F1 – Pour Helmut Marko, le titre est déjà « dans la poche » d’Oscar Piastri

Helmut Marko, le conseiller de Red Bull, n’a pas mâché ses mots au lendemain du Grand Prix des Pays-Bas. Selon lui, Oscar Piastri a désormais le titre mondial « dans la poche » après le coup dur subi par son coéquipier et rival Lando Norris.

À Zandvoort, McLaren semblait pourtant en route pour un doublé. Piastri contrôlait la course depuis la pole position et Norris sécurisait une solide deuxième place, ce qui aurait limité l’écart à seulement 16 points entre les deux hommes au championnat. Mais le scénario a basculé dans les derniers tours, lorsque la monoplace du Britannique a été victime d’une panne moteur. Contraint à l’abandon pour la deuxième fois de la saison, Norris a vu son retard bondir à 34 points au classement des pilotes, alors qu’il ne reste que neuf manches à disputer.

Pour Marko, ce coup du sort change radicalement la donne : « Rattraper un tel écart face à un pilote aussi constant que Piastri semble extrêmement compliqué », a-t-il estimé. La bataille interne entre les deux McLaren, qui faisait vibrer la saison 2025, paraît désormais tourner nettement à l’avantage de l’Australien.

Même en imaginant une fin de saison sans nouveaux problèmes mécaniques, Marko doute de la capacité de Norris à inverser la tendance. Le conseiller Red Bull considère que le rythme et la régularité affichés par Piastri constituent un atout décisif dans la lutte pour le championnat.

Cette déclaration, tranchée comme souvent chez Marko, reflète la perception grandissante dans le paddock : la saison pourrait bien être celle de la consécration pour Oscar Piastri, auteur d’un grand chelem historique à Zandvoort et déjà crédité de sept victoires cette année.

« Ce coup dur l’a vraiment frappé au mauvais moment », a déclaré Marko à ORF. « Cela s’est produit à un moment très décisif du championnat, donc cela va être très compliqué maintenant. Dans le cas de Piastri, nous avons vu que chaque fois que Norris attaquait, Piastri parvenait à contrer ces attaques », a-t-il déclaré. « Je pense qu’Oscar a réussi à contrôler la course de manière très souveraine et je crains donc que l’affaire soit déjà conclue en faveur de Piastri. »

Helmut Marko reconnaît l’influence majeure de Rob Marshall chez McLaren

Helmut Marko, conseiller de Red Bull, a tenu à saluer le rôle déterminant de Rob Marshall dans l’ascension de McLaren depuis son arrivée. Ancien pilier de Red Bull pendant 17 ans, Marshall a contribué aux succès mondiaux de Sebastian Vettel et Max Verstappen avant de rejoindre l’écurie de Woking début 2024 en tant que concepteur en chef.

Sous sa houlette, McLaren connaît une saison 2025 exceptionnelle, avec 11 victoires en 14 Grands Prix. À l’inverse, Red Bull peine à retrouver son rythme et a reculé au classement. Marko n’a pas spéculé sur ce qu’aurait pu être la saison de Red Bull si Marshall était resté, mais a tenu à souligner les compétences et l’impact de son ancien collaborateur.

« C’est une question spéculative », a déclaré Marko à F1 Insider. « McLaren a pu constater qu’il est un excellent ingénieur. Il joue certainement un rôle important dans le succès de McLaren. Mais en fin de compte, chez McLaren, c’est comme partout ailleurs. C’est bien quand vos postes sont occupés par des personnes qui ont énormément d’expérience et qui apportent également des connaissances pratiques. »

À dix courses de la fin de la saison, Marko a laissé entendre qu’il s’attendait à ce que la lutte pour le championnat se déroule entre les pilotes McLaren.

« Tant que vous êtes aussi dominant, vous pouvez rester en tête sans ordres d’équipe », a-t-il déclaré. « Je trouve très fair-play qu’ils n’y aient pas eu recours non plus. Si la situation devient plus passionnante, alors avoir deux pilotes de haut niveau est clairement un désavantage. Mais ce n’est pas le cas actuellement, vu l’avance de McLaren. Ils ne prennent aucun risque pour le moment. »

Helmut Marko reste évasif sur l’avenir de Verstappen chez Red Bull

Helmut Marko, conseiller historique de Red Bull, a refusé de commenter en détail l’avenir de Max Verstappen, dont un éventuel départ vers Mercedes continue d’alimenter les spéculations.

L’écurie autrichienne traverse une saison 2025 délicate, marquée notamment par le départ de Christian Horner, écarté après plus de deux décennies à la tête de l’équipe. Laurent Mekies, venu de Racing Bulls, a été nommé pour lui succéder, héritant ainsi de la double fonction de directeur d’équipe et PDG.

Sur la piste, Red Bull peine à retrouver sa domination, rétrogradée au quatrième rang du classement constructeurs, tandis que Yuki Tsunoda peine à inscrire des points.

Marko a confirmé que Verstappen était informé en amont du licenciement de Horner, mais s’est gardé de tout commentaire sur les conséquences de cette décision sur l’avenir du triple champion du monde.

« Max en a certainement été informé, mais je ne souhaite pas m’exprimer davantage à ce sujet », a déclaré Marko à OE24.
Bien que Wolff ait confirmé que des discussions avaient eu lieu avec le Néerlandais, Red Bull et le camp Verstappen restent discrets sur le sujet. « Max peut rencontrer qui il veut », a insisté Marko.

Marko a souligné que son pilote vedette était sous contrat jusqu’à la fin de 2028 et que l’équipe partait du principe que le pilote de 27 ans resterait.

« Nous avons un contrat qui est toujours valable jusqu’en 2028, et nous partons du principe que Max restera avec nous pendant cette période », a ajouté Marko.

Christijan Albers appelle au départ de Helmut Marko : « Il a atteint sa date d’expiration »

L’ancien pilote de Formule 1 Christijan Albers a appelé Helmut Marko à se retirer de ses fonctions de conseiller sportif chez Red Bull, estimant que le dirigeant autrichien de 82 ans avait atteint sa « date d’expiration ». Cette déclaration intervient dans un contexte de bouleversements internes majeurs au sein de l’écurie autrichienne, marqués par le départ inattendu de Christian Horner annoncé mercredi matin.

Après plus de deux décennies à la tête de l’équipe de Milton Keynes, Horner a quitté ses fonctions de directeur d’écurie et de PDG. Si les raisons précises de ce départ n’ont pas été rendues publiques, Red Bull a d’ores et déjà officialisé son remplacement par Laurent Mekies, précédemment directeur des Racing Bulls. Ce changement ouvre une nouvelle page dans l’histoire de Red Bull Racing.

Christijan Albers voit cette transition comme l’opportunité d’un renouvellement plus large. Selon lui, Helmut Marko devrait également se retirer pour permettre à une « nouvelle génération » de dirigeants de prendre les rênes. Bien que Marko ait été un acteur central du succès de l’écurie, notamment dans le développement des jeunes talents, Albers estime que le moment est venu pour Red Bull de tourner définitivement la page.

« Je pense qu’il est temps que Marko arrive également à son terme », a déclaré Albers dans le podcast de De Telegraaf. « Certaines de ses déclarations sont déconnectées de la réalité. Je me demande s’il devrait rester à ce poste. Il est peut-être temps d’opérer un changement radical et d’ouvrir la voie à une nouvelle génération. »

Helmut Marko a rejoint Red Bull au tout début de son aventure en F1, tout comme Horner, et le duo, avec le cofondateur Dietrich Mateschitz, a fait de l’équipe un leader en F1. Cependant, l’Autrichien, qui s’occupe également des jeunes pilotes de Red Bull, a été critiqué pour certaines de ses déclarations, en particulier à l’égard d’Isack Hadjar, qu’il a qualifié d’« embarrassant » en Australie.

« Je trouve que c’est un facteur très important », a ajouté Albers, évoquant l’empreinte laissée par Marko sur les pilotes. « Dans ses interviews, je ne le trouve pas tactique. Et maintenant, vous pourriez dire : ‘Il n’a jamais été tactique’, mais je trouve maintenant qu’il est excessivement dur, et cela ne profite pas à l’équipe. »

Helmut Marko salue un « nouveau chapitre » après le départ de Christian Horner de Red Bull

Le conseiller sportif de Red Bull, Helmut Marko, a réagi aux bouleversements récents au sein de l’écurie en qualifiant cette transition de « nouveau chapitre » pour l’équipe autrichienne. Mercredi, Christian Horner a quitté ses fonctions de directeur et PDG de l’écurie basée à Milton Keynes, mettant fin à plus de deux décennies de collaboration avec Red Bull.

Pour lui succéder, le choix s’est porté sur Laurent Mekies, jusqu’alors directeur de l’écurie sœur Racing Bulls. Il prend désormais les rênes de Red Bull Racing, tandis qu’Alan Permane, ex-directeur sportif de Racing Bulls, reprend la direction de cette dernière pour le reste de la saison.

Helmut Marko a salué ces nominations, qu’il considère comme des évolutions « logiques » au sein de l’organigramme. Il a souligné la volonté de Red Bull de favoriser la continuité et l’expertise interne plutôt que de recourir à une figure extérieure pour combler le vide laissé par Horner.

Arrivé chez Red Bull il y a seulement deux ans en provenance de Ferrari, Mekies gravit ainsi les échelons rapidement pour prendre les commandes de l’équipe championne du monde. Un tournant stratégique que Marko espère porteur de stabilité et de réussite.

« Un nouveau chapitre va s’ouvrir pour Red Bull Racing et les Racing Bulls en Belgique, avec Laurent Mekies comme directeur de l’équipe chez RBR et Alan Permane comme directeur de l’équipe chez les Racing Bulls », a écrit Marko dans sa chronique Speedweek. « En tant qu’ancien directeur sportif des Racing Bulls, Alan était le choix logique pour nous, car nous ne voulions pas faire appel à quelqu’un de l’extérieur. En substance, nous avons simplement élargi son rôle précédent. Laurent était également le candidat idéal pour ce nouveau poste pour les mêmes raisons : il s’agit d’une solution interne et d’un homme doté d’une vaste expérience. Grâce à ses activités variées, notamment son travail ultérieur avec la FIA et Ferrari, Laurent dispose de toutes les qualités requises pour diriger une équipe de haut niveau avec brio. »

Red Bull – Helmut Marko rompt le silence après le départ de Christian Horner

Plus de 24 heures après l’annonce du départ de Christian Horner, Helmut Marko a pris la parole pour la première fois. Le conseiller en sport automobile de Red Bull, figure incontournable de l’écurie depuis ses débuts, a publié une déclaration officielle à la suite du licenciement soudain de Horner, évincé de son poste de directeur d’équipe et PDG le 9 juillet dernier.

Après deux décennies à la tête de Red Bull Racing, Horner a été remplacé avec effet immédiat par Laurent Mekies, jusqu’alors à la direction de l’écurie sœur, Racing Bulls. Son départ a suscité de nombreuses réactions dans le paddock, dont celles de Max Verstappen et d’Oliver Mintzlaff, directeur général des projets d’entreprise de Red Bull GmbH.

Resté silencieux dans un premier temps, malgré une collaboration étroite – et parfois tendue – avec Horner, Marko a finalement livré ses impressions. Si les relations entre les deux hommes ont connu des périodes de friction, leur partenariat a été l’un des piliers du succès de Red Bull en Formule 1.

La déclaration de Marko intervient alors que l’écurie entame une nouvelle phase de transition, avec un changement de leadership inédit depuis sa création.

«Christian et moi avons travaillé ensemble avec beaucoup de succès pendant plus de 20 ans, tant en Formule 1 qu’en Formule 3000 », a déclaré Marko dans son communiqué. « Je tiens à remercier sincèrement Christian pour cela. Au cours de cette période, nous avons pu célébrer un nombre incroyable de succès exceptionnels. Nous avons contribué à former deux champions du monde des pilotes et plusieurs vainqueurs de Grands Prix. Cela a toujours été – et reste – la philosophie de Red Bull. Quant à la situation sportive actuelle, il reste encore 12 courses à disputer et nous continuerons à nous battre pour le titre de champion des pilotes tant que cela sera mathématiquement possible. »

Verstappen se retrouve à 69 points derrière le leader du championnat Oscar Piastri à mi-parcours de la saison, soit près de trois Grands Prix complets, avec 25 points à gagner à chaque course.

Helmut Marko : le stratège de l’ombre chez Red Bull Racing

Parcours, vision et influence en Formule 1

Helmut Marko est, depuis plus de deux décennies, l’une des figures les plus influentes et respectées du paddock de la Formule 1. Conseiller sportif du Red Bull Racing Team et responsable du Red Bull Junior Team, il s’est imposé comme l’un des architectes majeurs du succès de l’écurie autrichienne. Derrière son regard perçant et son ton direct se cache un homme à l’expérience riche, marqué par une vie dédiée à la course, d’abord sur la piste, puis en coulisses.

Une carrière sur la piste interrompue prématurément

Né en 1943 à Graz, en Autriche, Helmut Marko commence sa carrière comme pilote de course. Il se fait remarquer dans les années 1970 au volant de voitures de sport et de monoplaces. Son plus grand fait d’armes demeure sa victoire au prestigieux Mans en 1971 avec Gijs van Lennep, sur Porsche 917 : ce triomphe, associé à plusieurs participations au championnat du monde d’endurance, place Marko parmi l’élite de la discipline. En Formule 1, il dispute neuf Grands Prix pour BRM, mais sa carrière prend fin brutalement lors du Grand Prix de France 1972, victime d’un accident qui le laisse partiellement aveugle de l’œil gauche.

De pilote à stratège : l’ascension chez Red Bull

Après sa reconversion forcée, Marko obtient un doctorat en droit mais revient rapidement à ses premières amours en devenant manager de pilotes, puis conseiller auprès de Red Bull dans les années 1990. Lorsque Dietrich Mateschitz, fondateur de Red Bull, s’engage en F1, Marko est chargé de détecter et de former les jeunes talents. Sous sa houlette, le Red Bull Junior Team devient une pépinière reconnue, révélant des prodiges comme Sebastian Vettel, Daniel Ricciardo, Carlos Sainz ou encore Max Verstappen.

Un architecte du succès Red Bull

Helmut Marko est réputé pour son franc-parler, son exigence et sa lucidité stratégique. Au sein de l’équipe Red Bull Racing, il joue un rôle clé dans le recrutement, la gestion des pilotes et les grandes orientations sportives. Sa collaboration avec Christian Horner, directeur de l’écurie, et Adrian Newey, génie de l’ingénierie, a permis à Red Bull de conquérir, depuis 2010, de multiples titres mondiaux constructeurs et pilotes. Marko n’hésite pas à prendre des décisions difficiles — remplacement de pilotes, promotions accélérées — mais il sait reconnaître l’instinct des grands champions.

Une vision tournée vers l’avenir

Au-delà de ses succès actuels, Helmut Marko incarne l’esprit Red Bull : audace, innovation et foi indéfectible dans la jeunesse. Sa capacité à détecter de nouveaux talents et à les mener vers les sommets est inégalée. Il reste attentif à l’évolution du sport, n’hésitant pas à commenter l’actualité avec franchise, parfois à contre-courant, tout en guidant les projets futurs de l’écurie.

En résumé, Helmut Marko est bien plus qu’un simple conseiller. Il est le chef d’orchestre discret mais décisif de Red Bull Racing, contribuant à faire vibrer l’esprit de la Formule 1 à travers chaque génération de pilotes audacieux.

 

 

Helmut Marko met fin aux spéculations sur un départ de Max Verstappen vers Mercedes

Helmut Marko, conseiller de Red Bull, a tenu à clarifier la situation autour des rumeurs liant Max Verstappen à Mercedes. Selon lui, aucun accord ne peut être signé avec l’écurie allemande, malgré l’intensification des spéculations ces derniers jours.

Alors que le quadruple champion du monde est sous contrat avec Red Bull jusqu’en 2028, les rumeurs d’un éventuel transfert ont été relancées après les déclarations de George Russell en Autriche, évoquant des discussions en cours entre Mercedes et le clan Verstappen. Si Toto Wolff, Christian Horner et le pilote néerlandais ont tous été interrogés sur le sujet au Red Bull Ring, le dossier continue d’alimenter les débats à l’approche du Grand Prix de Grande-Bretagne.

Malgré les propos passés de Horner, ouvert à un départ si Verstappen en exprimait le souhait, Marko rappelle que le pilote de 27 ans ne peut activer une clause de sortie que s’il n’est pas dans le top 3 au championnat à la pause estivale.

« Il n’a pas signé et il ne peut pas signer », a déclaré Marko au journal Kleine Zeitung. « Cela devient agaçant maintenant. Les mêmes questions reviennent sans cesse, et nous continuons à donner les mêmes réponses, car rien n’a changé depuis le début. »

Pour Helmut Marko, « le championnat est terminé » pour Verstappen après l’abandon en Autriche

Helmut Marko n’a pas mâché ses mots après l’abandon de Max Verstappen au Grand Prix d’Autriche. Le conseiller sportif de Red Bull a estimé que « le championnat est terminé » pour le Néerlandais, contraint à l’abandon dès le premier tour à Spielberg.

Parti de la septième position, le quadruple champion du monde a été victime d’un accrochage dans le virage n°3, percuté par Kimi Antonelli, qui a perdu le contrôle de sa Mercedes sur une phase de freinage. Les deux pilotes ont été contraints à l’abandon, et le jeune Italien a écopé d’une pénalité de trois places sur la grille pour la prochaine course à Silverstone, malgré des excuses adressées rapidement à Verstappen.

Marko a exprimé sa frustration face à un incident qui, selon lui, a ruiné les espoirs d’un podium. Les données internes de Red Bull laissaient en effet entrevoir une possible remontée vers le top 3, bien que McLaren ait semblé intouchable.

Pour l’écurie autrichienne, ce Grand Prix à domicile s’est conclu sur une note amère, Yuki Tsunoda, seul représentant à l’arrivée, ne faisant pas mieux qu’une 16e place. Un résultat qualifié de désastreux par Marko, visiblement agacé par le scénario du week-end.

« Max a pris un bon départ », a déclaré Marko à Sky DE. « Kimi est sorti de nulle part et nous a percutés avec ses roues bloquées. L’analyse montre que nous aurions pu nous battre pour le podium. Mercedes n’était pas rapide et les Ferrari n’étaient pas vraiment impressionnantes non plus. McLaren était hors de portée. Vous ne les avez pas revus, mais comme je l’ai dit, un podium aurait été possible. Au départ, vous pouvez prendre des risques et vous devez vous préparer à ce que quelqu’un derrière vous fasse une bêtise. »

L’abandon de Verstappen était son premier depuis le Grand Prix d’Australie 2024 et a été considérablement aggravé par la victoire de Lando Norris. En conséquence, le quadruple champion du monde se retrouve à 61 points derrière Oscar Piastri au classement général, ce qui convainc Marko que la quête d’un cinquième titre consécutif est terminée.

« C’est un jour noir », a admis l’homme de 82 ans. « L’écart est presque impossible à combler. Si rien de spécial ne se produit, nous devons considérer que le championnat est terminé. »

Helmut Marko sceptique sur l’avance supposée de Mercedes en vue de 2026

Alors que la Formule 1 se prépare à un bouleversement réglementaire majeur en 2026, Helmut Marko, conseiller spécial chez Red Bull, remet en question les spéculations selon lesquelles Mercedes serait en position de force dans le développement de la future motorisation.

La F1 va en effet connaître une refonte technique d’ampleur, avec une nouvelle génération de châssis et de groupes motopropulseurs. Ces derniers devront produire 50 % de leur puissance à partir de sources électriques, dans un système hybride désormais dépourvu du MGU-H.

Mercedes, perçue par beaucoup comme la mieux placée dans la course au développement – à l’image de son avance lors de l’introduction des V6 turbo-hybrides en 2014 – est citée comme favorite. Une position qu’Helmut Marko conteste ouvertement.

Dans un entretien accordé au quotidien Kleine Zeitung, le dirigeant autrichien a déclaré qu’« il n’existe à ce jour aucune preuve concrète » permettant d’affirmer que Mercedes disposera du meilleur moteur sous le nouveau règlement. Red Bull Powertrains, engagé dans son propre programme moteur en collaboration avec Ford, poursuit de son côté le développement de son unité de puissance 2026.

« Mercedes s’est déclarée favorite, mais rien ne le prouve. Le développement du moteur à combustion à lui seul est incroyable. Le moteur est plus petit que celui de ma tondeuse à gazon ! »

Interrogé sur l’état d’avancement du premier programme de moteur interne de Red Bull, pour lequel il collabore avec le constructeur automobile américain Ford, Marko a ajouté : « Il y a trois ou quatre éléments importants pour la nouvelle voiture : le moteur à combustion. Nous sommes d’accord là-dessus, et à moins qu’il n’y ait des problèmes de durabilité, cela ne changera pas la donne. La batterie est cruciale ; nous commençons par une solution conventionnelle, et l’essence est un facteur très important. Le développement dans ce domaine se passe très bien avec notre partenaire Exxon. »

« Yuki est lent à démarrer » – Tsunoda terminera-t-il la saison avec Red Bull ?

Après avoir abandonné tout espoir de remporter le titre des constructeurs, Helmut Marko suggère que Red Bull continuera à miser sur Yuki Tsunoda.

Après neuf courses cette saison, il est ironique que le meilleur résultat en qualification du pilote japonais ait été obtenu avec Racing Bulls en Australie, tandis que son meilleur résultat en course a également été obtenu avec l’écurie basée à Faenza, avec une sixième place au Sprint de Shanghai, qu’il a certes réitéré à Miami.

À part cela, il a été pratiquement absent, même ses communications radio étant devenues remarquablement discrètes.

Le remplaçant de Sergio Perez, Liam Lawson, n’a tenu que deux courses avant d’être remercié, le Néo-Zélandais s’épanouissant relativement bien depuis son retour à Faenza, tandis que les amis et la famille d’Isack Hadjar l’exhortent à ignorer toute invitation à Milton Keynes.

Depuis qu’il a rejoint Max Verstappen, le meilleur résultat de Tsunoda en qualification est une 8e place à Djeddah, tandis que sa 9e place à Bahreïn reste son meilleur résultat en course.

Dans Speedweek, Marko laisse entendre que Tsunoda restera au volant pour le reste de la saison, tout en affirmant que le pilote populaire est incapable de s’adapter à la RB21.

« Dans le championnat des constructeurs, nous avons déjà fait une croix sur la victoire finale, nous n’avons donc aucune chance », admet l’Autrichien. « Bien sûr, cela est lié au deuxième pilote, car Yuki Tsunoda est lent à démarrer. Yuki n’est souvent qu’à un dixième de seconde derrière lors des séances d’essais libres », poursuit-il, « mais lors des qualifications, l’écart se creuse.

La pression est alors présente, et c’est plus difficile sous pression. De plus, il ne s’adapte pas aussi rapidement que Max, qui n’a pas besoin d’une période d’acclimatation.

Pour Yuki, en revanche, la voiture n’est pas encore très présente, il a plus de mal à ce niveau-là, et bien sûr, il y a toujours du travail d’ajustement, car on essaie beaucoup quand on est en fond de grille. »

De son côté, Tsunoda se plaint régulièrement que quelque chose « ne va pas » avec la RB21, qui est connue pour être extrêmement capricieuse.

Cependant, pour une fois, Marko ne semble pas mettre la pression sur le deuxième pilote.

« Il a besoin de plus de temps et il l’aura », écrit-il. « Nous partons du principe qu’il restera dans la voiture jusqu’à la fin de la saison. »

Business – La F1 est-elle nuisible à l’économie de Las Vegas ?

Alors que le deuxième Grand Prix de Las Vegas s’est tenu au mois de novembre dernier, deux chefs d’entreprise locaux ont vivement critiqué l’événement, le sport et ses autorités.

On se rappelle que le conseiller de l’écurie Red Bull, le Dr Helmut Marko, avait admis avant le GP de l’an dernier qu’il n’en était pas fan, le qualifiant de « pas si génial » et déclarant à Osterreich : « Il ne bénéficie pas d’un grand soutien de la population locale. »

Il se trouve que le GP de Las Vegas, dont le promoteur est Liberty Media, semble également ne pas bénéficier du soutien total de l’État du Nevada, plusieurs rapports faisant même état de difficultés rencontrées par le personnel de la F1 pour obtenir l’autorisation d’entrer sur le territoire.

« Ils ne voulaient pas me laisser entrer », avait déclaré le pilote RB Yuki Tsunoda. « Ils m’ont retenu pendant deux ou trois heures et ont failli me renvoyer chez moi, alors que mon passeport montre que je me déplace constamment d’un pays à l’autre et que j’ai un visa valide, et qu’il n’y a pas longtemps, j’ai couru sur un autre circuit américain, à Austin. »

Wade Bohn, propriétaire d’une station-service aux couleurs de Coca-Cola à Las Vegas, raconte qu’il était ravi d’apprendre que sa ville allait rejoindre le calendrier de la Formule 1 en 2023.

Mais les perturbations causées à la ville ont finalement abouti à une chute choquante de 65 % de ses revenus pour le mois de novembre. Il a déclaré au Journal de Montréal qu’en novembre 2022, il avait réalisé un chiffre d’affaires de 682 000 dollars. Aujourd’hui, « je n’atteindrai même pas les 200 000 dollars », a-t-il révélé. « Ça me rend malade », a ajouté M. Bohn. « Si cette course est toujours là dans quatre ans, c’est fini pour moi. J’ai déjà licencié 50 % de mes employés. »

« Les dégâts causés par une course de 90 minutes qui a lieu une fois par an sont inexplicables. Je ne comprends pas ce concept. C’est notre ville. »

Le restaurateur Randy Markin, quant à lui, poursuit carrément  la Formule 1 en justice pour les pertes financières causées par les perturbations que l’événement entraîne pour son entreprise.

« Aucun événement n’a jamais détruit ma ville comme la F1 », a déclaré le propriétaire du restaurant italien Battista’s Hole In The Wall. Il affirme que lorsque la Formule 1 est en ville, il enregistre 50 % de réservations en moins.

« C’est horrible », a-t-il déclaré. « Nous sommes censés faire salle comble. Les gens appellent pour annuler leurs réservations parce qu’ils ne peuvent pas venir à cause des embouteillages et des fermetures. »

« Nous étions le restaurant le plus fréquenté en dehors du Strip », a déclaré M. Markin, ajoutant que certains autres restaurants voisins ferment même pendant toute la semaine de la course.

Faisant référence aux responsables de la Formule 1, il s’est emporté : « Ces gens s’en fichent complètement. C’est la première fois qu’une entreprise s’installe à Las Vegas sans s’intégrer dans le tissu urbain. Et Dieu seul sait combien d’entreprises sont déjà venues ici. Aucune ville au monde n’organise de grands événements comme nous le faisons. Mais pourquoi les citoyens détestent-ils autant cette course ? C’est parce que la F1 se promène le nez en l’air, sans se soucier de rien et en détruisant tout autour d’elle. Ils arrivent en jet privé, font leur boulot et repartent. Ça ne marche pas comme ça ici. »

La F1 s’est excusée après les perturbations de l’événement de 2023 et s’était engagée à faire mieux pour 2024. Mais Markin affirme que rien n’a changé.

« Si la F1 se souciait vraiment de Las Vegas, nous n’aurions pas à nous battre devant les tribunaux. Il est impossible de s’asseoir avec ces gens et de discuter, car ils s’en moquent. Ils n’ont aucune loyauté. Et leur façon de penser qu’ils sont plus grands et plus forts grâce à leur argent ne fonctionne plus. Surtout pas dans ce marché unique. »

 

 

Sondage – Voyez-vous Sebastian Vettel remplacer Helmut Marko chez Red Bull ?

Le conseiller emblématique de Red Bull, Helmut Marko, a récemment évoqué Sebastian Vettel comme son potentiel successeur au sein de l’écurie autrichienne. Figure clé du programme de développement des jeunes pilotes, Marko a largement contribué à l’émergence de talents majeurs comme Max Verstappen, Daniel Ricciardo, Carlos Sainz… et bien sûr, Vettel lui-même.

Quadruple champion du monde avec Red Bull entre 2010 et 2013, Vettel entretient toujours des liens étroits avec l’équipe de Milton Keynes. Interrogé sur la possibilité de reprendre le flambeau laissé par Marko, l’ancien pilote allemand a reconnu l’existence de contacts : « Je m’entends toujours très bien avec Helmut et nous sommes en discussion », a-t-il confié, tout en précisant que les échanges restaient à ce stade informels.

Retraité de la Formule 1 depuis la fin de la saison 2022 après un dernier passage chez Aston Martin, Vettel, 37 ans, n’a jamais exclu un retour sous une autre forme dans le paddock. Si Marko devait se retirer, son ancien protégé pourrait ainsi jouer un rôle central dans la continuité de la philosophie Red Bull en matière de détection et de gestion des talents.

Helmut Marko désigne Sebastian Vettel comme son successeur idéal chez Red Bull

Présent ce week-end à Djeddah à l’occasion du Grand Prix d’Arabie saoudite, Sebastian Vettel a reçu une belle preuve de reconnaissance de la part de Red Bull. Helmut Marko, conseiller sportif de l’écurie autrichienne, a en effet désigné l’ancien quadruple champion du monde comme son successeur idéal lorsqu’il prendra sa retraite.

À 81 ans, l’avenir de Marko dans le paddock fait régulièrement l’objet de spéculations, d’autant plus dans le contexte incertain qui entoure Max Verstappen, dont le départ de Red Bull est évoqué depuis plusieurs mois.

Interrogé par Sky Deutschland, Marko a été clair : « Je pense qu’il [Vettel] serait le candidat idéal pour me succéder. » Une déclaration forte, alors que Vettel s’implique ce week-end dans une initiative visant à soutenir les jeunes pilotes de karting féminines.

Malgré cette prise de position, l’Autrichien n’a pas laissé entendre qu’un départ était imminent. Il semble toujours déterminé à rester actif au sein de l’écurie, tant que les circonstances le permettent.

« Non, ce n’est pas ça. Mais il est clair qu’à un moment donné, on ne peut plus continuer, notamment en raison de l’âge », a expliqué Marko. « Parce que les déplacements ne sont pas une mince affaire. Bien sûr, ce serait formidable si quelqu’un comme Sebastian pouvait prendre la relève. Il y a le programme junior. Il travaille déjà avec des filles ici, dans les karts en Arabie saoudite. Et de l’autre côté, bien sûr, il y a la grande direction stratégique de son équipe de Formule 1. »

Présent au sein de l’organigramme de Red Bull depuis l’entrée de l’équipe en Formule 1 en 2005, Helmut Marko joue un rôle clé dans la gestion du programme junior et l’émergence de nouveaux talents. Un poste stratégique et exigeant, que l’Autrichien imagine pourtant transmis sans difficulté majeure à Sebastian Vettel.

S’il venait à passer le relais, Marko se montre confiant quant à la capacité de l’ancien pilote à s’adapter rapidement. « Je ne pense pas qu’il [Vettel] ait besoin de me suivre longtemps pour comprendre le travail », a-t-il affirmé, soulignant ainsi la connaissance approfondie de la F1 et la maturité de son ancien protégé.

« Je ne pense pas qu’il ait besoin d’un an », a insisté Marko. « Deux courses suffiront pour qu’il maîtrise tout. Mais c’est une nouvelle approche et je pense que Sebastian a trouvé sa voie. Il sait ce qu’il veut faire à l’avenir, et c’est avant tout la course automobile. Il est peut-être propriétaire d’une forêt en Autriche avec son propre terrain de chasse, mais tout cela est compatible. »

Marko tire la sonnette d’alarme après Bahreïn : « Red Bull est la quatrième force du plateau »

Helmut Marko n’a pas mâché ses mots après la contre-performance de Red Bull au Grand Prix de Bahreïn, qu’il a qualifiée de « non acceptable ». Avec Max Verstappen seulement sixième et Yuki Tsunoda neuvième à l’arrivée, le conseiller de l’écurie autrichienne a reconnu que la RB21 ne jouait plus dans la cour des meilleurs.

Selon Marko, Red Bull figure désormais comme la quatrième force du plateau, un net recul par rapport à sa domination de la saison précédente. Outre le manque de rythme affiché sur le circuit international de Sakhir, l’équipe a également été pénalisée par des dysfonctionnements lors des arrêts aux stands. Le système automatisé de feux-stops/go a retardé les deux pilotes, les laissant immobilisés plus longtemps que prévu après le changement de pneus.

Un problème technique coûteux, mais qui ne masque pas, selon Marko, la réalité : « nous étions tout simplement trop lents », a-t-il admis, lucide sur l’ampleur du travail à accomplir pour retrouver les sommets.

« Pour le moment, nous sommes la quatrième équipe », a déclaré l’homme de 81 ans aux médias. « Nous devons retrouver des performances dans la voiture dès que possible. Et aussi des standards. Si la voiture n’est pas la plus rapide et que les arrêts aux stands ne fonctionnent pas, ce n’est pas acceptable. »

Alors que Red Bull prévoit d’introduire une série de mises à jour à l’occasion du Grand Prix d’Émilie-Romagne le mois prochain, l’écurie autrichienne devra, d’ici là, composer avec sa monoplace actuelle.

Interrogé sur les leviers d’action disponibles à court terme, Helmut Marko a insisté sur l’importance d’une meilleure préparation lors des week-ends de Grand Prix. Le conseiller de l’équipe a également souligné la nécessité de fixer un cap clair en vue du début de la tournée européenne, où les évolutions attendues pourraient relancer la dynamique de Red Bull.

« Mieux nous préparer et trouver la configuration avec ce que nous avons », a-t-il expliqué. « Mais bien sûr, il ne peut y avoir de nouvelles pièces à court terme. [C’est] très alarmant », a-t-il ajouté à propos des résultats obtenus par l’équipe à Sakhir. « Nous savons que nous ne sommes pas compétitifs. Des pièces arriveront lors des prochaines courses, et nous espérons qu’elles apporteront des améliorations. Mais nous allons régler le problème, et j’espère que nous serons plus compétitifs lors des courses en Europe. »

Le manager de Verstappen aurait sévèrement recadré Helmut Marko après le GP de Bahreïn

Selon la rumeur, le manager de Max Verstappen aurait passé un savon à Helmut Marko après la dernière contre-performance de la Red Bull du quadruple champion de F1 à Bahreïn.

Max Verstappen a terminé le Grand Prix de Bahreïn à une lointaine sixième place, loin de ses standards, gagnant au moins une place par rapport à sa position de départ, mais terminant à plus de 34 secondes du vainqueur de la course, Oscar Piastri sur McLaren. Le pilote néerlandais se retrouve désormais à huit points de Lando Norris, pilote McLaren, au classement des pilotes.

Verstappen s’est plaint de problèmes continus de freinage et d’équilibre avec sa RB21 sur le circuit international de Bahreïn, et pendant la course, il a été victime d’arrêts au stand manqués en raison d’un problème de faisceau de câbles avec le portique de stand, ce qui a également affecté son coéquipier Yuki Tsunoda.

Après la course, le journaliste de Sky Sports F1 qui était dans la pit-lane a repéré Raymond Vermeulen, le manager de Verstappen, en train de s’énerver contre Helmut Marko, le conseiller de Red Bull.

Kravitz a déclaré : « À la fin de la course, j’attendais des directeurs d’équipe, et Raymond Vermeulen, le manager de Max, est entré dans le garage Red Bull et a dit à Helmut Marko ce qu’on ne peut décrire que comme une bonne réprimande. »

« Il s’est ensuite disputé avec Helmut Marko, et Helmut Marko est resté là à le regarder. Raymond s’est ensuite précipité à l’arrière du garage, en retirant son laissez-passer au passage. De toute évidence, ils ne sont pas contents. »

Helmut Marko exprime sa crainte de voir Max Verstappen quitter Red Bull

Helmut Marko, conseiller de Red Bull, a admis qu’il craignait que Max Verstappen ne choisisse de quitter l’équipe en raison de ses dernières difficultés. Le Néerlandais a franchi la ligne d’arrivée en sixième position au Grand Prix de Bahreïn, mettant ainsi un terme à un week-end difficile.

La course de Verstappen a été marquée par un certain nombre de problèmes, puisqu’il s’est plaint à la radio de l’équipe de l’équilibre de la voiture ainsi que de la surchauffe des pneus. Ses problèmes sont survenus alors que McLaren réalisait une belle course avec Oscar Piastri qui a dominé jusqu’à la victoire tandis que son coéquipier Lando Norris s’emparait de la troisième place malgré quelques soucis.

S’adressant à Sky Deutschland, Marko a appelé Red Bull à procéder rapidement à des améliorations, au risque d’être écarté de la course au titre. « C’est clair : nous devons progresser », a-t-il déclaré. « Pas en points, mais au chronomètre. Et avec une performance comme celle que nous réalisons actuellement, malheureusement, le Championnat du monde ne sera pas gagné. »

Marko a récemment déclaré qu’une clause de sortie dans le contrat de Verstappen pourrait devenir un sujet de conversation pendant la pause estivale. Le quadruple champion a été associé à un départ de l’équipe au cours des 12 derniers mois, Mercedes et Aston Martin étant désignés comme destinations potentielles.

Lorsqu’on lui a demandé à quel point il craignait que Verstappen choisisse de partir, Marko a répondu : « C‘est très probable. Des améliorations doivent être apportées dans un avenir proche afin qu’il ait une voiture avec laquelle il puisse gagner. Cela ne devrait pas être un hasard, comme sous la pluie au Brésil ou au Japon. Là-bas, la piste est venue à lui et il a réalisé un tour magique. Il doit y avoir une base stable. »

Helmut Marko coupe court aux rumeurs liant Franco Colapinto et Red Bull

Helmut Marko semble avoir enfin mis fin aux rumeurs liant Franco Colapinto à Red Bull.
Des rumeurs dans les médias espagnols ont lié Colapinto, qui est le pilote de réserve d’Alpine pour 2025, à Racing Bulls comme une option possible pour l’équipe avant que la décision d’échanger Liam Lawson avec Yuki Tsunoda ne soit annoncée.

Colapinto a attiré l’attention de Red Bull grâce à ses impressionnantes performances en fin de saison l’année dernière, lorsqu’il a remplacé Logan Sargeant chez Williams. Mais une série de graves accidents a refroidi l’intérêt de l’équipe pour l’Argentin de 21 ans. Ayant raté une place à temps plein, Colapinto a signé chez Alpine en tant que pilote de réserve, en attendant de remplacer éventuellement Jack Doohan.

Les rumeurs liant Colapinto à Red Bull sont apparues après qu’Helmut Marko ait été vu dans l’espace d’accueil d’Alpine pendant le week-end du Grand Prix de Chine, alors que les spéculations sur l’avenir de Lawson allaient bon train.

Marko a maintenant révélé la raison de sa visite chez Alpine et a insisté sur le fait que Colapinto n’avait pas été évoqué lors d’une rencontre avec le directeur de l’équipe, Oliver Oakes.

« Oui, j’ai une bonne relation avec Ollie Oakes », a déclaré Marko à Motorsport.com. «Il a régulièrement fait courir certains de nos pilotes dans ses différentes équipes à travers les catégories juniors. L’un de ses pilotes court actuellement en Grande-Bretagne [F4, Fionn McLaughlin], par exemple. C’est la raison pour laquelle je l’ai rencontré. Colapinto n’était pas un sujet. »

Isack Hadjar répond aux critiques d’Helmut Marko

Isack Hadjar a tenu à clarifier la situation avec Helmut Marko après que le conseiller de Red Bull l’a qualifié d’« embarrassant » après que le Français a versé des quelques larmes, suite à son accident dans le tour de formation du Grand Prix d’Australie à Melbourne.

Le jeune pilote français a été filmé en larmes après avoir détruit sa Racing Bulls lors du tour de formation du Grand Prix d’Australie, victime d’un tête-à-queue sur piste mouillée.

Son émotion a suscité un large élan de soutien, aussi bien au sein du paddock qu’en dehors. Anthony Hamilton, père du septuple champion du monde Lewis Hamilton, a notamment réconforté Hadjar en lui adressant des mots d’encouragement alors qu’il regagnait le paddock.

Toutefois, s’adressant à la chaîne de télévision autrichienne ORF après la course, Helmut Marko a déclaré qu’« Isack Hadjar a un peu pleuré après son accident. C’était un peu gênant. »

En réponse, et à l’approche de la deuxième course de la saison ce week-end en Chine, Hadjar a été invité à donner son avis sur les remarques de Marko.

Après un petit rire, et s’adressant aux médias, Hadjar a déclaré : « J’ai trouvé ça embarrassant moi aussi. Tu sais, Helmut, je l’ai eu au téléphone le lendemain, et tout va bien. Je le connais depuis quelques années maintenant. Je suis habitué à sa façon de travailler. Autre point, je pense qu’il parlait allemand, et que ses mots ont été mal réinterprétés. »

« À part ça [recevoir] tout l’amour des fans et des gens, je ne m’attendais pas du tout à ça après mon accident. C’était donc agréable. »

Helmut Marko juge les larmes d’Isack Hadjar « un peu embarrassantes »

Helmut Marko, conseiller de Red Bull, a jugé « un peu embarrassante » la réaction d’émotion d’Isack Hadjar après son accident lors du Grand Prix d’Australie.

Dans un univers aussi compétitif que la Formule 1, où la pression est constante et les attentes élevées, montrer ses émotions peut parfois surprendre. À l’image d’un joueur qui perd lors d’une session de casino en ligne fiable, il est essentiel de savoir gérer ses frustrations et de se préparer à rebondir.

Pour sa première course en Formule 1, le pilote de Racing Bulls a perdu le contrôle de sa monoplace dès le tour de formation à Melbourne, piégé par une ligne blanche glissante dans le premier enchaînement de virages.

Visiblement bouleversé, le jeune Français de 20 ans a fondu en larmes en rejoignant le paddock, où il a été réconforté par Anthony Hamilton, le père de Lewis Hamilton, venu lui apporter son soutien, puis par Stefano Domenicali, PDG de la F1. Une attitude qui n’a toutefois pas ravi Helmut Marko, responsable du programme des jeunes pilotes de Red Bull. « Isack Hadjar a un peu pleuré après son accident. C’était un peu gênant », a-t-il déclaré à ORF.

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Cet abandon d’Isack Hadjar avant même le début de la course, alors qu’il s’élançait depuis la 11e place sur la grille de départ, représente l’éventuelle perte de précieux points, alors que plusieurs écuries concurrentes du milieu de peloton ont déjà débloqué leur compteur.

Alex Albon (Williams) a réalisé une performance solide en décrochant la cinquième place, suivi par Lance Stroll (Aston Martin) et Nico Hülkenberg (Sauber), respectivement sixième et septième. Yuki Tsunoda, en position de marquer des points en début de course, a vu ses espoirs s’envoler après une stratégie mal ajustée face à l’arrivée de la pluie, un scénario qui a également piégé Ferrari.

Le jeune pilote français va rapidement devoir oublier ou se servir de cette déconvenue pour rebondir dès le week-end prochain, à l’occasion du Grand Prix de Chine.

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