La Formule 1 débarque à Monaco ce week-end pour la cinquième manche du championnat du monde 2021 sur un tracé urbain réputé difficile pour les pilotes.
Un pilote de F1 a déjà en temps normal sur un circuit « plus classique » une charge de travail importante dans son cockpit, mais à Monaco, la charge de travail est accrue et rendue bien plus difficile que sur des tracés plus conventionnels.
A Monaco, sur un seul tour les pilotes effectuent 50 changements de rapports (25 montées et 25 rétrogradations). Avec une vitesse de pointe de seulement 290 km / h, contre 350 km / h à Monza, les 50 changements de rapports qu’un pilote effectue à chaque tour n’impliqueront jamais la huitième vitesse. Cependant, à Monaco, ils utilisent la première vitesse (à l’épingle), ce qui est une rareté en F1.
Sur une voiture de Formule 1 moderne, le pilote dispose d’un volant multifonction permettant une gamme limitée de changements de configuration à effectuer à grande vitesse sur la piste, d’un virage à l’autre. La majorité des changements de configuration, cependant, doivent être effectués dans le garage.
Les commutateurs rotatifs et les boutons sur le volant permettent au pilote d’ajuster un certain nombre de paramètres de configuration, notamment l’équilibre des freins, les modes de puissance du moteur, les taux de frein moteur et les ajustements de différentiel pour encourager le survirage ou le sous-virage.
Mais sur un circuit comme Monaco où il n’y quasiment aucune ligne droite et que la plus grande ligne droite du tracé ne dure que cinq secondes, les réglages sur le volant sont extrêmement difficiles à réaliser.
« Tout est question d’essais, de répétitions et de préparation. » nous explique le pilote Mercedes Valtteri Bottas à la veille du Grand Prix de Monaco.
« Cela n’a rien de facile, mais cela devient plus facile au fil du temps avec des essais et certaines actions deviennent automatiques. »
« Vous essayez vraiment de travailler sur la mémoire musculaire pour certaines choses et vous commencez au fil du temps à savoir dans quels virages vous pouvez modifier les paramètres sur votre volant. »
Une pression indésirable de la part du pilote sur l’un des boutons du volant est également prise en compte à Monaco en raison de l’épingle à cheveux serrée – le virage le plus lent du calendrier de la F1 et pris en première vitesse.
A cet endroit, les pilotes sont obligés de croiser complétement les bras pour braquer le volant en butée avec un angle de 180 degrés, ce qui conduit parfois à des changements involontaires sur le volant.
Pour lutter contre cela, des protections spécifiques sont mises en place sur le volant lors du Grand Prix de Monaco. La conception des boutons et des commutateurs rotatifs eux-mêmes est dérivée des commandes des avions de combat – un environnement similaire à haute vitesse et à stress élevé avec un opérateur portant des gants.
La concentration
Monaco étant un tracé situé en plein centre ville, le pilote a une multitude d’objets dans son champ de vision lorsqu’il roule, ce qui ne facilite pas la tâche lorsqu’il s’agit de chercher des repères pour les points de freinage.
« Visuellement, c’est assez occupé, surtout à Monaco. Il y a vraiment beaucoup de choses à surveiller, donc c’est vraiment difficile d’un point de vue mental. » explique Bottas.
« Vous êtes toujours en train de choisir différents points de référence pour essayer d’être plus rapide. »
C’est particulièrement difficile sur une piste comme Monaco, qui est étroite et sinueuse, avec des virages aveugles et des surprises potentielles dans chacun de ses 19 virages (huit à gauche et 11 à droite).
Au fur et à mesure que le week-end avance, les pilotes se concentrent sur différents points de référence pour choisir les lignes les plus rapides, les derniers points de freinage et gagner progressivement en confiance. Ceci est particulièrement crucial à Monaco, sachant que tout accident lors des séances d’essais pourrait limiter leur roulage et même leurs chances de participer aux qualifications.
Donc, le secret de la maîtrise à Monaco est vraiment la cohérence, la vitesse de construction tout au long du week-end et la livraison d’un crescendo continu vers ce temps au tour ultime (doucement le jeudi et de plus en plus vite au fil des séances).
Une charge de travail colossale
Avec des possibilités de dépassement limitées à Monaco, le rythme sur un seul tour en qualifications est vital, ce qui oblige les pilotes à faire en sorte que la voiture franchisse la ligne de départ dans une position optimale pour commencer le tour chronométré.
Le pilote ajustera son équilibre de freinage en continu tout au long du tour tout en accélérant et en freinant pour générer de la température dans les freins et les pneus, tout en chargeant également le système ERS afin d’avoir une puissance maximale à déployer sur le tour chronométré.
Le pilote recevra fréquemment des commentaires de son ingénieur de course à la radio, en gardant les yeux sur les rétroviseurs pour le trafic et en sélectionnant le bon mode de l’unité motrice pour obtenir le meilleur temps.
La charge de travail d’un pilote sur chaque piste de course diffère selon qu’il participe aux qualifications ou à la course. En qualifications, tout est question de performances maximales et de poussée à la limite absolue, donc l’intensité est à un niveau complètement différent.
Mais en course, le pilote pense à bien plus que la performance absolue du tour, avec un état d’esprit à plus long terme, considérant la gestion des pneus, la gestion du carburant et de l’énergie, les Safety Cars et les batailles de position font également partie du package.
Monaco est une piste pénible pour les pilotes parce qu’il n’y a aucun dégagement (ou très peu), juste des murs et des barrières, et la nature implacable du circuit est ce qui le rend si spécial, créant un défi unique pour les pilotes.
« Pour moi, personnellement, en termes de charge de travail pour le pilote, Monaco est le plus dur car il n’y a pas de temps pour se reposer. » insiste Valtteri Bottas.
« C’est littéralement virage après virage, et même les lignes droites ne sont pas vraiment droites, vous tournez toujours même juste un petit peu.«
« La ligne droite principale est la plus grande, sinon la seule, le temps de respirer pour le pilote et même cela va assez rapidement dans une voiture de F1! C’est définitivement un défi. »
Tous ces paramètres ne sont peut-être pas perceptibles vu de l’extérieur et il est vrai que le Grand Prix de Monaco ressemble bien plus souvent à une procession qu’à une vraie course automobile, mais cela ne doit pas nous faire oublier les défis auxquels sont confrontés les pilotes tout au long du week-end dans leur machine.
L’ancien pilote de F1 Romain Grosjean, désormais engagé dans le championnat Indycar aux États-Unis, commentera le Grand Prix de Monaco ce week-end sur Canal+ aux côtés de Julien Fébreau.
Le Français, également consultant de luxe de la chaîne à péage lors des Grands Prix de F1, remplacera le temps d’un week-end Jacques Villeneuve en cabine de commentateurs aux côtés de Julien Fébreau pour cette cinquième manche de la saison 2021.
« Super heureux de commenter avec mon ami Julien Fébreau le Grand Prix de Monaco sur Canal+. J’espère vous apporter mon expertise de pilote de F1 et tous ces petits secrets. » a écrit Grosjean sur son compte Twitter.
On ne sait pas encore si Romain Grosjean commentera toutes les séances du week-end ou bien s’il sera derrière le micro seulement pour les qualifications et la course.
Le Grand Prix de Monaco sera à suivre sur les chaînes du groupe Canal+ ce week-end (accessibles seulement avec un abonnement), tandis que vous pourrez suivre toutes les séances de roulage du week-end en direct et gratuitement sur F1only.fr.
Attention, la première journée d’essais débute le jeudi 20 mai en Principauté (pas de roulage le vendredi à Monaco).
Daniel Ricciardo ne cache pas son enthousiasme de courir dans les rues de Monaco au volant de sa McLaren à la livrée spéciale aux couleurs de Gulf ce week-end pour la cinquième manche du championnat 2021 de F1.
L’Australien nous explique que Monaco est son circuit préféré du calendrier de la Formule 1 et se dit donc extrêmement excité à l’idée de revenir en Principauté deux ans après la dernière course disputée sur le rocher monégasque.
« J’étais déjà enthousiaste à l’idée de reprendre la course à Monaco, mais courir aux couleurs de Gulf ce week-end ne fait qu’augmenter le niveau d’excitation. J’ai même un casque rétro personnalisé pour correspondre à tout le thème de l’équipe ce week-end. » nous explique l’Australien.
« Monaco est mon circuit préféré sur le calendrier, et cela m’a vraiment manqué de ne pas piloter là-bas l’année dernière. C’est un endroit tellement unique pour conduire et en tant que pilotes de F1, nous sommes extrêmement chanceux d’avoir l’opportunité de courir là-bas. »
« Je suis incroyablement excité de revenir, nous avons été privés de cet endroit pendant près de deux ans. »
Après quatre courses disputés pour McLaren depuis le début de l’année, Ricciardo arrive à Monaco avec un peu plus de confiance au volant de sa monoplace, ce qui est primordial sur un tracé comme celui de Monaco où la moindre erreur peut couter très cher.
« Nous avons beaucoup progressé au cours des dernières courses, et je pense que cela s’est vraiment montré en Espagne. » insiste le pilote australien.
« Je commence vraiment à me familiariser avec la voiture et à prendre confiance en moi. Nous savons que nous aurons du pain sur la planche à Monaco, compte tenu de l’importance des qualifications et de notre proximité avec le reste des concurrents, mais nous allons tout donner et essayer de ramener des points solides pour l’équipe. »
Les premiers essais libres du Grand Prix de Monaco 2021 débuteront ce jeudi 20 mai en Principauté (pas de roulage le vendredi à Monaco).
Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, estime que Red Bull sera l’équipe à battre ce week-end au Grand Prix de Monaco, théâtre de la cinquième manche de la saison 2021 de F1.
Pour la première fois depuis 2019 (l’édition 2020 a été annulée en raison de la crise sanitaire), la Formule 1 revient dans les rues étroites et sinueuses de Monaco cette année, le terrain de jeu idéal pour la Red Bull RB16B.
Toto Wolff insiste sur le fait que la Red Bull a été très performante dans le troisième secteur du tracé de Barcelone il y a quinze jours – un secteur sinueux composé de virages lents – tout comme à Monaco.
« Il n’y a vraiment pas de course comme celle-ci et elle a nous a énormément manquée l’année dernière – nous avons hâte d’être de retour en action dans les rues de Monte-Carlo! » déclare Toto Wolff.
« C’est un week-end unique et intense pour les pilotes et l’équipe, sans marge d’erreur. Cela vous met un peu le feu aux fesses et nous adorons le défi! »
« Monaco est une piste à fort appui et nous savons que c’est une force clé de Red Bull. Ils ont été très rapides dans le troisième secteur en Espagne et c’est souvent une bonne indication d’une bonne performance à Monaco. »
« Nous entrons donc dans le week-end en sachant qu’ils sont l’équipe à battre, tout en sachant que nous ferons également face à une forte concurrence de la part de certaines autres équipes. Mais, tout comme depuis le début de saison jusqu’à présent, nous apprécions la chasse. »
Les premiers essais libres du Grand Prix de Monaco débuteront ce jeudi 20 mai (pas de roulage le vendredi à Monaco).
Le jeune pilote japonais Yuki Tsunoda va faire ses débuts dans les rues de la Principauté de Monaco ce week-end au volant d’une Formule 1.
Le petit protégé de Honda a débuté sa carrière en F1 cette saison avec l’équipe AlphaTauri et, jusqu’à présent, le Japonais a marqué deux points lors de la première manche à Bahreïn.
Lors des trois courses suivantes, Tsunoda a commis quelques erreurs de jeunesse, ce qui l’a empêché de se battre pour des points.
Après un Grand Prix d’Espagne décevant, Yuki Tsunoda arrive sur le tracé urbain de Monaco pour la première fois de sa carrière en ayant fait un « reset » et espère pouvoir performer sur cette piste si atypique où la moindre erreur peut coûter très cher.
« J’attends avec impatience Monaco, d’autant plus que l’Espagne a été un week-end difficile pour moi. Je n’étais pas content de ma conduite en qualifications et j’ai fait une erreur, mais je dois apprendre à accepter que ces choses peuvent arriver et passer à autre chose.« nous explique Tsunoda avant le Grand Prix de Monaco.
« Je n’ai fait que quatre week-ends de course en F1 jusqu’à présent et maintenant je suis en train de faire un reset. »
« Je me concentre sur ma conduite et je m’adapte le plus possible à la voiture. Quelques jours après l’Espagne, c’était mon 21e anniversaire mais je n’ai rien fait de spécial: un test Covid le matin, suivi d’une séance de gym – une journée normale au bureau! »
« Je n’ai jamais couru à Monaco dans aucune catégorie, mais j’ai couru à Macao par exemple, j’ai donc pas mal d’expérience sur les circuits urbains. Il faut une approche très différente sur un circuit urbain comme Monaco, d’autant plus que je n’y suis jamais allé auparavant. »
« L’évolution de la piste est un facteur important là-bas, avec une adhérence très faible au début, puis elle change à chaque session. La clé sera de ne pas commettre d’erreur en EL1 ou EL2 afin de maximiser mon temps sur la piste. »
Toujours à propos de Monaco, Tsunoda nous explique qu’il n’a appris que récemment que les F1 roulent le jeudi et non le vendredi en Principauté.
« Il y a beaucoup de facteurs inhabituels à propos de ce week-end et ce n’est que pendant que nous étions en Espagne que j’ai appris que vous vous entraînez le jeudi sans temps de piste le vendredi. »
« Je vais devoir m’assurer de ne pas perdre de concentration, mais je suis sûr que je peux m’adapter. J’ai passé beaucoup de temps sur le simulateur à me préparer. »
« Notre voiture n’a pas toujours été à son meilleur dans les virages lents, ce que nous allons affronter à Monaco, mais je pense que même si la voiture est évidemment importante, le principal facteur sera de savoir dans quelle mesure je peux m’adapter à la piste. »
« Pendant les essais, j’essaierai de donner aux ingénieurs autant de bons commentaires que possible pour les aider à configurer la voiture, tout en me concentrant uniquement sur ma conduite. Les qualifications, c’est avoir confiance en la voiture, car c’est encore plus important que d’habitude sur un circuit urbain. »
Le débutant Nikita Mazepin se prépare à disputer son tout premier Grand Prix de Monaco au volant d’une Formule 1 ce week-end et s’attend à un défi difficile.
Le Russe, qui a débuté sa carrière en F1 cette saison avec l’équipe Haas, a déjà roulé dans le passé à Monaco au volant d’une Formule 2 et avait même terminé dans le top dix en 2019.
Mais pour sa première au volant d’une Formule 1 dans les rues étroites et sinueuses de la Principauté, Mazepin sait très bien qu’il aura beaucoup de mal à performer ce week-end avec sa Haas VF-21.
« C’est toujours très spécial de courir à Monaco, quelle que soit la voiture, car c’est une ville qui se transforme en circuit de course puis retourne à la normale – c’est quelque chose de spécial. Cependant, faire ses débuts en Formule 1, c’est vraiment cool mais c’est aussi très difficile. » nous explique le pilote Haas à la veille de la cinquième manche de la saison.
« J’ai passé un très bon moment à Monaco en F2 – malheureusement, nous n’y sommes pas retournés l’année dernière [à cause de la pandémie]. Je pense que c’est une piste qui est plutôt bonne pour moi. »
« Avec les ingénieurs, vous vous concentrez évidemment d’abord sur les qualifications, car sur un circuit comme celui-là, les qualifications sont très importantes avec très peu d’opportunités de doubler. »
« Je dirais que Monaco est principalement un circuit de pilotes en ce qui concerne les erreurs, mais avoir une bonne voiture avec beaucoup d’appui est également important – donc cette année je m’attends à un défi de taille. »
« En ce qui concerne le fait d’avoir quatre départs à notre actif dans la VF-21 avant Monaco, eh bien, nous n’avons pas la possibilité de choisir le calendrier, donc c’est ce qu’il est. »
Le directeur de l’équipe Haas, Gunther Steiner, a tout de même pris la peine de passer comme consigne à ses deux pilotes d’éviter les rails et les murs ce week-end…
La Principauté de Monaco se prépare à accueillir du 20 au 23 Mai 2021 son 78ème Grand-Prix de Formule 1, 1040ème épreuve du Championnat du Monde, courue depuis 1950. Après une pause en 2020 en raison de la pandémie de Covid-19, une nouvelle édition prometteuse nous attend enfin, avec ce subtil mélange d’adrénaline, de défis et de glamour.
Étroitement ceinturé à l’intérieur du deuxième pays le plus densément peuplé dans le monde au mètre carré, à cheval entre mer et montagne, entouré par les palaces et bâtiments parmi les plus célèbres du monde, le tout protégé par la candeur de l’atmosphère azuréenne; le tracé Monégasque présente 19 virages uniques au noms évocateurs.
Immersion totale
Regarder du bord de la piste ou bien à la télévision les F1 monter à pleine vitesse depuis Sainte Dévote jusqu’au secteur du Casino, descendre vers Mirabeau, tourner à l’épingle du Fairmont puis repartir au virage du Portier pour sortir à près de 300 km/h, 273 mph du Tunnel; traverser le secteur du Port avec la Chicane de la Piscine, passer la Rascasse pour enfin aborder le virage d’Antony Noghès; est quelque chose d’incroyablement spécial.
Vous voilà ensuite sur la ligne droite des stands longue seulement de quelques 500 mètres, prêt à attaquer les autres … 77 tours du Grand-Prix, sur une piste de 3,33 kms, soit la plus courte du calendrier F1, et de neuf mètres de large tout au plus!
Telle est la magie de Monaco, d’une extravagance irrésistible. De l’impressionnant défi au moment de prendre ses marques dans la voiture au fil des premiers tours, à l’adrénaline grisante quant vient le moment de la qualification ou de la course; l’art du pilotage d’une Formule 1 prend ici une valeur infinie.
Description
Créé en 1929, le circuit a conservé son format originel, ne connaissant au fil du temps que des ajustements progressifs en rapport avec l’essor urbain, les vitesses des voitures et la sécurité des pilotes. Ce sont essentiellement les stands, le virage de Sainte Dévote, la Nouvelle Chicane, le virage de la Rascasse et celui d’Antony Noghès, qui connurent les principales modifications. Le Tunnel du Circuit de Monaco est né quant à lui en 1973 sur le passage existant de la piste, lors de l’achèvement de la construction vers la mer de l’Hotel du Loews, devenu Monte-Carlo Grand Hotel en 1998, puis Hotel Fairmont de 2004 jusqu’à aujourd’hui.
De part sa configuration sinueuse mêlée de nombreux changements d’élévation et d’enchainements rapides de virages serrés, le Grand-prix de Monaco est la version suprême des courses les plus exigeantes de la Formule 1, contenant à lui tout seul le virage le plus lent du Championnat à l’endroit de l’épingle du Fairmont (57 km/h, 52 mph), et l’un des virages les plus rapides et dangereux à l’intérieur même du tunnel, avec le coude à plat pris aux alentours de 270 km/h, 167 mph.
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En amont du Grand-Prix à venir et pour avoir nous-mêmes des yeux d’experts, revenons sur les 19 virages célèbres qui composent le Circuit de Monte-Carlo Monaco, afin de redécouvrir leurs caractéristiques ainsi que le sens historique et distinctif de leur nom.
Secteur 1
Sainte dévote (115 km/h – 105 mph)
Quelle distance nous diriez-vous entre la ligne de départ du circuit et le virage numéro 1?! : 150 mètres… Les pilotes n’ont que quelques courtes secondes pour se positionner à l’entame du virage de Sainte Dévote ou bien décider d’un dépassement audacieux sur leurs rivaux directs. Ce virage à droite de 90 degrés peut-être pris avec les voitures côtes à côtes, deux par deux, et c’est d’ailleurs devenu la tendance depuis que la piste a été quelque peu élargie avec le retrait du petit rond point autrefois situé à l’apex du virage. Les pilotes auront alors une deuxième chance pour prendre l’avantage juste après.
C’est aussi l’endroit exact du point de rencontre avec la sortie des stands, créant à coup sûr des passes d’armes excitantes en course au moment où les pilotes étant sur leur trajectoire, se retrouvent potentiellement aux prises avec un adversaire qui vient de changer ses pneus et revient sur la piste.
Le virage de Sainte Dévote est le nom de l’église située à quelques mètres sur la zone extérieure du virage, en lien avec la Sainte Patronne de Monaco célébrée depuis toujours par les Monégasques et considérée comme l’âme protectrice du pays.
Beau Rivage (240 km/h – 219 mph)
La prise d’accélération des Formule 1 à la sortie du premier virage est de toute beauté, elle conditionne leur vitesse d’ascension le long de la montée de l’avenue d’Ostende longue d’environ 400 mètres, pentée à 12%, et de leur vitesse de pointe au sommet qui avoisine les 285 km/h, 259 mph.
Le virage de Beau Rivage est en fait à peine visible sur cette montée, situé avant mi-distance, les voitures marquent à son endroit une légère déviation de leur trajectoire vers la gauche pour revenir vers la droite. Celle-ci est d’autant plus visible lorsque deux voitures se retrouvent au coude à coude.
Beau Rivage est le nom du bâtiment privé construit en 1961 qui est de plein pied avec le virage. Célèbre pour son panorama unique sur le Port, Monaco-Ville et ses niveaux de luxe ultime, les appartements ici sont rarement proposés à la vente. S’ils le sont, ils représentent de véritables joyaux du marché immobilier monégasque.
Massenet, Casino (160 km/h – 145 mph)
Le virage de Massenet est un long gauche en replat, légèrement bosselé, où les pilotes doivent doser en un éclair leur coup de volant avec la vitesse de déplacement et le freinage par petites touches, servant ici à peaufiner la trajectoire d’entrée et de sortie.
Une enfilade qui doit être passée avec la trajectoire la plus propre pour obtenir le gain parfait en vitesse au moment d’atteindre juste après la Place du Casino par le virage droit éponyme. Cette partie est la plus haute de la piste, de 44 mètres par rapport par rapport à la partie la plus basse.
S’en suit la courte ligne droite en descente brusque vers Mirabeau avec son énorme bosse très reconnaissable sur la gauche de la piste, que certains pilotent éviteront où que d’autres utiliseront partiellement en fonction de la traction de la voiture.
Jules Massenet (1842 – 1912) était un musicien et compositeur français, intimement lié à l’âge d’or artistique de la Principauté sous le règne du Prince Albert 1er (1848 – 1922), début 1900. Sur les 25 oeuvres d’opéra de sa vie, sept dont deux à titre posthume seront présentées en avant-première mondiale à Monte-Carlo. Il reçu la légion d’honneur en 1876 pour devenir ensuite commandeur en 1899.
Secteur 2
Mirabeau (80 km/h – 72 mph)
Combien de dépassements extrêmes ici-même, de blocages de roues sur des freinages à la limite ou d’accrochages comme à Sainte Dévote?! Les pilotes accélèrent jusqu’à 280 km/h, 255 mph pour freiner à 80 km/h, 72 mph et passer ce virage serré à la corde, quasiment sur trois roues en raison du dénivelé important.
Virage extraordinaire, Mirabeau est toujours prêt à vous faire perdre la course sur un simple freinage manqué, sachant l’échappatoire très petit ici où seule une lente et coûteuse marche arrière pourrait par chance vous en extraire si vous avez eu le bon réflexe en premier de ne pas taper les rails de sécurité.
Mirabeau est le nom associé à l’ancien grand palace situé à proximité directe, construit en 1973 en tant qu’hôtel de grand luxe puis transformé en immeuble résidentiel très haut de gamme en 2010. Il est reconnaissable par son style architecturale moderniste, haut de 81 mètres avec 26 étages. C’est le douzième plus haut bâtiment de Monaco.
L’épingle du Fairmont (57 km/h – 52 mph)
Peut-être le virage le plus spectaculaire du circuit et le plus photogénique avec la présence de très nombreux photographes postés à cet endroit et l’hôtel Fairmont servant de tribune privée à lui tout seul. Les voitures descendant de Mirabeau peuvent être aperçues de très près, leur design apprécié sous tous les angles, les mains et le casque en mouvement du pilote très visibles aussi.
Les dépassements à cet endroit sont très rares, une des références étant Olivier Panis sur Ligier (devenant Prost Grand-Prix l’année suivante) pour son dépassement autoritaire et très adroit en 1996 sur Eddie Irvine, Ferrari.
Sur un autre registre, c’est ici en 2004 que le diamand d’une valeur de 250 000 Euro (300 000 Dollard) qui fut fixé sur l’aileron avant de la Jaguar de Christian Klein pour fêter l’arrivée à cette époque du prochain Ocean’s Twelve, fut a priori jamais retrouvé, après que le pilote manqua son virage lors du premier tour de course et se retrouva dans les barrières externes de l’épingle avec sa voiture endommagée et immobilisée.
Tout comme Mirabeau notamment, cette épingle est restée totalement inchangée dans sa configuration depuis l’époque où Juan Manuel Fangio et Alberto Ascari, ces deux grands champions, couraient ensemble sur le circuit dans les années 50…, seul l’environnement urbain a complètement changé.
Mirabeau bas, Portier (85 km/h – 77 mph)
La difficulté de l’épingle passée, le pilote doit garder sa concentration maximale pour les deux virages suivants qui précèdent l’entrée du Tunnel. Deux virages à 90 degrés piégeux à leur façon. Le premier en pente et avec des glisseurs à droite très larges où il faut éviter la perte du train avant. Le deuxième en replat avec un soin scrupuleux dans le mouvement gauche-droite de la voiture pour l’inscrire parfaitement et avoir en sortie de virage final l’accélération la plus efficace avant d’avancer vers le Tunnel, sans toutefois toucher le rail à gauche de la piste.
C’est ce contraste de pilotage dans cette partie du circuit alors en apparence plus facile qui a entraîné par le passé des accidents parmi les plus inattendus.
Paul Jules Portier (1866 – 1962) était un zoologiste et biologiste marin français, membre de l’Académie des Sciences. Il devint en 1911 professeur à l’Institut Océanographique auprès du Prince Albert 1er de Monaco. Les deux personnalités partagèrent sur près de vingt ans plusieurs expéditions scientifiques en Mer du Nord puis au Spitzberg. Le Musée Océanographique de Monaco porte témoin de toutes les recherches effectuées en ce temps là.
Tunnel de Monaco (290 km/h – 264 mph)
Unique, impressionnant, coeur sensibles s’abstenir : le Tunnel du Circuit de Monaco est par bien des égards très particulier. Long de 400 mètres, les voitures y entrent à 170 km/h, 155 mph, prennent le virage intérieur à l’aveugle à 265 km/h, 241 mph pour ensuite sortir à 290 km/h, 264 mph face à la lumière extérieure…
C’est un exercice hors du commun qui demande aux pilotes une dextérité minutieuse. La visibilité à l’intérieur est assez limitée tandis que la voiture peut perdre 20 à 30 % d’appui en raison des propriétés aérodynamiques uniques du Tunnel. L’adhérence n’est pas la même avec le reste du circuit en raison de la température ambiante et du fait que l’asphalte est cachée du soleil, que dire des conditions lorsque la course se déroule sous la pluie!…
1984 se devait justement d’être un grand cru, par le fait de la polémique sur la victoire d’Alain Prost (McLaren MP4/2) devant Ayrton Senna (Toleman TG184), en raison des drapeaux brandis par les commissaires sur la piste, mais aussi, moins connue, par la demande exclusive faite par Niki Lauda (McLaren) lui-même auprès de Bernie Ecclestone, de faire en sorte que la piste sous le Tunnel soit couverte d’eau. Chose dite, chose faite!
L’histoire retiendra une course dantesque menée sur 32 tours, 11 abandons sur 20 pilotes engagés, 1 disqualifié et seulement huit pilotes classés (le règlement de l’époque imposait exclusivement pour Monaco un nombre maximum de 20 pilotes pour la course sur une grille normalement composée pour le Championnat 84 de 26 pilotes. Les 6 plus lents en qualification ne pouvant participer à la course).
Le troisième pilote sur le podium aux côtés d’Alain Prost et d’Ayrton Senna, fut René Arnoux sur Ferrari (F126 C4). Le pilote Autrichien Niki Lauda termina sa course au tour 23 sur une sortie de piste.
Nouvelle Chicane (80 km/h – 73 mph)
Malgré son nom, la chicane anciennement appelée Chicane du Port, existe dans sa configuration actuelle depuis 1986. Beaucoup plus caractérisée que l’ancienne version avec un vrai gauche-droite-gauche, elle fait réellement ralentir les pilotes. Passer cette chicane en gagnant le plus de temps demande de frôler la barrière externe de gauche à l’entrée de la zone et de tourner la voiture dans son élan en montant légèrement sur le vibreur intérieur de la chicane sans trop freiner.
C’est le point du circuit le plus favorable aux dépassements et tous les pilotes savent que leur succès dans la course doit passer par l’éventualité d’un dépassement à cet endroit. L’anticipation sera un facteur clé alors que la portion de piste entre la sortie du Tunnel et l’entrée de la chicane n’est que de 200 mètres.
A l’amorce de la chicane domine le Yacht Club de Monaco, un bâtiment ultra moderne immense aux allures étonnantes de navire dessiné par Lord Norman Foster, qui abrite la Société Nautique dédiée à l’aviron et le Yacht Club proprement dit. Il occupe désormais une place unique dans l’univers du yachting et de la grande plaisance internationale.
Tabac (180 km/h – 164 mph)
Après la chicane, les pilotes entrent dans la zone portuaire du circuit qui se terminera plus loin au virage de la Rascasse, par une première ligne droite de 380 mètres. Les voitures atteignent ici une pointe de vitesse de presque 240 km/h, 218 mph, avant un freinage sec pour s’engouffrer aussitôt dans le virage gauche de Tabac.
L’équilibre de la voiture y est prépondérant pour permettre au pilote de garder le maximum de vitesse dans le virage, approcher le point de corde aussi près que possible du rail gauche pour ensuite « flirter » avec le rail de droite opposé en sortie tout en réaccélérant très vite vers le prochain virage. Pas plus de 7 mètres de largeur entre l’intérieur et l’extérieur du virage…
Point de ralliement des Tifosi qui font dérouler devant le passage des pilotes l’immense drapeau du cheval cabré au dessus des gens sur la plus grande tribune du circuit, c’est un lieu où les spectateurs restent sur le qui-vive car avec le virage suivant de la Piscine, c’est la portion du circuit la plus souvent exposée aux accidents.
Le bureau de tabac qui se situe juste derrière la piste est lui-même en contrebas de la fin de la ligne droite des stands, au carrefour avec le virage 1 de Sainte Dévote. Un endroit à l’activité piétonne importante en temps ordinaire qui permet de relier facilement le port avec le coeur de la ville-pays.
Secteur 3
Chicane de la Piscine (235 km/h, 214 mph – 130 km/h, 118 mph)
L’accélération qui suit dans la courbe du port fait immédiatement arriver les pilotes sur la Chicane de la Piscine, un premier gauche-droite ultra rapide quasiment à l’aveugle suivi d’une très légère ligne droite de 100 mètres tout au plus et un droite-gauche qui sert d’amorce à la dernière courbe rapide du circuit vers la Rascasse.
C’est un des passages où l’on prend le plus conscience de l’évolution de la vitesse des Formule 1 modernes et de leur puissance de freinage. Les voitures ne freinent plus sur la première partie mais continuent d’accélérer jusqu’à 250 km/h, 228 mph pour freiner brusquement au moment de prendre le droite-gauche qu’elles absorbent le plus souvent avec agilité.
C’est un autre lieu préféré des photographes depuis lequel on retrouve les clichés les plus célèbres avec ceux de l’épingle du Fairmont. C’est aussi une zone de prise de risque importante pour les pilotes étant données les successions de changement de direction rapides et la vitesse moyenne à maintenir, toujours avec une marge d’erreur sans filtre et les rails de sécurité toujours si proches.
La piscine quant à elle est un véritable bassin olympique de 50 par 20 mètres, 3000 mètres cubes d’eau de mer filtrée, traitée et chauffée à 27°. La célèbre statue du Nageur, oeuvre de Emma de Sigaldi (1910 – 2010), domine majestueusement le complexe nautique.
La Rascasse (127 km/h, 116 mph – 65 km/h, 59 mph)
Un des noms les plus magiques correspondant à l’avant-dernier virage du circuit. Après une dernière courbe rapide qui se négocie à une vitesse vertigineuse de 200 km/h , 182 mph, faisant ramener les pilotes en contrebas des stands, c’est un virage à droite à double cordes de 135 degrés très difficile à négocier car les pilotes sont à leur limite aussi avec l’angle de rotation de leur direction. Ils doivent pour autant attaquer ce virage le plus possible pour perdre le moindre de temps entre les deux points de corde.
La Rascasse est un virage mythique qui procure aux pilotes un surplus d’adrénaline aussi bien au moment des qualifications, où tout le gain obtenu dans les virages précédents peut être anéanti, qu’en course où seuls les pilotes ayant le plus de panache et d’adresse peuvent dépasser leurs adversaires.
Un virage sublimé par notre regretté Jules Bianchi qui réalisa ici en 2014 avec sa Marussia F1 un dépassement splendide sur le Japonais Kamui Kobayashi, Caterham F1, apportant à la jeune écurie ses tous premiers points en Formule 1.
Le virage porte le nom du restaurant célèbre situé à l’intérieur même de celui-ci. Un haut-lieu traditionnel du circuit où les clients chanceux peuvent apercevoir les voitures passer juste à côté d’eux tout en dégustant des plats étoilés.
Durant chaque soirée du weekend de F1, le virage est transformé en bars ambulants où les fans viennent faire la fête en profitant toute la nuit de l’atmosphère cosmopolite et du charme incomparable de la Principauté. C’est aussi un carrefour d’accès vers le F1 Paddock situé juste à côté et les motorhomes de toutes les écuries disposés le long du Quai Antoine 1er.
Antony Noghès (85 km/h – 77 mph)
Précédé d’une courte ligne droite de 80 mètres dans laquelle se trouve côté droit l’entrée des stands, ce virage et le nom qui y est associé viennent parachever la beauté légendaire du circuit, avec son dernier lot d’adresse demandé mais aussi de pièges à éviter.
Virage à droite serré qui s’ouvre sur un dévers côté gauche de la piste puis la ligne droite des stands, les pilotes peuvent profiter de l’effet toboggan au milieu du virage pour attaquer la sortie avec un peu plus d’élan tout en faisant attention à ne pas exagérer le couple du moteur pour éviter de perdre l’adhérence sur les roues arrières.
Monégasque de naissance, Antony Noghès (1890 – 1978) est le fondateur du Grand-Prix automobile de Monaco. Il définit dans les années vingt le tracé du circuit en commun avec Louis Chiron, pilote monégasque émérite d’alors et l’ingénieur Jacques Taffe. Le premier Grand-Prix automobile prend naissance le 14 Avril 1929, financé par la Société des Bains de Mer. Ce fut un succès retentissant : 16 pilotes répartis entre des Alfa-Romeo, Bugatti, Licorne, Maserati, Mercedes. 100 tours en trois heures cinquante six minutes et onze secondes, à 80,194 km/h, 73 mph de moyenne. Monaco fera ensuite partie des sept circuits utilisés pour la première édition du Championnat du Monde de Formule 1 en 1950.
D’une notoriété considérable, le Grand-Prix de Monaco participe beaucoup à l’image absolue du Pilote de Formule 1, réunissant la quintessence de toutes qualités des meilleurs pilotes F1 de tous les temps qui ont eux tous courus sur ce circuit. Il est celui qui permet aux fans de voir au plus près les pilotes et les voitures en action. Un circuit d’un charme incomparable qui vous prend en même temps aux tripes.
Il est à attendre que temps le plus rapide sur un tour obtenu en 2019 par Lewis Hamilton sur sa Mercedes-AMG Petronas F1 W10 en 1 minute 10 secondes et 166 millièmes (171 km/h, 156 mph de moyenne), soit battu lors des qualifications de ce prochain weekend de course.
Pour la cinquième manche de la saison 2021 qui se déroulera ce week-end à Monaco, l’équipe Alpine introduira une petite évolution sur l’A521.
A la veille du Grand Prix de Monaco, l’écurie du constructeur français occupe actuellement la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec 45 points de retard sur la Scuderia Ferrari et à peine cinq points d’avance sur AlphaTauri.
La bataille au milieu de peloton pour la cinquième place cette année est âprement disputée donc et l’équipe Alpine se doit de continuer à faire évoluer sa monoplace sous peine de voir ses principaux rivaux lui passer devant.
A Monaco, l’Alpine A521 pilotée par Esteban Ocon et Fernando Alonso disposera donc d’une petite évolution aérodynamique pour leur permettre d’exploiter au mieux leur monoplace, notamment lors de la très importante séance de qualifications du samedi.
« De manière générale, l’A521 est mieux adaptée aux virages lents même si nous avons progressé dans les courbes à moyennes et hautes vitesses depuis le début de la saison. » nous explique Marcin Budkowski, directeur exécutif d’Alpine.
« Cependant, Monaco n’est souvent qu’une question d’appuis, d’adhérence mécanique et de traction, tout en mettant l’accent sur les pilotes. »
« C’est un circuit où les pilotes ont besoin de temps pour s’habituer à rouler au plus près des rails et trouver la confiance nécessaire pour repousser un peu plus leurs limites à chaque tour, sans jamais les dépasser comme la sanction est immédiate. C’est une piste où le pilote fait vraiment la différence en F1. »
« Il n’existe pas de circuit où les qualifications sont plus importantes qu’à Monaco puisque les dépassements y sont extrêmement difficiles en course. »
« Nous étions bien placés lors des qualifications sur les deux dernières épreuves et nous nous concentrerons sur le maintien de cette bonne dynamique pour qualifier nos deux monoplaces le plus haut possible sur la grille. »
« Les deux courses précédentes ont été très encourageantes après un début de saison compliqué. Cela ne s’est pas déroulé exactement comme nous le voulions à Barcelone, mais nous avons confirmé nos progrès sur la voiture grâce à un flux continu de développements et d’expérimentations de la part de nos deux usines. »
« Pour Monaco, nous aurons une nouvelle petite évolution aérodynamique sur nos monoplaces. Nous comprenons également mieux notre ensemble, ce qui, nous l’espérons, nous permettra de progresser encore plus sur les prochains rendez-vous. »
Ce week-end à Monaco, les pilotes de F1 seront confrontés à un problème de taille durant les essais libres, puisqu’ils pourraient tout simplement se gêner en piste sur le tracé étroit et sinueux de Monte Carlo.
Cette année, les essais libres du vendredi ont été raccourcis et ne durent désormais plus qu’une seule heure contre 1h30 auparavant, ce qui pourrait être un vrai problème à Monaco compte tenu de l’étroitesse de la piste et du trafic qu’il pourrait y avoir tout au long des séances.
On l’a vu depuis le début de la saison, les pilotes prennent désormais tout de suite la piste le vendredi pour maximiser leur temps de roulage et ce devrait être encore plus le cas ce week-end à Monaco puisque la F1 n’est plus venue en Principauté depuis deux ans maintenant. Les pilotes devront donc reprendre leurs marques sur un tracé difficile et qui a été entièrement ré-asphalté ces derniers mois.
« Avec seulement 60 minutes de séances d’essais, la piste sera probablement occupée et par conséquent, il sera difficile de réaliser des tours propres de haute qualité. » nous explique Dave Robson, directeur de la performance chez Williams.
« Tester de nouvelles pièces est très difficile à Monaco et nous consacrerons donc la majeure partie de notre temps sur la piste à faire rouler la voiture et les pilotes sur le circuit en vue de la très importante séance de qualifications de samedi. »
« Pirelli a naturellement apporté ses composés les plus tendres pour cet événement et ce sera la première fois que nous courrons avec cette combinaison en 2021. »
« Tous les composés devraient offrir une longue durée de vie et une faible dégradation, mais le pneu Dur pourrait s’avérer être un composé difficile à exploiter dans sa fenêtre de travail idéale. »
Le Grand Prix de Monaco, cinquième manche de la saison 2021, se déroulera du 20 au 23 mai et toutes les séances de roulage seront à suivre en direct sur F1only.fr.
Le directeur de l’équipe Haas a passé une consigne très simple à ses deux pilotes à la veille du Grand Prix de Monaco en leur demandant de rester loin des rails et des murs.
La Formule 1 débarque cette semaine à Monaco pour y disputer la cinquième manche de la saison 2020 sur le tracé le plus difficile du championnat tant la piste est étroite et sinueuse.
Du côté de chez Haas, les deux jeunes pilotes débutants ont déjà roulé à Monaco dans les catégories inférieures au cours des dernières années, mais rouler dans les rues de la Principauté au volant d’une F1 est un défi difficile et Gunther Steiner, directeur de l’écurie américaine, veut donc s’assurer que Nikita Mazepin et Mick Schumacher ne prennent pas de risques inconsidérés ce week-end au volant d’une monoplace qui n’ira certainement pas chercher la victoire.
« En ce qui concerne le briefing, ils devront veiller à rester loin des murs et des barrières. » nous explique Steiner à la veille du Grand Prix de Monaco.
« Une fois que vous êtes dans les rails, votre session est perdue à Monaco. Vous ne pouvez pas récupérer la voiture [les équipes doivent attendre la fin d’une séance pour récupérer la monoplace dans les garages] et elle est normalement assez endommagée de toute façon. »
« Le défi est vraiment grand, c’est un circuit très serré, un circuit urbain et il y a beaucoup de gens qui vous regardent, donc c’est tout ce que vous ne voulez pas pour une course comme celle-ci. D’un autre côté, c’est pour cela que nous faisons ce métier. »
« Il devrait y avoir peu de pression sur nos pilotes car nous connaissons nos performances. Ils devraient participer à la course juste pour acquérir de l’expérience et lorsqu’ils reviendront avec une meilleure voiture ils auront appris à gérer Monaco. »
Le meilleur résultat de l’équipe Haas à Monaco fut en 2017 lorsque les deux pilotes Romain Grosjean et Kevin Magnussen ont terminé respectivement huitième et dixième.
« Cette année, nous serons loin de rentrer à la maison huitième et dixième, nous le savons, mais nous pouvons y faire face, nous sommes patients. »
« En repensant à 2017, c’était très cool d’avoir obtenu ce résultat à Monaco. C’était une autre première pour l’équipe. Nous voulons revenir à ce niveau de performance. Alors, ce sont de bons souvenirs, mais nous attendons avec impatience de pouvoir refaire ces choses et de mieux le faire. »
Ce dimanche, l’équipe McLaren a dévoilé une livrée spéciale de la MCL35M pour le Grand Prix de Monaco aux couleurs de l’un de ses nombreux sponsors, la société Gulf.
La livrée évocatrice marque le retour du sport dans l’un des grands prix les plus emblématiques de la Formule 1 et propose aux fans l’une des couleurs du monde du sport automobile les plus reconnaissables et admirées de tous les temps.
Cette livrée rétro marquera l’hommage de McLaren au design intemporel de Gulf tout en reflétant un lien avec la course qui a commencé à l’époque du fondateur de l’équipe, Bruce McLaren.
En parallèle, les deux pilotes porteront une combinaison aux couleurs Gulf durant tout le week-end à Monaco, tandis qu’ils seront également équipés de casques rétro.
« C’est magnifique. » a déclaré Lando Norris à propos de la livrée Gulf de sa McLaren MCL35M.
« Je pense que tout le monde peut convenir que ce sera de loin la plus belle voiture de la grille. C’est génial et je pense que c’est une belle opportunité pour nous deux, en particulier à Monaco. »
« C’est vraiment cool, je n’avais pas besoin d’une autre raison pour être enthousiasmé pour Monaco. » a ajouté Daniel Ricciardo. « Avoir un super look est la première case à cocher et je pense que nous l’avons fait. Je suis vraiment excité. »
L’équipe McLaren arrive à Monaco, cinquième manche du championnat du monde, en tant que troisième équipe de la grille au classement constructeurs.
S’il y a bien un circuit du calendrier sur lequel les limites de piste ne devraient pas poser de problème, c’est bien celui de Monaco, théâtre de la cinquième manche de la saison 2021 de F1 qui se déroulera du 20 au 23 mai.
Le respect des limites de piste en Formule 1 est devenu au fil des années un vrai sujet et qui a même pris de l’ampleur depuis le début de la saison 2021. Le sujet est si important qu’un groupe de travail sur les limites de piste a été récemment créé.
Il y a encore quelques années, les bacs à gravier faisaient office de limite de piste « naturelle », mais la multiplication des zones de dégagement asphaltées sur les circuits modernes ont obligé la FIA à contrôler de plus en plus les pilotes avec l’aide de boucles électroniques positionnées sur le sol de différents circuits.
Rien que cette année, Max Verstappen a potentiellement perdu huit points au championnat du monde justement parce qu’il a dépassé les limites de piste à Bahreïn ou encore à Portimao.
Sur le tracé de Bahreïn lors de la première manche de la saison, c’est le virage numéro 4 qui a couté cher au pilote Red Bull, puisque le Néerlandais a dépassé la Mercedes de Lewis Hamilton avec les roues positionnées derrière la ligne blanche, ce qui l’a obligé à rendre sa position au Britannique sous peine de recevoir une pénalité.
A Portimao quelques semaines plus tard, le même Verstappen a vu son temps annulé en qualifications pour avoir là encore dépassé les limites du tracé portugais. Le dimanche, Verstappen a signé le meilleur temps en course pour essayer de prendre le point bonus du « meilleur tour », mais là encore, le pilote Red Bull a vu son chrono annulé et n’a donc pas marqué le point bonus.
Au cœur d’une bataille extrêmement serrée cette année entre Mercedes et Red Bull, ainsi que dans le peloton entre Ferrari, McLaren et Alpine, les pilotes sont dans l’obligation de tirer 110% de leur machines pour essayer de faire la différence, les obligeant inévitablement à flirter en permanence avec les limites de la piste.
Il est bien connu qu’un pilote ira toujours chercher le moindre petit centimètre de bitume à sa disposition pour essayer d’être le plus rapide et la suppression (pour des raisons de sécurité) des fameux bacs à gravier est en grande partie responsable de cette situation.
Alors oui, certains dépassent les limites de piste régulièrement. Peut-on les blâmer pour autant ? Je ne pense pas. Quelle est la solution? Il n’y en a pas vraiment, hormis le fait d’accepter que le respect des limites de piste fait désormais partie du « package » pour tout pilote qui se respecte.
Une chose est certaine, le tracé urbain de Monaco mettra tout le monde d’accord le week-end prochain et gare à celui qui essaiera d’aller au delà de la limite, car les rails de Monte-Carlo ne permettent aucune approximation et c’est peut-être un peu pour cette raison que le Grand Prix de Monaco reste l’un des plus emblématiques du championnat du monde de Formule 1, même s’il est vrai que la course le dimanche est une véritable procession…
L’Automobile Club de Monaco et Louis Vuitton ont annoncé un partenariat pluriannuel et ont présenté une malle Trophée inédite pour Grand Prix de Formule 1 de Monaco.
Fabriquée dans les ateliers historiques de Louis Vuitton à Asnières, la malle illustre le savoir-faire traditionnel de Louis Vuitton tout en « s’inspirant des codes du Grand Prix de Monaco » qui célèbre cette année sa 78e édition.
L’emblématique toile Monogram se pare de la teinte rouge du drapeau de Monaco tandis que les lignes rouges formant le « V » de « Victoire » sont doublées d’une bande blanche qui rappelle le tracé urbain unique du circuit où l’excellence du pilotage doit s’allier à la puissance et la précision.
Cet écrin sur-mesure, aux couleurs de la Principauté, accueillera le trophée – dessiné avec les 19 virages des 3,337 km du circuit et qui sera remis au vainqueur du Grand Prix de Monaco 2021.
Le partenariat marque la toute première rencontre entre la maison emblématique française et l’organisateur de la course la plus mythique de la Formule 1, tous deux réunis autour des valeurs de tradition, de transmission et d’excellence qui leur sont chères et qui ont accompagné leur histoire.
« Fangio, Hill, Moss, Stewart, Senna, Prost, Schumacher ou plus récemment Alonso, Vettel, Rosberg, Ricciardo ou Hamilton, le Grand Prix de Monaco a célébré les plus grands champions. » a déclaré Michael Burke, Président Directeur Général de Louis Vuitton.
« A près de 300 km/h entre les rails, c’est le Grand Prix de Formule 1 que tous les pilotes veulent un jour gagner. Aujourd’hui, nous sommes fiers d’y être associé et d’écrire ensemble de futures histoires. »
« La Victoire voyage en Louis Vuitton » [le nom du trophée] – la malle Trophée sera le témoin des prochaines victoires et transportera la légende ! »
Le Grand Prix de Monaco sera la cinquième manche de la saison 2021 de Formule 1 et se déroulera du 20 au 23 mai.
Le Français Esteban Ocon se montre plutôt optimiste avant le Grand Prix de Monaco, cinquième manche de la saison 2021, qui se déroulera du 20 au 23 mai.
Lors de la séance de qualifications du Grand Prix d’Espagne, Esteban Ocon a réussi à placer son Alpine sur la cinquième place sur la grille de départ, confirmant ainsi les progrès réalisés par l’équipe du constructeur français sur l’exercice du tour rapide.
En course le dimanche, le Normand a eu plus de mal à tenir les Ferrari et les McLaren qui affichaient un rythme de course plus fort que l’Alpine et Ocon a donc terminé le Grand Prix d’Espagne à la neuvième place marquant deux points supplémentaires pour son équipe au championnat.
« La voiture ne se comportait pas aussi bien dimanche en termes de rythme de course par rapport aux qualifications. » expliquait alors Ocon dimanche soir à Barcelone.
« Nous avions un peu de mal en termes de rythme par rapport à Charles [Leclerc] et comparé à Daniel [Ricciardo], il se détachait clairement – ainsi que Sainz. »
« Nous avons eu un peu de mal donc et nous avons aussi essayé de rester sur une stratégie à un seul arrêt, mais vers la fin de la course nous avons perdu beaucoup de temps au tour. » insiste Ocon qui a terminé le GP d’Espagne avec seulement un dixième d’avance sur l’AlphaTauri de Pierre Gasly.
Avant la prochaine manche qui se déroulera en Principauté de Monaco où les qualifications seront primordiales tant les dépassements sont quasiment impossibles sur ce tracé étroit et urbain, Esteban Ocon affiche un certain optimisme puisque le rythme de l’A521 en qualifications semble bien meilleur qu’en course.
« En regardant depuis le début de l’année, je pense que nous sommes beaucoup plus satisfaits de la situation actuelle. »
« Nous connaissons les domaines sur lesquels nous devons nous concentrer, c’est-à-dire un peu plus clairement la course, mais en venant à Monaco, nous y allons avec le sourire en ce moment parce que nous travaillons bien. »
« Tant que nous n’avons pas mis la voiture sur la piste et que nous n’avons fait les qualifications, nous ne le saurons pas exactement, mais je pense qu’au vu de nos performances en qualifications, nous devrions être en bonne forme à Monaco. »
« J’espère que nous pourrons être aussi performants, mais je pense que nous pouvons nous battre contre les Ferrari et les autres voitures lors des qualifications. Je suis assez confiant. »
« L’endroit sur lequel nous devons nous concentrer est clairement la course, mais à Monaco, il est difficile de dépasser, donc c’est moins un point critique, mais oui, je pense que nous sommes un peu plus lents que Ferrari et un peu plus lents que McLaren pour le moment sur un rythme pur dans le course. »
Cinquième à l’arrivée du Grand Prix d’Espagne ce dimanche, Sergio Perez a limité la casse après un samedi compliqué pour lui en raison d’une douleur à l’épaule gauche qui l’a handicapé durant la séance de qualifications.
Huitième sur la grille de départ, Perez est resté un long moment bloqué derrière la McLaren de Daniel Ricciardo qui, grâce à son moteur Mercedes, était bien plus rapide que la RB16B dans les lignes droites.
« Ce n’est pas une piste facile en termes de dépassement et c’était donc une course difficile. J’ai eu un bon premier tour, j’ai pris des positions, mais il m’a fallu beaucoup de temps pour dépasser Daniel [Ricciardo]. » nous expliquait Sergio Perez après l’arrivée de l’épreuve ce dimanche soir à Barcelone.
« La McLaren était extrêmement rapide dans les lignes droites, donc c’était vraiment difficile d’essayer un dépassement, mais j’ai finalement réussi à le faire à l’extérieur du virage 1. »
Concernant ses progrès au volant de la RB16B, le pilote mexicain nous explique qu’il est de plus en plus en confiance et pense déjà à la prochaine course de la saison qui se déroulera en Principauté de Monaco du 20 au 23 mai.
« Je suis de plus en plus confiant avec la voiture et chaque fois que j’arrive à la fin d’un week-end je voudrais qu’il commence à peine. »
« De plus, chaque circuit est différent, donc ce que j’apprends ici sera différent de ce dont j’aurai besoin à Monaco mais l’essentiel est que je continue de m’adapter et j’espère que bientôt nous pourrons être à 100%. »
« Je suis excité pour Monaco, surtout avec cette voiture car historiquement, elle a été compétitive et je pense que nous avons une chance de gagner. »
Ce mardi 4 mai, le gouvernement princier de Monaco a dévoilé les conditions d’accueil du public pour le Grand Prix de Monaco F1 2021. (du 20 au 23 mai).
Il y aura bien du public à Monaco cette année pour la F1, mais les conditions seront strictes puisqu’une jauge maximale de 7500 personnes par jour a été fixée cette année, alors que cette jauge redescend à seulement 3000 personnes le vendredi 21 mai (pas de F1 ce jour-là, puisque les essais libres se déroulent le jeudi à Monaco).
Le Grand Prix de Monaco sera ouvert à tous sans exception, mais les personnes habitants dans les Alpes Maritimes, dans le Var ou qui viennent de l’extérieur devront obligatoirement présenter un test PCR négatif de moins de 72 heures pour pouvoir accéder au circuit. Seuls les résidents monégasques, ainsi que les salariés de la Principauté seront exemptés.
Les autorités ont également annoncé la mise en place de contrôles massifs aux frontières lors de la semaine du Grand Prix de Monaco.
Autre point important, il n’y aura aucune « fan zone » cette année pour des raisons évidentes liées à la crise sanitaire, tandis que le port du masque et la distanciation sociale devront impérativement être respectés sous peine de sanction.
Les travaux d’installation du circuit de Monaco se poursuivent actuellement en Principauté pour pouvoir accueillir les Formule 1 au mois de mai prochain, tandis que la Formule E et la 12e édition du Grand Prix Historique F1 auront également lieu cette année.
Dans la nuit de vendredi à samedi, la voie des stands du circuit de Monaco s’est vue revêtir d’un tout nouvel enrobé.
Le chantier s’est articulé entre un travail de rabotage en journée et l’application des 350 tonnes d’enrobés dans la nuit pour laisser apparaitre au petit matin une voie des stands totalement lisse.
En plus des campagnes d’enrobés annuelles (dont la voie des stands), les travaux préparatoires à l’installation des infrastructures nécessaires à la sécurité, à l’aménagement, aux captations télévisuelles, à l’accueil du public, à la publicité mais également aux accès dédiés et cheminements publics débuteront ce lundi 22 février 2021 par l’enlèvement du mobilier urbain effectué par la Direction de l’Aménagement Urbain (DAU).
Les travaux de montage et les restrictions afférentes commenceront le 23 février sur la zone portuaire et le 31 mars dans le quartier de Monte-Carlo. Les ajustements nécessaires à la circulation ainsi que les interdictions de stationnement seront mis en place et levés progressivement en fonction des zones.
Des cheminements piétons sécurisés seront instaurés par l’Automobile Club de Monaco (ACM), avec pilotage manuel dans certains secteurs sensibles.
Les 12e Grand Prix de Monaco Historique, 4e Monaco E-Prix et 78e Grand Prix Automobile de Monaco se dérouleront respectivement du vendredi 23 au dimanche 25 avril 2021, le samedi 8 mai 2021 et du jeudi 20 au dimanche 23 mai 2021.
Depuis son édition 2018, conscient d’avoir à revaloriser un important patrimoine international, le Comité d’Organisation et la Commission des Voitures de Collection de l’Automobile Club de Monaco ont décidé d’opérer une retouche à leur meeting en privilégiant la Formule 1.
Ainsi en 2021, dans le cadre du circuit de la Principauté, le Grand Prix de Monaco Historique, 12e de son histoire, restera fidèle à cet engagement en célébrant notamment le premier succès de Ferrari en Championnat du Monde.
L’édition 2020, fidèle à cet axe, se proposait de célébrer les 70 ans de la naissance du championnat du monde de Formule 1, mais la pandémie du Covid 19 en a décidé autrement, obligeant l’organisation à annuler l’épreuve.
Aussi sévère soit-elle, l’épidémie n’a cependant pas mis à mal le plateau actuel et 2021 va permettre aux amateurs de la discipline reine de disputer de véritables courses.
Malgré les contraintes sanitaires du moment, 170 concurrents ont répondu présent ! La diversité et la richesse des plateaux vont même permettre de mettre à l’honneur la marque Ferrari et de célébrer ainsi, comme il se doit, la première victoire en championnat du monde de Formule 1 obtenue par l’Argentin Froilan Gonzales en 1951 sur le circuit de Silverstone.
Ainsi, pour l’édition 2021 du Grand Prix de Monaco Historique, cinq modèles ayant écrit les plus belles pages du sport automobile seront présents : l’Alfa P3, la Dino 146, la 250 Mille Miglia de 1953 pour rappeler la seule année 1952 où les F1 ont été remplacées à Monaco par les voitures de sport, quatre types 312 et deux 312B3.
Pour cette sélection non-exhaustive, autant que pour le reste du plateau, pris à l’unité ou dans son ensemble, c’est la rareté et du très exceptionnel qui attend les spectateurs, avec 7 grilles de départ différentes et plus de 170 voitures toutes aussi exceptionnelles les unes que les autres, dotées d’un degré de conservation unique en son genre.
Pendant deux jours et demi, les concurrents vont ainsi partager leur passion pour la compétition au plus haut niveau, en situation de course réelle, avec les bruits et les odeurs qui caractérisent leurs voitures, confrontées à celles avec lesquelles elles concourraient jadis pour la victoire sur un circuit édifié au cœur de la Principauté de Monaco, dont le tracé, identique à 80% à celui de 1929, est encore et toujours utilisé aujourd’hui dans le cadre du championnat du monde de Formule 1.
Le 12e Grand Prix Historique de Monaco est programmé cette année du 23 au 25 avril 2021, soit un mois avant que la Formule 1 moderne ne débarque en Principauté (23 mai).
Après l’annulation de l’édition 2020 en raison de la crise sanitaire, les organisateurs du Grand Prix de Monaco vont prochainement lancer le montage des installations sur le tracé monégasque.
L’édition 2021 accueillera trois évènements : en sus du traditionnel Grand Prix de Monaco de Formule 1 (et de ses épreuves annexes), le Grand Prix de Monaco Historique et le Monaco E-Prix se tiendront la même année alors qu’ils jouent habituellement l’alternance.
Pour accueillir cette programmation de choix, le montage des installations, qui débute 7 semaines avant les premières épreuves, est avancé d’une quinzaine de jours puisque le Grand Prix Historique 2021 aura lieu le 23 avril 2021.
En plus des campagnes d’enrobés annuelles, les travaux préparatoires à l’installation des infrastructures nécessaires à la sécurité, à l’aménagement, aux captations télévisuelles, à l’accueil du public, à la publicité mais également aux accès dédiés et cheminements publics débuteront le 22 février 2021 par l’enlèvement du mobilier urbain effectué par la Direction de l’Aménagement Urbain (DAU).
Les travaux de montage et les restrictions afférentes commenceront le 23 février sur la zone portuaire et le 31 mars dans le quartier de Monte-Carlo. Les ajustements nécessaires à la circulation ainsi que les interdictions de stationnement seront mis en place et levés progressivement en fonction des zones.
Des cheminements piétons sécurisés seront instaurés par l’Automobile Club de Monaco (ACM), avec pilotage manuel dans certains secteurs sensibles.
Les 12e Grand Prix de Monaco Historique, 4e Monaco E-Prix et 78e Grand Prix Automobile de Monaco se dérouleront respectivement du vendredi 23 au dimanche 25 avril 2021, le samedi 8 mai 2021 et du jeudi 20 au dimanche 23 mai 2021.