GP d’Espagne – Essais Libres 3 : Piastri domine, Norris freiné par du « porpoising »

Oscar Piastri a signé la meilleure performance de la dernière séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne, s’affirmant comme le favori pour les qualifications à venir sur le circuit de Barcelone-Catalogne. Avec un temps de 1:12.387, le pilote australien de McLaren, actuel leader du championnat, a relégué la concurrence à plus d’une demi-seconde.

Son coéquipier Lando Norris a dû se contenter de la deuxième place, à 0,526 seconde, après avoir été contraint de regagner les stands en raison d’un phénomène de « porpoising » survenu dans le rapide virage 9. Ce rebond aérodynamique, qui avait pourtant été atténué depuis l’introduction du nouveau règlement en 2022, a refait surface, poussant McLaren à relever l’arrière de sa monoplace pour éviter tout dommage supplémentaire.

Derrière le duo McLaren, Charles Leclerc (Ferrari) s’est classé troisième, suivi de George Russell (Mercedes) et Max Verstappen (Red Bull), tandis qu’Isack Hadjar (Racing Bulls) a été le seul autre pilote à terminer à moins d’une seconde du leader.

La séance a débuté lentement sous une chaleur accablante, avec une température de l’air flirtant avec les 30°C. Durant les 15 premières minutes, seuls Franco Colapinto (Alpine) et Gabriel Bortoleto (Stake) ont signé des chronos représentatifs, ce dernier prenant l’avantage sur son rival.

La hiérarchie a évolué avec l’entrée en piste progressive des favoris. Norris a d’abord pris la tête sur pneus mediums avant d’être battu par Carlos Sainz (Williams), puis par Leclerc et Russell à l’aide de gommes tendres. Ce dernier a provisoirement mené avec un tour en 1:13.396, bien que toujours loin des temps de référence du vendredi.

Verstappen a brièvement repris la main à 20 minutes du terme avec un tour en 1:13.375, devançant Russell de 0,021 seconde. Fernando Alonso, porté par le soutien du public catalan, s’est approché à 0,039 seconde du Néerlandais, sans toutefois pouvoir le détrôner.

Alors que les simulations de qualification s’intensifiaient, Norris semblait prêt à reprendre l’avantage avec un excellent premier secteur, avant d’être trahi par le retour du porpoising, le contraignant à écourter sa tentative.

C’est finalement Piastri qui a placé la barre très haut à un peu plus de dix minutes de la fin. Il a établi le meilleur temps du week-end, que personne n’a pu battre par la suite.

Derrière Hadjar, Antonelli (Mercedes) et Alonso ont pris les 7e et 8e positions. Lewis Hamilton, en difficulté sur sa Ferrari, s’est classé neuvième à plus d’une seconde de son ancien coéquipier chez Mercedes et à quatre dixièmes de Leclerc. Liam Lawson (Racing Bulls) a complété le top 10.

Oliver Bearman (Haas) a terminé bon dernier, à deux secondes de Piastri, mettant fin à la série de séances d’essais conclues en dernière position par Colapinto. À quelques heures des qualifications, McLaren confirme sa montée en puissance, tandis que ses rivaux continuent de chercher des réponses sur une piste où chaque détail comptera.

Classement et résultats des Essais Libres 2 du Grand Prix d’Espagne

Découvrez les résultats de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne de Formule 1 2025, qui s’est déroulée sur le circuit de Barcelone-Catalogne.

Classement des Essais Libres 2 du Grand Prix d’Espagne

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:12.760 S
2
 
George RUSSELL
Mercedes 1:13.046 S
3
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:13.070 S
4
 
Lando NORRIS
McLaren 1:13.070 S
5
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:13.260 S
6
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:13.298 S
7
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:13.301 S
8
 
Pierre GASLY
Alpine 1:13.385 S
9
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:13.400 S
10
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:13.494 S
11
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:13.533 M
12
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:13.592 S
13
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:13.683 S
14
 
Carlos SAINZ
Williams 1:13.721 S
15
 
Alexander ALBON
Williams 1:13.839 S
16
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:13.839 S
17
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:13.959 S
18
 
Esteban OCON
Haas 1:14.005 S
19
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:14.126 S
20
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:14.303 S

Max Verstappen pointe la sensibilité extrême de la Red Bull RB21 lors des entames de week-end de Grand Prix

Max Verstappen a reconnu que l’un des défis persistants de Red Bull en ce début de saison réside dans la finesse de la fenêtre de fonctionnement optimale de la RB21, jugée « extrêmement étroite ».

Cette particularité s’est révélée vraie à plusieurs reprises depuis le début du championnat, l’écurie autrichienne peinant souvent à trouver le bon équilibre dès les premières séances d’essais. Malgré ces débuts laborieux, Red Bull parvient généralement à redresser la barre en qualifications, voire à s’imposer le dimanche.

L’exemple d’Imola illustre parfaitement cette tendance : en difficulté lors des essais, Verstappen a tout de même décroché une place en première ligne avant de s’emparer de la victoire grâce à un départ décisif face à Oscar Piastri.

À la veille du Grand Prix d’Espagne, le quadruple champion du monde a confirmé que cette difficulté de mise au point dès le vendredi reste un point faible par rapport aux autres écuries de pointe, un constat que Red Bull connaît bien mais peine encore à corriger.

Lorsqu’on lui a demandé si Red Bull avait analysé comment mieux démarrer chaque Grand Prix, Verstappen a répondu : « Nous essayons cela chaque vendredi.
Mais pour une raison ou une autre, ce n’est pas si facile avec notre voiture, car il est très facile de sortir de la fenêtre, et ensuite, quand on y arrive, tout fonctionne plutôt bien. Mais cette fenêtre est très étroite, donc nous devons simplement voir ce que nous avons. Et j’espère, bien sûr, que cela fonctionnera tout de suite, mais si ce n’est pas le cas, nous essaierons de nouveau. »

Le quadruple champion du monde a pris un bon départ à Barcelone et a terminé les essais libres en deuxième position, même si Lando Norris avait trois dixièmes d’avance. Ce week-end est important après l’introduction de la nouvelle directive technique sur les ailerons avant, qui pourrait avoir un impact sur la lutte pour le titre du Néerlandais contre les pilotes McLaren.

« C’est possible, oui, mais ce n’est pas sûr », a déclaré Verstappen, lorsqu’on lui a demandé si la situation allait se clarifier à Barcelone. « Je sais que notre voiture n’est pas performante à basse vitesse et sur les circuits urbains. C’est un fait qui restera vrai après Barcelone. Je ne pense donc pas que Barcelone soit soudainement le circuit où tout se jouera. Je ne pense pas qu’on puisse dire ça. »

Les pistes à l’ancienne comme Imola manqueront à Verstappen

Alors que le circuit d’Imola est retiré du calendrier, Max Verstappen admet qu’il s’agit de l’un des circuits qui lui a fait aimer la course automobile.

Peu après la mi-mai, le quadruple champion du monde a remporté une quatrième victoire consécutive sur le circuit italien, qui a accueilli pour la première fois la F1 (hors championnat) en 1963, puis une manche du championnat du monde à partir de 1980.

Bien qu’elle ne soit pas à la hauteur de circuits tels que Spa, Imola, malgré le côté tragique de son histoire, a toujours été très appréciée des pilotes et des fans, tout comme Monza, Silverstone, Zandvoort et Suzuka. Même si elle a été quelque peu castrée et qu’elle est devenue trop grande pour la formule actuelle (lourde et imposante), elle reste un défi, un circuit qui favorise les pilotes audacieux.

Hélas, alors que le sport se tourne vers le Qatar, l’Arabie saoudite et peut-être même Disneyland (un circuit ouvrira à Abu Dhabi en 2032 ou 2033), Imola va être abandonné, tandis que d’autres circuits classiques connaîtront le même sort ou seront utilisés à tour de rôle… jusqu’à ce qu’ils soient sortis de leur retraite, comme Istanbul et d’autres, lors de la prochaine pandémie.

Interrogé sur la perte d’un autre de ses circuits préférés, il a admis que c’était dommage.

« J’adore piloter ici », a-t-il déclaré après sa victoire dimanche, « mais en fin de compte, on est toujours tributaire de ce qu’on a, avec sa voiture. Je pense que ces dernières années, notre voiture a toujours très bien fonctionné ici.

Bien sûr, avant d’arriver ici ce week-end, je n’avais pas vraiment beaucoup d’espoir que nous puissions gagner une course ici. Mais ensuite, je pense qu’à partir d’hier, la voiture était plus compétitive sur un tour et, heureusement, aujourd’hui aussi.

Donc, oui. J’aime vraiment piloter ici, mais en même temps, la voiture doit aussi bien fonctionner pour pouvoir faire ça.

C’est dommage de perdre ce genre de circuits. Je comprends le point de vue de la F1, bien sûr, avec les nouveaux circuits sur lesquels nous allons courir. Il faut voir les choses d’un point de vue sportif et financier, n’est-ce pas ? Si l’on veut développer cette activité et la rendre plus populaire, je comprends.»

« Pour moi, bien sûr, personnellement, quand je parle simplement du plaisir de conduire, ce sont ce genre de circuits qui m’ont fait aimer la course en général », a-t-il admis, « même en karting, car c’est la même chose en karting, où certains circuits sont plus spéciaux que d’autres.

Bien sûr, quand on commence à regarder la Formule 1, il y a toujours ces quelques circuits où l’on… Je ne sais pas, on regarde les vitesses, on regarde à quel point ils sont difficiles à maîtriser », a-t-il ajouté. L’histoire de ce sport sur certains circuits… vous savez, tout cela est très spécial et rend les choses un peu plus émouvantes.

Donc, oui, c’est vraiment dommage pour moi personnellement, mais que puis-je y faire ? »

Lando Norris refuse d’écarter Max Verstappen de la course au titre : « Ce serait idiot »

Lando Norris estime qu’il serait prématuré de sous-estimer Max Verstappen dans la lutte pour le championnat du monde, malgré un début de saison favorable à McLaren. Interrogé alors que la Formule 1 aborde son deuxième tiers de saison, le Britannique a jugé « idiot » d’écarter le triple champion du monde de la bataille pour la couronne.

Après huit Grands Prix, McLaren domine le classement pilotes, avec Oscar Piastri en tête devant Norris. Verstappen, actuellement troisième, accuse un retard de 25 points sur l’Australien. Le pilote Red Bull reste cependant dans le coup grâce à deux victoires et deux autres podiums depuis l’ouverture de la saison.

Même si l’écurie de Woking s’est imposée comme la force dominante sur cette première partie de championnat, Norris refuse de relâcher la vigilance face à un adversaire de la trempe de Verstappen, qu’il considère toujours comme l’un des principaux prétendants au titre.

« Mathématiquement, tous les pilots du championnat peuvent encore remporter le titre à l’heure actuelle », a déclaré Norris. « Donc, si vous pensez que tout se jouera entre Oscar et moi, je pense que vous êtes un peu naïf. Je pense qu’il y a encore beaucoup d’opportunités. Max peut encore gagner. Je m’attends à ce que Ferrari s’améliore au fil de la saison. Mais bon, nous courons contre Max tous les week-ends. Il est monté plusieurs fois sur le podium. Il a remporté des courses, il nous a battus à Imola de manière équitable parce qu’il était plus rapide. Je ne sais donc pas ce qui peut vous faire penser que tout se joue entre Oscar et moi. »

La chance des fans d’avoir un duel inter-équipiers et équipes pour le titre

Les fans de Formule 1 sont gâtés en 2025, même si nombre d’entre eux, supporters en premier lieu des Ferrari et de Charles Leclerc et Lewis Hamilton, peinent sans doute à trouver dans cette saison tous les éléments pouvant les réjouir. Reste que la dynamique observée dans ce championnat, qui permet d’assister à une lutte entre équipiers chez McLaren avec Oscar Piastri et Lando Norris – ainsi que celle entre équipes rivales, avec le champion du monde en titre Max Verstappen venant challenger le duo, offre de quoi se régaler.

La plupart du temps, on assiste à une lutte entre les rivaux pour le titre, comme en 2021 où Lewis Hamilton, dans sa Mercedes, a livré une bataille acharnée à Verstappen, ou à une lutte au sein d’une même équipe, comme entre 2014 et 2016, où le Britannique s’est affronté à son coéquipier Nico Rosberg.

Mais cette saison, nous avons la chance d’avoir les deux. Tous les ingrédients sont réunis pour une lutte titanesque. Les campagnes les plus mémorables sont celles qui offrent quelque chose d’un peu différent, et c’est le cas cette année.

En 2003, Michael Schumacher a défendu avec succès son titre avec Ferrari, mais les défis lancés par Juan Pablo Montoya dans sa Williams et Kimi Raikkonen dans sa McLaren ont rendu la course très serrée jusqu’à la fin.

Puis il y a eu la saison 2010, unique en son genre, qui a vu Fernando Alonso, chez Ferrari, se battre toute l’année contre deux duos de coéquipiers : Sebastian Vettel et Mark Webber chez Red Bull, et Lewis Hamilton et Jenson Button chez McLaren.

Cependant, la situation actuelle peut être comparée avec le plus de précision à celle de 2007, lorsque Alonso et Hamilton, chez McLaren, ont affronté la Ferrari de Raikkonen.

Piastri a récemment fait allusion à cette campagne légendaire, déclarant que Norris et lui « essayaient de répéter 2007 ». Il n’aura pas manqué de remarquer que les luttes intestines à Woking cette année-là avaient permis au pilote finlandais de s’emparer de son seul et unique titre…!

Le besoin absolu de Red Bull de conserver Verstappen est partagé par Mateschitz Jr

Max Verstappen a réussi à renforcer le soutien d’une personnalité très influente et puissante au sommet de Red Bull.

Suite au décès fin 2022 du cofondateur et figure emblématique de Red Bull, Dietrich Mateschitz, les 49 % de parts détenues par l’Autrichien dans la société de boissons énergisantes sont désormais entre les mains de son fils, Mark.

Mark Mateschitz, 33 ans, était présent à Imola pour le 400e Grand Prix de Red Bull Racing, remporté avec brio par le quadruple champion du monde Verstappen, parti en pole position et contre toute attente, grâce à évolution très efficace de sa voiture, lui ayant permis de reprendre du terrain aux deux pilotes McLaren au championnat, juste avant l’épreuve emblématique de Monaco.

« Max a brillamment piloté et gardé la tête froide », a-t-il déclaré au journal De Telegraaf, après Imola. « Mon père aurait été fier. »

Impressionner publiquement Mateschitz pourrait être décisif pour l’avenir de Verstappen, qui reçoit des offres très lucratives de la part d’équipes rivales alors que les clauses de sortie liées aux performances approchent à grands pas pour la pause estivale.

Compte tenu du fait que Sergio Perez, Liam Lawson et maintenant Yuki Tsunoda ont récemment démontré qu’ils ne pouvaient pas rivaliser avec le rythme de Verstappen, Mateschitz admet qu’il est crucial pour Red Bull de conserver le Néerlandais.

« Nous savons depuis longtemps que nous devons le garder », a-t-il déclaré au journal Bild. « Max est essentiel au concept Red Bull. »

Cependant, bien que son influence au sein de la société Red Bull soit immense et que son compte en banque soit bien garni, Mateschitz a insisté sur le fait qu’il n’intervenait pas dans la gestion de l’équipe de F1. « Je donne des conseils amicaux », a-t-il déclaré en riant.

Verstappen évite toute spéculation sur le titre mondial et aborde sa saison, « Course par course »

Max Verstappen a préféré écarter toute considération sur la course au titre mondial à l’issue du Grand Prix de Monaco, répétant qu’il aborde cette saison étape par étape. Le pilote Red Bull, quadruple champion en titre, s’est contenté d’une quatrième place dimanche sur le tracé monégasque, à 20,5 secondes du vainqueur Lando Norris.

Le Néerlandais a brièvement mené la course jusqu’au 77e des 78 tours, en raison d’une stratégie décalée de Red Bull qui visait à tirer parti d’un éventuel drapeau rouge ou d’une voiture de sécurité. Ce pari n’a cependant pas porté ses fruits, Verstappen étant rappelé aux stands pour son deuxième arrêt obligatoire.

Red Bull, en difficulté sur les tracés comportant de nombreux virages à basse vitesse, n’a pas pu rivaliser en qualifications avec McLaren et Ferrari. Cette faiblesse structurelle a contraint Verstappen à s’élancer depuis une position moins favorable, compromettant ses chances de se battre pour la victoire en principauté.

Avec ce résultat, il accuse désormais un retard de 25 points sur Oscar Piastri, actuel leader du championnat, avant le Grand Prix d’Espagne prévu ce week-end. Le circuit de Barcelone, plus fluide et moins sinueux, devrait néanmoins mieux convenir à la RB21.

Interrogé sur ses ambitions pour le championnat après cette nouvelle contre-performance relative, Verstappen est resté fidèle à sa ligne : « Je ne veux pas penser à ça maintenant. On avance course par course », a-t-il déclaré, préférant se concentrer sur le travail à accomplir plutôt que sur les calculs de points.

« Eh bien, honnêtement, je ne pense pas vraiment au championnat. Je veux juste aller course par course », a déclaré Verstappen. « Bien sûr, sur certains circuits, vous pouvez être un peu plus compétitif, et sur d’autres, vous aurez un peu plus de mal. Et je pense qu’il était clair que, encore une fois, à Monaco, nous avons eu du mal. Mais honnêtement, chaque année, nous avons eu des difficultés ici avec cette nouvelle génération de voitures. Il n’y a qu’en ’23 que nous avons bénéficié d’un énorme avantage en termes de rythme, ce qui nous a permis de remporter la course. Mais toutes les autres années, personnellement, j’ai toujours eu beaucoup de mal. »

Si Verstappen n’aime pas manquer un podium, il estime que Red Bull a tiré le meilleur parti de son package compte tenu de ses « limites » actuelles. Red Bull a excellé sur les circuits composés de virages à grande vitesse, remportant des victoires au Japon et à Imola.

« Je pense qu’au vu de notre rythme tout au long du week-end, nous avons fait du bon travail », a ajouté Verstappen. « Mais oui, je pense qu’en tant qu’équipe, bien sûr, nous ne sommes jamais satisfaits de la P4. Mais nous devons aussi l’accepter quand nous connaissons nos limites avec la voiture. »

Verstappen propose de pouvoir « lancer des bananes » pour améliorer le spectacle à Monaco

Alors que le Grand Prix de Monaco a une nouvelle fois montré qu’il était presque impossible de passer à la régulière, Max Verstappen s’en est amusé après l’arrivée.

Verstappen a terminé quatrième dans les rues de Monaco après avoir tenté une stratégie agressive attendant le plus longtemps possible en tête de course pour qu’un drapeau rouge soit éventuellement déployé.

Le quadruple Champion du monde est par ailleurs revenu sur la règle des deux arrêts obligatoires et l’impossibilité de dépasser à Monaco affirmant qu’il est juste possible de passer une monoplace d’une autre catégorie.

« On ne peut pas courir ici de toute façon, donc peu importe ce que l’on fait », a indiqué Max Verstappen à Sky Sports. « Un arrêt, dix arrêts. Même à la fin, j’étais en tête, mais mes pneus étaient complètement usés, et on ne peut toujours pas dépasser. Je pense qu’aujourd’hui, avec une F1, on peut juste dépasser une Formule 2 ici ».

Interrogé sur une possible solution pour améliorer le spectacle à Monaco, Max Verstappen a préféré ironiser. 

« Je ne sais pas. Mais honnêtement, on était presque en train de jouer à Mario Kart, et ensuite on aurait dû installer des pièces sur la voiture. On pourrait peut-être lancer des bananes. Je ne sais pas, une surface glissante ou quelque chose comme ça ! »

« J’avais un gros écart derrière moi, donc comme je l’ai dit, je pense que j’aurais pu faire quatre arrêts et rester à la même position », a ajouté Verstappen. « Mais c’est Monaco. Les qualifications sont super importantes. Normalement, quand rien de grave ne se passe, bien sûr, on n’avance pas vraiment, et si on fait des arrêts aux stands normaux, on conserve sa position, et c’est exactement ce qui s’est passé aujourd’hui. Je ne pense pas non plus que nous avions le rythme pour lutter contre les pilotes devant, car chaque fois que j’essayais de rester avec eux, mes pneus s’usaient un peu trop et grainaient un peu trop. C’était vraiment le maximum que nous pouvions faire. »

Lewis Hamilton pénalisé sur la grille de départ à Monaco

Lewis Hamilton a reçu trois places de pénalité sur la grille pour avoir gêné Max Verstappen en qualifications dans le virage de Massenet.

Alors que Verstappen arrivait lancé à pleine vitesse, la Ferrari de Hamilton était au ralenti sur la trajectoire. Tandis que le Néerlandais pestait à la radio, du côté de Ferrari on avait indiqué au Britannique que le quadruple champion du monde ralentissait.

La justification des commissaires : « La voiture n° 44 effectuait un tour lent et s’était écartée de la ligne de course à l’approche du virage n° 2. La voiture n° 1 s’approchait de la voiture n° 44 lors d’un tour rapide. L’équipe a d’abord informé le pilote de la voiture n° 44 que la voiture n° 1 effectuait un tour rapide. Elle a ensuite envoyé un autre message indiquant que la voiture n° 1 ‘ralentissait’, alors qu’en réalité, celle-ci effectuait toujours un tour rapide et ne ‘ralentissait’ pas comme le suggérait l’équipe. »

« Cela a conduit la voiture n° 44 à accélérer et à se placer sur la trajectoire de la voiture n° 1 à l’entrée du virage n° 3. La voiture n° 1 a dû réagir à la voiture n° 44 qui semblait se placer sur sa trajectoire. La voiture n° 1 a donc dû quitter sa trajectoire habituelle et abandonner son tour rapide. Nous avons soigneusement examiné la trajectoire suivie par la voiture n° 1 lors des tours précédents au même endroit et avons déterminé que la voiture n° 44 avait bien empiété sur la trajectoire suivie par la voiture n° 1 lors des tours précédents. Il ne fait donc aucun doute que la voiture n° 1 a été gênée. Le pilote de la voiture n° 44 a immédiatement exprimé son mécontentement à l’égard du message erroné de son équipe après l’incident. »

« Au cours de l’audience, le pilote de la voiture n° 44 a reconnu que le message incorrect de son équipe avait conduit à l’incident. Comme dans les incidents précédents de cette nature, où un pilote a reçu des informations inexactes ou incomplètes qui ont conduit à une obstruction entre deux voitures, le fait que le message radio ait été la cause de l’obstruction ne constitue pas une circonstance atténuante. Nous imposons donc la pénalité standard, à savoir une perte de trois places sur la grille de départ. »

GP de Monaco, Qualifs – Superbe pole position pour Norris devant Leclerc

Lando Norris a signé la pole position dans les rues de Monaco juste devant le héros local Charles Leclerc et Oscar Piastri. Max Verstappen n’a pas pu faire mieux que cinquième alors que les Français ont brillé en Q3.

Q1 – Gasly éliminé, Antonelli dans le mur

La Q1 a été marquée par le crash de Kimi Antonelli à la Nouvelle Chicane en fin de session provoquant la sortie des drapeaux rouges. Une interruption de séance qui signifiait l’élimination dès la Q1 de Pierre Gasly seulement P18.

Le Français a vécu une séance mouvementée après avoir également été gêné par Lance Stroll en sortie du tunnel. « Choquant de la part de Stroll » pestait le Français à la radio. Le Canadien, qui se plaignait lui du soleil qui le gênait pour distinguer les monoplaces derrière lui, n’échappe pas à une investigation des commissaires.

Max Verstappen s’est lui plaint d’un Lewis Hamilton arrêté sur la trajectoire à Massenet : « P***** de Lewis ! C’était une grosse gêne ». Du côté de Lewis Hamilton l’erreur a été commise par Ricardo Adami, l’ingénieur de course du Britannique, qui lui a indiqué à tort que Verstappen était en train de ralentir. Le Britannique est sous enquête suite à cet incident.

Les éliminés en Q1 : Bortoleto P16, Bearman P17, Gasly P18, Stroll P19 et Colapinto P20.

Q2 – Problème pour Russell : Catastrophe pour Mercedes

Alors qu’Antonelli a fini sa Q1 dans le mur se qualifiant P15, George Russell a subi un problème technique sur sa Mercedes en début de Q2 signifiant une 14e place finale. Une journée à oublier pour les pilotes Mercedes qui partiront loin sur la grille ce dimanche et devront trouver des solutions pour remonter en course.

Autres surprises, les éliminations de Carlos Sainz et Yuki Tsunoda en Q2. L’Espagnol pointait à 6 dixièmes de son coéquipier qui s’est qualifié en Q3 en troisième place. Tsunoda est lui relégué à cinq dixièmes de son coéquipier.

À noter le passage en Q3 des deux Français restants Isack Hadjar et Esteban Ocon qui semblait pourtant en souffrance au volant de sa Haas ce week-end. Le pilote numéro 31 a exprimé sa joie à la radio lorsque son ingénieur lui a annoncé la bonne nouvelle.

Les éliminés en Q2 : Sainz P11, Tsunoda P12, Hülkenberg P13, Russell P14 et Antonelli P15.

Q3 – Norris bat le record de la piste

Sur le premier tour chrono ce sont les McLaren qui se sont positionnées en première ligne provisoire avec Norris devant Piastri et Leclerc en troisième place.

Les deux McLaren sont ressorties plus tôt que tout le monde en fin de Q3 leur permettant de faire deux tours chronos. C’est finalement Lando Norris qui a signé le record de la piste en 1:09.954 devant Charles Leclerc et Oscar Piastri.

Lewis Hamilton suit en quatrième place devant un Max Verstappen qui ne pouvait faire mieux que cinquième pointant à sept dixièmes de la pole. Juste derrière, c’est Isack Hadjar qui a signé une superbe performance avec un sixième temps tout comme Esteban Ocon avec une belle huitième place.

Voir le classement des qualifications du Grand Prix de Monaco

Sondage – Quel pilote signera la pole position du Grand Prix de Monaco 2025 ?

Le Grand Prix de Monaco, huitième manche de la saison 2025 de F1, sera une nouvelle fois le théâtre de la séance de qualifications la plus importante de l’année en raison de la configuration du circuit qui rend les dépassements pratiquement impossibles en course.

Cette saison, les pole positions sont particulièrement disputées avec des écarts souvent minimes entre le poleman et le pilote deuxième sur la grille. Max Verstappen, Oscar Piastri et Lando Norris sont les acteurs principaux des samedis après-midi s’étant répartis toutes les poles en 2025. Le Néerlandais et l’Australien sont à égalité avec trois pole positions chacun tandis que le compteur de Norris reste bloqué à un après sa pole en Australie.

Dans les rues de Monaco, la bataille pour la pole promet d’être belle entre ces hommes mais également avec d’autres pilotes qui pourraient se mêler à la lutte sur ce tracé si particulier comme par exemple Charles Leclerc, le plus rapide en EL1 et EL2. L’an passé, c’est justement le Monégasque qui avait signé la pole (avant de s’imposer le dimanche), devant Oscar Piastri et Carlos Sainz. Max Verstappen n’avait lui réalisé que le sixième chrono en Q3.

Classement et résultats des Essais Libres 2 du Grand Prix de Monaco

Découvrez les résultats de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix de Monaco 2025 !

Classement des EL2 du Grand Prix de Monaco

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:11.355 S
2
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:11.393 S
3
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:11.460 S
4
 
Lando NORRIS
McLaren 1:11.677 S
5
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:11.823 S
6
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:11.842 S
7
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:11.890 S
8
 
Alexander ALBON
Williams 1:11.918 S
9
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:12.002 S
10
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:12.068 S
11
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:12.072 S
12
 
George RUSSELL
Mercedes 1:12.092 S
13
 
Carlos SAINZ
Williams 1:12.151 S
14
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:12.234 S
15
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:12.259 M
16
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:12.262 S
17
 
Pierre GASLY
Alpine 1:12.404 S
18
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:12.512 S
19
 
Esteban OCON
Haas 1:12.541 S
20
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:13.415 S

Résultats et classement des EL1 du Grand Prix de Monaco 2025

Découvrez les résultats des essais libres 1 avant le Grand Prix de Monaco 2025 de Formule 1 !

Résultat des classement des EL1 du Grand Prix de Monaco 2025

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:11.964 S
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:12.127 S
3
 
Lando NORRIS
McLaren 1:12.290 S
4
 
Alexander ALBON
Williams 1:12.314 H
5
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:12.342 M
6
 
George RUSSELL
Mercedes 1:12.482 S
7
 
Carlos SAINZ
Williams 1:12.534 S
8
 
Pierre GASLY
Alpine 1:12.669 H
9
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:12.690 S
10
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:12.727 S
11
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:12.765 S
12
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:12.979 S
13
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:13.187 M
14
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:13.232 S
15
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:13.329 S
16
 
Esteban OCON
Haas 1:13.394 S
17
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:13.429 M
18
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:13.470 S
19
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:13.820 S
20
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:15.635 S

Christian Horner affirme que Red Bull a repris l’avantage face à McLaren

Christian Horner estime que Red Bull a retrouvé l’avantage dans sa lutte acharnée face à McLaren pour le championnat du monde de Formule 1, à la faveur des récentes évolutions techniques apportées à la RB21.

Après un début de saison en demi-teinte, l’écurie autrichienne a signé à Imola sa deuxième victoire de l’année, Max Verstappen s’imposant devant les deux pilotes McLaren, Lando Norris et Oscar Piastri. Ce succès marque, selon Horner, un tournant dans la dynamique du championnat.

Bien que Piastri conserve une avance de 22 points sur Verstappen au classement des pilotes, le directeur de Red Bull considère que les progrès réalisés ces dernières semaines, notamment depuis les ajustements apportés à Djeddah, Miami et plus récemment Imola, ont permis de redonner de la compétitivité à la monoplace.

La RB21, jugée délicate à exploiter jusque-là, semble désormais plus en phase avec les attentes de l’équipe. « Nous avons finalement trouvé une direction qui fonctionne », a confié Horner, convaincu que Red Bull est en mesure de reprendre la main dans cette saison 2025 particulièrement disputée.

« Nous avons réussi à améliorer les performances de la voiture et à la mettre dans une meilleure fenêtre. Dès que vous éliminez le patinage, vous pouvez beaucoup mieux gérer la température », a déclaré Horner. « C’est vraiment encourageant. Je veux dire, les McLaren semblaient très rapides vendredi [à Imola] sur les longs relais, mais pour avoir le rythme que nous avons eu en course, je dirais que c’est probablement depuis le Brésil l’année dernière, qui était évidemment une course sous la pluie, que c’est la première fois depuis longtemps que je me souvienne que nous avons eu le rythme pour vraiment nous échapper et devancer les McLaren. C’est donc très encourageant et un excellent résultat pour tous les efforts fournis. Je pense que, d’une manière générale, nous avons plus d’adhérence et une meilleure compréhension. Ce fut un week-end très positif, et je pense que nous progressons, que nous prenons un peu d’élan, ce qui est important à ce stade du championnat. »

Verstappen décline l’invitation à l’avant-première du film F1 à Monaco

Max Verstappen n’a pas assisté à la projection privée du prochain film sur la Formule 1, organisée à la veille du Grand Prix de Monaco. Le quadruple champion du monde faisait partie des deux seuls pilotes absents de l’événement, aux côtés de Lance Stroll.

Le film, intitulé F1: The Movie, a été présenté en avant-première exclusive au paddock monégasque. Il met en scène Brad Pitt et Damson Idris dans les rôles principaux, et est réalisé par Joseph Kosinski, connu pour son travail sur Top Gun: Maverick.

Lewis Hamilton, septuple champion du monde, est impliqué dans la production en tant que consultant et coproducteur, veillant à l’authenticité de la représentation de la discipline.

La projection visait à offrir aux acteurs du paddock un aperçu de ce projet cinématographique très attendu, qui mêle fiction et immersion dans le monde réel de la F1.

S’exprimant avant le Grand Prix de Monaco de ce week-end, Verstappen a insisté sur le fait qu’il comptait voir le film à un moment donné, mais qu’il souhaitait profiter au maximum de son « temps libre » pendant cette période chargée de l’année.

« J’ai informé la FOM de mon absence, ils savaient donc que je ne serais pas présent », a déclaré Verstappen. « Je voulais passer plus de temps en privé, car après tout, c’est mon temps libre, le soir aussi. Je crois que le film sort en juin ? Je le téléchargerai sur Apple. Bien sûr, je vais le voir. J’avais l’occasion de le voir, mais que ce soit maintenant ou dans trois ou quatre semaines, ça m’est égal. J’ai entendu beaucoup de bien du film, donc je suis sûr qu’il sera passionnant. »

Le setup de simracing de Max Verstappen

Max Verstappen – Sim Racing Setup

Le quadruple champion du monde de Formule 1 est l’un des plus grands ambassadeurs du monde du simracing auprès d’une communauté élargie. Depuis toujours, celui que beaucoup de ses pairs et directeurs d’équipes considèrent comme le meilleur pilote en activité au monde a passé des centaines d’heures par an à pratiquer le simracing à un niveau professionnel.

Verstappen dispose d’une grande expérience des simulateurs et il est fréquent qu’il se mesure à d’autres pilotes et coéquipiers dans les simulateurs lorsqu’il ne peut pas conduire sa véritable voiture de course, y compris pendant certains week-ends de GP F1 ! Il est devenu un ambassadeur important pour le simracing puisque son nom apparaît souvent en haut des classements sur les plateformes de course.

Depuis que Verstappen est entré dans le monde de la course de haut niveau, il s’est donné pour priorité de compléter son entraînement et son apprentissage sur piste par la simulation. Bon nombre des techniques de conduite qu’il utilise dans son style proviennent de la pratique dans des simulateurs avec d’autres pilotes.

Verstappen comprend les avantages de la simulation et aime l’utiliser chaque fois que c’est possible, car il la trouve agréable. Il dispose d’un cockpit unique qui comprend un cockpit Playseat F1 Ultimate et un volant Sim Engineering avec un moteur et une base Leo Bodnar. Les pédales sont des Heusinkveld Ultimate et il utilise un ensemble de triples écrans incurvés Samsung de 32 pouces, avec un écran supplémentaire pour les informations sur la course.

Il complète son équipement avec un levier de vitesse et un frein à main Heusinkveld, des casques sans fil et un siège en fibre de carbone, probablement fabriqué sur commande.

On peut voir Verstappen participer à des événements spéciaux iRacing avec son équipe Team RedLine et à des courses officielles de toutes disciplines sous son nom ou celui de son père (son compte Schtroumpf). Tout dépend du calendrier de la F1 et de ses engagements.

COMPOSANTS MATÉRIELS

Base SimSteering Ultimate

Roue Ascher Racing McLaren Artura Ultimate

Volant alternatif d’Asetek Volant Forte Formula d’Asetek

Roue de base alternative d’Asetek Empattement direct de l’Invicta d’Asetek 27Nm

Roue de base alternative par Fanatec Fanatec ClubSport DD+

Pédales HE Ultimate

Shifter Shifter Sequential MagShift Heusinkveld

Frein à main Heusinkveld Frein à main

Moniteur HP OMEN 34c

Glacière de cockpit Master Dyn X

Siège inclus

PC May 2024 Sim Racing PC Build

Casques Logitech G ASTRO A50 X

Clavier et souris Logitech MK470

 

Max Verstappen accoste à Monaco avec son nouveau yacht de luxe

À l’approche du Grand Prix de Monaco, Max Verstappen a fait sensation en amarrant son tout nouveau yacht de 33 mètres dans la principauté. Le quadruple champion du monde de Formule 1 est désormais propriétaire d’un Mangusta GranSport 33, commandé il y a deux ans, dont la valeur est estimée à plus de 12 millions d’euros, selon La Gazzetta dello Sport.

Le pilote Red Bull aurait pris livraison de l’embarcation plus tôt cette année dans le port de Viareggio, en Italie, en compagnie de sa compagne Kelly Piquet. Il aurait baptisé le yacht Unleash the Lion — un clin d’œil à son surnom et à son tempérament en piste.

Ce nouveau bien de prestige s’ajoute à l’impressionnant patrimoine personnel de Verstappen, qui possède également un jet privé Dassault Falcon 900EX. L’appareil, acquis auprès de Sir Richard Branson pour environ 15 millions de dollars, se distingue par son autonomie longue distance et sa capacité à accueillir jusqu’à 12 passagers. Contrairement à certaines rumeurs persistantes, ce jet n’est pas équipé d’un simulateur de course.

Le luxe discret du Néerlandais s’affiche ainsi à Monaco, théâtre de l’un des rendez-vous les plus prestigieux du calendrier de la F1.

En 2023, Verstappen a clarifié la situation en déclarant : « Je pense que c’est Helmut qui a dit cela, mais je pense qu’il a mal compris, car je lui en ai parlé l’année dernière. Je suis en train de construire un nouveau motorhome pour voyager à travers l’Europe afin d’assister aux courses de F1 et j’ai dit que j’allais en installer un, car cela me permettra de continuer à conduire quand je rentrerai le soir. J’aime ça, c’est en quelque sorte mon hobby, et ça permet de rester alerte. Je pense donc qu’il a mal compris et qu’il a dit « avion » ! Je n’en installerai donc pas dans mon avion. Je pense que ce serait un peu absurde. »

Max Verstappen peut certainement se permettre un tel luxe. Il gagnera 78 millions de dollars en 2025, selon Forbes.

Verstappen reste prudent sur ses chance de remporter un cinquième titre en F1

Vainqueur pour la deuxième fois cette saison, Max Verstappen est revenu sur ses chances dans la course au titre mondial après son succès au Grand Prix d’Émilie-Romagne. Grâce à un dépassement décisif sur Oscar Piastri dès le premier virage, le pilote Red Bull s’est imposé avec autorité à Imola, malgré une domination globale de McLaren sur ce début de saison.

Si la performance du Néerlandais dimanche nous a rappelé ces moments où il dominait le reste du peloton de la tête et des épaules, il reste à 22 points de Piastri au classement général après sept manches disputées. Verstappen poursuit ainsi sa quête d’un cinquième sacre consécutif, un objectif qui lui permettrait d’égaler Michael Schumacher, seul pilote à avoir remporté cinq titres d’affilée.

Malgré ce nouveau succès, le quadruple champion du monde reste mesuré sur ses chances de conserver sa couronne, dans un championnat qui s’annonce plus disputé que lors des saisons précédentes.

Lorsqu’on lui a demandé s’il se considérait en lice pour le titre, Verstappen a déclaré : « Je pense que cela dépend beaucoup du circuit. Chaque fois que nous avons été vraiment compétitifs, c’était sur des circuits rapides, avec des virages rapides. »

« Nous avons encore du travail à faire, mais je pense que ce week-end a été très positif pour nous. Bien sûr, nous avons apporté des améliorations. Je pense qu’elles ont fonctionné. Vendredi a encore été très difficile, mais je pense que nous avons trouvé un meilleur réglage pour samedi. J’espère juste que nous pourrons l’utiliser un peu plus souvent, car cela a clairement amélioré la voiture. Mais c’était ici. »

Alors qu’il espère continuer sur sa lancée, Verstappen a laissé entendre que les performances de Red Bull pourraient fluctuer à Monaco et à Barcelone.

« J’adore piloter à Monaco, mais ce n’est pas notre circuit le plus favorable avec la voiture dont nous disposons », a-t-il déclaré. « Mais nous verrons ce que nous pouvons faire. Ensuite, nous irons à Barcelone, où il y a normalement beaucoup de virages rapides, ce qui est génial. Il y a aussi beaucoup de dégradation des pneus, ce qui sera encore une fois crucial à maîtriser. Et je ne sais pas, bien sûr, comment cela va se passer pour nous pour le moment. Pour l’instant, je suis très content de ce week-end, et nous allons continuer sur cette lancée. »

Max Verstappen dépasse Sebastian Vettel au nombre de tours passés en tête d’un Grand Prix

Max Verstappen a franchi un nouveau cap en Formule 1 en dépassant Sebastian Vettel au nombre total de tours menés en carrière. À Imola, lors du Grand Prix d’Émilie-Romagne, le pilote néerlandais a pris les commandes dès le premier virage et ne les a plus quittées, portant son total à 3 560 tours en tête. Il devance désormais Vettel (3 501) et s’installe en troisième position du classement historique, derrière Lewis Hamilton (5 487) et Michael Schumacher (5 111).

Avant le départ, il ne lui manquait que cinq tours pour dépasser son prédécesseur chez Red Bull. Sa domination à Imola lui a permis de franchir cette barre, tout en signant sa 65e victoire en Grand Prix, à seulement 26 unités du record de Schumacher (91). Il se rapproche également du record du plus grand nombre de tours menés pour une seule équipe, actuellement détenu par Schumacher avec Ferrari (4 388), contre 3 560 pour Verstappen chez Red Bull.

Cette victoire revêt une dimension historique pour Red Bull, qui célèbre sa 124e victoire en F1, dépassant ainsi le total de Ferrari au XXIe siècle (123). Depuis lors, elle n’a échoué à gagner qu’en 2015, tandis que Ferrari n’a remporté aucune victoire en 2014, 2016, 2020 et 2021. Par ailleurs, la victoire à Imola a fait de Red Bull la deuxième équipe à remporter son 400e Grand Prix, égalant ainsi Williams lors du Grand Prix de France 2001, remporté par Ralf Schumacher.