A quelle heure Haas présente sa livrée ce mardi?

Mise à jour à 15h00 : la livrée de la Haas VF-23 a été présentée (voir les photos ici).

Le jour tant attendu est enfin arrivé : l’équipe Haas est la première des équipes de F1 à présenter aujourd’hui sa nouvelle livrée 2023 (seulement la livrée).

Ce mardi 31 janvier, l’équipe américaine Haas est en pole position pour présenter la livrée de sa nouvelle monoplace qui sera pilotée cette saison par le Danois Kevin Magnussen et l’Allemand Nico Hülkenberg. Cette présentation en direct est programmée à 15h (heure de Paris) et vous retrouverez toutes les photos de la livrée de la VF-23 sur notre site dans la foulée.

Après Haas, c’est l’équipe Red Bull qui lancera sa saison ce vendredi 3 février à New York en dévoilant sa RB19, suivie par Williams le lundi 6 février. Le lendemain, ce sera au tour d’Alfa Romeo depuis Zurich. Vient ensuite AlphaTauri qui présentera sa nouvelle livrée en direct le samedi 11 février, dans le cadre de la Fashion Week à New York.

Le 13 février, deux équipes ont programmé leur présentation :  Aston Martin et McLaren, dans leurs usines respectives de Silverstone et Woking. Ensuite, Ferrari lancera sa saison le jour de la Saint-Valentin et c’est Mercedes et Alpine qui clôturent le bal des présentations respectivement les 15 et 16 février.

Vous pouvez retrouver toutes les dates de présentation dans le tableau ci-dessous.

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Un pilote de F1 a-t-il le dernier mot en matière de stratégie ?

Mark Slade – ingénieur de course de Kevin Magnussen chez Haas – nous explique que, contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’avis des pilotes en F1 n’est qu’exceptionnellement pris en compte en ce qui concerne la stratégie de course, notamment parce que ces derniers n’ont pas en leur possession tous les éléments lorsqu’il sont dans leur monoplace en piste.

Dans une vidéo postée par l’équipe Haas, Mark Slade a répondu aux questions des fans dans un épisode de « Ask Me Anything ». Une de ces questions concernait l’instinct de Kevin Magnussen et la considération d’une demande du pilote qui irait à l’encontre de son avis.

« Disons qu’on part du principe que les bons pilotes ont de bonnes impressions sur ce qu’il se passe. Donc souvent, on va probablement plutôt suivre les appels qui concernent les pneus et les réglages. » explique Slade.

« Durant la course, en termes de stratégie, c’est un peu différent … parce que le pilote ne sait pas ce qu’il se passe ailleurs sur la piste, il n’a donc pas la connaissance complète de la situation et nous avons une meilleure vue d’ensemble. On sait qui est déjà rentré par exemple, ça peut aussi être un autre facteur. »

« Nous avons une meilleure idée de l’état des pneus des autres concurrents. Je dirais que ça dépend vraiment de la situation. Disons qu’au sujet des appels conventionnels de stratégie, on essaiera de s’en tenir à ce qu’on veut faire. »

Mark Slade explique qu’il arrive cependant exceptionnellement que l’avis d’un pilote soit suivi en matière de stratégie et il cite l’exemple du Grand Prix des Etats-Unis où Kevin Magnussen était le seul pilote à tenter une stratégie à un arrêt. Classé sixième à un moment de la course, le Danois s’était ensuite fait dépasser par le pilote McLaren Lando Norris, Fernando Alonso puis finalement Sebastian Vettel pour terminer malgré tout dans les points, à la neuvième position.

« Mais Austin est un bon exemple que Kevin avait une bonne idée de l’état de ses pneus. Il était fortement en faveur d’une stratégie à un seul arrêt, ce dont nous n’étions pas certains à ce moment-là, nous ne pensions pas pouvoir le faire. »

« Mais la confiance qu’il avait pour cette stratégie nous a laissé penser qu’il était capable de le faire, alors on l’a tentée et ça a marché. Ce n’était pas facile à faire mais il a fait un travail fantastique. »

« C’est un bon exemple où on a suivi l’avis d’un pilote mais je dois reconnaître que la plupart du temps, ça ne fonctionne pas comme ça, c’étaient des circonstances un peu inhabituelles. » conclut l’ingénieur de course.

Deux F1 2023 présentées cette semaine !

Pour le plus grand bonheur des fans, cette semaine débute le bal des présentations en F1 avec deux monoplaces de la saison 2023 dévoilées en l’espace de quelques jours. Priorité à l’écurie Haas qui est en pole position cette année pour présenter la livrée de sa nouvelle monoplace.

Comme l’an dernier, c’est la petite équipe Haas qui va dévoiler en premier la livrée (seulement la livrée) de sa monoplace 2023 qui sera pilotée cette saison par le Danois Kevin Magnussen et l’Allemand Nico Hülkenberg qui signe son grand retour en catégorie reine en tant que titulaire à l’âge de 35 ans.

Très peu de détails concernant cette présentation ont été révélés par l’équipe Haas, mais on s’attend à ce que cette présentation soit dans la lignée des précédentes avec des rendus de la livrée 2023 publiés sur internet aux alentours des 15h00 (heure de Paris) ce mardi 31 janvier. Vous retrouverez évidemment toutes les photos sur notre site dans la foulée.

La Red Bull à New York !

L’équipe championne du monde en titre Red Bull est la deuxième écurie de la grille à dévoiler sa nouvelle monoplace cette semaine. L’écurie de Milton Keynes a décidé de faire les choses en grand cette année avec une présentation depuis New-York aux Etats-Unis (très probablement à l’hôtel Hard Rock) le vendredi 3 février.

Là encore, peu d’informations dévoilées par l’équipe Red Bull concernant l’heure exacte de cette présentation, mais contrairement à l’écurie Haas, il semblerait que ce soit bien la monoplace 2023 (la RB19) qui sera présentée ce vendredi et pas seulement la livrée (nous publierons un article dans la semaine pour vous donner plus de détails sur l’heure exacte).

Du côté des pilotes chez Red Bull, pas de changement puisque c’est de nouveau le champion du monde en titre Max Verstappen et son coéquipier Sergio Perez qui défendront les couleurs de Red Bull cette année. Petite nouveauté cependant avec le retour dans l’équipe de l’Australien Daniel Ricciardo qui a accepté le rôle de pilote de réserve après avoir quitté McLaren fin 2022.

Et les autres équipes ?

Pas de panique, après ces deux premières présentations programmées cette semaine, d’autres suivront la semaine suivante avec l’équipe Williams (6 février), Alfa Romeo (7 février), AlphaTauri (11 février). Les cinq dernières équipes de la grille (Aston Martin, McLaren, Ferrari, Mercedes et Alpine) présenteront leur monoplace entre le 13 et le 16 février (voir toutes les dates de présentations ci-dessous).

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F1 2023 : Toutes les dates de présentation

Il ne manquait plus qu’elle : Haas vient de dévoiler la date de présentation de sa livrée 2023.

L’équipe américaine était la dernière à ne pas avoir annoncé sa date de lancement de saison. C’est chose faite désormais puisque c’est ce mardi 31 janvier que la nouvelle livrée de la Haas sera présentée en direct à 15h (heure de Paris).

Côté pilotes, Haas a fait le choix de l’expérience avec Kevin Magnussen qui continue son aventure au sein de l’équipe après un retour remarqué la saison dernière et le pilote de 35 ans Nico Hulkenberg de retour en tant que titulaire sur la grille. Comme cela a été annoncé pas plus tard qu’hier, c’est Pietro Fittipaldi qui sera leur pilote de réserve pour la cinquième année consécutive.

Après Haas, c’est l’équipe Red Bull qui présentera sa nouvelle monoplace le 3 février suivie par Williams le 6 février. Le lendemain, ce sera au tour d’Alfa Romeo puis AlphaTauri présentera sa nouvelle livrée en direct depuis New York le 11 février.

Le 13 février, deux équipes ont programmé leur présentation :  Aston Martin et McLaren. Ensuite, Ferrari lancera sa saison le jour de la Saint-Valentin et c’est Mercedes et Alpine qui clôturent le bal des présentations respectivement les 15 et 16 février.

Vous retrouverez toutes les dates de présentation dans le tableau ci-dessous.

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Haas confirme son pilote de réserve

L’équipe Haas vient d’annoncer la prolongation de Pietro Fittipaldi comme pilote de réserve et d’essai pour la cinquième année consécutive.

Pietro Fittipaldi apportera donc son soutien à l’équipe américaine pour l’aider à développer la nouvelle VF-23. Le Brésilien avait déjà testé les VF-18 et VF-19 et on se souvient qu’il avait remplacé Romain Grosjean lors des deux derniers Grands Prix de la saison 2020 après son terrible accident à Bahreïn.

La saison dernière, il a effectué plusieurs sorties avec la VF-22, d’abord lors d’essais de pré-saison à Bahreïn, puis dans le cadre de deux séances d’essais libres à Mexico et à Abu Dhabi, avant de clôturer l’année lors des essais d’après-saison sur le circuit de Yas Marina, à Abou Dhabi.

Le pilote de 26 ans poursuit donc l’aventure avec l’équipe Haas en tant que réserviste pour la cinquième saison consécutive, ce qui lui permettra de jouer un rôle opérationnel sur la piste tout au long de la saison et de soutenir l’équipe dans le cadre d’activités  commerciales et digitales en dehors de la piste.

« Je suis très heureux de continuer avec Haas, une équipe que je considère comme une famille », a commenté Pietro Fittipaldi. « Ce sera ma cinquième saison en Formule 1 en tant que pilote de réserve et d’essai officiel pour l’équipe et je suis super excité d’aborder 2023 après une saison très compétitive. »

« L’année dernière, j’ai fait deux séances d’essais libres, les tests en début d’année et en fin de saison donc on a déjà pu essayer quelques trucs pour la nouvelle saison. Je suis ravi de voir la nouvelle voiture et les nouveaux développements, et j’espère que nous pourrons faire un pas en avant encore plus grand avec le VF-23. »

Le Team principal de l’équipe, Guenther Steiner a pour sa part déclaré : « J’ai déjà dit que la continuité et la cohérence sont la clé du succès en Formule 1 et que Pietro reste avec l’équipe pour 2023 me fait penser que nous avons des bases solides ».

« En Formule 1, vous devez être capable de réagir dans la plus petite des marges lors de n’importe quel scénario, et Pietro est un interprète confirmé et est prêt à intervenir à tout moment pour prendre le volant et piloter, comme il l’a fait à deux reprises en 2020. »

« La saison dernière, il a participé à des essais de pré-saison, à deux séances d’essais libres et à des essais d’après-saison dans le VF-22 et, étonnamment, contrairement à de nombreux pilotes sur la grille, il a déclaré que cette voiture convenait à son style agressif, ce qui résonne comme une douce musique dans mes oreilles alors que le temps de piste était si limité. Il est un atout pour notre équipe, donc j’ai hâte de voir sa ce qu’il pourra faire avec nous cette saison. »

Haas F1, première équipe à homologuer son châssis pour 2023

L’équipe Haas vient d’annoncer que le nez et le châssis de sa VF23 avaient été homologués par la FIA. L’écurie américaine devient ainsi la première de la grille à passer les crashs tests obligatoires en vue de la campagne 2023.

Avant de pouvoir prendre la piste pour la toute première fois avec un nouveau châssis, les équipes de Formule 1 ont l’obligation de passer ces fameux crashs tests FIA divisés en trois étapes importantes avec la validation de la cellule de survie (châssis), le museau et la crash box située à l’arrière des monoplaces.

Dans le cas de l’équipe Haas, seuls le museau et le châssis ont passé les crashs tests FIA et il reste donc encore la partie crash box à homologuer sur la VF-23, ce qui devrait être une simple formalité pour l’écurie américaine qui dispose encore de plusieurs semaines puisque les premiers essais hivernaux de la saison 2023 sont programmés fin février sur le tracé de Bahreïn.

Pour rappel, les monoplaces doivent être testées selon les spécifications F1 et les crash-tests doivent être effectués par un des centres d’essais suivants :

  • Cranfield Impact Centre
  • Transport Research Laboratory Limited
  • CSI S.p.A.

Concernant  les tests statiques, ces derniers peuvent être effectués par un centre d’essais reconnu par la FIA ou par les moyens d’essais du constructeur de la voiture en présence d’un Délégué Technique de la FIA et avec utilisation d’un équipement de mesure FIA.

Magnussen reçoit le trophée Lorenzo Bandini

Annoncé en septembre, le Trofeo Lorenzo Bandini a été remis ce dimanche à Kevin Magnussen à l’issue de la saison 2022, lors d’une cérémonie qui a eu lieu en Italie.

Après une année passée sur la touche, le pilote danois avait été rappelé par l’équipe Haas pour remplacer le Russe Nikita Mazepin dans le contexte d’invasion de l’Ukraine par la Russie. En dépit de son manque de préparation, Magnussen a réalisé d’honorables performances cette saison à bord de sa VF-22, terminant à plusieurs reprises dans les points et signant même une pole position surprise à Interlagos au Brésil en fin de saison. Pour ses performances, le pilote danois s’est donc vu remettre le trophée Lorenzo Bandini cette année.

Le trophée Bandini est un prix généralement décerné à une figure de proue du monde de la Formule 1, désignée par un comité spécial, et remis dans la municipalité de Brisighella, une ville située en Émilie-Romagne,. Il a été créé en 1992 pour honorer la mémoire du pilote italien décédé en 1967 lors du Grand Prix de Monaco.

Pour rappel, Lewis Hamilton avait obtenu cette récompense en 2010, Max Verstappen en 2016. En 2020, c’est Charles Leclerc qui avait été primé.

Kevin Magnussen a signé un contrat pluriannuel avec l’équipe Haas et sera donc à nouveau présent sur la grille en 2023. L’équipe américaine a récemment annoncé le nom de celui qui sera son coéquipier : ce sera Nico Hülkenberg, lui-même de retour après plusieurs années passées en tant que réserviste chez Aston Matin.

Steiner sort son premier livre sur la réalité de la gestion d’une équipe en F1

Guenther Steiner, le patron emblématique de l’équipe Haas en Formule 1, va sortir son tout premier livre en avril 2023 intitulé « Surviving to Drive ».

Guenther Steiner – dont la popularité n’a cessé de croître au cours des dernières années, notamment grâce à  la série à succès sur Netflix Drive to Survive – plongera les lecteurs au cœur de l’équipe Haas en Formule 1 durant la saison 2022 offrant une vue imprenable sur ce qui se passe réellement dans les coulisses.

Rempli de rebondissements, avec l’embauche et le licenciement de pilotes (le cas Mazepin est évidemment évoqué dans le livre), des préparatifs de pré-saison, de la conception, du lancement et des tests d’une monoplace – et bien sûr, du calendrier 2022 de course lui-même – c’est la première fois qu’une équipe de Formule 1 a permis à un directeur d’équipe de raconter toute l’histoire d’une saison entière.

Ce livre promet d’ailleurs d’être : « sans compromis et extrêmement honnête, raconté dans le style inimitable de Steiner, il s’agit d’un récit fascinant et extrêmement divertissant des réalités de la gestion d’une équipe de Formule 1. »

Déjà lancé en pré-commande sur Amazon (à cette adresse), Surviving to Drive ne sera pas disponible avant le mois d’avril 2023.

Mick Schumacher : « Une bataille assez amusante »

Ce samedi, les deux pilotes Haas F1, Kevin Magnussen et Mick Schumacher, ont respectivement terminé la course Sprint à la 7ème et 9ème place. Une belle performance qui confirme la bonne forme de l’équipe Américaine qui n’a pas apporté la moindre nouveauté sur ses monoplaces depuis le début de la saison.

Un tour de force d’autant plus admirable au vue de la bataille qu’a livré Mick Schumacher face à la Mercedes de Lewis Hamilton. En effet, le septuple champion du monde n’a pu se défaire de la Haas qu’après plusieurs tours, une passe d’arme – qui même si elle a été musclée et dénoncée par le Britannique à la radio – a permis a Magnussen qui été juste devant de creuser l’écart et sécuriser sa 7ème place.

A l’arrivée de la course Sprint, Mick Shumacher ne cachait pas frustration de ne pas avoir inscrit de point (seuls les 8 premiers d’une course Sprint en inscrivent), mais l’Allemand a tout de même savouré sa bataille : « La bataille avec Lewis était assez amusante. C’est surprenant de voir que nous avons été capables de nous battre aussi longtemps, et même la Red Bull derrière nous [celle de Sergio Perez] n’était pas beaucoup plus rapide, donc c’était un sentiment agréable. Je pense que nous aurions pu avoir des points aujourd’hui mais nous ne l’avons pas fait. » a déclaré l’Allemand.

Un avis partagé par Guenther Steiner, le directeur d’équipe: « Après les essais 2 un peu troublés où nous n’étions pas là où nous voulions être avec l’équilibre de la voiture, les gars ont fait un excellent travail pour placer la voiture à un endroit où elle était performante dans la course Sprint »

« Les deux pilotes ont fait du bon travail, Kevin est le seul à avoir ramené des points, mais c’était grâce à l’aide de Mick. Il a d’abord tenu tête à Perez puis à Hamilton pendant un long moment. C’était très cool de voir Mick tenir tête à un septuple champion du monde. C’était un très bon travail d’équipe et je suis heureux du résultat, j’espère que nous pourrons faire quelque chose de similaire demain encore et avoir les deux voitures dans les points. » conclut Steiner confiant.

L’équipe Haas qui peut désormais espérer viser le top 10 à la régulière, est actuellement 8ème du championnat constructeurs, à cinq points de la 7ème place détenue par AlphaTauri.

Classement constructeurs F1 2022

Équipe Moteur Points
Red Bull HRC 619
Ferrari Ferrari 454
MercedesMercedes387
AlpineRenault 143
McLaren Mercedes130
Alfa Romeo Ferrari 52
Aston Martin Mercedes45
Haas Ferrari 34
AlphaTauri HRC34
Williams Mercedes8

Haas : « Pas grand-chose à tirer d’aujourd’hui »

L’écurie Haas a connu une première journée d’essais compliquée et ses pilotes n’ont pu boucler qu’une quarantaine de tours sur le circuit de Barcelone.

Cette première matinée aura donc été plutôt frustrante pour Nikita Mazepin qui n’a pu boucler que 20 tours après 4h00 de roulage. La découverte d’une fuite de refroidissement et la réparation de cette dernière lui aura coûté un temps de piste précieux. Le pilote russe est revenu sur le circuit pour une poignée de tours avant le déjeuner en établissant son meilleur temps au tour de 1: 24.505 sur le composé de pneus Pirelli C2.

« Tout d’abord, c’était génial de prendre la piste. Toute l’équipe prend vie et c’est la naissance de la voiture. » a déclaré Mazepin.

« Malheureusement, nous n’avons pas fait trop de tours – nous avons eu une fuite du système de refroidissement qui nous a empêchés de faire plus de tours – mais ce n’est que le début. »

« Je pense que la voiture a l’air solide en termes d’équilibre. Tout le monde découvre cette toute nouvelle voiture et il y a des choses qui ne correspondent pas tout à fait aux simulations, mais nous apprenons vite ! »

Mick Schumacker, quant à lui, n’a pu boucler que 23 tours. L’écurie a indiqué en fin de journée que c’est un problème en lien avec le fond plat de la VF-22 qui a empêché l’Allemand de suivre son programme. Il est revenu sur la piste dans la dernière heure de la journée enregistrant un meilleur temps de 1:22.962 sur un train de pneus Pirelli C3.

« Rien d’inquiétant – le sourire n’est pas aussi grand qu’il pourrait l’être car nous aurions aimé un nombre à trois chiffres au tableau – mais ces choses arrivent. » a indiqué le pilote allemand.

« Il s’agit maintenant d’essayer de récupérer demain les tours que nous avons perdus aujourd’hui. Nous devrons attendre et voir à quoi ressemblera Bahreïn, mais au moins nous développons la voiture cette année et pouvons réagir aux choses, en essayant de les améliorer. »

Interrogé au sujet de cette première journée d’essais libres quelque peu décevante, le Team principal de l’équipe Haas, Gunther Steiner a déclaré : « Eh bien, pour commencer, c’est positif d’être de retour sur la bonne voie et de voir enfin le VF-22 prendre vie. Toute l’équipe a travaillé incroyablement dur tout au long de la construction de notre voiture pour nous amener à ce point.

« Malheureusement, c’est l’un de ces jours où quelques petits problèmes finissent par vous coûter un temps considérable dans le garage. Donc, il n’y a pas nécessairement grand-chose à tirer d’aujourd’hui, sauf que j’espère que certains de nos problèmes sont résolus. »

« Tout ira bien demain, nous aurons une plus grande fiabilité et nous pourrons nous lancer dans un plan de course plus approfondi pour Mick (Schumacher) et Nikita (Mazepin). »

C’est Mick Schumacher qui sera au volant de la monoplace demain matin pour le début de la deuxième journée d’essais libres et Nikita prendra le relais l’après-midi. Souhaitons à l’écurie Haas que cette saison 2022 ne ressemble pas à celle de l’an dernier.

Steiner contre l’annulation du temps lors d’un crash en qualifications

Le directeur de l’équipe Haas, Gunther Steiner, est contre l’introduction d’une règle susceptible de supprimer le meilleur temps au tour d’un pilote s’il se crashe lors des dernières minutes d’une séance de qualifications.

A Monaco, le pilote Ferrari Charles Leclerc a déclenché un drapeau rouge dans les dernières minutes de la qualification le samedi après avoir percuté un rail à la sortie du complexe de la piscine.

Ce drapeau rouge a empêché tous les pilotes en piste d’améliorer leur temps au tour et Charles Leclerc a donc conservé sa pole position.

Ce crash dans les dernières minutes de la séance de qualifications a fait couler beaucoup d’encre et nombreux sont ceux qui se sont demandés si le Monégasque ne l’avait pas fait « exprès » pour empêcher ses camarades d’améliorer leur temps au tour.

Depuis, le débat pour savoir si l’introduction d’une règle susceptible de supprimer le meilleur temps au tour d’un pilote qui se crashe à la fin des qualifications a été relancé, mais le patron de l’équipe Haas estime qu’il ne s’agit pas d’un problème à résoudre dans l’immédiat.

« Je ne serais pas un grand fan de cette mesure si elle était mise en œuvre. C’est évidemment venu parce que Charles Leclerc a frappé le mur assez fort lors de sa dernière manche en qualifications, mais évidemment ce n’était pas intentionnel. » nous explique Steiner.

« Si cela avait été le cas, la FIA aurait vu cela, il est très facile de voir cela sur les données si quelqu’un a fait quelque chose intentionnellement. »

« Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de lancer cette discussion. Et si au lieu d’un drapeau rouge il n’y avait qu’un drapeau jaune et que certaines personnes ralentissent et pas d’autres – est-ce que nous annulons toujours le tour du gars qui a sorti le jaune? »

« Cela a fonctionné pendant longtemps tel quel, et c’est arrivé une fois, en particulier à Monaco où il est très facile de se crasher, je ne pense pas que ce soit un problème que nous devons résoudre pour le moment. »

« Cela fait partie du risque que vous prenez si vous sortez tard dans les qualifications. Si les gens étaient sortis plus tôt, peut-être que cela ne serait pas arrivé. Je pense que si quelqu’un fait quelque chose exprès, il devrait y avoir des conséquences, mais ce n’était pas le cas à Monaco. »

Mazepin s’attend à un défi de taille à Monaco : « C’est un circuit de pilotes »

Le débutant Nikita Mazepin se prépare à disputer son tout premier Grand Prix de Monaco au volant d’une Formule 1 ce week-end et s’attend à un défi difficile.

Le Russe, qui a débuté sa carrière en F1 cette saison avec l’équipe Haas, a déjà roulé dans le passé à Monaco au volant d’une Formule 2 et avait même terminé dans le top dix en 2019.

Mais pour sa première au volant d’une Formule 1 dans les rues étroites et sinueuses de la Principauté, Mazepin sait très bien qu’il aura beaucoup de mal à performer ce week-end avec sa Haas VF-21.

« C’est toujours très spécial de courir à Monaco, quelle que soit la voiture, car c’est une ville qui se transforme en circuit de course puis retourne à la normale – c’est quelque chose de spécial. Cependant, faire ses débuts en Formule 1, c’est vraiment cool mais c’est aussi très difficile. » nous explique le pilote Haas à la veille de la cinquième manche de la saison.

« J’ai passé un très bon moment à Monaco en F2 – malheureusement, nous n’y sommes pas retournés l’année dernière [à cause de la pandémie]. Je pense que c’est une piste qui est plutôt bonne pour moi. »

« Avec les ingénieurs, vous vous concentrez évidemment d’abord sur les qualifications, car sur un circuit comme celui-là, les qualifications sont très importantes avec très peu d’opportunités de doubler. »

« Je dirais que Monaco est principalement un circuit de pilotes en ce qui concerne les erreurs, mais avoir une bonne voiture avec beaucoup d’appui est également important – donc cette année je m’attends à un défi de taille. »

« En ce qui concerne le fait d’avoir quatre départs à notre actif dans la VF-21 avant Monaco, eh bien, nous n’avons pas la possibilité de choisir le calendrier, donc c’est ce qu’il est. »

Le directeur de l’équipe Haas, Gunther Steiner, a tout de même pris la peine de passer comme consigne à ses deux pilotes d’éviter les rails et les murs ce week-end…

Les pilotes Haas ont reçu la consigne de rester loin des rails à Monaco

Le directeur de l’équipe Haas a passé une consigne très simple à ses deux pilotes à la veille du Grand Prix de Monaco en leur demandant de rester loin des rails et des murs.

La Formule 1 débarque cette semaine à Monaco pour y disputer la cinquième manche de la saison 2020 sur le tracé le plus difficile du championnat tant la piste est étroite et sinueuse.

Du côté de chez Haas, les deux jeunes pilotes débutants ont déjà roulé à Monaco dans les catégories inférieures au cours des dernières années, mais rouler dans les rues de la Principauté au volant d’une F1 est un défi difficile et Gunther Steiner, directeur de l’écurie américaine, veut donc s’assurer que Nikita Mazepin et Mick Schumacher ne prennent pas de risques inconsidérés ce week-end au volant d’une monoplace qui n’ira certainement pas chercher la victoire.

« En ce qui concerne le briefing, ils devront veiller à rester loin des murs et des barrières. » nous explique Steiner à la veille du Grand Prix de Monaco.

« Une fois que vous êtes dans les rails, votre session est perdue à Monaco. Vous ne pouvez pas récupérer la voiture [les équipes doivent attendre la fin d’une séance pour récupérer la monoplace dans les garages] et elle est normalement assez endommagée de toute façon. »

« Le défi est vraiment grand, c’est un circuit très serré, un circuit urbain et il y a beaucoup de gens qui vous regardent, donc c’est tout ce que vous ne voulez pas pour une course comme celle-ci. D’un autre côté, c’est pour cela que nous faisons ce métier. »

« Il devrait y avoir peu de pression sur nos pilotes car nous connaissons nos performances. Ils devraient participer à la course juste pour acquérir de l’expérience et lorsqu’ils reviendront avec une meilleure voiture ils auront appris à gérer Monaco. »

Le meilleur résultat de l’équipe Haas à Monaco fut en 2017 lorsque les deux pilotes Romain Grosjean et Kevin Magnussen ont terminé respectivement huitième et dixième.

« Cette année, nous serons loin de rentrer à la maison huitième et dixième, nous le savons, mais nous pouvons y faire face, nous sommes patients. »

« En repensant à 2017, c’était très cool d’avoir obtenu ce résultat à Monaco. C’était une autre première pour l’équipe. Nous voulons revenir à ce niveau de performance. Alors, ce sont de bons souvenirs, mais nous attendons avec impatience de pouvoir refaire ces choses et de mieux le faire. »

Steiner ne veut pas déjà mettre la pression à ses deux jeunes pilotes

Le directeur de l’équipe Haas, Gunther Steiner, admet qu’il a dû modifier son approche avec l’arrivée cette année de deux débutants dans son équipe.

Dans la série Drive To Survive de Netflix, Gunther Steiner est devenu une star en raison de son approche assez dure envers ses deux pilotes de l’époque, le Français Romain Grosjean et le Danois Kevin Magnussen.

Mais cette année, pour la première fois depuis 2016 l’équipe américaine aligne deux pilotes complétement débutants en Formule 1 avec Mick Schumacher et Nikita Mazepin.

Steiner admet donc qu’il a dû effectivement modifier quelque peu son approche afin de permettre à ses deux pilotes de se développer.

« Je m’adapte, je suis rationnel, je suis parfaitement conscient qu’ils n’ont jamais fait de F1. » explique Steiner.

« Les mettre sous pression maintenant serait complétement contre productif. Ils ont besoin d’apprendre, ils ont besoin de confiance. Vous devez donc d’abord renforcer leur confiance. »

« C’est donc ce que j’essaye de faire, de les construire pour qu’ils puissent faire du bon travail afin qu’ils soient confiants lorsqu’ils arrivent et qu’ils puissent performer pour eux-mêmes, pour l’équipe et ensuite nous verrons ce qui viendra après. Mais pour le moment, nous devons les développer. »

Au championnat du monde des pilotes, Nikita Mazepin et Mick Schumacher n’ont toujours pas marqué le moindre point depuis le début de la saison 2021.

Schumacher « frustré » d’avoir mis son équipe en danger ce dimanche à Barcelone

Mick Schumacher s’est fait une grosse frayeur ce dimanche au Grand Prix d’Espagne lorsqu’il est arrivé un peu trop vite sur son emplacement dans la voie des stands pour changer ses pneumatiques.

Le pilote Haas a failli percuter le « jackman » (l’homme qui lève la monoplace à l’avant) si ce dernier n’avait pas eu le réflexe de s’écarter rapidement.

« Malheureusement j’ai eu une grosse frayeur lors de l’arrêt au stand, mais heureusement tout le monde va bien et personne n’a été blessé. Après cela, j’étais frustré d’avoir mis mon équipe en danger. J’étais tellement désolé pour ça. » a expliqué Schumacher après la course ce dimanche à Barcelone.

D’un point de vue sportif, l’Allemand a terminé le Grand Prix d’Espagne à la dix-huitième place derrière l’Alpine de Fernando Alonso et a expliqué qu’il avait eu du mal à faire fonctionner les pneus Tendres en course.

« Mon premier tour et le départ étaient plutôt bons. Malheureusement, je savais que ça allait être difficile avec les pneus C3 (Tendres) parce que nous avions du mal avec les pneus arrière et les Williams avaient les C2 (Mediums). »

« Donc, c’était un peu difficile de les garder derrière nous, et ensuite nous avons dû faire notre course et maximiser nos opportunités. »

« Après cela, je pense que le C2 s’est mieux comporté que le C3, mais de façon générale, nous savions que ça allait être difficile. Donc, encore une fois, il y a beaucoup à apprendre et à retirer de cette course, mais je pense que nous avons une certaine marge d’amélioration. »

Steiner sur les limites de piste : « S’il y a un problème de sécurité,  je suis pour »

Le directeur de l’équipe Haas, Günther Steiner, a indiqué qu’il n’avait pas vraiment d’avis tranché concernant la question des limites de la piste en Formule 1.

Lors de la deuxième manche de l’année disputée à Imola, la question des limites de la piste a une nouvelle fois été présente pendant une grande partie du week-end, avec notamment des pilotes pénalisés comme Lance Stroll ou encore Yuki Tsunoda.

Interrogé pour connaître son avis concernant justement ces règles autour des limites de piste, le directeur de l’équipe américaine Haas a indiqué qu’il comprenait parfaitement que la FIA puisse faire respecter les limites aux pilotes durant un week-end de course, encore plus si la question de la sécurité entre en jeu.

« Je ne suis pas directement impliqué mais évidemment j’ai mon opinion à ce sujet. » nous explique Günther Steiner.

« Pour moi, avec les limites de piste – s’il y a un problème de sécurité,  je suis pour – sinon je ne serais pas trop préoccupé par cela. »

« Là encore, le directeur de course [Michael Masi] doit avoir le contrôle car avec les pilotes, si vous leur donnez un millimètre, ils prendront un centimètre. »

« Il appartient au directeur de course d’établir les règles. Si les équipes et les pilotes pensent que c’est faux, nous le lui ferons certainement savoir. »

Cette semaine, la F1 se rend au Portugal pour y disputer la troisième manche de la saison, tandis que la semaine suivante le Grand Prix d’Espagne est déjà programmé à Barcelone.

Lorsqu’on lui demande quels sont les objectifs de son équipe pour les deux prochains Grands Prix de la saison, Steiner répond: « Rien de différent par rapport aux deux premières courses. »

« Obtenir autant d’expérience que possible, voir les deux pilotes à l’arrivée dans les deux courses pour qu’ils puissent continuer à apprendre et à améliorer leurs connaissances de course en Formule 1. »

« L’objectif n’a pas changé, nous gardons simplement la tête baissée et apprenons autant que possible. »

Nikita Mazepin admet que la F1 est intense et exigeante

Après avoir vu le drapeau à damier pour la première fois de sa carrière en F1 le week-end dernier au Grand Prix d’Emilie-Romagne, le Russe Nikita Mazepin estime qu’il fait les progrès nécessaires pour devenir un meilleur pilote.

S’exprimant sur la façon dont lui et son coéquipier Mick Schumacher ont trouvé la courbe d’apprentissage entre la F2 et la F1, le pilote russe a déclaré : « Nous sommes évidemment tous les deux dans la même position. Jusqu’à présent, la F1 a été étonnamment intense pour moi.«  a expliqué Mazepin, cité par la magazine britannique Autosport.

« Je savais que c’était évidemment intense, mais les deux séances de qualifications que j’ai eues ont été plutôt mouvementées. Et le temps est plus court, et il se passe beaucoup de choses. Alors, oui, c’est une grande courbe d’apprentissage. »

Bien qu’il ait terminé bon dernier avec deux tours de retard le week-end dernier à Imola pour le Grand Prix d’Emilie-Romagne, Nikita Mazepin estime qu’avoir réussi à atteindre le drapeau à damier est déjà un signe encourageant, notamment parce qu’il a pu cette fois-ci parcourir un kilométrage important dans des conditions de course, ce qui n’était pas le cas pour son premier Grand Prix à Bahreïn où il a abandonné dès le premier tour.

« Il est important de continuer à apprendre. Actuellement, c’est une courbe ascendante, mais il reste encore beaucoup de travail à faire. »

« C’est une catégorie complétement différente de celle dont j’ai l’habitude, et oui, c’est exigeant. »

« Je suis sûr que je passerai quelques année dans ce paddock. donc je ne vais pas commencer à paniquer. Il y a beaucoup plus à perdre en poussant et en trouvant les murs, plutôt qu’en trouvant les quelques dixièmes. »

« C’est une construction progressive sur laquelle je dois me concentrer et je me concentre là-dessus. »

Steiner soutient Nikita Mazepin après un vendredi compliqué pour le Russe

Le directeur de l’équipe Haas, Gunther Steiner, a indiqué ce vendredi soir à Imola qu’il laissera le temps nécessaire à Nikita Mazepin pour qu’il puisse trouver ses repères au volant de la Haas en ce début d’année.

Ce vendredi, le Russe est allé dans le bac à gravier à deux reprises lors des essais libres, la première ce matin dès ses premiers tours de roues et la seconde fois en fin de séance dans le dernier tour.

Cela pourrait être considéré comme un simple incident, mais le pilote Haas s’est déjà fait remarquer lors de la première course à Bahreïn en ne parcourant que quelques mètres avant d’aller crasher sa F1 dans le mur au virage 3 dès le départ.

Interrogé ce vendredi au sujet de ces  têtes-à-queue en série, Steiner a indiqué qu’il laisserait le temps nécessaire à son pilote pour qu’il puisse être à l’aise dans sa voiture.

« Je voudrais dire qu’à un moment donné ils devront être réduits [les têtes-à-queue], mais il pousse vraiment fort – et je suppose qu’il pousse parfois un peu trop fort. » a déclaré Steiner à propose de Mazepin.

« C’est à lui de trouver, et quant à la question de trouver, nous pouvons l’aider à le faire. C’est l’une de ces choses que j’ai déjà dites: apprendre est douloureux, cela vient avec de la douleur et à un moment donné, nous l’espérons, cela s’arrêtera, et il sera bien placé.« 

Après les EL1, l’équipe Haas a choisi de procéder au changement de la boîte de vitesses sur la monoplace de Mazepin par précaution.

« Nikita a fait un tête-à-queue dans le dernier tour [en EL1], c’était un tour assez rapide, mais il est parti dans le dernier virage. »

« Ce n’était pas l’idéal, et nous avons perdu du temps en EL2 avec lui en changeant sa boîte de vitesses par précaution et pour la vérifier. »

« Lorsque vous faites cela, vous n’êtes pas synchronisé avec les autres voitures en EL2, puis vos pneus refroidissent et c’est une spirale négative. C’est pourquoi ses EL2  n’étaient pas idéaux. »

Classement des EL2 à Imola

Nikita Mazepin a tourné la page après son crash au GP de Bahreïn

Le pilote Haas, Nikita Mazepin, assure qu’il a réussi à passer à autre chose après avoir subi un crash dans le premier tour de course du Grand Prix de Bahreïn.

Pour sa toute première course en Formule 1, Mazepin n’aura parcouru que quelques mètres à Bahreïn avant de crasher sa Haas dans le mur au troisième virage du circuit.

A la veille de la seconde manche de l’année à Imola, Mazepin a admis qu’il s’agissait pour lui d’un moment « douloureux », mais a insisté sur le fait qu’il était désormais passé à autre chose.

« Oui, j’ai mis tout ça de côté. J’étais vraiment énervé parce que les choses se sont déroulées très rapidement. » a expliqué Mazepin ce jeudi à Imola au sujet de son crash à Bahreïn.

« Le moment où j’ai réalisé où je me trouvais – c’est à dire dans le mur – a été très douloureux. Mais vous savez, en Formule 1 il y a 23 courses. »

« J’ai disputé douze manches auparavant, et même neuf avant, donc, vous savez qu’il y a des hauts et des bas et il est important d’obtenir autant de connaissances que possible à partir d’une mauvaise expérience. »

« Ensuite, il ne faut pas garder la négativité avec vous, car cela peut vous faire rester là où vous étiez alors que vous essayez de passer à autre chose. Alors oui, j’essaye d’avancer. »

« S’appuyer sur le passé n’est pas une bonne chose pour s’améliorer, mais apprendre et analyser était important. Mais tout cela s’est passé il y a plus d’une semaine, donc, maintenant les regards sont tournés vers ce week-end et il faudra veiller à transférer ces connaissances sur la prochaine course. »

Lorsqu’on lui demande si la Haas VF-21 est une monoplace difficile à piloter, le Russe a répondu : « Je ne dirais pas que la voiture est délicate à piloter de façon générale, parce que j’ai passé un bon moment avec la voiture et l’équipe lors des essais [hivernaux]. »

« Je dirais simplement que de pousser à 101% quand le vent est fort et change tout le temps c’est quelque chose à quoi je ne m’attendais pas et je n’étais pas prêt pour cela. Mais j’ai eu une courbe d’apprentissage assez abrupte et j’ai suffisamment de respect pour cela ne se reproduise plus. »

Mick Schumacher a déjà appris « une tonne de choses » en F1

Bien qu’il n’a pas réussi à marquer ses premiers points en F1 au Grand Prix de Bahreïn pour sa première course avec l’équipe Haas, l’Allemand Mick Schumacher a tout de même pu enregistrer une masse importante d’informations pour ses débuts en catégorie reine.

Seizième – et donc bon dernier – au Grand Prix de Bahreïn, Mick Schumacher n’a pas vu passer le temps lors de son premier week-end de course en Formule 1 tant les informations à accumuler en l’espace de trois jours ont été nombreuses.

Parmi les plus importantes, le champion de F2 2020 a beaucoup appris sur la gestion des pneumatiques, un élément fondamental sur les Formule 1 modernes.

« Je pense qu’en général, j’ai appris une tonne de nouvelles choses, et nous l’avons vu dans toutes les réunions que nous avons eues. C’est toujours différent d’en parler et de le ressentir.«  nous explique Schumacher.

« Il y a beaucoup de choses que j’ai apprises sur les pneus, c’est probablement la plus grande nouveauté pour moi. Aussi, sur des choses comme la quantité d’appui que nous perdons au début de la course. C’est comme passer de 100% d’appui à 20% d’appui au moment où vous vous engagez dans un virage. »

« Il y avait certainement beaucoup de choses à apprendre et à regarder avant de se rendre à Imola. Je sens que j’ai beaucoup plus de connaissances, beaucoup plus de confort, mais j’ai également été très surpris de la rapidité avec laquelle le week-end s’est terminé. Tout s’est passé en un clin d’œil – c’était une affaire de peu de temps et beaucoup à apprendre, disons les choses comme ça. »

Concernant la prochaine course qui se disputera justement à Imola, Mick Schumacher se dit prêt à 100% après avoir eu plusieurs réunions de préparation juste après le Grand Prix de Bahreïn.

« Nous avons eu quelques réunions d’équipe après le week-end comme d’habitude, évidemment pour faire un point sur ce que nous avons appris, en essayant de tout mettre en place avant Imola. Je me suis préparé physiquement, tout en faisant un peu de récupération aussi. Je me suis vraiment concentré à 100% sur le fait d’aller à Imola. »

« Je n’ai que de bons souvenirs là-bas pour être honnête. J’ai couru à Imola en F4 et fait quelques tests en F3. Honnêtement, toutes les expériences que j’ai vécues là-bas sont formidables. »