Bien que les deux pilotes Ferrari ont terminé dans les points dimanche dernier au Grand Prix de Styrie, le directeur de l’écurie italienne, Mattia Binotto, a insisté sur le fait que cela ne signifie pas que tous les soucis de Ferrari sont résolus pour cette saison et a ajouté qu’il est plus important de maîtriser leurs problèmes que de battre McLaren pour la P3 dans le championnat des constructeurs.
Au Grand Prix de France, des problèmes de graining sur les pneus ont été pointés du doigt par l’équipe italienne pour expliquer le manque de rythme de Carlos Sainz et Charles Leclerc en course, les deux pilotes ayant terminé en dehors du top dix au Castellet.
Mais au Red Bull Ring le week-end dernier, Ferrari semblait avoir résolu ses problèmes avec un Carlos Sainz sixième à l’arrivée de l’épreuve, tandis que Charles Leclerc a réussi à remonter jusqu’à la septième place alors qu’il se trouvait dix-huitième après le premier tour à la suite d’un contact avec la monoplace de Pierre Gasly.
Mais Mattia Binotto insiste sur le fait que les soucis rencontrés au Castellet pourraient de nouveau faire surface durant plusieurs courses pour le reste de la saison.
« Nous n’avons pas complétement résolu les problèmes rencontrés en France, sans aucun doute. » a déclaré Binotto, cité par la F1.
« En regardant en France, nous aurions pu faire certaines choses différemment et améliorer nos performances là-bas. Mais je pense que dans l’ensemble la voiture a des faiblesses que vous n’avez pas vues ici [à Spielberg] et quand nous irons à Silverstone, ce sera peut être à nouveau un circuit difficile pour nous – des virages à grande vitesse avec beaucoup d’énergie dans les pneus. »
« Je pense que l’approche est plus importante encore. La réaction de l’équipe en Autriche a été parfaite et je suis presque sûr que si Silverstone est un circuit difficile pour nous, il sera sans aucun doute meilleur que la France. »
Le résultat de la Scuderia Ferrari au Grand Prix de Styrie a permis à l’écurie de Maranello de réduire l’écart avec McLaren au championnat pour la P3, mais Binotto assure qu’il ne garde qu’un œil sur le combat au championnat constructeurs cette année.
« À quel point est-il important pour nous d’obtenir des points sur McLaren ? Ce n’est pas le cas. Comme je l’ai dit au début de la saison, nos principaux objectifs sont de nous assurer que nous progressons en vue de l’année prochaine et des prochaines saisons et de nous assurer que nous faisons mieux dans chaque domaine, en nous assurant que nous apprenons des erreurs, comme par exemple en France. »
« Pour nous, la troisième position est un objectif mais pas le principal. Le principal est qu’en tant qu’équipe, nous nous améliorons et soyons compétitifs à l’avenir.Alors oui, super, nous avons obtenu des points au championat constructeurs, mais cela ne devrait pas être notre objectif principal de la saison. »
Avant le Grand Prix d’Autriche qui se dispute du 2 au 4 juillet sur le Red Bull Ring, Ferrari occupe la quatrième place avec 108 points marqués depuis le début de la saison.
Dimanche dernier au Grand Prix de Styrie, Charles Leclerc et Pierre Gasly ont connu un début de course chaotique avec les inévitables bagarres du premier tour qui ont donné lieu à une première touchette entre les deux pilotes, puis une seconde à laquelle ni l’aileron avant de la Ferrari ni la suspension arrière gauche de l’AlphaTauri n’auront résisté.
Si le Français Pierre Gasly a du abandonner suite à cet incident de course, le pilote Ferrari Charles Leclerc a pu lui entrer aux stands immédiatement pour chausser les pneus Durs et changer son aileron endommagé.
Repartant alors dix-huitième, le Monégasque a du remonter le peloton et gérer un second arrêt au stand, pour finir à la place à laquelle il avait pris le départ soit 7ème avec une Ferrari SF21 qui n’est pas au niveau attendu mais qui a retrouvé des couleurs par rapport au Grand Prix de France.
Le manager sportif de la F1 Ross Brawn a hésité à décerner son titre de meilleur pilote à Max Verstappen mais la remontée de Charles Leclerc l’a conquis.
« Mon pilote du jour était un dilemme car une fois parti Charles était clairement remarquable dans la course. » explique le Britannique dans sa chronique d’après course.
« Ce n’était pas la meilleure course globale que nous ayons vue de sa part, mais il a été assez impressionnant dans la façon dont il a remonté le peloton. »
« Bien sûr, il a fait l’erreur en premier lieu. Il était un peu maladroit au départ, c’est pourquoi c’est un dilemme mais je pense qu’il mérite le titre de pilote du jour, et nos fans ont dit la même chose, mais je le donnerais avec une mise en garde car c’était loin d’être la course parfaite. »
« Max [Verstappen] a fait un travail impeccable, mais c’était une victoire directe. Il n’y a pas eu de défis comme la dernière course où il a été soumis à une pression intense pendant un temps considérable. »
« Je vais donc donner le titre de pilote du jour à Charles. Lorsque vous avez gagné des courses et que vous êtes un aussi bon pilote que Charles, vous êtes frustré quand vous êtes de retour dans le peloton plutôt que d’être à l’avant de la grille. »
Ross Brawn fait appel à ses souvenirs de directeur technique de Ferrari et n’hésite pas à comparer Charles Leclerc à Michael Schumacher sur cette performance.
« Je me souviens toujours que Michael [Schumacher] a eu beaucoup plus d’accidents au milieu du peloton qu’il n’en a eu à l’avant, c’est inévitable. Cela semble évident, mais il y a des gens qui courent constamment au milieu du peloton et qui n’ont pas d’accidents. Il doit garder la tête froide quand il est dans les positions inférieures. C’est beaucoup plus prégnant »
« Étant donné qu’il sait à quel point il est fort, une approche modérément conservatrice doit être envisagée. »
« Le plus délicat, c’est que si vous êtes trop conservateur, vous avez également des accidents. C’est assez féroce là-bas dans la meute. Il s’agit donc de trouver cet équilibre. Je soupçonne qu’il y a une touche de mentalité « Je devrais être à l’avant – je veux revenir à l’avant aussi vite que possible ». »
Avec Charles Leclerc qui s’élancera ce dimanche en P7 et Carlos Sainz en P12, la Scuderia Ferrari n’a fait que confirmer ce samedi en qualifications sa baisse de régime depuis que la F1 est revenue sur des tracés plus conventionnels.
Après deux pole positions consécutives à Monaco et Bakou pour Charles Leclerc sur des circuits urbains, le retour sur des circuits plus conventionnels comme celui du Castellet ou celui de Spielberg ce week-end s’est accompagné pour l’équipe italienne d’une chute des performances avec la SF21.
Selon Ferrari, les problèmes rencontrés en course au Grand Prix de France la semaine dernière ont forcé l’équipe à aborder le week-end en Styrie avec une approche différente, travaillant principalement sur la course et donc les longs relais depuis vendredi.
Le manque de performance lors des qualifications disputées ce samedi n’était donc pas une surprise pour Ferrari et, selon le directeur sportif de l’écurie de Maranello, le rythme en course ce dimanche devrait être un peu meilleur.
« Comme prévu, ce fut une session difficile.Par rapport à ce que nous avons vu jusqu’à présent les samedis après-midi, nous n’avons pas pu reproduire notre niveau de performance habituel sur un seul tour lancé.« nous expliquait Laurent Mekies ce samedi soir.
« Nous avons abordé ce Grand Prix avec une approche légèrement différente de d’habitude, travaillant principalement vers la course après les problèmes que nous avons rencontrés la semaine dernière en France.«
« Ce n’est pas un facteur atténuant, car je ne pense pas que nous aurions pu faire mieux que cela, en regardant les performances de nos principaux rivaux, mais c’est quelque chose à garder à l’esprit lorsque l’on regarde les résultats d’aujourd’hui.«
« D’après ce que nous avons vu hier [vendredi], notre rythme sur les longs relais n’est pas mauvais par rapport à nos concurrents les plus proches et nous allons essayer de l’exploiter demain après-midi [ce dimanche]. »
« Chaque jour de cette saison est l’occasion de s’améliorer et d’aider à renforcer l’équipe et aujourd’hui n’a pas fait exception, une expérience supplémentaire à profiter au maximum, à court et à long terme. »
F1 – La Scuderia Ferrari a annoncé avant le Grand Prix de Styrie qu’elle avait lancé une enquête interne sur les problèmes de pneus qui ont ruiné leur Grand Prix de France la semaine dernière au Castellet, laissant Carlos Sainz et Charles Leclerc en dehors du top dix au drapeau à damier.
Après cette mauvaise performance, l’équipe italienne a décidé d’utiliser les deux courses programmées à Spielberg comme une opportunité parfaite pour résoudre ces problèmes de dégradation des pneus, notamment en effectuant des tests lors des essais libres.
C’est donc peut-être pour cette raison que les deux pilotes Ferrari n’ont pas brillé ce vendredi à Spielberg avec Sainz seulement onzième des EL2 et son coéquipier Charles Leclerc treizième au drapeau à damier.
Carlos Sainz – qui a fait deux têtes à queue ce vendredi au volant de sa Ferrari – a admis que sa journée de travail n’a pas été facile avec un programme complétement chamboulé pour permettre à la Scuderia de comprendre ce qui ne va pas avec la SF21.
« C’était difficile parce que vous perdez un peu l’objectif de la recherche de performance pour vous concentrer un peu plus sur la compréhension de la voiture, pour obtenir des réponse. » a déclaré l’Espagnol.
« Nous abordons ce week-end comme une opportunité de tests, parce que six journées de roulage en deux semaines vous donne l’occasion d’avoir beaucoup de données et nous aurons encore la semaine prochaine pour corriger des choses si nous prenons la mauvaise direction. »
« Mais en même temps, nous voulons toujours optimiser chaque week-end. Nous nous battons toujours pour la P3 au championnat et nous avons dit dès le début que ce serait un problème à moyen et long terme à résoudre, il ne s’agit pas d’une course et nous sommes de retour… »
Charles Leclerc pour sa part a ajouté qu’il pensait pouvoir revenir dans le rythme ce samedi après un vendredi passé à travailler sur les longs relais.
« Nous étions assez compétitifs sur les longs relais par rapport aux autres, mais nous devons encore travailler sur notre rythme en qualifications, ce qui est normalement l’inverse depuis le début de la saison. » a expliqué le Monégasque.
« Je pense que nous savons plus ou moins où travailler pour améliorer le rythme des qualifications, donc j’espère que nous mettrons tout en place pour une meilleure qualification. »
« Mais ça va être difficile, car nous ne sommes pas tout à fait sûrs d’être dans la bonne fenêtre pour la course de dimanche.En France, nous nous sommes sentis assez heureux vendredi, mais dimanche, nous avons eu une mauvaise surprise, donc c’est très délicat en ce moment. »
« Mais nous travaillons dur et j’ai l’impression que nous sommes en meilleure forme pour la course de dimanche.Nous devons travailler un peu sur le rythme quali et ensuite tout ira bien. »
Les deux pilotes Ferrari Carlos Sainz et Charles Leclerc ont révélé ce jeudi que Ferrari avait lancé une grande enquête pour essayer de comprendre pourquoi la SF21 a été si « agressive » sur les pneumatiques en course au Castellet le week-end dernier.
P5 et P7 sur la grille de départ, les deux pilotes de la Scuderia ont lentement mais sûrement glissé dans la hiérarchie en course pour terminer finalement en dehors du top dix.
Avant le Grand Prix de Styrie, Carlos Sainz a déclaré que la course française avait révélé une faiblesse qui était présente « depuis un certain temps maintenant » chez Ferrari.
« Cela ne fait que trois jours que nous avons eu le problème et, évidemment, vous pouvez imaginer qu’en tant qu’équipe, nous en avons été assez surpris » a déclaré Sainz ce jeudi à Spielberg.
« Mais aussi, d’une certaine manière, nous savions que nous étions exposés à ce genre de dégradation des pneus avant depuis un certain temps maintenant. C’est assez intéressant de voir comment une si grande usine, une si grande organisation va lancer son plan de reprise pour essayer de savoir comment nous allons aborder et résoudre ce problème. »
« J’ai été assez impliqué dans toutes les réunions et discussions sur la façon dont nous allons nous améliorer. J’ai passé ces trois derniers jours à Maranello et nous avons définitivement élaboré un plan à court, moyen et long terme pour voir si nous pouvons améliorer la situation. »
« Nous devons expérimenter différentes directions de réglage, différentes configurations que nous pouvons mettre dans la voiture, au moins à court terme pour atténuer le problème, et puis il y a déjà de très grosses enquêtes qui sont lancées à moyen et long terme pour essayer de résoudre le problème à l’usine. »
Charles Leclerc pour sa part estime que le problème pourrait très bien se représenter ce week-end en Autriche puisque Ferrari ne sait pas si c’était propre au tracé Paul Ricard ou pas.
« Nous avons l’impression que le problème était plus spécifique à la France, mais il n’est pas impossible que nous le retrouvions ici ou le week-end prochain. » a déclaré Leclerc.
« Nous ne savons pas encore vraiment, et c’est tout le travail de l’enquête, d’essayer de comprendre dans quelles circonstances exactes nous avons ce problème et pourquoi il devient plus grave sur certaines pistes que sur d’autres. C’est donc là-dessus que nous nous concentrons pour le moment. »
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Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, a admis après un Grand Prix de France « très fatigant et difficile » que le résultat désastreux de l’équipe – avec Carlos Sainz en 11e position et Charles Leclerc en 16e – n’était pas complétement inattendu, les conditions au Paul Ricard ayant révélé unfaiblesse dont Ferrari est consciente depuis plusieurs années, selon Binotto.
Le Grand Prix de France avait bien commencé pour Ferrari, puisque Sainz et Leclerc se sont qualifiés respectivement P5 et P7 sur la grille.Mais bien que les deux pilotes aient pu conserver leurs positions lors de leurs premiers relais, le passage aux pneus durs s’est avéré catastrophique pour les deux, Sainz et Leclerc glissant de plus en plus bas dans la hiérarchie pour finalement terminer hors du top dix à l’arrivée.
« Je n’ai pas grand chose à dire. » a déclaré Mattia Binotto après la course dimanche au Castellet, cité par la F1.
« C’était une course fatigante et difficile pour nous. Nous n’avons pas été en mesure de faire fonctionner les pneus comme nous aurions dû le faire et je pense que nos performances ont vraiment eu du mal avec les pneus. »
« Je ne pense pas que cela reflète le véritable rythme de la voiture ou les performances elles-mêmes, mais c’est quelque chose que nous devons apprendre et aborder, pas dans un avenir immédiat mais à moyen et long terme. »
« Nous savions que ce circuit sera difficile. Des virages à grande vitesse où vous mettez beaucoup d’énergie dans les pneus, des conditions chaudes. Si vous regardez à nouveau il y a deux ans, nous étions vraiment en difficulté ici, donc je pense que ce sont les caractéristiques de notre voiture. Ce n’est pas une piste qui nous va bien. »
« Mais au final, il y a deux ans, nous avons eu le problème. On aurait donc dû s’en occuper, ce n’est pas encore le cas donc c’est pourquoi regarder vers l’avenir est important afin d’en tirer les leçons et de faire le tri. »
« Pour nous, il est plus important de comprendre et de l’aborder définitivement pour l’année prochaine. La principale inquiétude pour nous est que cela puisse se produire sur plus de courses, mais pas sur toutes les pistes. Nous devons nous préparer à cette situation. »
Pendant ce temps, bien que Pirelli ait publié une directive technique avant le week-end forçant les équipes à augmenter la pression de leurs pneus à la suite des problèmes rencontrés par Lance Stroll et Max Verstappen à Bakou, Binotto a nié que cela ait eu un impact négatif sur Ferrari.
« Non, je ne peux pas penser que les changements aient un impact. Si je regarde la prescription, les pressions n’ont augmenté qu’à l’arrière et nous avons eu le problème qu’à l’avant avec le graining. Rien dans la préparation n’a changé pour nous. La réponse est donc assez claire, non. »
Après le Grand Prix de France, la Scuderia Ferrari occupe désormais la quatrième place au championnat des constructeurs, devancée de seize points par McLaren.
La Scuderia Ferrari et McLaren ont vécu un Grand Prix de France bien différent, avec les deux pilotes McLaren dans le top six à l’arrivée de l’épreuve, tandis que les deux pilotes Ferrari ont terminé hors du top dix au Castellet.
Les deux équipes se battent pour la troisième place au championnat des constructeurs et avaient donc apporté toutes les deux des améliorations aérodynamiques sur la SF21 et la McL35M.
La MCL35M avait assez souffert à Bakou, et n’a pas su exprimer le potentiel des premières courses. Ferrari, en revanche, à Bakou et à Monaco, avait réussi à rehausser les caractéristiques de la SF21, notamment en qualifications, sur des circuits où les courbes étaient plus lentes que sur le Paul Ricard.
En France, Mclaren s’est retrouvé sur une piste « amicale », dans une situation complétement opposée à Ferrari avec sa SF21. La piste du Castellet nécessite une adhérence générée par l’aérodynamisme et non par la mécanique, dans laquelle l’énergie libérée sur les pneus est très élevée, et la dégradation thermique de la structure du pneu était évidente. La pluie de dimanche matin avant le départ de la course a également rendu la piste « verte », ce qui a rendu la SF21 encore plus difficile à maitriser en termes de sous-virage.
En France, des mises à jour aérodynamiques sont arrivées pour les deux équipes, notamment pour Mclaren qui a introduit un important package de développement sur la MCL35M.
Les premiers changements aérodynamiques pour l’équipe britannique ont été observés dans la zone arrière, où la plaque d’extrémité de l’aileron arrière a été révisée.
La nouvelle cloison n’a plus les franges verticales dans la zone inférieure, qui géraient les turbulences causées par le roulement du pneu arrière. Dans la nouvelle spécification, des coupes horizontales ont été implémentés, utiles pour diriger la traînée d’air dans la partie la plus en arrière.
Ce qui a le plus étonné tout au long du week-end, c’est que Mclaren ne semblait pas craindre la chaleur et qu’un nouveau capot moteur a été utilisé tout le week-end au Castellet, plus fermé à l’arrière que celui vu à Bakou. L’unité de puissance Mercedes permet d’utiliser des choix plus agressifs, sans rencontrer de problèmes de surchauffe, bien qu’une petite alarme soit survenue vendredi, lorsque l’équipe d’Andreas Seidl a enfreint le couvre-feu pour remplacer un capteur défectueux dans la zone de la boîte de vitesses.
A l’arrière, Mclaren a travaillé dur pour trouver la meilleure configuration aérodynamique, avec un aileron arrière plus gros qu’à Bakou, et qui a été maintenu tout au long des séances, bien que de nombreuses autres équipes aient préféré utiliser moins d’appuis.
Quant aux nouveaux tests de flexion de l’aileron arrière, qui ont été introduits dans ce Grand Prix, Ferrari et Mclaren ne semblent pas avoir beaucoup souffert des nouvelles directives : la voiture de Woking fait partie de celles qui n’ont pas beaucoup utilisé l’aileron flexible, bien que la FIA continue de surveiller les mouvements sur les ailerons, puisque les stikers introduits à Bakou étaient toujours présents, placés sur le volet mobile et sur le plan principal, et qui permettent à la FIA d’avoir le mouvement de référence de l’aileron.
Le nouveau package présenté ce week-end par Mclaren modifie également la zone avant de la voiture, où ils essaient de trouver une meilleure gestion du flux d’air. La Mclaren est l’une des rares voitures à ne pas utiliser le système S-Duct, qui déplace une partie du flux du bas du châssis vers le haut.
Juste dans la zone avant du châssis, les deux ailerons de style Mercedes ont été ajoutés, ce qui aide à maintenir le flux adhérent au reste de la voiture, grâce à un effet de lavage vers le bas.
Les modifications apportées à la zone avant de la MCL35M avaient déjà commencé en Espagne, tandis que l’arrière de la voiture de Norris et Ricciardo se comporte plutôt bien dans les virages rapides, également grâce au long empattement.
De petites évolutions chez Ferrari
Des innovations techniques ont également été observées chez Ferrari, mais pas aussi importantes que celles de Mclaren. La principale mise à jour sur la SF21 concernait l’aileron avant, dont les pilotes ont fourni des commentaires positifs et qui a fini par être confirmé pour les qualifications et la course.
Le nouvel aileron avant a été revu au niveau des pieds d’attache, où la voûte a une forme plus large, ce qui confirme la tendance des équipes à apporter plus de flux d’air vers la partie inférieure. Les volets qui régulent l’incidence dans la nouvelle spécification ont une forme plus large, avec le dispositif de réglage déplacé vers la plaque d’extrémité.
Ferrari a essayé de profiter d’être sur une piste rapide et d’avoir une monoplace rapide sur la ligne droite du mistral. À cet égard, l’aileron arrière « cuillère », déjà vu le vendredi à Imola et à Bakou, a été testé et confirmé samedi.
Ce choix s’est avéré être un bon choix en qualifications, alors qu’en course, les réglages plus fins ont eu un impact négatif sur les pneus, qui ont été plus sollicités. Ferrari a été parmi les monoplaces à souffrir le plus de la dégradation thermique, ce qui a fait sortir les deux rouges du top dix.
Ferrari semble également toujours avoir un léger écart en termes de puissance par rapport à Honda et Mercedes (environ 15 chevaux), ce qui amène les ingénieurs à privilégier des solutions avec moins de traînée sur les ailerons.
Pour réduire davantage les turbulences et avoir un écoulement plus propre, Ferrari a couplé le plan principal de l’aileron arrière « cuillère » (forme de l’aileron) avec une plaque d’extrémité coupée dans la zone inférieure.
Le défi technique sur le Paul Ricard portait également sur la question de la « pression des pneus », après les accidents de Stroll et Verstappen à Bakou. Les changements de température et les contrôles de pression par les employés de la FIA et de Pirelli ont désormais pour but d’éviter la ruse de la part des équipes qui ont « abaissé » les pressions. Des joints ont été ajoutés aux valves et des contrôles ont été effectués sur les pneus froids et chauds.
McLaren troisième force du plateau
Après le Grand Prix de France, l’équipe McLaren a repris la troisième place au championnat des constructeurs et devance désormais Ferrari de seize points.
Le duel Ferrari – Mclaren reprendra dès ce week-end lors de la double course en Autriche, une piste qui en théorie pourrait voir une Ferrari plus à l’aise. En effet, la piste de Spielberg ne présente pas de courbes particulières en appui, hormis dans le deuxième secteur.
Mais Mclaren a toujours une voiture très efficace et rapide dans les lignes droites, et il sera donc difficile de comprendre qui sera le plus avantagé entre les deux équipes sur le tracé du Red Bull Ring.
De plus, on ne s’attend pas à d’énormes étapes évolutives, avec de nouvelles pièces, mais seulement des adaptations à la piste. De nombreuses équipes se concentrent sur 2022 et la quasi-totalité du service technique consacre désormais des ressources aux monoplaces de l’année prochaine.
La Scuderia Ferrari se satisfait du résultat obtenu ce samedi aux qualifications du Grand Prix de France avec la cinquième place de Carlos Sainz et la septième de Charles Leclerc sur la grille de départ.
Laurent Mekies, directeur sportif de la Scuderia Ferrari, estime que ses deux pilotes ont exploité tout le potentiel de leur machine ce samedi sur un tracé plus conventionnel que les deux visités précédemment à Monaco et Bakou et sur lesquels la SF21 était particulièrement à l’aise.
Les caractéristiques du Paul Ricard sont moins adaptées à la Ferrari et il est donc logique selon Laurent Mekies de retrouver une Ferrari SF21 un peu moins performante comme le prévoyait Charles Leclerc ce jeudi en début de week-end.
« Dans l’ensemble, ce fut une qualification satisfaisante. Nous sommes venus ici en sachant que la hiérarchie serait différente de celle observée sur les deux circuits atypiques de Monaco et Bakou et que les caractéristiques du circuit Paul Ricard ne seraient pas parfaitement adaptées à notre SF21. » nous expliquait Laurent Mekies ce samedi soir au Castellet.
« Mais encore une fois, nous avons pu démontrer que nous sommes les meilleurs de ces équipes directement derrière les deux qui se battent pour le championnat. De plus, comme lors des trois précédentes séances de qualification, nous avons devancé avec nos deux voitures nos concurrents directs [McLaren]. »
« Carlos passe un excellent week-end, montrant qu’il progresse, et sa performance en qualifications était vraiment bonne. Charles n’arrivait pas à avoir le bon feeling avec sa voiture, en particulier l’avant, mais lors de son dernier run, il a quand même réussi à se rapprocher de la troisième ligne qui aurait pu être à sa portée. »
« La course sera longue et difficile, le comportement des pneus jouant un rôle crucial. Sur ce front, les dix premiers partent tous sur la même gomme donc nous allons nous battre à armes égales. »
« Nous savons que notre rythme de course n’est pas aussi bon que nous le souhaiterions pour le moment, mais nous allons bien nous préparer et continuerons de le faire au cours des prochaines semaines, afin de donner à nos pilotes un package toujours plus compétitif. »
Le logo Mission Winnow ne sera plus visible sur la livrée de la Ferrari SF21 à partir du Grand Prix de France afin de respecter la réglementation concernant la publicité pour le tabac.
Le logo Mission Winnow (une marque appartenant à Philip Morris International) est apparu sur la carrosserie de la Ferrari à partir du Grand Prix du Japon 2018, mais rapidement, les associations de défense des consommateurs ont pointé du doigt la tentative de Philip Morris de contourner les règles interdisant la publicité liée au tabac en créant la marque Mission Winnow.
PMI [Philip Morris International] a nié à plusieurs reprises un lien entre Mission Winnow et la promotion de ses produits de tabac, mais le doute subsistant, le logo a été retiré des monoplaces, ainsi que des équipements de la Scuderia pour les courses qui se déroulent en Europe et ce sera une nouvelle fois le cas cette année.
« Le logo de Mission Winnow ne figurera pas sur la livrée de la Ferrari pour toutes les courses dans l’Union Européenne. » a confirmé le vice-président des partenariats et des programmes d’engagement, Riccardo Parino.
« Mission Winnow respecte toutes les lois et réglementations et s’efforce en permanence de trouver des moyens distinctifs pour favoriser le dialogue, sans idéologies et de construire des partenariats solides ancrés dans des valeurs partagées. »
« Nous reconnaissons la méfiance et l’abondance de scepticisme dans notre envers notre industrie. Cependant, notre intention n’est pas de créer une controverse autour de l’application du logo, mais plutôt de nous concentrer sur le recadrage des dialogues mondiaux, la création de communautés et le soutien d’idées innovantes qui entraînent des changements positifs. »
Le directeur sportif de la Scuderia Ferrari, Laurent Mekies, a confirmé que la SF21 pilotée par Charles Leclerc et Carlos Sainz cette saison ne sera plus du tout développée à partir du Grand Prix de France.
L’écurie italienne a pris la décision de ne plus apporter la moindre mise à jour sur la SF21 pour le reste de la saison afin de concentrer toutes ses ressources sur le développement de la monoplace 2022.
« Du point de vue du développement de la voiture, nous avons déjà pris nos décisions. Tout est désormais tourné vers 2022. » a confirmé Laurent Mekies, directeur sportif de la Scuderia Ferrari, ce vendredi au Castellet.
« Il n’y aura plus de mise à niveau à venir pour améliorer les faiblesses de la SF21. Cependant, vous pouvez toujours travailler sur les problèmes simplement en les comprenant mieux, et si vous les comprenez mieux – c’est soit parce que vous les corrélez mieux, soit parce que vous comprenez simplement quelles sont les raisons pour lesquelles nous performons un peu moins dans de telles conditions. »
« Cela peut ouvrir la porte à des solutions que vous pourrez appliquer. C’est pourquoi pour nous – même si la voiture est la même que pour les courses précédentes – c’est toujours un bon défi de venir ici [au Castellet] après quelques courses où nous avons profité de beaucoup de virages à basse vitesse. Nous allons pouvoir voir si nous avons pu améliorer quelque chose, si nous avons mieux compris, c’est comme ça que nous essayons de nous battre chaque week-end. »
Avant le Grand Prix de France, la Scuderia Ferrari occupe la troisième place au classement des constructeurs, deux points devant McLaren.
McLaren a perdu sa troisième place au championnat du monde des constructeurs après le Grand Prix d’Azerbaïdjan au profit de Ferrari, mais le directeur de l’équipe britannique, Andreas Seidl, a déclaré qu’il ne pouvait pas être trop déçu de la performance de son écurie à Bakou compte tenu des positions de départ de ses deux pilotes.
Tout le monde s’attendait à ce que les McLaren soient rapides à Bakou, mais lors des qualifications le samedi, Daniel Ricciardo a envoyé sa monoplace dans le mur en Q2, forçant l’Australien à s’élancer depuis la treizième place sur la grille, tandis que son coéquipier Lando Norris s’est qualifié en sixième position mais a dû reculer de trois places après avoir reçu une pénalité pour le non respect d’un drapeau rouge.
Finalement, Lando Norris franchira la ligne d’arrivée de l’épreuve à la cinquième place le dimanche, tandis que Daniel Ricciardo a réussi à rentrer dans le top dix et terminera à la neuvième place.
« En commençant P9 et P13 et que vous êtes après les premiers virages P12 et P13, puis que vous terminez P5 et P9 juste une position derrière chacune des Ferrari, c’est clairement une limitation des dégâts. » a déclaré Seidl.
« En fin de compte, nous devons juste faire en sorte de terminer plus haut le samedi, parce que nos dimanches sont plus faciles et je pense que nous avions vraiment le rythme pour jouer plus haut. Mais quand vous êtes dans le trafic, vous ne pouvez pas faire grand chose. »
« Encore une fois, c’est un bon travail de la part des deux pilotes et de la part de l’équipe pour garder le calme dans une course difficile. Donc, nous sommes finalement assez heureux de n’avoir perdu que quatre points contre Ferrari, ce qui est un bon résultat après un samedi décevant. »
Seidl a également suggéré que McLaren aurait été en mesure de marquer encore plus de points si la course avait suivi son cours et n’avait pas été interrompue par un drapeau rouge après le crash de Max Verstappen.
« Je pense que si cela avait été une course normale, il est clair que Mercedes et Red Bull seraient partis. Mais je pense que cela aurait aussi pu être interessant avec la dégradation des pneus sur les Ferrari. »
« Mais c’est tellement difficile de prédire ce qui aurait été possible de faire dans une course normale et également difficile de dire ce qu’il se serait passé si nous aurions terminé les qualifications là où nous aurions dû être. »
« Mais au final cela ne compte pas, vous devez juste vous assurer de tout réunir le samedi et le dimanche, c’est là-dessus que nous devons travailler. Après, vous obtiendrez les résultats que vous méritez, c’est l’objectif en tant qu’équipe. »
Après Bakou, McLaren est quatrième au championnat du monde des constructeurs avec deux points de retard sur la Scuderia Ferrari.
Ferrari a annoncé ce mercredi 9 juin la nomination de Benedetto Vigna en tant que Directeur Général. Il prendra ses fonctions à partir du 1er septembre 2021.
Vigna est en provenance de STMicroelectronics, où il est actuellement président de son groupe Analog, MEMS (Micro-electromechanical Systems) and Sensors, l’activité opérationnelle la plus importante et la plus rentable de ST en 2020. Il est également Membre du Comité Exécutif du Groupe ST.
Vigna occupera le poste de Directeur de Ferrari après le départ soudain de l’ancien Directeur Général Louis Camilleri à la fin de l’année 2020.
« Nous sommes ravis d’accueillir Benedetto Vigna en tant que nouveau PDG de Ferrari. » a déclaré John Elkann, président de Ferrari.
« Sa compréhension approfondie des technologies à l’origine de la plupart des changements dans notre industrie, et ses compétences éprouvées en matière d’innovation, de développement commercial et de leadership, renforceront davantage Ferrari et son histoire unique de passion et de performance, dans l’ère passionnante à venir. »
« C’est un honneur spécial de rejoindre Ferrari en tant que PDG et je le fais avec le même sentiment d’enthousiasme et de responsabilité. » a ajouté Vigna.
« Excitation aux grandes opportunités qui sont là pour être saisies. Et avec un profond sens des responsabilités envers les réalisations et les capacités extraordinaires des hommes et des femmes de Ferrari, envers toutes les parties prenantes de l’entreprise et envers tous ceux dans le monde pour qui Ferrari est une passion si unique. »
Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, était certes très heureux du rythme affiché par ses pilotes tout au long du week-end à Bakou, mais ne pouvait pas cacher sa deception de repartir de l’Azerbaïdjan avec un résultat mitigé.
Le pilote Ferrari Charles Leclerc a décroché la pole position samedi dernier dans les rues de Bakou, alors que son coéquipier Carlos Sainz s’est classé cinquième après avoir été gêné dans les dernières minutes des qualifications par le crash devant lui de Yuki Tsunoda.
Bien que Leclerc ait pu prendre le départ de la course depuis la pole, le Monégasque n’a finalement pas eu le rythme en course pour tenir tête aux deux pilotes Red Bull et à la Mercedes pilotée par Lewis Hamilton, alors qu’il sera même dépassé par Pierre Gasly et Sebastian Vettel un peu plus tard pour finalement terminer quatrième quand son coéquipier a franchi la ligne en huitième position.
« Je pense que nous nous attendions à quelque chose de mieux après les qualifications. » a déclaré Binotto dimanche soir après la course.
« La course a été difficile parce que nous n’avons pas été parfaits dans de nombreux domaines. Le résultat est ce qu’il est et comme d’habitude, il y a des leçons à apprendre. Il y a des choses que nous pouvons améliorer, j’en suis certain. »
« Il y a encore deux voitures devant nous qui sont plus fortes. » a ajouté Binotto, faisant référence à Mercedes et Red Bull.
« C’était génial d’avoir la pole ici [Bakou] et à Monaco, mais je ne pense pas que cela reflète notre performance globale. Mais nous progressons, nous progressons parce que nous apprenons de la voiture. Nous l’exploitons mieux qu’en début de saison et nous savons qu’il y aura des évolutions à venir. »
« Dans l’ensemble, je pense que c’est là où nous sommes, même si nous espérions mieux après les qualifications. »
Malgré la petite deception de Mattia Binotto, la Scuderia Ferrari repart de l’Azerbaïdjan en ayant pris la troisième place au classement constructeurs avec désormais deux points d’avance sur McLaren.
Bien que le Monégasque Charles Leclerc s’élancera ce dimanche depuis la pole position dans les rues de Bakou, la Scuderia Ferrari estime que le Grand Prix d’Azerbaïdjan sera une course difficile car la position sur la grille n’est finalement pas aussi importante qu’à Monaco.
Bakou est un tracé urbain comme celui de Monaco, mais les vitesses de pointe sont nettement supérieures en Azerbaïdjan, notamment parce que la ligne droite principale mesure plus de deux kilomètres, ce qui veut dire que les dépassements devraient être nombreux ce dimanche.
En plus de ce paramètre, Ferrari a pu constater vendredi lors des essais libres que le rythme de course de Mercedes et Red Bull était bien meilleur que celui de ses pilotes, ce qui laisse penser à Laurent Mekies que cette sixième manche de l’année sera tout sauf une partie de plaisir.
« Nous pouvons nous attendre à une course très difficile. La pole n’est pas aussi importante ici qu’à Monaco, étant donné que les dépassements sont monnaie courante. » nous explique Laurent Mekies, directeur sportif de la Scuderia Ferrari.
« Hier [vendredi], nous avons vu que Red Bull et Mercedes étaient très rapides sur un long run. La dégradation des pneus sera un facteur clé, surtout dans le premier relais. »
« Nous devrons être prêts à toute éventualité, étant donné que cette course a généralement toutes sortes de rebondissements inattendus.«
Le Français souligne tout de même l’énorme travail abattu par son équipe pour faire en sorte d’avoir une monoplace compétitive dans les rues de Bakou, alors que Ferrari s’attendait à souffrir en Azerbaïdjan.
« Nous sommes arrivés à Bakou en pensant que ce serait un week-end beaucoup plus compliqué que la dernière course, mais en fait notre niveau de performance était meilleur que prévu dès le début des essais, même si théoriquement cette piste devrait être moins adaptée à notre voiture.«
« L’équipe et les pilotes ont fait un excellent travail ces deux derniers jours, améliorant la voiture à chaque séance. Notre performance en qualifications, la meilleure de toutes les équipes si vous regardez la paire de résultats, est une récompense appropriée pour cela. »
Ferrari avait minimisé ses chances de maintenir son rythme impressionnant aperçu à Monaco ici à Bakou, mais après que Carlos Sainz et Charles Leclerc ont terminé les EL2 du Grand Prix d’Azerbaïdjan en P3 et P4, les deux pilotes ont admis que leur performance était bien meilleure que prévu.
Charles Leclerc a terminé à seulement 43 millièmes du meilleur temps signé par Max Verstappen lors des EL1, tandis que Carlos Sainz s’est montré moins rapide que Sergio Perez de seulement un dixième lors des EL2.
« En fait, je me sentais assez à l’aise dans la voiture aujourd’hui. » a déclaré Charles Leclerc, qui a tout de même endommagé l’aileron avant de sa Ferrari en allant taper le mur à basse vitesse cet après-midi.
« J’étais peut-être un peu trop à l’aise et j’ai un peu trop poussé au virage 15. Mais au final, les essais libres servent à ça. J’ai essayé de trouver un peu la limite. »
« C’est certainement mieux que ce à quoi nous nous attendions, mais ce ne sont que les EL1 et EL2, même si le rythme s’annonce prometteur. Maintenant, nous allons continuer à travailler pendant la nuit et j’espère que nous serons aussi compétitifs demain.«
« Nous sommes certainement un peu plus rapides que ce que nous avions prévu. » a ajouté le coéquipier de Leclerc, l’Espagnol Carlos Sainz.
« Mais il est vrai aussi que j’ai eu quelques aspirations dans mes bons tours, le long relais, nous n’avons pas vu très clairement le rythme, alors peut-être que le tableau d’ensemble n’est pas aussi clair qu’il peut l’être. »
« Red Bull a fait un long run particulièrement solide, ce qui nous a montré qu’ils ont probablement quelque chose de plus à venir demain », a ajouté Sainz.
« Nous avons été corrects sur les relais courts, mais sur le long relais, je pense que nous devons encore analyser comment nous pouvons faire en sorte que ces pneus arrière fonctionnent un peu mieux dans la fenêtre. »
« Au moins, c’est excitant. Il semble que ce ne soit facile pour personne, et cela pourrait offrir des opportunités. Mais nous ne sommes probablement pas aussi bons qu’à Monaco, pas aussi bons que les temps au tour l’ont montré, mais toujours meilleurs que ce à quoi nous nous attendions. »
Malgré l’apparence prometteuse des feuilles de temps, le monégasque Charles Leclerc a également fait écho à la note légèrement pessimiste de son coéquipier, attirant en particulier son attention sur l’équipe McLaren.
« McLaren est très, très rapide, mais ils ne l’ont pas montré pour une raison quelconque aujourd’hui. » a déclaré Leclerc.
« Peut-être que la journée était moins propre que nous, mais je sens qu’ils sont encore un peu en avance sur nous ici, nous devrons donc attendre et voir demain. »
« Certainement que Red Bull sont plus rapides et Mercedes – je ne sais pas vraiment ce qui s’est passé non plus, mais je suis presque sûr qu’ils seront devant, et ce sera essentiellement un combat avec McLaren, qui sont nos principaux concurrents. »
« Nous devons donc nous assurer que tout est parfait, car ils commettent très peu d’erreurs cette année. Nous allons donc essayer de maximiser notre potentiel et j’espère que nous pourrons les devancer demain en qualifications. »
Le pilote Ferrari Charles Leclerc assure qu’il est déjà passé à autre chose et a complétement oublié sa mésaventure à Monaco lors de sa course à domicile.
A Monte Carlo, Leclerc est allé frapper le rail de sécurité le samedi lors des qualifications, ce qui a endommagé sa monoplace.
Après avoir procédé au changement de plusieurs éléments vitaux endommagés, Ferrari a jugé bon de ne pas toucher à la boîte de vitesses [car il aurait écopé d’une pénalité], ainsi qu’aux arbres de transmission.
Malheureusement, lors de son tour de mise en grille le dimanche quelque minutes avant le départ de la course, Charles Leclerc s’est rendu compte que quelque chose n’allait pas sur sa monoplace, l’obligeant à rentrer au stand pour finalement déclarer forfait avant le départ.
Lorsqu’on lui demande si il lui a fallu un certain temps pour digérer tout ça, le Monégasque a répondu : « Pas vraiment.Comme toujours à chaque fois que je vis un moment difficile, comme toujours, j’essaie de l’oublier le plus tôt possible en en tirant évidemment les leçons. » a déclaré le pilote Ferrari ce jeudi à Bakou en conférence de presse.
« Il y a certainement quelque chose à en tirer, mais au final, j’ai tout donné parce que je voulais absolument cette pole, mais oui, je suis allé un peu trop loin en Q3 et cela m’a coûté un abandon le dimanche. »
« C’est juste dommage que cela se soit passé comme ça, mais maintenant nous sommes à Bakou et j’ai juste hâte de rouler. »
Lorsqu’on revient sur les causes de son abandon à Monaco : à savoir un arbre de transmission fissuré suite à son accident le samedi, Leclerc explique que Ferrari a bien fait les choses en un laps de temps très court et que la responsabilité de son équipe n’était absolument pas engagée dans son abandon.
« Ils ont vérifié tout ce qui était possible de vérifier avant dimanche, ce qui est assez délicat ; les temps sont courts, ils ont mis le moteur en marche, tout semblait aller parfaitement bien, donc j’étais assez confiant, tout comme l’équipe, au moment où je suis parti en piste [pour ses tours de mise en grille]. »
« J’ai passé le premier secteur et tout s’est bien passé, mais ensuite ça a cassé juste avant le tunnel, si je me souviens bien c’était le moyeu arrière gauche. J’ai tout de suite compris que ce serait assez difficile de prendre le départ de la course et cela m’a été confirmé une fois dans les stands. »
« En dehors de tout cela, nous avons beaucoup appris. C’est bien, Carlos a fait un podium et nous avons pu montrer que nous étions compétitifs dans toutes les sections à basse vitesse. Nous l’avons confirmé à Monaco, donc c’est bien. »
Pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Leclerc a fait écho aux propos tenus par son coéquipier Carlos Sainz et pense lui aussi que Ferrari sera un peu plus en retrait ce week-end.
« Je pense que ce sera un peu un retour à la réalité ce week-end. Monaco était assez unique, nous nous battions pour la victoire, ce qui était incroyable et très agréable pour la motivation de tout le monde, mais maintenant, avec les longues lignes droites qu’il y a ici – et même s’il y a beaucoup de virages à basse vitesse – nous allons retrouver un niveau de compétitivité normal que nous avions avant Monaco. »
Ferrari n’a que deux points de retard sur ses rivaux du milieu de peloton McLaren avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, tandis que Leclerc n’a que deux points d’avance sur Sainz au classement des pilotes.
Carlos Sainz – qui est monté sur la deuxième marche du podium lors de la dernière course à Monaco – estime que Ferrari va un peu plus souffrir ce week-end à Bakou.
L’Espagnol rappelle que l’un des points faibles de Ferrari cette année reste sa vitesse de pointe et la vitesse de passage dans les courbes à moyenne et haute vitesse, deux caractéristiques qui décrivent bien le tracé de Bakou, bien que ce dernier se situe en pleine ville comme Monaco.
« C’est une autre course urbaine, mais elle a des caractéristiques complétement différentes [de Monaco]. » a déclaré Sainz ce jeudi à Bakou.
« Bakou est un circuit plus délicat parce qu’il y a toutes ces longues lignes droites. Je pense que l’on fait au moins deux kilomètres à pleine charge. »
« Nous savons que c’est encore un peu une faiblesse pour nous en termes de vitesse de pointe et d’accélération, donc nous savons que nous devrions être un peu en retrait ce week-end. »
« Mais en même temps, si nous parvenons à bien faire fonctionner la voiture dans les virages lents comme nous l’avons fait à Monaco, nous pourrons peut-être être assez compétitifs – pas comme à Monaco parce que c’est un circuit particulier – mais nous allons quand même essayer de bons points ce week-end et continuer à nous améliore en tant qu’équipe. »
Ferrari entame le week-end de Bakou à seulement deux points de son rival McLaren, troisième au classement des constructeurs, avec 78 points contre 80 pour McLaren.
Bien qu’il ait terminé sur la deuxième marche du podium à Monaco, le pilote Ferrari Carlos Sainz se veut prudent pour la suite de la saison parce que son équipe ne sait pas si la SF21 sera de nouveau compétitive lors des prochaines manches.
A Monaco, la Scuderia Ferrari a fait preuve d’une étonnante compétitivité dans les rues étroites et sinueuses de la Principauté avec une pole position pour Charles Leclerc le samedi et un podium pour son coéquipier le lendemain en course.
« Nous devons évidemment être fiers des progrès que nous avons accomplis et de la compétitivité de la voiture durant ce week-end [Monaco]. » a déclaré Carlos Sainz.
« Ce n’est pas facile d’être rapide à Monaco, et le fait que Charles et moi avons été rapides est dû à la bonne performance de l’équipe et à la façon dont tout a fonctionné. »
« Mais je pense que Mercedes et Red Bull ont encore un avantage sur nous et il sera difficile de se battre de nouveau pour la pole ou la victoire. C’est pour cette raison que le résultat de ce week-end [Monaco] est un peu dur à avaler parce qu’on ne sait pas quand la prochaine chance se présentera. »
Les Ferrari ayant démontré un excellent rythme à la fois dans le secteur 3 de Barcelone et tout le week-end à Monaco, certains ont estimé que l’équipe pourrait être compétitive sur le Hungaroring [programmé le 1er aout], un circuit à basse vitesse où les équipes débarquent avec des packages aérodynamiques à fort appui, mais Carlos Sainz ne veut pas trop s’avancer.
« Regardez les caractéristiques de Monaco et essayez de voir quels circuits sont les plus proches de cela. »
« Même sur les circuits auxquels je suis sûr que vous pensez, comme moi, cela ne veut pas dire que nous allons nous battre pour la pole ou nous battre pour un podium [là-bas]. »
Avant le Grand Prix de Hongrie programmé en aout, la F1 dispute ce week-end la sixième manche de la saison 2021 sur le tracé urbain de Bakou en Azerbaïdjan.
Bien que son erreur commise lors des qualifications du Grand Prix de Monaco lui a couté cher puisqu’il n’a pas pu prendre le départ de la course le dimanche, Charles Leclerc ne veut pas être « trop dur » envers lui-même et compte bien revenir en force lors du prochain Grand Prix à Bakou.
A Monaco, une erreur de jugement à la sortie du complexe de la piscine le samedi en qualifications a envoyé la Ferrari de Leclerc contre le rail à deux minutes de la fin de la séance, l’impact ayant sévèrement endommagé sa monoplace.
Après avoir procédé au changement de nombreuses pièces du côté droit de la Ferrari SF21, l’équipe de Maranello a jugé que la boîte de vitesses n’avait pas souffert lors de cet accident et l’a donc laissé en place sur la voiture pour la course du dimanche.
Malheureusement pour Charles Leclerc qui devait s’élancer depuis la pole position, une fissure sur le moyeu de l’arbre de transmission gauche n’a pas été détectée par son équipe, un problème que Leclerc n’a découvert que lors de ses tours de mise en grille avant la course de dimanche.
Bien que Charles Leclerc n’ait finalement pas pu prendre le départ de la course à Monaco, le Monégasque a déclaré qu’il ne regrettait pas son erreur commise en qualifications car il donnait tout sur un tracé très difficile et sur lequel la moindre erreur se paie cash.
« J’ai l’impression d’avoir fait du bon travail, j’ai eu une belle qualification, mais lors de la dernière tentative en Q3, j’ai juste poussé un peu trop et je suis allé dans le mur, ce qui peut arriver à Monaco. » a déclaré Leclerc, cité par le site du championnat.
« C’est arrivé dans le passé de très nombreuses fois. Je suis dur avec moi-même, mais s’il y a bien un moment durant le week-end où il fallait pousser, c’était bien en Q3. »
« Ça fait partie du jeu, vous pouvez toujours en tirer des leçons, mais je ne suis pas trop dure envers moi-même pour ça. »
« La chance n’était pas de mon côté, mais c’est la vie et je vais m’en remettre et penser à Bakou. Je suis très, très motivé pour être de retour dans la voiture et avoir bientôt un bon résultat. »
« Évidemment, c’est difficile parce que cela arrive à la maison et ce n’est pas tous les jours que nous avons la chance d’être dans un si bon endroit. Mais c’est comme ça, ça fait partie du sport automobile, ces choses peuvent arriver. »
« Ce que je vais essayer de retenir de ce week-end, ce sont tous les signes positifs que nous avons eu. Nous revenons de très loin si nous regardons l’année dernière, donc nous avons fait du bon travail pour nous améliorer course par course. »
« C’était peut-être un moment unique de se battre pour la victoire, mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu de progrès, donc nous sommes sur la bonne voie, nous travaillons bien. »