Lando Norris refuse d’écarter Max Verstappen de la course au titre : « Ce serait idiot »

Lando Norris estime qu’il serait prématuré de sous-estimer Max Verstappen dans la lutte pour le championnat du monde, malgré un début de saison favorable à McLaren. Interrogé alors que la Formule 1 aborde son deuxième tiers de saison, le Britannique a jugé « idiot » d’écarter le triple champion du monde de la bataille pour la couronne.

Après huit Grands Prix, McLaren domine le classement pilotes, avec Oscar Piastri en tête devant Norris. Verstappen, actuellement troisième, accuse un retard de 25 points sur l’Australien. Le pilote Red Bull reste cependant dans le coup grâce à deux victoires et deux autres podiums depuis l’ouverture de la saison.

Même si l’écurie de Woking s’est imposée comme la force dominante sur cette première partie de championnat, Norris refuse de relâcher la vigilance face à un adversaire de la trempe de Verstappen, qu’il considère toujours comme l’un des principaux prétendants au titre.

« Mathématiquement, tous les pilots du championnat peuvent encore remporter le titre à l’heure actuelle », a déclaré Norris. « Donc, si vous pensez que tout se jouera entre Oscar et moi, je pense que vous êtes un peu naïf. Je pense qu’il y a encore beaucoup d’opportunités. Max peut encore gagner. Je m’attends à ce que Ferrari s’améliore au fil de la saison. Mais bon, nous courons contre Max tous les week-ends. Il est monté plusieurs fois sur le podium. Il a remporté des courses, il nous a battus à Imola de manière équitable parce qu’il était plus rapide. Je ne sais donc pas ce qui peut vous faire penser que tout se joue entre Oscar et moi. »

La chance des fans d’avoir un duel inter-équipiers et équipes pour le titre

Les fans de Formule 1 sont gâtés en 2025, même si nombre d’entre eux, supporters en premier lieu des Ferrari et de Charles Leclerc et Lewis Hamilton, peinent sans doute à trouver dans cette saison tous les éléments pouvant les réjouir. Reste que la dynamique observée dans ce championnat, qui permet d’assister à une lutte entre équipiers chez McLaren avec Oscar Piastri et Lando Norris – ainsi que celle entre équipes rivales, avec le champion du monde en titre Max Verstappen venant challenger le duo, offre de quoi se régaler.

La plupart du temps, on assiste à une lutte entre les rivaux pour le titre, comme en 2021 où Lewis Hamilton, dans sa Mercedes, a livré une bataille acharnée à Verstappen, ou à une lutte au sein d’une même équipe, comme entre 2014 et 2016, où le Britannique s’est affronté à son coéquipier Nico Rosberg.

Mais cette saison, nous avons la chance d’avoir les deux. Tous les ingrédients sont réunis pour une lutte titanesque. Les campagnes les plus mémorables sont celles qui offrent quelque chose d’un peu différent, et c’est le cas cette année.

En 2003, Michael Schumacher a défendu avec succès son titre avec Ferrari, mais les défis lancés par Juan Pablo Montoya dans sa Williams et Kimi Raikkonen dans sa McLaren ont rendu la course très serrée jusqu’à la fin.

Puis il y a eu la saison 2010, unique en son genre, qui a vu Fernando Alonso, chez Ferrari, se battre toute l’année contre deux duos de coéquipiers : Sebastian Vettel et Mark Webber chez Red Bull, et Lewis Hamilton et Jenson Button chez McLaren.

Cependant, la situation actuelle peut être comparée avec le plus de précision à celle de 2007, lorsque Alonso et Hamilton, chez McLaren, ont affronté la Ferrari de Raikkonen.

Piastri a récemment fait allusion à cette campagne légendaire, déclarant que Norris et lui « essayaient de répéter 2007 ». Il n’aura pas manqué de remarquer que les luttes intestines à Woking cette année-là avaient permis au pilote finlandais de s’emparer de son seul et unique titre…!

Lando Norris : « J’ai réalisé l’un de mes rêves »

Lando Norris a laissé exprimer sa joie après sa belle victoire dans les rues de Monaco ce dimanche terminant devant Charles Leclerc et son coéquipier Oscar Piastri.

Après avoir fait une belle partie du travail samedi en se qualifiant en pole, le Britannique a pu conserver son avantage au premier virage. À partir de là, Norris a facilement maîtrisé son sujet pendant une bonne partie de la course.

La fin de Grand Prix était toutefois plus stressante avec le retour de Charles Leclerc derrière qui mettait une grosse pression, Norris étant bloqué par une stratégie agressive de Max Verstappen qui attendait un drapeau rouge. Malgré ces derniers tours tendus, le pilote McLaren a pu réaliser un de ses rêves : remporter le Grand Prix de F1 de Monaco.

« C’est incroyable », s’est réjoui Norris. « C’est une course longue et éprouvante, mais très amusante. Nous avons pu pousser pendant une grande partie de la course. Le dernier quart a été stressant avec Leclerc derrière et Max devant, mais nous avons gagné à Monaco. C’est ce dont je rêvais quand j’étais enfant, j’ai donc réalisé l’un de mes rêves. »

« Le pire moment a été la fin. Je me sentais plutôt en contrôle pendant toute la course, mais Max ralentissait un peu et je savais que Charles avait des opportunités. J’ai essayé de laisser Max prendre de l’avance pour pouvoir attaquer quand j’en aurais besoin. Je suis très heureux, mon équipe est très heureuse. Nous allons donc passer une merveilleuse soirée ! »

En plus d’une victoire mythique, Lando Norris part de Monaco avec un beau rapproché au championnat du monde des pilotes. Le Britannique revient en effet à seulement trois points de son coéquipier Oscar Piastri après lui avoir repris 10 points ce dimanche. Cette bataille pour le titre (sans oublier Max Verstappen à 25 points de Piastri) va continuer dès le week-end prochain à Barcelone dans le cadre du Grand Prix d’Espagne.

Lando Norris : « Il n’y avait aucun risque » concernant la stratégie en Q3

Lando Norris s’est exprimé après sa belle performance en piste qui lui a permis de décrocher la très importante pole dans les rues de Monaco.

Le Britannique a signé ici sa deuxième pole de la saison et la première depuis le Grand Prix d’ouverture à Melbourne, un soulagement pour le pilote McLaren.

« Cela a été long à venir », avoue Lando Norris. « Je me sens bien. Je ne pense pas que vous réalisiez à quel point cela fait du bien après toutes les difficultés rencontrées ces derniers mois. Surtout ici, à Monaco, qui est un endroit magnifique. C’est probablement le circuit le plus difficile et il faut en plus affronter le héros local. Je suis très fier de toute l’équipe. Nous avons beaucoup travaillé ces derniers mois pour arriver à un résultat comme celui d’aujourd’hui, je suis donc très heureux. »

Interrogé sur la stratégie McLaren d’effectuer deux tours chronos en fin de Q3 et le risque que cela comportait, Norris a affirmé que c’était la bonne chose à faire.

« Il n’y avait aucun risque de notre côté », a poursuivi Norris. « C’est ce que nous pensions être la meilleure stratégie avant les qualifications et cela s’est avéré être la bonne. Nous avons suivi notre intuition. L’équipe a fait un travail incroyable, donc merci à tout le monde ici et à l’usine. Ces jours-là n’arrivent pas facilement, donc je suis bien sûr fier de leur rendre la pareille. »

Le pilote McLaren a par ailleurs détaillé sa qualification : « Vous essayez constamment d’améliorer votre temps au tour, car les autres s’améliorent de plus en plus, et vous devez prendre autant de risques qu’eux, mais quand vous arrivez au dernier tour de la Q3, tout se joue sur qui peut prendre un peu plus de risques et s’engager davantage. C’était un beau tour. C’était un tour bien construit et ça fait vraiment plaisir quand vous franchissez la ligne d’arrivée et que tous vos efforts sont récompensés. »

Questionné sur la nouvelle règle des deux arrêts obligatoires et l’incidence que cela aura sur la course, Lando Norris a reconnu qu’il préférait simplement profiter de sa pole.

« Honnêtement, je n’en ai absolument aucune idée et pour l’instant, je m’en fiche ! », a souri Norris. « Je vais profiter de cette journée. J’ai travaillé dur pour en arriver là. C’est à cela que sert la soirée, à se préparer pour demain. Je suis très satisfait de ma journée et heureux de mes qualifications. Je vais profiter de l’instant présent, puis me concentrer sur demain. »

McLaren sous le feu des critiques de Jacques Villeneuve

Martin Brundle, Ralf Schumacher, Jacques Villeneuve : le temps sur l’antenne de Sky Sports F1 est à la sévère critique de l’équipe McLaren et de ses pilotes.

Le tour d’horizon des prises de parole très fortes faites ces derniers jours au sujet de l’équipe anglaise qui mène actuellement les deux championnats du monde serait vaste s’il fallait prendre chaque remarque désobligeante faite par les protagonistes passés au micro de la chaine anglaise au sujet de l’équipe McLaren. Tous estiment que Red Bull et Max Verstappen ne devraient absolument pas se trouver en position de menacer de si près la structure de Woking, à commencer par Jacques Villeneuve. Le Champion du Monde de F1 1997 n’y va pas de main morte, estimant même que McLaren est une équipe faible.

 « Pas le courage de se battre pour le titre ». Voici comment Jacques Villeneuve critique McLaren pour son manque d’agressivité et ses mauvaises décisions stratégiques, revenant sur le week-end de GP d’Imola, en particulier<.

« McLaren ? C’est une équipe faible » a-t-il annoncé dans une interview accordée à Sky Sports en Italie. « McLaren montre des faiblesses. Elle n’est pas capable de démontrer la force dont Red Bull fait preuve sur la piste année après année. On dirait presque qu’elle a peur d’être agressive dans la lutte pour le championnat. C’est vraiment très étrange. Oscar Piastri a commis une erreur dans le premier virage, il s’est endormi. Il n’aurait jamais dû perdre cette position et après cela, il n’avait plus de rythme, ce qui est également étrange. Lando Norris était plus rapide que lui. Au redémarrage [après la voiture de sécurité], ils savaient que ce n’était qu’une question de temps avant que Norris ne dépasse Oscar Piastri, compte tenu de la différence entre les composés de pneus. »

« Il était évident à 100 % qu’il allait passer, alors pourquoi perdre trois tours derrière Oscar Piastri au lieu de le laisser poursuivre Verstappen ? Il se bat pour le titre, on ne peut pas laisser filer des victoires comme ça. Ce sont autant de points supplémentaires pour Verstappen au classement. Ils semblent satisfaits de terminer deuxième et troisième, mais ils ont une voiture qui devrait leur permettre de terminer premier et deuxième. Tout résultat inférieur serait décevant. » « C’est une question de faiblesse. On le voit aussi dans la stratégie : si Norris a prolongé son relais, pourquoi le faire rentrer aux stands ? Vous avez pris une décision, vous êtes restés en piste et vous aviez un bon rythme. Pourquoi s’arrêter ? On dirait qu’ils ont peur de vraiment se lancer. Ils manquent d’initiative. »

Classement et résultats des Essais Libres 2 du Grand Prix de Monaco

Découvrez les résultats de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix de Monaco 2025 !

Classement des EL2 du Grand Prix de Monaco

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:11.355 S
2
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:11.393 S
3
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:11.460 S
4
 
Lando NORRIS
McLaren 1:11.677 S
5
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:11.823 S
6
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:11.842 S
7
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:11.890 S
8
 
Alexander ALBON
Williams 1:11.918 S
9
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:12.002 S
10
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:12.068 S
11
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:12.072 S
12
 
George RUSSELL
Mercedes 1:12.092 S
13
 
Carlos SAINZ
Williams 1:12.151 S
14
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:12.234 S
15
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:12.259 M
16
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:12.262 S
17
 
Pierre GASLY
Alpine 1:12.404 S
18
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:12.512 S
19
 
Esteban OCON
Haas 1:12.541 S
20
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:13.415 S

Résultats et classement des EL1 du Grand Prix de Monaco 2025

Découvrez les résultats des essais libres 1 avant le Grand Prix de Monaco 2025 de Formule 1 !

Résultat des classement des EL1 du Grand Prix de Monaco 2025

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:11.964 S
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:12.127 S
3
 
Lando NORRIS
McLaren 1:12.290 S
4
 
Alexander ALBON
Williams 1:12.314 H
5
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:12.342 M
6
 
George RUSSELL
Mercedes 1:12.482 S
7
 
Carlos SAINZ
Williams 1:12.534 S
8
 
Pierre GASLY
Alpine 1:12.669 H
9
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:12.690 S
10
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:12.727 S
11
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:12.765 S
12
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:12.979 S
13
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:13.187 M
14
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:13.232 S
15
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:13.329 S
16
 
Esteban OCON
Haas 1:13.394 S
17
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:13.429 M
18
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:13.470 S
19
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:13.820 S
20
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:15.635 S

Christian Horner affirme que Red Bull a repris l’avantage face à McLaren

Christian Horner estime que Red Bull a retrouvé l’avantage dans sa lutte acharnée face à McLaren pour le championnat du monde de Formule 1, à la faveur des récentes évolutions techniques apportées à la RB21.

Après un début de saison en demi-teinte, l’écurie autrichienne a signé à Imola sa deuxième victoire de l’année, Max Verstappen s’imposant devant les deux pilotes McLaren, Lando Norris et Oscar Piastri. Ce succès marque, selon Horner, un tournant dans la dynamique du championnat.

Bien que Piastri conserve une avance de 22 points sur Verstappen au classement des pilotes, le directeur de Red Bull considère que les progrès réalisés ces dernières semaines, notamment depuis les ajustements apportés à Djeddah, Miami et plus récemment Imola, ont permis de redonner de la compétitivité à la monoplace.

La RB21, jugée délicate à exploiter jusque-là, semble désormais plus en phase avec les attentes de l’équipe. « Nous avons finalement trouvé une direction qui fonctionne », a confié Horner, convaincu que Red Bull est en mesure de reprendre la main dans cette saison 2025 particulièrement disputée.

« Nous avons réussi à améliorer les performances de la voiture et à la mettre dans une meilleure fenêtre. Dès que vous éliminez le patinage, vous pouvez beaucoup mieux gérer la température », a déclaré Horner. « C’est vraiment encourageant. Je veux dire, les McLaren semblaient très rapides vendredi [à Imola] sur les longs relais, mais pour avoir le rythme que nous avons eu en course, je dirais que c’est probablement depuis le Brésil l’année dernière, qui était évidemment une course sous la pluie, que c’est la première fois depuis longtemps que je me souvienne que nous avons eu le rythme pour vraiment nous échapper et devancer les McLaren. C’est donc très encourageant et un excellent résultat pour tous les efforts fournis. Je pense que, d’une manière générale, nous avons plus d’adhérence et une meilleure compréhension. Ce fut un week-end très positif, et je pense que nous progressons, que nous prenons un peu d’élan, ce qui est important à ce stade du championnat. »

Sondage F1 – Quel pilote remportera le Grand Prix de Monaco 2025 ?

Ce week-end, la F1 défait ses valises à dans la célèbre principauté de Monaco, pour y disputer l’un des Grands Prix les plus mythiques du calendrier. Huitième manche du championnat, elle est la seconde à se dérouler en Europe. Pour rappel, Oscar Piastri est leader du Championnat du monde des pilotes et McLaren caracole en tête du classement des constructeurs. Le pilote australien comptabilise aujourd’hui quatre victoires en Grand Prix, Max Verstappen deux et Lando Norris une seule. La récente victoire du pilote Red Bull à Imola l’a fait revenir à 22 points de la tête du Championnat.

L’année passée, Charles Leclerc l’avait emporté au volant de sa Ferrari devant Oscar Piastri et Carlos Sainz.

Vidéo – Le résumé du Grand Prix d’Émilie-Romagne de F1 2025

Max Verstappen a décroché à Imola sa deuxième victoire de la saison en F1, grâce à une manœuvre déterminante dès le premier virage sur Oscar Piastri. Le pilote Red Bull, brièvement dépassé par George Russell au départ, a repris l’avantage en dépassant le poleman australien à l’extérieur dans le virage de Tamburello. Une fois en tête, le Néerlandais a imposé son rythme jusqu’au drapeau à damier.

Piastri a perdu du terrain après un arrêt anticipé au 13e tour, ressortant dans le trafic. De son côté, Verstappen a profité d’une voiture de sécurité virtuelle pour effectuer un arrêt optimal et conserver une large avance. Une deuxième neutralisation, provoquée par Kimi Antonelli, a resserré les écarts. Norris et Hamilton ont alors changé de pneus, tandis que Piastri restait en piste.

Au redémarrage, Verstappen s’est échappé, laissant les McLaren se disputer la deuxième place. Norris a dépassé Piastri au 58e tour pour monter sur la deuxième marche du podium. Piastri complète le top 3, devant Hamilton, cinquième. Alex Albon, auteur d’un dernier tour musclé, a devancé Charles Leclerc. Russell, Sainz, Hadjar et Tsunoda complètent le top 10. Alonso termine 11e, prolongeant sa série noire.

 

Norris s’exprime sur la pression des réseaux sociaux

Norris s’est exprimé sur les réseaux sociaux alors qu’il arrivait en Emilie Romagne dans une position déjà pressurante dans sa course au titre.

Devancé en arrivant en début de week-end d’Imola par son coéquipier McLaren Oscar Piastri, connu pour son calme et son sang-froid, Lando Norris est souvent critiqué pour son franc-parler, son autodérision et son émotivité.

La légende de la F1 Alain Prost pense que c’est une grave erreur. « Aujourd’hui, tout est montré, tout est vécu, tout est connu », a écrit le septuagénaire dans une récente chronique pour L’Équipe. « D’autres choisissent de rester discrets, à juste titre selon moi », a ajouté Prost. « Le nouveau leader du championnat, Oscar Piastri, ne parle pratiquement pas. Il est naturellement réservé, disparaît entre les courses et se libère ainsi de cette pression. »

Il est à noter qu’après avoir été vivement critiqué pour ses commentaires à la radio et en dehors des circuits à Miami, Lewis Hamilton a ensuite « désabonné » tous ses comptes Instagram.

« Lewis peut faire ce qu’il veut », a déclaré son compatriote Norris lorsqu’il a été interrogé sur cette décision. « Tant mieux pour lui. »

Norris a ensuite révélé qu’il avait lui aussi pris ses distances avec les réseaux sociaux. Sa dernière publication Instagram pour ses près de 10 millions d’abonnés remontait à une semaine en arrivant en Emilie Romagne, et il a complètement abandonné X il y a près d’un an.

« Je ne suis plus sur les réseaux sociaux depuis quelques semaines », a déclaré le pilote de 25 ans. « Ce n’est pas quelque chose que j’apprécie. Je n’ai pas besoin d’y être. »

« C’est ma vie et je peux faire ce que je veux », a ajouté Norris. « J’envoie toujours des SMS à mes amis, mais je considère les réseaux sociaux comme une perte de temps et d’énergie. Je joue au golf, je m’entraîne et je veux être productif. »

Norris nie toutefois que le fait d’avoir pris du retard sur Piastri en raison d’une nervosité et d’erreurs présumées l’amène à trop réfléchir à sa quête du titre de champion du monde.

« Je m’en fiche et je n’y pense pas », insiste-t-il. « Les choses peuvent facilement changer. Oscar a fait du bon travail. Mais ce n’est qu’un concurrent parmi d’autres. Un autre gars, habillé de la même couleur. »

Norris pense simplement que Piastri est plus naturellement adapté à la McLaren actuelle. « Je ne suis évidemment pas satisfait pour le moment, mais nous verrons avec les mises à niveau », a-t-il déclaré.

 

Jacques Villeneuve tacle McLaren pour son manque d’audace à Imola

Jacques Villeneuve n’a pas mâché ses mots à l’égard de McLaren après le Grand Prix d’Émilie-Romagne, critiquant la stratégie de l’écurie britannique, qui a terminé sur les deuxième et troisième marches du podium. Le champion du monde 1997 a jugé la gestion de course trop timorée, pointant un manque d’agressivité face à Red Bull et à Max Verstappen.

Selon Villeneuve, McLaren a manqué une occasion de réellement contester la victoire. Le Canadien a particulièrement critiqué la passivité de l’équipe au moment clé du redémarrage derrière la voiture de sécurité, lorsque Lando Norris, chaussé de pneus plus frais, est resté derrière son coéquipier Oscar Piastri. Ce choix stratégique, ou son absence, a permis à Verstappen de s’échapper définitivement vers la victoire.

L’ancien pilote a également estimé que Piastri avait laissé passer sa chance dès le départ. Qualifié en pole position, l’Australien a cédé la tête à Verstappen dans le premier virage, un dépassement que Villeneuve a qualifié de « spectaculaire » mais facilité, selon lui, par un Piastri « en train de dormir ».

Malgré le bon résultat d’ensemble, ces critiques soulignent les attentes croissantes autour de McLaren, désormais perçue comme une rivale sérieuse de Red Bull, mais à qui il manque encore, selon Villeneuve, le tranchant nécessaire pour s’imposer au plus haut niveau.

« Ils montrent leur faiblesse, en gros », a déclaré Villeneuve sur Sky Sports F1. « Ils ne montrent pas la force dont Red Bull fait preuve année après année.
C’est comme s’ils avaient peur d’être agressifs pour tenter de remporter le championnat des pilotes et qu’ils avaient peur de s’opposer à Piastri. C’est vraiment très étrange. Piastri a raté le premier virage. Il s’est fait surprendre. Il n’aurait jamais dû sortir du virage en deuxième position. Norris avait plus de rythme. Au redémarrage, McLaren savait que ce n’était qu’une question de tours avant que Norris ne dépasse Piastri grâce à la différence de pneus, c’était évident. Je suis sûr à 100 % qu’il [Norris] aurait pris l’avantage, alors pourquoi lui faire perdre trois tours au lieu de lui donner une chance contre Verstappen, qui est en lice pour le championnat ? »

Lorsqu’on a fait remarquer au Canadien que McLaren semblait repousser l’inévitable et faire perdre Norris, qui a tenté d’évoquer la possibilité d’ordres d’équipe à la radio, il a acquiescé. Selon le pilote aux 11 victoires en Grand Prix, l’écurie papaye se satisfait trop facilement de résultats « faciles« .

« Oui, ils semblent satisfaits de la deuxième et de la troisième place. McLaren dispose d’une voiture qui, lors d’un bon week-end, permet de terminer premier et deuxième », a-t-il répondu. « Tout résultat inférieur est un peu décevant. La première et la troisième place sont tout à fait acceptables, mais ils semblent satisfaits de la deuxième et de la troisième place. »

F1 – GP d’Émilie-Romagne : Lando Norris met en garde McLaren après la nouvelle victoire de Max Verstappen

Lando Norris a lancé un message clair à son équipe après sa deuxième place au Grand Prix d’Émilie-Romagne, estimant que McLaren « n’a pas réussi à suivre le rythme » imposé par Max Verstappen.

Parti depuis la quatrième position, le Britannique a d’abord conservé sa place en début de course avant de remonter en deuxième position, profitant des arrêts au stand de George Russell et Oscar Piastri. Dans les derniers tours, il s’est retrouvé derrière son coéquipier suite à une neutralisation tardive  de la course, mais a rapidement repris l’avantage grâce à un meilleur rythme avec des pneus plus frais.

S’il décroche un nouveau podium, Norris reconnaît que la victoire était hors de portée : Red Bull et Verstappen ont été, selon lui, un cran au-dessus à Imola.

« De ce point de vue, la course a été longue. Il n’était pas facile de dépasser, mais nous avons fait ce que nous pouvions », a déclaré Norris. « Je pense que Max a fait une bonne course. Ils étaient rapides aujourd’hui, et probablement un peu plus rapides [que nous], nous n’avons pas pu suivre le rythme. Nous avons eu une petite bataille intéressante à la fin entre Oscar et moi, ce qui est toujours tendu, mais toujours très amusant, et c’était une bonne course. Pour nous, en tant qu’équipe, la deuxième et la troisième place sont excellentes. Bien sûr, nous aurions aimé être là-bas pour nous battre contre Max, mais ils étaient trop forts pour nous. »

Le dépassement de Norris sur Russell a été particulièrement impressionnant après avoir pris l’extérieur du virage rapide n° 5. C’était une manœuvre que le Britannique savait déterminante pour le reste de la course, mais il savait qu’il pouvait tenter la manoeuvre, car il sait que George Russell lui aurait laissé de la place pour se battre.

« C’est avec George, et je voyais bien qu’il avait beaucoup de mal avec ses pneus », a ajouté Norris. « C’est donc une situation dont il faut profiter. C’est toujours risqué. On ne veut jamais prendre trop de risques, mais on est aussi en course. C’est un pilote fair-play, c’est un bon pilote, donc il a fait de belles manœuvres aujourd’hui. »

F1 – GP d’Émilie-Romagne : Verstappen se félicite d’un dépassement décisif sur Piastri, facteur clé de sa victoire à Imola

Max Verstappen a estimé que son dépassement sur Oscar Piastri dès le premier tour était l’élément déterminant de sa victoire au Grand Prix d’Émilie-Romagne. Le pilote Red Bull, parti deuxième sur la grille, est passé par l’extérieur du virage de Tamburello pour prendre l’avantage sur le poleman australien.

Grâce à cette manœuvre, le quadruple champion du monde s’est immédiatement emparé des commandes de la course, qu’il n’a plus jamais lâchées. Il remporte ainsi à Imola la 65e victoire de sa carrière, lors d’un week-end symbolique pour Red Bull, qui célébrait sa 400e course en Formule 1.

Il s’agit également de son deuxième succès de la saison, après celui décroché au Japon, déjà devant les deux McLaren de Lando Norris et Oscar Piastri.

« Le départ n’était pas particulièrement génial, mais j’étais toujours sur la ligne extérieure, ou plutôt la ligne normale », a déclaré Verstappen. « Je me suis dit : ‘Bon, je vais essayer de passer par l’extérieur’. Ça a très bien marché et ça nous a permis de libérer notre rythme. La voiture était bonne, j’ai pu ménager mes pneus et nous avions un très bon rythme aujourd’hui. C’est une énorme amélioration par rapport à vendredi, j’en suis très satisfait. Le VSC [voiture de sécurité virtuelle] a été très utile pour faire un arrêt au stand et même avec les pneus durs, je pense que notre rythme était très bon. »

Verstappen a tout de même connu une fin de course sous pression, car la voiture de sécurité a été appelée en piste en fin de course afin de laisser le temps aux commissaires de piste de dégager la Mercedes de Kimi Antonelli. Cependant, Verstappen a su gérer ce stress de fin de Grand Prix et a ajouté : « Tout le peloton était regroupé, mais au redémarrage, je pense que nous avons très bien géré la situation et que nous avons réussi à terminer la course. Je suis incroyablement fier de tout le monde ici. Cette semaine a été très importante pour nous. Les voitures ont très bien fonctionné. Et toute l’exécution de la course, le moment des arrêts aux stands, les arrêts eux-mêmes, tout était très bien. »

F1 – GP d’Émilie-Romagne : Verstappen s’impose à Imola devant les deux McLaren

Max Verstappen a remporté sa deuxième victoire de la saison au Grand Prix d’Émilie-Romagne, en s’imposant grâce à un magnifique dépassement dès le premier tour sur Oscar Piastri, poleman du jour. Malgré un départ poussif qui l’a brièvement relégué derrière George Russell, le pilote Red Bull a profité d’une ouverture dans le virage de Tamburello pour contourner Piastri à l’extérieur et prendre les commandes.

Dès lors, le quadruple champion du monde a imposé son rythme. Alors que Piastri s’arrêtait dès le 13e tour pour chausser des pneus durs, un arrêt manqué le faisait ressortir en huitième position, pris dans le trafic derrière Tsunoda, Bearman, Hamilton et Antonelli.

Verstappen, comme Lando Norris, a opté pour une stratégie à un seul arrêt, s’arrêtant plus tardivement pour limiter le temps passé dans le trafic. Norris s’est arrêté au 28e tour, mais la neutralisation de la course par voiture de sécurité virtuelle provoquée par l’arrêt d’Esteban Ocon au tour suivant a offert à Verstappen un arrêt presque « gratuit ». Le Néerlandais est ressorti en tête avec près de 20 secondes d’avance.

L’écart s’est toutefois réduit à neuf tours de l’arrivée, après l’intervention de la voiture de sécurité provoquée par un incident de Kimi Antonelli au même endroit. Si Norris, Verstappen et Hamilton en ont profité pour changer de pneus, Piastri est resté en piste.

Au redémarrage au 53e tour, Verstappen a immédiatement repris le large, tandis que la lutte pour la deuxième place s’intensifiait entre les McLaren. Norris a fini par dépasser son coéquipier au 58e tour dans Tamburello pour s’emparer de la deuxième marche du podium. Piastri a complété le podium, signant un nouveau résultat décisif dans la quête du titre.

Hamilton a terminé quatrième, signant son meilleur résultat depuis son arrivée chez Ferrari. Il a devancé Alex Albon, auteur d’un dépassement musclé sur Leclerc dans le dernier tour. Le Monégasque a dû se contenter de la sixième place.

George Russell s’est classé septième devant Carlos Sainz, permettant à Williams de repartir avec de précieux proints. Isack Hadjar (Racing Bulls) et Yuki Tsunoda (Red Bull) complètent le top 10, ce dernier s’étant élancé depuis la voie des stands après son accident en qualifications.

Fernando Alonso poursuit, lui, son début de saison compliqué. L’Espagnol, en difficulté après le déploiement de la voiture de sécurité virtuelle, a terminé 11e. Il égale ainsi une série de sept courses sans points, son pire début de saison depuis 2015.

Derrière lui, Nico Hülkenberg (Haas) et Pierre Gasly (Alpine) n’ont pas su tirer parti des incidents de course, terminant respectivement 12e et 13e. Liam Lawson (Racing Bulls) est 14e devant Lance Stroll (Aston Martin) et Franco Colapinto (Alpine), qui disputait sa première course en F1 sous les couleurs d’Alpine.

Ollie Bearman a terminé 17e, suivi par Gabriel Bortoleto (18e), tandis que Kimi Antonelli et Esteban Ocon sont les deux seuls abandons du jour.

Oscar Piastri après le record de victoires consécutives avec McLaren d’Ayrton Senna

Oscar Piastri pourrait égaler le record d’Ayrton Senna pour le nombre de victoires consécutives avec McLaren s’il s’impose à Imola ce week-end.

Oscar Piastri en tête

Au cours des six premières courses de ce championnat du monde, McLaren s’est imposée comme l’équipe à battre, avec un total de cinq victoires. Parmi les deux pilotes basés à Woking, Oscar Piastri est monté quatre fois sur la plus haute marche du podium, l’Australien occupant actuellement la tête du classement général. La voiture n° 81 tentera de terminer une nouvelle fois en tête lors du Grand Prix d’Émilie-Romagne, prévu ce week-end, une victoire qui lui permettrait d’entrer dans l’histoire de McLaren en égalant un record significatif.

Un record McLaren

S’il triomphe à Imola, le pilote de 24 ans égalera le record détenu par Ayrton Senna pour le plus grand nombre de victoires consécutives au volant d’une McLaren. Actuellement, grâce à ses victoires depuis le Grand Prix de Bahreïn jusqu’à la dernière course à Miami, Oscar Piastri partage la deuxième place de ce classement spécial avec Mika Hakkinen. Le Finlandais avait réalisé son triplé entre 1997 et 1998, remportant la dernière course de 1997 à Jerez (marquée par la célèbre collision entre Michael Schumacher et Jacques Villeneuve, qui remporta finalement le titre) et les deux premières courses de la saison suivante en Australie et au Brésil. Ces victoires lui avaient permis de remporter le premier de ses deux titres mondiaux.

Les séries de victoires de Senna

Vingt-sept ans plus tard, Oscar Piastri a donc égalé le « Finlandais volant », mais le record absolu de victoires consécutives chez McLaren appartient au regretté Ayrton Senna. Le Brésilien a remporté quatre victoires consécutives avec l’écurie de Woking, réalisant cet exploit à deux reprises : la première fois en 1988, lors de sa première saison avec McLaren, où il a remporté les Grands Prix de Grande-Bretagne, d’Allemagne, de Hongrie et de Belgique, décrochant finalement son premier titre mondial.

Le troisième et dernier titre d’Ayrton Senna est venu en 1991, toujours avec McLaren et toujours avec quatre victoires consécutives : États-Unis, Brésil (une course historique dont on se souvient pour sa victoire émouvante à domicile malgré des problèmes de boîte de vitesses), Saint-Marin et Monaco. Oscar Piastri est donc sur le point d’égaler ce record, mais ce n’est pas tout : s’il remportait à nouveau la victoire à Monaco, lors de la course suivant le Grand Prix d’Émilie-Romagne, la voiture n° 81 égalerait également la plus longue série de victoires consécutives jamais réalisée par un pilote australien. Ce record est actuellement détenu par Jack Brabham, qui a remporté cinq victoires en 1960.

Sondage – Quel pilote signera la pole position du Grand Prix d’Émilie-Romagne 2025 ?

La saison 2025 de Formule 1 offre un spectacle intense en qualifications, avec une lutte acharnée entre Max Verstappen, Oscar Piastri et Lando Norris. Max Verstappen mène le classement avec 3 pole positions, démontrant une fois de plus sa domination en qualifications. Il a notamment décroché la pole au Grand Prix du Japon, en Arabie saoudite et Miami.

Oscar Piastri, pilote McLaren, suit de près avec 2 poles, obtenues en Chine et à Bahreïn. Lando Norris complète le trio de tête avec 1 pole position, acquise lors du Grand Prix d’Australie, où il avait devancé son coéquipier chez McLaren, Oscar Piastri.

Du côté des constructeurs, McLaren et Red Bull sont à égalité avec 3 poles, illustrant la rivalité entre les deux écuries. Ces statistiques reflètent une saison 2025 où la bataille pour la pole position est plus tendue que jamais entre l’écurie Red Bull (Max Verstappen) et McLaren, promettant des qualifications palpitantes à chaque Grand Prix.

 

F1 – GP d’Émilie-Romagne : Piastri et Norris dominent les EL1, Verstappen frustré, Ferrari discrète

McLaren a lancé son week-end à Imola en plaçant ses deux pilotes aux avant-postes lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Émilie-Romagne. Oscar Piastri a signé le meilleur temps en 1:16.545, devançant de justesse son coéquipier Lando Norris (+0”032). Carlos Sainz (Williams) complète le trio de tête, tandis que George Russell et Lewis Hamilton se sont intercalés dans le top 5.

Max Verstappen, en difficulté avec l’arrière de sa RB21, s’est plaint à la radio de l’instabilité de sa monoplace : « Je ne peux pas compter sur l’arrière, je dérape partout ». Visiblement agacé, il a dû se contenter du 7e temps, à près de quatre dixièmes de la référence de Piastri.

Classement des EL1 du Grand Prix d’Émilie-Romagne

Cette séance, écourtée par un drapeau rouge causé par Gabriel Bortoleto (Stake), a été marquée par l’introduction du nouveau composé C6 de Pirelli, le plus tendre de la gamme. Plusieurs équipes, dont Aston Martin et Haas, ont profité de cette occasion pour tester leurs évolutions, tandis que Mercedes a directement équipé ses deux monoplaces des mises à jour. À l’inverse, Williams et Stake n’ont apporté aucune modification.

En piste, la hiérarchie a beaucoup évolué avec les améliorations rapides de la surface. Russell a brièvement pris la tête avec un tour en 1:16.599, mais Piastri, chaussé de pneus neufs, a repris l’avantage, juste devant Norris.

Parmi les performances notables, Pierre Gasly a placé son Alpine en sixième position. Charles Leclerc, gêné par un casque mal ajusté, a terminé 12e. Franco Colapinto, titularisé pour cinq courses chez Alpine, a connu une séance difficile : 17e, il a involontairement gêné Hamilton et Tsunoda lors de ses relais.

En fond de classement, les Haas de Bearman et Ocon ont terminé respectivement 18e et 20e, encadrant Isack Hadjar.

Zak Brown bientôt au volant de la McLaren MP4-22 victorieuse à Monaco en 2007

Le PDG de McLaren Racing, Zak Brown, a annoncé qu’il prendra le volant de la MP4-22 utilisée par Fernando Alonso lors de sa victoire au Grand Prix de Monaco 2007, à l’occasion d’un événement prévu à Monza plus tard cette année.

Ce châssis emblématique, marqué du numéro 1, est resté dans les mémoires pour avoir scellé l’une des courses les plus tendues de la saison 2007. Ce jour-là à Monte-Carlo, McLaren s’était offert un doublé avec Alonso devant Lewis Hamilton, alors rookie. Pourtant, derrière ce succès apparent se dessinait le début d’une rivalité interne féroce.

Hamilton, désireux de contester la première place à son coéquipier, avait reçu l’ordre explicite de rester en deuxième position. Une directive qui, une fois communiquée à Alonso par Ron Dennis, avait été très mal perçue par le double champion du monde espagnol, convaincu qu’elle ne visait pas à protéger le résultat de l’équipe, mais à favoriser le jeune Britannique.

Cette tension allait s’intensifier jusqu’à l’incident des qualifications en Hongrie, où Alonso avait volontairement bloqué Hamilton dans les stands, déclenchant une crise ouverte au sein de l’écurie. Cette affaire a été l’un des éléments déclencheurs de la réouverture du dossier “Spygate”, qui a mené à la sanction la plus lourde de l’histoire de la Formule 1 : une amende de 100 millions de dollars infligée à McLaren, ainsi que son exclusion du championnat constructeurs, malgré une saison jusque-là dominante.

Ironie du sort, cette même année, Kimi Räikkönen, huitième à Monaco, allait finalement s’imposer au championnat du monde avec un point d’avance sur les deux pilotes McLaren, au terme d’une saison restée légendaire.

Sondage – Quel pilote remportera le Grand Prix d’Émilie-Romagne 2025 ?

Ce week-end, la F1 défait ses valises à Imola à l’occasion du Grand Prix d’Émilie-Romagne. Septième manche du championnat, elle est également la première à se dérouler en Europe. Pour rappel, Oscar Piastri est leader du Championnat du monde des pilotes et McLaren caracole en tête du classement des constructeurs. Le pilote australien comptabilise aujourd’hui quatre victoires en Grand Prix, Lando Norris et Max Verstappen se partageant le reste.

L’année passée, Max Verstappen l’avait emporté devant Lando Norris et Charles Leclerc, Oscar Piastri avait terminé la course en quatrième position, au pied du podium.