Pour la cinquième manche de la saison 2021 qui se déroulera ce week-end à Monaco, l’équipe Alpine introduira une petite évolution sur l’A521.
A la veille du Grand Prix de Monaco, l’écurie du constructeur français occupe actuellement la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec 45 points de retard sur la Scuderia Ferrari et à peine cinq points d’avance sur AlphaTauri.
La bataille au milieu de peloton pour la cinquième place cette année est âprement disputée donc et l’équipe Alpine se doit de continuer à faire évoluer sa monoplace sous peine de voir ses principaux rivaux lui passer devant.
A Monaco, l’Alpine A521 pilotée par Esteban Ocon et Fernando Alonso disposera donc d’une petite évolution aérodynamique pour leur permettre d’exploiter au mieux leur monoplace, notamment lors de la très importante séance de qualifications du samedi.
« De manière générale, l’A521 est mieux adaptée aux virages lents même si nous avons progressé dans les courbes à moyennes et hautes vitesses depuis le début de la saison. » nous explique Marcin Budkowski, directeur exécutif d’Alpine.
« Cependant, Monaco n’est souvent qu’une question d’appuis, d’adhérence mécanique et de traction, tout en mettant l’accent sur les pilotes. »
« C’est un circuit où les pilotes ont besoin de temps pour s’habituer à rouler au plus près des rails et trouver la confiance nécessaire pour repousser un peu plus leurs limites à chaque tour, sans jamais les dépasser comme la sanction est immédiate. C’est une piste où le pilote fait vraiment la différence en F1. »
« Il n’existe pas de circuit où les qualifications sont plus importantes qu’à Monaco puisque les dépassements y sont extrêmement difficiles en course. »
« Nous étions bien placés lors des qualifications sur les deux dernières épreuves et nous nous concentrerons sur le maintien de cette bonne dynamique pour qualifier nos deux monoplaces le plus haut possible sur la grille. »
« Les deux courses précédentes ont été très encourageantes après un début de saison compliqué. Cela ne s’est pas déroulé exactement comme nous le voulions à Barcelone, mais nous avons confirmé nos progrès sur la voiture grâce à un flux continu de développements et d’expérimentations de la part de nos deux usines. »
« Pour Monaco, nous aurons une nouvelle petite évolution aérodynamique sur nos monoplaces. Nous comprenons également mieux notre ensemble, ce qui, nous l’espérons, nous permettra de progresser encore plus sur les prochains rendez-vous. »
Le retour de Gulf aux côtés de l’équipe McLaren avait fait des émules l’année dernière, les deux marques ayant déjà collaboré par le passé dans la fin des années 1960 et débuts des années 70, une époque qui marquera les premiers succès de McLaren mais également la mort de Bruce McLaren, et qui restera dont une période indélébile pour des nombreux fans.
Ce dimanche une livrée spéciale Gulf a été dévoilée, cette dernière sera visible dans les rues de Monaco ce week-end à l’occasion de la 5ème manche de la saison, et même s’il s’agit indéniablement d’une opération de communication, Mike Jones PDG de Gulf Oil, tient à souligner l’implication, la côte d’amour et l’influence des fans dans le process de création de cette livrée.
« La réaction des fans [au nouveau partenariat annoncé en juillet 2020] était incroyable et nous avons été surpris, et je pense que McLaren a eu la même réaction que nous » explique Jones.
« Nous avions des fans qui avaient créé leurs propres maquettes et ils envoyaient des messages personnels à Zak [Brown, PDG de McLaren] sur les réseaux sociaux, en disant ‘pourquoi ne faites-vous pas cela?’ et je pense que même l’un des pilotes était très désireux de le faire. »
« Alors Zak et moi avons commencé à réfléchir à l’histoire de Gulf et de McLaren et nous avons débuté à partir de là. »
Zak Brown est très investi dans le projet et souligne quant à lui le cheminement interne pour dessiner cette livrée historique.
« Nous avons chargé nos équipes de trouver une idée qui inspire quelque chose de vraiment spécial, et je pense qu’elles ont obtenu cela. À ce stade, nous avons uniquement l’intention de la faire rouler à Monaco. Je pense que si vous voulez avoir une livrée spéciale, vous devez la garder spéciale »
« C’est quelque chose qui n’est pas fait si souvent en Formule 1, parfois il y a des variations de livrée avec un petit ajustement ici ou là, donc je suis assez fier de l’opportunité que Gulf nous a laissé. En tant que McLaren, c’est à nous d’essayer de continuer à montrer la voie en innovant pour que nous puissions impliquer les fans dans le sport, et je pense que c’est un bon exemple. »
A noter qu’afin de pouvoir modifier sa livrée McLaren a du obtenir l’approbation des instances sportives, une simple formalité selon Brown.
« Ils ont tout adoré », a-t-il déclaré « C’était une approbation facile avec la FIA et la F1. »
Ce relooking dédié au GP de Monaco concernera la voiture ainsi que les combinaisons des pilotes Lando Norris et Daniel Ricciardo mais également le garage et les hospitalités McLaren durant tout le week-end. Enfin, une gamme de produits dérivés a été créée pour l’occasion.
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Ce week-end à Monaco, les pilotes de F1 seront confrontés à un problème de taille durant les essais libres, puisqu’ils pourraient tout simplement se gêner en piste sur le tracé étroit et sinueux de Monte Carlo.
Cette année, les essais libres du vendredi ont été raccourcis et ne durent désormais plus qu’une seule heure contre 1h30 auparavant, ce qui pourrait être un vrai problème à Monaco compte tenu de l’étroitesse de la piste et du trafic qu’il pourrait y avoir tout au long des séances.
On l’a vu depuis le début de la saison, les pilotes prennent désormais tout de suite la piste le vendredi pour maximiser leur temps de roulage et ce devrait être encore plus le cas ce week-end à Monaco puisque la F1 n’est plus venue en Principauté depuis deux ans maintenant. Les pilotes devront donc reprendre leurs marques sur un tracé difficile et qui a été entièrement ré-asphalté ces derniers mois.
« Avec seulement 60 minutes de séances d’essais, la piste sera probablement occupée et par conséquent, il sera difficile de réaliser des tours propres de haute qualité. » nous explique Dave Robson, directeur de la performance chez Williams.
« Tester de nouvelles pièces est très difficile à Monaco et nous consacrerons donc la majeure partie de notre temps sur la piste à faire rouler la voiture et les pilotes sur le circuit en vue de la très importante séance de qualifications de samedi. »
« Pirelli a naturellement apporté ses composés les plus tendres pour cet événement et ce sera la première fois que nous courrons avec cette combinaison en 2021. »
« Tous les composés devraient offrir une longue durée de vie et une faible dégradation, mais le pneu Dur pourrait s’avérer être un composé difficile à exploiter dans sa fenêtre de travail idéale. »
Le Grand Prix de Monaco, cinquième manche de la saison 2021, se déroulera du 20 au 23 mai et toutes les séances de roulage seront à suivre en direct sur F1only.fr.
Le directeur de l’équipe Haas a passé une consigne très simple à ses deux pilotes à la veille du Grand Prix de Monaco en leur demandant de rester loin des rails et des murs.
La Formule 1 débarque cette semaine à Monaco pour y disputer la cinquième manche de la saison 2020 sur le tracé le plus difficile du championnat tant la piste est étroite et sinueuse.
Du côté de chez Haas, les deux jeunes pilotes débutants ont déjà roulé à Monaco dans les catégories inférieures au cours des dernières années, mais rouler dans les rues de la Principauté au volant d’une F1 est un défi difficile et Gunther Steiner, directeur de l’écurie américaine, veut donc s’assurer que Nikita Mazepin et Mick Schumacher ne prennent pas de risques inconsidérés ce week-end au volant d’une monoplace qui n’ira certainement pas chercher la victoire.
« En ce qui concerne le briefing, ils devront veiller à rester loin des murs et des barrières. » nous explique Steiner à la veille du Grand Prix de Monaco.
« Une fois que vous êtes dans les rails, votre session est perdue à Monaco. Vous ne pouvez pas récupérer la voiture [les équipes doivent attendre la fin d’une séance pour récupérer la monoplace dans les garages] et elle est normalement assez endommagée de toute façon. »
« Le défi est vraiment grand, c’est un circuit très serré, un circuit urbain et il y a beaucoup de gens qui vous regardent, donc c’est tout ce que vous ne voulez pas pour une course comme celle-ci. D’un autre côté, c’est pour cela que nous faisons ce métier. »
« Il devrait y avoir peu de pression sur nos pilotes car nous connaissons nos performances. Ils devraient participer à la course juste pour acquérir de l’expérience et lorsqu’ils reviendront avec une meilleure voiture ils auront appris à gérer Monaco. »
Le meilleur résultat de l’équipe Haas à Monaco fut en 2017 lorsque les deux pilotes Romain Grosjean et Kevin Magnussen ont terminé respectivement huitième et dixième.
« Cette année, nous serons loin de rentrer à la maison huitième et dixième, nous le savons, mais nous pouvons y faire face, nous sommes patients. »
« En repensant à 2017, c’était très cool d’avoir obtenu ce résultat à Monaco. C’était une autre première pour l’équipe. Nous voulons revenir à ce niveau de performance. Alors, ce sont de bons souvenirs, mais nous attendons avec impatience de pouvoir refaire ces choses et de mieux le faire. »
Le gouvernement de Ténérife (île faisant partie de l’archipel des îles des Canaries) a remis la semaine dernière à la FIA et la FIM la conception finale du circuit « Bren Cabildo Insular« , un projet de tracé destiné à accueillir des tests pour la F1 et le MotoGP.
Ce projet de construction d’un tracé à Ténérife aurait dû voir le jour en 2018, mais à l’époque, aucun accord n’a été trouvé pour que les travaux puissent débuter.
Ce projet a donc été relancé récemment, mais pour pouvoir démarrer les travaux, il faudra tout d’abord l’approbation des deux fédérations (FIA pour la F1 et FIM pour le MotoGP), car ce tracé sera avant tout destiné à accueillir des essais privés pour les deux catégories.
Les deux fédérations ont déjà assigné deux commissaires au projet – Beppe Muscioni pour la FIA et Franco Uncini pour la FIM. La FIM et la FIA ont déjà publié un rapport avec les modifications nécessaires pour l’approbation du projet. Le conseil de Ténérife ayant déjà fait les modifications nécessaires attend désormais l’approbation final qui devrait arriver à la fin du mois de mai.
« La première phase a consisté à échanger les données du projet pour apporter les modifications appropriées aux échappatoires, aux matériaux, aux courbes, à l’accès aux stand, etc. Ces changements ont été effectués. » explique Enrique Arriaga, premier vice-président et conseiller insulaire de la zone des routes, de la mobilité, de l’innovation et de la culture du Conseil de Tenerife, cité par nos confrères de SoyMotor.
« La FIA et la FIM ont fait les observations correspondantes pour des modifications de la courbure de certaines courbes, de l’entrée des stands qui ont modifiés et d’autres choses et, selon ce rapport. Une fois la construction commencée, un suivi et des visites sur place par l’inspecteur commencent. »
A partir de là suivant la réponse des deux fédérations, en septembre, la première partie des travaux du circuit ferait l’objet d’un appel d’offres afin de débuter la construction du circuit en 2022. En attendant, des travaux sont déjà en cours concernant les routes d’accès à la piste.
« Nous avons commencé par une partie des travaux sur la route d’accès nord au circuit. La première phase est déjà terminée et nous commencerons la deuxième phase sous peu et nous devrons travailler avec l’accès sud. L’essentiel des travaux sur le circuit lui-même commencera en 2022. »
Le tracé devrait avoir une superficie de 350 000 mètres carrés une fois terminé; une longueur de 4 068 mètres linéaires avec une ligne droite principale de 819 mètres et 16 courbes –11 à gauche et cinq à droite.
La largeur de la piste sera comprise entre 12 et 15 mètres, une vitesse minimum de 180,19 km/h et 310,59 km/h en vitesse maximum.
Le fait que la FIA et la FIM approuvent ce projet ne signifie pas pour autant que la Formule 1 ou bien le MotoGP se déplaceraient obligatoirement sur ce tracé, mais au moins, les deux catégories disposeront d’une alternative supplémentaire si besoin.
Ce dimanche, l’équipe McLaren a dévoilé une livrée spéciale de la MCL35M pour le Grand Prix de Monaco aux couleurs de l’un de ses nombreux sponsors, la société Gulf.
La livrée évocatrice marque le retour du sport dans l’un des grands prix les plus emblématiques de la Formule 1 et propose aux fans l’une des couleurs du monde du sport automobile les plus reconnaissables et admirées de tous les temps.
Cette livrée rétro marquera l’hommage de McLaren au design intemporel de Gulf tout en reflétant un lien avec la course qui a commencé à l’époque du fondateur de l’équipe, Bruce McLaren.
En parallèle, les deux pilotes porteront une combinaison aux couleurs Gulf durant tout le week-end à Monaco, tandis qu’ils seront également équipés de casques rétro.
« C’est magnifique. » a déclaré Lando Norris à propos de la livrée Gulf de sa McLaren MCL35M.
« Je pense que tout le monde peut convenir que ce sera de loin la plus belle voiture de la grille. C’est génial et je pense que c’est une belle opportunité pour nous deux, en particulier à Monaco. »
« C’est vraiment cool, je n’avais pas besoin d’une autre raison pour être enthousiasmé pour Monaco. » a ajouté Daniel Ricciardo. « Avoir un super look est la première case à cocher et je pense que nous l’avons fait. Je suis vraiment excité. »
L’équipe McLaren arrive à Monaco, cinquième manche du championnat du monde, en tant que troisième équipe de la grille au classement constructeurs.
McLaren Racing et son partenaire stratégique, Gulf Oil International, ont dévoilé aujourd’hui une livrée spéciale innovante célébrant leur partenariat historique avec un design emblématique unique pour le Grand Prix de Monaco 2021.
La livrée évocatrice marque le retour du sport dans l’un des grands prix les plus emblématiques de la Formule 1 et propose aux fans l’une des couleurs du monde du sport automobile les plus reconnaissables et admirées de tous les temps.
McLaren a une histoire de course profondément enracinée et réussie avec Gulf, et les deux marques ont relancé leur relation en juillet 2020 lorsque l’équipe a annoncé le retour de la marque en tant que partenaire stratégique officiel.
La livrée rétro marquera l’hommage de McLaren au design intemporel de Gulf tout en reflétant un lien de course qui a commencé à l’époque du fondateur de l’équipe, Bruce McLaren.
L’équipe portera le coloris bleu racing de Gulf aux côtés d’une bande orange, étroitement basée sur le design classique de Gulf, pendant tout le week-end de course du Grand Prix de Monaco. Le thème figurera sur les deux voitures de course MCL35M, les combinaisons de course de Lando Norris et Daniel Ricciardo, l’équipement de l’équipe de course et sur toutes les plateformes de médias sociaux.
De plus, Lando Norris et Daniel Ricciardo porteront des casques de course avec des designs rétro sur mesure, spécialement créés pour l’événement, qui seront tirés au sort pour le partenaire caritatif de santé mentale de l’équipe, Mind.
« Ce sera l’hommage de McLaren au célèbre design de la voiture de course de Gulf. » a déclaré Zak Brown, PDG de McLaren.
« Nous sommes d’énormes fans de design courageux et audacieux, et le bleu Gulf frappant est parmi les livrées les plus appréciées en course, un morceau de culture célèbre qui transcende le monde du sport automobile. »
« Le design a toujours été important pour McLaren – vous le voyez dans tout ce que nous faisons, de notre retour à la papaye jusqu’à notre superbe siège social, le McLaren Technology Center. Nous sommes ravis de l’exposer en équipe et de célébrer notre fière association avec Gulf à Monaco. »
L’équipe McLaren arrive à Monaco, cinquième manche du championnat du monde, en tant que troisième équipe de la grille au classement constructeurs.
Le directeur de l’équipe McLaren, Andreas Seidl, estime que le Britannique Lando Norris a tous les ingrédients pour être l’un des meilleurs pilotes de F1 dans les années à venir.
Actuellement quatrième du championnat des pilotes 2021 après seulement quatre courses disputées, Lando Norris a réussi à signer un podium jusqu’à présent (le deuxième de sa carrière) et se trouve à seulement six points du pilote Mercedes Valtteri Bottas, troisième du championnat.
Lorsqu’on demande à Andreas Seidl s’il pense que son jeune pilote – qui a débuté sa carrière en F1 en 2019 avec McLaren – a les épaules suffisamment solides pour devenir champion un jour, l’Allemand ne veut pas s’enflammer et préfère pondérer ses propos, même s’il estime que Norris est clairement un grand talent.
« Je souris pour être honnête en lisant tous ces commentaires sur les futurs champions, parce que si vous lisez les commentaires de ces douze derniers mois, nous avons beaucoup de futurs champions du monde sur la grille. » explique Seidl.
« Je me demande où tous ces gars vont piloter parce qu’au final il ne peut y avoir qu’un seul champion tous les ans. »
« Je pense que du côté de Lando, c’est impressionnant de voir le développement dont il a fait preuve ces trois dernières années. »
« C’est impressionnant de voir ce qu’il réussit cette année, et je pense que s’il continue à se développer comme ça en tant que pilote et en tant que personne, je pense qu’il a tout ce qu’il faut dans quelques années pour être un pilote de haut niveau en Formule 1. »
« Je pense qu’être champion du monde est encore une fois une autre histoire. C’est quelque chose qui est toujours difficile à prévoir; vous devez être dans la bonne voiture au bon moment, et vous devez également le faire en tant que pilote 23 fois par an et pas seulement quelques fois. »
« J’admire beaucoup quand je regarde un Lewis [Hamilton], comment il arrive d’année en année à réussir, mais aussi quand il a une voiture qui n’est peut-être pas la meilleure, ou dans une course difficile, pour être encore capable de riposter et de marquer des points importants pour le championnat, c’est quelque chose qui fait la différence à la fin. C’est une question de cohérence et de performance. »
« Nous avons vu à travers les catégories que Lando a quelque chose de spécial avec tout ce qu’il a fait là-bas. »
« Il est donc simplement important de ne pas se laisser emporter, également pour lui-même avec les résultats qu’il a montrés avant et maintenant cetteannée, il est simplement important de garder la tête basse, de rester concentré, de travailler dur avec l’équipe. »
« De toute évidence, il ne peut remporter des victoires en course à l’avenir que si nous franchissons les étapes du côté de l’équipe.Mais je suis sûr que nous nous amuserons beaucoup avec lui à l’avenir, et que nous réussirons aussi. »
Le succès de Norris et de son coéquipier Daniel Ricciardo lors des quatre premières courses de la saison 2021 signifie que McLaren occupe actuellement la 3e place du classement des constructeurs, à cinq points de Ferrari.
Mise à jour : L’équipe McLaren a dévoilé une livrée spéciale aux couleurs de son partenaire Gulf pour le Grand Prix de Monaco (toutes les news ici).
Ce dimanche 16 mai, l’équipe McLaren fera une grande annonce en direct sur sa chaîne YouTube à 19h00 (heure de Paris).
Depuis quelques jours maintenant, l’équipe britannique fait du teasing au sujet d’une « grande annonce » à seulement quelques jours du Grand Prix de Monaco, cinquième manche de la saison 2021 qui se déroulera du 20 au 23 mai.
L’annonce de McLaren ayant été placée sou embargo jusqu’à ce dimanche soir 19h00, vous n’en saurez pas plus avant l’heure officielle.
Pour suivre en direct l’annonce de l’équipe McLaren, rendez-vous donc sur F1only.fr ce dimanche soir à partir de 19h00 (vous pouvez également suivre le direct via la vidéo ci-dessous).
Les améliorations techniques se poursuivent pour préparer la révolution qui aura lieu en 2022, l’année qui verra le retour de l’effet Venturi en F1 et l’augmentation du diamètre des roues, équipées de jantes 18 pouces.
Au sujet des nouveaux pneus Pirelli 2022, Alfa Romeo Racing a testé ces nouveaux pneus 18 pouces sur le circuit de Montmelo en Espagne dans les jours qui ont suivi le Grand Prix, lors de tests approuvés par la FIA pour toutes les équipes cette année.
Red Bull et Alpine ont également testé de nouveaux pneus à Barcelone et Mercedes les a testés à Imola un peu plus tôt. Les pneus pluie 2022 seront quant à eux testés sur le circuit du Paul Ricard à la fin du mois de mai toujours avec l’équipe Mercedes.
L’expérimentation des pneus 18 pouces a commencé en F2 pour les saisons 2020 et 2021, ce qui a permis à Pirelli de collecter de nombreuses données et informations pour la fabrication des pneus de F1.
L’objectif de l’introduction de nouvelles règles techniques était d’apporter plus de spectacle en changeant complètement le fonctionnement aérodynamique des monoplaces, afin de les rendre moins sensibles aux turbulences dans les sillage des voitures précédentes. Cela devrait favoriser les dépassements permettant au pilote de ne pas avoir une voiture sensible au sillage dans certaines sections du circuit, et de suivre de plus près son adversaire.
La FIA souhaite aussi rapprocher les F1 des voitures présentes sur le marché. L’introduction des pneus 18 pouces rendra donc d’une part les monoplaces plus difficiles à conduire et d’autre part, rapprochera les pneus de F1 de ceux des voitures de série.
Pour entrer dans les détails techniques, les roues 2022 auront une jante de 18 pouces, contre les 13 pouces actuelles. L’épaulement du pneu sera donc réduit de manière significative, et cela impliquera une refonte par Pirelli de la structure interne du pneumatique, afin de le rendre plus rigide.
Une distance plus courte entre la bande de roulement et la jante réduira considérablement les déformations auxquelles le pneu est soumis dans les virages, mais en même temps les suspensions devront avoir un calibrage différent car les bosses sur l’asphalte et les dépressions auront un plus grand effet sur la tenue de route. Les voitures seront donc plus difficiles à conduire.
En termes de dimensions, les pneus auront toujours un diamètre légèrement plus grand, avec des pneus slicks d’un diamètre total de 725 mm, contre 670 mm pour les pneus actuels. En termes de largeur de bande de roulement, en revanche, les pneus avant seront plus étroits, passant de 305 mm à 270 mm l’année prochaine. Les pneus arrières resteront au contraire inchangés, avec 405 mm de largeur.
La FIA a également imposé une augmentation du diamètre des tambours de frein et des disques de frein, qui passera de 278 mm à 330 mm. Les dimensions seront également augmentées en ce qui concerne l’épaisseur, qui atteindra 32 mm, et les passages de refroidissement à la surface du disque devront avoir un diamètre minimum de 3 mm.
Le système de freinage fera également partie des composants PDC – Composants de conception prescrits – c’est-à-dire des composants construits par les équipes (ou par des tiers) sur des spécifications transmises par la FIA, et qui peuvent être vendus à d’autres équipes.
Il s’agit de minimiser l’effet aérodynamique recherché par les équipes avec les différents conduits d’air des conduits de frein, ce qui ne sera plus possible à partir de 2022. Alfa Romeo Sauber lors des tests de Barcelone a également testé les cloches de frein 2022, bien plus larges que les actuelles (dans le dessin ci-dessous ceux de la Mercedes W12).
Mais l’une des principales spécificités, entre autres testées pour la première fois par Alfa Romeo avec Robert Kubica lors des derniers tests, concerne le retour des enjoliveurs: utilisés entre 2007 et 2009, les enjoliveurs avaient été interdits par la FIA ces dernières années, alors qu’à partir de 2022, la réglementation imposera aux équipes d’utiliser ces équipements.
Leur introduction il y a une dizaine d’années visait à améliorer l’efficacité thermique des pneus, fournis par le constructeur japonais Brigestone à l’époque, ainsi qu’à réduire évidemment les turbulences dues au roulement.
Avec la suppression des enjoliveurs en 2010, les équipes ont toujours cherché à tirer le meilleur parti des prises d’air des freins et des gaines porte-moyeux pour recréer les avantages aérodynamiques qui existaient avec les enjoliveurs. Parmi ceux-ci, nous pouvons évoquer les moyeux perforés de Red Bull et Ferrari.
Pour recréer les conditions thermiques, en revanche, les jantes ont présenté ces dernières années des formes de plus en plus sophistiquées à l’intérieur, avec des ailettes et des trous pour mieux répartir la chaleur provenant des disques de frein. Cette solution avait suscité de nombreuses polémiques, notamment sur la Mercedes W09 à partir du GP de Belgique 2018, au sujet de sa légalité.
L’enjoliveur de roue des F1 2022 a été introduit pour des raisons aérodynamiques, non pas pour la chauffe des pneus. Les pneus de 18 pouces seront également moins sujets aux phénomènes de cloquage, également dus à un raidissement de la structure interne.
Les enjoliveurs, afin d’éviter toute interprétation du règlement par les équipes, seront fournis uniquement par la FIA. En fait, ils feront partie du SSC – Fourniture de Composants Standards – fabriqués par une entreprise (sélectionnés par la FIA dans le cadre d’un appel d’offres) pour un approvisionnement unique de toutes les équipes.
Les composants fournis en tant que SSC ne doivent pas être modifiés et doivent être installés et utilisés exactement comme spécifié par le fournisseur. Cette utilisation est obligatoire et son fonctionnement particulier ne peut être contourné, remplacé, dupliqué ou complété par un autre composant. De ce point de vue donc, il n’y a pratiquement pas de place pour l’interprétation, et toutes les monoplaces seront égales les unes aux autres en ce qui concerne les enjoliveurs de roues.
Les enjoliveurs sont régis par l’article 3.13.7 du règlement, qui stipule:
« Un seul enjoliveur de roue par roue doit être fixé rigidement à la jante de sorte qu’il ait la même vitesse de rotation que la roue à laquelle il est attaché et forme un joint aérodynamique à la jante. »
Une partie importante du règlement 2022 encore en cours d’élaboration par la Commission concerne l’introduction de panneaux LED d’informations sur les quatre enjoliveurs: la F1 veut fournir de plus en plus d’informations aux spectateurs du circuit.
L’idée serait donc d’introduire des écrans tournant sur les enjoliveurs de roue, montrant (par exemple) la position du pilote. Il est difficile de deviner comment ces LED seront implémentées, car c’est une nouveauté absolue en F1. L’Indycar a effectué quelques tests ces dernières années, tandis qu’en 2014, Force India avait testé un écran (appelé info wing) sur la T-Cam.
L’article 8.1, 8 concernant les affichages sur les enjoliveurs indique: « Afin de fournir des informations visuelles aux spectateurs, la FIA peut exiger que chacun des quatre enjoliveurs décrits à l’article 3.13.7 soit équipé d’un panneau d’affichage à LED rotatif. »
« Le panneau d’affichage des roues sera classé comme SSC. Un ajustement sera apporté à la masse minimale des voitures pour compenser la masse supplémentaire de ces composants. »
Si cela ne devait pas être mis en place, les enjoliveurs seront classés en OSC – Composants Open Source – composants dont la conception et les spécifications de propriété intellectuelle sont mises à la disposition de tous les concurrents. Pour tous les OSC utilisés par tous les concurrents, les spécifications de conception doivent résider sur un serveur dédié spécifié par la FIA et accessible à tous les concurrents.
La F1 changera donc radicalement de visage à partir de l’année prochaine, c’est pourquoi presque toutes les équipes ont déjà concentré leurs ressources techniques et financières sur les monoplaces de 2022.
L’ancien pilote de F1 Romain Grosjean a terminé sur la deuxième marche du podium ce samedi au terme du GMR Grand Prix sur le circuit routier d’Indianapolis, son premier podium dans le championnat Indycar.
Après s’être élancé depuis la pole position sur la grille de départ, Grosjean a dominé la première partie de la course, augmentant progressivement son avance à chaque tour et avait six secondes d’avance au moment où il se dirigeait vers la voie des stands au 25e tour pour son premier de trois arrêts.
Le Français est ensuite revenu sur la piste à la deuxième place et a repris la tête quelques tours plus tard lorsque la voiture devant lui a fait son premier arrêt.
Grosjean a continué à mener jusqu’au tour 43 lorsque son équipe a décidé de l’appeler de nouveaux aux stands pour son deuxième arrêt, mais aussi pour lui permettre de sortir du trafic qui lui coûtait un temps précieux.
Grosjean est sorti de la voie des stands troisième et s’est hissé au deuxième rang quelques tours plus tard avant de revenir au premier rang au tour 60 lorsque le futur vainqueur de la course, Rinus Veekay, a pris la tête.
Le pilote Dale Coyne Racing a encore mené quelques tours, pour un total de 44 tours de tête, avant de faire son dernier arrêt au tour 63.
Grosjean a de nouveau quitté la voie des stands en troisième position et est revenu en deuxième position avec 20 tours à boucler avant le drapeau à damier. Bien qu’il ait chassé le leader, Grosjean a dû se contenter de la deuxième place après avoir dominé la première partie de l’épreuve de 85 tours.
« Ce n’est pas une mauvaise journée! Je pense que nous sommes un peu déçus d’être deuxièmes, mais aussi super heureux. » a déclaré Grosjean après l’arrivée de l’épreuve.
« Je disais à l’équipe, les gars, c’est une excellente journée. Vous ne pouvez pas être déçu d’être deuxième. C’est fantastique! Nous avons eu une voiture solide tout le week-end. Nous menions la course assez facilement dans le premier relais. »
« Nous avons eu un peu de malchance avec le trafic et je pense que cela nous a coûté une chance de remporter la victoire, mais Rinus (Veekay) a également été assez rapide sur une stratégie différente. La bonne, je suppose. »
« Mais nous avons fait un excellent travail, et terminer deuxième de ma troisième course en Indycar, c’est assez énorme. C’est un championnat difficile. Il y a de super bons talents ici, des pilotes super rapides. »
Romain Grosjean sera de retour au volant de sa monoplace le mois prochain pour le Grand Prix de Détroit.
Daniel Ricciardo a connu son meilleur week-end depuis qu’il a rejoint McLaren au Grand Prix d’Espagne, se qualifiant septième avant de terminer sixième, après avoir devancé son coéquipier Lando Norris samedi et dimanche.
Malgré ce bon résultat, l’Australien a déclaré qu’il avait encore beaucoup à apprendre sur la MCL35M de l’équipe, révélant qu’il était toujours guidé par ses ingénieurs sur la façon de mieux piloter la voiture, notamment son ingénieur de course, Tom Stallard.
« C’est comme être de nouveau un débutant. » explique Daniel Ricciardo au sujet de l’aide qu’il reçoit lors des week-ends de course.
« Bon travail! Fais mieux que ça! Tu dois t’améliorer un peu plus ici! ». De toute évidence, les retours que je reçois de l’équipe sont bons et ils essaient évidemment de me faire prendre de bonnes habitudes avec cette voiture et ses caractéristiques. »
« Donc, des choses comme ça, que ce soit le freinage ou la façon dont vous accélérez, c’est quelque chose d’unique et je suppose que je dois encore être un peu conscient de cela et je dois en apprendre suffisamment pour que cela devienne naturel. »
Ricciardo a ajouté que le fait de courir sur le tracé de Barcelone, qui est le circuit référence pour toutes les équipes en F1, l’a beaucoup aidé à se sentir un peu plus à l’aise dans sa McLaren.
« Barcelone est un circuit si familier, et je pense que cette familiarité est bonne pour moi en ce moment pour me mettre à niveau. »
« J’étais donc certainement plus à l’aise dans dix des quinze virages du circuit. Il y en a encore quelques-uns où je sais que je peux gagner quelques dixièmes et tirer un peu plus de la voiture. »
« Cela demande encore un peu de réflexion dans certains virages. Je pense que les virages les plus rapides sont un peu plus faciles, il suffit de la jeter et de s’accrocher. »
« Mais ce genre de virage plus long où vous êtes dans le virage depuis assez longtemps est assez délicat et c’est là que la voiture est sensible. Certains se passent bien et d’autres non. Je pense donc que je dois juste essayer de me programmer pour apprendre à piloter plus vite, je suis de retour à l’école en quelque sorte. »
Après les quatre premières courses de la saison, Daniel Ricciardo occupe la septième place au championnat des pilotes avec 24 points inscrits depuis de la début de l’année.
Charles Leclerc dit vouloir se battre pour les victoires avec Ferrari « très bientôt », après un début de saison 2021 prometteur pour l’écurie italienne qui semble avoir retrouvé des couleurs après une campagne 2020 catastrophique.
Leclerc a réussi à terminer les quatre premiers Grands Prix de la saison 2021 dans le top six au volant d’une Ferrari SF21 performante et fiable et le Monégasque n’hésite pas à viser désormais un retour sur la plus haute marche du podium dans un proche avenir.
« Je pense que l’équipe a fait un excellent travail en acceptant assez rapidement le fait que nous ayons fait un pas en arrière en 2020. » explique le Monégasque, cité par le site du championnat.
« Mais nous avons travaillé de la meilleure façon possible, et je pense que depuis ce moment, et cette année également, nous pouvons voir que l’équipe a fait un excellent travail en faisant simplement des pas dans la bonne direction. »
« Cela démontre que le tout le travail que les gens ont fait à Maranello, mais aussi sur la piste, porte ses fruits. »
« La route est encore longue mais nous voulons nous battre pour les premières positions très bientôt et je pense que la façon dont nous travaillons est la bonne, nous faisons du bon travail en équipe. Nous voulons continuer comme ça. »
Après les quatre premières courses de la saison, la Scuderia Ferrari occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs et n’accuse que cinq points de retard sur McLaren.
Pour rappel, en 2020 Ferrari a terminé la saison à la sixième place au championnat du monde des constructeurs, soit son pire résultat depuis la saison 1980.
L’Espagnol Carlos Sainz dit qu’il essaie toujours d’optimiser ses départs sur la grille avec une Ferrari dont la procédure de départ au volant est bien différente de celle qu’il avait l’habitude d’utiliser chez McLaren les deux dernières années.
Sixième sur la grille de départ en Espagne, Carlos Sainz s’est retrouvé huitième à la fin du premier tour de course, notamment parce que l’Espagnol n’a pas réussi le départ parfait.
« Ce qui est clair, c’est que je dois encore m’améliorer un peu et avoir un peu plus de confiance avec le système de démarrage et la façon dont il fonctionne pour obtenir le départ parfait et les 100 premiers mètres parfaits. » expliquait Sainz après le Grand Prix d’Espagne.
Bien qu’il sait que ses départs ne sont pas encore parfaits, l’Espagnol estime que d’autres facteurs ont également joué en sa défaveur lors de la dernière course à Barcelone.
Le pilote Ferrari estime que sa position dans le peloton après le départ est également un élément clé qui pourra l’aider à s’améliorer.
« Je ne pense pas que le départ en lui-même soit la seule limitation. Je pense que le positionnement après le départ était également l’une des limitations. »
« Entrer et sortir du sillage et être coincé derrière Esteban [Ocon] dans le virage 1 m’a fait perdre des positions au profit des voitures à l’extérieur. »
Outre ses départs, Carlos Sainz souhaite également améliorer l’ensemble de son travail durant tout le week-end afin de se rapprocher encore un peu plus de son coéquipier Charles Leclerc.
« C’est une combinaison de facteurs pour obtenir le résultat parfait comme Charles l’a fait [à Barcelone]. Il faut tout d’abord complétement organiser son week-end et cela revient à faire un excellent tour en Q3 lors des qualifications. Si j’avais réussi ce week-end [à Barcelone], je n’aurais pas eu de problème. »
« C’est un point sur lequel j’étais très doué chez McLaren, l’organisation du week-end. J’ai besoin de continuer à m’améliorer au fur et à mesure que les course se poursuivent avec cette équipe afin d’essayer de performer au plus haut niveau possible. »
Après les quatre premières manches de la saison 2021, Carlos Sainz occupe la huitième place au championat du monde des pilotes avec 20 points marqués, deux fois moins que son coéquipier Charles Leclerc.
Le Français Romain Grosjean a décroché ce vendredi sa première pole position dans le championnat d’Indycar.
L’ancien pilote Haas, qui a quitté la Formule 1 à la fin de la saison 2020 à la suite d’un terrible accident au Grand Prix de Bahreïn, roule cette année dans le championnat américain de monoplaces pour le Dale Coyne Racing.
Ce vendredi lors des qualifications, Grosjean a impressionné par sa vitesse et a réussi à décrocher la pole position en 1,09.4396 au volant de sa monoplace motorisée par un moteur Honda.
« C’est incroyable! » a déclaré le pilote français. « Quand j’ai vu le groupe de qualifications dans lequel j’étais, je me suis dit: « Oh, mon dieu, si nous pouvons sortir du premier groupe tout ira bien ». »
« Et nous l’avons fait. Ces derniers tours, nous y étions. Quelle journée, je suis plus heureux que je ne l’ai jamais été depuis très longtemps. »
Pour la petite histoire, Romain Grosjean est le premier pilote d’origine suisse à décrocher une pole position en Indycar depuis Louis Chevrolet en 1916 et 1917.
Ce samedi 15 mai, le drapeau vert qui donnera le départ du GMR Grand Prix d’Indianapolis sera agité à 20h45 (heure de Paris).
Left: Romain Grosjean after his first GP2 pole in 2008.
Right: Romain Grosjean after his first @IndyCar pole in 2021. pic.twitter.com/tuby9IZiZh
Malgré le changement de date du Grand Prix de France 2021 (avancé d’une semaine) suite à l’annonce de l’annulation du Grand Prix de Turquie en raison des restrictions de voyage en place vers ce pays par le Royaume-Uni, le test de Romain Grosjean au volant d’une Mercedes est maintenu le 29 juin sur le tracé Paul Ricard.
Bien que cette journée de test soit toujours au programme, le roulage prévu normalement deux jours plus tôt devant son public en ouverture du Grand Prix de France ne pourra finalement pas avoir lieu.
En effet, vu que le Grand Prix de France a été avancé d’une semaine par rapport à la date initiale, Grosjean ne pourra pas être en France le 20 juin puisqu’il devra participer à une course dans le championnat d’Indycar prévue la même date de l’autre côté de l’atlantique.
Impossible donc pour le pilote français de faire ses adieux comme il se doit à ses fans durant le Grand Prix de France, mais le côté positif est qu’il pourra tout de même se faire plaisir une dernière fois au volant d’une Formule 1 moderne durant toute une journée le 29 juin.
Pour rappel, Romain Grosjean pilotera la Mercedes W10 victorieuse du championnat du monde 2019 lors de cette journée. Elle sera équipée pour l’occasion de pneus Pirelli de démonstration.
A la suite de la réorganisation du calendrier du Championnat du Monde de Formule 1 2021, la date initiale du Grand Prix de France de Formule 1 a été modifiée.
Le GIP Grand Prix de France – Le Castellet prend acte du changement des dates de son prochain Grand Prix qui aura lieu les 18, 19 et 20 juin prochains.
Les conditions d’accueil de ses spectateurs, de ses partenaires et de l’ensemble des acteurs de la Formule 1 à ces nouvelles dates restent inchangées. La santé et la sécurité des différentes parties prenantes étant une priorité, le protocole sanitaire d’accès à l’évènement sera partagé dans les prochains jours.
« Ce changement de date n’a pas affaibli notre passion et notre raison d’être : offrir à notre public le meilleur évènement possible. » a déclaré Eric Boullier, directeur général du GIP Grand Prix de France.
« Nous comprenons que cette modification a un impact sur la venue de nos spectateurs et de nos partenaires et nous en sommes désolés. Nos équipes travaillent déjà activement pour que le reste du programme de notre évènement reste inchangé. »
Pour tous les détenteurs de billets du Grand Prix de France 2021 – à quelques semaines de l’évènement – les réservations restent valables à ces nouvelles dates précise encore l’organisation.
Les spectateurs ne pouvant pas assister à l’évènement pourront demander l’annulation de leurs billets. Les modalités de remboursement seront communiquées aux acheteurs dans les jours à venir par email et sur le site gpfrance.com.
Le premier des trois événements 2021 avec le tout nouveau format de week-end de qualification Sprint sera le Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone du 16 au 18 juillet.
Le programme révisé verra les essais libres 1 et les qualifications organisés le vendredi, avec les essais libres 2 et une course sprint le samedi, et le Grand Prix lui-même dimanche, comme d’habitude.
Nous pouvons désormais révéler l’heure de chaque session à Silverstone. Voici comment cela se déroulera à la fois pour les fans dans les tribunes et pour ceux qui regardent à la télévision. Les horaires donnés ci-dessous sont en heure française.
Le vendredi 16 juillet, les EL1 débuteront à 15h30 (durée 60 minutes), tandis que la séance de qualifications pour le départ de la course sprint du samedi aura lieu à 19h00.
Le samedi 17 juillet, les EL2 se dérouleront de 13h00 à 14h00, tandis que le départ de la course sprint (100 km max) sera donné à 17h30 et la durée maximale a été fixée à 30 minutes.
Le dimanche 18 juillet, le départ du Grand Prix de Grande-Bretagne 2021 sera donné à 16h00.
Pour mieux comprendre : La course sprint du samedi est une course courte de 100 kilomètres maxi sensée offrir plus de spectacle aux fans, alors que le résultat de cette course déterminera la grille de départ de la course principale du dimanche.
Des points seront attribués aux trois premiers, trois pour le gagnant et un point pour le troisième. Il n’y aura pas de cérémonie de podium, car cet honneur restera le privilège des trois premiers du Grand Prix de dimanche, mais le vainqueur recevra un trophée au Parc Fermé, présenté de manière similaire à celui qui est présenté au poleman le samedi à l’issue des séances de qualifications depuis quelques années maintenant.
Lors de deux autres week-ends de course plus tard dans l’année, ce format de course sprint sera de nouveau testé (certainement en Italie et au Brésil) avant une très probable introduction au championnat du monde 2022.
La Formule 1 a de nouveau chamboulé son calendrier 2021 à la suite des restrictions de voyage mises en place par le Royaume-Uni pour les ressortissants britanniques qui ont désormais l’obligation d’observer une quarantaine obligatoire pour se rendre en Turquie.
Par conséquent, la F1 n’a pas eu d’autre choix que de reporter le Grand Prix de Turquie 2021 (qui remplaçait le Grand Prix du Canada annulé) normalement programmé du 11 au 13 juin.
Par effet de cascade, le Grand Prix de France est donc décalé une semaine plus tôt et se tiendra donc du 18 au 20 juin, tandis qu’une seconde course a été programmée en Autriche avec le Grand Prix de Styrie programmé pour sa part du 25 au 27 juin.
« Nous avions tous hâte de courir en Turquie, mais les restrictions de voyage en place nous ont empêché d’être là en juin. » a déclaré le PDG de la F1, Stefano Domanicali.
« La Formule 1 a montré une fois de plus qu’elle était capable de réagir rapidement aux développements et de trouver des solutions et nous sommes ravis d’avoir une double course en Autriche, ce qui signifie que notre saison reste à 23 courses.«
« Je tiens à remercier le promoteur et les autorités en Turquie pour tous leurs efforts ces dernières semaines et je tiens à remercier les promoteurs en France et en Autriche pour leur rapidité, leur flexibilité et leur enthousiasme à accueillir cette solution. »
« Nous avons eu de très bonnes conversations avec tous les autres promoteurs depuis le début de l’année et nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec eux pendant cette période. »
Le communiqué a ajouté que le promoteur en Turquie a demandé à la Formule 1 d’examiner l’opportunité potentielle pour la course à Istanbul d’être reportée plus tard dans la saison si possible, aux côtés de la Chine qui a fait la même demande plus tôt cette année, ce qui veut dire qu’officiellement le Grand Prix de Turquie n’est pas annulé, mais reporté à une date inconnue pour le moment.
Le Français Esteban Ocon se trouve dans la situation inhabituelle d’être un pilote d’usine Alpine, pilotant une voiture propulsée par un groupe motopropulseur Renault, tout en ayant toujours sa carrière guidée par le directeur de l’équipe Mercedes Toto Wolff.
Le jeune français a débuté sa carrière en Formule 1 chez Manor en 2016, puis a rejoint l’année suivante l’équipe Force India durant deux saisons, avant d’être remplacé dans la même équipe par le fils du nouveau propriétaire, le Canadien Lance Stroll.
Sans baquet, Ocon s’est retrouvé pilote de réserve de l’équipe Mercedes durant une saison en 2019, avant que son manager Toto Wolff ne se décide à le lâcher pour qu’il puisse rejoindre Renault F1, désormais devenue Alpine.
Lorsqu’on évoque avec Wolff alpine l’avenir du Français et s’il pourrait rejoindre éventuellement l’équipe Mercedes en tant que titulaire, l’Autrichien insiste sur le fait que Ocon fait désormais partie d’une équipe d’usine dans laquelle il semble bien intégré et qu’un éventuel retour chez Mercedes ne semble pas d’actualité.
« Pour Esteban, c’est une situation un peu étrange, parce qu’il est pilote junior Mercedes depuis longtemps, mais il est désormais pilote d’usine Alpine et c’est un fait. » a expliqué Wolff, cité par le site de la Formule 1.
« Je pense que la situation est bonne pour lui là-bas…il progresse, il a de bonnes performances et il est Français! »
« Je pense que toutes les planètes sont alignées et je pense qu’il faut d’abord que Laurent [Rossi, PDG d’Alpine] et Esteban discutent pour savoir comment continuer avant que nous ne donnions un avis. »
Pour rappel, les deux pilotes actuels de l’équipe Mercedes, Lewis Hamilton et Valtteri Bottas, sont sous contrat jusqu’à la fin de cette saison 2021.
Les différents candidats pour occuper les deux baquets chez Mercedes l’an prochain sont Lewis Hamilton, Valtteri Bottas, George Russell et Esteban Ocon, même si Wolff semble vouloir dire dans ses récents propos que le Français pourrait continuer avec Alpine.