Lewis Hamilton revient sur son erreur en qualif : « C’est la première fois que cela m’arrive dans ma carrière »

Lewis Hamilton a exprimé sa « grande frustration » après avoir été éliminé dès la première phase des qualifications sprint du Grand Prix de Belgique. Le pilote Ferrari, auteur d’une erreur dans son premier tour lancé, a vu ses espoirs s’envoler après un tête-à-queue dans la chicane de la Bus Stop, l’empêchant de signer un chrono compétitif. Il s’élancera 18e lors de la course sprint de samedi.

L’incident est survenu alors que Hamilton tentait de compenser un premier tour raté. Dans son second passage, sa SF-25 a semblé subir un blocage brutal de l’arrière au freinage, entraînant une perte de contrôle spectaculaire et un passage hors-piste. La cause exacte reste incertaine : erreur de pilotage ou défaillance mécanique.

Visiblement affecté, Hamilton a brièvement commenté l’incident au micro de Sky Sports F1 : « J’ai fait un tête-à-queue », confirmant que le blocage de l’arrière en était la cause. Le Britannique disposait pourtant d’une nouvelle suspension arrière ce week-end, censée améliorer la stabilité de sa monoplace.

Ce résultat décevant vient s’ajouter à une série de performances irrégulières pour le septuple champion du monde, qui peine à retrouver la constance nécessaire dans cette saison 2025. Avec une position de départ très reculée et un format sprint particulièrement court, les possibilités de remontée pour Hamilton s’annoncent limitées, à moins d’un rebondissement stratégique ou d’un incident en piste. Il lui faudra désormais se tourner vers les qualifications principales, dans l’espoir d’inverser la tendance dimanche.

« C’est la première fois que cela m’arrive dans ma carrière », a admis Hamilton. Il a ajouté : « Ce n’est pas génial, ce n’est pas génial. Il n’y a pas grand-chose à dire. »

Lorsqu’on lui a demandé si la SF-25 était plus maniable, Hamilton a simplement secoué la tête avant de répondre : « Demain est un autre jour. Je suis évidemment très frustré. Beaucoup de travail a été nécessaire pour en arriver là. Ce n’est pas génial. »

Le coéquipier de Hamilton, Charles Leclerc, a terminé quatrième, à 0,768 seconde du temps de la McLaren d’Oscar Piastri, qui a décroché la pole position.

GP de Belgique : Gasly échappe à une sanction après une enquête des commissaires

Pierre Gasly a évité toute pénalité des commissaires sportifs à Spa-Francorchamps, malgré une enquête ouverte à son encontre pour une possible gêne sur Yuki Tsunoda lors de la première partie des qualifications sprint.

L’incident, survenu dans le rapide virage de Blanchimont (virage 17), n’a finalement pas été jugé problématique. Les deux pilotes avaient tout de même réussi à se qualifier pour la SQ2. À l’issue de la séance, Tsunoda a affirmé aux officiels qu’il n’avait pas été gêné par la présence de Gasly devant lui. Au contraire, le Japonais a estimé avoir profité de l’aspiration offerte par l’Alpine, évoquant un « remorquage » favorable.

La télémétrie a confirmé ces propos, ne montrant aucun ralentissement significatif ou manœuvre d’évitement de la part du pilote Red Bull. Le rapport des commissaires indique : « Le pilote de la voiture n°22 a déclaré qu’il avait été ‘remorqué’ par la voiture n°10 et n’avait pas eu à ralentir. […] Aucun obstacle inutile n’a été constaté. »

Gasly conserve donc sa huitième position sur la grille du sprint. De son côté, Tsunoda n’a pas réussi à se qualifier pour la SQ3, terminant 12e au volant de sa RB21.

Classement et résultats de la qualification sprint du GP de Belgique 

Découvrez les résultats des qualifications Sprint à Spa-Francorchamps avant le Grand Prix de Belgique de F1 2025 !

Résultat de la qualif sprint du GP de Belgique 

# Pilote Écurie Chrono pneu
1
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:40.510 S
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:40.987 S
3
 
Lando NORRIS
McLaren 1:41.128 S
4
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:41.278 S
5
 
Esteban OCON
Haas 1:41.565 S
6
 
Carlos SAINZ
Williams 1:41.761 S
7
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:41.857 S
8
 
Pierre GASLY
Alpine 1:41.959 S
9
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:41.971 S
10
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:42.176 S
11
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:42.169 M
12
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:42.184 M
13
 
George RUSSELL
Mercedes 1:42.330 M
14
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:42.453 M
15
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:42.832 M
16
 
Alexander ALBON
Williams 1:43.212 M
17
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:43.217 M
18
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:43.408 M
19
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:43.587 M
20
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:45.394 M

GP de Belgique – Classement et résultats des Essais Libres 1

Découvrez les résultats très attendus de la seule séance d’essais libres du Grand Prix de Belgique 2025 de Formule 1 à Spa !

Résultat des Essais Libres du GP de Belgique

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:42.022 S
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:42.426 S
3
 
Lando NORRIS
McLaren 1:42.526 S
4
 
George RUSSELL
Mercedes 1:42.598 M
5
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:42.928 S
6
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:42.979 M
7
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:43.085 S
8
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:43.112 H
9
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:43.120 S
10
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:43.122 M
11
 
Carlos SAINZ
Williams 1:43.217 H
12
 
Alexander ALBON
Williams 1:43.261 S
13
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:43.262 S
14
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:43.470 S
15
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:43.478 M
16
 
Esteban OCON
Haas 1:43.570 S
17
 
Pierre GASLY
Alpine 1:43.929 S
18
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:44.492 M
19
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:44.847 S
20
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:45.077 M

F1 – Villeneuve place Alonso devant Hamilton dans son classement des champions du monde

Jacques Villeneuve, sacré champion du monde de F1 en 1997, a surpris en plaçant Fernando Alonso devant Lewis Hamilton dans son classement personnel des champions de la discipline. S’exprimant dans le podcast « The Red Flags« , le Canadien a jugé que le septuple champion du monde britannique avait connu « trop de bas » et s’était montré « complaisant » lors de ses saisons les plus dominantes.

Bien qu’Hamilton détienne le record absolu de victoires et partage le nombre de titres avec Michael Schumacher, Villeneuve estime que certains de ses sacres auraient pu être remportés par des coéquipiers comme Valtteri Bottas. À l’inverse, il considère qu’Alonso, double champion du monde, a vu son palmarès bridé par les circonstances, malgré des performances de haut niveau et plusieurs saisons proches du titre, notamment en 2007, 2010 et 2012.

« Je vais choisir Alonso parce que Hamilton a trop de bas », a expliqué Villeneuve. « Même s’il a remporté tous les championnats, ce n’est pas la quantité de championnats qui compte. Si vous regardez chaque saison, il y a toujours eu deux, trois, quatre courses où il était complètement absent. Puis, tout à coup, il revient et remporte le championnat. Même s’il a remporté tous les championnats, ce n’est pas la quantité qui compte. Si vous regardez chaque saison, il y a toujours eu deux, trois, quatre courses où il a complètement disparu. Puis, tout à coup, il s’est réveillé et a recommencé à gagner. »

« Trop de ces championnats ont été remportés dans des voitures qui auraient même permis à Bottas de remporter le championnat si Hamilton n’avait pas été là. Cela l’a rendu complaisant. Il a oublié à quel point il devait se battre. On le voit bien maintenant. C’est un choc énorme pour lui de réaliser qu’il doit se battre aussi dur que lors de ses deux premières saisons, car son premier titre était incroyable. Il s’était vraiment battu pour l’obtenir. Mais après cela, lorsque la voiture est devenue supérieure, il a connu trop d’années faciles. Il a toujours connu des saisons où il disparaissait pendant quelques courses. Il n’était plus là, puis soudain, la lumière s’est rallumée et il est redevenu un tueur. Alors qu’Alonso est toujours là. »

Des trajectoires différentes

Il y a de ça déjà quelques années, Alonso a quitté Ferrari pour rejoindre McLaren-Honda en 2015, où il a connu quatre saisons misérables à Woking. De son côté, Hamilton a misé sur Mercedes en 2013, et ce changement s’est avéré être un coup de maître.

« Il a été mauvais sur ce point. Hamilton a fait les bons choix au bon moment », a ajouté Villeneuve. « En même temps, il était impossible de savoir que Mercedes disposerait d’un moteur aussi supérieur aux autres. C’était un pari. C’était un pari risqué, mais il a fonctionné. Alonso a failli remporter deux victoires avec Ferrari jusqu’à la dernière course. Cette petite différence aurait changé le monde. Quand il y avait des coéquipiers chez McLaren, au final, Hamilton, même si c’était sa première saison. Il n’est pas doué pour choisir ses équipes, et il est très doué pour se faire des ennemis, même au sein des équipes. Mais en tant que pilote, il est toujours au top. »

Stats – Combien de victoires comptent les meilleurs pilotes F1 en activité ?

Le top 10 des pilotes les plus victorieux en Grand Prix dans l’Histoire de la Formule est composé de 3 pilotes en activité. Pour figurer dans ce top 10, il faut avoir cumulé 25 succès en GP, signifiant que l’on appartient à la catégorie de champions tels que Jim Clark ou encore Jackie Stewart. 

Avec ses 105 succès en GP, Lewis Hamilton demeure le détenteur incontesté du plus grand palmarès de l’Histoire de la F1 à ce jour. Le Britannique rêve cependant de signer un 106e succès, qui serait le premier signé avec Ferrari, l’écurie de légende qu’il a rejointe en début de cette saison 2025. Derrière le Britannique, Michael Schumacher demeure avec ses 91 succès encore intouchable de la majorité de ceux qui prendront un jour le volant d’une F1. Mais Max Verstappen peut rêver de s’approcher du palmarès de celui-ci : avec 65 succès en GP, le Hollandais de l’équipe Red Bull a certes du mal à étoffer son palmarès cette saison face aux redoutables McLaren, mais il dispose toujours du troisième plus grand palmarès de l’Histoire de la F1 avant même d’avoir approché de son trentième anniversaire.

Bloqué à 32 succès et deux titres de champion du monde depuis des années, Fernando Alonso espère que le retour d’une nouvelle réglementation en 2026 permettra de rebattre les cartes pour Aston Martin et lui permettre de faire bouger son compteur personnel et s’approcher d’Ayrton Senna. 

Encore en activitémais en tant que réserviste, Valtteri Bottas compte 10 succès et en compte ainsi deux de plus que Charles Leclerc et Lando Norris, tous deux à 8. Le Britannique a signé à Silverstone son succès le plus savoureux, devant son public, en venant à bout de la météo et de son équipier Oscar Piastri, qui se taille un joli palmarès et compte 7 succès à ce jour. Nul doute que le duo McLaren devrait avoir atteint ou surpassé le total de 10 victoires d’ici la fin de la saison. 

 

Lewis Hamilton

105

Michael Schumacher

91

Max Verstappen

65

Sebastian Vettel

53

Alain Prost

51

Ayrton Senna

41

Fernando Alonso

32

Nigel Mansell

31

Jackie Stewart

27

Jim Clark

25

Niki Lauda

25

Juan Manuel Fangio

24

Nico Rosberg

23

Nelson Piquet

23

Damon Hill

22

Kimi Raikkonen

21

Mika Hakkinen

20

Stirling Moss

16

Jenson Button

15

Jack Brabham

14

Emerson Fittipaldi

14

Graham Hill

14

David Coulthard

13

Alberto Ascari

13

Mario Andretti

12

Alan Jones

12

Carlos Reuteman

12

Felipe Massa

11

Rubens Barrichello

11

Jacques Villeneuve

11

Gerhard Berger

10

James Hunt

10

Ronnie Peterson

10

Jody Scheckter

10

Valtteri Bottas

10

Mark Webber

9

Lando Norris

8

Charles Leclerc

8

Denny Hulme

8

Jacky Ickx

8

Oscar Piastri

7

Daniel Ricciardo

7

Juan Pablo Montoya

7

Rene Arnoux

7

Sergio Perez

6

Ralf Schumacher

6

Tony Brooks

6

Jacques Lafitte

6

Riccardo Patrese

6

Jochen Rindt

6

John Surtees

6

Gilles Villeneuve

6

Michele Alboreto

5

Giuseppe Farina

5

Clay Regazzoni

5

Keke Rosberg

5

John Watson

5

Vidéo – Il y 4 ans, Hamilton et Verstappen s’accrochaient à Silverstone

Lewis Hamilton réalisait un excellent départ et tentait de dépasser Max Verstappen à l’intérieur du premier virage. Le Néerlandais résistait et reprenait l’avantage au virage suivant. Dans la ligne droite, Hamilton profitait de l’aspiration pour attaquer à plusieurs reprises, notamment à l’entrée de Copse où il se plaçait à hauteur de la Red Bull. Verstappen, déterminé à défendre sa position, freinait tard. Le contact était inévitable : la Mercedes touchait l’arrière droit de la Red Bull, qui partait en tête-à-queue avant de s’écraser violemment dans les barrières. Verstappen, sonné, sortait seul de sa monoplace sous les applaudissements du public britannique.

F1 2025 : Red Bull en net recul à mi-saison, McLaren en pleine ascension

À l’issue des 12 premières manches du championnat 2025, Red Bull traverse l’une des périodes les plus délicates de son histoire récente. Marquée par le départ de Christian Horner après plus de deux décennies à la tête de l’équipe, la première moitié de saison a vu l’écurie de Milton Keynes chuter lourdement au classement.

Avec seulement 172 points inscrits, soit 201 de moins qu’à la même étape l’an dernier, Red Bull accuse la plus forte baisse de performance du plateau. Un chiffre d’autant plus frappant que 165 de ces points ont été marqués par Max Verstappen à lui seul, soulignant la contribution quasi exclusive du quadruple champion du monde au bilan de l’équipe.

Par comparaison, Ferrari, actuellement deuxième du championnat constructeurs, affiche un déficit de 80 points par rapport à 2024, tandis que Mercedes enregistre une baisse plus modérée de 11 unités. Seule McLaren se démarque par une progression spectaculaire : avec 165 points supplémentaires par rapport à l’an dernier à la même période, l’équipe britannique se positionne comme la nouvelle référence et vise désormais le record de 860 points inscrits en une saison — établi justement par Red Bull en 2023.

Derrière ce trio, Williams et Stake F1 progressent également par rapport à leurs performances de la saison précédente, tandis qu’Aston Martin connaît un léger recul.

En pleine recomposition interne, Red Bull devra réagir rapidement pour enrayer cette dynamique à la baisse et préserver ses ambitions face à une concurrence plus affûtée que jamais.

CLASSEMENT DES CONSTRUCTEURS DE F1 APRÈS 12 COURSES EN 2024 VS 2025

Écurie Nombre de points en 2024 Nombre de points en 2025 Différence (+/-)
McLaren 295 460 +165
Mercedes 221 210 -11
Red Bull 373 172 -201
Ferrari 302 222 -80
Williams 4 59 +55
Stake 0 41 +41
Racing Bulls 31 36 +5
Aston Martin 68 36 -32
Haas 27 29 +2
Alpine 9 19 +10

Quand Ecclestone disait dès 2008 que Massa aurait dû gagner le titre

On connait la démarche dans laquelle se trouve l’ex-pilote Ferrari Felipe Massa, déterminé à faire reconnaitre par voie légale le fait qu’il serait Champion du monde de Formule 1 2008, au détriment de Lewis Hamilton, sacré cette saison-là.

L’argumentation principale du pilote brésilien repose sur le fait que le Grand Prix de Singapour 2008, plus connu pour avoir été le théâtre du Crashgate, serait l’évènement majeur de la saison qui lui aurait coûté le titre cette année-là.

Car selon le Brésilien, qui s’appuie sur des déclarations récentes de Bernie Ecclestone, ex-promoteur de la F1, les résultats du GP de Singapour ne devraient pas être comptabilisés dans le championnat du monde 2008 en raison de la tricherie avérée ayant eu lieu de la part du clan Renault, qui avait intimé à Nelson Piquet Jr de s’accidenter volontairement pour permettre une fenêtre de pitstop optimale à son équipier Fernando Alonso, ressorti vainqueur de ce tour de passe-passe.

Lire aussi : Où en est la bataille “très coûteuse” de Massa pour récupérer le titre 2008 ?

Là où le bât blesse, notamment, dans le dossier de Massa, c’est que le désormais retraité a connu ce jour-là une course quoi qu’il en soit désastreuse, dont il peut être argumenté que le résultat n’a rien à voir, en ce qui le concerne, avec les évènements liés aux manipulations de Renault. En effet, Massa avait quitté la voie des stands en embarquant son tuyau de ravitaillement de carburant après avoir été libéré trop tôt par son équipe.

La débâcle de Ferrari à Singapour s’était aussi matérialisée par le crash de Räikkönen, qui avait fait perdre à Ferrari la tête du championnat du monde des constructeurs, et permis à Lewis Hamilton d’étendre son avance au classement des pilotes à sept points. Il s’agissait alors de la première fois que Ferrari n’inscrivait aucun point en course depuis le GP d’Australie 2006.

Dès 2008, Bernie Ecclestone, sur le témoignage duquel s’appuie aujourd’hui Massa pour essayer de faire annuler les résultats du GP de Singapour, affirmait que Massa aurait dû remporter le titre en fin de saison…mais pas pour les mêmes raisons que celles avancées par le Brésilien ! Le Britannique avait en effet vu là l’occasion de remettre Ferrari à sa place, dans un contexte de forte tension liée aux menaces de Ferrari de faire sécession de la F1 et organiser un championnat parallèle.

Le Grand Argentier de la F1 s’était en effet fendu d’une sortie comme il en avait le secret, allant frapper fort sur ce qu’il appela alors « les clowns » de Ferrari après que Luca di Montezemolo se soit répandu en parlant de « cirque ».

« Après le week-end qu’a connu Ferrari, son Président aurait dû se taire et garder la tête baissée », avait tancé Ecclestone. « Si Massa perd le championnat du monde, il saura que l’équipe est responsable. Il aurait détruit tout le monde à Singapour s’il avait continué. »

Lewis Hamilton pointe du doigt la plus grosse faiblesse de la Ferrari SF-25

Toujours en quête de son premier podium avec Ferrari, Lewis Hamilton a mis en lumière un aspect technique de la SF-25 qui complique son adaptation : une caractéristique du comportement de la voiture le pousse à « surpiloter ».

Après douze saisons chez Mercedes, le septuple champion du monde découvre progressivement les subtilités de sa nouvelle monoplace. Il avait déjà souligné la différence de gestion du frein moteur, un système qu’il n’avait jamais utilisé auparavant. Mais les dernières courses ont montré des signes encourageants.

Lewis Hamilton a battu Charles Leclerc à trois reprises sur les quatre derniers Grands Prix, frôlant une quatrième performance en Autriche. Il a également signé deux quatrièmes places consécutives à Spielberg et Silverstone.

Alors que Ferrari développe une nouvelle suspension arrière pour mieux exploiter les effets de sol, Hamilton a identifié un autre domaine technique nécessitant des améliorations pour retrouver son plein potentiel.

« Nous avons un sous-virage à basse vitesse, qui est inhérent à cette voiture », a déclaré Hamilton aux médias. « Je pense que nous roulons trop vite pour gagner un peu de temps, mais en termes de vitesse pure, la voiture est aussi rapide que celles qui nous devancent. Nous allons probablement un peu trop loin, ce qui rend la voiture un peu plus nerveuse, nous devons donc trouver un peu plus de performances. »

Hamilton avertit Ferrari : « Certains éléments de cette voiture ne peuvent pas être conservés pour 2026 »

Après un Grand Prix de Grande-Bretagne difficile où il s’est battu avec une SF-25 « incroyablement difficile à piloter », Lewis Hamilton a prévenu son équipe que des éléments de cette monoplace ne doivent pas être gardés en vue de l’année prochaine.

Alors qu’il restait sur une incroyable série de 12 podiums consécutifs à Silverstone, Lewis Hamilton n’a pu faire mieux qu’une quatrième place ce dimanche lors du Grand Prix de Grande-Bretagne.

Le Britannique a connu une première partie de course difficile où il a glissé dans le peloton avant de revenir à l’avant en fin de course même s’il n’a pas pu devancer la Sauber de Nico Hülkenberg pour monter sur le podium.

« Je pense que ça a été une journée difficile pour tout le monde », a avoué Hamilton. « Ce n’est pas le résultat que j’espérais, mais j’ai quand même marqué quelques points. C’était la voiture la plus difficile que j’ai conduite ici dans ces conditions. La voiture était incroyablement difficile à piloter. Je pense qu’au final, j’ai beaucoup appris aujourd’hui, il y a beaucoup à retenir de cette journée. Ce n’est que la deuxième fois que je conduis cette voiture sur piste mouillée. »

« Je ne peux même pas vous dire à quel point c’est difficile », a poursuivi Hamilton. « Ce n’est pas une voiture qui aime ces conditions. Mais comme j’ai beaucoup de données à analyser, je vais m’asseoir avec les personnes qui conçoivent la voiture pour l’année prochaine. Car certains éléments de cette voiture ne peuvent pas être conservés pour l’année prochaine. »

Malgré une course difficile pour Ferrari où Charles Leclerc n’a terminé que 14e, la Scuderia a tout de même repris des points à Mercedes et Red Bull dans la lutte pour la deuxième place du championnat du monde des constructeurs.

GP de Grande-Bretagne, EL1 – Hamilton devance les McLaren à domicile 

Lewis Hamilton a signé le meilleur chrono de la première séance d’essais libres à Silverstone devant Lando Norris et Oscar Piastri.

La séance a bien débuté côté Isack Hadjar puisqu’à mi-séance c’était lui qui détenait le meilleur temps en 1:27.502 avec les pneus médiums devançant Charles Leclerc et son équipier Liam Lawson. Un début de week-end solide pour le Français et pour son équipe Racing Bulls signant le sixième temps au terme de la séance, deux places devant Lawson.

Deux figures sont à noter au cours de cette séance dans le virage de Copse avec des 360° à très haute vitesse pour Pierre Gasly puis pour Gabriel Bortoleto. Deux incidents impressionnants mais sans conséquence mis à part pour les trains de pneumatiques.

Lewis Hamilton a donc réalisé le meilleur temps des EL1 en 1:26.892 pour 23 millièmes devant Lando Norris et un dixième et demi devant Oscar Piastri, troisième. Charles Leclerc a terminé au quatrième rang au volant d’une SF-25 qui semble à l’aise sur le tracé de Silverstone. George Russell vient ensuite signifiant un troisième britannique dans le top 5.

Il faut aller jusqu’en dixième place pour retrouver trace d’un certain Max Verstappen, le Néerlandais se plaignant une nouvelle fois de sa monoplace. Son coéquipier de la séance se nommait Arvid Lindblad qui a réalisé une heure d’essais solide se classant à cinq dixièmes du quadruple Champion du monde.

En ce qui concerne les deux autres français, Esteban Ocon a signé le 15e temps alors que Gasly s’est classé 19e, le pilote Alpine n’étant pas satisfait de sa voiture. Enfin, il faut noter la séance de Paul Aron 17e pour sa première au volant de la Sauber, devançant son coéquipier du jour, Gabriel Bortoleto. Ce dernier n’a toutefois pas effectué de chrono en pneus tendres contrairement à Aron.

Voir le classement et les résultats du Grand Prix de Grande-Bretagne 

Hamilton va utiliser les réglages de Leclerc pour progresser chez Ferrari

Lewis Hamilton a admis avoir adopté une configuration plus proche de celle de Charles Leclerc sur sa Ferrari, dans l’espoir d’améliorer ses performances. En difficulté depuis le début de la saison, notamment en qualifications, le septuple champion du monde semble néanmoins avoir franchi un cap ces dernières semaines.

Au Grand Prix d’Autriche, Hamilton a signé son meilleur résultat en qualifications avec une quatrième place, qu’il a également conservée en course. Un progrès qu’il attribue en partie au rapprochement de la configuration de monoplace utilisée par son coéquipier.

« La configuration est un peu plus proche de celle de Charles, oui », a répondu Hamilton lorsqu’il a été interrogé par les médias. « J’ai du mal avec l’équilibre, et il conduit une voiture qui sur-braque énormément, et il arrive à faire glisser l’arrière sans dégrader ses pneus. Quand je fais glisser l’arrière, mes pneus se dégradent énormément, et il a fallu deux ans à Carlos [Sainz] pour s’y habituer, donc je ne veux pas faire ça. Je m’améliore, et je suis beaucoup plus proche en qualifications. »

Cependant, cette quatrième place en Autriche a égalé un record indésirable pour Hamilton, qui compte désormais 13 courses consécutives sans podium.
Son dernier podium remonte à 2024, à Las Vegas, où il avait terminé deuxième, ce qui signifie qu’il a égalé sa série de 2023, entre le Grand Prix de Sao Paulo et le Grand Prix d’Espagne.

S’il ne parvient pas à monter sur le podium ce week-end lors du Grand Prix de Grande-Bretagne, Hamilton établira non seulement un nouveau record de 14 courses sans podium, mais perdra également sa série record de podiums à Silverstone, où il est monté 11 fois sur le podium du Grand Prix de Grande-Bretagne depuis 2014.

Bernie Ecclestone sceptique sur les chances de Lewis Hamilton de décrocher un huitième titre mondial

L’ancien grand patron de la Formule 1, Bernie Ecclestone, s’est montré peu convaincu par les perspectives de Lewis Hamilton de remporter un huitième sacre mondial, malgré son passage chez Ferrari en 2025.

Après une période faste chez Mercedes — six titres glanés entre 2014 et 2020, en plus de celui obtenu avec McLaren en 2008 — Hamilton a vu ses résultats décliner au fil des saisons, à mesure que l’écurie allemande perdait de sa compétitivité.

Désireux de relancer sa carrière, le Britannique a rejoint Ferrari cette saison, mais n’a pas encore réussi à monter sur le podium après 11 Grands Prix. À 40 ans, il espère bénéficier des changements réglementaires prévus pour 2026, qui pourraient rebattre les cartes dans la hiérarchie.

Mais pour Ecclestone, même cette opportunité ne suffira pas : selon lui, Hamilton ne parviendra pas à égaler ou dépasser le record de titres mondiaux détenu par Michael Schumacher.

« Non », a répondu Ecclestone à Sky F1 lorsqu’on lui a demandé s’il pensait que Hamilton pouvait ajouter un titre à son palmarès. « Je pense qu’il y a une période dans la vie où tout va bien, ou tout va mal. »

Ecclestone a suggéré que le chemin vers le titre était désormais plus difficile pour Hamilton en raison d’une concurrence accrue par rapport à l’époque où il courait pour Mercedes.

« Je pense qu’il a eu la chance d’être là quand… tout d’abord, il n’y avait pas beaucoup de concurrence, donc c’était un peu plus facile. Et maintenant, il a des concurrents, alors que lorsqu’il gagnait tout, il n’y avait pas beaucoup de monde au sommet. Mais j’espère qu’il pourra encore y arriver. Quant à savoir s’il peut remporter le championnat du monde dans sa situation actuelle, c’est une tout autre histoire. »

Lewis Hamilton pas convaincu par l’évolution apportée par Ferrari en Autriche

Alors que Ferrari est arrivé en Autriche avec un nouveau plancher, le rythme de la SF-25 ne semble pas avoir été grandement amélioré.

Malgré cette évolution, les pilotes de la Scuderia sont restés assez loin du chrono référence en essais libres ce vendredi, comme souvent en 2025. En EL2, la seule séance du vendredi où les deux pilotes titulaires étaient en piste, Charles Leclerc n’a pu faire mieux qu’une cinquième place à six dixièmes alors que Lewis Hamilton ne pointait qu’au dixième rang à plus de neuf dixièmes.

« Beaucoup de travail a été nécessaire pour apporter le plancher, mais comme vous pouvez le constater, cela n’a pas nécessairement changé notre compétitivité », a indiqué Hamilton. « La voiture ne semble pas si mauvaise, c’est juste qu’elle manque beaucoup de rythme, nous devons donc nous pencher sur ce problème, et c’est à peu près tout. Nous allons continuer à pousser et à essayer de régler la voiture pour voir ce que nous pouvons obtenir, mais c’est clairement serré dans le top 10, un dixième peut faire la différence, c’est donc ce sur quoi nous allons travailler. »

« Ce n’était pas spectaculaire, et nous avons eu un problème avec la boîte de vitesses le matin, ce qui a été difficile et frustrant pour tout le monde », a poursuivi Hamilton. « Les mécaniciens ont fait un excellent travail pour la maintenir en état, mais on ne pouvait faire qu’un seul tour, donc on n’a pas pu faire de longs runs, mais je pense qu’on s’est bien repris. Ils ont fait un excellent travail pour changer la boîte de vitesses et nous préparer pour les EL2, mais Charles était à six dixièmes et j’étais à près d’une seconde, ce n’est donc pas idéal. Mais nous avons beaucoup appris, je pense que nous allons apporter quelques modifications et, avec un peu de chance, nous pourrons nous rapprocher un peu, mais nous ne serons pas en tête. »

Toto Wolff revient sur les débuts difficiles d’Hamilton chez Ferrari : « Une phase d’adaptation inévitable »

Toto Wolff, directeur de l’écurie Mercedes, a suggéré que les débuts poussifs de Lewis Hamilton chez Ferrari ne sont pas une surprise, soulignant que le Britannique a souvent eu besoin de temps pour pleinement exploiter son potentiel en début de saison.

Pour sa première année sous les couleurs de la Scuderia Ferrari après plus d’une décennie passée chez Mercedes, Hamilton peine à s’imposer dans le nouveau cadre. En 2025, il n’a toujours pas décroché de podium, malgré les attentes élevées qui entouraient son transfert historique vers Maranello.

Ce scénario rappelle, selon Wolff, les difficultés rencontrées par le septuple champion du monde lors du début de l’ère des nouvelles réglementations techniques en 2022, où ses performances avaient connu un net recul.

Le dirigeant autrichien a reconnu qu’un tel changement d’environnement nécessite une période de rodage : « Il faut toujours du temps pour s’adapter à une nouvelle structure, une nouvelle façon de travailler. Cela a été le cas par le passé, et cela l’est encore aujourd’hui. »

« On n’oublie pas si vite comment piloter », a déclaré Wolff à Bloomberg Hot Pursuit en évoquant ses difficultés. « En 2021, il était excellent. Puis le règlement a changé et cela est devenu un peu plus difficile, mais il continuait à performer à un très haut niveau. Ce n’est pas en changeant d’équipe que l’on perd soudainement ses compétences. Tout le monde a besoin d’une période d’adaptation. La voiture est différente, son ADN est différent, et il faut commencer à travailler avec une nouvelle équipe d’ingénieurs. Ensuite, il faut s’impliquer dans le développement continu de la voiture afin qu’elle corresponde à son style de conduite. C’est une équipe entièrement italienne, et lui, c’est un Britannique qui a été parachuté là-dedans. Et ça prend du temps. De plus, on a remarqué que Lewis avait tendance à avoir besoin de trouver ses marques en début de saison, puis à être très performant en deuxième partie de saison. Alors, ne sous-estimez jamais Lewis Hamilton. »

F1 – Verstappen bat un record de Schumacher et se rapproche de celui d’Hamilton

Max Verstappen continue d’inscrire son nom dans l’histoire de la Formule 1. En terminant deuxième du Grand Prix du Canada 2025, le pilote Red Bull a décroché son 117e podium avec l’écurie autrichienne, dépassant ainsi le total de Michael Schumacher chez Ferrari (116 entre 1996 et 2006).

Cette performance rapproche également le quadruple champion du monde du record absolu détenu par Lewis Hamilton, auteur de 153 podiums avec Mercedes.

À ce stade de sa carrière, Max Verstappen affiche un palmarès impressionnant : 65 victoires, 34 deuxièmes places et 17 troisièmes places, tous obtenus sous les couleurs de Red Bull.

Retrouvez ci-dessous le classement des dix pilotes ayant enregistré le plus grand nombre de podiums avec une seule équipe.

Classement Pilote Écurie Nombre
1. Lewis Hamilton Mercedes 153
2. Max Verstappen Red Bull 117
3. Michael Schumacher Ferrari 116
4. Sebastian Vettel Red Bull 65
5. Alain Prost McLaren 63
6. Valtteri Bottas Mercedes 58
7. Ayrton Senna McLaren 55
8. Rubens Barrichello Ferrari 55
9. Nico Rosberg Mercedes 55
10. Sebastian Vettel Red Bull 55

Video – Leclerc et Hamilton testent la nouvelle Ferrari F80 à Fiorano

Charles Leclerc et Lewis Hamilton ont récemment eu l’opportunité de découvrir la nouvelle supercar de Ferrari, la F80, lors d’une session exclusive organisée par la marque italienne. Si les deux pilotes de Formule 1 ont pris le volant du modèle flambant neuf, l’expérience ne s’est pas révélée aussi plaisante qu’espéré pour l’un d’entre eux… la faute à un certain septuple Champion du monde de F1 ! 

 

Une première en carrière : aucun podium sur les premiers 10 GP pour Lewis Hamilton

Lewis Hamilton et Ferrari ? Pas l’histoire que beaucoup espéraient. Lewis Hamilton touche le fond avec Ferrari : le Britannique n’est pas monté sur le podium lors des 10 premiers Grands Prix de la saison 2025.

La superstar de la Formule 1 Lewis Hamilton est confrontée à l’un des défis les plus difficiles de sa carrière, alors qu’il lutte pour monter sur le podium. Le pilote britannique, connu pour ses talents remarquables sur la piste, se retrouve en terrain inconnu avec Ferrari, connaissant une période de disette qui amène les fans et les critiques à s’interroger sur ses performances. Lors du récent Grand Prix du Canada, Hamilton a comparé ses difficultés avec la Ferrari SF-25 à un partenaire de danse qui aurait complètement perdu le rythme, illustrant ainsi de manière frappante sa frustration face aux performances médiocres de la voiture de son équipe.

Malgré ses efforts, Hamilton n’a pu terminer qu’à la sixième place de la course, ce qui l’a incité à exhorter l’équipe à se concentrer sur la voiture de 2026.

Cette série de résultats décevants marque un changement significatif par rapport à la domination de Hamilton sur la piste pendant une majorité de sa carrière. Le début de saison avec Ferrari a été médiocre, avec une quatrième place à Imola comme meilleur résultat jusqu’à présent, en excluant la victoire en Sprint de la Chine. Une statistique particulièrement accablante qui illustre les difficultés rencontrées par Hamilton est qu’il n’a jamais manqué un podium lors des 10 premières courses d’une saison depuis le début de sa brillante carrière en 2007.

Ce nouveau record négatif ajoute à la pression qui pèse sur le septuple champion du monde, qui navigue en eaux inconnues avec Ferrari. Malgré ses succès passés, notamment plusieurs podiums lors des premières courses des saisons précédentes, Hamilton risque désormais de dépasser son propre record de 12 courses consécutives sans podium, un triste record qu’il avait réalisé entre le Grand Prix de Singapour en 2023 et le Grand Prix d’Espagne en 2024 au plus dur des difficultés de Mercedes. Alors que Hamilton se bat pour renverser la vapeur et retrouver sa forme gagnante, le monde du sport automobile retient son souffle pour voir si le légendaire pilote pourra surmonter les obstacles et défier les pronostics lors des prochaines courses.

Lewis Hamilton fataliste sur les limites actuelles de Ferrari : « Beaucoup de choses doivent changer »

Lewis Hamilton a admis avec réalisme qu’il ne lutterait pas pour la victoire cette saison au volant de la Ferrari, estimant que « beaucoup de choses doivent changer » pour espérer inverser la tendance.

Après des débuts encourageants marqués par une victoire lors de la course sprint en Chine, le septuple champion du monde et la Scuderia ont rapidement perdu le rythme. La double disqualification survenue à Shanghai a marqué un tournant difficile, et depuis, la SF-25 peine à convaincre. Malgré des arrivées régulières dans les points, Hamilton ne parvient pas à trouver la confiance nécessaire dans sa monoplace. Rares sont les occasions où il a pu se battre pour le podium, et la perspective d’une victoire semble, pour l’heure, hors de portée.

À 40 ans, le Britannique reconnaît que son aventure avec Ferrari s’inscrit dans un processus de construction, et que le succès nécessitera du temps et des ajustements en profondeur.

« Ce que vous ne voyez pas, c’est ce qui se passe en coulisses, et il se passe beaucoup de choses », a déclaré Hamilton aux médias. « Il y a beaucoup à améliorer. Beaucoup de choses doivent changer. Pour moi, je sais que nous ne nous battons pas pour la victoire cette année, je sais que nous ne sommes pas dans la course au championnat, ce qui n’est pas très agréable. Je sais aussi que je suis en train de m’habituer à travailler avec l’équipe, de poser les bases et d’essayer de les orienter vers les changements nécessaires pour que l’année prochaine, nous ayons une voiture capable de gagner, que nous puissions nous battre, être constants et avoir une stratégie, et toutes ces choses différentes. Donc, dans cette optique, ça me va, mais évidemment, je veux gagner, et quand on n’est pas en tête, qu’on ne se bat pas pour le podium, c’est forcément un peu décevant. J’espérais [à Montréal] me battre pour le podium, mais apparemment, nous n’avions pas les performances nécessaires. J’espère qu’avec une mise à niveau, peut-être à un moment donné, nous serons un peu plus compétitifs. »

Du mieux en Autriche pour Ferrari ? 

Parti en cinquième position sur la grille, Hamilton a vu ses chances de terminer dans le top 3 s’envoler au 12e tour lorsqu’il a roulé sur une marmotte, endommageant sa monoplace et perdant 20 points d’appui aérodynamique, soit une demi-seconde par tour. En ce qui concerne ses progrès cette saison, Hamilton estime que ce sera moins une question d’adaptation de la voiture à son style de pilotage que d’adaptation de son style de pilotage à la voiture.

Pour Hamilton, le circuit Gilles-Villeneuve « a mis en évidence les faiblesses de la voiture. Je n’ai jamais eu une voiture qui sous-vire autant à basse vitesse ici », a-t-il déclaré. « Elle ne voulait tout simplement pas tourner dans les virages 2 et 10, ce n’était donc certainement pas mon week-end préféré. J’espère que le prochain [en Autriche] sera meilleur. Tout est en moyenne et haute vitesse, donc je pense que nous serons un peu meilleurs. Je pense que la voiture est plutôt bonne en haute vitesse, donc j’espère que nous serons un peu plus forts. Je ne pense pas que nous serons au niveau des McLaren, et les Red Bull sont également très rapides en haute vitesse, mais j’espère que nous serons toujours dans le coup. »