des pressions déjà exercées sur les équipes pour cette saison avec l’introduction de modifications majeures au règlement.

Grosse nouveauté cette année concernant ce format de courses Sprint puisque désormais les huit premiers pilotes marqueront des points (seuls les trois premiers marquaient des points en 2021) avec une attribution au championnat du monde comme suit : 1er – 8points, 2e – 7points,  3e – 6points, 4ème – 5points, 5ème – 4points, 6e – 3points, 7e – 2points et 8e – 1point. En outre, la pole position officielle du week-end reviendra désormais au pilote ayant signé le meilleur tour lors de la séance de qualifications du vendredi lorsqu’un week-end comprend une course Sprint.

C’est quoi une course Sprint ?

Pour rappel : lorsqu’un format de course Sprint est programmé sur un week-end de course, les pilotes participent à une séance d’essais libres le vendredi en début d’après-midi puis à une séance de qualifications dans un format classique en fin d’après-midi. Les résultats de cette séance qualificative déterminent alors la grille de départ de la course Sprint programmée le samedi après-midi d’une durée maximale de 30 minutes. Les résultats de cette course Sprint déterminent ensuite la grille de départ de la course principale du dimanche.

La course Sprint du Grand Prix du Made in Italy et de l’Émilie-Romagne est programmée le samedi 23 avril à 16h30. Les deux autres courses Sprint de l’année se dérouleront en Autriche et au Brésil.

Le crash de Schumacher à Djeddah recréé en 3D

Le crash du pilote Haas Mick Schumacher lors de la séance de qualifications du Grand Prix d’Arabie Saoudite a été recréé en animation 3D afin de pouvoir étudier cet accident sous tous les angles.

Un fan de Formule 1 a eu l’idée un jour de se lancer dans ce projet de recréer en 3D les accidents les plus spectaculaires afin de faire avancer la discussion concernant la sécurité en Formule 1. Maarten s’est longtemps contenté de regarder la Formule 1 à la télévision jusqu’au jour où le Français Romain Grosjean a eu son terrible accident au Grand Prix de Bahreïn en 2020. A partir de ce jour-là, ce fan inconditionnel de F1 a publié sa première vidéo sur sa chaîne YouTube (que je vous invite à visiter ici) dans laquelle il a pu recréer cet effroyable accident duquel Romain Grosjean a pu ressortir miraculeusement vivant.

Grâce à ses vidéos, Maarten espère « que cela aidera à la discussion pour améliorer les mesures de sécurité dans le sport automobile, plutôt que de chercher des coupables ».

Dans le cas de l’accident de Mick Schumacher à Djeddah, on peut voir dans la vidéo 3D comment la structure d’absorption des chocs latéraux a bien fait son travail lorsque la Haas de l’Allemand est allée frapper le mur de béton de côté. Vous allez pouvoir voir ou revoir l’accident de Schumacher sous tous les angles en vitesse normale et en slow motion, avec une vue extérieur et en caméra embarquée…

Rappelons tout de même que Mick Schumacher n’a pas été blessé dans cet accident, même si le pilote allemand est passé dans un premier temps pour le centre médical du circuit, avant d’être transporté vers l’hôpital des armées de Djeddah pour des contrôles supplémentaires. Il a pu quitter l’hôpital dans la soirée et rejoindre son hôtel. L’impact enregistré par les capteurs sur sa monoplace était de 33G.

Un grand merci à Maarten qui nous a permis d’utiliser sa vidéo. Vous pouvez lui donner de la force en le suivant sur ses réseaux sociaux : Twitter, YouTube, Instagram ou Reddit