Pour Helmut Marko, « le championnat est terminé » pour Verstappen après l’abandon en Autriche

Helmut Marko n’a pas mâché ses mots après l’abandon de Max Verstappen au Grand Prix d’Autriche. Le conseiller sportif de Red Bull a estimé que « le championnat est terminé » pour le Néerlandais, contraint à l’abandon dès le premier tour à Spielberg.

Parti de la septième position, le quadruple champion du monde a été victime d’un accrochage dans le virage n°3, percuté par Kimi Antonelli, qui a perdu le contrôle de sa Mercedes sur une phase de freinage. Les deux pilotes ont été contraints à l’abandon, et le jeune Italien a écopé d’une pénalité de trois places sur la grille pour la prochaine course à Silverstone, malgré des excuses adressées rapidement à Verstappen.

Marko a exprimé sa frustration face à un incident qui, selon lui, a ruiné les espoirs d’un podium. Les données internes de Red Bull laissaient en effet entrevoir une possible remontée vers le top 3, bien que McLaren ait semblé intouchable.

Pour l’écurie autrichienne, ce Grand Prix à domicile s’est conclu sur une note amère, Yuki Tsunoda, seul représentant à l’arrivée, ne faisant pas mieux qu’une 16e place. Un résultat qualifié de désastreux par Marko, visiblement agacé par le scénario du week-end.

« Max a pris un bon départ », a déclaré Marko à Sky DE. « Kimi est sorti de nulle part et nous a percutés avec ses roues bloquées. L’analyse montre que nous aurions pu nous battre pour le podium. Mercedes n’était pas rapide et les Ferrari n’étaient pas vraiment impressionnantes non plus. McLaren était hors de portée. Vous ne les avez pas revus, mais comme je l’ai dit, un podium aurait été possible. Au départ, vous pouvez prendre des risques et vous devez vous préparer à ce que quelqu’un derrière vous fasse une bêtise. »

L’abandon de Verstappen était son premier depuis le Grand Prix d’Australie 2024 et a été considérablement aggravé par la victoire de Lando Norris. En conséquence, le quadruple champion du monde se retrouve à 61 points derrière Oscar Piastri au classement général, ce qui convainc Marko que la quête d’un cinquième titre consécutif est terminée.

« C’est un jour noir », a admis l’homme de 82 ans. « L’écart est presque impossible à combler. Si rien de spécial ne se produit, nous devons considérer que le championnat est terminé. »

Helmut Marko sceptique sur l’avance supposée de Mercedes en vue de 2026

Alors que la Formule 1 se prépare à un bouleversement réglementaire majeur en 2026, Helmut Marko, conseiller spécial chez Red Bull, remet en question les spéculations selon lesquelles Mercedes serait en position de force dans le développement de la future motorisation.

La F1 va en effet connaître une refonte technique d’ampleur, avec une nouvelle génération de châssis et de groupes motopropulseurs. Ces derniers devront produire 50 % de leur puissance à partir de sources électriques, dans un système hybride désormais dépourvu du MGU-H.

Mercedes, perçue par beaucoup comme la mieux placée dans la course au développement – à l’image de son avance lors de l’introduction des V6 turbo-hybrides en 2014 – est citée comme favorite. Une position qu’Helmut Marko conteste ouvertement.

Dans un entretien accordé au quotidien Kleine Zeitung, le dirigeant autrichien a déclaré qu’« il n’existe à ce jour aucune preuve concrète » permettant d’affirmer que Mercedes disposera du meilleur moteur sous le nouveau règlement. Red Bull Powertrains, engagé dans son propre programme moteur en collaboration avec Ford, poursuit de son côté le développement de son unité de puissance 2026.

« Mercedes s’est déclarée favorite, mais rien ne le prouve. Le développement du moteur à combustion à lui seul est incroyable. Le moteur est plus petit que celui de ma tondeuse à gazon ! »

Interrogé sur l’état d’avancement du premier programme de moteur interne de Red Bull, pour lequel il collabore avec le constructeur automobile américain Ford, Marko a ajouté : « Il y a trois ou quatre éléments importants pour la nouvelle voiture : le moteur à combustion. Nous sommes d’accord là-dessus, et à moins qu’il n’y ait des problèmes de durabilité, cela ne changera pas la donne. La batterie est cruciale ; nous commençons par une solution conventionnelle, et l’essence est un facteur très important. Le développement dans ce domaine se passe très bien avec notre partenaire Exxon. »

« Yuki est lent à démarrer » – Tsunoda terminera-t-il la saison avec Red Bull ?

Après avoir abandonné tout espoir de remporter le titre des constructeurs, Helmut Marko suggère que Red Bull continuera à miser sur Yuki Tsunoda.

Après neuf courses cette saison, il est ironique que le meilleur résultat en qualification du pilote japonais ait été obtenu avec Racing Bulls en Australie, tandis que son meilleur résultat en course a également été obtenu avec l’écurie basée à Faenza, avec une sixième place au Sprint de Shanghai, qu’il a certes réitéré à Miami.

À part cela, il a été pratiquement absent, même ses communications radio étant devenues remarquablement discrètes.

Le remplaçant de Sergio Perez, Liam Lawson, n’a tenu que deux courses avant d’être remercié, le Néo-Zélandais s’épanouissant relativement bien depuis son retour à Faenza, tandis que les amis et la famille d’Isack Hadjar l’exhortent à ignorer toute invitation à Milton Keynes.

Depuis qu’il a rejoint Max Verstappen, le meilleur résultat de Tsunoda en qualification est une 8e place à Djeddah, tandis que sa 9e place à Bahreïn reste son meilleur résultat en course.

Dans Speedweek, Marko laisse entendre que Tsunoda restera au volant pour le reste de la saison, tout en affirmant que le pilote populaire est incapable de s’adapter à la RB21.

« Dans le championnat des constructeurs, nous avons déjà fait une croix sur la victoire finale, nous n’avons donc aucune chance », admet l’Autrichien. « Bien sûr, cela est lié au deuxième pilote, car Yuki Tsunoda est lent à démarrer. Yuki n’est souvent qu’à un dixième de seconde derrière lors des séances d’essais libres », poursuit-il, « mais lors des qualifications, l’écart se creuse.

La pression est alors présente, et c’est plus difficile sous pression. De plus, il ne s’adapte pas aussi rapidement que Max, qui n’a pas besoin d’une période d’acclimatation.

Pour Yuki, en revanche, la voiture n’est pas encore très présente, il a plus de mal à ce niveau-là, et bien sûr, il y a toujours du travail d’ajustement, car on essaie beaucoup quand on est en fond de grille. »

De son côté, Tsunoda se plaint régulièrement que quelque chose « ne va pas » avec la RB21, qui est connue pour être extrêmement capricieuse.

Cependant, pour une fois, Marko ne semble pas mettre la pression sur le deuxième pilote.

« Il a besoin de plus de temps et il l’aura », écrit-il. « Nous partons du principe qu’il restera dans la voiture jusqu’à la fin de la saison. »

Business – La F1 est-elle nuisible à l’économie de Las Vegas ?

Alors que le deuxième Grand Prix de Las Vegas s’est tenu au mois de novembre dernier, deux chefs d’entreprise locaux ont vivement critiqué l’événement, le sport et ses autorités.

On se rappelle que le conseiller de l’écurie Red Bull, le Dr Helmut Marko, avait admis avant le GP de l’an dernier qu’il n’en était pas fan, le qualifiant de « pas si génial » et déclarant à Osterreich : « Il ne bénéficie pas d’un grand soutien de la population locale. »

Il se trouve que le GP de Las Vegas, dont le promoteur est Liberty Media, semble également ne pas bénéficier du soutien total de l’État du Nevada, plusieurs rapports faisant même état de difficultés rencontrées par le personnel de la F1 pour obtenir l’autorisation d’entrer sur le territoire.

« Ils ne voulaient pas me laisser entrer », avait déclaré le pilote RB Yuki Tsunoda. « Ils m’ont retenu pendant deux ou trois heures et ont failli me renvoyer chez moi, alors que mon passeport montre que je me déplace constamment d’un pays à l’autre et que j’ai un visa valide, et qu’il n’y a pas longtemps, j’ai couru sur un autre circuit américain, à Austin. »

Wade Bohn, propriétaire d’une station-service aux couleurs de Coca-Cola à Las Vegas, raconte qu’il était ravi d’apprendre que sa ville allait rejoindre le calendrier de la Formule 1 en 2023.

Mais les perturbations causées à la ville ont finalement abouti à une chute choquante de 65 % de ses revenus pour le mois de novembre. Il a déclaré au Journal de Montréal qu’en novembre 2022, il avait réalisé un chiffre d’affaires de 682 000 dollars. Aujourd’hui, « je n’atteindrai même pas les 200 000 dollars », a-t-il révélé. « Ça me rend malade », a ajouté M. Bohn. « Si cette course est toujours là dans quatre ans, c’est fini pour moi. J’ai déjà licencié 50 % de mes employés. »

« Les dégâts causés par une course de 90 minutes qui a lieu une fois par an sont inexplicables. Je ne comprends pas ce concept. C’est notre ville. »

Le restaurateur Randy Markin, quant à lui, poursuit carrément  la Formule 1 en justice pour les pertes financières causées par les perturbations que l’événement entraîne pour son entreprise.

« Aucun événement n’a jamais détruit ma ville comme la F1 », a déclaré le propriétaire du restaurant italien Battista’s Hole In The Wall. Il affirme que lorsque la Formule 1 est en ville, il enregistre 50 % de réservations en moins.

« C’est horrible », a-t-il déclaré. « Nous sommes censés faire salle comble. Les gens appellent pour annuler leurs réservations parce qu’ils ne peuvent pas venir à cause des embouteillages et des fermetures. »

« Nous étions le restaurant le plus fréquenté en dehors du Strip », a déclaré M. Markin, ajoutant que certains autres restaurants voisins ferment même pendant toute la semaine de la course.

Faisant référence aux responsables de la Formule 1, il s’est emporté : « Ces gens s’en fichent complètement. C’est la première fois qu’une entreprise s’installe à Las Vegas sans s’intégrer dans le tissu urbain. Et Dieu seul sait combien d’entreprises sont déjà venues ici. Aucune ville au monde n’organise de grands événements comme nous le faisons. Mais pourquoi les citoyens détestent-ils autant cette course ? C’est parce que la F1 se promène le nez en l’air, sans se soucier de rien et en détruisant tout autour d’elle. Ils arrivent en jet privé, font leur boulot et repartent. Ça ne marche pas comme ça ici. »

La F1 s’est excusée après les perturbations de l’événement de 2023 et s’était engagée à faire mieux pour 2024. Mais Markin affirme que rien n’a changé.

« Si la F1 se souciait vraiment de Las Vegas, nous n’aurions pas à nous battre devant les tribunaux. Il est impossible de s’asseoir avec ces gens et de discuter, car ils s’en moquent. Ils n’ont aucune loyauté. Et leur façon de penser qu’ils sont plus grands et plus forts grâce à leur argent ne fonctionne plus. Surtout pas dans ce marché unique. »

 

 

Sondage – Voyez-vous Sebastian Vettel remplacer Helmut Marko chez Red Bull ?

Le conseiller emblématique de Red Bull, Helmut Marko, a récemment évoqué Sebastian Vettel comme son potentiel successeur au sein de l’écurie autrichienne. Figure clé du programme de développement des jeunes pilotes, Marko a largement contribué à l’émergence de talents majeurs comme Max Verstappen, Daniel Ricciardo, Carlos Sainz… et bien sûr, Vettel lui-même.

Quadruple champion du monde avec Red Bull entre 2010 et 2013, Vettel entretient toujours des liens étroits avec l’équipe de Milton Keynes. Interrogé sur la possibilité de reprendre le flambeau laissé par Marko, l’ancien pilote allemand a reconnu l’existence de contacts : « Je m’entends toujours très bien avec Helmut et nous sommes en discussion », a-t-il confié, tout en précisant que les échanges restaient à ce stade informels.

Retraité de la Formule 1 depuis la fin de la saison 2022 après un dernier passage chez Aston Martin, Vettel, 37 ans, n’a jamais exclu un retour sous une autre forme dans le paddock. Si Marko devait se retirer, son ancien protégé pourrait ainsi jouer un rôle central dans la continuité de la philosophie Red Bull en matière de détection et de gestion des talents.

Helmut Marko désigne Sebastian Vettel comme son successeur idéal chez Red Bull

Présent ce week-end à Djeddah à l’occasion du Grand Prix d’Arabie saoudite, Sebastian Vettel a reçu une belle preuve de reconnaissance de la part de Red Bull. Helmut Marko, conseiller sportif de l’écurie autrichienne, a en effet désigné l’ancien quadruple champion du monde comme son successeur idéal lorsqu’il prendra sa retraite.

À 81 ans, l’avenir de Marko dans le paddock fait régulièrement l’objet de spéculations, d’autant plus dans le contexte incertain qui entoure Max Verstappen, dont le départ de Red Bull est évoqué depuis plusieurs mois.

Interrogé par Sky Deutschland, Marko a été clair : « Je pense qu’il [Vettel] serait le candidat idéal pour me succéder. » Une déclaration forte, alors que Vettel s’implique ce week-end dans une initiative visant à soutenir les jeunes pilotes de karting féminines.

Malgré cette prise de position, l’Autrichien n’a pas laissé entendre qu’un départ était imminent. Il semble toujours déterminé à rester actif au sein de l’écurie, tant que les circonstances le permettent.

« Non, ce n’est pas ça. Mais il est clair qu’à un moment donné, on ne peut plus continuer, notamment en raison de l’âge », a expliqué Marko. « Parce que les déplacements ne sont pas une mince affaire. Bien sûr, ce serait formidable si quelqu’un comme Sebastian pouvait prendre la relève. Il y a le programme junior. Il travaille déjà avec des filles ici, dans les karts en Arabie saoudite. Et de l’autre côté, bien sûr, il y a la grande direction stratégique de son équipe de Formule 1. »

Présent au sein de l’organigramme de Red Bull depuis l’entrée de l’équipe en Formule 1 en 2005, Helmut Marko joue un rôle clé dans la gestion du programme junior et l’émergence de nouveaux talents. Un poste stratégique et exigeant, que l’Autrichien imagine pourtant transmis sans difficulté majeure à Sebastian Vettel.

S’il venait à passer le relais, Marko se montre confiant quant à la capacité de l’ancien pilote à s’adapter rapidement. « Je ne pense pas qu’il [Vettel] ait besoin de me suivre longtemps pour comprendre le travail », a-t-il affirmé, soulignant ainsi la connaissance approfondie de la F1 et la maturité de son ancien protégé.

« Je ne pense pas qu’il ait besoin d’un an », a insisté Marko. « Deux courses suffiront pour qu’il maîtrise tout. Mais c’est une nouvelle approche et je pense que Sebastian a trouvé sa voie. Il sait ce qu’il veut faire à l’avenir, et c’est avant tout la course automobile. Il est peut-être propriétaire d’une forêt en Autriche avec son propre terrain de chasse, mais tout cela est compatible. »

Marko tire la sonnette d’alarme après Bahreïn : « Red Bull est la quatrième force du plateau »

Helmut Marko n’a pas mâché ses mots après la contre-performance de Red Bull au Grand Prix de Bahreïn, qu’il a qualifiée de « non acceptable ». Avec Max Verstappen seulement sixième et Yuki Tsunoda neuvième à l’arrivée, le conseiller de l’écurie autrichienne a reconnu que la RB21 ne jouait plus dans la cour des meilleurs.

Selon Marko, Red Bull figure désormais comme la quatrième force du plateau, un net recul par rapport à sa domination de la saison précédente. Outre le manque de rythme affiché sur le circuit international de Sakhir, l’équipe a également été pénalisée par des dysfonctionnements lors des arrêts aux stands. Le système automatisé de feux-stops/go a retardé les deux pilotes, les laissant immobilisés plus longtemps que prévu après le changement de pneus.

Un problème technique coûteux, mais qui ne masque pas, selon Marko, la réalité : « nous étions tout simplement trop lents », a-t-il admis, lucide sur l’ampleur du travail à accomplir pour retrouver les sommets.

« Pour le moment, nous sommes la quatrième équipe », a déclaré l’homme de 81 ans aux médias. « Nous devons retrouver des performances dans la voiture dès que possible. Et aussi des standards. Si la voiture n’est pas la plus rapide et que les arrêts aux stands ne fonctionnent pas, ce n’est pas acceptable. »

Alors que Red Bull prévoit d’introduire une série de mises à jour à l’occasion du Grand Prix d’Émilie-Romagne le mois prochain, l’écurie autrichienne devra, d’ici là, composer avec sa monoplace actuelle.

Interrogé sur les leviers d’action disponibles à court terme, Helmut Marko a insisté sur l’importance d’une meilleure préparation lors des week-ends de Grand Prix. Le conseiller de l’équipe a également souligné la nécessité de fixer un cap clair en vue du début de la tournée européenne, où les évolutions attendues pourraient relancer la dynamique de Red Bull.

« Mieux nous préparer et trouver la configuration avec ce que nous avons », a-t-il expliqué. « Mais bien sûr, il ne peut y avoir de nouvelles pièces à court terme. [C’est] très alarmant », a-t-il ajouté à propos des résultats obtenus par l’équipe à Sakhir. « Nous savons que nous ne sommes pas compétitifs. Des pièces arriveront lors des prochaines courses, et nous espérons qu’elles apporteront des améliorations. Mais nous allons régler le problème, et j’espère que nous serons plus compétitifs lors des courses en Europe. »

Le manager de Verstappen aurait sévèrement recadré Helmut Marko après le GP de Bahreïn

Selon la rumeur, le manager de Max Verstappen aurait passé un savon à Helmut Marko après la dernière contre-performance de la Red Bull du quadruple champion de F1 à Bahreïn.

Max Verstappen a terminé le Grand Prix de Bahreïn à une lointaine sixième place, loin de ses standards, gagnant au moins une place par rapport à sa position de départ, mais terminant à plus de 34 secondes du vainqueur de la course, Oscar Piastri sur McLaren. Le pilote néerlandais se retrouve désormais à huit points de Lando Norris, pilote McLaren, au classement des pilotes.

Verstappen s’est plaint de problèmes continus de freinage et d’équilibre avec sa RB21 sur le circuit international de Bahreïn, et pendant la course, il a été victime d’arrêts au stand manqués en raison d’un problème de faisceau de câbles avec le portique de stand, ce qui a également affecté son coéquipier Yuki Tsunoda.

Après la course, le journaliste de Sky Sports F1 qui était dans la pit-lane a repéré Raymond Vermeulen, le manager de Verstappen, en train de s’énerver contre Helmut Marko, le conseiller de Red Bull.

Kravitz a déclaré : « À la fin de la course, j’attendais des directeurs d’équipe, et Raymond Vermeulen, le manager de Max, est entré dans le garage Red Bull et a dit à Helmut Marko ce qu’on ne peut décrire que comme une bonne réprimande. »

« Il s’est ensuite disputé avec Helmut Marko, et Helmut Marko est resté là à le regarder. Raymond s’est ensuite précipité à l’arrière du garage, en retirant son laissez-passer au passage. De toute évidence, ils ne sont pas contents. »

Helmut Marko exprime sa crainte de voir Max Verstappen quitter Red Bull

Helmut Marko, conseiller de Red Bull, a admis qu’il craignait que Max Verstappen ne choisisse de quitter l’équipe en raison de ses dernières difficultés. Le Néerlandais a franchi la ligne d’arrivée en sixième position au Grand Prix de Bahreïn, mettant ainsi un terme à un week-end difficile.

La course de Verstappen a été marquée par un certain nombre de problèmes, puisqu’il s’est plaint à la radio de l’équipe de l’équilibre de la voiture ainsi que de la surchauffe des pneus. Ses problèmes sont survenus alors que McLaren réalisait une belle course avec Oscar Piastri qui a dominé jusqu’à la victoire tandis que son coéquipier Lando Norris s’emparait de la troisième place malgré quelques soucis.

S’adressant à Sky Deutschland, Marko a appelé Red Bull à procéder rapidement à des améliorations, au risque d’être écarté de la course au titre. « C’est clair : nous devons progresser », a-t-il déclaré. « Pas en points, mais au chronomètre. Et avec une performance comme celle que nous réalisons actuellement, malheureusement, le Championnat du monde ne sera pas gagné. »

Marko a récemment déclaré qu’une clause de sortie dans le contrat de Verstappen pourrait devenir un sujet de conversation pendant la pause estivale. Le quadruple champion a été associé à un départ de l’équipe au cours des 12 derniers mois, Mercedes et Aston Martin étant désignés comme destinations potentielles.

Lorsqu’on lui a demandé à quel point il craignait que Verstappen choisisse de partir, Marko a répondu : « C‘est très probable. Des améliorations doivent être apportées dans un avenir proche afin qu’il ait une voiture avec laquelle il puisse gagner. Cela ne devrait pas être un hasard, comme sous la pluie au Brésil ou au Japon. Là-bas, la piste est venue à lui et il a réalisé un tour magique. Il doit y avoir une base stable. »

Helmut Marko coupe court aux rumeurs liant Franco Colapinto et Red Bull

Helmut Marko semble avoir enfin mis fin aux rumeurs liant Franco Colapinto à Red Bull.
Des rumeurs dans les médias espagnols ont lié Colapinto, qui est le pilote de réserve d’Alpine pour 2025, à Racing Bulls comme une option possible pour l’équipe avant que la décision d’échanger Liam Lawson avec Yuki Tsunoda ne soit annoncée.

Colapinto a attiré l’attention de Red Bull grâce à ses impressionnantes performances en fin de saison l’année dernière, lorsqu’il a remplacé Logan Sargeant chez Williams. Mais une série de graves accidents a refroidi l’intérêt de l’équipe pour l’Argentin de 21 ans. Ayant raté une place à temps plein, Colapinto a signé chez Alpine en tant que pilote de réserve, en attendant de remplacer éventuellement Jack Doohan.

Les rumeurs liant Colapinto à Red Bull sont apparues après qu’Helmut Marko ait été vu dans l’espace d’accueil d’Alpine pendant le week-end du Grand Prix de Chine, alors que les spéculations sur l’avenir de Lawson allaient bon train.

Marko a maintenant révélé la raison de sa visite chez Alpine et a insisté sur le fait que Colapinto n’avait pas été évoqué lors d’une rencontre avec le directeur de l’équipe, Oliver Oakes.

« Oui, j’ai une bonne relation avec Ollie Oakes », a déclaré Marko à Motorsport.com. «Il a régulièrement fait courir certains de nos pilotes dans ses différentes équipes à travers les catégories juniors. L’un de ses pilotes court actuellement en Grande-Bretagne [F4, Fionn McLaughlin], par exemple. C’est la raison pour laquelle je l’ai rencontré. Colapinto n’était pas un sujet. »

Isack Hadjar répond aux critiques d’Helmut Marko

Isack Hadjar a tenu à clarifier la situation avec Helmut Marko après que le conseiller de Red Bull l’a qualifié d’« embarrassant » après que le Français a versé des quelques larmes, suite à son accident dans le tour de formation du Grand Prix d’Australie à Melbourne.

Le jeune pilote français a été filmé en larmes après avoir détruit sa Racing Bulls lors du tour de formation du Grand Prix d’Australie, victime d’un tête-à-queue sur piste mouillée.

Son émotion a suscité un large élan de soutien, aussi bien au sein du paddock qu’en dehors. Anthony Hamilton, père du septuple champion du monde Lewis Hamilton, a notamment réconforté Hadjar en lui adressant des mots d’encouragement alors qu’il regagnait le paddock.

Toutefois, s’adressant à la chaîne de télévision autrichienne ORF après la course, Helmut Marko a déclaré qu’« Isack Hadjar a un peu pleuré après son accident. C’était un peu gênant. »

En réponse, et à l’approche de la deuxième course de la saison ce week-end en Chine, Hadjar a été invité à donner son avis sur les remarques de Marko.

Après un petit rire, et s’adressant aux médias, Hadjar a déclaré : « J’ai trouvé ça embarrassant moi aussi. Tu sais, Helmut, je l’ai eu au téléphone le lendemain, et tout va bien. Je le connais depuis quelques années maintenant. Je suis habitué à sa façon de travailler. Autre point, je pense qu’il parlait allemand, et que ses mots ont été mal réinterprétés. »

« À part ça [recevoir] tout l’amour des fans et des gens, je ne m’attendais pas du tout à ça après mon accident. C’était donc agréable. »

Helmut Marko juge les larmes d’Isack Hadjar « un peu embarrassantes »

Helmut Marko, conseiller de Red Bull, a jugé « un peu embarrassante » la réaction d’émotion d’Isack Hadjar après son accident lors du Grand Prix d’Australie.

Dans un univers aussi compétitif que la Formule 1, où la pression est constante et les attentes élevées, montrer ses émotions peut parfois surprendre. À l’image d’un joueur qui perd lors d’une session de casino en ligne fiable, il est essentiel de savoir gérer ses frustrations et de se préparer à rebondir.

Pour sa première course en Formule 1, le pilote de Racing Bulls a perdu le contrôle de sa monoplace dès le tour de formation à Melbourne, piégé par une ligne blanche glissante dans le premier enchaînement de virages.

Visiblement bouleversé, le jeune Français de 20 ans a fondu en larmes en rejoignant le paddock, où il a été réconforté par Anthony Hamilton, le père de Lewis Hamilton, venu lui apporter son soutien, puis par Stefano Domenicali, PDG de la F1. Une attitude qui n’a toutefois pas ravi Helmut Marko, responsable du programme des jeunes pilotes de Red Bull. « Isack Hadjar a un peu pleuré après son accident. C’était un peu gênant », a-t-il déclaré à ORF.

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Cet abandon d’Isack Hadjar avant même le début de la course, alors qu’il s’élançait depuis la 11e place sur la grille de départ, représente l’éventuelle perte de précieux points, alors que plusieurs écuries concurrentes du milieu de peloton ont déjà débloqué leur compteur.

Alex Albon (Williams) a réalisé une performance solide en décrochant la cinquième place, suivi par Lance Stroll (Aston Martin) et Nico Hülkenberg (Sauber), respectivement sixième et septième. Yuki Tsunoda, en position de marquer des points en début de course, a vu ses espoirs s’envoler après une stratégie mal ajustée face à l’arrivée de la pluie, un scénario qui a également piégé Ferrari.

Le jeune pilote français va rapidement devoir oublier ou se servir de cette déconvenue pour rebondir dès le week-end prochain, à l’occasion du Grand Prix de Chine.

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Helmut Marko compare Pérez et Lawson, “au moins, il [Liam] n’a rien fait de mal”

Helmut Marko, conseiller de l’écurie Red Bull, a insisté sur le fait que Liam Lawson est « beaucoup plus enthousiaste » que ne l’a jamais été Sergio Perez.

Le pilote mexicain et Red Bull se sont séparés à la fin de l’année dernière, ouvrant ainsi la porte à Liam Lawson pour qu’il obtienne un siège à temps plein pour la première fois de sa carrière en F1.

Mercredi, lors de la première journée d’essais de pré-saison, Lawson a réalisé le deuxième meilleur temps de la séance du matin.

Au final, le Néo-Zélandais a terminé la première journée en huitième position, sa seule erreur ayant été un tête-à-queue entre le deuxième et le troisième virage dans la matinée. Lawson a bouclé un modeste total de 58 tours sur le circuit international de Bahreïn, réussissant toutefois à impressionner Helmut Marko avec son rythme.

Red Bull a choisi de laisser Lawson profiter de la totalité de la deuxième journée d’essais, qui sera sa dernière séance en piste avant l’ouverture de la saison en Australie.

D’après ce qu’il a vu jusqu’à présent, Lawson a satisfait Helmut Marko ; cependant, le directeur de l’écurie, âgé de 81 ans, a noté pourquoi le pilote n’avait pas réussi à améliorer son temps. « Il a bien roulé », a déclaré Helmut Marko.

« Il a bien fait », a déclaré Marko à Motorsport.com. « Ce n’est que lorsque nous sommes passés de la gomme dure à la moyenne qu’il ne s’est plus amélioré. »

« Nous avons également changé quelque chose à la voiture à ce moment-là et cela n’a pas fonctionné. Cependant, au sein de l’équipe, cela avait du sens et on savait aussi pourquoi cela ne fonctionnait pas. »

Néanmoins, Lawson s’est bien intégré chez Red Bull, et Marko considère déjà son enthousiasme comme meilleur que celui de Perez.

« Liam est beaucoup plus enthousiaste », insiste Marko. « C’est l’âge qui fait ça, oui. Mais au moins, il n’a rien fait de mal. »

Chez Ferrari, Lewis Hamilton pourrait retrouver sa forme de 2021, selon Helmut Marko

Helmut Marko, conseiller de Red Bull, a averti que Lewis Hamilton pouvait se battre pour le titre de pilote de F1 cette année et retrouver sa forme de 2021, mais insiste sur le fait que Max Verstappen reste le “meilleur pilote”.

Lewis Hamilton a suscité beaucoup d’attention avec son transfert chez Ferrari, beaucoup le considèrent comme un prétendant au titre en 2025.

La saison passée, Ferrari s’est battue jusqu’au bout pour l’obtention du titre mondial des constructeurs, finalement remporté par McLaren. Si la firme de Maranello ne s’est pas égarée dans le développement de sa nouvelle monoplace, elle devrait alors pouvoir se battre aux avant-postes.

La monoplace 2025 de Ferrari, la SF-25, a été officiellement dévoilée mercredi matin sur son circuit d’essai de Fiorano. Marko insiste sur le fait que l’on saura bientôt si Hamilton représente une menace pour Verstappen en 2025.

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Nous le saurons après les essais, lorsque nous verrons à quel point la Ferrari est performante”, a déclaré Marko à OE24. “Max est sans aucun doute le meilleur pilote.”

Alors que certains ont présenté Hamilton comme un prétendant au titre, d’autres se sont demandé si le passage du pilote chez Ferrari n’était pas trop tardif dans sa carrière.

Marko ne pense pas que ce soit le cas et est convaincu que si le pilote, qui a remporté 105 courses, est motivé et confiant et se qualifie bien avec Ferrari, il pourra retrouver sa forme de 2021.

“Je serais prudent à ce sujet”, a insisté Marko. “Si Hamilton est motivé, il peut continuer là où il s’était arrêté en 2021. Le come-back qu’il a réalisé à l’époque était impressionnant.”

“Il faut toutefois que la Ferrari soit compétitive. Et Hamilton doit réussir les qualifications.”

“S’il perd deux ou trois dixièmes face à Leclerc, il devra alors remonter quelques places en course. Cela met les pneus à rude épreuve”, a conclu l’Autrichien.

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Helmut Marko : Verstappen est plus rapide qu’Hamilton, même avec une voiture inférieure

Helmut Marko, conseiller de Red Bull, estime que Max Verstappen reste plus rapide que Lewis Hamilton, même lorsqu’il pilote une monoplace de moindre qualité.

Cette déclaration intervient alors que le Britannique a effectué ses premiers essais avec Ferrari, marquant le début d’un nouveau chapitre de sa carrière.

Le transfert de Lewis Hamilton de Mercedes à Ferrari pourrait relancer sa rivalité avec Max Verstappen pour le titre mondial. Pourtant, Helmut Marko reste convaincu de la supériorité du quadruple champion en titre. “Max n’est pas seulement le plus rapide, mais aussi le meilleur en Formule 1 en termes de package global”, a-t-il affirmé à Motorsport-Total.

Selon lui, Verstappen parvient à extraire “0,1 à 0,2 seconde supplémentaire par tour” de sa voiture, une capacité qu’aucun autre pilote ne posséderait. “Lewis Hamilton a toujours la vitesse, mais sur une saison complète ? J’en doute”, a ajouté Marko.

Tout comme dans le domaine des jeux en ligne, où il est crucial de choisir le meilleur casino en ligne de France pour maximiser ses gains, Marko est persuadé que Verstappen reste l’option la plus fiable pour décrocher le titre, même avec un matériel légèrement inférieur.

Même si Ferrari offre à Hamilton une monoplace performante et que Red Bull venait à produire une voiture moins compétitive, le dirigeant autrichien parie toujours sur Verstappen.

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Enfin, Marko a adressé un conseil tranchant à Hamilton, l’Autrichien conseille au Britannique de “faire attention à ne pas retomber dans une spirale négative” comme il l’a fait avec Mercedes.

De son côté, Lewis Hamilton coule des premiers jours heureux à Maranello. Le septuple Champion du monde de F1 a ce lundi découvert sa nouvelle écurie et a pris part à une séance d’essais au volant d’une ancienne monoplace sur la piste de Fiorano.

Le Champion britannique a, malgré le brouillard, pu prendre la température de ses nouveaux fans, les Tifosi. Ces derniers s’étaient massés aux abords de la piste privée de Ferrari afin de prendre les premiers clichés de Lewis Hamilton en rouge.

Helmut Marko : Nyck de Vries, “la plus grosse erreur” de sa carrière

Helmut Marko, conseiller de Red Bull, a qualifié la signature de Nyck de Vries chez AlphaTauri en 2023 de “plus grosse erreur” de sa carrière.

Le champion de Formule 2 2019 avait été recruté après avoir impressionné le paddock lors de son remplacement de dernière minute chez Williams en Italie 2022. Il avait récupéré le baquet laissé libre pas un Alex Albon souffrant. Toutefois, le Néerlandais n’a jamais trouvé le rythme et a été nettement dominé par Yuki Tsunoda.

Face à ses difficultés, Red Bull a finalement décidé de le remplacer en cours de saison par Daniel Ricciardo. Depuis, de Vries est retourné en Formule E, où il avait décroché le titre mondial en 2020-2021.

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Interrogé par Autosprint, Marko, qui joue un rôle clé dans la sélection des pilotes Red Bull, a reconnu qu’avec le recul, il aurait pris une décision différente.

Ma plus grosse erreur ? Sans aucun doute, c’est Nyck de Vries”, a déclaré Marko.

Il s’est très bien débrouillé pour ses débuts chez Williams à Monza. Mais une fois arrivé chez AlphaTauri, il n’a pas progressé.”

“Il avait un palmarès incroyable, champion de F2 de la FIA et champion du monde de Formule E, mais avec nous, le chronomètre a dit que Nyck n’était pas le bon choix. Et en essayant d’aller plus vite, il a commis des erreurs”, a conclu l’Autrichien.

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Helmut Marko alerte sur un calendrier F1 à bout de souffle : “Nous avons atteint nos limites”

Helmut Marko, conseiller de Red Bull, a exprimé ses préoccupations quant à l’expansion continue du calendrier de la Formule 1, estimant que le championnat touche aujourd’hui à ses limites.

Avec une saison comptant 24 manches en 2024, comptant également de six courses sprint, le paddock a fait face à une charge de travail sans précédent, mettant à rude épreuve les pilotes et les machines, mais aussi et surtout les équipes.

Ces dernières années, la F1 a tenté de régionaliser son calendrier afin de limiter les déplacements, mais ces efforts sont jugés insuffisants par Helmut Marko. Selon lui, l’arrivée constante de nouvelles courses ne fait qu’aggraver une situation déjà tendue pour les mécaniciens et le personnel technique. Il ne faut pas oublier que ces derniers endurent des horaires intensifs et de fréquents déplacements internationaux.

Malgré les critiques émanant du paddock, Stefano Domenicali, PDG de la F1, continue de défendre le format actuel. L’Italien considère cette expansion comme essentielle pour renforcer la popularité du sport à l’échelle mondiale. Force est de constater que la F1 renait de ses cendres depuis l’apparition de la série Drive to Survive de Netflix, attention cependant à ne pas vouloir en faire trop et à se bruler les ailes.

À 81 ans, Marko reconnaît que ses propres obligations sont bien moindres que celles imposées aux mécaniciens, souvent en première ligne. Pour répondre à ces défis, il suggère de réfléchir à une réorganisation structurelle au sein des écuries, notamment en mettant en place un roulement au sein des équipes de mécaniciens et autres membres des écuries. Ce modèle, utilisé dans d’autres sports mécaniques, pourrait offrir un répit aux membres les plus sollicités du paddock, mais viendrait probablement se confronter au problème du plafonnement des budgets.

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Une telle organisation poserait également des défis logistiques. Néanmoins, l’Autrichien insiste sur l’urgence d’une réforme. Selon lui, maintenir un tel rythme sans ajustement risque d’entraîner un épuisement généralisé au sein des équipes, menaçant leur efficacité à long terme. Dans un contexte où la F1 cherche à concilier expansion et durabilité, ce débat prend une importance cruciale et devrait être une priorité pour la FIA.

Je pense que l’on est à la limite et je ne fais plus partie que de la direction générale”, a déclaré Marko à la chaîne autrichienne ORF.

“Il faut se pencher sur la mécanique, comme lors du Grand Prix de Las Vegas. Cette course s’est déroulée tard dans la soirée, après 14 à 16 heures de mécanique et de vol, et il a fallu continuer au même rythme.”

“Si nous voulons conserver ces 24 courses au calendrier, l’ordre doit vraiment être amélioré. Les gens prennent l’avion dans le monde entier, c’est comme ça. Mais si vous voulez mon avis, plus [de courses] n’est pas une bonne chose, même si vous considérez la charge de travail. À moins de le faire avec deux équipes.”

“La répartition des courses doit être équilibrée. Il y a des courses européennes traditionnelles, mais aussi de nouvelles courses qui sont bonnes, mais qui manquent d’une certaine culture du sport automobile.”

“Les courses de Spa ou de Monza, par exemple, ont cette culture, mais c’est ainsi que nous devons maintenir l’équilibre. Mais l’augmenter [le nombre de courses] n’est pas une option, si cela dépend de moi”, a conclu le conseiller Red Bull.

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Verstappen menacé d’un GP de suspension pendant les 11 premiers GP 2025

Helmut Marko estime que Max Verstappen « n’a pas été très diplomatique » lors de ses commentaires dirigés vers les commissaires de course d’Abou Dhabi après avoir été pénalisé.

Il est rare que Helmut Marko se permette le moindre commentaire autre que dithyrambique sur son quadruple Champion du monde Max Verstappen.

Néanmoins, le conseiller spécial de Red Bull a mis en garde son pilote contre la possibilité imminente qu’il reçoive une interdiction de courir sur un GP de F1 en 2025.

Le Néerlandais a effectivement huit points de pénalité sur sa Superlicence FIA après avoir récolté deux points de pénalité pour un accrochage avec Oscar Piastri au départ du Grand Prix d’Abou Dhabi.

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Verstappen y a reçu une pénalité de temps de 10 secondes de la part des commissaires de course pour l’incident, terminant finalement à la sixième place lors de la dernière course de la saison 2024. Même s’il n’y avait aucun enjeu pour le titre mondial pilotes, ni finalement constructeurs, les conséquences pourraient se ressentir en 2025.

Le règlement des points de pénalité en F1 stipule que tout pilote qui reçoit 12 points sur une période glissante de 12 mois devra renoncer à participer à la prochaine course à laquelle il est censé prendre part. Jusqu’à présent, ce système a uniquement pénalisé un pilote, Kevin Magnusse, au cours de cette saison. Le Danois avait dû laisser le volant de sa Haas au Britannique Oliver Bearman en Azerbaïdjan, qui aura ainsi été vu au volant de deux machines en GP cette année, après avoir remplacé Carlos Sainz lors de sa crise d’appendicite.

Alonso aussi menacé d’une suspension de GP en 2025

Avec Fernando Alonso, qui compte également huit points de pénalité cumulés, Verstappen risque d’être contraint de renoncer à une manche la saison prochaine, alors qu’il tente de conserver son titre.

À seulement quatre points d’une interdiction de courir, Verstappen doit parcourir avec prudence les 11 premières manches de la saison 2025 avant que deux points de pénalité puissent être retirés de son compte le 30 juin 2025, au lendemain du Grand Prix d’Autriche.

S’adressant à Sky Deutschland, Marko a déclaré : “Il a encore pris deux points et en est maintenant à huit, nous devons être prudents. Certains commissaires donnent des punitions plus sévères, mais c’est un problème que tout le monde a et il a été mentionné qu’une plus grande cohérence serait préférable.”

Si Verstappen atteint 12 points avant la fin du mois de juin, il deviendra le premier Champion en titre à être banni d’une course – un record qu’il n’aura pas à cœur d’atteindre cette fois-ci !

À Abou Dhabi, le pilote de 27 ans a annoncé que sa compagne Kelly Piquet et lui attendaient un bébé, et Verstappen a donc réfléchi à un plan astucieux : “Oui, peut-être que je passerai à 12 [points] à la naissance du bébé”, a-t-il plaisanté.

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DEBAT : Polémiques ou grande maitrise, que gardez-vous de la saison 2024 de Verstappen ?

La saison 2024 est-elle celle de la sagesse pour Max Verstappen ? Presque ! Après deux saisons sans réelle concurrence, le pilote néerlandais a été confronté cette année à de multiples défis.

Red Bull a en effet fait figure de colosse aux pieds d’argile en 2024.

Avant même le début de la saison, un scandale est venu chambouler l’équilibre de l’écurie Championne du monde pilotes et constructeurs en 2023. En effet, début février éclate “l’affaire Horner”. Accusé de comportements inappropriés envers une collaboratrice et visé par une enquête interne, Christian Horner avait été innocenté à l’issue d’une enquête en interne.

Dans les jours et les mois qui ont suivi, Helmut Marko, conseiller spécial de Red Bull a laissé entendre qu’il pourrait claquer la porte de l’écurie. Du côté du clan Verstappen, Jos a directement a fait pression sur le directeur de l’équipe.

Malgré cette lutte intestine, qui aurait pu déstabiliser n’importe quel pilote, Max Verstappen a fait preuve de maturité et a fait le travail en remportant sept des dix premières courses de la saison. Jusqu’ici, et malgré un semblant de concurrence émanant du côté de chez McLaren et de Ferrari, Max Verstappen semblait bien parti pour remporter facilement le titre mondial en 2024.

Paul Vaussy (F1Only.fr) – “Un père aussi sûr de l’aider que toxique”

Aussi brillant soit-il, Max Verstappen rend parfois le fait de l’aimer et le soutenir difficile, comme il l’a parfois été avec Michael Schumacher ou Ayrton Senna.

Aussi transcendants les rappels de son niveau soient-ils lors de courses comme le Grand Prix du Brésil, ses écarts de comportement en piste, au moment de se trouver face à une forme d’adversité, semblent jalonner un parcours du reste irréprochable. Certains observateurs, tels que Martin Brundle, l’ont parfaitement résumé cette année après le GP des USA : en toutes circonstances, Verstappen si est bon qu’il n’a guère besoin de se rabaisser à des manœuvres questionnant les limites de la décence entre pilotes ou de l’interprétation des règles sportives. Le Hollandais n’en a simplement pas besoin, et sa brillance en piste suffit à faire la différence.

Ce besoin de rappeler avec autorité à ses adversaires plus tendres à quel point il lui est envisageable de chercher un avantage coûte que coûte, notamment dans le combat roues contre roues, caractérise désormais Verstappen depuis plusieurs saisons et est profondément ancré dans l’esprit de ses rivaux. Lewis Hamilton, Charles Leclerc, ou encore Lando Norris le savent désormais bien, et rester propre face à Verstappen signifie bien souvent accepter de ne pas se comporter pas avec la même impunité, ou d’espérer que justice soit rendue par les commissaires de piste.

Parlons donc surtout, comme l’a fait Christian Horner immédiatement après le quatrième titre acquis par son pilote à Las Vegas, ce qui aura aussi caractérisé Verstappen hors-piste : une abnégation là aussi hors-normes, un rôle de leader et fédérateur des efforts du team, en restant concentré en dépit de la tourmente interne vécue par une équipe Red Bull se déchirant en interne depuis le décès de Dietrich Mateschitz, et plus particulièrement sur l’initiative d’un clan dévastateur pensant aider le jeune pilote, mené par son père ; et de laquelle Toto Wolff a lui aussi tenté de profiter en tentant par tous les moyens de d’adjuger les services de celui dont il sait qu’il ferait, comme le principal intéressé l’affirme lui-même, la différence au volant de n’importe quelle auto. Face à ce même père qui l’a sans aucun doute bien plus desservi cette saison qu’il ne l’a aidé en étant à deux doigts de faire imploser le top team l’ayant mené vers la F1 et le succès planétaire, Max Verstappen a sans doute dû faire face en 2024 à son plus grand défi. Cela, ni Schumacher, ni Senna n’avaient eu à le faire…

Patrick Angler (invité du site F1actu.com) : “Le pilote qui vous donne envie de le haïr”

Max Verstappen, un nom qui fait vibrer les passionnés de Formule 1 autant qu’il divise les opinions. Son année 2024 aura été une nouvelle démonstration de force et de maîtrise chirurgicale au volant d’une monoplace pourtant pas au meilleur de sa forme. Mais au-delà des chiffres et des podiums, c’est l’homme derrière le volant qui intrigue. Un pilote à la fois génial et énervant, un mélange détonnant de talent brut et de caractère bien trempé.

Verstappen, c’est le genre de pilote qui vous donne envie de le haïr… et de l’admirer en même temps. Son style de pilotage, parfois limite, ses coups d’éclat et ses déclarations provocantes ne laissent personne indifférent. Il bouscule les codes, repousse les limites, et ça, ça plaît ou ça déplaît. Mais au-delà de la polémique, il y a un champion hors-norme, un guerrier qui ne lâche jamais rien. Sa capacité à rebondir après chaque coup dur, à se concentrer sur l’essentiel et à mettre la pression sur ses adversaires est tout simplement impressionnante. Sa victoire au Brésil en est la parfaite illustration.

Alors, Verstappen, génie ou provocateur ? Les deux, sans doute. Un mélange explosif qui fait le sel de la Formule 1. Car si le sport automobile est une affaire de chronos, c’est aussi un spectacle, et en ce sens, Verstappen est un acteur hors pair qui utilise autant ses résultats que les polémiques, comme arme pour mener une guerre psychologique contre ses adversaires.

 

Thibaud Comparot (F1Only.fr) – “Une face inattendue de Verstappen : la patience”

Le retour inespéré de la concurrence a mis une certaine pression sur Verstappen.

Il faut reconnaitre qu’on ne s’y attendait pas vraiment, mais Red Bull a vu Ferrari et surtout McLaren revenir à vitesse grand V dans ses rétroviseurs. Alors que la RB20 perdait en performance, Max Verstappen a, à l’inverse de Sergio Pérez, réussi à stopper l’hémorragie en glanant le moindre petit point. Quand Lando Norris, Oscar Piastri, Charles Leclerc, Carlos Sainz, Lewis Hamilton et George Russell remportaient des Grands Prix, Max Verstappen a su faire le dos rond.

On a découvert cette saison une face inattendue de la personnalité de Max Verstappen, la patience. Il aura fallu attendre 11 Grands Prix de l’Espagne au Brésil, avant de voir le Batave remonter sur la plus haute marche du podium. Après une véritable maestria à Interlagos, Max Verstappen, implacable comme à son habitude, est allé décrocher une quatrième couronne mondiale à Las Vegas. Oui le titre de 2021 était peut-être le plus spectaculaire, mais celui de 2024 a probablement été le plus dur à remporter pour Max Verstappen.

Le point noir ? Le Max Verstappen de 2021 a ressurgi dans ses batailles avec Lando Norris, envoyant à plusieurs reprises son rival en dehors des limites de piste.

La stat folle : Si le Championnat avait commencé après Miami, moment de la saison ou la Max Verstappen n’a plus la meilleure monoplace de la grille, le pilote Red Bull serait tout de même en tête du Championnat à l’arrivée du GP de Las Vegas. Dans ce scénario, il aurait actuellement 11 points d’avance sur Lando Norris et 50 sur Charles Leclerc.

Hugo Pommier (F1Only.fr) – “Pas de quoi entacher une saison modèle”

La saison 2024 de Max Verstappen est véritablement exceptionnelle. On le savait fort, mais il a montré qu’il était réellement le meilleur sur la grille à l’heure actuelle, exploitant le maximum de sa Red Bull lors de chaque week-end ou presque. Comme l’a bien dit son dernier rival pour le titre, Lando Norris, Verstappen domine quand il a la meilleure voiture, mais reste toujours présent quand il ne l’a pas.

Certes, il a bénéficié d’une voiture dominante en tout début de saison, mais il a ensuite fait mieux que résister et les chiffres le prouvent. Il avait 53 points d’avance sur Norris au soir du Grand Prix de Miami, un tournant de la saison d’un point de vue des performances, dès la course numéro six, donc très tôt en 2024. Malgré les difficultés de la Red Bull qui ont suivi et la forme de la McLaren, Verstappen bénéfice actuellement de 63 points d’avance sur Britannique et lui a donc repris des points sur cette période. Cela restera comme une saison remarquable, une régularité à un niveau de performance exceptionnel.

Les polémiques hors piste, liées à son langage en conférence de presse n’en étaient même pas une, mettant plus en avant le ridicule de la situation et de la sanction. En revanche, il faut bien dire qu’il a dépassé les limites, au moins à Mexico avec sa deuxième manœuvre sur Norris, mais cela n’est pas suffisant pour entacher sa saison entière qui restera un modèle du genre.

Helmut Marko : Les performances de Sergio Pérez sont “inacceptables”

Alors que Sergio Pérez a livré une nouvelle prestation indigne d’un pilote Red Bull à Las Vegas, Helmut Marko n’a pas manqué d’affirmer que les performances du Mexicain comparées à celles de son coéquipier sont “inacceptables”.

Après un début de saison correcte au volant d’une Red Bull dominante, Sergio Pérez a totalement perdu pied lorsque les rivaux de l’écurie autrichienne sont rapidement revenus dans le match. Pérez n’a ainsi inscrit que 49 petits points lors des 16 derniers week-ends de course, un total médiocre au volant d’une Red Bull.

Helmut Marko, conseiller Red Bull, ne cache pas que Sergio Pérez est responsable de la perte du titre constructeurs, et donc des primes pour le personnel de l’écurie qui vont avec.

“Il doit y avoir deux pilotes dans l’équipe qui sont capables de marquer des points”, a indiqué Marko à ORF. “Je ne connais pas la différence exacte, mais je pense que Checo a plus de 200 points de retard sur Max [251 en réalité, ndlr]. C’est inacceptable. S’il était proche de Hamilton ou de Russell, des Ferrari ou des McLaren, nous aurions l’avantage.”

“L’essentiel était de gagner le championnat du monde avec Max, mais pour nos employés, c’est une déception, car leurs primes à la fin de la saison dépendent de notre position au championnat des constructeurs. Et cette année, nous n’avons aucune chance de le gagner”.

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L’avenir de Pérez décidé après Abu Dhabi

Malgré ses performances, Sergio Pérez a encore des chances de conserver sa place chez Red Bull en 2025, lui qui est sous contrat jusqu’à fin 2026 avec l’écurie autrichienne. Son avenir sera décidé après Abu Dhabi, avec la décision finale prise par les actionnaires de Red Bull.

“Le plan est qu’il y aura une réunion après Abu Dhabi, et nous rapporterons les résultats de cette réunion à nos actionnaires qui décideront alors du duo de pilotes des deux équipes pour l’année prochaine”, a ajouté Helmut Marko.

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