Verstappen en danger : une suspension est toujours en ligne de mire

Max Verstappen reste sous la menace d’une suspension en raison de son accumulation de points de pénalité. Après son accrochage avec George Russell en Espagne, le Néerlandais a écopé de trois nouveaux points, portant son total à 11 sur les 12 qui entraînent une suspension automatique d’une course.

Bien qu’il ait échappé à toute sanction lors des Grands Prix du Canada et d’Autriche — deux points ayant expiré après son abandon en Autriche — Verstappen conserve neuf points jusqu’au Grand Prix du Mexique en octobre, un record parmi les pilotes actuels.

Pour Jacques Villeneuve, champion du monde 1997, cette situation met en lumière un point faible du pilote Red Bull : une tendance à perdre son calme sous pression. Le Canadien cite notamment son comportement lors du Grand Prix du Mexique 2024, où Verstappen avait reçu 20 secondes de pénalité pour ses manœuvres agressives face à Lando Norris.

« Tout le monde a une faiblesse, un point faible », a déclaré Villeneuve au podcast Red Flags. « Max voit parfois rouge et devient un peu trop agressif, ce qui lui coûte cher, et dans les courses modernes, cela signifie que vous perdez des points sur votre licence. Il n’est plus qu’à trois points d’une suspension pour une course, et il y a une chance que cela arrive, ce qui pourrait l’amener à courir différemment. Russell connaît ce point faible, mais il n’est pas dans la même situation, il ne joue pas dans la même cour que Verstappen. »

George Russell reste focalisé sur la piste malgré les incertitudes sur son avenir chez Mercedes

Alors que les rumeurs autour d’une arrivée de Max Verstappen chez Mercedes en 2026 s’intensifient, George Russell a assuré qu’il restait concentré sur son pilotage. Bien que Toto Wolff soit un fan de longue date du pilote néerlandais, et que les contrats de Russell comme celui de son coéquipier Kimi Antonelli expirent en fin de saison, le Britannique apparaît comme le candidat le plus exposé en cas de changement.

Pourtant, Russell réalise son meilleur exercice en Formule 1, avec cinq podiums, dont une victoire, et un retard limité à 18 points sur Verstappen au classement général.

Interrogé sur les spéculations autour de son avenir, le pilote Mercedes a répondu qu’il se concentrait uniquement sur ce qu’il maîtrisait : « C’est à vous d’en juger », a-t-il lancé à la presse, évoquant les bruits persistants malgré ses performances convaincantes.

« Pour ma part, je me sens assez épais et je ne lis pas beaucoup les actualités ni n’écoute les rumeurs, je me concentre simplement sur les faits et sur la conduite. Au début de l’année, j’ai dit que vous pouviez avoir un contrat, mais que si vous ne performiez pas, vous étiez viré. Et si vous performiez, tout s’arrangerait, donc je vais simplement me concentrer sur la conduite comme je l’ai fait toute cette année. »

Spa, un fief orange de spectateurs acquis à la cause Verstappen

Quand la marée néerlandaise transforme la Belgique en fête pour la F1

Chaque été, lors du Grand Prix de Belgique, le circuit de Spa-Francorchamps se pare d’une couleur flamboyante : l’orange. Cette teinte n’est pas due à un caprice de la météo ardennaise, mais à la présence massive des supporters de Max Verstappen, l’idole néerlandaise de la Formule 1. Sur les collines et dans les tribunes, la “Verstappen Mania” s’impose comme un phénomène incontournable, transformant l’ambiance du circuit en une véritable fête populaire.

Une marée orange impressionnante

Depuis l’ascension fulgurante de Max Verstappen, Spa-Francorchamps connaît une affluence record, notamment grâce à sa proximité avec les Pays-Bas. Beaucoup de spectateurs parcourent plusieurs centaines de kilomètres pour soutenir leur champion. Lors des éditions récentes, la fréquentation a frôlé, voire dépassé, les 360 000 spectateurs sur l’ensemble du week-end, un chiffre boosté par la passion des fans néerlandais. Dimanche, jour de la course, on estime que près de 100 000 personnes assistent au départ, dont une majorité arborant fièrement maillots, drapeaux et accessoires orange.

Une ambiance électrique et festive

Dès l’aube, les fans affluent, installant des campings improvisés aux abords du circuit, partageant grillades, chants et anecdotes de courses. Les tribunes du Raidillon ou la ligne droite de Kemmel se transforment en gradins géants, où l’on scande le prénom de Max à grand renfort de tambours et de cornes de brume. Des animations sont organisées sur le paddock, des stands proposent des produits dérivés frappés du numéro 1, et des écrans géants permettent de suivre la course sous tous les angles.

L’ambiance atteint son apogée lors de la présentation des pilotes et, bien sûr, aux passages de Verstappen. Chaque dépassement, chaque tour rapide, chaque apparition du Néerlandais déclenche une acclamation collective et une vague d’enthousiasme communicative. Certains spectateurs allument des fumigènes orange, créant des nuages de couleur au-dessus du circuit.

Un soutien sans faille à Max Verstappen

Si Spa-Francorchamps est un rendez-vous pour tous les passionnés de F1, le public y reste largement acquis à la cause de Max Verstappen. On retrouve également des supporters belges, allemands, français ou britanniques, mais l’adhésion à la “Max-mania” est quasi-unanime dans les tribunes. De nombreux fans arborent des banderoles personnalisées, tandis que des clubs de supporters néerlandais organisent des déplacements collectifs.

Un impact sur la région et l’événement

Ce soutien hors norme dope non seulement l’ambiance, mais aussi l’économie locale. Hôtels, campings et commerces affichent complet ; les villages voisins se mettent à l’heure du Grand Prix. La région vit au rythme de la course, accueillant une foule bigarrée et enthousiaste, qui fait de Spa-Francorchamps un théâtre à ciel ouvert où l’orange est roi.

Ainsi, chaque Grand Prix de Belgique prend des allures de fête nationale néerlandaise, prouvant combien la passion des fans de Max Verstappen façonne l’âme et la renommée du circuit ardennais.

 

 

Andy Cowell met en avant la position avantageuse d’Aston Martin sur le marché des pilotes

Le directeur de l’équipe Aston Martin, Andy Cowell, a souligné la « position extrêmement favorable » de l’écurie sur le marché des transferts de pilotes en Formule 1. Alors que Max Verstappen a un temps été associé à un possible transfert vers l’écurie de Silverstone, les rumeurs le lient désormais davantage à Mercedes.

Dans ce contexte, le nom de George Russell a émergé comme une alternative potentielle pour Aston Martin, au cas où il serait écarté par Mercedes. Toutefois, la structure britannique dispose déjà d’un duo de pilotes sous contrat jusqu’en 2026 : Fernando Alonso et Lance Stroll.

L’équipe s’apprête par ailleurs à aborder une nouvelle ère dès la saison prochaine avec l’arrivée de Honda comme motoriste, dans le cadre du nouveau règlement technique. Le châssis 2026, quant à lui, est en développement sous la direction du célèbre ingénieur Adrian Newey.

« Nous avons beaucoup de chance », a déclaré Cowell aux médias. « Nous avons un programme passionnant pour 2026. « Nous travaillons avec Honda sur le changement de moteur, Adrian [Newey] travaille sur l’aérodynamique et nous avons de nouvelles installations. »

Cowell a souligné que Alonso et Stroll jouent tous deux un rôle central dans l’élaboration du cadre de l’équipe pour l’avenir, laissant entendre qu’Aston Martin n’est pas intéressée par un changement de pilotes.

« La stabilité que nous apporte le fait d’avoir signé Lance et Fernando pour l’année prochaine signifie qu’ils nous aident non seulement à développer les outils que nous utiliserons en 2026, 2027 et au-delà, mais qu’ils travaillent aussi directement sur le concept de la voiture », a-t-il déclaré. « Les discussions dans la soufflerie portent sur la forme aérodynamique, mais aussi sur l’environnement du pilote. Combien d’espace y a-t-il dans le cockpit ? Adrian a tendance à ne pas laisser beaucoup d’espace dans le cockpit. Tout est extrêmement compact. Mais cette stabilité, le fait d’avoir deux pilotes engagés jusqu’en 2026, nous aide vraiment. »

Montoya voit Carlos Sainz comme le successeur idéal de Verstappen chez Red Bull

Alors que l’avenir de Max Verstappen en F1 reste incertain, Juan Pablo Montoya estime que Red Bull pourrait se tourner vers Carlos Sainz en cas de départ du Néerlandais vers Mercedes.

Le quadruple champion du monde est de plus en plus lié à l’équipe allemande, à l’approche du Grand Prix de Belgique. Avec les deux baquets Mercedes vacants pour 2026 et des tensions internes persistantes chez Red Bull — notamment après le départ de Christian Horner — l’avenir de Verstappen semble plus ouvert que jamais.

Malgré ses déclarations affirmant sa satisfaction chez Red Bull, le pilote a toujours placé la compétitivité de la voiture au cœur de ses priorités. À l’approche du changement réglementaire majeur prévu pour 2026, Mercedes est pressentie comme favorite.

Montoya pense qu’en cas de départ de Verstappen, Red Bull misera sur Sainz, tandis que Mercedes conserverait Russell et placerait Kimi Antonelli en prêt chez Williams.

« Écoutez, si Max part et qu’ils ne se débarrassent pas de George, Red Bull signera probablement Sainz. Et ensuite, ils mettront Kimi chez Williams », a déclaré Montoya sur le podcast MontoyAS « Cela donnera à Antonelli le temps de se développer comme ils l’ont fait avec George. Je pense qu’ils avaient la possibilité de faire venir Carlos, mais Max ne voulait pas de Carlos comme partenaire. C’est la seule chose, je crois que Max n’a pas eu la possibilité ou le droit de choisir qui il voulait comme coéquipier chez Mercedes. C’est la seule chose qu’il n’aura pas, contrairement à Red Bull. Au final, nous essayons de deviner ce qui va se passer. Ce qui sera intéressant, c’est de voir s’il y aura un changement ou non, et le nombre de sièges qui bougeront lorsque cela se produira. »

Zak Brown sur le départ d’Horner : « Pas une surprise, mais un timing étonnant »

Le PDG de McLaren, Zak Brown, a réagi au départ de Christian Horner de Red Bull, survenu trois jours après le Grand Prix de Grande-Bretagne, estimant que si la décision n’était « pas surprenante », le moment choisi l’était davantage.

Après plus de deux décennies à la tête de l’écurie de Milton Keynes, Horner a quitté ses fonctions de directeur d’équipe et de PDG dans un contexte de turbulences internes. Ces dernières saisons, il avait été confronté à une enquête pour comportement inapproprié – dont il a été blanchi –, aux critiques publiques de Jos Verstappen, à une lutte de pouvoir en interne, au départ de plusieurs cadres clés et à une baisse des performances.

Zak Brown a décrit la situation comme un « drame » prolongé et estime que le camp Red Bull n’a jamais retrouvé de stabilité depuis le début de cette crise.

Interrogé sur le caractère surprenant du départ de Horner, Brown a déclaré à TSN : « Peut-être le moment, mais pas le résultat. Je pense qu’il y a eu beaucoup de remous ces deux dernières années, et il ne semble pas que ces vagues se soient dispersées. Peut-être que cela commence à empirer, donc je ne suis pas surpris en milieu de saison, mais nous restons concentrés sur le championnat. Max est toujours dans la course, nous devons donc rester vigilants. Mais oui, ils ont connu un succès formidable [avec Horner]. »

Stats – Combien de victoires comptent les meilleurs pilotes F1 en activité ?

Le top 10 des pilotes les plus victorieux en Grand Prix dans l’Histoire de la Formule est composé de 3 pilotes en activité. Pour figurer dans ce top 10, il faut avoir cumulé 25 succès en GP, signifiant que l’on appartient à la catégorie de champions tels que Jim Clark ou encore Jackie Stewart. 

Avec ses 105 succès en GP, Lewis Hamilton demeure le détenteur incontesté du plus grand palmarès de l’Histoire de la F1 à ce jour. Le Britannique rêve cependant de signer un 106e succès, qui serait le premier signé avec Ferrari, l’écurie de légende qu’il a rejointe en début de cette saison 2025. Derrière le Britannique, Michael Schumacher demeure avec ses 91 succès encore intouchable de la majorité de ceux qui prendront un jour le volant d’une F1. Mais Max Verstappen peut rêver de s’approcher du palmarès de celui-ci : avec 65 succès en GP, le Hollandais de l’équipe Red Bull a certes du mal à étoffer son palmarès cette saison face aux redoutables McLaren, mais il dispose toujours du troisième plus grand palmarès de l’Histoire de la F1 avant même d’avoir approché de son trentième anniversaire.

Bloqué à 32 succès et deux titres de champion du monde depuis des années, Fernando Alonso espère que le retour d’une nouvelle réglementation en 2026 permettra de rebattre les cartes pour Aston Martin et lui permettre de faire bouger son compteur personnel et s’approcher d’Ayrton Senna. 

Encore en activitémais en tant que réserviste, Valtteri Bottas compte 10 succès et en compte ainsi deux de plus que Charles Leclerc et Lando Norris, tous deux à 8. Le Britannique a signé à Silverstone son succès le plus savoureux, devant son public, en venant à bout de la météo et de son équipier Oscar Piastri, qui se taille un joli palmarès et compte 7 succès à ce jour. Nul doute que le duo McLaren devrait avoir atteint ou surpassé le total de 10 victoires d’ici la fin de la saison. 

 

Lewis Hamilton

105

Michael Schumacher

91

Max Verstappen

65

Sebastian Vettel

53

Alain Prost

51

Ayrton Senna

41

Fernando Alonso

32

Nigel Mansell

31

Jackie Stewart

27

Jim Clark

25

Niki Lauda

25

Juan Manuel Fangio

24

Nico Rosberg

23

Nelson Piquet

23

Damon Hill

22

Kimi Raikkonen

21

Mika Hakkinen

20

Stirling Moss

16

Jenson Button

15

Jack Brabham

14

Emerson Fittipaldi

14

Graham Hill

14

David Coulthard

13

Alberto Ascari

13

Mario Andretti

12

Alan Jones

12

Carlos Reuteman

12

Felipe Massa

11

Rubens Barrichello

11

Jacques Villeneuve

11

Gerhard Berger

10

James Hunt

10

Ronnie Peterson

10

Jody Scheckter

10

Valtteri Bottas

10

Mark Webber

9

Lando Norris

8

Charles Leclerc

8

Denny Hulme

8

Jacky Ickx

8

Oscar Piastri

7

Daniel Ricciardo

7

Juan Pablo Montoya

7

Rene Arnoux

7

Sergio Perez

6

Ralf Schumacher

6

Tony Brooks

6

Jacques Lafitte

6

Riccardo Patrese

6

Jochen Rindt

6

John Surtees

6

Gilles Villeneuve

6

Michele Alboreto

5

Giuseppe Farina

5

Clay Regazzoni

5

Keke Rosberg

5

John Watson

5

Vidéo – Il y 4 ans, Hamilton et Verstappen s’accrochaient à Silverstone

Lewis Hamilton réalisait un excellent départ et tentait de dépasser Max Verstappen à l’intérieur du premier virage. Le Néerlandais résistait et reprenait l’avantage au virage suivant. Dans la ligne droite, Hamilton profitait de l’aspiration pour attaquer à plusieurs reprises, notamment à l’entrée de Copse où il se plaçait à hauteur de la Red Bull. Verstappen, déterminé à défendre sa position, freinait tard. Le contact était inévitable : la Mercedes touchait l’arrière droit de la Red Bull, qui partait en tête-à-queue avant de s’écraser violemment dans les barrières. Verstappen, sonné, sortait seul de sa monoplace sous les applaudissements du public britannique.

Norris minimise l’impact de la nouvelle suspension McLaren sur ses récentes victoires

Lando Norris a tenu à tempérer les débats autour de la nouvelle suspension avant introduite par McLaren, affirmant que ses succès récents en Formule 1 sont davantage liés à un travail mental qu’à une évolution technique décisive.

Depuis le début de la saison, le Britannique exprimait des difficultés à trouver de bonnes sensations à l’avant de la MCL39, tandis que son coéquipier Oscar Piastri enchaînait les victoires — quatre lors des six premières manches — pour s’installer en tête du championnat.

Mais la dynamique s’est inversée depuis le Grand Prix de Monaco. Norris a remporté trois des cinq dernières courses, réduisant l’écart au classement à seulement huit points. Deux de ces succès, en Autriche et à Silverstone, ont été obtenus avec la nouvelle suspension avant, introduite au Canada, mais uniquement utilisée par Norris. Piastri, lui, a préféré conserver l’ancienne spécification, jugeant l’apport technique négligeable.

« Les gens en parlent trop », a estimé Norris à propos de cette évolution technique. Selon lui, sa progression récente est surtout le fruit d’un travail personnel en profondeur : « C’est dans la tête que les choses ont changé. »

« Ça pourrait être pire. Ça aurait pu être pire… Les gens en parlent probablement trop », a expliqué Norris aux médias. « C’est juste mon opinion honnête. C’est peut-être que cela m’aide, et quand je dis ‘aide’, c’est de quelques centièmes, quelques millièmes, je ne sais pas. C’est impossible de mettre un chiffre dessus. C’est quelque chose que l’équipe pensait qui pourrait me donner plus de sensations, et je suis parti avec ça, ma foi en l’équipe et ma conviction qu’ils pensaient que cela pourrait aider. Ce n’est pas une garantie, mais cela pourrait aider. »

« Oui, j’ai remporté deux courses depuis. J’étais très rapide au Canada, mais je ne vais pas dire que c’est grâce à ça, évidemment. Je veux attribuer cela davantage à mon travail acharné, au travail que j’ai accompli en dehors de la piste, avec mon équipe et avec les nombreuses personnes qui m’entourent. Je pense que cela tient beaucoup plus à cela qu’à quelques modifications apportées à la suspension. J’espère qu’un jour, nous pourrons faire des essais consécutifs et que j’aurai peut-être une meilleure sensation, mais ce n’est pas sûr. J’ai eu de bonnes sensations lors des dernières courses, mais je pense que cela tient davantage au fait que j’ai travaillé pour améliorer mes sensations et minimiser celles qui me manquaient dans certains domaines, plutôt qu’aux nombreuses améliorations apportées à la voiture.»

« Mais nous avons amélioré la voiture. Nous avons bénéficié de mises à niveau le week-end dernier, et cela aide. Nous avons gagné avec 30 secondes d’avance, nous avons gagné avec 20 secondes d’avance en Autriche, donc la voiture est vraiment très bonne. Je préfère attribuer cela à mon travail acharné plutôt qu’à autre chose, mais c’est une combinaison des deux. »

Antonelli serein sur son avenir chez Mercedes malgré les spéculations autour de Verstappen

Alors que l’avenir des pilotes Mercedes suscite de nombreuses interrogations, Kimi Antonelli a réagi aux rumeurs concernant une possible arrivée de Max Verstappen, assurant faire confiance à l’équipe pour « prendre la meilleure décision pour l’avenir ».

Le jeune Italien, promu cette saison en remplacement de Lewis Hamilton, dispose d’un contrat d’un an avec l’écurie allemande. Son coéquipier George Russell est également en fin de contrat, et plusieurs observateurs considèrent que ce dernier pourrait faire les frais d’un éventuel recrutement de Verstappen, actuellement courtisé par Mercedes.

Interrogé sur la possibilité qu’il soit lui-même remplacé si le quadruple champion du monde quittait Red Bull, Antonelli s’est montré philosophe : « Je suis sûr que Mercedes fera ce qui est le mieux pour l’avenir », a-t-il déclaré, sans afficher d’inquiétude quant à son propre sort.

« Évidemment, il se passe beaucoup de choses », a déclaré Antonelli lorsqu’il a été interrogé sur les garanties qu’il avait reçues pour rester chez Mercedes jusqu’en 2026.« Mais je suis sûr que l’équipe fait de son mieux pour assurer l’avenir, car elle ne se concentre évidemment pas uniquement sur l’année prochaine, mais aussi sur l’avenir. Il y a beaucoup de discussions en cours, mais mon objectif est simplement d’essayer de faire de mon mieux, quoi qu’il arrive. »

L’Italien a également confirmé qu’aucune discussion n’était en cours avec une autre équipe et s’est dit confiant que l’équipe « avait confiance » en lui après une première moitié de saison mitigée pour sa première année.

Le premier defi de Laurent Mekies est-il de prolonger Max Verstappen ?

L’ancien pilote de Formule 1 et consultant Jolyon Palmer a exhorté Laurent Mekies, récemment nommé à la tête de l’écurie Red Bull, à faire de la prolongation de Max Verstappen sa priorité absolue.

Le quadruple champion du monde est actuellement lié à Red Bull jusqu’à fin 2028, mais plusieurs clauses présentes dans son contrat pourraient lui permettre de quitter l’écurie dès cet été. Des discussions récentes entre le Néerlandais, son manager Raymond Vermeulen et le patron de Mercedes, Toto Wolff, ont renforcé les rumeurs d’un possible transfert.

Verstappen a marqué à lui seul la quasi-totalité des points de Red Bull cette saison, n’étant devancé que de sept unités par l’ensemble du reste de l’équipe. Son rôle est donc central dans la compétitivité de la structure de Milton Keynes, encore en reconstruction après le départ de Christian Horner.

Dans ce contexte, Palmer estime que Mekies doit agir « immédiatement » pour garantir la présence du pilote néerlandais au-delà de 2025, afin de stabiliser l’équipe et préserver ses ambitions sportives.

Au sujet des premiers défis de Mekies chez Red Bull, Palmer a déclaré dans le podcast F1 Nation : « Il y a des choses très importantes dont il doit s’occuper immédiatement, et la composition du groupe de pilotes en fait évidemment partie. Le contrat de Max Verstappen et toutes les rumeurs coïncident avec le départ de Christian de l’équipe. Je pense donc que c’est une chose sur laquelle Laurent, avec la hiérarchie de Red Bull, doit s’atteler. Peuvent-ils garder leur pilote vedette ? Parce qu’à l’heure actuelle, Max semble être le ciment qui maintient toute cette équipe soudée. Si vous retirez Max de Red Bull, ils perdent toute leur ancienne direction. »

Licenciement de Christian Horner : les dessous d’une éviction surprise chez Red Bull

De nouveaux éléments viennent éclairer les circonstances du départ inattendu de Christian Horner, évincé la semaine dernière de son poste de directeur de l’écurie Red Bull après deux décennies à la tête de la structure de Milton Keynes.

Selon des informations du journal allemand ‘Bild’, Horner aurait été informé de son licenciement lors d’un entretien en personne à Londres, en présence du PDG de Red Bull, Oliver Mintzlaff, et du conseiller sportif Helmut Marko. La réunion, organisée dans une suite d’hôtel, aurait pris Horner de court, bien que la décision aurait été mûrie dès la fin juin, à l’issue du Grand Prix d’Autriche.

Le changement de direction aurait été validé lors d’une réunion stratégique entre Mintzlaff et les actionnaires de Red Bull, Chalerm Yoovidhya et Mark Mateschitz, au siège de l’entreprise. Une semaine plus tard, la décision a été communiquée aux parties concernées via une conférence Zoom, marquant la fin de l’ère Horner.

Toujours d’après ‘Bild’, Horner aurait perdu le soutien de Yoovidhya, son allié de longue date, notamment à la suite du scandale médiatique qui a entaché son début de saison. L’homme d’affaires thaïlandais aurait également été contrarié par l’influence croissante exercée par Horner au sein de la structure, et son refus présumé de déléguer certaines responsabilités clés, notamment en matière de marketing, de technique et de groupe motopropulseur.

Un autre signe révélateur de l’isolement croissant de Horner aurait été l’absence remarquée de Yoovidhya et de Max Verstappen à un événement privé organisé par le Britannique, quelques jours avant le Grand Prix de Grande-Bretagne.

Dans ce contexte tendu, l’avenir de Verstappen chez Red Bull demeure incertain. Le quadruple champion du monde aurait récemment rencontré Toto Wolff, le patron de Mercedes, qui ne cache plus son intérêt pour le Néerlandais. Le contrat actuel de Verstappen inclurait des clauses de performance lui permettant de quitter Red Bull dès 2026.

Martin Brundle accuse l’entourage de Verstappen de semer la discorde chez Red Bull

L’ancien pilote de Formule 1 et consultant Martin Brundle a pointé du doigt l’entourage de Max Verstappen, qu’il accuse d’avoir « lancé des grenades » au sein de l’écurie Red Bull à la suite du départ soudain de Christian Horner. Après plus de deux décennies à la tête de l’équipe, Horner a quitté ses fonctions de directeur et de PDG la semaine dernière, alimentant un flot de spéculations quant aux raisons de cette séparation inattendue.

Parmi les hypothèses évoquées figure celle d’un licenciement stratégique visant à retenir Verstappen, quadruple champion du monde, dans l’écurie jusqu’en 2026, au détriment d’un éventuel transfert vers Mercedes. Si aucune explication officielle n’a été donnée par Red Bull, Brundle reste prudent quant à une implication directe du clan Verstappen, tout en soulignant son rôle perturbateur.

Selon lui, certaines déclarations publiques, notamment celles de Jos Verstappen, père du pilote néerlandais, ont contribué à fragiliser l’autorité de Horner. Ce dernier a, à plusieurs reprises, critiqué ouvertement la direction de l’équipe, remettant en cause la légitimité de l’ancien patron à poursuivre son mandat.

Interrogé sur le rôle éventuel du camp Verstappen dans le départ de Horner, Brundle a déclaré au podcast Sky F1 : « Je ne sais pas, mais ce qui est absolument clair, c’est que le camp Verstappen lance des grenades depuis plusieurs mois maintenant, et certaines ont explosé. Ils ont été assez implacables à cet égard. Et je pense que parfois, le père de Max, Jos, a clairement fait savoir qu’il pensait que Christian ne devrait pas diriger l’entreprise et l’équipe.»

« Je dirais donc que oui, ils ont joué un rôle clé dans le départ de Christian. Mais à moins d’être dans le bureau derrière des portes closes, on ne peut pas en être certain. Cependant, il y a certaines choses que je sais, et certaines choses que j’ai vues et entendues qui me font penser qu’ils ont été très impliqués dans cette décision. »

Max Verstappen envisagerait toujours sérieusement un départ de Red Bull, selon Ralf Schumacher

Malgré le départ inattendu de Christian Horner, Max Verstappen réfléchirait toujours sérieusement à quitter Red Bull. C’est l’avis exprimé par Ralf Schumacher, ancien pilote de Formule 1 et consultant pour Sky Allemagne, qui estime que l’avenir du quadruple champion du monde reste incertain.

Ces dernières semaines, l’avenir du Néerlandais est au cœur de nombreuses spéculations, Verstappen étant étroitement lié à un possible transfert chez Mercedes. Le directeur de l’écurie allemande, Toto Wolff, a récemment confirmé l’existence de discussions avec le clan Verstappen, tout comme son manager Raymond Vermeulen.

Certains observateurs, à l’image de Gerhard Berger, suggèrent que le départ de Horner pourrait avoir été orchestré pour retenir Verstappen. Une hypothèse que Ralf Schumacher ne partage pas. Selon lui, les deux événements ne sont pas liés, et un changement d’écurie reste envisageable.

« Je ne pense pas que l’un ait quelque chose à voir avec l’autre », a déclaré Schumacher à Sky DE. « Ce n’est pas non plus ce que voulait Max. Max veut bien sûr rester chez Red Bull, si possible. C’est là que tout a commencé et il doit beaucoup à Red Bull. Mais je crains que la période difficile que traverse actuellement Red Bull ne dure encore quelque temps. Dans l’histoire de la Formule 1, cela prend généralement deux à trois ans. Bien sûr, il peut se passer quelque chose, notamment que les changements de règlement de l’année prochaine conduisent à une approche plus judicieuse. Mais je n’ai pas cette fantaisie. Car depuis deux ans, ou un an et demi, Pierre Waché n’a pas réussi à rendre la voiture vraiment pilotable et performante. Je pense donc toujours qu’après le week-end dernier, Max envisage sérieusement de quitter Red Bull. »

Max Verstappen et Toto Wolff ont-ils parlé transfert en Sardaigne ?

L’ancien pilote de Formule 1 Ralf Schumacher a ravivé les rumeurs entourant l’avenir de Max Verstappen en affirmant que le quadruple champion du monde pourrait rencontrer cette semaine Toto Wolff, patron de Mercedes. Selon le consultant de Sky Sports Allemagne, une entrevue informelle autour d’un « café » serait envisagée en Sardaigne, alors que l’avenir du pilote Red Bull reste incertain.

Toto Wolff a récemment confirmé avoir échangé avec Verstappen au sujet d’un possible transfert, bien que le Néerlandais soit contractuellement lié à Red Bull jusqu’à la fin de la saison 2028. Plusieurs clauses de performance présentes dans son contrat permettraient néanmoins un départ anticipé dès 2026, voire plus tôt, si certains objectifs ne sont pas atteints.

L’hypothèse d’un passage chez Mercedes a gagné en crédibilité ces dernières semaines, d’autant que George Russell n’a pas encore prolongé son contrat malgré un excellent début de saison. Le départ soudain de Christian Horner, annoncé plus tôt cette semaine, a également relancé les discussions autour de l’avenir de Verstappen au sein de l’écurie autrichienne.

Pour Ralf Schumacher, cette rencontre en Sardaigne pourrait marquer une étape déterminante dans le feuilleton du marché des transferts.

Vendredi, le jet privé de Verstappen a atterri en Sardaigne, alimentant les spéculations sur les réseaux sociaux concernant la rencontre prédite par Schumacher.

La jet de Max Verstappen repéré en Sardaigne
La jet de Max Verstappen repéré en Sardaigne

« Je pense que les intentions de Max sont assez claires », a déclaré Schumacher à Formel1.de. « Le GT3 est une discipline qui le passionne. Mercedes va également lancer une nouvelle voiture dans cette catégorie prochainement, donc… Pour l’instant, je ne pense pas qu’il ait beaucoup de chances de rester. Je pense que dimanche, il a réalisé que même lui ne pouvait plus sauver la situation, et cela l’a vraiment affecté. Après la course, cela m’a paru évident. Et une fois que vous avez le sentiment que quelque chose est irrémédiable, il est difficile de revenir en arrière. »

« Ce n’est pas un hasard si, cette semaine, deux yachts naviguent au large de la Sardaigne : l’un appartient à Toto Wolff, l’autre à Max Verstappen. Et d’après ce que j’ai entendu, il y a de fortes chances qu’ils aient pris un café ensemble. Mais ce qui caractérise Max, c’est qu’il ne prendra pas cette décision à la légère. Il sait exactement à qui il doit sa carrière – outre lui-même et son père, bien sûr – et c’est finalement Red Bull, l’équipe qui l’a amené là où il est aujourd’hui. »

Helmut Marko salue un « nouveau chapitre » après le départ de Christian Horner de Red Bull

Le conseiller sportif de Red Bull, Helmut Marko, a réagi aux bouleversements récents au sein de l’écurie en qualifiant cette transition de « nouveau chapitre » pour l’équipe autrichienne. Mercredi, Christian Horner a quitté ses fonctions de directeur et PDG de l’écurie basée à Milton Keynes, mettant fin à plus de deux décennies de collaboration avec Red Bull.

Pour lui succéder, le choix s’est porté sur Laurent Mekies, jusqu’alors directeur de l’écurie sœur Racing Bulls. Il prend désormais les rênes de Red Bull Racing, tandis qu’Alan Permane, ex-directeur sportif de Racing Bulls, reprend la direction de cette dernière pour le reste de la saison.

Helmut Marko a salué ces nominations, qu’il considère comme des évolutions « logiques » au sein de l’organigramme. Il a souligné la volonté de Red Bull de favoriser la continuité et l’expertise interne plutôt que de recourir à une figure extérieure pour combler le vide laissé par Horner.

Arrivé chez Red Bull il y a seulement deux ans en provenance de Ferrari, Mekies gravit ainsi les échelons rapidement pour prendre les commandes de l’équipe championne du monde. Un tournant stratégique que Marko espère porteur de stabilité et de réussite.

« Un nouveau chapitre va s’ouvrir pour Red Bull Racing et les Racing Bulls en Belgique, avec Laurent Mekies comme directeur de l’équipe chez RBR et Alan Permane comme directeur de l’équipe chez les Racing Bulls », a écrit Marko dans sa chronique Speedweek. « En tant qu’ancien directeur sportif des Racing Bulls, Alan était le choix logique pour nous, car nous ne voulions pas faire appel à quelqu’un de l’extérieur. En substance, nous avons simplement élargi son rôle précédent. Laurent était également le candidat idéal pour ce nouveau poste pour les mêmes raisons : il s’agit d’une solution interne et d’un homme doté d’une vaste expérience. Grâce à ses activités variées, notamment son travail ultérieur avec la FIA et Ferrari, Laurent dispose de toutes les qualités requises pour diriger une équipe de haut niveau avec brio. »

Max Verstappen prendra une décision sur son avenir en août, selon Nelson Piquet Jr

Nelson Piquet Jr., ancien pilote de Formule 1 et beau-frère de Max Verstappen, a indiqué que le quadruple champion du monde pourrait se décider sur son avenir dès le mois d’août.

Alors que les spéculations autour d’un éventuel départ de Verstappen de Red Bull s’intensifient, cette déclaration relance les discussions sur un possible transfert vers Mercedes. Bien que le Néerlandais soit contractuellement lié à l’écurie de Milton Keynes jusqu’à fin 2028, plusieurs clauses de sortie pourraient être activées cet été, offrant une porte de sortie au pilote le plus convoité du paddock.

La rumeur d’un changement d’équipe a gagné en crédibilité ces dernières semaines, notamment après le licenciement de Christian Horner. Helmut Marko, Raymond Vermeulen — manager de Verstappen — et Horner lui-même ont tous refusé d’écarter catégoriquement la possibilité d’un départ du pilote néerlandais.

Max Verstappen, de son côté, n’a pas encore clarifié ses intentions. Interrogé à plusieurs reprises, il s’est montré évasif sur son avenir au sein de l’écurie autrichienne, alimentant les rumeurs de discussions avancées avec Mercedes.

Selon Piquet Jr., l’été pourrait être décisif : une annonce pourrait intervenir en août, au moment où la saison de Formule 1 marque traditionnellement une pause estivale propice aux grandes prises de décisions. Si Verstappen venait à quitter Red Bull, Mercedes apparaît comme la destination la plus probable.

« Ce n’était pas le week-end de Mercedes [à Silverstone]. Peut-être que Max sera là l’année prochaine », a déclaré Piquet Jr. dans le podcast Pelas Pistas. « Oups, c’est vrai ? », a demandé le présentateur du podcast à Piquet Jr., qui a répondu : « Non, parce qu’ils parlent à tout le monde, tout le monde le sait, non ? Mais c’est une option, tout le monde le sait de toute façon. »

Selon le Brésilien, Verstappen décidera le mois prochain s’il reste chez Red Bull ou s’il quitte l’écurie autrichienne.

« Je pense qu’il prendra une décision en août », a révélé Piquet, avant d’ajouter son opinion sur ce que le pilote de 27 ans choisira de faire : « Il changera. »

Si Verstappen rejoint Mercedes, tout le monde s’attend à ce qu’il remplace George Russell, en raison du temps et de l’argent que les Flèches d’argent ont investis dans Kimi Antonelli. Piquet s’attend également à cela : « S’il y va, ce sera Kimi Antonelli [à ses côtés]. C’est certain. »

Red Bull – Helmut Marko rompt le silence après le départ de Christian Horner

Plus de 24 heures après l’annonce du départ de Christian Horner, Helmut Marko a pris la parole pour la première fois. Le conseiller en sport automobile de Red Bull, figure incontournable de l’écurie depuis ses débuts, a publié une déclaration officielle à la suite du licenciement soudain de Horner, évincé de son poste de directeur d’équipe et PDG le 9 juillet dernier.

Après deux décennies à la tête de Red Bull Racing, Horner a été remplacé avec effet immédiat par Laurent Mekies, jusqu’alors à la direction de l’écurie sœur, Racing Bulls. Son départ a suscité de nombreuses réactions dans le paddock, dont celles de Max Verstappen et d’Oliver Mintzlaff, directeur général des projets d’entreprise de Red Bull GmbH.

Resté silencieux dans un premier temps, malgré une collaboration étroite – et parfois tendue – avec Horner, Marko a finalement livré ses impressions. Si les relations entre les deux hommes ont connu des périodes de friction, leur partenariat a été l’un des piliers du succès de Red Bull en Formule 1.

La déclaration de Marko intervient alors que l’écurie entame une nouvelle phase de transition, avec un changement de leadership inédit depuis sa création.

«Christian et moi avons travaillé ensemble avec beaucoup de succès pendant plus de 20 ans, tant en Formule 1 qu’en Formule 3000 », a déclaré Marko dans son communiqué. « Je tiens à remercier sincèrement Christian pour cela. Au cours de cette période, nous avons pu célébrer un nombre incroyable de succès exceptionnels. Nous avons contribué à former deux champions du monde des pilotes et plusieurs vainqueurs de Grands Prix. Cela a toujours été – et reste – la philosophie de Red Bull. Quant à la situation sportive actuelle, il reste encore 12 courses à disputer et nous continuerons à nous battre pour le titre de champion des pilotes tant que cela sera mathématiquement possible. »

Verstappen se retrouve à 69 points derrière le leader du championnat Oscar Piastri à mi-parcours de la saison, soit près de trois Grands Prix complets, avec 25 points à gagner à chaque course.

Le clan Verstappen reste serein après le départ de Christian Horner

Suite à l’annonce du départ immédiat de Christian Horner, Red Bull entre dans une nouvelle ère après deux décennies sous sa direction. Malgré ce changement majeur, le manager de Max Verstappen, Raymond Vermeulen, assure que cela n’aura aucun impact sur le programme du quadruple champion du monde : « Rien ne changera », a-t-il affirmé.

Red Bull GmbH a officialisé mercredi la fin des fonctions de Horner, marquant la fin d’un règne entamé en 2005. Ce départ intervient alors que Max Verstappen, pilier des succès récents de l’écurie, est au centre des spéculations sur un éventuel transfert chez Mercedes.

La stabilité du Néerlandais est toutefois affichée, malgré les tensions internes passées, notamment après les critiques formulées par son père, Jos Verstappen, l’an dernier. Pour le camp Verstappen, l’objectif reste inchangé : performer en piste, peu importe les changements en coulisses.

« Nous avons été informés à l’avance par la direction de Red Bull que cette décision avait été prise », a déclaré Vermeulen au journal néerlandais De Telegraaf. « C’est à Red Bull de donner plus d’explications sur les raisons de cette décision. Nous continuons à nous concentrer sur le côté sportif et à rechercher de meilleures performances afin de pouvoir revenir au sommet. À cet égard, rien ne changera. »

Sondage : Quel avenir pour Christian Horner après son départ de Red Bull ?

Le départ de Christian Horner de la direction de Red Bull Racing, officialisé mercredi, marque un tournant majeur dans l’histoire récente de la Formule 1. Après deux décennies à la tête de l’écurie autrichienne, Red Bull a mis fin à ses fonctions de directeur d’équipe et de PDG, laissant la place à un nouveau duo de direction.

Laurent Mekies, actuel patron de Racing Bulls, prend les rênes de l’écurie principale, tandis qu’Alan Permane est nommé directeur de l’écurie soeur. Une page se tourne à Milton Keynes, mais une question reste en suspens : quel sera le prochain chapitre de la carrière de Christian Horner ?

Figure emblématique du paddock, Horner dispose d’une expérience et d’un réseau considérables dans le monde du sport automobile. Plusieurs pistes s’ouvrent à lui, qu’il s’agisse d’un retour rapide dans une autre structure de F1, d’un rôle de consultant, ou d’une reconversion dans l’univers médiatique ou industriel.

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