Alonso rappelle que Bakou est généralement un week-end « imprévisible »

Ce week-end, Fernando Alonso se rend en Azerbaïdjan pour la quatrième fois seulement de sa carrière en Formule 1. L’Espagnol cherchera à obtenir sa troisième arrivée consécutive dans les rues de la capitale.

Après un Grand Prix de Monaco très décevant pour le pilote Alpine (dix-septième en qualifications et treizième à l’arrivée de l’épreuve), l’Espagnol espère pouvoir saisir quelques opportunités à Bakou dans une course bien souvent imprévisible.

« J’ai toujours apprécié Bakou avec ses virages difficiles et ses nombreuses opportunités de dépassement. » nous explique Alonso avant la sixième manche de la saison 2021.

« Après deux circuits où il était difficile de doubler, cela fera du bien de retrouver une piste plus propice aux dépassements. Je me suis qualifié en dehors du top dix lors de mes deux dernières courses ici, mais j’ai toujours fini dans les points. »

« Cela montre que tout peut arriver dans ce qui est généralement un week-end très imprévisible. Le circuit présente plusieurs facettes. La priorité est la vitesse de pointe, mais le secteur intermédiaire dépend davantage des appuis et de l’adhérence mécanique. »

« C’est dur pour les machines comme pour les hommes et il sera crucial de trouver le bon équilibre avec les réglages. »

Bakou sera la deuxième course en ville de la saison après Monaco et il s’agira donc d’un autre circuit sur lequel les pilotes devront une fois de plus être totalement en confiance au volant de leur machine, ce qui n’est pas encore complétement le cas d’Alonso.

« Je me sens de plus en plus confiant à chaque course. » souligne Fernando Alonso.

« Je pense que nous pouvons voir que ceux qui arrivent cette année dans de nouvelles équipes mettent un peu de temps pour s’adapter et c’est également mon cas. »

« C’est tout un processus durant lequel nous apprenons et essayons d’améliorer la voiture. Nous sommes toutefois conscients que 2022 sera une année importante et c’est en quelque sorte une année de préparation. »

« La monoplace offrait de bonnes sensations sur des courses comme Portimão et Barcelone, donc nous sommes convaincus que nous pouvons nous appuyer sur ces performances et en tirer des leçons pour marquer plus régulièrement des points et nous battre avec nos adversaires directs. »

Fernando Alonso attend le Grand Prix de France avec impatience

Tout comme Sebastian Vettel, Sergio Perez ou encore Carlos Sainz, l’arrivée dans une nouvelle écurie n’a pas été de tout repos pour Fernando Alonso, sur les cinq premières manches du championnat l’espagnol s’est vu surclassé par son coéquipier Esteban Ocon.

Pour l’aider à s’améliorer plus rapidement, l’équipe Alpine a dû toucher aux réglages de la direction assistée de sa monoplace avant le Grand Prix de Monaco, mais force est de constater que ces changements n’ont pas porté leurs fruits le week-end dernier en Principauté puisque le double champion du monde s’est qualifié à la dix-septième position le samedi lors des qualifications.

« Cette voiture a une approche différente de l’assistance de direction assistée. Je suis habitué à un autre type d’assistance dans la direction et c’est quelque chose que j’aurai enfin dans la voiture de mon côté du garage et je pense que ce sera un pas de plus dans mon adaptation. »  nous expliquait Alonso après le Grand Prix d’Espagne.

« Pour le pilote, il est très important de sentir les pneus avant et vous pouvez le sentir principalement grâce à l’assistance de la direction assistée. »

« Si ce n’est pas celle que vous attendez, vous êtes perdu lorsque vous sautez dans un virage car vous ne savez pas si vous allez aller tout droit ou si le pneu accepte cette vitesse et si vous allez prendre le virage. »

Un calendrier compliqué pour l’adaptation

Il faut dire qu’en plus d’un plateau relevé aux avant-postes comme dans le peloton et un coéquipier qui veut confirmer face au double champion du monde 2005 et 2006, le calendrier de début saison n’aura pas facilité le retour en course de Fernando Alonso.

Entre des circuits pas ou peu pratiqués par le pilote et des circuits urbains qui ne facilitent pas le développement de la monoplace, l’Espagnol doit faire preuve de patience en ce début de saison et espère qu’à partir du Grand Prix de France son rythme s’améliorera.

« Je pense que ce sera plus lorsque ce ne sera pas un circuit urbain. Bakou ne sera pas un bon moment. En ce sens, le début du championnat n’a pas proposé le meilleur calendrier possible. » a déclaré Alonso après le GP de Monaco.

« Il y avait Imola, Portimao, deux circuits sur lesquels je n’avais pas roulé depuis de nombreuses années ou jamais comme à Portimao alors que le reste des pilotes y avaient roulé il y a quelques mois lors du dernier championnat. »

« Et puis, deux circuits urbains, Monaco et Bakou. Les six premières courses du championnat sont un défi difficile à relever. »

« Donc au Grand Prix de France j’espère qu’un nouveau championnat commencera pour moi. Et du point de vue de la direction j’espère avoir quelque chose qui me permette de sentir un peu mieux l’équilibre de la voiture et de pouvoir avoir un meilleur retour que ce que je ressens aujourd’hui. »

Optimiste pour la suite de la saison

Cependant le pilote rappelle que nous ne sommes qu’au début d’une longue saison de 23 courses et que des signes encourageants ressortent des premiers Grands Prix.

« Je pense que dans les deux ou trois dernières courses, j’ai eu l’un des meilleurs départs sur la grille, donc je pense que nous allons dans la bonne direction dans ce domaine »

« je ne suis pas inquiet. J’ai été fort tout le week-end par rapport aux premiers week-ends  j’en suis content et j’étais plus fort en course que hier [qualifications] ou rien n’a fonctionné. Il reste encore 18 courses au championnat et nous ferons le calcul en décembre et pas maintenant. »

Après le Grand Prix de Monaco où il a franchi la ligne d’arrivée à la treizième position, Fernando Alonso est actuellement 13ème du championnat pilotes avec 5 points.

Classement pilotes F1 2021

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Alonso insiste, George Russell est un futur champion du monde

Le double champion du monde Fernando Alonso et le Britannique George Russell ont échangé leur casque le week-end dernier au Grand Prix de Monaco.

Avant son grand retour en Formule 1, le pilote Alpine avait déclaré que George Russell était le pilote de la grille qui l’impressionnait le plus lorsqu’on lui avait demandé quel pilote de la nouvelle génération pourrait selon lui devenir champion du monde un jour.

« George Russell est celui qui me surprend chaque week-end. » avait alors répondu le pilote espagnol.

« Sa façon de piloter la Williams, il ne fait aucune erreur et je suis vraiment surpris de sa vitesse naturelle. Donc, si je dois dire un nom, c’est Russell, pour l’avenir c’est mon choix. »

Les deux pilotes ont échangé leur casque le week-end dernier dans le cadre du Grand Prix de Monaco et Alonso a de nouveau insisté sur le fait que Russell est un futur champion en lui faisant une dédicace sur son casque.

« George, tu es un rock!! Futur champion du monde. » peut-on lire sur la dédicace faite par le double champion de F1.

En retour, le pilote Williams a offert à Alonso l’un de ses casques de couleur rouge et bleu, après que l’équipe Williams ait participé le week-end dernier à son 750e Grand Prix en Formule 1.

Pour rappel, George Russell arrive en fin de contrat avec l’équipe Williams à la fin de cette saison 2021 et son avenir devrait en toute logique s’écrie avec l’équipe Mercedes. Reste à savoir maintenant si l’écurie du constructeur allemand choisira de le placer dans l’une des ses monoplaces dès la saison prochaine.

Fernando Alonso : « Nous devons progresser en vue de Bakou »

Treizième à l’arrivée du Grand Prix de Monaco ce dimanche, le double champion du monde Fernando Alonso n’était pas dans le coup ce week-end en Principauté.

Après des premiers essais libres discrets le jeudi, le pilote Alpine n’a pas réussi à exploiter le potentiel de sa monoplace en qualifications le samedi, ce qui l’obligera à prendre le départ de la course depuis une très lointaine dix-septième place sur la grille.

Partir d’aussi loin à Monaco n’est jamais l’idéal et c’est donc en toute logique que l’Espagnol a franchi la ligne d’arrivée en dehors des points ce dimanche.

« C’est un week-end décevant comme nous ne marquons pas de points. Nous espérions plus en tant qu’équipe. » a déclaré l’Espagnol ce dimanche soir à Monaco.

« Ma course n’était pas trop mauvaise puisque je suis parti dix-septième pour finir treizième en dépassant deux voitures au premier tour en prenant quelques risques. »

« Notre deuxième relais était assez long avec les tendres, mais ils semblaient plutôt bien fonctionner. Je suis satisfait de la course, mais c’est toujours difficile en partant d’aussi loin à Monaco et nous devons progresser en vue de Bakou. »

De l’autre coté du garage, son coéquipier Esteban Ocon a sauvé les meubles en marquant deux points grâce à sa neuvième place à l’arrivée de l’épreuve.

Au championnat constructeurs, Alpine a perdu deux positions ce dimanche et se retrouve désormais septième avec un point de retard sur AlphaTauri et deux points de retard sur Aston Matin.

Classement constructeurs F1 2021

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Alonso admet que la stratégie d’Alpine était trop optimiste à Barcelone

Le double champion du monde Fernando Alonso admet que d’opter pour une stratégie à un seul arrêt lors de la dernière course en Espagne a été peu-être un peu trop optimiste de la part de l’équipe Alpine.

Au Grand Prix d’Espagne, le pilote espagnol a franchi le drapeau à damier à la dix-septième place, bien loin de la neuvième position obtenue par son coéquipier Esteban Ocon.

A la veille du Grand Prix de Monaco, cinquième manche de la saison 2021, Alonso nous explique qu’Alpine a voulu tenter un pari au Grand Prix d’Espagne, mais malheureusement, ce dernier n’a pas fonctionné.

« Nous avons fait un pari et cela n’a pas marché en notre faveur. » nous explique Fernando Alonso.

« Maintenant que nous avons eu le temps d’analyser la course et d’examiner les données, la stratégie à un seul arrêt était probablement trop optimiste. Partir en dixième position sur un tracé où les dépassements sont très compliqués nous a poussés à tenter quelque chose de différent, donc cela valait le coup d’essayer. »

« Néanmoins, le week-end était positif dans son ensemble. Nos performances étaient dans la lignée du Portugal et cela montre que les évolutions de la voiture fonctionnent. Nous sommes donc positifs avant de nous rendre à Monaco. »

Monaco justement, l’Espagnol n’y a pas roulé depuis 2018 mais retrouvera toute l’adrénaline dans les rues de la Principauté pour sa dix-septième apparition en Formule 1 sur ce circuit étroit et sinueux si atypique.

« Monaco est vraiment incomparable et j’ai hâte d’y revenir. Je compte deux victoires à Monaco en Formule 1 et j’apprécie l’élément stratégique des dimanches ici. »

« Les qualifications seront très importantes, tout comme elles l’ont été en Espagne. Nous devons donc chercher à maximiser notre potentiel sur un tour pour que nos deux voitures réussissent leur samedi. La gestion du trafic sera également essentielle. Je suis impatient de me remettre au travail. »

« C’est un circuit très difficile et les rails qui nous entourent sur tout le tour nous rappellent constamment que nous n’avons jamais le droit à l’erreur. »

« Vous devez vous concentrer sur l’intégralité de la course, mais c’est aussi pour cela que nous sommes pilotes de Formule 1. J’adore les frissons que l’on ressent à chaque coup de volant et sur chaque bosse dans chaque virage. »

« Les réglages sont également uniques sur ce tracé puisqu’ils ne ressemblent à ceux d’aucune autre piste. Il n’y a pas beaucoup de lignes droites et les virages requièrent un maximum d’appuis de la part de la voiture. »

Le Grand Prix de Monaco 2021 se dispute ce week-end (du 20 au 23 mai) et toutes les séances de roulage seront évidemment à suivre en direct sur F1only.fr comme tous les week-ends de Grand Prix.

Fernando Alonso impressionné par le rythme d’Esteban Ocon chez Alpine

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, se dit très impressionné par le travail réalisé par son jeune coéquipier Esteban Ocon chez Alpine cette saison.

L’Espagnol, qui fait son grand retour en Formule 1 cette année après deux années d’absence, est pour le moment un cran en dessous de son coéquipier Ocon qui a été en moyenne cinq dixièmes plus rapide que lui dans l’exercice des qualifications lors des premières courses (hormis à Bahreïn où un drapeau jaune a empêché Ocon d’améliorer).

Depuis le début de la saison 2021, Esteban Ocon a marqué le double de points par rapport à Fernando Alonso (5 contre 10) et est donc trois places devant l’Espagnol au classement des pilotes.

Fernando Alonso, qui admet qu’il doit encore s’améliorer, dit qu’il est très impressionné par le rythme du jeune pilote français, mais le double champion du monde insiste sur le fait qu’il n’est pas encore inquiet.

« Je pense qu’il est bon et nous pouvons le voir. Il est en très bonne forme en ce moment, pleinement intégré à l’équipe. » explique Alonso, cité par le site de la F1.

« Il a décroché un podium l’an dernier à Bahreïn dans la dernière partie du championnat et maintenant il a des week-ends parfaits. C’est très bien, c’est impressionnant ce qu’il accomplit. »

« Je me donne à 100% évidemment et ce n’est pas suffisant pour être à ce niveau en ce moment, donc je dois continuer à m’améliorer. »

« D’une certaine manière, nous en discutons et nous avons déjà pu voir cela lorsque Carlos [Sainz] a rejoint Renault. Il n’a pas été aussi rapide que Nico [Hülkenberg] lors de ces deux premières courses. Daniel [Ricciardo] était plus lent que Nico en 2019 et il était très bon en 2020 lors de sa deuxième année. »

« Esteban a eu du mal l’année dernière avec Daniel et il est bon cette deuxième année. Donc, il semble que c’est une équipe différente des autres et il faut un temps d’adaptation. »

« J’essaye de faire ça aussi vite que possible, mais je ne suis pas inquiet, ça va arriver très bientôt – si ce n’est pas déjà le cas – car à Imola nous avons franchi la ligne d’arrivée ensemble et à Portimao nous avons aussi franchi la ligne d’arrivée ensemble. »

Pour l’aider à se sentir un peu plus à l’aise dans sa monoplace, l’équipe Alpine a prévu d’apporter quelques réglages sur la direction assistée de l’A521 de Fernando Alonso pour la prochaine manche qui se tiendra à Monaco.

Alonso aura une nouvelle direction assistée dans son Alpine à Monaco

Fernando Alonso va recevoir sur sa monoplace de nouveaux réglages de direction assistée sur son Alpine avant la prochaine manche de la saison qui aura lieu à Monaco.

Depuis le début de l’année, le double champion du monde de F1 – qui fait son grand retour en catégorie reine cette année – a du mal à s’adapter au réglage de la direction assistée montée sur sa monoplace.

Sans rentrer dans les détails, l’Espagnol a admis qu’il n’était pas encore à 100% en confiance avec son Alpine, et c’est pour cette raison qu’il recevra de nouveaux réglages de direction assistée pour Monaco.

« C’est plus pour mon confort, ce sont quelques petites choses pour moi. Cette voiture est différente en termes d’approche de la direction assistée et je veux qu’elle soit similaire à ce que j’avais auparavant pour améliorer mes sensations. » a expliqué le double champion du monde après le Grand Prix d’Espagne.

« Ce sera juste de mon côté du garage [Ocon n’en bénéficiera pas] et j’espère que ce sera plus facile pour moi. Cette voiture a une approche différente dans son comportement. »

« En ce qui concerne 2022, cela n’a aucun sens de changer de philosophie avec la voiture et c’est plus à moi de m’adapter entre maintenant et la fin de l’année. J’espère faire au mieux, mais je pense que je vais y arriver. »

Grâce à cette nouvelle direction « adaptée » à son style, Fernando Alonso pense qu’il aura plus de facilité dans les rues étroites de Monaco lors de la prochaine course de la saison.

« Je pense que la voiture sera très rapide à Monaco. Je vois de bonnes performances là-bas. L’une des choses que je dois améliorer, c’est certain, c’est tirer le meilleur parti sur un tour rapide, pousser la voiture et avoir confiance dans la voiture. Je ne suis pas à 100% pour le moment. »

Le Grand Prix de Monaco, cinquième manche de la saison 2021, aura lieu du 20 au 23 mai et s’il y a bien un tracé du calendrier où les pilotes doivent avoir une totale confiance dans leur machine, c’est bien Monaco.

Une dix-septième place, mais un « week-end positif » pour Alonso en Espagne

Dix-septième à l’arrivée du Grand Prix d’Espagne ce dimanche, le pilote Alpine Fernando Alonso n’a pas marqué de points mais pense que le week-end en Catalogne a été tout de même positif pour l’équipe du constructeur français.

Le double champion du monde s’élançait depuis la dixième place sur la grille de départ ce dimanche en Espagne, mais Alonso n’a pas réussi à rallier l’arrivée avec les gommes Mediums, ce qui l’a obligé à repasser par la voie des stands pour chausser des Tendres.

Au final, l’Espagnol franchira la ligne d’arrivée à la dix-septième position, bien loin de la neuvième place de son coéquipier Esteban Ocon.

« Nous ne finissons pas là où nous le voulions, mais je pense que le week-end était positif dans l’ensemble. » a déclaré Alonso après la course ce dimanche soir à Barcelone.

« La voiture était performante et nous allons clairement dans la bonne direction. Nous étions rapides au Portugal, mais nous ne savions pas si c’était lié à la piste. »

« Notre progression montre que nous sommes bien placés. Nous avons connu des batailles amusantes et j’ai pris du plaisir, mais nous ne pouvions tout simplement pas atteindre l’arrivée en médiums. Nous avons dû essayer quelque chose de différent et cela n’a pas fonctionné. Nous retenterons notre chance à Monaco ! »

Au championnat des pilotes, Fernando Alonso occupe la douzième place avec cinq points marqués depuis le début de la saison 2021.

Classement GP d’Espagne

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Alonso estime que les médias ont exagérè ses difficultés en début de saison

Après ses trois premières courses disputées avec l’équipe Alpine, le double champion du monde Fernando Alonso ne pense pas que la Formule 1 soit devenue plus difficile que par le passé.

Depuis son retour en F1 avec l’équipe Alpine, après deux années passées loin de la catégorie reine du sport automobile, l’Espagnol connait un début de saison mitigé avec un abandon sur problème mécanique pour la première course à Bahreïn, une dixième place à Imola obtenue grâce à la pénalité infligée à Kimi Raikkonen et une huitième place à l’arrivée du Grand Prix du Portugal dimanche dernier.

Interrogé avant son Grand Prix à domicile qui se déroule ce week-end (du 7 au 9 mai) à Barcelone pour savoir si son retour n’était pas plus compliqué que prévu, le double champion du monde dit qu’il ne trouve pas que la F1 est devenue plus difficile et estime que ses difficultés du début de saison ont été peut-être exagérées par les médias.

« Non, je me sens capable de piloter mieux que jamais, mais ça ne veut pas dire que tu ne rencontres pas de difficultés en te lançant dans une nouvelle aventure. » a déclaré Alonso, cité par l’AFP.

« Je ne crois pas que les choses soient plus difficiles que par le passé, on en reparlera si je manque de performance toute l’année. »

« Il faut quelques courses pour tout mettre en place. Le problème en F1 est qu’il y a beaucoup de médias et d’articles écrits entre les courses. »

« A Imola, je n’étais pas le seul à ne pas être à l’aise, d’autres pilotes qui ont changé d’écurie également. Cette coïncidence a fait beaucoup parler, mais je n’y pense pas trop. »

Ross Brawn : « Alonso commence à se sentir à l’aise avec l’Alpine »

Le manager sportif de la F1, Ross Brawn, estime que la huitième place obtenue par Fernando Alonso au Grand Prix du Portugal le week-end dernier n’est qu’une première étape avant que le double champion du monde ne revienne au sommet.

Pour son retour en Formule 1 après deux années d’absence, l’Espagnol Fernando Alonso a choisi de faire confiance au projet Alpine en 2021 et, après deux premières courses plutôt décevantes à Bahreïn et à Imola, Alonso a su rebondir dimanche dernier au Portugal.

Le pilote Alpine, qui s’élançait depuis la treizième position sur la grille de départ, a franchi la ligne d’arrivée à la huitième place au terme d’une course durant laquelle l’Espagnol a montré sa détermination au volant d’une Alpine A521 compétitive.

« C’était excitant de voir Fernando Alonso revenir dans le peloton et entrer dans les points. » a déclaré Ross Brawn dans sa traditionnelle chronique d’après course sur le site de la F1.

« Quand Alpine lui a donné la possibilité de revenir, ils ont misé sur des performances typiquement concrète comme celle-ci, où il tire le maximum de sa voiture. »

« Il a été surclassé par son coéquipier Esteban Ocon, qui a terminé une place devant, mais c’était la preuve que Fernando commence à se sentir à l’aise avec la voiture.« 

« Et ce résultat ressemblait certainement à la première étape vers un retour vraiment fort, après avoir passé les deux dernières années loin de la F1. »

Grâce à la septième place d’Esteban Ocon et la huitième place de Fernando Alonso au Portugal, l’équipe Alpine occupe désormais la cinquième place au classement des constructeurs.

Après sa prestation à Imola, Alonso ne se cherche aucune excuse

Après le Grand Prix d’Emilie-Romagne où il a marqué son premier point en F1 depuis son retour en catégorie reine, Fernando Alonso avait des sentiments mitigés quant à ses performances au volant de l’Alpine.

Le pilote espagnol a terminé la course à Imola en dehors du top dix, mais une pénalité de trente secondes infligée à Kimi Raikkonen après l’arrivée de l’épreuve lui a permis d’intégrer le top dix et de marquer un point.

Le double champion du monde a expliqué ce jeudi à Portimao qu’il avait encore besoin d’un peu de temps pour être à 100%, mais l’Espagnol insiste sur le fait qu’il ne cherche pas d’excuse.

« Il y a des choses que vous découvrez avec les courses et avec l’expérience. C’est donc quelque chose qui n’est pas différent pour moi ou qui est plus important pour moi, car ce n’est pas que j’ai changé d’équipe, j’ai changé de sport également. » a déclaré Alonso ce jeudi en conférence de presse du Grand Prix du Portugal.

« Cela prendra du temps, mais cela n’est pas une excuse et je dois travailler plus dur et mieux préparer les choses pour le week-end. »

« J’ai changé d’équipe et de catégorie à plusieurs reprises au cours de ma carrière et cela n’a jamais été un problème, et ce ne sera pas non plus un problème cette fois-ci. Bientôt, nous serons à 100%.« 

« Je suis heureux de prendre le point [à Imola] et de voir les deux voitures dans les points, mais oui, après Imola les sentiments étaient un peu bas, parce que je pense qu’en général au cours du week-end je n’ai pas réussi à extraire le maximum de la voiture. »

« Ce n’était pas facile, mais nous passons à autre chose et nous nous préparons encore plus pour cette course [Portugal] dans le simulateur, avec plus d’analyses. »

« Il y a encore quelques domaines dans la voiture [à améliorer]. De toute évidence, savoir où est exactement la limite de la voiture est quelque chose qui prend du temps. »

« Vous pensez peut-être que vous êtes à 100%, mais il y a 101 [%] à rechercher et il faut  atteindre cette limite, puis nous travaillons toujours dans quelques domaines de confort pour moi en termes de rétroaction et de sensation au volant, ou des choses qui pour nous tous sont différentes, et vous devez parfois peaufiner le style de conduite et les sensations, nous sommes donc toujours dans cette phase. »

Une première à Portimao pour Fernando Alonso

Fernando Alonso se rend à Portimao pour la troisième manche de l’année après avoir inscrit son premier point de la saison à Imola il y a quelques jours.

Malgré 316 départs en Grand Prix de Formule 1 à son actif, le double champion du monde disputera sa première course sur l’impressionnant circuit vallonné niché près des côtes de l’Algarve et l’Espagnol s’attend à vivre des « moments excitants » au volant d’une Formule 1 moderne.

« Portimao propose un défi totalement différent de Bahreïn et d’Imola. » nous explique le double champion du monde.

« Le circuit est très amusant et je pense que ce sera vraiment excitant au volant de ces F1 modernes. La piste offre d’énormes dénivelés. »

« Je n’y ai réalisé que des essais dans des conditions très humides. Il y aura donc un peu d’apprentissage au début, mais j’aime les nouveaux défis. Nous voulons marquer plus de points ce week-end. »

Lorsqu’on lui demande ce qu’il pense des mises à jour introduites sur l’A521 lors de la dernière course à Imola, Alonso décrit des évolutions positives et espère pouvoir le confirmer ce week-end à Portimao.

« Avec le recul, nous étions contents d’inscrire nos premiers points de la saison et les évolutions étaient positives et fonctionnaient bien. »

« J’étais plus satisfait des sensations générales de la monoplace et je crois que nous avons encore plus de potentiel pour progresser. »

« Les usines travaillent dur et c’était bien de voir leurs efforts porter leurs fruits. Nous allons emporter cette positivité au Portugal en espérant pouvoir y montrer d’autres progrès. »

Ocon a apprécié son combat contre Alonso à Imola

Dixième à l’arrivée du Grand Prix d’Emilie-Romagne dimanche dernier à Imola, le pilote Alpine Esteban Ocon a ensuite été classé neuvième en raison d’une pénalité infligée à Kimi Raikkonen après la course.

Le pilote français a donc marqué ses deux premiers points de l’année à Imola, tandis que son coéquipier Fernando Alonso a lui aussi bénéficié de la pénalité de Raikkonen pour terminer finalement dixième.

Ocon a pris le départ de la course sur des pneus pluie, mais cette décision n’a pas porté ses fruits et le pilote Alpine s’est rapidement retrouvé en difficulté dès le premier tour de course.

Le Normand a déclaré qu’il n’était pas ravi de terminer P10, mais qu’il a beaucoup apprécié de se battre contre le double champion du monde Fernando Alonso en piste.

« Il y en avait potentiellement plus en jeu. C’était un Grand Prix long, physique et rythmé jusqu’à l’arrivée après le deuxième départ.  » a déclaré Ocon.

« J’ai connu quelques batailles amusantes, notamment avec Fernando. Nous attendons désormais avec impatience le prochain week-end de course. »

« Nous aurions probablement pu faire P7 et P8, mais bon c’est comme ça, nous obtenons cette récompense avec un point [deux après la pénalité infligée à Raikkonen] et nous ferons mieux à la manche suivante. »

Le Français estime que sur une piste totalement sèche sa monoplace aurait eu le rythme nécessaire pour terminer plus haut sur la grille.

« Je pense que sur le sec elle fonctionnait plutôt bien. C’est pour cette raison que j’ai dit qu’il y avait une opportunité de terminer P7 et P8. »

« Si nous avions eu une course simplement sur le sec, cela aurait été une autre histoire. Mais ce n’était pas le cas, nous devons continuer à travailler. »

L’équipe Alpine a donc marqué trois points à Imola et occupe actuellement la septième place au classement des constructeurs après la deuxième manche de la saison 2021.

P15 sur la grille, Fernando Alonso ne se cherche aucune excuse

Quinzième sur la grille de départ du Grand Prix d’Émilie-Romagne, le pilote Alpine Fernando Alonso ne se cherche aucune excuse et admet en toute franchise qu’il n’a tout simplement pas réussi à exploiter le potentiel de sa machine.

Le résultat de l’Espagnol ce samedi à l’issue des qualifications ne reflète certainement pas le rythme réel de l’Alpine A521 puisque son coéquipier Esteban Ocon a réussi à passer en Q3 et s’élancera pour sa part depuis la neuvième position sur la grille ce dimanche.

« Je n’étais pas assez rapide aujourd’hui et je n’ai pas maximisé les performances de la voiture. » nous explique le double champion du monde ce samedi soir à Imola.

« Je suis déçu de mon résultat et espérons que nous pourrons encore obtenir quelque chose demain. C’est difficile de doubler ici, mais les points sont donnés en course alors voyons comment on va s’en sortir. »

« D’un autre côté, Esteban a bien fait aujourd’hui et a montré que les mises à jour que nous avons apportées ici ont bien fonctionné. À Bahreïn, j’ai passé un bon samedi et un mauvais dimanche, alors j’espère que cela sera inversé demain. »

Grille de départ GP Émilie-Romagne

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Alonso : « Imola est incroyable au volant d’une F1 moderne »

Fernando Alonso, qui a déjà affronté le septuple champion du monde Michael Schumacher sur le tracé d’Imola en 2005 et 2006, n’est pas déçu de sa première expérience au volant d’une Formule 1 moderne sur le tracé italien.

Après avoir roulé pour la toute première fois ce vendredi sur le circuit d’Imola au volant d’une monoplace moderne équipée d’un moteur hybride, le double champion du monde a vécu une expérience « incroyable ».

« C’était bien, c’était une journée amusante. » a déclaré le pilote Alpine ce vendredi soir à Imola.

« Ce circuit est incroyable dans les voitures de Formule 1 modernes; très étroit, très rapide et quand vous avez des voitures à proximité, il est assez difficile de laisser passer les gens ou de dépasser des gars, que ce soit dans le tour de sortie ou bien dans un tour rapide. Cette adrénaline monte au fil du tour. »

D’un point de vue purement sportif, Alonso a roulé ce vendredi au volant d’une monoplace mise à jour et se dit satisfait des progrès réalisés par l’équipe du constructeur français depuis la première course à Bahreïn.

« Je suis satisfait des progrès, toutes les nouvelles pièces semblaient fonctionner, et nous devons faire une analyse plus approfondie, mais nous sommes assez optimistes sur le fait que nous avons fait un pas en avant en termes de performances.« 

Classement des EL2 à Imola

Fernando Alonso : « Je dois m’améliorer davantage que la voiture »

Bien qu’il soit l’un des pilotes les plus expérimentés de la grille, Fernando Alonso insiste sur le fait qu’il doit chercher à améliorer ses propres performances plutôt que de se concentrer sur les lacunes de sa voiture, avant sa deuxième course avec l’équipe alpine.

Après deux années d’absence, le double champion du monde de F1 est revenu cette saison avec l’équipe Alpine avec laquelle il a décroché ses deux titres mondiaux lorsqu’elle s’appelait encore Renault.

Avec une course à son actif au cours de laquelle il a dû abandonner en raison d’une surchauffe des freins arrière sur l’A521, Alonso voit plusieurs domaines à développer sur sa monoplace, y compris en lui-même.

« Je pense que de façon générale il faut toujours plus de grip et plus de puissance pour améliorer le temps au tour, et ce n’est pas différent dans notre équipe. » a déclaré Alonso ce jeudi à Imola.

« Du point de vue de l’équilibre, la voiture était tout à fait correcte à Bahreïn… sur chaque circuit il y aura des performances différentes pour différentes équipes, nous devons donc vérifier à quoi nous ressemblons ici et les deux-trois prochains GP seront importants pour vérifier toutes les domaines de la voiture et différentes performance que nous pouvons voir au milieu de peloton. »

« Mais je suis satisfait de l’équipe, les mises à jour apportées ici apporteront des performances à la voiture et nous vérifierons où sont les domaines que nous devons encore améliorer. »

« En même temps, je dois probablement m’améliorer davantage que la voiture pour le moment, car à Bahreïn, je sentais que je devais accélérer dans les procédures – premier tour, tour de formation, arrêt au stand – des choses qui étaient nouvelles pour moi après trois ans et je suppose qu’avec ce poids sur les épaules après la première course, j’espère pouvoir mieux performer ici. »

Lorsqu’il s’agit d’apprendre à tirer le meilleur parti de lui-même, Alonso dit que son expérience dans d’autres catégories du sport automobile au cours des dernières années a un certain avantage compte tenu des différents défis auxquels il a été confronté.

« Je pense qu’il y a beaucoup de choses que vous pouvez apprendre d’autres expériences en dehors de la F1. La F1 est un environnement très fermé et disons que vous répétez la même chose toutes les deux semaines et la même routine toutes les deux semaines. »

« Votre style de conduite devient … d’une certaine manière le même au fil des ans et vous suivez simplement ces instructions de votre équipe afin que vous optimisiez tout dans la voiture et qu’ils optimisent également votre style de conduite – vous disant quoi faire, où aller économiser les pneus, économisez l’énergie sur la batterie, où effectuer les burnouts, combien en faire avant le départ… »

« Tout est tellement contrôlé que vous ne pouvez pas improviser beaucoup de choses lors d’un week-end de Formule 1. »

« Je pense qu’en course d’endurance, vous devez être vous-même beaucoup plus que dans toute autre voiture de course, d’une certaine manière vous combattez le trafic dans différents endroits, sur différents tours, à différents moments de la journée, pour chaque tour. »

« Ou chaque fois que vous montez dans la voiture, vous devez partager davantage avec vos coéquipiers, il y a plus de travail d’équipe en course d’endurance qu’en Formule 1. Il y a donc des choses que vous apprenez et vous adoptez cette approche différente pour vos futures aventures en sport automobile. »

« C’est la même chose en IndyCar, le niveau de détail que vous devez atteindre en termes de configuration, de préparation pour une course à l’Indy 500 est beaucoup plus élevé que n’importe quel événement de Formule 1, car les voitures sont les mêmes et les petits détails peuvent affecter la conduite, le style, la performance, les opportunités de dépassement, comment il faut anticiper certaines des choses qui vont se passer dans les deux ou trois prochains tours… »

« Il y a de nombreuses leçons que vous apprenez dans différentes catégories et que je peux appliquer avec un peu de chance en Formule 1 ou dans le futur. » 

Jarno Trulli n’a aucun doute sur les capacités et la détermination d’Alonso

L’ancien pilote Renault, Jarno Trulli, dit qu’il n’a aucun doute sur le fait que Fernando Alonso réussira à coup sûr son retour en Formule 1 cette année avec Alpine.

L’Italien, aujourd’hui âgé de 46 ans, était le coéquipier de Fernando Alonso chez Renault en 2003 et 2004, avant que l’Espagnol ne remporte ses deux titres mondiaux avec l’équipe du constructeur français en 2005 et 2006.

S’exprimant sur le podcast de la F1, Beyond The Grid, Trulli a rappelé à quel point Fernando Alonso était toujours autant motivé de piloter malgré le fait que l’Espagnol approche désormais de ses 40 ans.

« J’ai parlé avec Fernando récemment, je dois dire quelque chose: Fernando, comme je l’ai déjà dit, a 10 ans de moins que moi, donc c’est déjà une bonne chose pour lui. Mais Fernando, contrairement à moi, dans sa tête, il a toujours envie de conduire. » a déclaré Jarno Trulli.

« Il n’a rien d’autre en tête que de conduire. Je ne peux pas le voir échouer dans ce qu’il va faire, et il est toujours en pleine forme.« 

« Le grand point d’interrogation n’est probablement pas la qualité de Fernando; le vrai point d’interrogation sera de savoir quelle sera la qualité de sa voiture afin de mettre Fernando en position de se battre pour le sommet.« 

« J’ai très peu de doutes sur Fernando, simplement parce que j’ai pu le voir encore extrêmement motivé. »

« Croisons les doigts et espérons que Alpine pourra livrer une voiture assez bonne pour donner à Fernando la chance de profiter des courses de Grand Prix pour 2021. »

L’Italien, qui a commencé sa carrière en F1 en 1997 avec Minardi, a également déclaré qu’Alonso n’avait pas peur de faire de la politique pour se donner les meilleures chances de gagner.

« Fernando fait partie de ces pilotes qui jouent aux jeux d’esprit et politiques dans son équipe. Mais cela fait aussi partie d’un pilote, d’un pilote de haut niveau qui veut finalement être le meilleur de l’équipe et veut être numéro un. Alors je ne lui en veux pas. »

« Je ne suis pas comme lui; je préfère toujours faire mes preuves avec des résultats plutôt qu’avec la politique. Et probablement, c’était l’une de mes erreurs. »

« Bien sûr, il a toujours essayé de tirer le meilleur parti de l’équipe et de la politique au sein de l’équipe, pour lui-même. Il a toujours essayé de centrer l’attention sur lui-même, et il faut de toute façon s’attendre à cela d’un pilote supérieur… il veut toute l’attention pour lui-même. »

Désormais loin de la F1, Jarno Trulli s’occupe d’un vignoble qui produit environ un million de bouteilles de vin chaque année.

Alonso espère avoir épuisé son quota de malchance à Bahreïn

Après son retour tant attendu il y a deux semaines à Bahreïn, Fernando Alonso revient sur un circuit qu’il connaît bien pour s’y être imposé en 2005, l’année de son premier titre mondial décroché avec Renault.

Pour sa première course disputée avec Alpine à Bahreïn fin mars, le pilote espagnol a dû abandonner en raison d’une surchauffe des freins arrière sur l’A521.

A Imola ce week-end, le double champion du monde espère bien pouvoir inscrire ses premiers points de la saison, alors que l’équipe Alpine a déjà planifié l’introduction d’une mise à jour aéro sur l’A521 pour la seconde manche du championnat du monde 2021.

« J’aime vraiment le circuit d’Imola et j’étais heureux de son retour au calendrier l’an dernier. » nous explique Fernando Alonso.

« La course avait été passionnante et certains changements apportés au tracé ont amélioré le spectacle depuis ma dernière visite il y a plus de dix ans. »

« Cela change également d’être en Europe aussi tôt puisque nous arrivons généralement un peu plus tard dans l’année, quand l’été s’installe sur le continent. »

« J’ai de bons souvenirs d’Imola, notamment avec notre victoire en 2005 sur la route de nos premiers titres la même année. »

« Nous devons nous battre pour marquer nos premiers points dimanche. J’espère que nous avons épuisé notre quota de malchance sur la saison à Bahreïn ! »

« Nous en apprenons encore beaucoup sur la voiture et je m’attends à ce que les réglages, et bien sûr la météo, soient très différents de ce que nous avons connu à Bahreïn. Les écarts devraient être assez faibles et quelques dixièmes de seconde pourraient représenter un grand nombre de positions. »

De Meo : « Alonso est le parrain de tout le monde » chez Alpine F1

A en croire les propos du PDG de Renault, Luca De Meo, la pression est grande sur les épaules de Fernando Alonso, puisque l’Italien compte sur son expérience pour aider l’équipe du constructeur français « à grandir ».

L’Espagnol Fernando Alonso a fait son grand retour en Formule 1 cette année avec l’équipe Alpine [anciennement Renault] avec laquelle il a remporté ses deux titres mondiaux au début des années 2000.

Interrogé pour savoir ce qu’il attendait exactement d’un pilote comme Fernando Alonso, Luca De Meo a insisté sur le fait que le double champion du monde est là avant tout pour motiver les troupes grâce à son expérience, son talent et son charisme.

« Renault est la maison de Fernando, mais je veux qu’il utilise son expérience pour nous aider tous à grandir. » a déclaré Luca De Meo lors d’un entretien accordé au magazine britannique Top Gear.

« Il a un rôle différent de celui d’il y a 15 ans. Il est le parrain de tout le monde. La seule chose que je lui demande, c’est de nous aider à devenir une équipe de premier plan, car c’est une question d’attitude et de mentalité et je pense qu’il l’a. »

« Notre objectif est de lui offrir une voiture avec laquelle il peut s’amuser. Et puis, on ne sait jamais ce qu’il peut se passer durant un Grand Prix non ? Peut-être aurons-nous besoin d’un peu de chance, mais nous ferons tout ce que nous pouvons pour lui et pour Esteban [Ocon]. »

« Le vrai défi commencera en 2022, ce qui ne veut pas dire que nous voulons avoir une mauvaise saison en 2021. Nous avons Fernando, qui veut gagner tout le temps, et Esteban est jeune et ne veut pas perdre son temps à être coincé au fond de la grille. »

Bien que l’équipe Alpine considère la saison 2021 comme une année de transition avant l’introduction des nouvelles règles en 2022 en Formule 1, De Meo estime que le plafond des coûts introduit dès cette année peut aider l’équipe du constructeur français à atteindre ses objectifs.

« Le plafond budgétaire a aidé. Les meilleures équipes dépensaient deux ou trois fois plus que nous. Cela aidera la concurrence à être plus forte et c’est bon pour la catégorie. »

« Bien-sûr, j’aime gagner, j’aime être sur le podium pour la visibilité et pour m’assurer que notre entreprise est bien représentée et admirée par les fans. »

« Mais le plus important est que la série devienne spectaculaire. Nous sommes là pour le spectacle. Dominer pendant sept ans ou dix ans, ce n’est bon pour personne, à mon avis.« 

« Bien sûr, nous ne voulons pas être des perdants, mais si cela devient de plus en plus compétitif, c’est bien, il y aura des batailles sur tout le peloton. Ça devrait être comme cela. »

Pour sa première course avec l’équipe Alpine au Grand Prix de Bahreïn, Fernando Alonso a dû abandonner en raison d’une surchauffe des freins arrière sur l’A521.

Tsunoda a beaucoup appris en roulant derrière Alonso à Bahreïn

Le Japonais Yuki Tsunoda, qui fait ses débuts en F1 cette année, a déclaré qu’un dépassement sur son héros Fernando Alonso lors du Grand Prix de Bahreïn a été le point culminant de sa première course en catégorie reine du sport automobile.

Pour sa première course en Formule 1 avec l’équipe AlphaTauri, Yuki Tsunoda a impressionné bon nombre d’observateurs par son rythme et a réussi à marquer ses tous premiers points en terminant à la neuvième position à l’arrivée de l’épreuve.

Sa personnalité attachante et son style offensif ont conduit à des éloges dans le paddock, et le directeur général de la F1, Ross Brawn, est allé jusqu’à dire que Tsunoda était le meilleur débutant que la Formule ait connu depuis de nombreuses années.

Tsunoda pour sa part a déclaré qu’il était « à 50% » satisfait de son premier week-end, affirmant qu’il regrettait de ne pas avoir atteint la Q3 en qualifications le samedi, alors qu’un départ timide lui a fait perdre quelques positions en début de course.

Mais le pilote japonais a rapidement récupéré ses positions en course grâce à des dépassements remarquables dont un sur son héros d’enfance, un certain Fernando Alonso.

« Dépasser beaucoup de voitures a été quelque chose de très positif. » a déclaré Tsunoda au micro de Sky Sports.

« J’étais très ému lorsque j’ai dépassé Fernando Alonso. La dernière fois que je l’ai vu, je pense que c’était il y a douze ou treize ans, j’avais sept ou huit ans. »

« Au virage un, j’ai juste fait confiance aux compétences de Fernando et je l’ai dépassé. J’étais un peu désolé à ce sujet, c’était émouvant, mais nous n’avions pas les mêmes voitures. »

Le Japonais a également révélé qu’il avait beaucoup appris en roulant derrière Fernando Alonso durant quelques tours à Bahreïn.

« Je suivais Fernando, j’ai roulé avec lui durant quelques tours et j’ai appris de lui comment il gérait les pneumatiques, comment il pilotait dans chaque virage. »

« Après l’avoir dépassé, j’ai essayé de copier son style de pilotage et durant quelques virages, c’était mieux pour ma voiture. »

« J’espère que je n’aurais pas à piloter contre lui la prochaine fois, parce que je veux être plus à l’avant, mais les choses que j’ai apprises de lui étaient très importantes pour moi pour l’avenir. »