Vidéo – Dans les coulisses de la victoire de Charles Leclerc à Monza

Charles Leclerc vient de publier un vlog retraçant, de l’intérieur, son week-end victorieux à Monza.

Le vlog de Leclerc sur sa victoire à Monza – via la chaîne YouTube de Charles Leclerc

Le dimanche 1er septembre dernier, Charles Leclerc réalisait l’exploit de s’imposer une deuxième fois à Monza devant les tifosi au volant de sa Ferrari.

Avec une stratégie audacieuse à un seul arrêt, Leclerc, quatrième sur la grille, avait battu les deux McLaren qui étaient pourtant particulièrement rapides ce jour-là. Lando Norris et Oscar Piastri avaient, eux, opté pour une stratégie à deux arrêts qui s’était finalement révélée infructueuse.

Charles Leclerc propose ainsi de faire revivre son week-end italien du mercredi au dimanche, en inside avec lui.

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Leclerc : “Il y a gagner, et il y a gagner à Monza. En rouge.

“Comment l’exprimer avec des mots… C’était une sensation incroyable,” a indiqué Leclerc dans la description de sa vidéo YouTube.

“Je pensais que la première fois [en 2019], je me sentirais comme ça, et que la deuxième fois, s’il y en avait une, ne serait pas aussi spéciale.”

“Mais les émotions ressenties dans les derniers tours, sur le podium, sur la piste… Il y a gagner, et il y a gagner à Monza. En rouge.”

“Revivez avec moi l’émotion de la victoire à Monza. Des émotions inégalées, des moments inoubliables.”

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Kamala Harris, adversaire de Trump, révèle être une fan de F1 et d’Hamilton

Vice-présidente des États-Unis et candidate aux présidentielles 2024 face à Donald Trump, Kamala Harris a reconnu être une véritable fan de F1, supportant même un certain Lewis Hamilton.

Quand la politique s’invite à la table de la Formule 1, c’est le signe que la discipline fait parler d’elle. Alors que la course à la Maison-Blanche bat son plein entre le républicain Donald Trump et la démocrate Kamala Harris, cette dernière a déclaré s’intéresser à la F1, citant même Lewis Hamilton comme étant son pilote préféré.

Dans le cadre de sa campagne, la vice-présidente des États-Unis a fait une apparition dans l’émission d’Howard Stern. Au cours de cette interview, elle a révélé qu’elle “adorait” la F1 tout comme la totalité de sa famille… un exploit au pays de la NASCAR et de l’IndyCar.

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Harris : “Toute la famille adore” la F1

“C’est tellement bien. Nous adorons. Toute la famille adore”, a-t-elle expliqué. Toutefois, ses meetings ainsi que ses obligations de candidate à la présidentielle américaine de 2024 lui ont fait manquer de nombreuses courses cette saison.

En fait, je n’ai pas pu les regarder récemment parce que je fais campagne, et aussi parce que selon l’endroit où ils roulent, l’heure de la journée, il faut se réveiller [tôt].” En effet, les fans de F1 américains doivent composer avec les décalages horaires, car bon nombre de courses ont lieu très tôt le matin pour eux.

Lorsqu’il lui a été demandé quel était son pilote favori, Kamala Harris a rapidement déclaré : “Lewis Hamilton, bien sûr. Il quitte Mercedes.

Celle qui fut la vice-présidente de Joe Biden lors des quatre dernières années a également encouragé les auditeurs de l’émission d’Howard Stern à regarder la F1, au risque de devenir complètement accros.

Une fois que vous aurez commencé… vous devriez voir ça, vous pourriez devenir accro”, a conclu Kamala Harris.

Kamala Harris révèle être fan de F1 et d’Hamilton – via la chaîne YouTube The Howard Stern Show

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La F1 signe un partenariat pluriannuel avec Hot Wheels

La Formule 1 et Mattel ont annoncé ce mercredi la signature d’un nouveau partenariat qui verra naître des produits Hot Wheels sur le thème de la F1.

Il faudra patienter encore un peu avant de pouvoir acheter la petite voiture Hot Wheels aux couleurs de votre écurie préférée. Toutefois, vous allez pouvoir vous consoler avec une première F1 à l’échelle 1:64. Cette dernière arborera une livrée de course Hot Wheels créée spécialement pour l’occasion, moulée sous pression en édition limitée. La petite voiture, vendue avec un kit de pneus interchangeables, portera le numéro 68, hommage à l’année 1968, celle de la naissance de la marque de petite voiture.

La collection complète, prévue pour 2025, inclura des voitures des équipes de F1 ainsi que des produits destinés à capter l’attention du jeune public, de plus en plus nombreux dans l’univers de la F1. Des articles pour les plus grands et notamment les collectionneurs seront également proposés.

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Cette collaboration prometteuse avec Mattel réunira l’adrénaline de la course automobile et l’excitation des jouets automobiles, et offrira la possibilité de voir les moindres détails qui entrent dans la fabrication d’une voiture de F1, le tout dans le creux de la main”, a déclaré Emily Prazer, directrice commerciale de la Formule 1. “Plus qu’un simple partenariat, il s’agit d’une célébration de la vitesse, de la créativité et de l’innovation qui offrira aux fans une nouvelle façon de s’engager dans le sport.

Hot Wheels a toujours eu pour vocation d’encourager l’esprit de défi, c’est pourquoi le partenariat avec la Formule 1 s’inscrit dans une logique naturelle et passionnante”, a déclaré Roberto Stanichi, vice-président exécutif de Hot Wheels. “Il réunira deux des plus grandes communautés mondiales de fans qui partageront leur passion pour les voitures et les courses. En collaboration avec la Formule 1, nous avons mis au point un programme qui permet aux enfants de reproduire le frisson de la course de F1, où ils peuvent conduire comme des pros.

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Verstappen : La “prochaine étape” de ma carrière en F1 “sera la dernière”

Max Verstappen l’a déjà affirmé à de nombreuses reprises, il ne compte pas faire de vieux os en Formule 1. En effet, le triple Champion du monde a récemment déclaré que “la prochaine étape” de sa carrière dans la discipline sera la dernière.

Cette déclaration va encore une fois attiser les spéculations autour de son avenir avec Red Bull et avec la F1. Toutefois, l’actuel leader du Championnat du monde des pilotes laisse la porte ouverte à une prolongation de contrat avec l’écurie autrichienne et rappelle que “tout est encore possible”. Cela pourrait alors signifier qu’il prendrait sa retraite au-delà de la saison 2028, disputant son dernier Grand Prix au volant d’une Red Bull.

Ces derniers mois, Mercedes n’a pas caché son intérêt pour le pilote batave dans l’optique de remplacer Lewis Hamilton, en partance vers la Scuderia Ferrari. L’écurie dirigée par Toto Wolf a finalement officialisé l’arrivée d’Andrea Kimi Antonelli, pilote du giron Mercedes.

D’autres rumeurs, plus récentes, voient bien Max Verstappen rejoindre Aston Martin dans les prochaines années. Il ne faut pas oublier que l’écurie de Silverstone est aujourd’hui dotée de toutes nouvelles infrastructures, d’une nouvelle soufflerie à la pointe de la technologie et sera sous la houlette d’Adrian Newey à partir de la saison prochaine.

Quoi qu’il en soit, comme l’a déclaré Max Verstappen à Sky Italia, “ma prochaine étape, s’il y en a une, sera la dernière. Cela pourrait également signifier que je renouvelle mon contrat actuel. Tout est encore possible à l’heure actuelle.”

Ce qui a fait grandir certaines rumeurs lors des derniers mois est une éventuelle clause dans le contrat qui lie Max Verstappen à Red Bull et qui permettrait au pilote néerlandais de quitter l’écurie avant 2028. Interrogé sur cette mystérieuse clause, Max Verstappen est resté lacunaire : “Peut-être, peut-être pas”.

“Ce n’est pas non plus quelque chose auquel je pense en ce moment parce qu’il y a tellement de choses que je veux améliorer cette année et tout ce qui vient à l’avenir est encore loin”, a-t-il déclaré.

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Vers un avenir loin de Red Bull ?

Le Champion du monde en titre a rappelé qu’il faisait partie de cette écurie depuis de nombreuses années et qu’il ne souhaitait pas changer d’équipe dès que le vent commençait à tourner.

Je fais partie de cette équipe depuis longtemps”, a-t-il ajouté. “En fin de compte, chaque pilote dans le paddock veut gagner. Il est très facile de changer d’équipe, mais je ne veux pas que ma carrière soit marquée de cette manière. Je ne veux pas faire partie de quatre ou cinq équipes différentes.”

Je veux construire une relation longue et stable avec chaque membre de l’équipe et je veux me sentir chez moi quelque part. Changer d’équipe n’est pas vraiment mon truc et ce n’est pas quelque chose que je veux faire à ce stade de ma carrière.”

Selon vous, Max Verstappen doit-il uniquement envisager la suite de sa carrière avec la firme autrichienne ?

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Lewis Hamilton ne testera pas la Ferrari en 2024

Lewis Hamilton ainsi que les Tifosi vont devoir patienter avant de le voir monter à bord de la Ferrari. Le septuple Champion du monde britannique, engagé avec Mercedes jusqu’à la fin de la saison 2024, ne devrait pas pouvoir prendre le volant de la SF-24 lors des tests d’après-saison qui suivront le Grand Prix d’Abou Dhabi.

Les images avaient fait grand bruit en toute fin de saison 2022 lorsque Fernando Alonso avait pris les commandes d’une Aston Martin sans sponsors quelques jours après le dernier Grand Prix de la saison. L’Espagnol avait vite tourné la page Alpine, sautant dans le baquet encore chaud de Sebastian Vettel parti à la retraite.

Ce scénario ne devrait cependant pas se reproduire cette année avec Lewis Hamilton et Ferrari, c’est en tout cas ce qu’a affirmé Andrew Benson, journaliste de la BBC, lors de sa traditionnelle session de questions/réponses. Pour ce dernier, il n’y a “aucune” chance que Lewis Hamilton roule pour Ferrari lors des tests d’après-saison.

En effet, c’est une page de l’histoire moderne de la Formule 1 qui va se tourner. Cette page, ou plutôt ce long chapitre entre Lewis Hamilton et Mercedes ne peut se clore sans de multiples évènements.

Hamilton est sous contrat avec Mercedes jusqu’à la fin de l’année, et ils disent qu’il ne peut pas faire d’essais pour Ferrari à la fin de la saison, car ils ont beaucoup de travail de promotion et d’adieu à faire après 12 ans de collaboration – et 18 avec des moteurs Mercedes.”

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Rendez-vous à Fiorano

Il faudra probablement attendre le mois de février pour voir Lewis Hamilton prendre le volant d’une monoplace de la Scuderia Ferrari. Il aura à sa disposition d’anciennes F1 de la firme italienne ainsi que la piste privée de Fiorano.

Hamilton quittera Mercedes après 12 ans de bons et loyaux services. Le septuple champion du monde a remporté 84 de ses 105 victoires avec Mercedes et la totalité de ces dernières avec un moteur badgé de l’étoile (21 victoires avec McLaren). Il a également remporté six de ses sept titres pilotes avec l’écurie Mercedes, marquant de son empreinte l’histoire de la marque et de la compétition.

Son dernier succès avec Mercedes remonte au Grand Prix de Belgique, héritant de la victoire après la disqualification de George Russell. Mais il a également triomphé devant son public à Silverstone, remportant le Grand Prix de Grande-Bretagne 2024 devant Max Verstappen et Lando Norris.

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Jock Clear : “Leclerc a tout ce qu’il faut pour être Champion du monde”

Jock Clear, coach de Charles Leclerc, s’est livré sur les qualités du Monégasque, qui juge parfaitement capable d’être sacré Champion du monde quand il aura la voiture pour le faire.

Arrivé chez Ferrari en 2019, Charles Leclerc a démontré à plusieurs reprises avoir la vitesse pour rivaliser avec les meilleurs du plateau. 

En revanche, la question peut se poser concernant sa capacité à se battre sur une saison complète pour le titre mondial.

Pour Jock Clear, qui considère Leclerc comme le “meilleur en qualifications”, il n’y aura pas de problème à ce sujet.

“Il a tout ce qu’il faut pour être Champion du monde”, affirme-t-il pour le podcast F1 Nation. “Je l’ai dit depuis 2018 évidemment, nous travaillons avec lui à l’Académie. Nous avons vu toutes les bonnes choses à tous les bons stades.”

“Il a le rythme en qualifications. Je pense honnêtement qu’il est le meilleur en qualifications que nous ayons vu. C’est difficile de remonter aussi loin que Michael [Schumacher], Mika [Häkkinen] et des pilotes comme ça, mais c’est le meilleur en qualifications, c’est sûr.”

“Et sa gestion de la course. Vous regardez Monza, c’est juste exceptionnel quand tout est aligné, il peut délivrer.”

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Clear : Leclerc “sera à la hauteur” s’il a la voiture pour être champion

Jock Clear estime que c’est désormais à Ferrari de fournir le matériel nécessaire à Charles Leclerc, qui lui n’aura pas de problème pour terminer le travail en piste.

“Quand Charles va performer à ce niveau, nous devons performer à ce niveau avec lui”, indique Clear. “Lorsque nous serons tous à ce niveau, je sais qu’il sera à la hauteur. Je sais qu’il peut faire ce qu’il faut quand nous sommes tous à ce niveau.”

“Donc, lorsque nous serons en position, et que nous, en tant qu’équipe, produirons une voiture de manière régulière capable de disputer le championnat, ce qui, je pense, est sur le point d’arriver, Charles sera à la hauteur.”

En attendant d’obtenir cette fameuse voiture capable de disputer un titre mondial, Charles Leclerc réalise une saison 2024 très solide avec deux victoires particulièrement importantes pour lui, mais également une troisième place au Championnat des pilotes. 

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Ferrari a contacté Alpine pour débaucher le personnel de Viry-Châtillon

Luca de Meo, directeur général du Renault Group, a révélé que Fred Vasseur, directeur de l’écurie Ferrari, a demandé à Alpine s’il pouvait recruter le personnel moteur sans “congé de relâche”.

Alors qu’Alpine a annoncé l’abandon de son projet moteur à la fin de la saison 2025, signifiant la fin de la F1 au sein de l’usine de Viry-Châtillon, certains employés sont déjà convoités par la concurrence, notamment par la Scuderia Ferrari.

C’est, en effet, ce qu’a révélé Luca de Meo. L’Italien, qui a affirmé que les employés de Viry ne perdront pas leur emploi après la restructuration de l’usine, a par ailleurs indiqué qu’ils n’auraient “pas de problème” pour continuer en F1 en travaillant pour un autre motoriste.

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Fred Vasseur intéressé par le personnel moteur de Viry

Viry va se transformer”, a affirmé de Meo dans une interview avec L’Équipe, avant de garantir le maintien de l’emploi. “Sans perte d’emploi, ça c’est garanti.” 

“Maintenant, s’il y en a qui sont positivement habités par l’idée de faire un moteur de F1, ils n’auront pas de problème pour se repositionner.”

“Fred Vasseur, le patron de l’écurie Ferrari, nous a appelés pour nous demander s’il pouvait faire sortir des gens de chez nous et leur éviter un ‘garden leave’ [congé de relâche], un purgatoire, avant d’aller travailler chez eux. Ok. C’est la vie. On ne va [pas] emprisonner nos gars.”

Certains employés de Viry-Châtillon devrait donc rejoindre Ferrari emportant avec eux leur connaissance sur le moteur Renault F1 2026. De son côté, Alpine F1 devrait être motorisée par Mercedes à partir de la saison 2026, année de changement de réglementation.

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Leclerc “curieux” d’affronter Hamilton : “Je ne connais pas ses faiblesses”

Charles Leclerc a indiqué vouloir apprendre de son futur coéquipier, Lewis Hamilton, tout en montrant l’étendue de son talent face à la référence ultime que représente un septuple champion du monde.

Le Monégasque a tout d’abord partagé sa curiosité de voir comment travaille un pilote ayant connu autant de victoires.

Je serai très curieux de voir ce qu’il a fait de bien tout au long de sa carrière pour connaître tout le succès qu’il a eu”, a indiqué Charles Leclerc lors d’une interview avec The Race et ESPN.

Il a très peu de faiblesses, en fait, je ne connais pas les faiblesses de Lewis. C’est un pilote super fort, toujours là, super rapide, super constant.

Ce sera très intéressant pour moi d’apprendre de Lewis et de montrer ce dont je suis capable dans la même voiture que lui. Ces deux choses me motivent beaucoup.”

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Leclerc : “J’ai toujours pensé qu’il est tellement mieux d’avoir le meilleur comme coéquipier

Charles Leclerc ne se met pas la pression avant d’affronter Hamilton, préférant rester “concentré” sur son travail. 

“Je ne pense pas vraiment à ce que l’on attend de moi, car je dois me concentrer sur ce que j’ai à faire”, explique le vainqueur du Grand Prix d’Italie à Monza cette année.

“J’aime me concentrer davantage sur le processus pour essayer de réaliser de grandes choses plutôt que de penser d’abord aux grandes choses et ensuite au processus.”

Aligné aux côtés de Sebastian Vettel puis de Carlos Sainz chez Ferrari, Leclerc a clairement fait savoir qu’il préférait avoir un coéquipier fort.

Au lieu de penser que j’aimerais avoir un pilote numéro deux comme coéquipier, j’ai toujours pensé qu’il est tellement mieux d’avoir le meilleur comme coéquipier. J’ai eu des coéquipiers très, très rapides qui m’ont fait progresser et avec Lewis, j’apprendrai aussi beaucoup.

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Leclerc estime qu’Hamilton n’a pas besoin de ses conseils

Même si Lewis Hamilton, enfin vainqueur cette année sous l’ère des monoplaces à effet de sol, a éprouvé des difficultés avec la génération actuelle de voiture, le Monégasque affirme que “Lewis est toujours incroyablement rapide. C’est toujours Lewis Hamilton. Je ne pense donc pas qu’il ait besoin de conseils de ma part !”

Quelques mois avant de se retrouver à collaborer ensemble chez Ferrari, Leclerc a par ailleurs indiqué bien s’entendre avec le pilote aux 105 victoires en F1.

“C’est cool, nous avons une très bonne relation et je suis sûr que ça va rester comme ça.”

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Où en est la bataille “très coûteuse” de Massa pour récupérer le titre 2008 ?

Felipe Massa s’est exprimé sur la bataille qui mène en coulisses pour réclamer justice suite au crashgate de 2008.

Depuis quelques mois, le Brésilien a entamé une action en justice contre la F1, la FIA et le patron de la F1 de l’époque, Bernie Ecclestone. L’ex-pilote Ferrari souhaite récupérer le titre mondial 2008, mais veut également une compensation financière liée à la perte de ce championnat.

Pour rappel, cette affaire a pour base le Grand Prix de Singapour 2008 où Renault avait volontairement envoyé Nelson Piquet Jr dans le mur, faussant les résultats de la course. 

Ce jour-là, Lewis Hamilton avait repris six points à son rival pour le titre, Felipe Massa. En fin de saison, le Brésilien avait perdu le titre mondial pour un point face au pilote McLaren.

Mais l’élément ayant déclenché la bataille menée actuellement par Massa est une interview de Bernie Ecclestone en 2023, où il avouait n’avoir rien dit pendant la saison 2008 alors qu’il avait eu connaissance de la manœuvre opérée par Renault.

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J’espère que la chose correcte se produira, pour la justice”

En pleine bataille juridique, Felipe Massa s’est exprimé sur l’avancée de cette affaire.

J’espère que la chose correcte se produira, pour la justice, pour quelque chose qui ne fait pas partie du sport qui m’a puni de façon importante”, a indiqué Massa dans une interview avec RacingNews365.

C’est pour cela que nous nous battons, et je crois que c’est correct, surtout après 16 ans et après avoir entendu des choses que vous n’avez jamais pensé que c’était vraiment comme ça.”

“Après cela, j’ai décidé de mettre en place une grosse équipe, des gens professionnels, répartis dans de nombreux pays différents. Ils croient vraiment que ce qui s’est passé n’était pas juste, pour le sport, et j’ai définitivement payé.”

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Une bataille qui coûte “beaucoup d’argent” à Massa

Felipe Massa a par ailleurs reconnu que cette affaire, qui est en cours depuis “quatre, cinq mois”, lui coûtait cher et espère donc vite en terminer.

Lorsque nous avons entendu le commentaire de Bernie [Ecclestone] l’année dernière, nous avons commencé à mettre les choses en place et nous avons commencé à nous battre, à analyser les choses de manière professionnelle et légale, car cela ne faisait pas partie du sport, a ajouté Massa.

Je n’ai jamais pensé que je ferais partie d’une telle affaire dans ma vie. Ce n’est pas facile. C’est aussi très coûteux, beaucoup d’argent, alors j’espère vraiment que les choses vont se terminer rapidement. Mais nous attendons la justice depuis si longtemps, nous devons espérer que la vérité éclate et qu’il y ait une justice.

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Leclerc revient sur l’impact de la méthode Vasseur chez Ferrari

Charles Leclerc a offert un aperçu de la façon dont Frederic Vasseur a fait la différence chez Ferrari en changeant certains aspects de la culture de l’équipe depuis son arrivée à Maranello en 2023.

Après le départ de l’ancien directeur de l’équipe, Mattia Binotto, à la fin de la campagne 2022, Frederic Vasseur a repris le rôle quelques semaines avant le début de la saison 2023. Le Français avait auparavant occupé un poste similaire chez Renault F1 et Sauber, ainsi que des postes de direction dans les catégories inférieures quelques années auparavant.

Alors que la Scuderia Ferrari a connu des fortunes diverses au cours de la dernière décennie et qu’elle court toujours derrière un titre mondial [le dernier remontant à 2008], Vasseur s’est concentré sur la progression de l’équipe et, selon Charles Leclerc, son approche pour y parvenir s’avère bénéfique.

En réfléchissant sur la façon dont la culture de l’équipe a changé depuis l’arrivée de Vasseur, Leclerc a déclaré au podcast Beyond the Grid de la F1 : « C’est très différent. Ferrari est une équipe tellement énorme avec tellement d’histoire que ce n’est pas la tâche la plus facile de faire quelque chose comme ça. »

« Je pense qu’il y a certaines valeurs fondamentales qui ne changeront jamais et je pense qu’elles ne doivent jamais changer non plus, car la valeur de la passion est quelque chose que, dans une certaine mesure, vous ne trouverez que chez Ferrari et c’est quelque chose d’absolument incroyable. »

« En même temps, cela peut-être douloureux dans certains moments difficiles, car la passion signifie aussi l’émotion, et parfois, quand ça va très mal, cela peut affecter davantage les gens au sein de l’équipe, plus que dans n’importe quelle autre équipe. Mais cela amènera aussi les gens à se donner à 200% pour tout faire pour sortir de ces moments difficiles pour l’équipe. »

Frederic Vasseur Ferrari
Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur

En ce qui concerne les domaines dans lesquels Vasseur a particulièrement apporté des changements, Leclerc a souligné sa capacité à comprendre comment tirer le meilleur parti de chaque individu impliqué, ainsi qu’à fournir une perspective équilibrée dans les bons comme dans les mauvais moments.

« Je pense que Fred a changé pas mal de choses, ce qui a fait une grosse différence. D’abord, il a essayé de comprendre chaque individu au sein de l’équipe, il a essayé de comprendre la situation et de les mettre dans les meilleures conditions possibles pour tirer le maximum de chacun. »

« C’est sans aucun doute l’une des plus grandes forces de Fred. L’autre chose est que j’ai l’impression qu’il agit toujours un peu comme un élément d’équilibre dans l’équipe. » a ajouté le Monégasque.

« Chaque fois que vous faites une très bonne course avec Ferrari, tout le monde se sent très bien, très heureux, et Fred est toujours là pour dire : « oui, c’est super, mais maintenant recentrons nous un peu parce que ce n’est qu’une course et nous avons beaucoup d’autres », et c’est exactement la même chose dans les mauvais moments où tout le monde se sent déprimé, Fred est toujours là pour nous donner du positif dans une situation difficile pour remotiver tout le monde. »

« Il est très calme émotionnellement et c’est une très bonne chose pour une équipe comme Ferrari. C’est ce dont Ferrari a besoin, donc je suis totalement confiant et j’ai entièrement confiance en ce que Fred fait. »

Après le Grand Prix d’Italie où Leclerc a décroché sa deuxième victoire de la saison – la troisième de l’équipe Ferrari – l’écurie italienne est troisième au championnat du monde des constructeurs avec 39 points de retard sur le leader Red Bull, alors qu’il reste encore huit Grands Prix à disputer cette saison. 

Leclerc évalue les perspectives de Ferrari pour le reste de la saison

Après sa victoire dimanche dernier au Grand Prix d’Italie, Charles Leclerc s’est montré très prudent quant à ses attentes pour le reste de la saison, le Monégasque admettant que les performances de Ferrari au cours des prochaines manches pourraient dépendre des caractéristiques de chaque circuit visité.

Grâce à une stratégie osée d’un seul arrêt dimanche à Monza, Charles Leclerc a franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix d’Italie en premier devant les deux McLaren d’Oscar Piastri et Lando Norris. Ce résultat permet à Ferrari de ne plus compter que 31 points de retard sur McLaren au championnat constructeurs, tandis que Red Bull, leader, n’en compte que 39.

Mais lorsqu’on a demandé à Leclerc s’il pense pouvoir de nouveau jouer la victoire d’ici la fin de saison, le Monégasque – qui a également décroché une victoire plus tôt à Monaco – s’est montré très prudent : « Il faut être prudent. Après Monaco, je pense que nous avons connu les quatre pires courses de la saison, car Monaco était très spécifique à notre voiture à ce moment-là. »

« Monza est également un circuit très spécifique et particulier. Il y a beaucoup de lignes droites, peu de virages. Nous avions également un aileron arrière pour ce circuit, ce qui nous a aidé à gagner aujourd’hui. »

« Nous avons également bénéficié d’une autre évolution qui nous a rapprochés de McLaren, mais je ne pense pas que ce soit suffisant pour être la voiture à battre pour le reste de la saison sur d’autres circuits. Je pense que nous avons encore beaucoup de travail à faire, mas je suis content d’en avoir une ici [de victoire] en Italie. »

En ce qui concerne les pistes sur lesquelles Ferrari pourrait éventuellement se battre pour la victoire, Leclerc a expliqué que la SF-24 pourrait convenir à certains circuits plus qu’à d’autres : « Singapour pourrait peut-être un bon circuit pour nous. Sur les autres circuits, j’ai toujours l’impression que nous sommes un cran derrière McLaren et Red Bull. » a ajouté le Monégasque.

« Mais nous avons vu aujourd’hui que nous pouvons jouer à égalité avec McLaren si nous faisons tout parfaitement. Encore une fois, je pense que la mise à jour nous a aidés d’une certaine manière à avoir le même rythme qu’eux. »

« Mais pour les autres circuits, je ne sais pas si cela suffira à combler complètement l’écart, surtout celui que nous avons vu lors des courses précédentes. »

« Donc oui, il faudra attendre et voir, mais nous avons fait quelques progrès. Je pense cependant que nous en avons besoin d’autres. » a conclu Leclerc.

Sainz s’attend aux qualifications les plus serrées de la saison en Autriche

Carlos Sainz estime qu’à Spielberg, où le temps au tour n’est que d’un peu plus de 60 secondes (1 min 04s en 2023), les séances de qualifications de vendredi pour le Sprint et samedi après-midi pour le Grand Prix, pourraient être les plus serrées jamais vues.

Alors que le groupe de tête formé par Red Bull, McLaren, Ferrari et Mercedes est de plus en plus serré, les écarts pourraient encore plus réduits ce week-end sur le tracé autrichien qui n’est composé que de dix virages : « Je ne serais pas du tout surpris de voir jusqu’à huit voitures en deux dixièmes. » a déclaré ce jeudi à Spielberg l’Espagnol Carlos Sainz.

« Ainsi, la moindre petite amélioration pourrait suffire à gagner une ou plusieurs places. Mais il ne faut pas se laisser distraire, nous devons nous concentrer sur nous-mêmes et travailler sur chaque détail. »

« Tout le monde dans l’équipe sait ce qui doit être fait et nous devons tout exécuter aussi précisément que possible. »

« Ce circuit est probablement mieux adapté à notre voiture que l’Espagne, mais nous devrons tout faire pour en tirer tout le potentiel. Si nous réussissons, nous pourrons alors nous battre pour la pole et donc aussi pour la victoire. »

Avant le Grand Prix d’Autriche, la Scuderia Ferrari occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 60 points de retard sur Red Bull Racing. 

Steiner : Hamilton a pris « la bonne décision » de rejoindre Ferrari

L’ancien Team Principal de l’équipe Haas, Guenther Steiner, pense que Lewis Hamilton a pris « la bonne décision » de rejoindre la Scuderia Ferrari à partir de la saison 2025, l’Italien estimant que le septuple champion du monde pourrait même avoir une chance de remporter un huitième titre avec l’écurie de Maranello.

Guenther Steiner – qui est désormais consultant de luxe pour différentes chaînes de télévision dans le paddock et accessoirement Ambassadeur du Grand Prix de Miami – a offert son point de vue sur « le transfert du siècle » annoncé plus tôt cette année en Formule 1. 

Pour l’ancien patron de l’écurie Haas, Hamilton avait besoin d’un nouveau défi dans sa carrière après être resté chez Mercedes plus d’une décennie : « On dirait qu’il a pris une bonne décision. Ce fut déjà le cas lorsqu’il a quitté McLaren pour rejoindre Mercedes, alors peut-être qu’il va aussi réussir celui-là [ce transfert]. » a déclaré Steiner à Sky Sports.

« Mais je pense que pour lui, il s’agit davantage d’un nouveau défi. Il fait partir de l’équipe [Mercedes] depuis onze ans, il a remporté six championnats et entretient de bonnes relations. »

« Mais je pense que c’est la dernière étape de sa carrière, il veut relever un nouveau défi. Evidemment, quand votre dernier défi est avec Ferrari, c’est une bonne chose d’avoir l’opportunité de le faire. »

Lewis Hamilton est toujours à la recherche d’un huitième titre mondial en Formule 1, et lorsqu’on lui demande s’il pense que le Britannique pourra décrocher son huitième sacre avec Ferrari, Steiner a répondu : « Je pense que rien n’est impossible. »

« En 2026, il y aura une toute nouvelle règlementation en termes de moteur et de châssis, donc les voitures seront nouvelles. Et s’il a un peu de chance et qu’il est au bon endroit, si Ferrari produit une bonne voiture, il pourrait être possible qu’il remporte son huitième titre. » a ajouté l’Italien.

Sainz vise plus de podiums et de victoires avec Ferrari

Carlos Sainz espère pouvoir décrocher davantage de podiums et de victoires avec Ferrari pendant le reste de la saison, sa dernière avec l’équipe de Maranello qu’il quittera après la finale à Abou Dhabi en décembre.

Le début de l’année a été assez mouvementé pour Carlos Sainz, puisqu’avant même le début de la saison, l’Espagnol a appris que son contrat ne serait pas renouvelé pour 2025 et qu’il devrait laisser sa place au Britannique Lewis Hamilton à partir de l’an prochain. 

Sainz a ensuite décroché son premier podium de l’année au Grand Prix de Bahreïn, avant de devoir subir une opération de l’appendicite une semaine plus tard en plein milieu du Grand Prix d’Arabie Saoudite, ce qui l’a obligé à déclarer forfait pour le reste du week-end à Djeddah.

Mais quinze jours plus tard – et alors que son retour au volant de la Ferrari était plus qu’incertain – Carlos Sainz a remporté la victoire au Grand Prix d’Australie, une victoire qui a sonné pour lui comme un soulagement après toutes les mauvaises nouvelles du début d’année.

« Vous ne pouvez pas imaginer à quel point je suis fier [de sa victoire en Australie]. Surtout parce que vous savez à quel point ce début d’année a été difficile pour moi, avec le non renouvellement [de son contrat]. » a expliqué Carlos Sainz au micro de Sky Sports.

« J’ai connu de très bons tests de pré-saison après un bon programme hivernal d’entrainement, puis j’ai réussi à obtenir un podium lors de la première course [à Bahreïn]. »

« A partir de là, vous vous dites : ‘Ok, je suis prêt à me battre cette année’, mais ensuite il y a eu l’appendicite, un autre creux, et puis tout d’un coup, il y a une incertitude quant à votre retour : ‘Est-ce que je vais revenir ou pas ?’ Puis, vous revenez et vous gagnez. La vie est parfois vraiment, vraiment belle. »

Après les trois premières manches de la saison 2024, la Scuderia Ferrari occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec seulement quatre points de retard sur Red Bull Racing.

Cet excellent début de campagne pour Ferrari laisse penser à Carlos Sainz qu’il pourrait être en mesure de décrocher davantage de podiums, et peut-être même d’autres victoires pour le reste de l’année, c’est en tout cas le souhait de l’Espagnol qui aimerait terminer son voyage avec Ferrari sur une très bonne note.

« C’est une équipe qui est plus structurée. Nous avons fait tellement de progrès avec les performances de la voiture, mais aussi avec l’exécution en course, l’exécution du week-end, c’est une équipe beaucoup plus solide que là où nous étions il y a deux ans, donc je suis très fier de ces progrès. » a ajouté le Madrilène.

« Je vais tout faire pour maximiser le potentiel de cette équipe plus solide que nous avons pu créer ensemble pour essayer au cours de cette année de décrocher encore plus de podiums et de victoires, et voir où j’irais ensuite [en 2025]. »

Avant le Grand Prix du Japon – quatrième manche de l’année programmée du 05 au 07 avril – Carlos Sainz occupe la quatrième place au championnat du monde des pilotes avec 40 points inscrits, soit sept de moins que son coéquipier Charles Leclerc.

Ferrari : Vasseur se réjouit de mettre Red Bull sous pression

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, se réjouit de constater que son équipe est désormais capable de mettre la pression à Red Bull et espère que cette dynamique se poursuivra au cours des prochaines courses.

Dimanche dernier en Australie, Ferrari a décroché son 86e doublé en Formule 1 avec la victoire de Carlos Sainz et la deuxième place de Charles Leclerc sur le tracé de l’Albert Park. Certes, Ferrari a directement profité de l’abandon du leader du championnat, Max Verstappen, mais selon Frederic Vasseur, Ferrari a désormais les capacités de mettre Red Bull plus régulièrement sous pression.

« Ce week-end a été une bonne preuve que lorsque nous mettons tout en place – et je ne suis pas certain que nous serons capables de le faire chaque week-end – nous pouvons les mettre [Red Bull] sous pression. » a déclaré Frederic Vasseur après le doublé signé par Ferrari à Melbourne.

« C’est lorsqu’ils sont sous pression qu’ils commettent aussi plus d’erreurs. Il faut donc continuer dans cette direction. » a insisté le Français.

« Nous avons été rapides tout le week-end dès les premiers essais libres et je pense que nous avons fait un bon pas en avant par rapport à l’année dernière, lorsque nous avions quitté Melbourne sans marquer de points. »

« Nous n’avons pas été déçus de nos résultats à Bahreïn et en Arabie Saoudite, et nous ne nous laissons pas non plus emporter par ce doublé. »

« Nous devons juste continuer avec cette approche lors des courses à venir car c’est la seule manière pour nous d’obtenir les résultats que nous souhaitons. »

Après le Grand Prix d’Australie, la Scuderia Ferrari occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec seulement quatre points de retard sur le leader Red Bull et alors qu’il reste encore 21 manches à disputer cette saison.

Après l’Australie, Ferrari talonne Red Bull au championnat constructeurs

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, ne cachait pas sa satisfaction ce dimanche soir à Melbourne après le doublé réalisé par son équipe au Grand Prix d’Australie, troisième manche du championnat du monde 2024.

Ferrari a bouclé un week-end quasi parfait à Melbourne avec Carlos Sainz et Charles Leclerc assurant le 86e doublé de l’équipe et une 244e victoire en Formule 1. Ce dimanche, l’écurie de Maranello a récolté le maximum de points disponibles au Grand Prix d’Australie, soit 44 points en une seule course.

Cela signifie que, pour une 59e saison, l’équipe Ferrari compte au moins une victoire à son actif et n’est désormais qu’à quatre points du leader du championnat Red Bull, tandis que Charles Leclerc est à la même distance de Max Verstappen au classement des pilotes. Carlos Sainz pour sa part compte 11 points de retard après avoir raté une course en Arabie Saoudite.

S’exprimant ce dimanche soir à Melbourne, Frederic Vasseur avait bien du mal à contenir sa joie de voir enfin la récompense du travail acharné de toute son équipe depuis l’an dernier.

« Aujourd’hui, je tiens à féliciter toute l’équipe, car tout le monde a fait un travail parfait et ce doublé est la récompense du travail incroyable qui a commencé la saison dernière et qui se poursuit désormais aussi bien sur la piste qu’à Maranello. » a déclaré Frederic Vasseur après le doublé Ferrari en Australie ce dimanche.

« Bien sûr, Carlos mérite une mention spéciale car il y a un peu plus de deux semaines, il a subi une intervention chirurgicale. Maintenant, c’est comme si cela ne s’était jamais produit et il a réussi à rester concentré tout au long, pour clôturer un week-end sensationnel. »

« Charles a également réalisé une solide performance car, après des qualifications loin d’être parfaites, il a dû gérer les pneus, mais il a pu riposter grâce aux performances de la voiture. »

« Il s’est très bien comporté lors des premier et dernier relais et le meilleur tour en course qu’il a réalisé tout à la fin confirme les progrès que nous avons réalisés en termes de gestion des pneumatiques. »

« Nous avons été rapides tout le week-end dès les premiers essais libres et je pense que nous avons fait un bon pas en avant par rapport à l’année dernière, lorsque nous avions quitté Melbourne sans marquer de points. »

« Nous n’avons pas été déçus de nos résultats à Bahreïn et en Arabie Saoudite, et nous ne nous laissons pas non plus emporter par ce doublé. Nous devons continuer avec cette approche lors des courses à venir car c’est la seule manière pour nous d’obtenir les résultats que nous souhaitons. »

Après le Grand Prix d’Australie, la Scuderia Ferrari occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec quatre points de retard sur Red Bull Racing.

Classement constructeurs F1 2024

PEquipe Points
1McLaren 460
2Ferrari222
3Mercedes210
4Red Bull 172
5Williams59
6Sauber41
7Racing Bulls36
8Aston Martin36
9Haas29
10Alpine19

Sainz après sa victoire en Australie : « La vie est parfois folle »

L’Espagnol Carlos Sainz ne pouvait contenir sa joie ce dimanche à Melbourne après avoir remporté le Grand Prix d’Australie au volant de sa Ferrari, à peine quinze jours après son opération de l’appendicite.

Deux semaines après avoir manqué le Grand Prix d’Arabie Saoudite en raison d’une appendicite, Carlos Sainz a fait un retour fracassant ce week-end en Australie où il a décroché la deuxième place sur la grille de départ en qualifications, avant de profiter de l’abandon de Max Verstappen ce dimanche pour décrocher sa première victoire de la saison.

« C’était une bonne course, je me sentais vraiment bien. » a déclaré Carlos Sainz après l’arrivée de l’épreuve longue de 58 tours.

« Bien sûr, je me sens un peu raide, surtout physiquement, parce que ce n’était pas le plus simple, mais j’ai eu la chance d’être plus ou moins seul durant la course [en tête]. »

« J’ai réussi à gérer mon rythme, gérer les pneus, tout gérer. Ce n’était pas la course la plus difficile de toutes, mais oui, je suis très heureux et très fier de l’équipe. Je suis content du doublé avec Charles [Leclerc, qui a terminé deuxième]. Cela montre que le travail acharné porte ses fruits. »

« La vie est parfois folle, avec ce qui s’est passé en début d’année [la non reconduction de son contrat chez Ferrari pour 2025], puis le podium à Bahreïn [il a terminé P3 à Sakhir], puis l’appendicite, le retour, la victoire…c’est des montagnes russes, mais j’ai adoré et je suis extrêmement heureux. »

Revenant sur l’abandon du pilote Red Bull Max Verstappen dans les premiers tours de course, Sainz estime qu’il aurait pu suivre le Néerlandais ce dimanche et s’attendait à une belle bataille avant que ce dernier n’abandonne.

« J’avais l’impression que je pouvais le suivre dans le premier tour et lui faire ensuite le DRS. Mais il a perdu sa voiture dans le virage 3 et j’ai eu l’occasion de me rapprocher et de tenter un dépassement. Dès qu’il était derrière, il a commencé à avoir du mal avec les freins et c’était tout pour lui. »

« C’est dommage car je pense que nous aurions eu une belle bataille pour la victoire aujourd’hui. Mais je suis heureux de remporter la victoire, il en a déjà eu beaucoup ! Je suis juste heureux d’être de retour. »

La victoire de Carlos Sainz en Australie le place désormais quatrième au championnat du monde des pilotes, malgré sa course manquée en Arabie Saoudite. 

Carlos Sainz impressionne à peine 15 jours après son opération

En considérant qu’il y a à peine deux semaines il se trouvait à l’hôpital en Arabie Saoudite pour se faire opérer d’une appendicite, le résultat de Carlos Sainz ce samedi en qualifications à Melbourne – deuxième sur la grille de départ – est impressionnant.

Le pilote Ferrari a dû faire l’impasse sur la dernière séance d’essais libres, les qualifications et la course lors de la dernière manche disputée en Arabie Saoudite, notamment parce que le médecin de l’équipe lui a diagnostiqué une appendicite.

Sainz a donc déclaré forfait pour le reste du week-end à Djeddah pour se faire opérer et sa présence au volant de la Ferrari ce week-end en Australie était loin d’être certaine tant l’Espagnol a été affaibli par son intervention chirurgicale et compte tenu du fait qu’il a dû traverser la moitié du globe pour se rendre en Australie avec tout ce que cela impose comme contrainte.

Mais dès le début du week-end à Melbourne, Carlos Sainz y est allé étape par étape au volant de sa monoplace jusqu’à se sentir parfaitement à l’aise ce samedi dans l’exercice du tour rapide en décrochant la deuxième place sur la grille de départ, juste derrière la Red Bull de Max Verstappen.

« De l’absence de la course de Djeddah à cette P2 en deux semaines, ce fut un voyage pour le moins intéressant ! Je suis très heureux parce qu’en arrivant en Australie, je n’étais même pas sûr d’y arriver. » a déclaré Carlos Sainz ce samedi soir à Melbourne.

« J’ai réussi à progresser régulièrement séance après séance, sachant que l’objectif était d’arriver le mieux possible pour les qualifications. »

« J’ai tout essayé pour décrocher la pole dans le dernier tour mais il est impossible d’être déçu du résultat d’aujourd’hui compte tenu des circonstances. Espérons que le corps tienne le coup pendant toute la course. »

« Tant que je n’ai pas mal et avec la motivation supplémentaire d’aujourd’hui, je me battrai pour obtenir un bon résultat demain. »

De l’autre côté du garage Ferrari, Charles Leclerc a signé le cinquième temps des qualifications, mais le Monégasque a gagné une place après la pénalité de trois positions infligée à Sergio Perez (à lire ici). 

Sainz n’est pas à 100%, mais l’Espagnol est prêt à sauter dans sa Ferrari

L’Espagnol Carlos Sainz a fait le point sur sa convalescence avant le week-end du Grand Prix d’Australie, le pilote Ferrari s’apprêtant à reprendre le volant pour la première fois depuis qu’il a subi une opération pour une appendicite il y a quinze jours en Arabie Saoudite.

Carlos Sainz a été contraint de manquer le Grand Prix d’Arabie Saoudite en raison d’une appendicite, ce qui a permis au jeune Oliver Bearman de faire ses débuts en F1 au volant de la Ferrari ce week-end là en terminant à la septième place pour sa toute première course en catégorie reine.

Ce mercredi à la veille du Grand Prix d’Australie, Ferrari a confirmé le retour de Carlos Sainz au volant de sa monoplace pour la troisième manche de l’année qui se dispute à Melbourne et, bien qu’il n’a pas pu suivre un entrainement physique digne de ce nom au cours des derniers jours, Sainz se dit prêt à sauter dans son baquet.

Lorsqu’on lui a demandé à quel point ce serait un défi de remonter dans sa voiture après ces quelques jours de repos forcé, l’Espagnol a répondu : « Je vous le ferai savoir demain quand je serai de retour dans la voiture et que les forces G me feront un peu bouger. » a déclaré l’Espagnol ce jeudi à Melbourne.

« Mais je me sens prêt. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour récupérer et vous ne pouvez pas imaginer les efforts et la logistique que j’ai déployés pour être en forme pour cette course. Il y a des progrès, je suis très content des progrès que j’ai réalisés et maintenant, comme je l’ai dit, il est temps de monter dans la voiture et de voir comment je me sens. »

Quant à savoir si Ferrari peut se battre contre Red Bull ce week-end à Melbourne s’il se sent en état de piloter, Sainz a ajouté : « Je vais essayer c’est sûr. »

« Ce n’est pas comme si j’étais à 100% parce que, évidemment, j’ai passé 10 jours au lit – pas 10 jours d’entrainement, au simulateur ou de préparation pour un week-end normal. Mais si je suis apte à courir et que je n’ai aucune douleur ni aucun symptôme désagréable, je peux passer un bon week-end et l’objectif sera de défier Red Bull. »

Ferrari satisfait de la courbe de progression de la SF-24

Chez Ferrari, la courbe de progression de la SF-24 par rapport à la monoplace de la saison dernière semble satisfaire les ingénieurs après les deux premières courses de la saison, bien que beaucoup de travail reste encore à faire pour espérer rattraper une équipe Red Bull toujours aussi dominante.

Depuis le début de la saison 2024, Ferrari a réussi à décrocher deux troisièmes places à Bahreïn et à Djeddah sur deux tracés aux caractéristiques bien différentes, ce qui laisse penser au directeur technique de la Scuderia Ferrari que la SF-24 est une monoplace bien née capable de s’adapter à tout type de circuits.

« Avec deux podiums, on peut être satisfait de la courbe de progression de la SF-24 par rapport à la voiture de l’an dernier. » nous confie Enrico Cardile, directeur technique châssis chez Ferrari.

« Dès les tests de pré-saison et lors des deux premières courses, nous avons vu des signes positifs par rapport au chemin de développement tracé depuis l’année dernière. »

« Bien sûr, nous voulons faire mieux que deux troisièmes places. Red Bull est toujours plus rapide que nous et même si nous avons surpassé les autres meilleures équipes, ce n’est toujours pas suffisant et il y a beaucoup de travail à faire ! »

« Les performances lors des premières épreuves ont montré une bonne corrélation avec les outils de simulation, ce qui est définitivement positif. Disons qu’il n’y a pas eu de surprises. »

Concernant les domaines dans lesquels Ferrari doit encore travailler pour rendre la SF-24 plus compétitive sont désormais connus et, sans surprise, il s’agit une fois de plus de la gestion des pneumatiques en course le dimanche : « Les limitations constatées en usine se sont confirmées en piste. A ce jour, nous avons une idée assez claire des points faibles de la voiture, à commencer par la gestion des pneumatiques et l’équilibre. »

« La Formule 1 est une question d’amélioration et de planification continues et les premiers événements ont confirmé les orientations à prendre en termes de développement ainsi que les priorités que nous nous étions fixées. »

« L’objectif de l’usine est donc de trouver rapidement des performances en soufflerie et de travailler dur pour apporter des mises à jour à la piste le plus rapidement possible, tout en tirant le meilleur parti du package dont nous disposons. »

Lorsqu’on lui demande si la hiérarchie après les deux premières courses de la saison est celle à laquelle il s’attendait, Enrico Cardile a répondu : « Avant la première séance d’essais libres de la saison, il est toujours difficile d’avoir une idée réaliste de la hiérarchie dans le peloton, car chaque équipe n’a conscience que de son propre travail. Cependant, nous ne sommes qu’au début d’une très longue saison et il sera vital d’améliorer la voiture à un bon rythme. »

« L’année dernière, nous avons vu comment la hiérarchie peut changer pour qu’une équipe puisse monter ou descendre. »

« Nous avons commencé comme quatrième meilleure équipe et avons fini par nous battre pour la deuxième place du championnat. Ainsi, au cours des prochains mois, notre seul objectif sera de rattraper le retard sur les leaders actuels. »

Avant le Grand Prix d’Australie programmé du 22 au 24 mars sur le circuit de l’Albert Park de Melbourne, la Scuderia Ferrari occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 38 points de retard sur Red Bull.