Pierre angulaire de la sécurité lors des week-ends de Grand Prix, les commissaires de piste œuvrent en F1 mais aussi dans toutes les autres compétitions automobiles et de motocyclisme. Aujourd’hui c’est le Circuit Paul Ricard qui fait appel à vous via un recrutement de ses futurs commissaires.
Si vous avez au moins 18 ans et que vous pouvez vous libérer quelques week-ends dans l’année, vous pouvez alors directement vous inscrire en contactant le circuit à l’adresse suivante : [email protected]
Cependant avant de pouvoir prétendre faire partie du staff du Circuit Paul Ricard, il vous faudra passer par une série de formations et de tests validant vos acquis pour mener à bien les missions qui vous seront confiées.
Une formation théorique sera dispensée par l’ASA Circuit Paul Ricard et les équipes du circuit, où vous apprendrez les règles élémentaires et sportives, les procédures de sécurité et les drapeaux, la transmission de message radio, ainsi que les techniques d’intervention et la manipulation d’extincteurs.
Pour terminer vous passerez un test de condition physique et l’examen FFSA (auto) et FFM (moto). Si vous validez ces dernières étapes, vous intégrerez alors l’équipe de commissaires pour d’autres journée de formation pratique avant de vous jeter dans le grand bain. Pour rappel le rôle de commissaires de piste est assuré bénévolement.
Williams Racing a annoncé que l’équipe a reçu le plus haut niveau du programme d’accréditation environnementale de la Fédération Internationale de l’Automobile , à la suite d’un audit de son système de gestion environnementale en août. Le programme spécifique à l’industrie, qui s’appuie sur les directives ISO14001, vise à aider les acteurs du sport automobile à mesurer et à améliorer leurs performances environnementales.
Avec cette réalisation, Williams Racing rejoint la Formule 1 et un petit nombre d’autres acteurs du sport automobile pour atteindre le plus haut niveau de certification, solidifier et donner crédit à son engagement pour un avenir plus durable du sport automobile.
Cette annonce fait suite à l’engagement de Williams Racing à devenir « positive pour le climat » d’ici 2030 dans le cadre d’une vaste stratégie de développement durable plus tôt ce mois-ci, en se concentrant sur cinq piliers clés : action climatique, gestion de la biodiversité, innovation durable, accès à l’industrie pour tous et leadership axé sur les objectifs. Williams Racing s’est engagé à atteindre des objectifs de réduction des émissions conformément à l’Accord de Paris sur le climat et au Programme mondial des Nations Unies sur le changement climatique et a décidé d’utiliser son solide héritage pour transférer la technologie de la Formule 1 aux secteurs des véhicules électriques et des transports durables et de l’énergie, dans le but de créer des solutions technologiques qui contribuent à répondre aux enjeux de notre planète.
« La Formule 1 a le pouvoir d’inspirer des millions de personnes à travers le monde et a été à la pointe d’une quantité incroyable de technologies de pointe. » a déclaré Jost Capito, PDG de Williams.
« Nous, en tant qu’industrie, avons le pouvoir d’utiliser notre sport comme une plate-forme et un catalyseur pour le bien, en aidant à relever les défis auxquels nous sommes confrontés en tant que planète et Williams Racing accueille donc le programme d’accréditation environnementale de la FIA comme une incitation à repousser les limites de son action pour le climat. »
« Nous sommes fiers d’avoir atteint ce niveau d’accréditation le plus élevé et nous poursuivrons notre poursuite d’objectifs ambitieux pour aider à élever le niveau de référence de la performance durable dans notre industrie et au-delà. »
Quelques mots sur le programme d’accréditation environnementale
Le programme d’accréditation environnementale de la FIA vise à aider les acteurs du sport automobile et de la mobilité du monde entier à mesurer et à améliorer leurs performances environnementales. En introduisant un système de gestion environnementale clair et cohérent, il fournit aux parties prenantes un cadre à trois niveaux pour accréditer leurs activités :
Une étoile – Pratique de base : Démontrer une performance environnementale de base et un engagement à s’améliorer.
Deux étoiles – Bonne pratique : Démontrer de bonnes performances environnementales et être proche de suivre les feuilles de route développées à l’échelle internationale vers la gestion environnementale.
Trois étoiles – Meilleures pratiques : Démontrer les meilleures pratiques et l’engagement à rechercher une amélioration continue grâce à la mise en œuvre d’un système de gestion environnementale.
Mercedes intensifiera lentement sa collaboration avec George Russell avant son arrivée dans l’équipe à la fin de la saison, mais l’engagement du pilote britannique envers Williams cette année reste la priorité pour Toto Wolff.
Après avoir passé trois années chez Williams, George Russell débutera un nouveau chapitre dans sa carrière l’an prochain lorsqu’il rejoindra le septuple champion du monde Lewis Hamilton chez Mercedes en remplacement direct du Finlandais Valtteri Bottas – en partance pour l’équipe Alfa Romeo. Mais le fait que Russell soit déjà managé par Mercedes depuis de nombreuses années, permet à l’équipe du constructeur allemand de commencer à travailler avec le Britannique dès la fin de cette saison 2021 sans avoir à attendre le début de l’année 2022.
Cependant, Toto Wolff a insisté sur le fait que la priorité pour Russell doit être de se concentrer sur son ultime saison avec Williams, alors que l’équipe de Grove occupe actuellement la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec 23 points inscrits depuis le début de la saison 2021.
« Au cours de l’automne, nous allons lentement mais sûrement collaborer davantage, mais sans jamais compromettre ou interférer dans le championnat actuel. » a déclaré Wolff le week-end dernier à Istanbul au sujet de Russell.
« Mais nous n’avons pas encore commencé, nous devons respecter le fait que George est toujours un pilote Williams et doit faire tout son possible pour que Williams gravisse les échelons du championnat constructeurs et il a fait du très bon travail jusqu’à présent. Nous, nous avons Valtteri et Lewis, ce sont nos pilotes. »
Du côté de chez Williams, le PDG Jost Capito, expliquait en conférence de presse vendredi dernier au Grand Prix de Turquie que la relation de travail entre l’équipe et George Russell n’avait absolument pas changé depuis l’annonce de Mercedes il y a quelques semaines.
« Il n’y a pas encore une grande implication de la part des pilotes pour le développement de l’année prochaine, donc ce n’est pas une question que nous nous posons vraiment…Ce n’est pas à l’ordre du jour pour nous, il fait son travail, il prépare ses courses, il prépare le reste de la saison. » a déclaré Capito.
Lorsqu’on lui demande si Russell retourne quand même à l’usine de temps en temps et s’il est autorisé à utiliser le simulateur de Williams, Capito a répondu : « Oui bien-sûr, rien n’a changé après la décision qu’il allait rejoindre Mercedes l’année prochaine. »
Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a tenu à souligner que Lewis Hamilton n’est absolument pas à l’abri d’un autre changement de moteur avant la fin de la saison 2021.
Le week-end dernier au Grand Prix de Turquie, Hamilton a reçu à l’arrière de sa monoplace un quatrième moteur neuf, ce qui s’est traduit par une pénalité de dix positions sur la grille de départ. Techniquement, ce nouveau moteur pourrait tenir pour les six dernières courses de la saison, mais Toto Wolff n’exclut pas un cinquième changement de moteur pour le septuple champion du monde avant la fin de l’année en fonction de la situation du pilote Mercedes au championnat face à Max Verstappen.
« Nous devions le faire [ce changement de moteur en Turquie], nous avions vu des données sur le moteur à combustion interne qui n’étaient pas très bonnes et un abandon serait mortel pour le championnat. » a déclaré Toto Wolff au micro de Sky Sports.
« Nous avons vu au cours de la saison que nous avons eu quelques gremlins dont nous ne connaissons pas complétement la provenance et combien de performance cela pourrait potentiellement nous coûter. Nous préférons donc avoir un nouveau moteur dans le pool et nous comprenons qu’éventuellement il pourrait durer plus longtemps. »
« Ce moteur [le quatrième] peut tenir jusqu’à la fin de la saison, mais il pourrait y avoir un moment où nous disons que cela vaut la peine d’en monter un nouveau parce que l’autre est en danger. » ajoute l’Autrichien.
« Ce sont sept courses difficiles qui nous attendent [six courses en fait, l’entretien a été réalisé avant le GP de Turquie, ndlr]. Nous allons voir comment tout cela se déroule en termes de points. Je ne voudrais pas dire non, mais normalement quatre moteurs semblent tout à fait suffisants. »
La bataille pour le championnat du monde se poursuivra à partir du 22 octobre sur le tracé d’Austin avec le Grand Prix des États-Unis, dix-septième manche de la saison 2021. C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui est leader du championnat du monde actuellement avec six points d’avance sur Lewis Hamilton.
Le septuple champion du monde Lewis Hamilton assure qu’il ne sait pas pourquoi Mercedes a retrouvé une certaine compétitivité depuis deux courses puisque – selon lui – l’équipe du constructeur allemand n’a pas introduit de nouveauté sur la W12 depuis un certain temps.
Depuis le Grand Prix de Russie, Mercedes a repris le dessus sur Red Bull avec une victoire pour Lewis Hamilton à Sotchi et une nette domination de l’équipe du constructeur allemand le week-end dernier à Istanbul où Hamilton a signé le tour le plus rapide en qualifications (avant d’être pénalisé de dix places), tandis que son coéquipier a remporté le Grand Prix de Turquie.
Certains, comme le patron de l’équipe Red Bull Christian Horner, se sont étonnés de constater l’énorme vitesse de pointe des deux Mercedes dans les lignes droites d’Istanbul le week-end dernier, alors que les pilotes n’avaient même pas le droit d’utiliser le DRS sur une piste humide.
Hamilton pour sa part assure ne pas savoir pourquoi sa monoplace s’est montrée si rapide en Turquie, puisque son équipe n’a apporté aucune amélioration à la W12 : « Eh bien, nous n’avons rien fait sur la voiture, donc…je ne sais pas vraiment pourquoi c’est le cas. » a déclaré Lewis Hamilton, cité par Racer.
« Je pense que les deux pistes sur lesquelles nous avons roulé nous conviennent peut-être un peu plus, mais la voiture se comporte bien, c’était super d’avoir fait un pas en avant [en Turquie]. Valtteri a fait un excellent travail, et si nous pouvons continuer à performer comme ça au cours des prochaines courses, ce sera bon pour l’équipe, et si la voiture continue de fonctionner comme ça, ce sera bon pour nous. »
A Istanbul, Lewis Hamilton a reçu un quatrième moteur neuf à l’arrière de sa Mercedes, ce qui lui a couté une pénalité sur la grille de départ du Grand Prix de Turquie. Avec désormais six courses restantes avant la fin du championnat du monde, le Britannique ne sait pas s’il devra encore changer d’unité de puissance, mais sait qu’il dispose encore de moteurs déjà utilisés dans son pool et qu’il pourrait éventuellement utiliser en cas de besoin pour éviter des pénalités.
« Je n’y porte pas vraiment d’attention, ce n’est pas mon travail de m’inquiéter de ce genre de choses. Je laisse les gars de l’équipe se concentrer là-dessus. Mon premier moteur est en bon état, je crois qu’il a fait six courses, nous avons aussi le moteur deux et le troisième est toujours là. » explique Hamilton.
« Pour autant que je sache, j’espère que je n’aurai pas besoin d’en prendre un autre, mais nous ne pouvons pas prédire ce qui nous attend. »
Avant le Grand Prix des États-Unis (du 22 au 24 octobre), Lewis Hamilton accuse six points de retard sur leader du championnat Max Verstappen.
A six Grands Prix de la fin de la saison, Max Verstappen est en tête du championnat avec seulement six points d’avance sur Lewis Hamilton. Il faut dire que le duo de pilotes se tient dans un mouchoir de poche : depuis huit Grands Prix, l’écart les séparant n’a jamais dépassé les huit points. Cependant, c’est une autre statistique qui nous intéresse aujourd’hui avec une avance considérable en faveur du pilote belgo-néerlandais.
Avec 469 tours bouclés en tête cette saison, Max Verstappen surclasse le reste du plateau F1. Si l’on réuni les dix autres pilotes ayant couru en tête cette saison à savoir : Hamilton, Bottas, Ocon, Leclerc, Ricciardo, Perez, Norris, Sainz, Vettel et Alonso, ces derniers comptabilisent ensemble 465 tours en tant que leader.
Le pilote Red Bull a donc passé cette année plus de temps en tête que l’intégralité du plateau. Cette statistique vient également appuyer une autre performance : Verstappen a passé plus de 50% du temps en tête avec 469 tours sur un total de 934 tours après le Grand Prix de Turquie. A titre de comparaison, Lewis Hamilton a passé 133 tours en tête cette saison.
Une régularité qui permet entre-autres à Max Verstappen de jouer des coudes en tête du championnat avec 7 victoires contre 5 pour Lewis Hamilton. Cependant, le championnat ne se jouera pas sur le nombre de tours en tête, domaine dans lequel Verstappen domine jusqu’à présent, mais bien sur les points engrangés lors des six derniers Grands Prix où chaque place gagnée comptera.
L’ancien pilote Red Bull Mark Webber pense que son petit protégé Oscar Piastri – actuel leader du championnat de Formule 2 – mérite amplement sa place en Formule 1 l’an prochain.
Il ne reste plus qu’un seul baquet à pourvoir en Formule 1 la saison prochaine : celui de l’équipe Alfa Romeo occupé actuellement par l’Italien Antonio Giovinazzi dont le contrat n’a toujours pas été renouvelé et dont l’avenir au sein de l’équipe suisse semble de plus en plus compromis. Outre Giovinazzi, qui est candidat à sa propre succession, deux autres noms circulent depuis quelques semaines maintenant dans le paddock : Oscar Piastri et Guanyu Zhou.
Au milieu des discussions entourant le futur coéquipier de Valtteri Bottas chez Alfa Romeo l’an prochain, Webber, qui gère la carrière de Piastri, pense toujours que son protégé pourrait finir par évincer ses concurrents.
« Le baquet d’Alfa Romeo bouge, nous voyons maintenant [la rumeur] Andretti apparaitre, peut-être en termes d’investissement. » explique Webber au micro du podcast F1 Nation.
« C’est un dernier baquet interessant en termes de dynamique, mais mérite-t-il d’être en F1 ? Absolument, et nous le savons tous. Les médias ont été brillants [à son sujet], les autres pilotes aussi. Charles Leclerc [Ferrari] l’autre jour a dit beaucoup de bien sur lui, ce qui est bien. »
« C’est bien de voir que le sport est en bonne forme avec du bon sang frais qui arrive, et pour Oscar, ce n’est pas une question de si, mais plutôt de quand. Nous verrons bien. Ça va être quelques mois intéressants, parce que rien n’est encore réglé, il y a encore un peu de manigances à régler et cela pourrait tourner en sa faveur. »
En tant que pilote junior d’Alpine, Oscar Piastri devrait être en toute logique avec l’équipe du constructeur français. Cependant, Fernando Alonso et Esteban Ocon ont été confirmés au sein de l’écurie Alpine pour 2022. Toutefois, si jamais Piastri n’arrive pas à décrocher le baquet Alfa Romeo l’an prochain, l’Australien pourrait devenir pilote de réserve officiel de l’équipe Alpine, ce qui lui permettrait de participer à quelques séances d’essais libres en 2022.
« Il fait un travail formidable, et ce depuis plusieurs années. » poursuit Mark Webber au sujet de son petit protégé.
« Il a remporté la Formule 3 l’année dernière et mène le championnat de Formule 2 cette année – il n’y évidemment aucune garantie qu’il le gagne – mais il a le plus de points en ce moment et il prend beaucoup de plaisir à piloter la voiture. Les gens suivent les équipes oui, mais ils aiment aussi suivre les pilotes. Avec Oscar, Alpine est très, très attaché à lui. Alpine ne souhaite pas qu’il leur file entre les doigts. »
« Ils [Alpine] cherchent à essayer de s’engager pour l’avenir, ce n’est pas encore fait, mais ils essaient très, très fort de garder Oscar pour l’avenir et c’est quelque chose que nous sommes en train de vivre en ce moment-même. »
Concernant les liens de Piastri avec Alpine, le directeur de l’équipe Alfa Romeo, Fred Vasseur, a lui-même indiqué la semaine dernière en Turquie que les relations entre Alpine et Piastri seraient à coup-sûr un frein pour un éventuel baquet au sein de l’équipe de Hinwil : « Oscar fait du très bon travail, il a été très rapide et régulier au cours des derniers week-ends, mais pour autant que je sache et que je comprends, il est lié à… Alpine. » a déclaré Vasseur.
« Si vous investissez dans un pilote pour toutes les séries juniors et que vous avez un programme à long terme avec lui, je ne vois pas l’intérêt de le laisser aller dans une autre équipe en F1.Ce serait étrange. »
« Bien sûr, un contrat d’un an est une bonne option… Lorsque vous êtes un jeune pilote avec une nouvelle voiture et que vous débutez un nouveau voyage en F1. Je pense qu’il serait beaucoup plus logique de prolonger un contrat – mais au moins nous devons être sûrs que nous ne perdrons pas le pilote après la première année. »
L’équipe Alfa Romeo n’est pas pressée d’annoncer le nom du futur coéquipier de Valtteri Bottas l’an prochain, le directeur de l’équipe suisse ayant déclaré qu’une décision serait prise dans « les prochaines semaines ».
Le circuit du COTA s’efforce de supprimer certaines des bosses présentes sur le tracé depuis plusieurs années maintenant avant que la F1 ne fasse son grand retour à Austin ce mois-ci pour le Grand Prix des États-Unis.
La Formule 1 n’est plus revenue à Austin depuis la saison 2019 en raison de la crise sanitaire qui a débuté en 2020 et les pilotes retrouveront donc la semaine prochaine le tracé du COTA pour la première fois depuis deux ans.
Cependant, les problèmes de bosses présentes sur le circuit déjà lors de la dernière édition du Grand Prix des États-Unis en 2019 sont toujours d’actualité comme on a pu le voir il y a quelques jours avec les pilotes MotoGP qui ont même menacé de ne pas courir la totalité du Grand Prix, jugeant la piste trop dangereuse.
Du côté de la FIA, le directeur de course Michael Masi, a déclaré qu’il avait déjà consulté son homologue au sein de la FIM (Fédération Internationale de Motocyclisme) et qu’un travail de réfection était en cours avant l’arrivée de la F1 à Austin fin octobre.
« J’ai eu mes collègues de la FIM durant tout le week-end, alors qu’ils étaient à Austin, afin de bien comprendre la situation dans son ensemble. » a déclaré Masi.
« Ce que nous avons fait, c’est que depuis l’événement F1 2019, une grande partie du circuit a été refaite pour contrer certains problèmes que nous avons eu en 2019. Les zones pointées du doigt par le MotoGP sont des zones différentes de celles qui ont été refaites. Tony Cotman, qui est l’un des inspecteurs circuit FIA, qui était auparavant directeur de course Champ Car/IndyCar, et qui est aux États-Unis, s’est déjà rendu à Austin au cours de la semaine. »
« Il a fait son rapport et le circuit fait quelques changements pour nous afin de répondre à certaines des préoccupations. Ils vont aplanir les bosses et ainsi de suite, mais nous avons peu de temps pour le faire, donc ils feront ce qu’ils peuvent dans les délais. »
Lors de la dernière édition du Grand Prix des États-Unis, on se souvient que Sebastian Vettel (alors pilote Ferrari) a dû abandonner en course en raison d’une défaillance de la suspension de sa monoplace. L’équipe de Maranello avait alors clairement pointé du doigt les bosses présentes sur le tracé.
Le directeur technique de Mercedes, James Allison, a expliqué que Lewis Hamilton aurait très bien pu rallier l’arrivée du Grand Prix de Turquie sans s’arrêter au stand dimanche dernier, mais le Britannique aurait alors vu son rythme dégringoler dans les derniers tours.
Cinquième à l’arrivée du Grand Prix de Turquie, le pilote Mercedes a limité les dégâts alors qu’il s’élançait depuis la onzième place sur la grille de départ, mais si le Britannique ne s’était pas arrêté au cinquantième tour pour chausser des pneus neufs, il aurait très certainement franchi la ligne d’arrivée à la septième ou huitième place selon son équipe.
« Comme toujours avec la stratégie, après la course on se demande toujours quel aurait été le bon tour pour réaliser un arrêt. Cependant, si nous regardons la situation dans son ensemble, le meilleur moment pour s’arrêter aurait été au tour 36 ou 37, c’est à ce moment-là que Valtteri – qui a remporté la course – et Verstappen se sont arrêtés. » explique James Allison, directeur technique de Mercedes.
« Si Lewis avait fait de même et avait ensuite traité ses pneus gentiment, alors selon toute vraisemblance, il aurait obtenu une solide quatrième place et aurait peut-être pu mettre sous pression Sergio [Perez] pour la troisième place, et peut-être même le dépasser. cela aurait été optimal. »
« Mais nous ne l’avons pas fait, nous sommes restés plus longtemps que cela en espérant que la piste deviendrait sèche, que les pneus dureraient…et que nous obtiendrions alors la troisième place facilement simplement en l’héritant de ceux qui auraient fait un arrêt. »
« Au moment où nous avons réalisés que nous aurions dû faire cet arrêt et que nous cherchions à réduire nos pertes, c’était vers le tour 41 et cela aurait été aussi bien [de s’arrêter] et cela nous aurait offert une quatrième place. Au final, nous avons poussé un peu plus longtemps, encore neuf tours, avec des pneus qui s’usaient très rapidement. »
« Lorsque nous avons finalement appelé Lewis, c’est parce que le tableau des temps au tour que nous utilisons pour faire nos prédictions nous disait qu’il ne semblait pas bon de s’accrocher jusqu’à la fin de la course – que le rythme de la voiture serait alors suffisamment médiocre pour que… nous terminions quelque part dans la région de la septième, huitième place, en fonction de la façon dont les pneus se dégradaient progressivement. »
Après son arrêt au stand au tour 50, Lewis Hamilton a exprimé sa frustration à la radio en déclarant à son ingénieur : « Nous n’aurions pas dû nous arrêter…je vous l’ai dit ! »
Allison pour sa part estime que Lewis Hamilton aurait très bien pu rallier l’arrivée avec ses pneus usés, mais le rythme du britannique aurait alors été « lamentable ».
« Oui, selon toute vraisemblance, nous serions arrivés à la fin de la course sur ce train de pneus, il aurait été capable de rouler sans difficulté. Ocon l’a fait par exemple, et notre voiture fonctionne généralement mieux que la plupart de nos concurrents. »
« Alors oui, nous serions arrivés au bout de la course. La question est, à quelle vitesse aurions-nous été ? La réponse est assez claire, nous aurions été très lents. Le pneu utilisait toute sa gomme durant la course, mais vers la fin, alors que la piste était presque sèche mais sans jamais l’être, cette usure s’est accélérée et les temps au tour de Lewis commençaient à se dégrader tour par tour. Il aurait atteint la fin de course, mais son rythme aurait été lamentable. »
Après le Grand Prix de Turquie, Lewis Hamilton est deuxième au classement des pilotes avec six points de retard sur le pilote Red Bull Max Verstappen. Il reste encore six courses à disputer avant la fin de la saison 2021.
Neuvième sur la grille de départ du Grand Prix de Turquie dimanche dernier, le Japonais Yuki Tsunoda a connu une course compliquée à partir du moment où il a voulu défendre face à la Mercedes de Lewis Hamilton.
Afin d’entraver la remontée du septuple champion du monde Lewis Hamilton [qui partait onzième], Yuki Tsunoda a défendu sa position en course lorsque le Britannique est arrivé sur lui. Malheureusement, sa défense face à l’une des meilleures monoplaces du plateau a eu pour conséquence d’user prématurément ses pneumatiques Intermédiaires, ce qui ruinera le reste de la course du pilote Alphatauri qui franchira la ligne d’arrivée à la quatorzième place.
« J’ai trop tapé dans les pneus au début du combat contre Hamilton et après cela, il était vraiment difficile de garder le rythme. » a expliqué le pilote AlphaTauri.
« Ensuite, j’ai réalisé un tête-à-queue lorsque j’ai essayé d’aller plus vite, alors que dans mes rétroviseurs je ne voyais rien à cause du spray. Je pensais qu’il y avait une voiture derrière moi, donc j’ai poussé et j’ai réalisé ce tête-à-queue. Cela a gâché toute ma course, ce qui est dommage car je n’ai pas pu marquer de points. »
« C’est dommage parce que j’espérais vraiment marquer des points. Nous nous battons pour la cinquième place au championnat constructeurs et c’était une opportunité décente d’obtenir de gros points par rapport à Alpine. »
Bien que son combat avec Hamilton a attiré l’attention dimanche dernier, Tsunoda estime qu’il n’en a pas fait suffisamment pour entraver davantage la progression du pilote Mercedes.
« Je n’y pensais pas pour être honnête, mais c’est la dernière année de Honda et je veux que Max [Verstappen] gagne. J’ai essayé de retenir Lewis autant que possible, je ne sais pas combien de tours exactement. J’aurais voulu le retenir 30 tours, donc huit ce n’est pas assez. »
Après le Grand Prix de Turquie, l’équipe AlphaTauri occupe toujours la sixième place au championnat constructeurs avec 12 points de retard sur Alpine, alors qu’il ne reste que six courses à disputer avant la fin de la saison 2021.
Alexander Albon, le pilote de réserve de l’équipe Red Bull – et accessoirement futur pilote Williams à partir de la saison 2022 – était en piste à Istanbul pour le compte de son écurie cette semaine au lendemain du Grand Prix de Turquie remporté par le pilote Mercedes Valtteri Bottas.
Officiellement, le pilote thaïlandais a pris le volant d’une Red Bull pour participer à une journée de tournage promotionnel ( comme l’autorise la règlementation en F1), mais officieusement, il se murmure que Red Bull a voulu comprendre pourquoi l’équipe Mercedes affichait une aussi bonne vitesse de pointe dans les lignes droites au Grand Prix de Turquie le week-end dernier.
En effet, après le Grand Prix de Turquie remporté par Valtteri Bottas dimanche dernier, le patron de l’équipe de Milton Keynes, Christian Horner, s’est étonné de constater que les deux monoplaces de l’écurie du constructeur allemand affichait une incroyable vitesse de points dans les lignes droites en course et ce, sans l’aide du DRS.
« C’est surprenant de constater le pas en avant qu’ils ont fait avec leur unité de puissance. » a déclaré Horner dimanche soir après la course à propos de Mercedes.
« On peut voir que dans toutes leurs équipes, Mercedes doit gérer des problèmes de fiabilité, ce qui est inhabituel pour Mercedes. Mais leur performance est toujours incroyablement impressionnante. Est-ce que l’un se fait au détriment de l’autre, je ne sais pas. Mais si vous regardez le delta de vitesse sur la ligne droite opposée, il était entre 15 et 20 km/h, ce qui est plus que s’il y avait eu le DRS [le DRS n’était pas disponible en course]. »
La première hypothèse pour expliquer que les pilotes Red Bull étaient moins rapides que les pilotes Mercedes à Istanbul semble venir du fait que Honda aurait limité la puissance moteur sur les deux monoplaces équipées d’un quatrième moteur neuf afin d’éviter une nouvelle pénalité de grille à l’avenir, alors qu’il ne reste que six courses à disputer.
Autre hypothèse, Red Bull a pu être induite en erreur le week-end dernier en Turquie en raison des données disponibles depuis l’édition 2020 qui s’est déroulée sur une piste extrêmement glissante, ce qui n’était pas le cas en 2021. Point interessant, lors de sa journée d’essais ce lundi à l’Istanbul Park, Alex Albon a utilisé des profils d’ailerons différents de ceux utilisés en course par Verstappen et Perez.
Cette « journée de tournage » a été planifiée juste avant que la F1 ne se rende sur un autre circuit typé Mercedes à Austin au Texas dans le cadre du Grand Prix des États-Unis et sur lequel la vitesse de pointe est primordiale pour performer.
Quoi qu’il en soit, Alex Albon était très heureux d’avoir pu rouler avec la Red Bull sur le tracé d’Istanbul : « J’ai les joues douloureuses à force de sourire et le cou douloureux à cause du virage numéro 8. » a déclaré le Thaïlandais après sa journée d’essais.
« J’ai pris tellement de plaisir à piloter cette machine, même juste pour une journée de tournage. C’est incroyable de voir tout le travail acharné de la part de toute le monde chez Red Bull, et faire de cette voiture ce qu’elle est devenue. »
Cette semaine, les travaux visant à sécuriser le circuit de Spa Francorchamps en Belgique ont débuté et une page de l’histoire du tracé belge s’est tournée avec la démolition du mythique chalet qui trônait au dessus du Raidillon depuis 1985.
Ce chalet – qui appartenait à l’EBRT (East Belgian Racing Team) a été détruit pour laisser place à une nouvelle tribune qui sera construite au dessus du Raidillon dans les prochaines semaines dans le cadre du « projet moto » lancé par le circuit de Spa Francorchamps et qui a pour but de sécuriser la piste à différents endroits afin d’obtenir une licence de Grade C de la Fédération Internationale de Motocyclisme en vue du retour des courses de moto.
Dans le cadre de ce projet, la grande majorité des zones de dégagement du circuit vont être revues, avec des bacs à graviers qui seront installés dans cinq virages clés (la Source, le Raidillon, Les Combes, Stavelot et Blanchimont), bien que des modifications plus ou moins importantes toucheront également tous les virages du tracé.
En plus de sécuriser le tracé, le projet vise également à augmenter la capacité d’accueil du public avec la construction de nouvelles tribunes, dont une à la place du chalet de l’EBRT qui a été détruit cette semaine. Au total, 13 000 places assises supplémentaires seront ajoutées, permettant ainsi de doubler la capacité du circuit dans ce domaine.
Le responsable de l’ingénierie piste d’Alfa Romeo, Xevi pujolar, a révélé que l’Italien Antonio Giovinazzi n’a pas respecté une consigne d’équipe dimanche dernier au Grand Prix de Turquie et a donc potentiellement laissé filer quelques points.
En fin de course à Istanbul, Antonio Giovinazzi mettait la pression sur le pilote Alpine Esteban Ocon – qui avait décidé de rallier l’arrivée de l’épreuve sans effectuer d’arrêt au stand. En difficulté avec des pneus Intermédiaires en fin de vie, Ocon a finalement réussi à résister et a franchi la ligne d’arrivée à la dixième place marquant le dernier point disponible lors de ce Grand Prix.
Giovinazzi pour sa part franchira la ligne en P11 en dehors des points, mais alors que le pilote italien n’était pas satisfait de son résultat final, son équipe Alfa Romeo était également contrariée face au refus d’obtempérer après lui avoir demandé de laisser passer son coéquipier Kimi Raikkonen, qui était plus rapide et qui avait de meilleures chances de pouvoir marquer des points.
« Nous lui avons demandé d’échanger sa position, mais à ce stade, Antonio commençait à accélérer le rythme et il a lui-même décidé qu’il voulait rester devant. » explique Xevi Pujolar, cité par le site de la Formule 1.
« Peut-être que cette situation représentait quelques tours où nous aurions potentiellement pu être plus rapide en tant qu’équipe. Il ne restait plus qu’un tour pour rattraper Ocon. C’est sûr que pour l’équipe ce n’était pas l’idéal et je n’ai pas très bien compris pourquoi nous ne n’avons pas échangé les positions à ce moment-là. »
« Évidemment, lorsque vous avez les deux voitures en fin de course, nous pouvons échanger les positions en fonction de la situation. C’était important de pouvoir marquer, notamment parce que le rythme de Kimi était élevé. »
« Au début de la course, nous n’avons pas vraiment regardé qui était le plus fort. » ajoute Pujolar.
« Nous avons géré le rythme, les deux voitures étaient là. Nous ne savions pas combien de temps les conditions resteraient telles qu’elles étaient, nous ne voulions donc pas mettre trop de stress ou échanger les positions en laissant passer Kimi qui aurait poussé fort et aurait rapidement dégradé ses pneus. »
« A ce stade, nous voulions avoir un peu d’espace parce que personne ne savait si cela durerait 20 tours, 30 tours ou toute la course avec les Intermédiaires. Mais en fin de course oui, c’était une autre histoire et nous voulions échanger les positions. »
Pour rappel, Antonio Giovinazzi est sous pression en ce moment chez Alfa Romeo, car son équipe n’a toujours pas annoncé le nom du futur coéquipier de Valtteri Bottas en 2022. L’Italien pourrait bien être remplacé par un jeune pilote issu de la Formule 2 l’an prochain, on pense notamment à Oscar Piastri ou encore le Chinois Zhou. Une annonce est attendue de la part d’Alfa Romeo dans les prochaines semaines.
Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, ne sera pas présent sur la piste avec son équipe au Mexique et au Brésil afin de prioriser son travail sur la préparation de la saison 2022 à Maranello en Italie.
Tout comme au Grand Prix de Turquie le week-end dernier, le chef de la Scuderia Ferrari laissera sa place au Français Laurent Mekies – actuel directeur sportif de l’équipe italienne – lors du Grand Prix du Mexique et celui de Sao Paulo au Brésil, notamment parce que Ferrari est actuellement dans une phase « clé » dans la préparation de 2022.
« Je vais également manquer le Mexique et le Brésil, parce que nous sommes dans une phase clé du projet 2022. » a confirmé Binotto au Corriere Della Sera.
Ce n’est pas la première fois que Mattia Binotto ne se déplace pas sur des Grands Prix avec son écurie, puisque déjà en 2020 il avait décidé de faire l’impasse sur plusieurs courses en fin de saison pour se concentrer sur le développement de l’actuelle monoplace de la saison 2021.
A six courses de la fin de saison, les équipes sont désormais toutes tournées vers 2022 qui verra une toute nouvelle réglementation entrer en vigueur et aucune d’entre-elles ne souhaite louper cette grande opportunité en débutant avec une monoplace mal née…
La Commission F1 s’est réunie aujourd’hui, 13 octobre, à Londres, pour sa troisième réunion de 2021. La FIA et la Formule 1 confirment que des discussions positives ont eu lieu, passant en revue certains des points majeurs de la saison 2021 jusqu’à présent, et envisageant ce qui sera un championnat record de 23 courses en 2022.
La Commission a reçu le projet de calendrier du championnat du monde de Formule 1 de la FIA 2022. Ce calendrier sera soumis au Conseil Mondial du Sport Automobile pour approbation ce vendredi 15 octobre avant la publication du calendrier définitif dans la foulée.
« Alors que le monde sort de la pandémie mondiale de Covid-19, la Commission a salué les réalisations remarquables de la Formule 1 et de la FIA dans l’organisation de ce qui sera un programme de 22 courses en 2021 et un record de 23 courses en 2022. » peut-on lire dans un communiqué publié ce mercredi par la FIA.
En outre, à la suite du Grand Prix de Belgique de Formule 1 2021, affecté par les conditions météorologiques, la Commission a discuté des mises à jour potentielles du règlement sportif et a demandé que le Comité Consultatif Sportif examine ce sujet lors de sa prochaine réunion afin de proposer des options pour des procédures et des règlements mis à jour.
La Commission a également reçu un rapport sur les deux premiers événements de course Sprint organisés à Silverstone et à Monza plus tôt dans la saison. Le rapport a recueilli les commentaires d’un grand nombre de parties prenantes, qui étaient favorables au concept Sprint.
Une évaluation plus approfondie aura lieu après le troisième et dernier événement Sprint de 2021 programmé au Brésil. Les éléments relatifs aux futurs événements Sprint potentiels et le cadre réglementaire associé seront ensuite discutés avec une résolution positive attendue dans les semaines suivant le Grand Prix du Brésil.
Il est bon de noter que toutes les modifications réglementaires sont soumises à l’approbation du Conseil Mondial du Sport Automobile.
Williams Racing, l’une des équipes les plus titrées de l’histoire de la Formule 1, s’engage à atteindre un objectif ambitieux en matière de changement climatique. S’appuyant sur les progrès réalisés par l’industrie mondiale du sport automobile en matière de durabilité ces dernières années, Williams a annoncé qu’elle souhaitait s’engager à devenir « positive » pour le climat d’ici 2030.
Pour atteindre cet objectif ambitieux, Williams Racing a développé une série d’initiatives technologiques et axées sur les données, dans le cadre d’une stratégie de développement durable globale axée sur des objectifs, visant à relever certains des défis environnementaux et sociétaux les plus importants auxquels sont confrontés la Formule 1, le sport mondial et le planète.
La stratégie de durabilité de Williams Racing, qui a été développée au cours de l’année dernière après une analyse approfondie d’experts, est basée sur cinq piliers clés : action climatique, gestion de la biodiversité, innovation durable, accès à l’industrie pour tous et leadership axé sur les objectifs. Chaque pilier définit les actions que Williams prendra à court et moyen terme pour accélérer la transition vers une planète meilleure. Ajoutant davantage de transparence et de responsabilité, chaque objectif sera mesuré, audité et rapporté annuellement.
Williams s’engage à apprendre et à partager les meilleures pratiques de tous les secteurs et à adhérer aux initiatives internationales. En conséquence, cette stratégie aligne son objectif de réduction des émissions sur l’objectif en dessous de 2 degrés Celsius de l’Accord de Paris sur le climat et de l’Agenda mondial des Nations Unies sur le changement climatique.
Williams Racing est désormais la première équipe de Formule 1 à être signataire de la CCNUCC, UN Sports for Climate Action Framework. De plus, les objectifs de durabilité de Williams sont alignés sur 12 des 17 objectifs de développement des Nations Unies. Williams est également alignée sur les normes spécifiques de l’industrie et a récemment obtenu l’accréditation environnementale FIA trois étoiles.
« Williams Racing est un pionnier de la Formule 1 et du monde de la course automobile et possède un solide héritage dans le développement de la technologie de la Formule 1 et son transfert vers les secteurs des véhicules électriques, du transport durable et de l’énergie. » a déclaré Jost Capito, PDG de Williams.
« Nous vivons à une époque où notre planète et notre société évoluent plus rapidement que jamais. En nous appuyant sur les progrès réalisés par l’industrie mondiale du sport automobile en matière de développement durable ces dernières années, nous avons pris le temps d’analyser en profondeur l’ensemble de nos opérations et de développer une stratégie de développement durable complète axée sur les objectifs afin d’accélérer notre transformation durable. »
« En tant qu’équipe, nous voulions repousser les limites et être le moteur du développement durable dans le sport automobile mondial et dans l’industrie automobile au sens large. Ainsi, aujourd’hui, nous nous engageons à être positifs pour le climat d’ici 2030 et nous utiliserons nos connaissances pour développer et développer des technologies de pointe pour atteindre cet objectif. »
« Nous savons où nous sommes forts et comprenons où des améliorations sont nécessaires et nous sommes ouverts à apprendre des autres et à partager les meilleures pratiques dans la poursuite de nos objectifs ambitieux. Pour aider à élever le niveau de référence des performances durables dans notre industrie, nous accueillons les interactions et les partenariats avec les principaux acteurs du sport automobile, les constructeurs automobiles, les marques et les organisations qui partagent notre vision. »
« En tant qu’immense plate-forme sportive mondiale, la Formule 1 a le pouvoir d’inspirer des millions de personnes à travers le monde et en tant que sommet de tant de technologies de pointe, la Formule 1 a la capacité de créer des solutions techniques pour aider à relever les défis auxquels nous sommes confrontés en tant que planète. Alors que nous progressons vers notre objectif d’être positif pour le climat dans les années à venir, j’espère que Williams Racing pourra inspirer tous ceux qui sont liés à notre sport et au-delà, en utilisant le sport automobile comme catalyseur d’un changement significatif et durable. »
Les cinq piliers clés de la stratégie de développement durable de Williamssont :
Climate Action : couvre la stratégie et les objectifs sur la façon dont l’équipe réduira les émissions de carbone pour les déplacements et la consommation d’énergie au siège, réduira les déchets et la consommation d’eau et, au fil du temps, créera sa propre énergie pour devenir positive pour le climat.
Biodiversity Stewardship : couvre la stratégie et les objectifs de la façon dont l’équipe protège et préserve la biodiversité sur les 60 acres du campus du siège à Grove, y compris le ruisseau Letcombe – l’un des 240 ruisseaux de craie au monde.
Sustainable Innovation : couvre la stratégie et les objectifs pour favoriser des solutions durables et innovantes qui relèvent les défis mondiaux à l’intérieur et à l’extérieur de la F1. Cela inclut Williams Racing entreprenant la gestion du cycle de vie complet de ses voitures de course, déployant des stratégies d’économie circulaire au sein de l’équipe et s’impliquant activement dans des projets tels que les technologies de capture du carbone.
Industry Access for All :couvre la stratégie et les objectifs visant à rendre le sport automobile plus accessible en créant un environnement dans lequel tout le monde peut s’épanouir et une main-d’œuvre qui reflète la communauté à travers des programmes d’académie, des bourses et des sports électroniques.
Purpose Driven Leadership :couvre la stratégie et les objectifs de Williams pour agir en tant que pionnier de la durabilité au sein de l’industrie du sport automobile. Construire une culture forte, transparente et responsable au sein de l’équipe, lors des courses, avec ses partenaires, fournisseurs, communauté locale et fans.
Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a confirmé que le nouveau système hybride développé par Maranello et introduit sur les deux monoplaces cette saison fonctionne parfaitement et apporte un « petit » avantage en termes de performance.
Au Grand Prix de Russie, Ferrari a introduit son nouveau système hybride en premier sur la monoplace de Charles Leclerc et le Monégasque a immédiatement confirmé que ce moteur évolué apportait un gain en termes de performance.
Le week-end dernier à Istanbul, ce fut au tour de Carlos Sainz de tester pour la première fois la dernière évolution moteur de Ferrari et l’Espagnol a lui aussi confirmé un réel gain en termes de performance.
« Cela nous donne un petit avantage. » a déclaré Mattia Binotto, cité par le site du championnat, à propos du nouveau système hybride qui équipe désormais les deux monoplaces de Maranello.
« Je ne peux pas le quantifier en termes de temps au tour car cela dépend de la piste. Ce n’est pas seulement en termes de puissance pure du moteur à combustion interne, c’est la récupération d’énergie, donc c’est un peu complexe. »
« Mais cela nous donne certainement un avantage. Si je regarde les qualifications [au GP de Turquie] avec Charles, il était le quatrième plus rapide en termes de temps au tour. Si je regarde derrière lui, c’était très serré, et je suis presque certain que quelques positions auraient été perdues sans l’utilisation de cette spécification. »
Binotto a ajouté qu’en raison du fait que le développement des groupes motopropulseurs sera gelé entre 2022 et 2025 [à la demande de Red Bull], Ferrari a tenu à « prendre des risques » en essayant sur la piste son nouveau système hybride en 2021, avant de présenter en 2022 son tout nouveau moteur à combustion interne.
« Comme nous l’avons dit au début lorsque nous avons introduit le nouveau système hybride sur la voiture de Charles à Sotchi, le premier objectif était d’essayer d’augmenter notre expérience en vue de 2022. » a ajouté Binotto.
« C’est pourquoi nous l’avons introduit dès que possible, mais en essayant de nous précipiter, nous avons également pris des risques, mais tout est une question d’évaluation des risques. Évidemment, pour nous il est clair que nous devons obtenir du kilométrage sur la piste et faire notre propre expérience avant 2022. Pour nous c’était la clé et la raison de ce changement. »
Au classement des constructeurs, la Scuderia Ferrari occupe avant le Grand Prix des États-Unis la quatrième place à 7,5 points de McLaren.
La Formule 1 a confirmé cette semaine les horaires du Grand Prix du Qatar (du 19 au 21 novembre), ainsi que ceux du Grand Prix de Sao Paulo (du 12 au 14 novembre).
Concernant le Grand Prix du Qatar – que la Formule 1 visite pour la toute première fois de son histoire cette année – les premiers essais libres du vendredi auront lieu à 11h30 (heure de Paris), tandis que les EL2 se dérouleront à 15h00 (heure de Paris).
Les essais libres 3 auront lieu à 12h00 (heure de Paris), tandis que les qualifications se disputeront à 15h00 (heure de Paris), alors que le départ du Grand Prix du Qatar le dimanche 21 novembre sera donné à 15h00 (heure de paris).
Pour le Grand Prix de Sao Paulo (la nouvelle dénomination du GP du Brésil), la Formule 1 testera pour la dernière fois de l’année le format de course Sprint à Interlagos et a donc adapté en conséquence son programme lors de ce week-end spécial.
Les premiers essais libres du Vendredi sont programmés à 16h30 (heure de Paris), tandis que les qualifications qui détermineront la grille de départ de la course Sprint du samedi sont programmées à 20h00 (heure de Paris).
Les essais libres 2 auront lieu à 16h00 (heure de Paris) le samedi 13 novembre, alors que la course Sprint qui déterminera la grille de départ du Grand Prix de Sao Paulo est programmée à 20h30 (heure de Paris). Le départ de la course sera donné le dimanche 14 novembre à 18h00 (heure de Paris).
La Ferrari vue à Istanbul Park le week-end dernier était l’une des meilleures de la saison, malgré le fait que le circuit turc n’était pas favorable à la SF21 dans les pronostics. Avec la SF21, Ferrari a montré un grand potentiel, et était sans aucun doute la troisième équipe par ordre de force, très proche des performances de Red Bull et Mercedes.
Le circuit turc est une piste qui permet une certaine polyvalence des réglages, du fait de la présence de lignes droites, de virages lents et de virages très rapides. Avant le week-end du Grand Prix de Turquie, les organisateurs et gestionnaires de la piste ont réalisé une série d’interventions pour augmenter la rugosité de l’asphalte en éliminant les couches bitumineuses qui ont rendu la surface huileuse en 2020. L’augmentation de l’adhérence pour cette édition 2021 a été d’une aide certaine pour Ferrari, qui a tendance à peiner sur des circuits à faible adhérence, comme on l’a vu par exemple au Portugal.
Les performances affichées par Ferrari ont été excellentes dans toutes les conditions tout au long du week-end en Turquie, même si l’équipe italienne aurait préféré une course sur piste sèche, compte tenu de la compétitivité aperçue le vendredi.
Le nouveau système hybride fonctionne bien
Le rythme de course affiché par Charles Leclerc et Carlos Sainz était presque à égalité avec les meilleurs, ce qui rend vraiment dommage que la Ferrari numéro 55 de Sainz ait dû purger une pénalité moteur sur la grille de départ [il a pris le départ depuis la 19e place], juste au cours d’un week-end où la SF21 était si performante.
Cependant, l’Espagnol a fait un retour remarqué, réussissant une série de dépassements sans DRS [il n’était pas disponible en raison d’une piste humide]. L’unité de puissance numéro 4 de Sainz était équipée de la nouvelle partie hybride, déjà utilisée par son coéquipier Charles Leclerc à Sotchi. Les données provenant des nouveaux composants ont satisfait Ferrari après le rodage effectué en Russie, et en Turquie, il était déjà possible d’être plus agressif avec les cartographies.
D’après ce que nous avons vu à Sotchi, Leclerc avait un gain global d’environ 8 chevaux sur Sainz, réussissant à entrer en huitième vitesse avant son coéquipier dans la ligne droite principale. En Turquie, le gain de puissance aurait même dépassé les 10 CV (environ 2 dixièmes par tour le plus rapide) avec les cartographies les plus élevées. L’ensemble de la nouvelle partie hybride est capable de fonctionner avec des plages de tension plus larges, entre 800 et 900 Volts (par règlement la FIA impose un maximum de 1000 Volts), tout comme Mercedes le fait depuis quelque temps.
Cependant, Ferrari dément catégoriquement les rumeurs selon lesquelles la batterie aurait été équipée d’une nouvelle technologie d’élément solide. Le pack batterie reste donc au lithium-ion, qui fonctionne cependant désormais avec une tension plus élevée, permettant de réduire l’ampérage et les diamètres des câbles et connecteurs. Le gain est donc en termes de taille et de réduction de poids, et tout ce travail a été fait avant tout en vue de 2022, où le nouveau système hybride sera alors accompagné du nouveau moteur à combustion interne qui sera homologué en mars de l’année prochaine.
Ferrari avait été plus prudent avec la puissance en Russie, en raison de tests au banc qui avaient mis en évidence certains problèmes de comportement du générateur cinétique MGU-K. Leclerc et Sainz, en plus de toutes les pièces hybrides, ont monté la quatrième spécification de MGU-H et ICE [moteur à combustion interne], qui ont été mis à jour en 2021 dès le début de la saison.
Le travail effectué par les ingénieurs de Maranello dans le département électrique répond donc aux attentes des pilotes et des ingénieurs. La SF21 semble désormais encore plus éloignée de la très décevante SF1000 de 2020, dont le travail de développement a commencé au détriment de deux jetons de développement pour la boîte de vitesses.
La nouvelle boîte de vitesses avait permis de retrouver de la stabilité à l’arrière, qui souffrait en 2020 de problèmes liés à la micro-torsion en phase de roulis. De plus, les jetons dépensés ont permis de modifier les attaches de suspension, déplaçant davantage le bras inférieur en direction de la crash box, pour des raisons liées à l’aérodynamisme.
Différentes configurations aéro pour Sainz et Leclerc en Turquie
Au début du week-end à Istanbul, presque toutes les équipes ont commencé par des configurations aérodynamiques à fort appui, en partant évidemment des références qui existaient depuis l’édition précédente du GP de Turquie. Cependant, les effets positifs d’une adhérence accrue cette année ont incité beaucoup de pilotes à décharger leurs ailerons.
Ferrari s’est immédiatement sentie à l’aise à Istanbul Park, sur un circuit qui était initialement pensé pour favoriser davantage McLaren. La SF21 a plutôt surpris, surtout pour le rythme de course, presque en ligne avec celui affiché par Red Bull. Les ingénieurs de Maranello, sans la présence de Binotto, qui a préféré suivre les événements de la Turquie directement depuis Maranello, ont diversifié les réglages lors des deuxièmes essais vendredi, en montant l’aileron arrière type « cuillère » sur la voiture de Charles Leclerc.
Leclerc a maintenu cette solution également en course, préférant une configuration qui lui permettrait de partir le plus haut possible en qualifications. Sainz a plutôt opté pour une solution d’aileron arrière plus chargée, le plan principal horizontal ayant une plus grande force d’appui.
Le pilote madrilène a cependant maintenu une solution plus chargée, et dans des conditions pluvieuses, il a réussi à avoir un rythme de course légèrement supérieur à celui de son coéquipier Leclerc, en raison d’un appui plus important. La performance de l’Espagnol était très solide, il est dommage que la Safety Car ne soit pas entrée en piste durant la course dimanche dernier, ce qui lui aurait permis de rejoindre le groupe en l’aidant à reprendre des positions.
Ferrari a également travaillé sur les ailerons avant vendredi, à la recherche du bon compromis entre efficacité et appuis. Une configuration à faible traînée avait été testée sur la voiture de Sainz en EL11, qui a ensuite été définitivement abandonnée. Ferrari a continué de montrer une monoplace performante en sortie de virage lent, principalement dans le premier et le dernier secteur du circuit d’Istanbul
Une carrosserie plus étroite a aussi été vue sur la SF21 en Turquie, rarement utilisée cette année dans les premières courses. Les ouvertures plus étroites permettent d’augmenter l’efficacité de la dynamique des fluides arrière, au détriment d’une efficacité de refroidissement moindre. Les températures plus fraîches, dues à la pluie, ont permis à Ferrari d’utiliser cette solution, version 3 dans le comparatif ci-dessous.
Après le Grand Prix de Turquie, la Scuderia Ferrari occupe toujours la quatrième place au championnat constructeurs et accuse désormais 7,5 points de retard sur McLaren, alors qu’il reste six courses à disputer cette saison.
Le directeur de l’équipe Haas, Gunther Steiner, n’écarte pas l’idée de faire rouler des jeunes pilotes Ferrari l’an prochain en essais libres.
A partir de la saison 2022, les équipes de Formule 1 devraient avoir l’obligation (cette mesure doit encore être approuvée) de faire rouler de jeunes pilotes lors de deux sessions d’EL1 au cours de la saison dans le but d’augmenter les opportunités pour les jeunes pilotes d’accéder à la catégorie reine du sport automobile et acquérir de l’expérience lors d’un week-end de course officiel, alors que les essais privés sont très limités en F1.
« Si cela devait être inscrit dans les règlements, alors bien-sûr, nous devrions faire appel à des jeunes pilotes et je pense qu’il s’agirait de pilotes Ferrari. » a déclaré Gunther Steiner.
« Je n’ai pas encore parlé avec Ferrari de qui ils auront l’année prochaine, mais je dirais que ce serait le premier choix. S’ils n’ont personne, alors c’est sûr qu’il y aura des gars qui voudront bien piloter la voiture lors des EL1. »
Outre les jeunes pilotes, Steiner a également déjà mentionné que l’équipe Haas pourrait faire appel à un pilote réserviste expérimenté l’an prochain pour servir de référence aux deux débutants Mick Schumacher et Nikita Mazepin. Mais bien qu’il affirme qu’aucun travail réel n’a encore été effectué sur ce point, Steiner insiste sur le fait que cela pourrait être nécéssaire car il est impossible d’utiliser les données de la saison 2020 avec Romain Grosjean et Kevin Magnussen comme référence.
« J’ai mentionné qu’il pourrait y avoir une possibilité, mais nous ne l’avons pas encore examinée. La voiture [celle de 2022] a suffisamment changé pour que nous ne puissions plus prendre 2020 comme référence. Le comportement est différent, donc, ce ne serait pas bien. »
« Il faudrait que ce soit avec la même voiture en même temps, parce qu’il y a trop de différence. Il est impossible de revenir à des données vielles d’un an et les considérer comme référence. »