Tom McCullough : “Les voitures seront encore très différentes l’année prochaine”

Tom McCullough, directeur de la performance d’Aston Martin, affirme que les monoplaces de 2025 seront bien différentes de celles que l’on voit aujourd’hui, et ce, malgré la fin d’une ère concernant la réglementation des F1. 

Ce n’est un secret pour personne, les écuries de Formule 1 travaillent déjà depuis longtemps sur les monoplaces que nous verrons en piste la saison prochaine. Mais les écuries doivent également commencer le développement des monoplaces de 2026, régies par de nouvelles réglementations aérodynamiques et moteurs.

Nous sommes dans une phase de transition en soufflerie et en CFD”, a déclaré McCullough. “À ce stade de l’année, vous faites les grandes choses architecturales qui pourraient être cruciales pour la monoplace de l’année prochaine. C’est donc là que le développement en soufflerie est le plus important. Mais on prend beaucoup de décisions sur l’ensemble de la conception de la voiture, sur la dynamique du véhicule, sur la suspension.

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Objectif 2026 pour Aston Martin ? 

Les 10 équipes sont donc actuellement contraintes de diviser leurs ressources de recherche et de développement sur deux projets bien distincts. Toutefois, il n’est pas envisageable, pour une grande partie des écuries présentes sur le plateau F1, de délaisser le projet 2025 au profit de celui de 2026.

Vous pouvez encore faire beaucoup de choses pour la voiture de l’année prochaine”, a-t-il déclaré. “Il faut comprendre les limites de la voiture de cette année et essayer d’y remédier, que ce soit sur le plan mécanique, aérodynamique ou autre. C’est la phase clé. Les voitures seront encore très différentes l’année prochaine. Ce seront des évolutions [des voitures actuelles], mais tout le monde essaie de faire de grands pas en avant.

Aston Martin va bientôt entamer une nouvelle partie de son aventure en F1. En effet, son propriétaire Lawrence Stroll a largement investi dans les infrastructures de la firme basée à Silverstone. Nouveaux bureaux, nouvelle soufflerie, sans oublier l’arrivée d’Adrian Newey. Cet ensemble devrait permettre aux monoplaces vertes de se battre pour des victoires ainsi que pour des titres mondiaux. Pour le moment, Aston Martin ne peut qu’assister impuissante aux batailles entre Red Bull, McLaren, Ferrari et Mercedes. Fernando Alonso est aujourd’hui neuvième du classement des pilotes, devant son coéquipier Lance Stroll, onzième. Mais Aston Martin voit plus loin et mise probablement beaucoup sur la saison 2026.

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Verstappen : La “prochaine étape” de ma carrière en F1 “sera la dernière”

Max Verstappen l’a déjà affirmé à de nombreuses reprises, il ne compte pas faire de vieux os en Formule 1. En effet, le triple Champion du monde a récemment déclaré que “la prochaine étape” de sa carrière dans la discipline sera la dernière.

Cette déclaration va encore une fois attiser les spéculations autour de son avenir avec Red Bull et avec la F1. Toutefois, l’actuel leader du Championnat du monde des pilotes laisse la porte ouverte à une prolongation de contrat avec l’écurie autrichienne et rappelle que “tout est encore possible”. Cela pourrait alors signifier qu’il prendrait sa retraite au-delà de la saison 2028, disputant son dernier Grand Prix au volant d’une Red Bull.

Ces derniers mois, Mercedes n’a pas caché son intérêt pour le pilote batave dans l’optique de remplacer Lewis Hamilton, en partance vers la Scuderia Ferrari. L’écurie dirigée par Toto Wolf a finalement officialisé l’arrivée d’Andrea Kimi Antonelli, pilote du giron Mercedes.

D’autres rumeurs, plus récentes, voient bien Max Verstappen rejoindre Aston Martin dans les prochaines années. Il ne faut pas oublier que l’écurie de Silverstone est aujourd’hui dotée de toutes nouvelles infrastructures, d’une nouvelle soufflerie à la pointe de la technologie et sera sous la houlette d’Adrian Newey à partir de la saison prochaine.

Quoi qu’il en soit, comme l’a déclaré Max Verstappen à Sky Italia, “ma prochaine étape, s’il y en a une, sera la dernière. Cela pourrait également signifier que je renouvelle mon contrat actuel. Tout est encore possible à l’heure actuelle.”

Ce qui a fait grandir certaines rumeurs lors des derniers mois est une éventuelle clause dans le contrat qui lie Max Verstappen à Red Bull et qui permettrait au pilote néerlandais de quitter l’écurie avant 2028. Interrogé sur cette mystérieuse clause, Max Verstappen est resté lacunaire : “Peut-être, peut-être pas”.

“Ce n’est pas non plus quelque chose auquel je pense en ce moment parce qu’il y a tellement de choses que je veux améliorer cette année et tout ce qui vient à l’avenir est encore loin”, a-t-il déclaré.

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Vers un avenir loin de Red Bull ?

Le Champion du monde en titre a rappelé qu’il faisait partie de cette écurie depuis de nombreuses années et qu’il ne souhaitait pas changer d’équipe dès que le vent commençait à tourner.

Je fais partie de cette équipe depuis longtemps”, a-t-il ajouté. “En fin de compte, chaque pilote dans le paddock veut gagner. Il est très facile de changer d’équipe, mais je ne veux pas que ma carrière soit marquée de cette manière. Je ne veux pas faire partie de quatre ou cinq équipes différentes.”

Je veux construire une relation longue et stable avec chaque membre de l’équipe et je veux me sentir chez moi quelque part. Changer d’équipe n’est pas vraiment mon truc et ce n’est pas quelque chose que je veux faire à ce stade de ma carrière.”

Selon vous, Max Verstappen doit-il uniquement envisager la suite de sa carrière avec la firme autrichienne ?

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Norris estime avoir “gagné” la bataille face à Verstappen en Autriche

Lando Norris est revenu sur son combat avec Max Verstappen lors du dernier Grand Prix d’Autriche, où les deux hommes se sont finalement accrochés.

En bataille pour la victoire dans une fin de course haletante, la Red Bull et la McLaren se sont touchées au virage 3 à Spielberg entraînant une crevaison pour les deux pilotes.

Norris avait tout perdu à ce moment-là, étant contraint à l’abandon, tandis que Verstappen, malgré la pénalité de dix secondes reçue, avait tout de même pu terminer en cinquième position.

Quelques mois plus tard, Lando Norris est étonnamment apparu satisfait de cette bataille livrée en piste, même s’il n’a pas remporté le Grand Prix.

“Max est probablement le gars le plus difficile à affronter sur la piste”, a tout d’abord reconnu Norris dans une interview avec The Athletic. “Il est probablement l’un des plus lucides en termes de situations.”

“Et il a été aidé par le fait qu’il a été dans cette position [en bataille pour les victoires, NDLR] pendant les quatre ou cinq dernières années. Pour moi, c’est encore tout nouveau.”

“Les choses ne se sont pas terminées comme je l’aurais voulu. Et j’ai toujours l’impression que ce dimanche-là, j’ai probablement gagné la bataille de … lui livrer combat, même si je n’ai pas gagné la bataille de celui qui finit en tête ce jour-là.”

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Être proche de Verstappen hors piste, motive Norris en piste

Lando Norris s’est par ailleurs exprimé sur l’influence de son amitié avec Max Verstappen lorsqu’il est au volant de sa monoplace.

Le pilote McLaren affirme ainsi “détester” tout le monde une fois en piste, ajoutant même que de bien s’entendre dans la vie avec le Néerlandais ajoute une envie supplémentaire de vouloir le battre.

“Dès que je mets le casque, je déteste tout le monde”, a indiqué Norris. “Cela ne change pas.”

“J’aime bien Max, je pense qu’il est très sincère”, ajoute-t-il. “Mais cela ne change rien quand je suis sur la piste.”

“Je pense que les personnes avec lesquelles on s’entend le mieux en dehors de la piste sont celles que l’on veut battre le plus quand on est sur la piste, ce qui est l’inverse de ce que pensent beaucoup de gens.”

“Ils pensent que parce que vous êtes des potes, vous êtes trop gentil sur la piste. Je pense que c’est tout le contraire.”

Lando Norris possède à ce jour 52 points de retard sur Max Verstappen au Championnat du monde, alors que six Grands Prix et trois courses sprint sont encore à disputer cette saison.

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Nico Rosberg se confie sur la pression “réelle” d’être un fils de champion

Nico Rosberg, champion du monde 2016, s’est exprimé sur la pression ressentie lorsqu’on est dans la peau d’un fils de champion du monde et que l’on suit les traces de son père, estimant notamment que dans son cas, “vous ne pouvez pratiquement que perdre”.

Au coeur d’une lutte interne épuisante face à Lewis Hamilton chez Mercedes, Nico Rosberg a réussi l’exploit d’imiter son père en étant lui aussi titré en F1 en 2016. Une telle réussite qui l’a poussé à se retirer immédiatement de la discipline reine.

L’ex-pilote Mercedes est revenu sur la pression qui l’entourait avant ce titre en tant que fils de champion du monde, pointant notamment du doigt les constantes comparaisons faites avec son père, sacré en 1982.

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Rosberg : “Très intimidant de suivre la même voie

“Nous sommes seulement le deuxième père et fils à être tous deux champions du monde [après Graham et Damon Hill], ce dont je suis évidemment très fier”, a débuté un Nico Rosberg tout sourire lors des TUM Speaker Series.

Il a été ma source d’inspiration. Mais bien sûr, il était aussi le meilleur au monde dans ce sport. Alors peut-être que certains d’entre vous, qui ont des parents qui ont réussi, peuvent aussi comprendre.”

“C’est aussi très intimidant de suivre la même voie parce que vous allez toujours être mesuré avec le meilleur du monde, c’est-à-dire le très, très haut niveau.”

“Tout au long de ma carrière, tout le monde m’a toujours comparé : ‘Hé, est-il aussi bon que son père ?’ Ou : ‘non, je ne pense pas qu’il sera le numéro un dans le monde’.”

“Et vous ne pouvez pratiquement que perdre. Cela a ajouté beaucoup de pression au début, mais je pense que cela m’a aidé à me préparer aux défis qui m’attendaient plus tard dans ma carrière.”

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Rosberg : “Les gens attendaient de moi que j’égale ou que je surpasse ses exploits

“Grandir en tant que fils de Keke Rosberg ne consistait pas seulement à suivre ses traces – cela s’accompagnait d’un suivi et d’une comparaison incessants”, a poursuivi sur le sujet Nico Rosberg, s’exprimant sur son compte LinkedIn.

La pression était réelle. Les gens attendaient de moi que j’égale ou que je surpasse ses exploits. Mais au lieu de me laisser submerger par cette pression, je m’en suis servi comme d’un carburant pour aller plus loin.”

“Elle m’a forcé à travailler plus dur, à me concentrer davantage et, surtout, à trouver ma propre voie.”

Keke Rosberg a pris son fils pour un “fou” en 2016

Nico Rosberg est également revenu sur le moment où il avait décidé de mettre un terme à sa carrière juste après avoir remporté le titre 2016. Le pilote allemand aux 23 victoires en F1 a ainsi partagé l’incompréhension de son père à ce moment-là.

“Lorsque j’ai pris ma retraite de la Formule 1 après avoir remporté le championnat du monde en 2016, il ne s’agissait pas de m’éloigner du succès, mais d’aller vers quelque chose de nouveau.”

“Beaucoup, y compris mon père, n’ont pas compris au début – il m’a même dit : ‘Tu es fou !’.”

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Marko : La mort de Mateschitz a entraîné le départ de Newey

Helmut Marko estime que le décès de Dietrich Mateschitz, co-fondateur de la marque Red Bull, est “la principale raison” du départ d’Adrian Newey.

La mort de Mateschitz en octobre 2022 a bouleversé la dynamique interne au sein de l’écurie Red Bull, a reconnu un Helmut Marko qui a par ailleurs loué les qualités d’un “entrepreneur charismatique”.

“Bien sûr, la mort de Dietrich Mateschitz a entraîné un certain changement,” a indiqué Marko à la TV autrichienne, ORF. “Il était de facto le seul leader. Il prenait des décisions rapides.”

“C’était un entrepreneur charismatique qui avait aussi beaucoup de vision et était prêt à prendre des risques avec l’équipe de course. Et tout cela a, bien sûr, disparu…”

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Mateschitz, irremplaçable chez Red Bull

Suite au décès du “leader” Mateschitz, des luttes de pouvoir en interne semblent avoir éclaté au sein de l’écurie autrichienne. 

Helmut Marko, conseiller Red Bull, a affirmé que l’organisation interne a dû évoluer suite à la disparition du co-fondateur de la marque, précipitant possiblement le départ de l’emblématique ingénieur britannique, Adrian Newey.

“L’entreprise et tout le reste doivent être organisés différemment, parce qu’on ne trouve pas d’autre personne comme lui, et qu’il ne peut pas être remplacé par quelqu’un d’autre”, poursuit Marko.

“Cela peut aussi faire partie du changement… Je pense que c’est la principale raison pour laquelle Newey a décidé de chercher un nouveau défi.”

Alors que les rumeurs l’envoyaient chez la Scuderia Ferrari, Adrian Newey a finalement décidé de rejoindre le projet Aston Martin, porté par Lawrence Stroll. 

Newey n’est par ailleurs pas le seul membre important de Red Bull à avoir pris la décision de quitter l’écurie. Jonathan Wheatley, directeur sportif, ou encore Will Courtenay, responsable de la stratégie de course, ont ainsi décidé de rejoindre la concurrence.

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Limites de piste : le circuit d’Austin a effectué des modifications 

Après une édition 2023 du Grand Prix des États-Unis à Austin marquée par un abus des limites de piste, des mesures ont été prises par le circuit pour résoudre le problème cette saison.

Les limites de piste constituent un problème récurrent sur les tracés modernes comprenant des dégagements en asphalte, et Austin n’échappe pas à la règle. 

Le tracé possède, en effet, de nombreuses zones d’asphalte en rouge derrière la ligne blanche délimitant la piste, et plusieurs virages sont particulièrement sensibles au sujet des limites de piste. 

Suite au Grand Prix à Austin en 2023, Haas avait même demandé un droit de révision auprès de la FIA mettant en avant des images de caméras embarquées de pilotes coupant plusieurs fois l’intérieur du virage 6, sans avoir été pénalisés. 

Cette demande avait finalement été rejetée, car il n’y avait pas de nouvel élément significatif et pertinent qui n’était pas disponible pour Haas au moment de la décision. Toutefois, les commissaires avaient recommandé qu’une solution soit trouvée pour ne pas voir se reproduire ce genre de situations.

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Les changements effectués à Austin 

C’est dans ce contexte que le circuit d’Austin a effectué des modifications pour améliorer le problème des limites de piste, a révélé Motorsport.com. 

L’intérieur des virages 6, 13, 14 et 15, a été modifié. La partie en asphalte a été réduite pour ne faire que 1,5 mètre et remplacée par du gazon. Des caméras ont également été ajoutées, permettant d’aider les commissaires à juger les potentielles infractions.

Une autre solution, déjà vue à Zandvoort, sera utilisée en sortie du virage 11, à savoir une zone remplie de graviers liés à de la résine. Cette sortie de virage est particulièrement importante puisqu’elle conditionne la vitesse sur toute la ligne droite suivante où est positionnée une zone de DRS.

À noter que la piste, qui était particulièrement bosselée, a été resurfacée avec l’objectif de réduire ce souci, ou encore que des vibreurs ont été remplacés.

Le Grand Prix des États-Unis est le prochain rendez-vous au calendrier de la F1, du 18 au 20 octobre prochain, et marquera également le retour du format sprint.

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Franco Colapinto peut-il intéresser Red Bull ?

Arrivé en cours de saison avec pour mission de remplacer un Logan Sargeant en perdition chez Williams, Franco Colapinto ne cesse d’impressionner l’ensemble du paddock.

En effet, après une belle prestation lors de sa première course, douzième du Grand Prix d’Italie avec sa FW46, il a marqué ses premiers points en F1 lors de la course suivante à Bakou. C’est sur une piste qu’il ne connaissait pas, et l’une des plus techniques de la saison, que Franco Colapinto a débloqué son compteur de points, terminant à une magnifique huitième position. Celui qui était engagé en F2 il y a encore quelques mois, peut-il maintenant trouver une place de titulaire en 2025 ?

Car oui, s’il a un baquet en F1 pour les six prochains Grands Prix, Franco Colapinto n’a (pour le moment) pas encore de volant pour la saison prochaine. Mais ce véritable “super-sub” chez Williams pourrait, à l’image de Nick de Vries en son temps, trouver sur le fil, une place de titulaire en F1.

Tout ce qu’il a fait depuis son arrivée à Monza est impressionnant”, a déclaré Tom Clarkson, animateur du podcast F1 Nation. “Il a été victime d’un petit accident (à Bakou), mais a su se ressaisir. À Singapour, la course a été très dure mentalement et physiquement. Il a terminé juste en dehors des points, mais il était proche d’Albon en qualifications.”

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L’Argentine de retour en Formule 1

En effet, dans la chaleur de la nuit de Singapour, le jeune pilote Williams a une nouvelle fois fait parler de lui, se créant un espace au premier virage pour y dépasser pas moins de trois pilotes.

De son côté, Sam Power, de la chaîne australienne Channel 10, a déclaré : “Il donne des maux de tête à de nombreux directeurs d’écurie, qui se sont en train de se demander comment exploiter ce talent…” Avant d’ajouter que Red Bull devrait s’intéresser au profil de l’Argentin. “Franco conviendrait-il à Red Bull ? Si Christian Horner dit qu’il pense à George Russell, pourquoi ne prendrait-il pas en compte Franco ? C’est un pilote qui a fait un travail incroyable en remplacement, comme l’a fait Liam Lawson. Il ouvre un nouveau marché en Argentine, ce que la Formule 1 n’a pas connu depuis longtemps.”

Helmut Marko, conseiller spécial auprès de l’écurie Red Bull a probablement déjà réfléchi à cette piste, et l’Autrichien est connu pour ne pas hésiter à prendre des décisions audacieuses. Pour le moment, libéré de toute pression contractuelle, Franco Colapinto performe et permet à son écurie de virer en huitième position du classement des constructeurs, juste devant Alpine.

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Vidéo : Red Bull a organisé “la course ultime”

Red Bull a dévoilé une vidéo mettant en scène une course entre une monoplace de F1, une voiture de rallye, une voiture de drift et un camion Pro4, le tout sur un circuit avec des tracés adaptés à chaque discipline. 

La marque aux taureaux a une nouvelle fois fait fort en termes de marketing, en réunissant quatre univers différents sur un même circuit, avec la bonne idée de faire une course permettant à chacun de viser la victoire.

La Formule 1 utilisée était la Red Bull RB7, championne du monde en 2011, avec au volant Patrick Friesacher (11 Grands Prix en F1) qui a atteint les 288 km/h sur le circuit utilisé pour ce challenge.

Un autre ancien pilote de F1 était de la partie avec Scott Speed, 28 Grands Prix chez Toro Rosso, mais qui lui était au volant de sa Subaru de rallycross.

Pour la voiture de drift, Mad Mike Whiddett était au volant de la McLaren P1 Hypercar, alors que Andrew Carlson pilotait le camion Pro4.

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F1 vs Rallye vs Drift vs Camion : qui pour la victoire ?

Les trois voitures et le camion ont tout d’abord effectué chacun un chrono sur leur tracé dédié, permettant de bien montrer l’équité des chances de chacun.

Découvrez la vidéo complète et le gagnant de la course (les sous-titres français sont activables sur la vidéo) :

“F1 vs Rally vs Drift vs Truck: Ultimate Race” via la chaîne YouTube de Red Bull

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Yuki Tsunoda est-il “négligé” par Red Bull ?

Anthony Davidson, ancien pilote de F1 dans les années 2000, ne comprend pas pourquoi Yuki Tsunoda n’est pas mentionné par Red Bull pour remplacer un Sergio Pérez en difficulté.

Le baquet occupé par Pérez est un sujet de débats récurrents au sein du paddock F1. Défaillant à de nombreuses reprises ces derniers mois, le Mexicain reste en danger chez Red Bull malgré son contrat signé jusqu’à fin 2026.

De son côté, Anthony Davidson, 24 Grands Prix en F1 et désormais consultant pour la TV britannique, ne comprend pas pourquoi Yuki Tsunoda n’obtient pas sa chance chez Red Bull après avoir bien progressé au sein de l’écurie Racing Bulls.

“Je pense que Yuki a haussé son niveau de jeu depuis son arrivée en Formule 1”, a indiqué Davidson sur le podcast Sky Sports F1.

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Davidson : “Pourquoi ne lui donne-t-on pas sa chance ?

“Il est bien rodé, c’est le produit fini maintenant”, poursuit le Britannique. “Le pauvre vieux Yuki est toujours mis dans le même sac.” 

Anthony Davidson estime par ailleurs qu’il ne le verrait pas “mentalement détruit” par Max Verstappen s’il remplaçait Sergio Pérez, mettant en avant son caractère.

“Que pense-t-il de tout cela ?”, s’interroge l’ancien pilote Super Aguri. “Il a été négligé à chaque fois. Ces pilotes arrivent, Lawson, ou Ricciardo revient en tant que pilote expérimenté plus âgé.”

“Nyck de Vries l’affronte également, et il continue de les battre à chaque fois. Ce n’est pas une simple coïncidence.”

“Ce pauvre vieux Yuki est négligé ici. Pourquoi ne lui donne-t-on pas sa chance ? Pourquoi n’entendons-nous pas parler de la possibilité pour Yuki de remplacer Pérez ? Ferait-il un meilleur travail ?”

“C’est un pilote fougueux. Je ne peux pas imaginer qu’il serait mentalement détruit par Max. C’est un caractère résistant.”

“Je pense que c’est ce à quoi Ricciardo était confronté, sans que personne ne le souligne vraiment.”

Yuki Tsunoda pointe cette saison à la 12e position au Championnat du monde des pilotes (22 points), participant grandement à la sixième place actuelle de Racing Bulls chez les constructeurs (34 points). 

En cette fin de saison, le Japonais sera désormais aux côtés de Liam Lawson chez VCARB dans une confrontation qui sera surveillée de près par le clan Red Bull.

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Steiner : “Jos Verstappen est frustré et il ne sait pas se taire“

Günther Steiner, ancien directeur de l’écurie Haas en Formule 1, est connu pour son franc-parler. Ses excès de colères et ses phrases plus que piquantes dans la série “Drive to Survive” n’ont pas manqué de faire réagir les fans sur les réseaux sociaux. Ce trait de caractère, il le partage avec un autre personnage emblématique du paddock, un certain Jos Verstappen.

Ce dernier se fait de plus en plus loquace depuis que son fils, Max Verstappen, triple Champion du monde de Formule 1, rencontre quelques difficultés avec sa Red Bull. Il y a peu, celui qui a lui aussi couru en F1 entre 1994 et 2003 a pointé du doigt les nombreux départs de personnes clés enregistrés par la firme autrichienne. Selon Jos Verstappen, ces pertes ont un impact négatif sur les résultats de l’écurie.

En effet, alors que la saison 2024 s’annonçait radieuse pour Red Bull, les performances ont chuté et des personnages emblématiques de l’écurie comme Adrian Newey et Jonathan Wheatley ont décidé de plier bagage pour rejoindre des écuries comme Aston Martin ou Audi. De son côté, Christian Horner affirme que les réussites de l’équipe autrichienne ne reposent pas uniquement sur quelques personnes spécifiques. Il a insisté sur le fait qu’il y avait toujours de nombreux talents remarquables au sein de l’équipe.

Face à ce qui ressemble de plus en plus à des règlements de comptes par médias interposés, Günther Steiner s’étonne que la situation se soit à ce point dégradée au sein d’une écurie pour qui tout réussit depuis maintenant trois saisons.

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Vers un accord entre Red Bull et le clan Verstappen ?

Je suis un peu perdu avec cette question, parce que normalement Christian voit ces choses très bien”, a déclaré l’ancien directeur d’équipe. “Je pense qu’il devrait trouver un accord avec Jos pour qu’ils parlent le même langage afin d’aider Max à gagner le championnat, mais pour l’instant ils ne s’aident pas eux-mêmes.”

Günther Steiner, devenu cette saison consultant pour Canal +, trouve la situation “bizarre” tout en avouant ne pas avoir eu vent des discussions en interne.

Nous savons que Jos est frustré et qu’il ne peut pas se taire. Et encore une fois, je ne le critique pas pour cela, mais est-ce le mieux pour son fils ? Je ne sais pas. Mais quand on ne connaît pas la dynamique interne de l’équipe, il est difficile de dire qui a tort et qui a raison.”

Une chose est certaine, il y a de forts désaccords au sein de l’écurie Championne du monde et si la dynamique en piste ne change pas, Jos Verstappen pourrait à nouveau se faire entendre dans les médias.

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Jock Clear : “Leclerc a tout ce qu’il faut pour être Champion du monde”

Jock Clear, coach de Charles Leclerc, s’est livré sur les qualités du Monégasque, qui juge parfaitement capable d’être sacré Champion du monde quand il aura la voiture pour le faire.

Arrivé chez Ferrari en 2019, Charles Leclerc a démontré à plusieurs reprises avoir la vitesse pour rivaliser avec les meilleurs du plateau. 

En revanche, la question peut se poser concernant sa capacité à se battre sur une saison complète pour le titre mondial.

Pour Jock Clear, qui considère Leclerc comme le “meilleur en qualifications”, il n’y aura pas de problème à ce sujet.

“Il a tout ce qu’il faut pour être Champion du monde”, affirme-t-il pour le podcast F1 Nation. “Je l’ai dit depuis 2018 évidemment, nous travaillons avec lui à l’Académie. Nous avons vu toutes les bonnes choses à tous les bons stades.”

“Il a le rythme en qualifications. Je pense honnêtement qu’il est le meilleur en qualifications que nous ayons vu. C’est difficile de remonter aussi loin que Michael [Schumacher], Mika [Häkkinen] et des pilotes comme ça, mais c’est le meilleur en qualifications, c’est sûr.”

“Et sa gestion de la course. Vous regardez Monza, c’est juste exceptionnel quand tout est aligné, il peut délivrer.”

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Clear : Leclerc “sera à la hauteur” s’il a la voiture pour être champion

Jock Clear estime que c’est désormais à Ferrari de fournir le matériel nécessaire à Charles Leclerc, qui lui n’aura pas de problème pour terminer le travail en piste.

“Quand Charles va performer à ce niveau, nous devons performer à ce niveau avec lui”, indique Clear. “Lorsque nous serons tous à ce niveau, je sais qu’il sera à la hauteur. Je sais qu’il peut faire ce qu’il faut quand nous sommes tous à ce niveau.”

“Donc, lorsque nous serons en position, et que nous, en tant qu’équipe, produirons une voiture de manière régulière capable de disputer le championnat, ce qui, je pense, est sur le point d’arriver, Charles sera à la hauteur.”

En attendant d’obtenir cette fameuse voiture capable de disputer un titre mondial, Charles Leclerc réalise une saison 2024 très solide avec deux victoires particulièrement importantes pour lui, mais également une troisième place au Championnat des pilotes. 

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Hülkenberg annonce “des choses plus excitantes en préparation” chez Haas

Alors que Nico Hülkenberg va quitter Haas en fin de saison pour rejoindre le projet Sauber/Audi, il affirme toutefois que l’écurie américaine sera “un concurrent sérieux” dans le futur.

Des propos tenus par l’expérimenté pilote allemand qui ne devraient pas déplaire au futur duo de l’écurie Haas, Esteban Ocon et le jeune Oliver Bearman.

Le Français, qui connaît une saison particulièrement difficile chez Alpine, pourrait bel et bien retrouver une monoplace capable de faire quelques coups d’éclats dans le milieu de peloton.

“Je pense que l’équipe est très bien organisée aujourd’hui”, a indiqué Nico Hülkenberg lors d’une interview avec Autosport. 

“Je pense que c’est une organisation qui fonctionne et je pense que nous l’avons prouvé dans une certaine mesure cette année avec les changements qui ont eu lieu pendant l’hiver.”

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Hülkenberg voit Haas comme “un concurrent sérieux” pour le futur

L’hiver dernier, Haas a en effet connu un grand changement puisque Günther Steiner, qui était présent depuis le tout début de l’écurie, a été remplacé par Ayao Komatsu en tant que directeur d’équipe.

Alors que les espoirs étaient très limités chez Haas en début de saison, après notamment un exercice 2023 conclu à la dernière position, l’écurie américaine s’est révélée être une des bonnes surprises de l’année.

Haas pointe ainsi à la septième place du championnat, seulement trois petits points derrière la sixième place de Racing Bulls. Une dynamique qui pourrait bien se poursuivre, notamment en 2025, à en croire Nico Hülkenberg.

“J’ai entendu dire qu’il y avait des choses plus excitantes en préparation pour l’équipe, ce qui ne peut que l’aider, je pense”, a indiqué l’Allemand. “Et je pense que Haas sera un concurrent sérieux dans les années à venir, surtout l’année prochaine, car les règlements sont stables.”

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Ferrari a contacté Alpine pour débaucher le personnel de Viry-Châtillon

Luca de Meo, directeur général du Renault Group, a révélé que Fred Vasseur, directeur de l’écurie Ferrari, a demandé à Alpine s’il pouvait recruter le personnel moteur sans “congé de relâche”.

Alors qu’Alpine a annoncé l’abandon de son projet moteur à la fin de la saison 2025, signifiant la fin de la F1 au sein de l’usine de Viry-Châtillon, certains employés sont déjà convoités par la concurrence, notamment par la Scuderia Ferrari.

C’est, en effet, ce qu’a révélé Luca de Meo. L’Italien, qui a affirmé que les employés de Viry ne perdront pas leur emploi après la restructuration de l’usine, a par ailleurs indiqué qu’ils n’auraient “pas de problème” pour continuer en F1 en travaillant pour un autre motoriste.

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Fred Vasseur intéressé par le personnel moteur de Viry

Viry va se transformer”, a affirmé de Meo dans une interview avec L’Équipe, avant de garantir le maintien de l’emploi. “Sans perte d’emploi, ça c’est garanti.” 

“Maintenant, s’il y en a qui sont positivement habités par l’idée de faire un moteur de F1, ils n’auront pas de problème pour se repositionner.”

“Fred Vasseur, le patron de l’écurie Ferrari, nous a appelés pour nous demander s’il pouvait faire sortir des gens de chez nous et leur éviter un ‘garden leave’ [congé de relâche], un purgatoire, avant d’aller travailler chez eux. Ok. C’est la vie. On ne va [pas] emprisonner nos gars.”

Certains employés de Viry-Châtillon devrait donc rejoindre Ferrari emportant avec eux leur connaissance sur le moteur Renault F1 2026. De son côté, Alpine F1 devrait être motorisée par Mercedes à partir de la saison 2026, année de changement de réglementation.

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Valtteri Bottas a participé au championnat du monde de gravel

Valtteri Bottas a profité de l’inhabituelle pause automnale en F1 pour prendre part au championnat du monde de gravel ce dimanche.

Grâce à une performance réalisée sur une épreuve gravel plus tôt cette année, le Finlandais s’est qualifié pour représenter son pays ce dimanche en Belgique lors des mondiaux de la spécialité dans la catégorie hommes 35-39 ans.

Après avoir parcouru les 182 km en 5h40 (32,2 km/h de moyenne), Valtteri Bottas s’est classé à la 133e position finale dans une catégorie où 232 cyclistes ont pris le départ.

Malgré une solide performance, le pilote Sauber a tout de même accusé 37 minutes de retard sur le vainqueur de la catégorie.

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Avant la course, Bottas indiquait sur un post Instagram vouloir “terminer la course en un seul morceau” et “profiter au maximum de cette expérience”.

À noter que le Finlandais, bien loin d’être un cycliste du dimanche, est en couple avec Tiffany Cromwell, cycliste professionnelle australienne au sein de l’équipe Canyon//SRAM Racing, qui a également participé au championnat du monde de gravel élites femmes ce samedi.

Valtteri Bottas sera de retour au volant de sa Sauber lors du prochain Grand Prix à Austin, du 18 au 20 octobre, alors que son futur en Formule 1 est toujours incertain.

Même s’il semble être le favori pour épauler Nico Hülkenberg chez Sauber en 2025, rien n’est encore officialisé. 

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Otmar Szafnauer révèle avoir payé à deux reprises le salaire de ses employés chez Force India

Otmar Szafnauer a affirmé avoir payé “deux fois” le salaire des employés à l’époque Force India où l’écurie se battait avec un budget limité.

Avant de prendre les rênes de l’écurie Alpine, dont il a été viré à l’été 2023, Szafnauer était le chef des opérations au sein de la structure basée à Silverstone, désormais connue sous le nom d’Aston Martin.

Toutefois, avant que Lawrence Stroll ne rachète l’écurie et y investisse massivement, la structure Force India, comme elle était nommée à l’époque, possédait un budget extrêmement restreint.

À ce sujet, Otmar Szafnauer a révélé sur le podcast High Performance avoir payé “deux fois” le salaire des employés de l’écurie Force India.

À l’époque, ce n’était pas tant que ça, mais ça se chiffrait en millions, et je l’ai payé avec l’aide de mon partenaire chez Soft Pauer”, explique-t-il.

“Nous avions de l’argent dans l’entreprise, j’avais mon propre argent, et je savais que les salaires n’allaient pas être payés, et je sais à quel point c’est difficile pour les gens.”

“Certaines personnes vivent d’une paye à l’autre, et je le comprends. Nous devions payer les salaires, et l’argent de la Formule 1 arrivait dans cinq jours.”

“Disons que les salaires sont dus un vendredi et que nous recevons l’argent de la Formule 1 le mercredi suivant. J’aurais donc pu attendre, ne pas payer le vendredi. Ou payer avec mon propre argent et attendre jusqu’au mercredi pour récupérer l’argent de la Formule 1.”

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Otmar Szafnauer ne l’a jamais dit à ses employés

Szafnauer a par ailleurs précisé ne jamais l’avoir dit aux salariés de l’écurie et que seulement “quelques-uns le savaient”.

L’ancien directeur de l’écurie Alpine a également détaillé les risques qu’il prenait en faisant cela.

“Entre le vendredi et le mercredi, il y a un risque énorme, et si l’argent n’arrive pas ? Ou si l’argent arrive et que quelqu’un d’autre frappe à la porte et dit : ‘Hey, vous me devez 2 millions, et si vous ne me donnez pas cet argent, je vous mets la clé sous la porte’.”

“Il y a donc eu ces cinq, six, sept jours de ‘et si’. Il y a toujours un risque. Mais je l’ai fait.”

Otmar Szafnauer estime qu’il était “important” de faire ça compte tenu de l’état d’esprit de cette équipe qui se battait avec peu de budget.

“C’est important parce que je savais que cette équipe fonctionnait bien grâce à l’esprit d’équipe, à la camaraderie que nous avions, à l’attention que nous portions les uns aux autres.”

Avant son rachat par Lawrence Stroll, l’écurie Force India a, par deux fois, réussi l’exploit de terminer la “meilleure des autres” en 2016 et 2017, à savoir quatrième du championnat derrière les trois top teams de l’époque : Mercedes, Ferrari et Red Bull. 

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Vidéo : McLaren fait rugir sa F1 de 1974 pour célébrer son premier titre mondial

Il y a 50 ans jour pour jour, l’écurie McLaren devenait championne du monde de F1 pour la première fois, à la fois chez les pilotes avec Emerson Fittipaldi, mais également chez les constructeurs.

Ce dimanche 6 octobre marque donc une date importante dans l’histoire de l’emblématique écurie McLaren en F1.

Pour cette occasion, l’équipe britannique basée à Woking a démarré le moteur V8 Ford Cosworth de la McLaren M23 qui a permis de remporter les titres mondiaux chez les pilotes et les constructeurs en 1974.

McLaren démarre la M23 – via @McLarenF1 sur X

Suite à ce championnat pilotes remporté par Emerson Fittipaldi à la dernière course face au pilote Ferrari, Clay Regazzoni, McLaren a décroché 11 couronnes supplémentaires chez les pilotes dont la dernière remonte à 2008 avec un certain Lewis Hamilton au volant.

Seule Ferrari fait mieux en termes de championnats pilotes remportés avec 15 titres.

McLaren remportera par ailleurs 7 autres titres constructeurs, le dernier remontant à 1998. Une statistique qui pourrait bien évoluer d’ici quelques semaines, puisque l’écurie britannique est bien placée pour remporter le championnat constructeurs cette saison. 

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Williams affirme que Mercedes “a fait un travail exceptionnel” sur le moteur F1 2026

James Vowles, directeur de l’écurie Williams, s’est exprimé sur le sujet des moteurs 2026, et selon lui, Mercedes a été “très intelligente”.

Le sujet moteur F1 a fait l’actualité ces derniers jours avec le choix fait par Alpine d’abandonner son unité de puissance maison fin 2025.

Écurie cliente à partir de 2026, il semblerait qu’Alpine soit équipée d’un moteur Mercedes, et à en croire le boss de l’écurie Williams, le travail a été très bien fait du côté de l’usine de Brixworth.

“Je pense que Mercedes a fait un travail exceptionnel, c’est pourquoi j’ai été très heureux de signer à nouveau pour une extension [de contrat]”, a indiqué James Vowles sur le podcast Beyond The Grid.

“Et je pense que vous allez voir des différences entre les unités de puissance qui n’existent pas aujourd’hui. Aujourd’hui, presque toutes les unités de puissance sont très proches les unes des autres.”

“Je pense que cela changera en 2026 et que vous verrez une différence entre les unités de puissance. Je ne pense juste pas que ce sera au même niveau qu’en 2014, où il y avait une telle différence entre les équipes.”

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Mercedes a investi “plus tôt que d’autres” selon Vowles

James Vowles, ancien cadre de Mercedes F1, a par ailleurs dévoilé que l’écurie allemande avait investi “plus tôt” que la concurrence.

“Il s’agit d’une refonte complète de ce que vous faites dans un monde électrique et la façon dont vous extrayez le maximum de performance de votre moteur à combustion interne est encore une fois différente”, poursuit Vowles.

“Il s’agit donc d’une opportunité. Et dans le cas de Mercedes, ils ont été très intelligents en investissant plus tôt que d’autres, et en incluant différentes technologies.”

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Max Verstappen a vite compris les problèmes de sa Red Bull 2024

Max Verstappen s’est confié sur les difficultés rencontrées par Red Bull cette saison.

Après avoir dominé les premiers rendez-vous du championnat du monde 2024, Verstappen s’est ensuite retrouvé face à une concurrence bien plus coriace.

Le triple champion du monde en titre a avoué sa surprise de voir comment cette saison a évolué pour Red Bull.

Au début, j’ai aussi été surpris, mais si vous regardez quels étaient nos problèmes, alors je le comprends parfaitement”, a expliqué Verstappen dans une interview avec Motorsport.com.

À un moment donné, nous avons pris la mauvaise direction. Les autres équipes n’ont pas encore été confrontées à ce point particulier ou ont développé la voiture d’une manière légèrement différente. C’est toujours difficile à évaluer.

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Plus le même feeling qu’en 2023 

J’ai réalisé tôt que le feeling était très différent de la voiture de l’année dernière en termes d’équilibre”, a reconnu Verstappen.

À l’époque, notre voiture était encore beaucoup plus rapide que les autres, ou peut-être devrais-je dire que les autres n’étaient pas aussi bons à l’époque, donc à ce stade, nous pouvions encore compenser nos difficultés.

Dans les courses qui ont suivi, c’est allé de pire en pire. À un moment donné, notre voiture était tout simplement très difficile à piloter et, dans le même temps, les autres ont fait de réels progrès.”

Un des problèmes rencontrés par les écuries repose sur les évolutions apportées à leur plancher qui n’apportent pas toujours le gain souhaité.

Cela semble plus délicat que ce que tout le monde pense”, affirme Verstappen. “Pour l’instant, même McLaren retient un nouveau plancher, dont ils ne sont pas tout à fait sûrs. C’est beaucoup plus sensible avec les évolutions qu’avec les règlements précédents.

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La question de la soufflerie

Interrogé sur la soufflerie de Red Bull, Max Verstappen estime que son ancienneté n’était pas un problème avant cette saison.

C’est un sujet très difficile à aborder, mais il est plus compliqué de bien faire les choses qu’avec les anciennes voitures”, analyse-t-il. “C’est vrai que nous avons une soufflerie assez ancienne, mais jusqu’à cette année, elle faisait tout bien.

Certaines choses sont difficiles à comprendre. C’est le cas de toutes les autres équipes, à l’exception de McLaren. Toutes les équipes ont eu leurs propres problèmes, y compris celles qui disposent de souffleries modernes.

Je pense qu’il est extrêmement difficile de régler parfaitement les choses ou d’obtenir exactement les bonnes données. Cela peut être dû à beaucoup de choses dans la soufflerie elle-même ou à la façon dont elle est en corrélation avec la piste.

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Retour sur le bon chemin depuis Bakou

Red Bull s’est présenté à Bakou, mi-septembre, avec un plancher modifié, ce qui semble avoir été un retour “dans la bonne direction” pour l’écurie, même si paradoxalement elle a perdu la tête du championnat du monde constructeurs ce week-end-là.

Nous nous sommes sentis mieux”, indique Verstappen. “C’était déjà un bon pas pour nous. Je pense vraiment que nous allons dans la bonne direction maintenant, cela prendra du temps.

On ne peut pas changer quelque chose comme ça en une ou deux semaines. Mais je pense que l’équipe a été satisfaite de ce qu’elle a vu à Bakou.”

Red Bull apportera de nouvelles évolutions à Austin lors de la prochaine course. Un week-end américain qui pourrait donner les tendances des performances des écuries pour les six derniers Grands Prix où les deux titres mondiaux sont encore en jeu.

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Leclerc “curieux” d’affronter Hamilton : “Je ne connais pas ses faiblesses”

Charles Leclerc a indiqué vouloir apprendre de son futur coéquipier, Lewis Hamilton, tout en montrant l’étendue de son talent face à la référence ultime que représente un septuple champion du monde.

Le Monégasque a tout d’abord partagé sa curiosité de voir comment travaille un pilote ayant connu autant de victoires.

Je serai très curieux de voir ce qu’il a fait de bien tout au long de sa carrière pour connaître tout le succès qu’il a eu”, a indiqué Charles Leclerc lors d’une interview avec The Race et ESPN.

Il a très peu de faiblesses, en fait, je ne connais pas les faiblesses de Lewis. C’est un pilote super fort, toujours là, super rapide, super constant.

Ce sera très intéressant pour moi d’apprendre de Lewis et de montrer ce dont je suis capable dans la même voiture que lui. Ces deux choses me motivent beaucoup.”

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Leclerc : “J’ai toujours pensé qu’il est tellement mieux d’avoir le meilleur comme coéquipier

Charles Leclerc ne se met pas la pression avant d’affronter Hamilton, préférant rester “concentré” sur son travail. 

“Je ne pense pas vraiment à ce que l’on attend de moi, car je dois me concentrer sur ce que j’ai à faire”, explique le vainqueur du Grand Prix d’Italie à Monza cette année.

“J’aime me concentrer davantage sur le processus pour essayer de réaliser de grandes choses plutôt que de penser d’abord aux grandes choses et ensuite au processus.”

Aligné aux côtés de Sebastian Vettel puis de Carlos Sainz chez Ferrari, Leclerc a clairement fait savoir qu’il préférait avoir un coéquipier fort.

Au lieu de penser que j’aimerais avoir un pilote numéro deux comme coéquipier, j’ai toujours pensé qu’il est tellement mieux d’avoir le meilleur comme coéquipier. J’ai eu des coéquipiers très, très rapides qui m’ont fait progresser et avec Lewis, j’apprendrai aussi beaucoup.

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Leclerc estime qu’Hamilton n’a pas besoin de ses conseils

Même si Lewis Hamilton, enfin vainqueur cette année sous l’ère des monoplaces à effet de sol, a éprouvé des difficultés avec la génération actuelle de voiture, le Monégasque affirme que “Lewis est toujours incroyablement rapide. C’est toujours Lewis Hamilton. Je ne pense donc pas qu’il ait besoin de conseils de ma part !”

Quelques mois avant de se retrouver à collaborer ensemble chez Ferrari, Leclerc a par ailleurs indiqué bien s’entendre avec le pilote aux 105 victoires en F1.

“C’est cool, nous avons une très bonne relation et je suis sûr que ça va rester comme ça.”

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Max Verstappen et Ayrton Senna mis en avant par Honda dans une campagne de pub

Les deux triples champions du monde de Formule 1 ont été choisis par Honda pour représenter une nouvelle campagne de pub nommée “Unstoppable Dreams” (des rêves inarrêtables).

Verstappen et Senna ont la particularité d’avoir remporté tous leurs titres mondiaux en étant propulsés par un moteur Honda.

Ayrton Senna au volant de sa McLaren en 1988, 1990 et 1991 et bien sûr beaucoup plus récemment pour Max Verstappen avec Red Bull en 2021, 2022 et 2023.

Actuel leader du championnat avec 52 points d’avance et six Grands Prix restants, le Néerlandais pourrait décrocher un quatrième titre consécutif avec un moteur Honda dans le dos.

Dans ce spot de pub, un poème est lu, apparaissant d’abord comme décourageant, avant de faire machine arrière et de prendre un tout autre sens, celui de la réussite.

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La saison 2021 de Verstappen fait partie de la narration de la pub

La saison 2021 de Max Verstappen est utilisée dans cette pub avec notamment des images de son accrochage avec Lewis Hamilton à Silverstone avant de voir le pilote Red Bull à Abu Dhabi où il a décroché son premier titre de champion du monde. 

Le spot “Unstoppable Dreams” sur la chaîne YouTube de Honda

La traduction du poème lu dans le spot : 

Vous ne vous souviendrez pas de mon nom
C’est la dernière fois
Vous me verrez au sommet
Mes doutes
Détruiront
Mes rêves
Plus je semble apprendre
Plus je semble perdre
Je veux continuer
Mais pas aujourd’hui
C’est le moment où j’abandonne

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