Haas F1 a besoin de s’améliorer avant de grands changements

Le patron de Haas, Guenther Steiner, estime que son équipe doit d’abord améliorer sa position sur la grille de la Formule 1 avant d’envisager des changements importants dans la structure et la façon de fonctionner de l’écurie.

En 2023, la huitième saison depuis son arrivée en F1 en 2016 a plutôt bien commencé pour l’équipe Haas, mais l’enthousiasme a rapidement laissé place à la déception en interne en raison d’un rythme de course médiocre pour la VF-23 jusqu’à la fin de l’année. Au terme de la campagne, l’écurie américaine – qui n’a introduit sur sa monoplace qu’une seule grande mise à jour à Austin – a terminé en tant que lanterne rouge du championnat du monde des constructeurs avec quatre points de moins que Alfa Romeo (désormais Stake F1 Team).

Alors que nombre de ses rivaux investissent massivement dans de nouvelles installations et embauchent du personnel très qualifié, l’équipe Haas elle continue de faire appel à Dallara en ce qui concerne son châssis, tandis qu’elle achète de nombreuses pièces à Ferrari avec qui elle partage les locaux à Maranello depuis peu.

Beaucoup d’observateurs doutent de l’efficacité d’une telle organisation avec des partenaires différents et estiment que Haas devrait investir davantage dans le développement interne de son équipe. Mais pour le team principal, Guenther Steiner, l’objectif principal avant d’entamer une restructuration est de quitter la dernière place de la grille.

« Personne ne veut être dixième ici. Vous ressentez la pression, évidemment, parce que vous voulez faire mieux. Si je ne ressentais pas la pression, j’en serais content, et je ne suis certainement pas content de là où nous en sommes. » a déclaré Steiner à Racer.

« Je pense que ce dont nous avons besoin, c’est de travailler dur et de trouver les performances de la voiture afin de pouvoir nous améliorer… nous savons que nous pouvons le faire parce que nous l’avons déjà fait. »

« Nous avons fait cette analyse de ce que nous devons faire. Je pense que le moment où nous en sommes est en fait une aide pour avancer à nouveau, car vous pouvez compter sur ce que nous avons et sur ce que nous avons fait auparavant. »

« Si nous essayons maintenant de tout faire nous-mêmes, normalement, lorsqu’on fait un si grand pas, il faut faire un pas en arrière pour en faire deux en avant, donc le risque serait encore plus grand d’être dans une situation pire que celle que nous connaissons actuellement à court terme. »

« Évidemment, le moyen et le long terme sont une autre histoire, mais pour le moment, nous devons sortir du trou à court terme, à mon avis, pour montrer ce que nous pouvons faire, et nous pourrons alors penser : ‘Pourrions-nous nous permettre faire un pas en arrière ?’ Mais si vous faites un pas en arrière maintenant, où allons-nous finir ? »

« Donc, pour le moment, nous devons être patients et travailler avec ce concept commercial que nous utilisons actuellement, avec ce modèle, et essayer simplement de revenir là où nous en étions il y a quelques années. »

En 2021, l’équipe Haas a pris la décision de tirer un trait sur sa saison pour se concentrer entièrement sur le développement de la monoplace 2022 lorsque les nouvelles règles techniques sont entrées en vigueur en Formule 1. Mais pour Steiner, tirer de nouveau un trait sur toute une saison pour repartir de zéro n’est tout simplement pas envisageable dans l’immédiat.

« Vous ne voulez pas faire cela, vous ne pouvez pas vous permettre d’y penser. Nous l’avons déjà fait lorsque nous étions en difficulté pendant les années COVID ; nous ne pouvons pas faire cela et nous ne voulons pas le faire parce que nous avons également une responsabilité envers toutes les personnes qui travaillent ici et qui font beaucoup d’efforts pour aller de l’avant. »

« Nous devons juste insister pour que nous fassions ce que nous faisions avant. Nous avons toujours été la plus petite équipe et avons très bien fini. » a insisté l’Italien.

Vers une multiplication des jeunes pilotes en F1 en 2025 ?

Le patron de l’équipe Haas, Guenther Steiner, estime que l’Australien Oscar Piastri (McLaren) – qui a enregistré deux podiums et une victoire en Sprint en 2023 lors de sa première saison en F1 – a démontré qu’il ne fallait pas avoir peur d’embaucher de jeunes pilotes.

Pour la première fois depuis 73 ans, il n’y aura aucun pilote débutant sur la grille de la Formule 1 en 2024, la composition de chaque équipe restant inchangée pour la deuxième année consécutive, alors que la plupart des contrats expirent à la fin de la campagne 2024. Dans ce contexte, on s’attend à ce que de jeunes pilotes puissent avoir l’opportunité de rejoindre la catégorie reine en 2025.

Si les équipes de Formule 1 se montrent frileuses à l’idée de signer un pilote débutant, les performances signées par Oscar Piastri chez McLaren en 2023 prouvent selon Guenther Steiner que les nouveaux venus peuvent se lancer en F1 et l’Italien s’attend donc à ce que les équipes de la grille favorisent l’arrivée de débutants en 2025 après avoir scruté les performances de leurs pilotes en 2024.

« Tout le monde avait peur des débutants. Mais Piastri est arrivé et a été bon tout de suite. » a déclaré Steiner à Sky Sports.

« Nous voyons désormais cela et disons : ‘Ok, cela a fonctionné avec Piastri – pourquoi cela ne fonctionnerait pas avec quelqu’un d’autre ? Il y a un certain recul maintenant’. Il se pourrait donc qu’en 2025 – sans aucun changement en 2024 – tout d’un coup, nous ayons trois, quatre ou cinq nouveaux gars…je pense que cela pourrait arriver. »

« Je pense qu’il y aura beaucoup de potentiel à la fin de 2024, en se concentrant sur 2025. Je pense qu’il y a une grande opportunité pour les jeunes pilotes d’arriver. » a-t-il ajouté.

« Certains d’entre eux, les pilotes qui sont là maintenant et qui seront là à la fin 2024, arrêteront peut-être. Certains n’auront pas performé et personne ne viendra les chercher. Je vois une meilleure opportunité [pour les équipes] de prendre un risque avec un jeune pilote que de garder quelqu’un qui n’a pas été performant. »

Il est bon de rappeler que le Français Théo Pourchaire – champion de Formule 2 2023 – a été contraint de partir vers le Japon en Super Formula en 2024 faute de place disponible pour lui en Formule 1. C’est la troisième fois consécutive que le champion en titre de F2 n’est pas promu en catégorie reine…

Hülkenberg : « Le vrai test aura lieu demain »

C’est un Nico Hülkenberg tout sourire qui est apparu à l’issue de la séance de qualifications lors de laquelle il a pu atteindre la Q3 et placer sa Haas à la dixième position sur la grille du Grand Prix de Bahreïn qui a lieu ce dimanche. Le pilote allemand n’a cependant pas minimisé le défi qui l’attendait.

Alors qu’il signe son grand retour sur la grille au volant de la Haas cette année, Nico Hülkenberg a donc réussi à se qualifier dans le top 10 tandis que son coéquipier Kevin Magnussen n’a pas dépassé le stade de la Q1 et partira 17ème pour cette première manche de la saison.

Satisfait d’avoir atteint la Q3, le pilote allemand a cependant vu son chrono annulé pour non-respect des limites de la piste dans cette dernière phase de qualifications.

Quand on lui a demandé quel était son état d’esprit, Hülkenberg a répondu :  « Ce n’est pas mal, qu’en pensez-vous? Je pense que tout va bien. »

« Ce n’était malheureusement pas parfait en Q3, mais je pense que je ne vais pas laisser cela gâcher ma journée et mon humeur. Je pense que c’était assez décent, je suis assez satisfait des tours que j’ai effectués. »

« Je pense que nous l’avons déjà constaté hier : sur un tour, nous sommes dans une position assez décente et assez compétitive, mais le vrai test aura lieu demain. »

« Alors oui, toute ma grande concentration se porte sur demain. Je m’attends à une bataille vraiment difficile, une course difficile, mais oui, je suis excité – j’ai vraiment hâte d’y être. » conclut le pilote Haas, affichant un grand sourire au milieu de son visage noirci de poussière après la séance.

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Haas toujours contre l’arrivée d’Andretti en F1

Le patron de l’équipe Haas, Guenther Steiner est contre l’arrivée d’Andretti sur la grille de la F1 car il estime qu’il n’y aurait « que des risques » et absolument aucun avantage pour les écuries déjà présentes en Formule 1.

Il y a quelques mois, Andretti a confirmé son intention de faire entrer en Formule 1 une écurie 100% américaine, alors qu’un partenariat a été signé avec General Motors et sa marque de luxe Cadillac en janvier dernier.

L’arrivée d’une nouvelle équipe sur la grille de la F1 nécessite cependant l’approbation de la Formule 1 elle-même ainsi que des équipes déjà présentes en catégorie reine. Mais jusqu’à présent, Andretti a admis que seules les équipes McLaren et Alpine ont soutenu leur candidature.

S’adressant au micro de Sky Sports, le patron de l’écurie Haas – seule équipe américaine en F1 depuis 2016 – a confirmé qu’il était fermement opposé à l’arrivée d’une onzième équipe, notamment parce que cela représente beaucoup de risques pour les écuries déjà en place qui verraient alors leurs revenus diminuer.

« Quel avantage cela apporte-t-il ? Il n’y a que des risques, aucun avantage. » déclare Guenther Steiner au micro de Sky Sports ce vendredi.

« Il y a cinq ans, vous pouviez obtenir des équipes pour rien, vous pouviez les récupérer, mais personne n’en voulait et elles ont fait faillite. »

« Maintenant tout d’un coup, tout le monde veut une équipe. Mais il y a beaucoup de gens qui veulent venir et les dix équipes qui sont ici sont toutes financièrement stables, toutes bien loties. »

« C’est un très bon environnement en ce moment, personne ne lutte. Mais si vous mettez une onzième équipe et que nous obtenons une petite baisse des revenus tout à coup, peut-être que certaines auront du mal à survivre. Alors, pourquoi prendre ce risque s’il n’y a pas d’avantages ? Bien sûr, ce n’est pas à moi de décider. »

Andretti de son côté estime que l’arrivée d’une onzième écurie apporterait beaucoup plus de points positifs que de points négatifs : « Nous cochons toutes les cases. » a déclaré Michael Andretti.

« La seule case que nous n’avions pas cochée lorsque nous travaillions sur notre candidature était que nous n’avions pas de constructeur derrière nous, mais maintenant nous avons GM [Général Motors] derrière nous. »

« Ils vont nous apporter beaucoup afin de nous aider à mettre une voiture de course sur la piste. Nous sommes très optimistes en ce moment. »

Haas pourrait devenir plus indépendante d’ici 2026

Le patron de Haas, Guenther Steiner, a admis que son équipe vise à devenir plus indépendante vis-à-vis de Ferrari dans un avenir plus ou moins proche, alors que l’écurie américaine opère depuis 2021 dans de nouveaux locaux situés à Maranello.

Depuis son arrivée en Formule 1 en 2016, la petite structure américaine a noué un partenariat solide avec Ferrari qui lui fournit son moteur mais aussi divers composants comme la boîte de vitesses ou encore la suspension. Depuis 2021, leur coopération s’est même intensifiée au point que Haas dispose de locaux au sein de l’usine Ferrari à Maranello en Italie.

Si Haas se fournit chez Ferrari pour ce qui est des composants mécaniques, le châssis en revanche provient du petit constructeur italien Dallara implanté à Parme où l’écurie américaine dispose également de locaux, alors qu’elle possède aussi des bases au Royaume-Uni et aux Etats-Unis.

Bien que ce partenariat avec Ferrari a de nombreux avantages pour Haas, la petite structure n’écarte pas l’idée de devenir un jour totalement indépendante en Formule 1 et le patron, Guenther Steiner, révèle même qu’un plan d’action était prêt avant que le monde ne s’arrête en 2020 à cause de la pandémie de Covid-19.

« Nous sommes en mesure de développer indépendamment des transmissions ou des suspensions et d’être une équipe plus indépendante. » a déclaré Steiner au magazine allemand Auto Motor Und Sport.

« Nous y avons pensé pour la première fois en 2018 et j’avais même préparé un plan d’action. Nous aurions dû atteindre cet objectif en quelques années, mais en 2020, une pandémie est arrivée et cela nous a fait reculer. Mais je pense que dans deux ou trois ans ce sera tout à fait possible. »

L’équipe Haas a été la première écurie de la grille à dévoiler ses nouvelles couleurs pour la saison 2023 en présentant la livrée de sa VF-23 le 3 février. La « vraie » monoplace sera en piste le 11 février à Silverstone dans le cadre d’une journée de tournage.

Vidéo : Haas démarre son moteur Ferrari

Quelques jours après la présentation de sa livrée 2023, l’équipe Haas dévoile dans une courte vidéo (voir au bas de l’article) la mise à feu du moteur Ferrari qui propulsera cette saison la VF-23 pilotée par le Danois Kevin Magnussen et l’Allemand Nico Hülkenberg. 

Moment toujours très important pour les écuries en F1, la “mise à feu” de l’unité de puissance donne le coup d’envoi d’un sprint final qui va de pair avec le bal des présentations qui a débuté ce 31 janvier, alors que la « vraie » Haas VF-23 sera en piste pour la toute première fois de l’année le samedi 11 février sur le tracé de Silverstone dans le cadre d’un shakedown (journée de tournage).

Cette mise à feu du moteur permet aux équipes de vérifier le bon fonctionnement des différents systèmes électriques et hydrauliques de l’unité de puissance avant que la monoplace ne soit entièrement assemblée autour de ce bloc V6 hybride.

Haas devient la sixième écurie de la grille à démarrer son moteur pour la première fois après Mercedes, Williams, McLaren, Alpine et AlphaTauri.

Haas présente la livrée de sa F1 2023

L’équipe Haas a présenté ce mardi 31 janvier la livrée de sa monoplace pour la saison 2023 de F1 qui sera pilotée par le Danois Kevin Magnussen et l’Allemand Nico Hülkenberg qui signe son grand retour en catégorie reine du sport automobile cette année.

Ce n’est pas la monoplace 2023 qui a été présentée ce mardi par l’équipe américaine mais seulement la livrée qui sera utilisée tout au long de cette campagne 2023 de Formule 1. Cette livrée se distingue notamment de celle de la saison précédente avec l’apparition du logo du nouveau sponsor titre de l’équipe, la société MoneyGram.

La série de rendus numériques publiés par l’équipe présentent un mélange équilibré de rouge, blanc et noir sur la livrée de la VF-23 – couleurs clés pour MoneyGram et Haas.

« Nous avons collaboré étape par étape pour donner vie à cette livrée, en s’appuyant sur nos nombreuses similitudes tout en jouant sur chacun de nos uniques forces. » a expliqué Alex Holmes, président de MoneyGram.

« Alors que nous entrons tous les deux dans une toute nouvelle ère avec un plan clair et une vision en place, nous sommes prêts à travailler étroitement ensemble pour atteindre de nouveaux sommets cette année. Le design élégant de la livrée est symbolique de qui est MoneyGram aujourd’hui, une entreprise prête pour l’avenir, et nous ne pourrions être plus enthousiastes à l’idée de ce qui s’en vient. »

La vraie monoplace sera en piste pour la toute première fois le 11 février prochain dans le cadre d’un shakedown organisé par l’écurie américaine.

A quelle heure Haas présente sa livrée ce mardi?

Mise à jour à 15h00 : la livrée de la Haas VF-23 a été présentée (voir les photos ici).

Le jour tant attendu est enfin arrivé : l’équipe Haas est la première des équipes de F1 à présenter aujourd’hui sa nouvelle livrée 2023 (seulement la livrée).

Ce mardi 31 janvier, l’équipe américaine Haas est en pole position pour présenter la livrée de sa nouvelle monoplace qui sera pilotée cette saison par le Danois Kevin Magnussen et l’Allemand Nico Hülkenberg. Cette présentation en direct est programmée à 15h (heure de Paris) et vous retrouverez toutes les photos de la livrée de la VF-23 sur notre site dans la foulée.

Après Haas, c’est l’équipe Red Bull qui lancera sa saison ce vendredi 3 février à New York en dévoilant sa RB19, suivie par Williams le lundi 6 février. Le lendemain, ce sera au tour d’Alfa Romeo depuis Zurich. Vient ensuite AlphaTauri qui présentera sa nouvelle livrée en direct le samedi 11 février, dans le cadre de la Fashion Week à New York.

Le 13 février, deux équipes ont programmé leur présentation :  Aston Martin et McLaren, dans leurs usines respectives de Silverstone et Woking. Ensuite, Ferrari lancera sa saison le jour de la Saint-Valentin et c’est Mercedes et Alpine qui clôturent le bal des présentations respectivement les 15 et 16 février.

Vous pouvez retrouver toutes les dates de présentation dans le tableau ci-dessous.

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Un pilote de F1 a-t-il le dernier mot en matière de stratégie ?

Mark Slade – ingénieur de course de Kevin Magnussen chez Haas – nous explique que, contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’avis des pilotes en F1 n’est qu’exceptionnellement pris en compte en ce qui concerne la stratégie de course, notamment parce que ces derniers n’ont pas en leur possession tous les éléments lorsqu’il sont dans leur monoplace en piste.

Dans une vidéo postée par l’équipe Haas, Mark Slade a répondu aux questions des fans dans un épisode de « Ask Me Anything ». Une de ces questions concernait l’instinct de Kevin Magnussen et la considération d’une demande du pilote qui irait à l’encontre de son avis.

« Disons qu’on part du principe que les bons pilotes ont de bonnes impressions sur ce qu’il se passe. Donc souvent, on va probablement plutôt suivre les appels qui concernent les pneus et les réglages. » explique Slade.

« Durant la course, en termes de stratégie, c’est un peu différent … parce que le pilote ne sait pas ce qu’il se passe ailleurs sur la piste, il n’a donc pas la connaissance complète de la situation et nous avons une meilleure vue d’ensemble. On sait qui est déjà rentré par exemple, ça peut aussi être un autre facteur. »

« Nous avons une meilleure idée de l’état des pneus des autres concurrents. Je dirais que ça dépend vraiment de la situation. Disons qu’au sujet des appels conventionnels de stratégie, on essaiera de s’en tenir à ce qu’on veut faire. »

Mark Slade explique qu’il arrive cependant exceptionnellement que l’avis d’un pilote soit suivi en matière de stratégie et il cite l’exemple du Grand Prix des Etats-Unis où Kevin Magnussen était le seul pilote à tenter une stratégie à un arrêt. Classé sixième à un moment de la course, le Danois s’était ensuite fait dépasser par le pilote McLaren Lando Norris, Fernando Alonso puis finalement Sebastian Vettel pour terminer malgré tout dans les points, à la neuvième position.

« Mais Austin est un bon exemple que Kevin avait une bonne idée de l’état de ses pneus. Il était fortement en faveur d’une stratégie à un seul arrêt, ce dont nous n’étions pas certains à ce moment-là, nous ne pensions pas pouvoir le faire. »

« Mais la confiance qu’il avait pour cette stratégie nous a laissé penser qu’il était capable de le faire, alors on l’a tentée et ça a marché. Ce n’était pas facile à faire mais il a fait un travail fantastique. »

« C’est un bon exemple où on a suivi l’avis d’un pilote mais je dois reconnaître que la plupart du temps, ça ne fonctionne pas comme ça, c’étaient des circonstances un peu inhabituelles. » conclut l’ingénieur de course.

Deux F1 2023 présentées cette semaine !

Pour le plus grand bonheur des fans, cette semaine débute le bal des présentations en F1 avec deux monoplaces de la saison 2023 dévoilées en l’espace de quelques jours. Priorité à l’écurie Haas qui est en pole position cette année pour présenter la livrée de sa nouvelle monoplace.

Comme l’an dernier, c’est la petite équipe Haas qui va dévoiler en premier la livrée (seulement la livrée) de sa monoplace 2023 qui sera pilotée cette saison par le Danois Kevin Magnussen et l’Allemand Nico Hülkenberg qui signe son grand retour en catégorie reine en tant que titulaire à l’âge de 35 ans.

Très peu de détails concernant cette présentation ont été révélés par l’équipe Haas, mais on s’attend à ce que cette présentation soit dans la lignée des précédentes avec des rendus de la livrée 2023 publiés sur internet aux alentours des 15h00 (heure de Paris) ce mardi 31 janvier. Vous retrouverez évidemment toutes les photos sur notre site dans la foulée.

La Red Bull à New York !

L’équipe championne du monde en titre Red Bull est la deuxième écurie de la grille à dévoiler sa nouvelle monoplace cette semaine. L’écurie de Milton Keynes a décidé de faire les choses en grand cette année avec une présentation depuis New-York aux Etats-Unis (très probablement à l’hôtel Hard Rock) le vendredi 3 février.

Là encore, peu d’informations dévoilées par l’équipe Red Bull concernant l’heure exacte de cette présentation, mais contrairement à l’écurie Haas, il semblerait que ce soit bien la monoplace 2023 (la RB19) qui sera présentée ce vendredi et pas seulement la livrée (nous publierons un article dans la semaine pour vous donner plus de détails sur l’heure exacte).

Du côté des pilotes chez Red Bull, pas de changement puisque c’est de nouveau le champion du monde en titre Max Verstappen et son coéquipier Sergio Perez qui défendront les couleurs de Red Bull cette année. Petite nouveauté cependant avec le retour dans l’équipe de l’Australien Daniel Ricciardo qui a accepté le rôle de pilote de réserve après avoir quitté McLaren fin 2022.

Et les autres équipes ?

Pas de panique, après ces deux premières présentations programmées cette semaine, d’autres suivront la semaine suivante avec l’équipe Williams (6 février), Alfa Romeo (7 février), AlphaTauri (11 février). Les cinq dernières équipes de la grille (Aston Martin, McLaren, Ferrari, Mercedes et Alpine) présenteront leur monoplace entre le 13 et le 16 février (voir toutes les dates de présentations ci-dessous).

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F1 2023 : Toutes les dates de présentation

Il ne manquait plus qu’elle : Haas vient de dévoiler la date de présentation de sa livrée 2023.

L’équipe américaine était la dernière à ne pas avoir annoncé sa date de lancement de saison. C’est chose faite désormais puisque c’est ce mardi 31 janvier que la nouvelle livrée de la Haas sera présentée en direct à 15h (heure de Paris).

Côté pilotes, Haas a fait le choix de l’expérience avec Kevin Magnussen qui continue son aventure au sein de l’équipe après un retour remarqué la saison dernière et le pilote de 35 ans Nico Hulkenberg de retour en tant que titulaire sur la grille. Comme cela a été annoncé pas plus tard qu’hier, c’est Pietro Fittipaldi qui sera leur pilote de réserve pour la cinquième année consécutive.

Après Haas, c’est l’équipe Red Bull qui présentera sa nouvelle monoplace le 3 février suivie par Williams le 6 février. Le lendemain, ce sera au tour d’Alfa Romeo puis AlphaTauri présentera sa nouvelle livrée en direct depuis New York le 11 février.

Le 13 février, deux équipes ont programmé leur présentation :  Aston Martin et McLaren. Ensuite, Ferrari lancera sa saison le jour de la Saint-Valentin et c’est Mercedes et Alpine qui clôturent le bal des présentations respectivement les 15 et 16 février.

Vous retrouverez toutes les dates de présentation dans le tableau ci-dessous.

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Haas confirme son pilote de réserve

L’équipe Haas vient d’annoncer la prolongation de Pietro Fittipaldi comme pilote de réserve et d’essai pour la cinquième année consécutive.

Pietro Fittipaldi apportera donc son soutien à l’équipe américaine pour l’aider à développer la nouvelle VF-23. Le Brésilien avait déjà testé les VF-18 et VF-19 et on se souvient qu’il avait remplacé Romain Grosjean lors des deux derniers Grands Prix de la saison 2020 après son terrible accident à Bahreïn.

La saison dernière, il a effectué plusieurs sorties avec la VF-22, d’abord lors d’essais de pré-saison à Bahreïn, puis dans le cadre de deux séances d’essais libres à Mexico et à Abu Dhabi, avant de clôturer l’année lors des essais d’après-saison sur le circuit de Yas Marina, à Abou Dhabi.

Le pilote de 26 ans poursuit donc l’aventure avec l’équipe Haas en tant que réserviste pour la cinquième saison consécutive, ce qui lui permettra de jouer un rôle opérationnel sur la piste tout au long de la saison et de soutenir l’équipe dans le cadre d’activités  commerciales et digitales en dehors de la piste.

« Je suis très heureux de continuer avec Haas, une équipe que je considère comme une famille », a commenté Pietro Fittipaldi. « Ce sera ma cinquième saison en Formule 1 en tant que pilote de réserve et d’essai officiel pour l’équipe et je suis super excité d’aborder 2023 après une saison très compétitive. »

« L’année dernière, j’ai fait deux séances d’essais libres, les tests en début d’année et en fin de saison donc on a déjà pu essayer quelques trucs pour la nouvelle saison. Je suis ravi de voir la nouvelle voiture et les nouveaux développements, et j’espère que nous pourrons faire un pas en avant encore plus grand avec le VF-23. »

Le Team principal de l’équipe, Guenther Steiner a pour sa part déclaré : « J’ai déjà dit que la continuité et la cohérence sont la clé du succès en Formule 1 et que Pietro reste avec l’équipe pour 2023 me fait penser que nous avons des bases solides ».

« En Formule 1, vous devez être capable de réagir dans la plus petite des marges lors de n’importe quel scénario, et Pietro est un interprète confirmé et est prêt à intervenir à tout moment pour prendre le volant et piloter, comme il l’a fait à deux reprises en 2020. »

« La saison dernière, il a participé à des essais de pré-saison, à deux séances d’essais libres et à des essais d’après-saison dans le VF-22 et, étonnamment, contrairement à de nombreux pilotes sur la grille, il a déclaré que cette voiture convenait à son style agressif, ce qui résonne comme une douce musique dans mes oreilles alors que le temps de piste était si limité. Il est un atout pour notre équipe, donc j’ai hâte de voir sa ce qu’il pourra faire avec nous cette saison. »

Haas F1, première équipe à homologuer son châssis pour 2023

L’équipe Haas vient d’annoncer que le nez et le châssis de sa VF23 avaient été homologués par la FIA. L’écurie américaine devient ainsi la première de la grille à passer les crashs tests obligatoires en vue de la campagne 2023.

Avant de pouvoir prendre la piste pour la toute première fois avec un nouveau châssis, les équipes de Formule 1 ont l’obligation de passer ces fameux crashs tests FIA divisés en trois étapes importantes avec la validation de la cellule de survie (châssis), le museau et la crash box située à l’arrière des monoplaces.

Dans le cas de l’équipe Haas, seuls le museau et le châssis ont passé les crashs tests FIA et il reste donc encore la partie crash box à homologuer sur la VF-23, ce qui devrait être une simple formalité pour l’écurie américaine qui dispose encore de plusieurs semaines puisque les premiers essais hivernaux de la saison 2023 sont programmés fin février sur le tracé de Bahreïn.

Pour rappel, les monoplaces doivent être testées selon les spécifications F1 et les crash-tests doivent être effectués par un des centres d’essais suivants :

  • Cranfield Impact Centre
  • Transport Research Laboratory Limited
  • CSI S.p.A.

Concernant  les tests statiques, ces derniers peuvent être effectués par un centre d’essais reconnu par la FIA ou par les moyens d’essais du constructeur de la voiture en présence d’un Délégué Technique de la FIA et avec utilisation d’un équipement de mesure FIA.

Magnussen reçoit le trophée Lorenzo Bandini

Annoncé en septembre, le Trofeo Lorenzo Bandini a été remis ce dimanche à Kevin Magnussen à l’issue de la saison 2022, lors d’une cérémonie qui a eu lieu en Italie.

Après une année passée sur la touche, le pilote danois avait été rappelé par l’équipe Haas pour remplacer le Russe Nikita Mazepin dans le contexte d’invasion de l’Ukraine par la Russie. En dépit de son manque de préparation, Magnussen a réalisé d’honorables performances cette saison à bord de sa VF-22, terminant à plusieurs reprises dans les points et signant même une pole position surprise à Interlagos au Brésil en fin de saison. Pour ses performances, le pilote danois s’est donc vu remettre le trophée Lorenzo Bandini cette année.

Le trophée Bandini est un prix généralement décerné à une figure de proue du monde de la Formule 1, désignée par un comité spécial, et remis dans la municipalité de Brisighella, une ville située en Émilie-Romagne,. Il a été créé en 1992 pour honorer la mémoire du pilote italien décédé en 1967 lors du Grand Prix de Monaco.

Pour rappel, Lewis Hamilton avait obtenu cette récompense en 2010, Max Verstappen en 2016. En 2020, c’est Charles Leclerc qui avait été primé.

Kevin Magnussen a signé un contrat pluriannuel avec l’équipe Haas et sera donc à nouveau présent sur la grille en 2023. L’équipe américaine a récemment annoncé le nom de celui qui sera son coéquipier : ce sera Nico Hülkenberg, lui-même de retour après plusieurs années passées en tant que réserviste chez Aston Matin.

Steiner sort son premier livre sur la réalité de la gestion d’une équipe en F1

Guenther Steiner, le patron emblématique de l’équipe Haas en Formule 1, va sortir son tout premier livre en avril 2023 intitulé « Surviving to Drive ».

Guenther Steiner – dont la popularité n’a cessé de croître au cours des dernières années, notamment grâce à  la série à succès sur Netflix Drive to Survive – plongera les lecteurs au cœur de l’équipe Haas en Formule 1 durant la saison 2022 offrant une vue imprenable sur ce qui se passe réellement dans les coulisses.

Rempli de rebondissements, avec l’embauche et le licenciement de pilotes (le cas Mazepin est évidemment évoqué dans le livre), des préparatifs de pré-saison, de la conception, du lancement et des tests d’une monoplace – et bien sûr, du calendrier 2022 de course lui-même – c’est la première fois qu’une équipe de Formule 1 a permis à un directeur d’équipe de raconter toute l’histoire d’une saison entière.

Ce livre promet d’ailleurs d’être : « sans compromis et extrêmement honnête, raconté dans le style inimitable de Steiner, il s’agit d’un récit fascinant et extrêmement divertissant des réalités de la gestion d’une équipe de Formule 1. »

Déjà lancé en pré-commande sur Amazon (à cette adresse), Surviving to Drive ne sera pas disponible avant le mois d’avril 2023.

Mick Schumacher : « Une bataille assez amusante »

Ce samedi, les deux pilotes Haas F1, Kevin Magnussen et Mick Schumacher, ont respectivement terminé la course Sprint à la 7ème et 9ème place. Une belle performance qui confirme la bonne forme de l’équipe Américaine qui n’a pas apporté la moindre nouveauté sur ses monoplaces depuis le début de la saison.

Un tour de force d’autant plus admirable au vue de la bataille qu’a livré Mick Schumacher face à la Mercedes de Lewis Hamilton. En effet, le septuple champion du monde n’a pu se défaire de la Haas qu’après plusieurs tours, une passe d’arme – qui même si elle a été musclée et dénoncée par le Britannique à la radio – a permis a Magnussen qui été juste devant de creuser l’écart et sécuriser sa 7ème place.

A l’arrivée de la course Sprint, Mick Shumacher ne cachait pas frustration de ne pas avoir inscrit de point (seuls les 8 premiers d’une course Sprint en inscrivent), mais l’Allemand a tout de même savouré sa bataille : « La bataille avec Lewis était assez amusante. C’est surprenant de voir que nous avons été capables de nous battre aussi longtemps, et même la Red Bull derrière nous [celle de Sergio Perez] n’était pas beaucoup plus rapide, donc c’était un sentiment agréable. Je pense que nous aurions pu avoir des points aujourd’hui mais nous ne l’avons pas fait. » a déclaré l’Allemand.

Un avis partagé par Guenther Steiner, le directeur d’équipe: « Après les essais 2 un peu troublés où nous n’étions pas là où nous voulions être avec l’équilibre de la voiture, les gars ont fait un excellent travail pour placer la voiture à un endroit où elle était performante dans la course Sprint »

« Les deux pilotes ont fait du bon travail, Kevin est le seul à avoir ramené des points, mais c’était grâce à l’aide de Mick. Il a d’abord tenu tête à Perez puis à Hamilton pendant un long moment. C’était très cool de voir Mick tenir tête à un septuple champion du monde. C’était un très bon travail d’équipe et je suis heureux du résultat, j’espère que nous pourrons faire quelque chose de similaire demain encore et avoir les deux voitures dans les points. » conclut Steiner confiant.

L’équipe Haas qui peut désormais espérer viser le top 10 à la régulière, est actuellement 8ème du championnat constructeurs, à cinq points de la 7ème place détenue par AlphaTauri.

Classement constructeurs F1 2022

Équipe Moteur Points
Red Bull HRC 619
Ferrari Ferrari 454
MercedesMercedes387
AlpineRenault 143
McLaren Mercedes130
Alfa Romeo Ferrari 52
Aston Martin Mercedes45
Haas Ferrari 34
AlphaTauri HRC34
Williams Mercedes8

Haas : « Pas grand-chose à tirer d’aujourd’hui »

L’écurie Haas a connu une première journée d’essais compliquée et ses pilotes n’ont pu boucler qu’une quarantaine de tours sur le circuit de Barcelone.

Cette première matinée aura donc été plutôt frustrante pour Nikita Mazepin qui n’a pu boucler que 20 tours après 4h00 de roulage. La découverte d’une fuite de refroidissement et la réparation de cette dernière lui aura coûté un temps de piste précieux. Le pilote russe est revenu sur le circuit pour une poignée de tours avant le déjeuner en établissant son meilleur temps au tour de 1: 24.505 sur le composé de pneus Pirelli C2.

« Tout d’abord, c’était génial de prendre la piste. Toute l’équipe prend vie et c’est la naissance de la voiture. » a déclaré Mazepin.

« Malheureusement, nous n’avons pas fait trop de tours – nous avons eu une fuite du système de refroidissement qui nous a empêchés de faire plus de tours – mais ce n’est que le début. »

« Je pense que la voiture a l’air solide en termes d’équilibre. Tout le monde découvre cette toute nouvelle voiture et il y a des choses qui ne correspondent pas tout à fait aux simulations, mais nous apprenons vite ! »

Mick Schumacker, quant à lui, n’a pu boucler que 23 tours. L’écurie a indiqué en fin de journée que c’est un problème en lien avec le fond plat de la VF-22 qui a empêché l’Allemand de suivre son programme. Il est revenu sur la piste dans la dernière heure de la journée enregistrant un meilleur temps de 1:22.962 sur un train de pneus Pirelli C3.

« Rien d’inquiétant – le sourire n’est pas aussi grand qu’il pourrait l’être car nous aurions aimé un nombre à trois chiffres au tableau – mais ces choses arrivent. » a indiqué le pilote allemand.

« Il s’agit maintenant d’essayer de récupérer demain les tours que nous avons perdus aujourd’hui. Nous devrons attendre et voir à quoi ressemblera Bahreïn, mais au moins nous développons la voiture cette année et pouvons réagir aux choses, en essayant de les améliorer. »

Interrogé au sujet de cette première journée d’essais libres quelque peu décevante, le Team principal de l’équipe Haas, Gunther Steiner a déclaré : « Eh bien, pour commencer, c’est positif d’être de retour sur la bonne voie et de voir enfin le VF-22 prendre vie. Toute l’équipe a travaillé incroyablement dur tout au long de la construction de notre voiture pour nous amener à ce point.

« Malheureusement, c’est l’un de ces jours où quelques petits problèmes finissent par vous coûter un temps considérable dans le garage. Donc, il n’y a pas nécessairement grand-chose à tirer d’aujourd’hui, sauf que j’espère que certains de nos problèmes sont résolus. »

« Tout ira bien demain, nous aurons une plus grande fiabilité et nous pourrons nous lancer dans un plan de course plus approfondi pour Mick (Schumacher) et Nikita (Mazepin). »

C’est Mick Schumacher qui sera au volant de la monoplace demain matin pour le début de la deuxième journée d’essais libres et Nikita prendra le relais l’après-midi. Souhaitons à l’écurie Haas que cette saison 2022 ne ressemble pas à celle de l’an dernier.

Steiner contre l’annulation du temps lors d’un crash en qualifications

Le directeur de l’équipe Haas, Gunther Steiner, est contre l’introduction d’une règle susceptible de supprimer le meilleur temps au tour d’un pilote s’il se crashe lors des dernières minutes d’une séance de qualifications.

A Monaco, le pilote Ferrari Charles Leclerc a déclenché un drapeau rouge dans les dernières minutes de la qualification le samedi après avoir percuté un rail à la sortie du complexe de la piscine.

Ce drapeau rouge a empêché tous les pilotes en piste d’améliorer leur temps au tour et Charles Leclerc a donc conservé sa pole position.

Ce crash dans les dernières minutes de la séance de qualifications a fait couler beaucoup d’encre et nombreux sont ceux qui se sont demandés si le Monégasque ne l’avait pas fait « exprès » pour empêcher ses camarades d’améliorer leur temps au tour.

Depuis, le débat pour savoir si l’introduction d’une règle susceptible de supprimer le meilleur temps au tour d’un pilote qui se crashe à la fin des qualifications a été relancé, mais le patron de l’équipe Haas estime qu’il ne s’agit pas d’un problème à résoudre dans l’immédiat.

« Je ne serais pas un grand fan de cette mesure si elle était mise en œuvre. C’est évidemment venu parce que Charles Leclerc a frappé le mur assez fort lors de sa dernière manche en qualifications, mais évidemment ce n’était pas intentionnel. » nous explique Steiner.

« Si cela avait été le cas, la FIA aurait vu cela, il est très facile de voir cela sur les données si quelqu’un a fait quelque chose intentionnellement. »

« Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de lancer cette discussion. Et si au lieu d’un drapeau rouge il n’y avait qu’un drapeau jaune et que certaines personnes ralentissent et pas d’autres – est-ce que nous annulons toujours le tour du gars qui a sorti le jaune? »

« Cela a fonctionné pendant longtemps tel quel, et c’est arrivé une fois, en particulier à Monaco où il est très facile de se crasher, je ne pense pas que ce soit un problème que nous devons résoudre pour le moment. »

« Cela fait partie du risque que vous prenez si vous sortez tard dans les qualifications. Si les gens étaient sortis plus tôt, peut-être que cela ne serait pas arrivé. Je pense que si quelqu’un fait quelque chose exprès, il devrait y avoir des conséquences, mais ce n’était pas le cas à Monaco. »

Mazepin s’attend à un défi de taille à Monaco : « C’est un circuit de pilotes »

Le débutant Nikita Mazepin se prépare à disputer son tout premier Grand Prix de Monaco au volant d’une Formule 1 ce week-end et s’attend à un défi difficile.

Le Russe, qui a débuté sa carrière en F1 cette saison avec l’équipe Haas, a déjà roulé dans le passé à Monaco au volant d’une Formule 2 et avait même terminé dans le top dix en 2019.

Mais pour sa première au volant d’une Formule 1 dans les rues étroites et sinueuses de la Principauté, Mazepin sait très bien qu’il aura beaucoup de mal à performer ce week-end avec sa Haas VF-21.

« C’est toujours très spécial de courir à Monaco, quelle que soit la voiture, car c’est une ville qui se transforme en circuit de course puis retourne à la normale – c’est quelque chose de spécial. Cependant, faire ses débuts en Formule 1, c’est vraiment cool mais c’est aussi très difficile. » nous explique le pilote Haas à la veille de la cinquième manche de la saison.

« J’ai passé un très bon moment à Monaco en F2 – malheureusement, nous n’y sommes pas retournés l’année dernière [à cause de la pandémie]. Je pense que c’est une piste qui est plutôt bonne pour moi. »

« Avec les ingénieurs, vous vous concentrez évidemment d’abord sur les qualifications, car sur un circuit comme celui-là, les qualifications sont très importantes avec très peu d’opportunités de doubler. »

« Je dirais que Monaco est principalement un circuit de pilotes en ce qui concerne les erreurs, mais avoir une bonne voiture avec beaucoup d’appui est également important – donc cette année je m’attends à un défi de taille. »

« En ce qui concerne le fait d’avoir quatre départs à notre actif dans la VF-21 avant Monaco, eh bien, nous n’avons pas la possibilité de choisir le calendrier, donc c’est ce qu’il est. »

Le directeur de l’équipe Haas, Gunther Steiner, a tout de même pris la peine de passer comme consigne à ses deux pilotes d’éviter les rails et les murs ce week-end…

Les pilotes Haas ont reçu la consigne de rester loin des rails à Monaco

Le directeur de l’équipe Haas a passé une consigne très simple à ses deux pilotes à la veille du Grand Prix de Monaco en leur demandant de rester loin des rails et des murs.

La Formule 1 débarque cette semaine à Monaco pour y disputer la cinquième manche de la saison 2020 sur le tracé le plus difficile du championnat tant la piste est étroite et sinueuse.

Du côté de chez Haas, les deux jeunes pilotes débutants ont déjà roulé à Monaco dans les catégories inférieures au cours des dernières années, mais rouler dans les rues de la Principauté au volant d’une F1 est un défi difficile et Gunther Steiner, directeur de l’écurie américaine, veut donc s’assurer que Nikita Mazepin et Mick Schumacher ne prennent pas de risques inconsidérés ce week-end au volant d’une monoplace qui n’ira certainement pas chercher la victoire.

« En ce qui concerne le briefing, ils devront veiller à rester loin des murs et des barrières. » nous explique Steiner à la veille du Grand Prix de Monaco.

« Une fois que vous êtes dans les rails, votre session est perdue à Monaco. Vous ne pouvez pas récupérer la voiture [les équipes doivent attendre la fin d’une séance pour récupérer la monoplace dans les garages] et elle est normalement assez endommagée de toute façon. »

« Le défi est vraiment grand, c’est un circuit très serré, un circuit urbain et il y a beaucoup de gens qui vous regardent, donc c’est tout ce que vous ne voulez pas pour une course comme celle-ci. D’un autre côté, c’est pour cela que nous faisons ce métier. »

« Il devrait y avoir peu de pression sur nos pilotes car nous connaissons nos performances. Ils devraient participer à la course juste pour acquérir de l’expérience et lorsqu’ils reviendront avec une meilleure voiture ils auront appris à gérer Monaco. »

Le meilleur résultat de l’équipe Haas à Monaco fut en 2017 lorsque les deux pilotes Romain Grosjean et Kevin Magnussen ont terminé respectivement huitième et dixième.

« Cette année, nous serons loin de rentrer à la maison huitième et dixième, nous le savons, mais nous pouvons y faire face, nous sommes patients. »

« En repensant à 2017, c’était très cool d’avoir obtenu ce résultat à Monaco. C’était une autre première pour l’équipe. Nous voulons revenir à ce niveau de performance. Alors, ce sont de bons souvenirs, mais nous attendons avec impatience de pouvoir refaire ces choses et de mieux le faire. »