GP des Pays-Bas : Lewis Hamilton sous enquête de la FIA après une infraction

Lewis Hamilton fera l’objet d’une enquête menée par les commissaires de la FIA à Zandvoort à l’issue du Grand Prix des Pays-Bas.

Avant le début de la course, où le pilote Ferrari partira en septième position sur la grille de départ, il a été remarqué pour un incident à l’entrée des stands qui a été qualifié d’infraction au drapeau jaune.

À ce stade, on ne sait pas exactement de quoi le septuple champion du monde de F1 est accusé, les commissaires ayant confirmé que le pilote de 40 ans ferait l’objet d’une enquête après la course, cinq minutes après avoir été signalé pour la première fois.

Hamilton n’aurait pas levé le pied lors des drapeaux jaunes pendant ses tours de reconnaissance sur le chemin de la grille de départ.

GP des Pays-Bas : Piastri arrache la pole à Norris pour 12 millièmes à Zandvoort

Oscar Piastri a créé la surprise à Zandvoort en s’emparant de la pole position du Grand Prix des Pays-Bas au détriment de son coéquipier Lando Norris, qui avait pourtant dominé tout le week-end.

Le Britannique était devenu le premier pilote de la saison 2025 à signer le meilleur temps de l’ensemble des séances d’essais libres, mais il a manqué de peu la récompense suprême. Lors de la Q3, son chrono de 1:08.674 s’est avéré insuffisant face aux 1:08.662 de Piastri, soit seulement 12 millièmes d’écart. Ce temps record du circuit offre à l’Australien sa première pole depuis l’Espagne. Un avantage de taille, puisque le poleman s’est toujours imposé à Zandvoort depuis le retour du tracé en 2021.

Derrière les deux McLaren, Max Verstappen s’élancera troisième pour Red Bull avec un tour en 1:08.925, devant un surprenant Isack Hadjar, auteur d’une brillante quatrième place pour Racing Bulls. Charles Leclerc complète le top 5 pour Ferrari, suivi de Lewis Hamilton, George Russell, Liam Lawson, Carlos Sainz et Fernando Alonso, relégué en dixième position.

Q1 : Stroll encore piégé

Le premier acte des qualifications a été marqué par le nouvel accident de Lance Stroll. Après sa violente sortie de piste lors de la FP2, Aston Martin avait changé la cellule de survie de son châssis. Mais dès sa première tentative rapide, le Canadien a glissé dans l’herbe au virage 13, terminant en tête-à-queue dans le gravier. Il a touché le mur et abîmé son aileron avant avant de rentrer aux stands, sans pouvoir repartir. Faute de chrono, sa participation au départ dépendra de l’aval des commissaires.

Outre Stroll, Franco Colapinto, Nico Hülkenberg, ainsi que les deux Haas d’Esteban Ocon et Oliver Bearman ont été éliminés. Charles Leclerc et Yuki Tsunoda, longtemps sous pression, ont sauvé leur place en Q2. Le dernier billet a été décroché par Gabriel Bortoleto, seulement 67 millièmes plus rapide que Colapinto.

Q2 : Antonelli échoue pour 21 millièmes

En deuxième partie de séance, la lutte a été tout aussi serrée. Kimi Antonelli a vu son effort échouer pour 21 millièmes face à Carlos Sainz, le privant d’une place en Q3. Yuki Tsunoda, de son côté, a signé exactement le même chrono que Bortoleto (1:09.622), mais le Japonais a été devancé car son rival avait réalisé ce temps en premier.

Dans ce groupe, Pierre Gasly s’est classé 14e pour Alpine, juste devant un Alex Albon très frustré, dernier de la session et mécontent de la gestion de ses pneus. Devant, Norris a impressionné en battant le record du circuit en 1:08.874, effaçant le tour de pole réalisé par Verstappen en 2021. Piastri a suivi à moins d’un dixième, tandis que le triple champion du monde néerlandais retrouvait enfin le top 3.

Q3 : duel fratricide chez McLaren

La dernière manche s’est transformée en duel à deux. Piastri a frappé d’entrée avec son chrono record en 1:08.662. Norris a ensuite amélioré son propre temps mais n’a pu faire mieux que 1:08.674. Dans sa seconde tentative, le Britannique s’est montré plus rapide dans le premier secteur mais n’a pas réussi à convertir son avantage, laissant filer la pole de justesse.

Seul Verstappen est parvenu à passer sous la barre des 69 secondes avec son 1:08.925, tandis qu’Hadjar signait la performance de sa carrière avec une quatrième place prometteuse. Leclerc, Hamilton, Russell, Lawson, Sainz et Alonso complètent le top 10.

Avec cette pole inattendue, Oscar Piastri prend l’ascendant psychologique sur son coéquipier et rival pour le titre. Leader du championnat avec neuf points d’avance, Norris devra trouver les ressources nécessaires dimanche pour inverser la tendance face à un Piastri désormais en pleine confiance.

GP des Pays-Bas : Lando Norris et McLaren en meilleure position avant les qualifications

Lando Norris a frappé un grand coup lors de la troisième séance d’essais libres du Grand Prix des Pays-Bas. Le pilote McLaren a signé un chrono impressionnant en 1:08.972, à seulement 0,087 seconde du record établi par Max Verstappen en qualifications en 2021. Une performance qui confirme la confiance grandissante du Britannique, vainqueur de trois des quatre derniers Grands Prix.

À quinze minutes de la fin, Norris a ouvert le bal des simulations de qualification et a immédiatement pris une avance nette. Son tour, sept dixièmes plus rapide que sa pole de 2023, l’a placé largement en tête devant son coéquipier Oscar Piastri (+0.242s) et George Russell (+0.886s). Ce dernier reste néanmoins sous enquête pour un incident avec Fernando Alonso dans la voie des stands.

Derrière, Carlos Sainz (Williams) a surpris en prenant la quatrième place devant Verstappen, légèrement en retrait sur ses terres. Leclerc suit en sixième position, tandis qu’Albon (7e), Stroll (8e) et Hadjar (9e) complètent le top 10, aux côtés d’Alonso.

Le classement des EL3

La séance a débuté sur une piste encore partiellement humide après les fortes pluies matinales, mais la trajectoire a rapidement séché, permettant aux pilotes de monter en puissance. Lance Stroll, dont l’Aston Martin avait été reconstruite après son accident de la veille, a été l’un des premiers à signer un temps compétitif avant d’être rapidement battu.

Côté déceptions, Lewis Hamilton a encore souffert, ne faisant pas mieux que la 14e place à 1.4 seconde de Norris, malgré des évolutions aérodynamiques sur sa Ferrari. En fond de classement, Franco Colapinto (Alpine) ferme la marche avec deux secondes de retard.

De quoi lancer un duel attendu cet après-midi en qualifications entre Norris, Piastri et Verstappen, dans une ambiance bouillante à Zandvoort.

GP des Pays-Bas : Norris en tête des EL2, Piastri sous enquête après un incident

Lando Norris poursuit sur sa lancée à Zandvoort. Après avoir dominé la première séance d’essais libres, le pilote McLaren a confirmé sa forme en signant le meilleur temps lors des EL2 du Grand Prix des Pays-Bas, bouclant un tour en 1:09.890. Il devance de peu Fernando Alonso (Aston Martin, +0.087s) et son coéquipier Oscar Piastri (+0.089s), son principal rival dans la course au titre.

Mais la séance n’a pas été exempte de rebondissements. Piastri fait en effet l’objet d’une enquête des commissaires après un incident dans la voie des stands avec George Russell (Mercedes). L’Australien, engagé pour rejoindre son garage, a soudainement corrigé sa trajectoire, obligeant Russell à une manœuvre d’évitement qui a conduit à un léger contact.

La séance a également été marquée par deux interruptions au drapeau rouge. D’abord après seulement 11 minutes, lorsque Lance Stroll est allé lourdement taper dans un mur, puis à la 38e minute, après la sortie de piste d’Alex Albon dans le virage 1. Au total, 17 minutes ont été perdues.

Malgré ces interruptions, les pilotes ont multiplié les programmes avec tous les types de gommes. Hamilton, toujours en difficulté après sa sortie en FP1, a signé le meilleur premier secteur avant de commettre un nouveau tête-à-queue au virage 9, finissant finalement sixième.

Derrière le trio de tête, Russell a pris la quatrième place à 0.384s de Norris. Max Verstappen, un peu en retrait devant son public, n’a pu faire mieux que cinquième (+0.588s). Yuki Tsunoda s’est intercalé en septième position entre les Ferrari de Hamilton et Leclerc, tandis que Franco Colapinto et Nico Hülkenberg complétaient le top 10.

Plus loin, Pierre Gasly a vécu une séance difficile, terminant dernier avec plus de deux secondes de retard.

Classement et résultats des Essais Libres 1 du Grand Prix des Pays-Bas

Découvrez les résultats complets de la première séance d’essais libres avant le Grand Prix des Pays-Bas qui se tiendra ce week-end à Zandvoort !

Résultats des Essais Libres 1 du Grand Prix des Pays-Bas

# Pilote Écurie Chrono Pneus
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:10.278 S
2
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:10.570 S
3
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:10.779 S
4
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:10.841 S
5
 
Alexander ALBON
Williams 1:11.171 S
6
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:11.218 S
7
 
George RUSSELL
Mercedes 1:11.386 M
8
 
Carlos SAINZ
Williams 1:11.458 S
9
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:11.509 S
10
 
Pierre GASLY
Alpine 1:11.613 S
11
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:11.753 M
12
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:11.772 M
13
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:11.875 S
14
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:11.951 S
15
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:11.960 M
16
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:12.126 S
17
 
Esteban OCON
Haas 1:12.144 S
18
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:12.276 S
19
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:12.564 S
20
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:14.275 M
 

Mercedes retarde la mise à niveau de sa suspension arrière

Andrew Shovlin, directeur de l’ingénierie piste chez Mercedes, a précisé que la mise à jour de la suspension arrière était suspendue en attendant les résultats des essais, même si elle a été testée en course.

Le nouveau design a été introduit à Imola, mais depuis le début de la saison européenne, la performance de la W16 a chuté, avec un seul podium à ce jour, obtenu par George Russell en Hongrie. Kimi Antonelli a également souffert des difficultés de la monoplace. La suspension incriminée avait été retirée lors des Grands Prix de Monaco et d’Espagne avant d’être réintégrée au Canada, où l’équipe a signé un résultat remarquable d’une première et d’une troisième place.

Le patron Toto Wolff a reconnu que la mise à niveau d’Imola pourrait finir « à la poubelle », tandis que Shovlin a détaillé les problèmes rencontrés par l’équipe avec ces pièces.

« Au moment où elle est arrivée, nous avions quelques problèmes dans nos travaux en laboratoire, ce qui signifie que certains résultats des essais sont arrivés bien après qu’elle ait été testée en piste », a déclaré Shovlin aux médias. « Nous l’avons bien sûr examiné à la loupe à ce moment-là, car il avait été retiré de la voiture à Monaco et à Barcelone, puis réintroduit pour Montréal. D’une certaine manière, cela a peut-être été gênant de le réintroduire lors de notre meilleur week-end de course de l’année, et nous sommes toujours en train d’analyser les données des essais en laboratoire pour comprendre ce qui n’allait pas. En réalité, si nous prouvons qu’il y a un problème, nous tirerons les leçons de cette expérience, car il est toujours très difficile de modifier la suspension de composants existants, car tout est une question de compromis. Mais si tel est le cas, nous en tirerons les leçons et cela nous sera utile pour la conception de la prochaine voiture. »

Kimi Raikkonen réagit avec humour à son absence du panel F1 de Goodwood

Lors du Goodwood Festival of Speed plus tôt cette année, un groupe de sept champions de F1 s’est réuni pour discuter de l’évolution du sport au cours des 75 dernières années. Mika Hakkinen, Jackie Stewart, Alain Prost, Nigel Mansell, Jacques Villeneuve, Mario Andretti et Emerson Fittipaldi ont participé à cette discussion, diffusée intégralement sur la chaîne YouTube officielle de la F1.

Cependant, plusieurs anciens champions, dont Kimi Raikkonen, étaient absents. Sur les réseaux sociaux, le Finlandais n’a pas manqué de réagir à cette omission. En commentant la publication officielle de la F1 sur Instagram, Raikkonen a simplement écrit : « Merci pour l’invitation. »

Ce commentaire impassible a immédiatement séduit les fans et est rapidement devenu viral, cumulant plus de 18 000 likes. Depuis sa retraite à la fin de la saison 2021, Raikkonen est apparu rarement en public, s’éloignant des projecteurs. Champion du monde 2007 avec Ferrari, il compte 21 victoires et 103 podiums au cours de sa carrière.

 
 
 
 
 
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McLaren appelle Piastri et Norris à privilégier l’équipe dans la lutte pour le titre

Andrea Stella, patron de McLaren, a exhorté Oscar Piastri et Lando Norris à maintenir le respect mutuel dans leur bataille pour le championnat de F1. Piastri devance actuellement Norris de neuf points dans la course au premier titre mondial pour McLaren depuis celui de Lewis Hamilton en 2008.

Au cours des 14 premières manches, un seul incident majeur a été enregistré : Norris est entré en collision avec Piastri au Canada, mettant fin à sa course et lui coûtant au moins 10 points.

McLaren a rappelé que ses « Papaya rules » restaient en vigueur tout au long de la saison, avec la priorité donnée à l’équipe avant les ambitions individuelles. L’équipe est toujours en lice pour le titre des constructeurs et pourrait le remporter dès l’Azerbaïdjan, dans trois courses seulement. Stella insiste donc pour que ses pilotes continuent de placer les intérêts de McLaren avant tout.

« Nous sommes McLaren Racing, nous [connaissons] la valeur de la Formule 1 et nous voulons offrir de belles courses », a déclaré Stella aux médias. « Nous voulons donner à nos deux pilotes la possibilité d’utiliser et d’exprimer leur talent, de poursuivre leurs aspirations et leur réussite personnelle. Cela doit se faire dans le respect des intérêts de l’équipe, de l’équité, de l’esprit sportif et du respect mutuel. Pour moi, c’est ce que je vois lorsque nous avons une stratégie divergente, lorsque nous avons différentes options, et cela fait partie de la course. Nous voulons nous assurer qu’aucun pilote ne soit surpris, et aucun pilote n’a été surpris jusqu’à présent, et je ne peux qu’être reconnaissant à Lando et Oscar d’avoir interprété la façon dont nous abordons la course en tant qu’équipe, en tant que groupe. Il en sera de même jusqu’à la fin de la saison. »

Sondage – Quel pilote remportera le GP des Pays-Bas F1 2025 ?

Après une pause bien méritée, la F1 fait elle aussi sa rentrée des classes, aux Pays-Bas.

C’est à Zandvoort que les 20 pilotes et les 10 écuries de F1 vont retrouver leurs habitudes. Sur les terres de Max Verstappen, les McLaren orange, couleur si chère aux yeux des Néerlandais, vont-elles une nouvelle fois écraser la concurrence, ou une autre écurie va-t-elle créer la surprise ? 

F1 – Leclerc insiste sur le bon départ de Ferrari pour 2026

Charles Leclerc a souligné qu’il était crucial pour Ferrari de débuter la prochaine ère de la F1 sur de bonnes bases, sous peine de connaître de nouveaux résultats décevants.

Le règlement technique sera profondément modifié l’an prochain, avec des changements majeurs affectant à la fois le châssis et le groupe motopropulseur.

Ayant passé la majorité de sa carrière chez Ferrari, Leclerc n’a jamais pu réellement se battre pour le titre mondial au cours de ses sept saisons avec l’équipe italienne. Néanmoins, il s’est engagé sur le long terme et reste déterminé à mettre fin à la disette de Ferrari, qui n’a plus décroché le championnat des pilotes depuis 2008.

La prolongation du contrat du directeur d’équipe Fred Vasseur a été, selon Leclerc, un élément clé pour assurer la stabilité et le succès futur de l’écurie.

« Fred en fait certainement partie, mais le plus important est de voir comment l’équipe fonctionne », a déclaré Leclerc aux médias, lorsqu’il a été interrogé sur sa confiance en l’avenir de Ferrari. « Je suis sûr que nous travaillons dans la bonne direction. »

À l’approche de la nouvelle ère de ce sport, les équipes s’affairent à mettre en œuvre leurs propres interprétations du règlement, ce qui pourrait creuser davantage les écarts dans la hiérarchie. Leclerc a insisté sur le fait qu’il sera essentiel de commencer la saison 2026 en tant que prétendant au titre, car le programme de développement de toutes les équipes battra alors son plein.

« L’année prochaine sera un tournant important pour nous, car ce sera une nouvelle ère pour les voitures », a-t-il déclaré.« Chaque fois que vous entamez une nouvelle ère, si vous ne partez pas du bon pied, il est toujours plus difficile de revenir, car les autres équipes cherchent également à s’améliorer. Il est très difficile de combler l’écart. Nous devrons partir du bon pied, puis nous verrons bien. Pour l’instant, je me consacre entièrement à redonner à Ferrari sa grandeur et à remporter à nouveau des courses. »

Un ancien pilote Ferrari sacré champion de NASCAR

Rubens Barrichello, légende de la F1 avec 11 victoires en Grand Prix et 322 départs, a remporté le championnat NASCAR Brazil Series à 53 ans.

Après avoir quitté la Formule 1 en 2011, le Brésilien a multiplié les expériences dans le stock-car brésilien et aux 24 Heures du Mans 2017 en LMP2. Il avait déjà décroché le titre Stock Car Brazil en 2014 et 2022, et ajoute désormais une couronne NASCAR à son palmarès.

Barrichello a scellé son sacre en remportant sa quatrième course de la saison à l’Autodromo Vella Citta, près de São Paulo. Il sera célébré lors du banquet de fin de saison de la NASCAR, aux côtés des champions des séries Cup, XFinity et Truck.

Classement des écuries à avoir placé leurs deux monoplaces dans les points en 2025

Rien ne va plus chez Red Bull. Longtemps référence de la Formule 1, l’écurie de Milton Keynes traverse une saison 2025 cauchemardesque par rapport à ses standards, pointant seulement à la quatrième place du championnat constructeurs. Un résultat qui pourrait bien être son pire depuis 2015, confirmant la fin d’un cycle de domination.

Si Max Verstappen continue de sauver l’honneur en marquant des points lors de 13 des 14 Grands Prix disputés, la RB21 peine à suivre le rythme. L’écart de performance entre ses deux pilotes illustre les difficultés de l’équipe. Liam Lawson, aligné sur deux courses, est resté bredouille, tandis que Yuki Tsunoda n’a terminé dans le top 10 qu’à trois reprises (Bahreïn, Miami, Imola).

Une statistique résume l’ampleur du déclin : seulement trois arrivées dans les points avec les deux voitures en 14 manches. L’an passé, malgré déjà quelques fragilités, Red Bull en comptait dix à la même étape du championnat.

Le contraste avec la concurrence est criant. McLaren (13) et Ferrari (11) dominent ce secteur, Mercedes (7) et Williams (5) font mieux, tandis qu’Aston Martin et Haas y sont parvenus deux fois, contre une seule pour Stake et Racing Bulls.

Le symbole de cette crise ? Le Grand Prix d’Autriche, où Verstappen n’a pas marqué… et Tsunoda non plus. Une image inquiétante pour une équipe désormais coincée dans le ventre mou du plateau.

Nombre(s) de doubles arrivées dans les points pour les écuries de F1 en 2025

Écurie Nombre
McLaren 13
Ferrari 11
Mercedes 7
Williams 5
Red Bull 3
Aston Martin 2
Haas 2
Stake F1 1
Racing Bulls 1
Alpine 0

McLaren détrône Ferrari dans la course aux pit stops les plus rapides

Longtemps maîtresse des arrêts au stand en 2025, Ferrari a vu sa suprématie s’effriter lors du dernier Grand Prix avant la pause estivale, en Hongrie. Jusque-là, la Scuderia détenait les quatre arrêts les plus rapides de la saison, mais son règne a pris fin face à McLaren au Hungaroring.

L’écurie de Woking a frappé fort en réalisant deux arrêts en seulement 1,94 seconde, l’un pour Lando Norris, l’autre pour Oscar Piastri. L’arrêt de Norris, légèrement plus rapide, est devenu le nouveau record de l’année, juste devant celui de son coéquipier.

Ferrari a dû encaisser un autre coup dur : Yuki Tsunoda et Red Bull ont signé un arrêt en 1,97 seconde, troisième meilleur chrono de la saison. L’écurie italienne conserve néanmoins une remarquable régularité, occupant les quatrième à huitième places du classement, mais sans jamais être descendue sous la barre des deux secondes.

Red Bull apparaît à nouveau en neuvième position grâce à Tsunoda à Silverstone (2,06s), tandis que Ferrari complète le top 10.

Avec six arrêts dans le top 10, Ferrari reste l’équipe la plus régulière et semble bien partie pour décrocher le DHL Fastest Pit Stop Award, attribué sur l’ensemble de la saison. Mais avec encore dix courses à disputer, rien n’est joué dans cette bataille de vitesse entre les stands.

Arrêts aux stands les plus rapides en 2025

# Écurie Pilote et GP Chrono
1 McLaren Norris – Hongrie 1.94s
2 McLaren Piastri – Hongrie 1.94s
3 Red Bull Tsunoda – Hongrie 1.97s
4 Ferrari Leclerc – Monaco 2.00s
5 Ferrari Leclerc – Arabie Saoudite 2.00s
6 Ferrari Leclerc – Imola 2.04s
7 Ferrari Leclerc – Hongrie 2.04s
8 Ferrari Leclerc – Chine 2.05s
9 Red Bull Tsunoda – GB 2.06s
10 Ferrari Hamilton – Arabie Saoudite 2.07s

Toto Wolff : « Hamilton peut encore devenir octuple champion du monde »

Toto Wolff est persuadé que Lewis Hamilton garde toutes ses chances de décrocher un huitième titre mondial en F1, à condition de disposer d’une voiture compétitive. Le directeur de Mercedes rappelle que son ancien pilote, avec qui il a conquis six de ses sept couronnes, « possède toujours le talent et la détermination nécessaires » pour marquer l’histoire.

Depuis la perte controversée du titre 2021 face à Max Verstappen, Hamilton n’a plus ajouté de championnat à son palmarès, tandis que le Néerlandais a enchaîné trois sacres. Parti chez Ferrari en 2025 pour tenter d’éclipser Michael Schumacher, l’objectif du Britannique reste clair : devenir le premier octuple champion du monde.

Cependant, sa première saison à Maranello s’avère compliquée : aucun podium et des frustrations croissantes, illustrées par ses propos après une qualification décevante en Hongrie où il s’était déclaré « inutile » pour l’équipe.

Le style de pilotage de Hamilton semble mal s’accorder aux monoplaces à effet de sol, mais leur disparition en 2026, au profit d’une nouvelle génération de voitures, pourrait relancer ses ambitions. Pour Wolff, une chose est sûre : si Ferrari lui donne enfin une voiture capable de rivaliser, Hamilton saura transformer l’opportunité en titre.

Veux-tu que je prépare aussi un encadré statistique retraçant les chiffres-clés de sa carrière (titres, victoires, podiums, poles, etc.) pour enrichir l’article ?

« Je pense que s’il dispose d’une bonne voiture et qu’il a confiance en sa capacité à faire ce qu’il veut, alors oui », a déclaré Wolff aux médias. « S’il a une voiture qui ne lui donne pas le feedback qu’il souhaite, comme la Mercedes ces dernières années et ce qui semble être la Ferrari [cette année], alors non. Mais si vous me demandez s’il en est encore capable, la réponse est oui, sans aucun doute. »

Bernie Ecclestone voit en Gabriel Bortoleto le remplaçant idéal d’Hamilton chez Ferrari

L’ancien patron de la F1, Bernie Ecclestone, estime que Ferrari devrait anticiper le départ de Lewis Hamilton en envisageant Gabriel Bortoleto comme successeur. Le jeune Brésilien de 20 ans a impressionné lors de sa première saison en F1 avec Sauber, notamment avec une sixième place au Grand Prix de Hongrie au volant de la C45 motorisée Ferrari.

Ecclestone souligne les parallèles avec Charles Leclerc, qui avait également émergé chez Sauber avant de rejoindre Maranello. Cependant, le partenariat entre Ferrari et Sauber touche à sa fin : Sauber deviendra l’écurie officielle Audi en 2026 après son rachat complet.

Bortoleto, déjà lié à Audi jusqu’à la fin de la saison 2026, a montré suffisamment de talent pour être considéré par Ecclestone comme un candidat crédible pour Ferrari, même si ses engagements actuels compliquent la situation. La question reste donc de savoir si Ferrari sera prête à déroger à ses liens avec Sauber/Audi pour sécuriser un futur pilote prometteur.

« Les bonnes performances de Bortoleto dans une équipe de milieu de peloton comme Sauber devraient vraiment réveiller Ferrari », a déclaré Ecclestone à Blick.ch. « La question du prochain pilote italien doit être résolue avec le Brésilien. »

Gabriel Bortoleto est le deuxième pilote que Ecclestone propose pour remplacer Lewis Hamilton chez Ferrari, après avoir pensé au rookie de Racing Bulls, Isack Hadjar, pour le siège aux côtés de Charles Leclerc.

« Si je pouvais le voler, je prendrais Isack Hadjar de Racing Bulls », a déclaré Ecclestone au Daily Mail. « Il a très bien performé lors de sa première année et c’est un gars formidable. »

Lewis Hamilton : le record de points d’un rookie menacé par Kimi Antonelli ?

La saison rookie de Lewis Hamilton en 2007 reste considérée comme l’une des plus impressionnantes de l’histoire de la F1. Le Britannique, alors chez McLaren, avait terminé à un point du titre face à Kimi Räikkönen et avait marqué 109 points sous le système de l’époque. Même avec le système actuel (25 points pour une victoire), Hamilton aurait accumulé 267 points cette année-là, ce qui rend son exploit encore plus marquant.

En 2025, Kimi Antonelli, pilote Mercedes, pourrait se rapprocher de ce record. Après 14 manches, Antonelli totalise 64 points, ce qui signifie qu’il lui faudrait 46 points sur les 10 derniers Grands Prix pour battre le record de Hamilton.

Malgré une baisse de forme récente – seulement 2 points marqués lors des huit dernières courses – Mercedes a amélioré la W16 en revenant à une suspension plus ancienne en Hongrie, offrant de meilleures sensations à Antonelli et à George Russell. Si Mercedes parvient à maintenir cette compétitivité, le rookie pourrait se rapprocher du record légendaire de Hamilton, créant un scénario passionnant pour la fin de saison.

Classement des meilleurs débuts en F1 d’un Rookie sur une saison 

Pilote

POINTS

Année

Lewis Hamilton

109

2007

Oscar Piastri

97

2023

Alex Albon

92

2019

Esteban Ocon

87

2017

Lando Norris

49

2019

Max Verstappen

49

2015

Lance Stroll

40

2017

Ferrari : le plafond budgétaire complique le rattrapage des leaders

Piero Ferrari, vice-président de la Scuderia, a déclaré qu’il était devenu plus difficile pour une écurie de Formule 1 de combler son retard sur les leaders depuis l’introduction du plafond budgétaire en 2021. Selon le nonagénaire, cette situation contribue aux difficultés actuelles de Ferrari, qui traverse sa plus longue période sans titre depuis 2008.

Historiquement, Ferrari bénéficiait d’un avantage financier et d’un accord commercial favorable avec la FOM, lui permettant d’investir davantage pour résoudre ses problèmes. Avec le plafonnement des coûts, instauré par Liberty Media pour uniformiser la compétition et attirer de nouvelles équipes, cette marge de manœuvre a été réduite, rendant plus difficile le rattrapage des leaders du championnat. Ferrari souligne ainsi les limites que ces restrictions imposent même aux équipes historiquement dominantes.

« Je pense que c’est une question de cycles », a-t-il déclaré à La Gazzetta dello Sport. « La F1 a toujours fonctionné ainsi, et lorsque vous entrez dans un cycle négatif, vous ne savez pas quand vous toucherez le fond. Aujourd’hui, c’est très compliqué car vous ne pouvez pas dépenser plus d’argent pour combler les écarts, compte tenu des restrictions budgétaires. Il faut enchaîner une série de facteurs gagnants pour changer de cap. »

Malgré les difficultés actuelles, Piero Ferrari est convaincu que son équipe sera capable de revenir au premier plan.

« Ce sont des cycles, et en tant que tels, ils sont destinés à prendre fin et à recommencer », a-t-il déclaré.

Lorsqu’on lui demande si l’équipe a conservé le même esprit que lors de sa création par son père Enzo Ferrari en 1929, Piero répond : « Je pense que oui. L’esprit est le même, il suffit de regarder les employés : il y a un très fort sentiment d’appartenance. À Maranello, on les voit encore porter leur uniforme après le travail, car faire partie de Ferrari est quelque chose de très précieux pour ceux qui y travaillent. »

Flashback – La 1000e apparition de Ferrari en Grand Prix

La Formule 1 et le monde entier ont connu une année 2020 difficile, marquée par la crise sanitaire liée à la COVID-19. Dans ce contexte difficile, qui a mis un terme aux activités sportives et non sportives, une première lueur d’espoir est apparue le 5 juillet avec le Grand Prix d’ouverture de la saison, qui s’est déroulé sur le circuit de Spielberg en Autriche.

Ce dimanche restera dans l’histoire de la Formule 1 et au-delà. La catégorie reine du sport automobile a été la première à reprendre après la pandémie, et sa première pensée est allée aux victimes du COVID-19, avec un message diffusé sur les écrans du circuit avant la course. Ce début de saison extraordinaire a également vu les pilotes jouer un rôle de premier plan en dehors du circuit avec une importante initiative contre le racisme, en portant des t-shirts portant l’inscription « End Racism ».

Ce geste symbolique s’inscrivait dans le cadre d’une série d’initiatives menées sous le hashtag #WeRaceAsOne. La Scuderia Ferrari a également affiché le message #ForzaAlex sur la monoplace SF1000 afin de soutenir l’ancien pilote de course et multiple champion paralympique Alex Zanardi, gravement malade dans un hôpital de Sienne.

Le début de saison a également été passionnant pour la Scuderia Ferrari sur le plan sportif. Les deux pilotes de l’équipe, Charles Leclerc et Sebastian Vettel, ont lancé une attaque tous azimuts dans la dernière partie de la course, réalisant plusieurs dépassements. Le pilote monégasque a terminé à la deuxième place, le onzième podium de sa carrière.

Malgré ce début prometteur, la saison n’a guère réjoui le public ferrariste. Le Cheval Cabré a décroché trois podiums cette année-là, dont un pour Leclerc, troisième du Grand Prix de Grande-Bretagne, qui s’est déroulé le jour des célébrations du 70e anniversaire de la Formule 1.

Enfin, la course du Mugello a marqué la 1000e participation de Ferrari en Formule 1. La monoplace de la saison, la Ferrari SF1000, a été baptisée en l’honneur de cet événement.

Fred Vasseur explique pourquoi Ferrari a officialisé l’arrivée de Lewis Hamilton avant la saison 2024

Le directeur de Ferrari, Fred Vasseur, est revenu sur les raisons qui l’ont poussé à confirmer l’arrivée de Lewis Hamilton au sein de la Scuderia avant le début de la saison 2024 de F1.

Selon le dirigeant de 57 ans, il s’agissait avant tout d’éviter de créer une « panique » chez Carlos Sainz. Vasseur a expliqué que les rumeurs et les bouleversements peuvent nuire à la concentration des pilotes et à la stabilité de l’équipe. Il a notamment comparé la situation à celle de Red Bull, où le bruit médiatique a compliqué la gestion de l’équipe, ou encore à McLaren, confrontée à un contexte similaire à Milton Keynes.

Vasseur a également rappelé sa propre frustration face aux spéculations sur son avenir et aux articles négatifs concernant Ferrari en début d’année. Même après avoir signé une prolongation de contrat avec le Cheval Cabré, il restait préoccupé par l’impact médiatique sur l’équipe et sur l’ambiance interne.

La décision d’annoncer Hamilton à l’avance visait donc à minimiser les distractions et à permettre à Sainz de comprendre la situation et de l’accepter avant le début de la saison, évitant ainsi des tensions inutiles au sein de l’écurie.

« Il ne s’agit pas de moi », a-t-il répondu à Auto, Motor und Sport. « Ce genre de choses peut faire perdre leur concentration aux membres de l’équipe. Regardez Red Bull et ce qui s’est passé ces dernières semaines. Il n’y a eu que des rumeurs au sujet de Verstappen. Et c’est l’une des forces de McLaren. Ils ont réussi à rester en dehors de toutes ces histoires et de ces bouleversements. »

« C’est pourquoi j’ai annoncé la signature de Lewis [Hamilton] avant le début de la saison dernière », a déclaré Vasseur. « Si je l’avais fait entre Imola et Monte-Carlo, beaucoup auraient paniqué. De cette façon, Carlos [Sainz] était au courant de la situation dès le début et a pu la digérer avant que tout ne commence. Il pouvait ainsi se concentrer sur son travail. »

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