Hakkinen doute que Leclerc soit responsable du départ de Binotto chez Ferrari

Le double champion du monde de F1, Mika Hakkinen, doute des rumeurs selon lesquelles le pilote Ferrari Charles Leclerc serait en partie responsable du limogeage du directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto.

Cette semaine, Ferrari a annoncé qu’elle avait accepté la démission de son directeur Mattia Binotto, qui quittera l’écurie italienne le 31 décembre prochain après quatre années passées à la tête de la gestion sportive à Maranello.

Mais bien avant l’annonce officielle, des rumeurs suggéraient que Charles Leclerc serait en partie responsable du départ de Binotto, notamment parce que les deux hommes ne s’adressaient quasiment plus la parole depuis le Grand Prix de Grande-Bretagne 2022.

Interrogé sur cette rumeur dont il n’a jamais entendu parler, Mika Hakkinen doute que Leclerc soit responsable du départ de Mattia Binotto : « Je ne sais pas. Quand je courais, j’ai toujours pensé  qu’en Formule 1 il ne s’agit pas de savoir si vous aimez quelqu’un, il s’agit plutôt de savoir à quel point il est bon, dévoué et intelligent. C’est ce qui compte. » a déclaré Mika Hakkinen au micro de Sky Sports.

« Peu importe que vous l’aimiez ou non, cela n’empêchera pas votre succès. Il faut travailler en équipe. Vous devez respecter le talent, les connaissances et le dévouement de quelqu’un. Donc, je doute qu’il y ait la moindre vérité dans cette histoire. »

A propos du départ de Mattia Binotto, Mika Hakkinen a ajouté : « C’est une grande personnalité, un gars formidable. La Formule 1 est un sport compliqué. »

« Vous avez besoin de trois à quatre personnes extrêmement talentueuses pour diriger une équipe, pour réussir. Il ne s’agit pas d’un seul homme ou d’une femme qui peut diriger l’équipe, il faut plusieurs individus, des personnalités et des talents différents pour contribuer au succès de l’équipe. »

Charles Leclerc se sentait mieux préparé en 2022

Le pilote Ferrari Charles Leclerc a révélé qu’il avait fait preuve d’une plus grande rigueur dans la préparation de sa saison 2022 comparé à 2021, ce qui l’a aidé à débuter la campagne sur un niveau bien plus élevé que l’an dernier.

En 2022, Charles Leclerc a débuté la campagne de la meilleure des manières avec une pole position et une victoire dès la première course à Bahreïn, le Monégasque ayant franchi la ligne d’arrivée devant son coéquipier Carlos Sainz. Tout au long de la saison, le Monégasque a systématiquement devancé son voisin de garage au championnat du monde et a terminé à la deuxième place au classement des pilotes avec 62 points d’avance sur l’Espagnol (Sainz a terminé cinquième).

Lorsqu’on demande à Charles Leclerc si cette avance sur son coéquipier était due aux nouvelles monoplaces ou bien à un changement de son côté, le Monégasque a répondu : « J’ai changé quelques trucs, ma façon de travailler, ma discipline à la maison. »

« C’était un peu le freestyle l’année dernière, chaque fois que j’étais à la maison, je faisais mille choses. » a expliqué Charles Leclerc à AMUS.

« Pour être honnête, j’étais très fatigué en 2021 de la mi-saison à la fin. Cela m’a influencé et a affecté la performance. Après, il est aussi possible que cette voiture [la F1-75 de 2022] me convienne mieux. »

« Nous avons fait d’excellents tests hivernaux, nous avons essayé beaucoup de choses, nous avons mis beaucoup l’accent sur la façon dont je peux piloter la voiture. Cela m’a aidé à commencer la saison sur un niveau élevé et je pouvais me concentrer sur les détails. »

Quand on lui demande justement dans quels domaines précis il pense devoir s’améliorer encore personnellement, Charles Leclerc a répondu : « Je dois aider et guider l’équipe pour travailler dans la bonne direction. »

« Tout est question de petits détails. A chaque course vous en apprenez un peu plus et vous pouvez devenir un meilleur pilote. C’est différent de mes premières années en Formule 1, quand il y avait encore beaucoup de place à l’amélioration. »

« Il s’agit désormais de devenir un pilote plus complet et de grandir avec l’équipe afin de performer les dimanches de course. »

Stefano Domenicali : « Deuxième avec Ferrari, ce n’est pas suffisant »

Le PDG de la F1, Stefano Domenicali, a commenté le départ du directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, qui quittera ses fonctions à la fin du mois de décembre après quatre années passées à la tête de la gestion sportive de l’équipe italienne.

Cette semaine, Ferrari a indiqué qu’elle avait « accepté » la démission de son directeur d’écurie en F1, le Suisse Mattia Binotto (sur la photo d’illustration). Ce dernier – après avoir tenu ce rôle durant quatre années – quittera ses fonctions le 31 décembre 2022, mais à l’heure actuelle, aucun remplaçant n’a encore été nommé par l’écurie de Maranello.

Ferrari a indiqué que le processus pour choisir le remplaçant de Mattia Binotto était en cours et qu’une annonce serait faite en début d’année prochaine. Parmi les candidats potentiels à la succession de Binotto, deux Français sont en tête de liste : Fred Vasseur (actuel directeur de l’équipe Alfa Romeo) et Laurent Mekies (actuel directeur sportif de Ferrari).

S’exprimant pour la première fois depuis l’annonce du départ de Mattia Binotto, le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali – qui a occupé le même rôle que Binotto chez Ferrari entre 2008 et 2014 – a tenu à apporter tout son soutien au Suisse mais ne se montre pas surpris du sort réservé au directeur de la Scuderia, car terminer une campagne à la deuxième place comme ce fut le cas en 2022 n’est pas un résultat « suffisant » pour une équipe comme Ferrari qui est toujours à la recherche d’un titre mondial depuis le dernier obtenu en 2007.

« Quand vous êtes deuxième avec Ferrari, c’est un résultat qui n’est pas suffisant. » a déclaré Stefano Domenicali à Sky Sports.

« Je ne veux pas entrer dans la dynamique de l’équipe, mais c’est sûr que je veux lui souhaiter le meilleur pour son avenir. »

« J’étais dans la même situation ou position il y a de nombreuses années et je lui souhaite de rester concentré et de croire en lui. Bien-sûr, d’un autre côté, j’espère que Ferrari trouvera la bonne solution pour rester sur la bonne voie car ils ont fait de grands progrès par rapport à là où ils étaient il y a deux ans. »

« Nous avons besoin d’une Ferrari compétitive et nous avons besoin d’avoir une bonne équipe, une équipe forte, des pilotes forts, pour se battre comme les autres. C’est vraiment ce que je leur souhaite. »

Le PDG de la Formule 1 espère que la Scuderia Ferrari sera en mesure en 2023 de se battre pour le titre mondial et offrir aux fans une bataille serrée à trois avec Red Bull et Mercedes.

« Et bien c’est le rêve ! En fait, ce n’est pas un rêve, c’est bien plus qu’un rêve et je crois que cela va arriver. Je suis sûr qu’il y aura plus d’équipes pour se battre pour la première place et aussi pour d’autres positions. »

« Le but et l’espoir, c’est d’avoir une dernière course avec un bon combat, un bon combat sportif, et je pense que toutes les conditions sont réunies. Je suis presque sûr que tout le monde attend [avec impatience] la première course à Bahreïn. »

Deux Français en lice pour remplacer Binotto chez Ferrari

Deux Français sont en lice pour remplacer Mattia Binotto chez Ferrari à partir de la saison prochaine en Formule 1. Il s’agit de Frederic Vasseur et Laurent Mekies.

Ce mardi, la Scuderia Ferrari a confirmé qu’elle avait accepté la démission de Mattia Binotto, qui occupe le poste de directeur de l’équipe italienne en Formule 1 depuis la saison 2019. L’ingénieur suisse quittera donc ses fonctions le 31 décembre 2022, mais à l’heure actuelle, aucun remplaçant n’a encore été annoncé du côté de Maranello.

Si plusieurs candidats sont envisagés chez Ferrari, deux Français sortent du lot avec tout d’abord l’actuel directeur de l’équipe Alfa Romeo, Fred Vasseur. En effet, le Français a déjà de l’expérience dans une grande organisation après avoir dirigé l’équipe Renault en F1 avant de devenir team principal de l’écurie Alfa Romeo. Avec plus de 25 ans d’expérience dans le sport automobile, les compétences managériales de Vasseur ne sont donc plus à démontrer, alors que le Français entretient également une excellente relation avec le pilote Ferrari Charles Leclerc après l’avoir fait débuter en F1 chez Sauber il y a quelques années.

Autre point important : après avoir signé un partenariat avec le groupe Sauber, le constructeur allemand Audi a récemment annoncé son arrivée en F1 en tant qu’équipe d’usine à partir de la saison 2026. La firme d’Ingolstadt pourrait alors choisir de faire venir en F1 ses propres employés, ce qui veut dire que l’avenir de Vasseur au sein de l’équipe reste flou.

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Laurent Mekies, un candidat sérieux

L’autre Français en lice pour remplacer Mattia Binotto chez Ferrari n’est autre que Laurent Mekies (sur la photo d’illustration), l’actuel directeur sportif de la Scuderia. Mekies, âgé de 45 ans, a lui aussi une solide expérience dans la Formule 1 puisqu’il a occupé le poste d’ingénieur chez Arrows, Minardi ou encore Toro Rosso avant de rejoindre la FIA pour y occuper le poste de responsable de la sécurité, puis directeur de course adjoint à partir de 2016.

En 2018, Laurent Mekies rejoint l’équipe technique de Ferrari dans un premier temps avant d’être promu directeur sportif de la Scuderia. Dans ce rôle, le Français a plus d’une fois assumé l’intérim sur le muret des stands lorsque Mattia Binotto ne pouvait pas se déplacer sur des Grands Prix, un rôle qu’il a parfaitement tenu et qui fait de lui le candidat le plus sérieux pour remplacer Binotto en 2023.

On sait que des discussions sont actuellement en cours, mais Mattia Binotto restera en place jusqu’à la fin du mois de décembre. Une annonce de la part de Ferrari concernant le remplaçant de Binotto n’est donc pas attendue avant le début de l’année prochaine au minimum…

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Ce mardi 29 novembre, la Scuderia Ferrari a indiqué qu’elle avait accepté la démission de Mattia Binotto, qui quittera donc l’entreprise le 31 décembre 2022 après avoir occupé le poste de directeur de la gestion sportive pendant quatre années.

Si le grand public ne connaît Mattia Binotto que depuis 2019 – date à laquelle il a été nommé directeur de la Scuderia Ferrari – les fans plus expérimentés connaissent cet ingénieur suisse depuis de nombreuses années déjà puisqu’il a débuté sa carrière chez Ferrari en 1995 en tant que stagiaire au département des moteurs, puis est devenu directeur technique en 2016 avant d’accepter le rôle de team principal.

Depuis sa prise de fonction en 2019, Binotto a eu la lourde tâche de redresser l’équipe de Formule 1 du constructeur italien après des années sans titre mondial [le dernier remonte à 2007], mais c’est dans un contexte bien particulier que le Suisse a débuté à ce poste, puisque l’équipe de Maranello était pointée du doigt par ses principaux rivaux pour avoir « triché » avec un débit de carburant permettant d’obtenir plus de puissance moteur.

Après une longue enquête lancée par la FIA, Ferrari et l’instance dirigeante ont convenu d’un « accord secret » à la veille de la saison 2020, année durant laquelle Ferrari connaîtra – coïncidence ou pas – sa pire campagne depuis 1980 en terminant sixième du championnat du monde des constructeurs.

En 2021, Ferrari retrouvera des couleurs en terminant à la troisième place du championnat du monde, mais toujours assez loin de Red Bull et Mercedes.

Pour cette saison 2022, l’écurie italienne a clairement gagné en compétitivité, mais de multiples erreurs de stratégies, combiné à des erreurs de pilotage, ne permettront pas à Ferrari de se battre pour le titre mondial face à une équipe Red Bull intraitable. La Scuderia termine donc cette saison à la deuxième place au classement des constructeurs.

En quatre ans donc, Mattia Binotto n’aura jamais réussi à ramener Ferrari au sommet, principalement pour les raisons évoquées ci-dessus, et le Suisse quittera donc l’équipe fin décembre après avoir remis sa démission. Concernant son remplaçant, Ferrari a indiqué que le processus pour identifier un nouveau team principal est en cours et devrait être finalisé au cours de la nouvelle année.

Et vous, que pensez-vous du départ de Mattia Binotto ? Vous pouvez voter via le module ci-dessous et également argumenter votre avis plus bas dans la section des commentaires.


Officiel : Mattia Binotto quitte la Scuderia Ferrari

La Scuderia Ferrari a annoncé ce mardi avoir accepté la démission de son directeur Mattia Binotto, qui quittera ses fonctions le 31 décembre 2022.

Depuis quelques semaines maintenant, les rumeurs suggéraient un départ imminent de Mattia Binotto et il s’agit désormais d’une information officielle publiée par l’équipe italienne, qui indique qu’un processus est en cours pour identifier le nouveau directeur de Ferrari à la veille de la saison 2023 de Formule 1 qui débutera en mars prochain.

« Avec le regret que cela entraîne, j’ai décidé de conclure ma collaboration avec Ferrari. » a indiqué Mattia Binotto dans un communiqué officiel.

« Je quitte une entreprise que j’aime, dont je fais partie depuis 28 ans, avec la sérénité qui vient de la conviction que j’ai tout mis en œuvre pour atteindre les objectifs fixés. »

« Je laisse une équipe soudée et grandissante. Une équipe solide, prête, j’en suis sûr, à atteindre les objectifs les plus élevés, à qui je souhaite le meilleur pour l’avenir. »

« Je pense qu’il est juste de franchir cette étape en ce moment aussi difficile que cette décision l’a été pour moi. Je tiens à remercier toutes les personnes de la Gestione Sportiva qui ont partagé avec moi ce parcours, fait de difficultés mais aussi de grande satisfaction. »

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Le patron de Ferrari, Benedetto Vigna, a ajouté :  « Je tiens à remercier Mattia pour ses nombreuses et formidables contributions au cours des 28 années passées chez Ferrari et en particulier pour avoir ramené l’équipe à une position compétitive au cours de l’année écoulée. »

« En conséquence, nous sommes en position de force pour renouveler notre défi, surtout pour nos incroyables fans du monde entier, pour remporter le prix ultime du sport automobile. Tout le monde ici à la Scuderia et dans la communauté Ferrari au sens large souhaite bonne chance à Mattia pour l’avenir. »

Mattia Binotto quitte une Scuderia Ferrari qui a terminé deuxième du championnat du monde des constructeurs en 2022. Le nom du remplaçant de Binotto sera connu « au cours de la nouvelle année » indique Ferrari.

Binotto pense que Mercedes aurait pu remporter plus de victoires en 2022

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, pense que Mercedes aurait pu remporter plus de victoires en 2022 car l’équipe du constructeur allemand avait selon lui en fin de saison la voiture la plus rapide de la grille.

Après un début d’année très compliqué pour Mercedes, l’équipe du constructeur allemand a réussi à remonter le pente au cours de la saison et a fait un très grand pas en avant en termes de performances en introduisant sur la W13 un package de mises à jour important au Grand Prix de Grande-Bretagne en juillet.

Depuis-lors, la W13 s’est montrée bien plus compétitive sur la piste et les deux pilotes Lewis Hamilton et George Russell ont pu marquer des points de façon régulière, alors que Russell a pu décrocher sa première pole position à Budapest en Hongrie peu avant la pause estivale.

Après la trêve, Mercedes a poursuivi le développement de sa monoplace et a apporté une autre grande mise à jour sur la W13 au Grand Prix des Etats-Unis en octobre. A partir de ce moment-là, la W13 a clairement gagné en performance, ce qui mènera finalement Mercedes au succès deux courses plus tard lorsque George Russell et Lewis Hamilton signeront le premier doublé de l’équipe en 2022 au Grand Prix du Brésil.

Pour le directeur de Ferrari, ce résultat n’était pas surprenant car selon lui Mercedes aurait même pu remporter d’autres Grands Prix en fin de saison s’ils avaient fait les bons choix en termes de stratégies.

« Ce n’est pas surprenant, parce que si je regarde les dernières courses [avant Abou Dhabi], peut-être qu’avec un choix de pneus différent, ils auraient déjà gagné des courses. Je pense qu’ils n’ont tout simplement pas gagné parce qu’ils n’ont pas fait le bon choix de pneus. » a estimé Binotto, interrogé juste avant la dernière course de l’année.

« Leurs voitures étaient les plus rapides, du moins lors des dernières courses, donc ce n’était pas surprenant d’y arriver au Brésil. Ils ont apporté un nouveau package à Austin qui, je pense, a bien fonctionné, et ils ont pu capitaliser là-dessus. »

En 2022, la Scuderia Ferrari a stoppé le développement de sa monoplace bien avant Mercedes et n’a plus apporté de mises à jour en piste lors des dernières courses quand Mercedes a poursuivi le développement de la W13 jusque très tard dans la saison.

Lorsqu’on demande à Binotto si ce n’était pas un risque pris par son équipe de ne plus développer la F1-75, le Suisse a répondu : « Ce n’était pas un choix, nous étions simplement à la limite du plafond budgétaire. »

« Nous étions au plafond, il n’y avait plus aucune opportunité de développer la voiture, donc, nous sommes simplement resté là où nous étions. »

« Mais nous n’avons pas compromis le développement de la voiture de l’année prochaine. Nous avons décidé d’arrêter [le développement] de l’actuelle, car en plus du développement normal, vous devez aussi produire des pièces pour les mettre sur la piste et c’était des coûts supplémentaires que nous ne pouvions pas nous permettre. »

A la fin de cette campagne 2022, la Scuderia Ferrari a réussi à conserver sa deuxième place au championnat du monde des constructeurs devant Mercedes, tandis que le Monégasque Charles Leclerc termine vice champion du monde 2022.

Le film « Ferrari » de Michael Mann est entré en production

Le nouveau projet de Michael Mann, « Ferrari », vient d’entrer en production en Italie même. Le film du réalisateur de « Heat » racontera l’histoire d’Enzo Ferrari, pilote de course et fondateur de la célèbre marque au cheval cabré.

Dans le rôle d’Enzo Ferrari, nous retrouverons Adam Driver, l’acteur américain révélé dans la dernière trilogie Star Wars. Il n’en n’est pas à son coup d’essai dans le rôle d’un entrepreneur Italien puisqu’il avait en effet joué le rôle de Maurizio Gucci dans « House of Gucci » de Ridley Scott en 2021.

A ses cotés, Penélope Cruz jouera le rôle de Laura Ferrari l’épouse du protagoniste. Le film sera basé sur le livre de Brock Yates, biographie intitulée « Enzo Ferrari – The Man and the Machine ». Nous suivrons le couple Ferrari en 1957, alors que ce dernier traverse une crise tant financière que personnelle : faillite, mariage compromis notamment à cause de la perte de leur fils Dino un an plus tôt. Enzo Ferrari se lancera ensuite dans une course épique de 1000 miles, la Mille Miglia.

Nous retrouverons au casting également Shailene Woodley dans le rôle de Lina Lardi, Patrick Dempsey (lui même pilote amateur) dans celui du pilote de course Piero Taruffi, Jack O’Connell dans celui du pilote de course Peter Collins, Sarah Gadon dans celui de Linda Christian et Gabriel Leone dans le rôle de Fon De Portago.

La sortie du film « Ferrari » est prévue pour 2023.

Ferrari : Binotto refuse de s’emballer

Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, a minimisé le bon début de pré-saison de son équipe, insistant sur le fait qu’ils sont « des outsiders et non des favoris« .

Ce mercredi, lors de la première journée des essais hivernaux sur le tracé catalan, Charles Leclerc et Carlos Sainz se sont relayés pour donner à Ferrari le nombre de tours le plus élevé – 153 – et signer, respectivement, les deuxième et troisième temps du jour. 

Pour la journée de jeudi, l’Espagnol Carlos Sainz a débuté la journée au volant de la F1-75 en bouclant 71 tours avant la pause déjeuner. Dans l’après-midi, le Monégasque Charles Leclerc a pris le relais et a signé le meilleur temps du jour en fin de journée peu avant d’attaquer la dernière heure de roulage. Aucun problème n’a été signalé chez Ferrari lors de cette deuxième journée d’essais.

Il est difficile d’établir une hiérarchie à l’heure actuelle avec cette nouvelle génération de monoplaces mais la Ferrari F1-75 semble faire l’unanimité auprès des observateurs, cependant, Mattia Binotto refuse cependant de s’emballer. « Je pense que c’est très tôt« , a-t-il déclaré lors de la conférence de presse ce jeudi à Barcelone. « C’est toujours super d’avoir une bonne régularité car c’est le moment d’apprendre de ces nouvelles voitures. »

« Lorsque vous faites beaucoup de tours, vous collectez certainement des données. Jusqu’à présent, je suis satisfait du fait que nous avons fait beaucoup de tours hier, et ce matin aussi, ce qui est important. Concernant le rythme, il est très tôt pour juger. Ce que je vois, c’est que nous sommes tous très proches, ce qui était l’un des objectifs de la nouvelle réglementation. »

En effet, la Scuderia Ferrari avait très tôt tourné son attention et ses ressources vers sa monoplace 2022 l’an dernier, sachant que ces nouvelles règles offraient une opportunité de combler l’écart avec les leaders.

« Globalement, il était important de nous concentrer et de donner la priorité à 2022« , a-t-il ajouté. « Nous avons toujours dit que c’était une opportunité. Maintenant, nous sommes sur la bonne voie, nous essayons d’apprendre à connaître la voiture. »

« Comment nous pourrons en tirer profit, je pense que seuls les prochains mois – pas les prochains jours – nous le diront. Pour voir le plein potentiel des voitures, il faudra au moins quatre à cinq courses car il y a encore tant à apprendre, à adapter, à régler. Attendons de voir.

« Honnêtement, nous ne sommes pas l’équipe la plus forte. Nous sommes toujours l’outsider et non les favoris.« 

L’esprit d’équipe a joué un grand rôle chez Ferrari en 2021

Après avoir connu une saison 2020 très compliquée avec une sixième place au championnat du monde, soit sa pire performance depuis 40 ans en F1, la Scuderia Ferrari a retrouvé des couleurs cette année et se bat actuellement contre McLaren pour la troisième place au classement constructeurs.

Force est de constater que les résultats sont au rendez-vous pour Ferrari cette saison 2021, bien que l’équipe italienne ne peut pas encore se targuer d’aller jouer des victoire à la régulière. Une remontée que l’on doit avant tout à l’esprit d’équipe si l’on en croit les propos de Laurent Mekies, le directeur sportif de la Scuderia.

« Eh bien vous savez, je pense que le plus grand signe de la reconstruction est que même dans les moments les plus sombres de l’année dernière, l’équipe est restée très unie, nous savons que nous étions face à une tâche énorme pour changer les choses et sortir de la situation dans laquelle nous nous trouvions – mais même dans ces moments, l’équipe était très, très forte pour rester ensemble. » a déclaré le Français le week-end dernier à Mexico où Ferrari a marqué 18 points en course et occupe désormais la troisième place du championnat  avec 13,5 points d’avance sur McLaren.

« Cette année, malgré le fait que la réglementation était très restrictive quant à la quantité de développement que vous pouviez faire sur la voiture, nous avons vu des progrès, cela a donné confiance, nous avons apporté quelques développements supplémentaires à la voiture [nouveau système hybride en fin d’année], ce qui a mis la voiture dans la bonne direction. »

Lorsqu’on lui demande à quel point l’ambiance chez Ferrari a permi à l’équipe d’obtenir de meilleurs résultats qu’en 2020 avec un nouveau duo de pilotes composé de Charles Leclerc et Carlos Sainz, le directeur sportif de Maranello a répondu : « Cela a redonné un peu plus de confiance, je pense que c’est une phase de reconstruction. »

« L’ambiance, pour répondre à votre question, est fantastique. D’une certaine manière, il y a cet esprit d’équipe très, très fort qui vient de traverser l’énorme difficulté de l’année dernière. Il y a cet incroyable dynamisme de Carlos [Sainz] et Charles [Leclerc], et donc c’est un moment très, très positif en ce moment d’être dans la lutte pour la troisième place. »

« Le plus important est l’amélioration que nous pouvons apporter et le nombre de week-ends propres que nous pouvons offrir, l’un après l’autre. Nous venons de deux courses solides [propos tenus avant le GP du Mexique] et nous espérons continuer à performer à ce niveau. »

Classement constructeurs 2021

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Ferrari a dû faire un compromis pour lutter contre l’usure des pneus

Ferrari a soufflé le chaud et le froid lors de cette première partie de saison. Si la Scuderia s’est faite remarquée en signant une pole position à Monaco et à Bakou, certaines performances sont en deçà des attentes notamment au Grand Prix de France ou les hommes en rouge ont manqué de rythme avec une onzième place pour Carlos Sainz et une seizième place pour Charles Leclerc à l’arrivée de l’épreuve.

L’origine du problème a vite été détectée et Ferrari a pointé du doigt une usure excessive des pneus, notamment à l’avant de la monoplace. La solution la plus simple pour palier à cela : modifier l’équilibre de la voiture.

Mattia Binotto, directeur de l’écurie italienne, s’est confié sur le site de la F1 et se dit satisfait des ces modifications même si ce nouvel équilibre est pénalisant en qualifications. Un compromis nécessaire selon le patron de Ferrari.

« Ce qui s’est passé en France, c’est que nous avons eu une très forte usure des pneus à l’avant gauche, du graining et ensuite beaucoup d’usure. » a expliqué Binotto.

« Nous avons essayé de comprendre lors de notre retour à Maranello où nous avions un problème sur notre voiture en termes de conception, ce qui a eu pour conséquence de nous ramener à l’usure des pneus. »

« Parce que si nous regardons non seulement la France, mais toutes les courses passées juste avant la France, en moyenne, par rapport à l’ensemble de la grille, nous étions ceux qui usaient le plus à l’avant. Donc ce n’était pas un problème unique en France, mais dans la plupart des courses, nous avons beaucoup usé à l’avant. »

Pour Ferrari, deux options étaient sur la table à ce moment-là; soit un problème de conception de la monoplace, soit un problème de réglages. Heureusement pour la Scuderia, il n’aura fallu finalement revoir que certains réglages afin de corriger en partie les soucis d’usure, réglages qui ne sont pas sans conséquence sur la performance pure de la voiture comme nous l’explique Binotto.

« Je pense que ce que nous avons découvert est au final  très simple… Si vous avez une forte dégradation, c’est parce que vous glissez, c’est aussi simple que cela. Et si vous glissez, c’est qu’il y a des raisons à cela, et ces raisons peuvent provenir d’un simple réglage. Vous pouvez perfectionner l’arrière de la voiture au freinage, avoir une bonne stabilité arrière. »

« Nous avons modifié nos réglages lors des courses suivantes, nous avons essayé d’avoir plus d’équilibre en termes de, disons, sous-virage et survirage, nous avons essayé de moins glisser sur l’avant et de gérer les pneus à cet égard, et je pense que toutes les mesures que nous avons prises dans cette direction se sont avérées être la bonne direction pour faire face à l’usure des pneus. »

« Et en fait, en Autriche et certainement au Royaume-Uni [où Charles Leclerc a fini deuxième], et en suivant également la situation en Hongrie, nous avons montré que nous avons été en mesure, dans les dernières courses, d’avoir une amélioration en termes d’usure des pneus avant, et aujourd’hui, cela ne semble pas être aussi critique que cela l’était en France. »

« Je pense que nous avons peut-être dû faire un léger compromis [sur un tour], mais pas beaucoup. »

« Mais c’est une courbe d’apprentissage, et c’est évidemment un élément clé lorsque vous avez une usure des pneus avant. Cela ne signifie pas pour autant que sur tous les circuits, vous devez revoir la façon dont vous abordez vos réglages. » Conclut Binotto.

Ferrari est actuellement 3ème du championnat avec 163 points à égalité de points avec l’écurie McLaren. Il reste encore douze manches à disputer avant la fin de la saison.

Classement constructeurs F1 2021

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Sainz : « Je serai encore plus fort pour la deuxième moitié de la saison »

Carlos Sainz s’est dit « assez fier » de ses résultats obtenus au sein la Scuderia Ferrari durant la première partie de la saison de F1 2021 mais insiste sur le fait qu’il y aura plus à venir dans la seconde moitié de la saison indiquant qu’il recherche plus de régularité pour mieux correspondre à son rythme.

Pour rappel, Sainz a quitté McLaren pour rejoindre Ferrari en 2021 et, après 11 manches, il a marqué 83 points contre 80 pour son coéquipier Charles Leclerc, avec un record personnel de deux podiums cette saison.

« J’ai l’impression que pour les premières courses, ça a été très difficile d’être régulier tout au long du weekend », a déclaré Sainz, cité par le site du championnat.

« Il y avait beaucoup de vitesse, mais j’ai très rarement pu tout aligner : les qualifications, la stratégie de course, la gestion des pneus, les départs, et obtenir un très bon résultat grâce à tout cela. »

« Mais j’ai senti que récemment, ça s’est beaucoup mieux passé et dès que je commencerai à mieux coordonner les weekends, je pourrai être beaucoup plus régulier et pas uniquement rapide », a-t-il ajouté.

L’Espagnol a également ajouté qu’il avait relevé un défi de taille en rejoignant Ferrari « en confiance » et avait trouvé le rythme dans la SF21 dès le début.

« Je suis assez content, positif sur cette première partie de saison. Évidemment, c’était un gros défi de commencer dans une nouvelle équipe, et surtout une grande équipe comme Ferrari,» a-t-il déclaré.

« J’étais confiant mais vous ne savez pas vraiment comment ça va se passer, donc je dois dire que je suis assez fier, assez heureux. La vitesse est là depuis la première course, ce qui m’a immédiatement détendu, je savais que j’étais très rapide tout de suite avec cette voiture et je pouvais juste améliorer tout le reste, la régularité tout au long du weekend,» a indiqué Sainz.

Parti quinzième sur la grille en Hongrie, Carlos Sainz a terminé à la troisième place; il est actuellement sixième du championnat, trois points devant son coéquipier Leclerc à l’aube de la seconde moitié de la saison.

Mattia Binotto : « Un Grand Prix positif pour Ferrari »

Bien que Charles Leclerc n’a pas réussi à conserver la tête de la course jusqu’au drapeau à damier ce dimanche à Silverstone, le directeur de la Scuderia Ferrari Mattia Binotto estime qu’il s’agit tout de même d’un Grand Prix positif pour toute l’écurie italienne.

Au Grand Prix de Grande-Bretagne, Charles Leclerc a terminé à la deuxième place, décrochant ainsi son 13° podium en carrière et le premier de cette saison, tandis que son coéquipier Carlos Sainz a terminé à la sixième place.

« Ce fut un Grand Prix positif pour nous, non seulement à cause du résultat, mais surtout à cause des progrès réalisés par l’équipe.«  a déclaré Mattia Binotto.

« Après la course en France, tout le groupe a bien réagi. Nous savons que nous ne sommes pas encore sur le point de nous battre régulièrement pour les premières places, car il y a deux voitures plus rapides que la nôtre.« 

« Mais il est important que nous travaillions dans la bonne direction. Charles a réalisé une course fantastique, après d’excellentes performances vendredi et samedi. »

« Je peux comprendre sa déception car ça fait mal de perdre une victoire dans les derniers instants d’une course, mais il devrait être satisfait de ce qu’il a accompli au cours de ces trois jours.« 

« Carlos a fait une course solide. C’était dommage qu’un problème technique avec un pistolet de roue au ravitaillement lui ait coûté au moins une place. »

« Maintenant, nous nous tournons vers la prochaine course en Hongrie. C’est un type de piste très différent de celui-ci et nous chercherons à confirmer les progrès observés au cours des dernières courses. »

Après le Grand Prix de Grande-Bretagne, Ferrari occupe toujours la quatrième place au classement des constructeurs avec 148 points, soit quinze de moins que l’équipe McLaren.

Classement constructeurs F1 2021

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Le nouveau simulateur Ferrari désormais installé à Maranello

L’aménagement de l’installation et la mise en place du nouveau simulateur Ferrari simulateur ont été achevés cette semaine dans un nouveau bâtiment situé entre le siège de la Gestione Sportiva et la piste de Fiorano.

Dans les semaines à venir, les travaux de calibrage seront effectués puis, à un moment donné en septembre, après la pause estivale imposée par la réglementation sportive, le vrai travail commencera pour l’équipe italienne, soutenant la phase de conception de la voiture 2022.

Dans le même temps, le simulateur actuel sera toujours utilisé pour les travaux de développement de la SF21 et pour préparer les week-ends de course, ainsi que pour soutenir les jeunes de la Ferrari Driver Academy.

Ce nouveau simulateur est à la pointe dans ce domaine et reproduit dans un environnement à 360°, la latence la plus faible et la bande passante la plus large de tout ce qui existe actuellement sur le marché selon Ferrari.

Il est basé sur un tout nouveau concept issu d’une collaboration entre la Scuderia Ferrari et Dynisma, une entreprise britannique dirigée par l’ancien ingénieur Ferrari Ashley Warne. Il a été produit exclusivement pour l’équipe de Maranello.

« La simulation et le numérique vont jouer un rôle de plus en plus important dans le développement d’une voiture de Formule 1 et nous pensons avoir fait le meilleur choix possible, en nous concentrant sur la création d’un outil qui nous permettra de faire un saut générationnel dans ce secteur. » nous explique Gianmaria Fulgenzi Responsable de la chaîne d’approvisionnement.

« Pour le produire, nous avons choisi Dynasma, une entreprise jeune et dynamique. Il a fallu deux ans pour terminer ce projet et nous sommes maintenant prêts à commencer à l’utiliser sur le projet 674, qui est le nom donné à la voiture qui sera produite sur la base du nouveau règlement technique qui entrera en vigueur en 2022. »

Binotto loue le « bon état d’esprit » de ses pilotes en course

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a loué l’esprit d’équipe manifesté par Charles Leclerc dimanche dernier au Grand Prix d’Autriche lorsque le Monégasque a laissé passer son coéquipier plus rapide en fin de course.

Les deux pilotes Ferrari n’ayant pas réussi à se qualifier pour la Q3 du Grand Prix d’Autriche, l’équipe a opté pour des stratégies différentes pour les deux pilotes, avec Charles Leclerc prenant le départ de la course avec des Médiums pendant 34 tours avant de passer aux Durs pour les 37 restants – tandis que Carlos Sainz a choisi de prendre le départ en pneus Durs pour un très long premier relais, avant de s’arrêter au 48° tour de course et chausser les Mediums jusqu’à l’arrivée.

Cela signifiait que Carlos Sainz avait beaucoup plus de rythme que son coéquipier Leclerc en fin de course, le Monégasque ayant alors gracieusement laissé passer l’Espagnol au 65° tour du Grand Prix pour lui permettre d’aller chasser la McLaren de Daniel Ricciardo qu’il finira par doubler.

Au drapeau à damier, Carlos Sainz a terminé P5, tandis que son coéquipier Charles Leclerc a franchi la ligne d’arrivée à la huitième position.

« Ce que je voudrais souligner, c’est l’état d’esprit de nos pilotes, parce que Charles n’a pas hésité à laisser la place à Carlos qui était en pneus plus frais et qui était donc plus rapide. » a déclaré Binotto.

« Cela signifie que nous avons pu obtenir le meilleur résultat pour l’équipe. C’est le bon état d’esprit et c’est la voie à suivre alors que nous continuons à progresser. »

Lors des deux dernières années, la relation entre Charles Leclerc et l’ancien pilote de la Scuderia Ferrari, Sebastian Vettel, avait fait couler beaucoup d’encre, notamment parce que les deux hommes ont eu plusieurs contacts en piste, faisant perdre de précieux points à l’équipe.

Ferrari reçoit l’accréditation environnementale 3 étoiles de la FIA

L’équipe Ferrari a confirmé avoir reçu l’accréditation environnementale trois étoiles qui est actuellement le plus haut niveau de certification dans le programme d’accréditation environnementale de la FIA.

Le programme développé par la Fédération Internationale de l’Automobile vise à aider les acteurs clés du secteur du sport automobile et de l’automobile à mesurer et à améliorer leurs performances environnementales au moyen d’un processus de certification indépendant.

Le programme d’accréditation environnementale de la FIA est basé sur les meilleures pratiques existantes en matière de durabilité environnementale, principalement l’ISO 14001. Ferrari, qui avait déjà obtenu la certification en 2001 – avec un renouvellement en 2016 pour se conformer aux dernières normes ISO 14001:2015 – a continué à aller de l’avant pour atteindre le niveau trois étoiles, le plus haut niveau d’accréditation également obtenu par l’écurie Mercedes en Formule 1.

Au fil des années, la firme de Maranello s’est efforcée de réduire sa consommation d’énergie et de minimiser son impact environnemental en adoptant des solutions innovantes et en utilisant des sources renouvelables dans ses usines de fabrication. Ce résultat peut être attribué, entre autres, à une gestion méticuleuse des besoins énergétiques, dont 81% ont été couverts par le système de trigénération de Maranello, tandis que près de 99% de l’énergie restante a été achetée à partir de sources renouvelables certifiées.

L’engagement du groupe Ferrari à réduire l’impact environnemental n’est cependant pas nouveau et a déjà produit des résultats notables. En 2020, le groupe avait atteint son objectif de réduire les émissions de CO2 de sa flotte européenne d’environ 35 % par rapport aux niveaux de 2007.

Un autre objectif encore plus ambitieux attend désormais l’entreprise : devenir une entreprise neutre en carbone d’ici la décennie par une série d’actions visant à réduire ses émissions de GES produites et, lorsqu’elles sont inévitables, à compenser celles résiduelles. Cette nouvelle étape décisive vers la durabilité débutera cette année par une certification pour mesurer l’empreinte carbone de la société au cheval cabré.

La Scuderia Ferrari est également à l’avant-garde de l’engagement de Ferrari en faveur de la durabilité environnementale, partageant avec la Formule 1 et tous les autres acteurs de haut niveau du sport automobile, l’objectif de devenir un sport Net Zero Carbone d’ici 2030.

Un long chemin, mais qui a déjà vu se concrétiser nombre de projets début 2021, comme la suppression du plastique non réutilisable lors des Grands Prix, en vigueur depuis le GP d’Espagne.

Le soutien des partenaires de la Scuderia Ferrari en fait partie intégrante. Un exemple est la collaboration avec Shell, le fournisseur de carburants et de lubrifiants de la Scuderia. Depuis le récent Grand Prix d’Émilie-Romagne, le carburant utilisé pour alimenter les générateurs nécessaires au fonctionnement des pistes est composé à 60 % d’énergies renouvelables et à 40 % de GTL (gas-to-liquid). Grâce à l’utilisation de ce carburant, le niveau d’émissions produites par les générateurs précédents sera divisé par deux, tandis que les émissions inévitables seront compensées par des solutions naturelles qui réduisent l’intensité carbone de l’énergie produite.

« Atteindre les trois étoiles du programme d’accréditation environnementale de la FIA est une reconnaissance importante pour Ferrari. » a déclaré Mattia Binotto, directeur de la Scuderia Ferrari.

« La question de la durabilité environnementale devient de plus en plus une priorité en course automobile. C’est un engagement qui nous tient à cœur en tant que Scuderia, tant dans nos activités quotidiennes – comme en témoignent les deux projets que nous avons mis en œuvre début 2021 – que sur le long terme. »

« La Formule 1 a désormais atteint un niveau technologique très élevé en termes d’efficacité des groupes motopropulseurs, et nous travaillons d’arrache-pied, aux côtés de la FIA, de la Formule 1 et des autres constructeurs automobiles impliqués dans la définition du cadre réglementaire de demain, dans le but de transférer les meilleures solutions sur piste sur les voitures de route, un élément fondamental dans l’ADN de Ferrari. »

Tech F1 : nouveau fond plat chez Ferrari et McLaren en Autriche

La double course autrichienne a vu Mclaren sortir une nouvelle fois vainqueur de la lutte avec Ferrari au championnat du monde 2021, l’équipe anglaise renforçant sa troisième place chez les constructeurs et gagnant un total de 3 points au classement par rapport à l’équipe italienne.

La piste de Spielberg est connue pour être plus favorable à la MCL35M, en raison de ses compétences de vitesse dans les lignes droites et les virages rapides. L’équipe « orange » peut également compter sur un Lando Norris qui parvient toujours à maximiser le résultat, et le podium obtenu lors de la deuxième course au GP d’Autriche dimanche dernier couronne un début de saison fantastique pour le jeune britannique.

Ferrari, en revanche, a un peu émoussé l’enthousiasme qui s’était formé après la double pole position à Monaco et à Bakou de Charles Leclerc, et la SF21 semble un peu moins compétitive désormais pour la lutte pour la troisième place. Les perspectives avant Silverstone [la prochaine course de la saison] ne sont donc pas favorables pour Ferrari, qui souffre sur des pistes qui sollicite énormément le train avant des F1.

Ferrari sait qu’elle porte le handicap d’une monoplace déficiente, avec un châssis et une suspension identiques à la SF1000 de la saison 2020. les ingénieurs de Maranello se sont limités cette saison à des ajustements aérodynamiques mineurs, et la SF21 n’est pas très différente de celle que nous avons vue à Bahreïn en début de saison.

« La voiture dont nous disposons est la même qu’à Bahreïn, nous n’avons apporté que quelques pièces neuves au cours des précédentes courses. » a indiqué le week-end dernier en Autriche Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari.

« Mais il n’y aura pas d’évolutions majeures. Tout le département technique est
concentré sur la voiture de l’année prochaine, et nous nous attendons à en souffrir à Silverstone. Pour nous, terminer troisième du classement à la fin de la saison serait une belle réussite, mais rappelons-nous où nous en étions l’an dernier. »

Le sentiment est pourtant que Ferrari a atteint le maximum en termes de résultats en course 2 en Autriche, alors que lors de la première course, le Grand Prix de Charles Leclerc était conditionné par le contact avec Gasly dès le premier tour, forçant le Monégasque à remonter depuis la dix-huitième position pour terminer dans le top dix. Cependant, à part les performances décevantes de Daniel Ricciardo, l’équipe Mclaren était globalement supérieure au cours de ces deux week-ends consécutifs à Spielberg, surtout en qualifications.

Les innovations techniques de Ferrari et Mclaren pour la double course en Autriche concernaient le fond plat, un composant que l’on savait le plus sujet au développement cette année après les restrictions imposées par la Fédération en début d’année.

Ainsi, nous avons pu voir un nouveau fond plat sur la Ferrari en course 1, testé uniquement par Leclerc en EL1, et qui est très similaire à la version qui avait été testée à Portimao un peu plus tôt.

Les flèches sur le dessin indiquent les nouveautés présentes, avec les générateurs de vortex devant la roue arrière, composés de 6 éléments (à Portimao il y en avait 7). La flèche sur la droite met plutôt en évidence les trois déviateurs de flux qui n’étaient présents qu’à Bahreïn et re-proposés dans la nouvelle spécification.

Le nouveau fond plat, qui était initialement pensé pour un test aérodynamique avant Silverstone, a été relancé une semaine plus tard sur les deux SF21, puis a finalement été utilisé en qualifications et en course. Évidemment, Ferrari a eu des retours positifs de la nouvelle spécification, après les analyses recueillies sur la piste, et a décidé d’anticiper son utilisation.

L’intention était clairement d’essayer de récupérer les points d’appui perdus à l’arrière en raison de la nouvelle réglementation, notamment dans les virages à moyenne-haute vitesse. La nouvelle spécification devrait avoir un plus grand impact à Silverstone, où les courbes sont presque toutes à large rayon. L’augmentation de l’appui à l’arrière permet de charger davantage l’avant et réduit les problèmes de sous-virage qui impactent Ferrari lorsque les pneus avant n’entrent pas dans la bonne fenêtre d’exploitation.

Concernant l’équipe McLaren, qui a montré un excellent potentiel en Autriche – notamment lors de la deuxième course avec des pneus plus tendres – la voiture conçue par James Key a reçu un nouveau fond plat au cours de la deuxième semaine au Red Bull Ring, à la suite du package de mises à niveau vu au Paul Ricard.

La nouvelle spécification présente une augmentation notable des générateurs de vortex, situés dans la zone médiane des côtés. En Espagne, la première mise à jour majeure a été introduite, avec la mise en œuvre du « Z-cut » et de deux petits déviateurs. En Autriche 2, en revanche, ce concept a été exagéré, à la recherche d’un plus grand nombre de tourbillons d’air qui créent une barrière aérodynamique pour éviter que l’écoulement dans la partie inférieure du fond plat ne se disperse pendant la phase de roulage.

La voiture de Ricciardo et Norris continue d’être l’une des monoplaces avec le plus d’efficacité aérodynamique, avec très peu de traînée et des vitesses de pointe élevées. Cela permet à l’équipe de Woking d’être plus chargée sur l’aileron arrière, au profit de la charge en virage.

On voit la différence avec Ferrari qui sur la SF21 a préféré un set-up plus léger avec l’aileron cuillère en course 2. Malgré cela, Mclaren a toujours volé en ligne droite, notamment dans le premier secteur du Red Bull Ring. L’équipe anglaise a également utilisé le biplan T-wing, généralement utilisé par d’autres équipes sur des pistes à fort appui, comme on le voit indiqué par la flèche.

Les performances de vitesse de la monoplace papaye sont soutenues par le moteur Mercedes, bien plus puissant cette année que celui de Ferrari, qui rapporte tout de même environ 15 chevaux supplémentaires. Ferrari paye toujours environ 2 dixièmes par tour rien que sur la puissance moteur, notamment sur une piste comme celle du Red Bull Ring où l’impact est plus élevé en raison du tour très court.

L’unité de puissance Ferrari nécessite également un dégagement de chaleur généreux en termes de fiabilité, la SF21 étant contrainte d’utiliser un capot moteur avec de grandes aérations arrière.

En Autriche, Ferrari a été contrainte d’utiliser la version plus grande du capot moteur (V1 sur le dessin), ceci également en raison de l’altitude à laquelle se trouve le circuit autrichien et de l’air plus fin à haute altitude.

Par rapport aux voitures équipées d’une unité de puissance Mercedes, les voitures à moteur Ferrari sont obligées de garder la carrosserie à l’arrière très large, sacrifiant l’efficacité aérodynamique pour assurer une meilleure dissipation de la chaleur.

Mclaren pour sa part présente une partie arrière plus mince sur sa monoplace, fonctionnant avec le nouveau capot qui a fait ses débuts au Paul Ricard. Pour mieux évacuer la chaleur des blocs électriques, les nouvelles ouïes placées sur les côtés de l’habitacle ont été ouvertes.

Pour Silverstone, GP à domicile de l’équipe orange, d’autres innovations techniques pourraient débuter. De petites mises à jour pourraient également venir pour Ferrari, mais la balance est pour l’instant en faveur de Mclaren pour le Grand Prix de Grande-Bretagne.

En plus des aspects techniques qui seront ajoutés, dans l’actualité il y a aura à Silverstone des nouvelles qualifications sprint et les débuts des nouveaux pneus arrière Pirelli.

Pirelli a décidé d’introduire des pneus arrière avec une structure plus rigide, afin d’éviter les déformations auxquelles les pneus seront soumis dans les virages rapides de la piste anglaise. Le test réalisé par les équipes vendredi en Autriche a donné des retours globalement positifs comme l’a confirmé Laurent Mekies, directeur sportif de l’équipe Ferrari.

« Pirelli a fait un travail impressionnant en apportant sur la piste un nouveau pneu qui s’est immédiatement adapté à toutes les équipes, nous aurons plus de marge pour Silverstone » a déclaré le Français.

L’espoir est que cette construction différente du pneu n’affecte pas les valeurs des monoplaces, ce qui pourrait fausser le championnat.

Classement des constructeurs F1 2021

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Le choix stratégique de Ferrari en qualifications a payé ce dimanche selon Binotto

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, s’est félicité de la décision prise par son équipe samedi lors des qualifications du Grand Prix d’Autriche d’essayer de faire passer les deux pilotes en Q3 avec les pneus Mediums.

En qualifications samedi, Charles Leclerc et Carlos Sainz ont tenté de se qualifier en Q3 avec des gommes Mediums montées sur leurs monoplaces, mais les deux hommes n’ont pas réussi à trouver suffisamment de rythme sur ce composé, les excluant de la dernière phase des qualifications.

Onzième et douzième au terme des qualifications, Sainz prendra finalement le départ de la course depuis la dixième place ce dimanche grâce à la pénalité de trois positions infligée à Sebastian Vettel samedi après avoir gêné Fernando Alonso en qualifications.

Le choix de la Scuderia de ne pas passer les Tendres sur les deux Ferrari en qualifications a été très critiqué, mais Mattia Binotto a insisté sur le fait que ce pari stratégique a finalement payé le dimanche en course avec une P5 pour Sainz et une P8 pour Leclerc sur la ligne d’arrivée ce dimanche soir.

« Ce résultat est en ligne avec notre potentiel sur cette piste. La cinquième place était en jeu et le maximum auquel nous pouvions aspirer. » a déclaré Binotto ce dimanche soir à Spielberg.

« Carlos l’a assuré avec un excellent pilotage, tandis que Charles méritait certainement mieux. Je pense que les décisions que nous avons prises hier [samedi en qualifications] se sont avérées les bonnes, compte tenu du déroulement de la course. »

« Ce que je soulignerais aujourd’hui, c’est l’état d’esprit de nos pilotes, car Charles n’a pas hésité à laisser la place à Carlos, qui était en pneus plus frais et plus rapides. Cela signifiait que nous pouvions obtenir le meilleur résultat possible pour l’équipe. C’est le bon esprit et c’est la voie à suivre alors que nous continuons à progresser. »

Après le Grand Prix d’Autriche, la Scuderia Ferrari est toujours quatrième au championnat des constructeurs avec 19 points de retard sur l’équipe McLaren.

Classement constructeurs F1 2021

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Binotto trouve qu’il y a « pas mal de distractions » chez Mercedes

Depuis le Grand Prix d’Espagne disputé au mois de mai dernier à Barcelone, l’équipe Mercedes n’a plus remporté la moindre course, battue systématiquement par l’équipe Red Bull qui semble avoir gagné de la performance depuis lors.

Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, admet que Red Bull Racing-Honda a actuellement la monoplace la plus rapide de la grille, tandis que le septuple champion du monde Lewis Hamilton demande à son équipe de poursuivre le développement de la W12 pour tenter de contrer son rival au championnat.

Le patron de la Scuderia Ferrari pour sa part estime que Mercedes se retrouve dans cette situation parce que d’un côté Red Bull travaille extrêmement bien avec son partenaire Honda et de l’autre l’écurie du constructeur allemand doit faire face à quelques « distractions » en interne.

« Tout d’abord, nous devons reconnaître l’excellent travail des ingénieurs de Red Bull Racing-Honda. Ils récoltent maintenant le succès, notamment parce que c’est une équipe stable et qu’ils travaillent ensemble depuis des années. » a déclaré Binotto lors d’une vidéoconférence, cité par SpeedWeek.

« En revanche, nous assistons à des changements importants chez Mercedes en termes de personnel, avec des départs ou avec des employés qui se voient confier d’autres tâches. De plus, un pilote n’a été confirmé qu’en février 2021 [Hamilton, ndlr]. Je trouve qu’il y a pas mal de distractions, et elles ont certainement contribué à la situation d’aujourd’hui. »

Mercedes a répété à plusieurs reprises que Red Bull Racing prenait de l’avance dans les lignes droites, ce qui est dû – selon Lewis Hamilton – à un moteur Honda plus puissant et au fait que Red Bull utilise un aileron offrant une plus faible trainée.

Interrogé sur le moteur Honda, Mattia Binotto estime pour sa part que les ingénieurs japonais n’ont rien à se rapprocher puisque la réglementation ne permet aux motoristes de n’effectuer que des mises jour concernant la fiabilité.

« Nos données GPS montrent que les performances du moteur Honda correspondent au niveau du début du championnat du monde à Bahreïn. » explique Binotto.

« Mais je peux imaginer qu’ils ont roulé avec une puissance légèrement réduite lors des premières courses, car ils ont peut-être été inquiets pour la fiabilité. »

« En termes de performances, nous avons toujours eu le même moteur que nous avons depuis le début de la saison. Une mise à jour de l’unité de puissance n’est pas du tout autorisée par la réglementation. » 

Charles Leclerc a pu tester sa F1 2022 dans le simulateur

Le Monégasque Charles Leclerc a confirmé que la monoplace de la saison 2022 (voir les photos ici)  – qui sera sensiblement différente de celle de 2021 grâce à l’introduction d’une toute nouvelle réglementation en F1 – a un comportement « très différent » de la SF21 de la saison actuelle.

Les deux changements les plus importants apportés à la réglementation 2022 concernent l’utilisation de l’effet de sol pour créer une force d’appui et un passage aux pneus de 18 pouces (contre des treize pouces actuellement).

S’exprimant avant le Grand Prix d’Autriche, Charles Leclerc a révélé ses premières impressions après avoir eu la chance de tester la nouvelle voiture dans le simulateur à Maranello il y a quelques jours.

« Oui, nous l’avons fait. » a répondu Leclerc lorsqu’on lui a demandé s’il avait déjà pu tester la monoplace 2022 dans le simulateur.

« Mais c’est encore très, très tôt. C’est très différent, et je pense que c’est un point d’interrogation pour tout le monde de savoir si nous développons dans la bonne direction ou non. Comme je le disais, c’est un projet tellement différent, il n’en est qu’à ses débuts. »

« Donc, personne ne sait encore où nous nous positionnons par rapport aux autres, mais nous y travaillons. »

Interrogé spécifiquement sur la manière dont lui et Sainz aidaient au projet 2022, Leclerc a répondu: « C’est difficile car pour l’instant ce ne sont que des chiffres et des prédictions, mais nous pouvons certainement donner notre avis, notamment dans le simulateur. »

« Nous avons la chance d’avoir un très bon simulateur chez Ferrari et nous pouvons essayer différentes choses dans ce simulateur et là, la contribution du pilote est très, très importante. »

« Ensuite, sur d’autres choses pour l’instant, il est très tôt pour nous de dire quelque chose. La seule chose que nous pouvons faire est d’essayer de travailler de la meilleure façon possible avec Carlos pour essayer d’expliquer quelles sont les faiblesses de la voiture de cette année, essayer de comprendre pourquoi nous avons ces faiblesses et essayer de ne pas reproduire ces erreurs pour la voiture de l’année prochaine, même si le projet est complètement différent. »

« Donc, je dirais que sur le simulateur, nous avons une contribution assez importante – et nous pouvons beaucoup aider, et aussi avec les commentaires de cette année pour essayer d’aider l’équipe à travailler dans la bonne direction et pour qu’ils sachent exactement ce qu’ils doivent faire pour aller vite. »