2000-2004 : Les années grandioses du duo Ferrari/Michael Schumacher

2000 – 21 ans après Jody Scheckter, le titre mondial des pilotes revient à Maranello

La monoplace bénéficiait d’une aérodynamique extrêmement bien étudiée, son poids était largement inférieur au minimum imposé par le règlement, ce qui a permis de travailler sur une répartition parfaite du poids en déplaçant les ballasts, et l’angle du moteur 10 cylindres est passé de 80° à 90°. Cette architecture du nouveau moteur a établi la norme pour les années à venir. Michael Schumacher, soutenu par une équipe parfaite, remporta 9 victoires et gagna la longue bataille de la saison contre Hakkinen et McLaren : le pilote allemand remporta le titre lors de l’avant-dernière course de la saison, sur le circuit de Suzuka, où la Scuderia avait perdu le championnat de justesse les deux années précédentes. Avec 10 victoires, dont une grâce au nouveau venu Rubens Barrichello, et un total de 170 points, la Scuderia réitérait son succès de 1999. Pour la Scuderia, c’était le début de l’un des cycles les plus fructueux de l’histoire de la Formule 1.

 

2001 – La Scuderia s’impose comme l’équipe à battre.

Michelin rejoint Bridgestone en Formule 1 en tant que fournisseur officiel de pneumatiques et la Fédération donne son feu vert à l’utilisation intensive de l’électronique embarquée lors du Grand Prix d’Espagne, tandis que la Scuderia s’impose comme l’équipe à battre. En Hongrie, lors de la 13e course sur les 17 prévues au calendrier, Michael Schumacher a remporté le titre de champion du monde des pilotes (le quatrième de sa carrière) et la Scuderia du cheval cabré, grâce également à la deuxième place de Barrichello, s’est confirmée championne du monde des constructeurs. À la fin de la saison, la Scuderia comptait 9 victoires, 15 podiums, 3 doublés et 10 pole positions, pour un total de 179 points au classement des constructeurs. Le protagoniste de cette saison incroyable était la F2011 : surnommée « fourmilier » en raison de la forme de son nez, qui descendait jusqu’à rejoindre l’aileron avant, cette monoplace avait été conçue dans le but d’abaisser le centre de gravité et de réduire son poids. Elle était dotée d’un châssis haut, avec une partie inférieure concave et des côtés relativement courts et hauts.

2002 – La domination incontestable de Ferrari : 15 victoires en 17 courses

11 remportées par Michael Schumacher, qui avait déjà confirmé son titre de champion du monde des pilotes en juillet, et 4 par Rubens Barrichello. 10 pole positions, 9 doublés et au moins un pilote de la Scuderia sur le podium lors de chacune des 17 courses du calendrier. Ferrari, seule écurie de pointe à utiliser encore des pneus Bridgestone, s’est confirmée championne des constructeurs avec 221 points, soit autant que les 10 autres écuries présentes sur la piste cette saison. Une année record grâce à l’extraordinaire F2002 : malgré la domination de la voiture précédente – qui a pris le départ des trois premières courses de la saison –, la monoplace 2002 était un projet entièrement nouveau avec des flancs aérodynamiques plus petits, une boîte de vitesses en titane, un châssis de conception et de construction différents, des échappements protégés et un nouveau moteur avec un centre de gravité plus bas développant 835 ch à 17 800 tr/min.

2003 – Les modifications règlementaires ne stoppent pas Ferrari

Après les qualifications, les monoplaces devaient rester dans le parc fermé après la séance qui déterminait la grille de départ. De plus, un système de points a été introduit, récompensant les 8 premiers du classement. Après la domination incontestée de la Scuderia au cours des deux années précédentes, le championnat 2003 a vu une reprise de la compétition, grâce notamment à la rivalité entre Bridgestone et Michelin : cela a conduit à 8 vainqueurs différents dans les 16 courses du calendrier. Au final, c’est Michael Schumacher qui a remporté le titre mondial lors de la dernière course, disputée à Suzuka. Le pilote allemand établit un nouveau record et égale celui de Juan Manuel Fangio avec cinq titres mondiaux, devenant ainsi le pilote le plus titré de l’histoire de la Formule 1. Grâce à la F2003 GA, dont les initiales rendent hommage à Gianni Agnelli, décédé en janvier 2003, la Scuderia remporte son cinquième titre consécutif dans le championnat des constructeurs.

2004 – Encore une saison record !

L’année 2004, saison record pour Ferrari, est entrée dans sa deuxième phase avec le Championnat 2004 : sur 18 Grands Prix, la Scuderia en a remporté 15 (13 pour Schumacher, 2 pour Barrichello), avec 8 doublés, 12 pole positions et un total de 262 points au Championnat des constructeurs. Dès le mois d’août, Ferrari archivait le championnat : lors du Grand Prix de Hongrie, la Scuderia remportait le titre des constructeurs, le 14e de son histoire, avec un doublé, tandis que Schumacher remportait son cinquième titre consécutif, le septième de sa carrière, en Belgique, sur le même circuit où il avait fait ses débuts en 1991. La saison est également entrée dans l’histoire grâce à l’une des monoplaces les plus compétitives de tous les temps : la F2004, équipée du nouveau moteur 053, un 10 cylindres développant 865 ch à 18 300 tr/min, qui a dépassé toutes les attentes en termes de performances et de fiabilité, même face au nouveau défi posé par le règlement, qui visait à réduire les coûts : un seul moteur par week-end de course, avec une durée de vie moyenne de 800 km au lieu de 350 km.

GP d’Australie 2000 – Le début de la grande domination Ferrari/Schumacher

Le Grand Prix d’Australie, qui marque traditionnellement le coup d’envoi du Championnat du monde, est une date spéciale dans le calendrier de tous les amateurs de sport automobile. La longue pause hivernale prend officiellement fin dans le paddock d’Albert Park, un lieu où tant de pilotes ont connu l’excitation de leurs débuts ou le début d’une saison couronnée par le titre de champion.

Le Grand Prix d’Australie 2000 a débuté par une séance de qualification qui a vu les deux McLaren de Mika Hakkinen et David Coulthard s’emparer de la première ligne de la grille de départ, devant Michael Schumacher et Rubens Barrichello dans leurs Ferrari. Il y avait un sentiment de regret dans le garage du Cheval Cabré, car Schumacher avait dû renoncer à sa dernière tentative pour décrocher la pole position en raison d’un drapeau rouge brandi après un grave accident de Coulthard.

Cependant, à l’approche de la course de 58 tours, il y avait des raisons d’être optimiste. La course a débuté avec les deux McLaren suivies de Schumacher, Heinz-Harald Frentzen dans la Jordan et Barrichello. Après six tours, la voiture de sécurité est entrée en piste à la suite d’un accident entre Eddie Irvine et Pedro De La Rosa. Lorsque la course a pu reprendre, Coulthard a été contraint d’abandonner en raison d’un problème hydraulique, laissant la deuxième place à Schumacher, déterminé à rattraper Hakkinen, qui menait la course. Après quelques tours, le Finlandais dans l’autre McLaren a été contraint d’abandonner pour le même problème que son coéquipier. Une fois en tête, Schumacher a commencé à contrôler la course, creusant l’écart sur Frentzen qui, dans les premiers tours, avait réussi à repousser les attaques de Barrichello.

Le garage Ferrari a donc décidé de changer la tactique du Brésilien, passant d’un arrêt à deux arrêts, et effectuant le premier arrêt plus tôt que prévu. Cette décision s’est avérée payante. Grâce à son rythme de course rapide, Barrichello a pu rattraper et dépasser Schumacher grâce à sa charge de carburant plus faible. Les positions se sont à nouveau inversées lorsque le Brésilien a effectué son deuxième arrêt, revenant en piste derrière son coéquipier. Les derniers tours ont été un long compte à rebours jusqu’au drapeau à damier, qui a signalé un fantastique doublé pour Ferrari. C’était un début de saison parfait, qui ouvrait la voie à une année extraordinaire.

La moto de Michael Schumacher vendue aux enchères pour plus de 64 000 euros

Une Honda CBR1000RR sur mesure, ayant appartenu à Michael Schumacher, a été vendue aux enchères pour 64 800 euros, soit près du double de son estimation initiale. Ce modèle rare, conçu en 2010 par Holzhauer Racing Performance pour les sorties sur circuit du septuple champion du monde de Formule 1, faisait partie de la vente « The Champions – Schumacher and F1 Legends » organisée par RM Sotheby’s.

Après sa première retraite de la F1 en 2006, Schumacher s’était tourné vers la course moto, participant notamment au championnat IDM Superbike et montant sur le podium en Hongrie en 2008. La moto, qui totalisait 3 752 kilomètres au compteur au moment de la vente, était accompagnée d’un casque et de gants dédicacés.

D’autres objets liés à Schumacher ont également attiré les collectionneurs : un casque de kart signé, vendu pour 8 700 euros, et une combinaison de course de 1996, adjugée 21 600 euros. La vente comprenait également des pièces emblématiques d’autres légendes de la F1, comme une combinaison de Lewis Hamilton de 2007 (19 800 €), un casque de Jo Siffert (7 200 €) et une paire de bottes d’Ayrton Senna de 1987, vendue 28 800 euros.

Stats – Combien de victoires comptent les meilleurs pilotes F1 en activité ?

Le top 10 des pilotes les plus victorieux en Grand Prix dans l’Histoire de la Formule est composé de 3 pilotes en activité. Pour figurer dans ce top 10, il faut avoir cumulé 25 succès en GP, signifiant que l’on appartient à la catégorie de champions tels que Jim Clark ou encore Jackie Stewart. 

Avec ses 105 succès en GP, Lewis Hamilton demeure le détenteur incontesté du plus grand palmarès de l’Histoire de la F1 à ce jour. Le Britannique rêve cependant de signer un 106e succès, qui serait le premier signé avec Ferrari, l’écurie de légende qu’il a rejointe en début de cette saison 2025. Derrière le Britannique, Michael Schumacher demeure avec ses 91 succès encore intouchable de la majorité de ceux qui prendront un jour le volant d’une F1. Mais Max Verstappen peut rêver de s’approcher du palmarès de celui-ci : avec 65 succès en GP, le Hollandais de l’équipe Red Bull a certes du mal à étoffer son palmarès cette saison face aux redoutables McLaren, mais il dispose toujours du troisième plus grand palmarès de l’Histoire de la F1 avant même d’avoir approché de son trentième anniversaire.

Bloqué à 32 succès et deux titres de champion du monde depuis des années, Fernando Alonso espère que le retour d’une nouvelle réglementation en 2026 permettra de rebattre les cartes pour Aston Martin et lui permettre de faire bouger son compteur personnel et s’approcher d’Ayrton Senna. 

Encore en activitémais en tant que réserviste, Valtteri Bottas compte 10 succès et en compte ainsi deux de plus que Charles Leclerc et Lando Norris, tous deux à 8. Le Britannique a signé à Silverstone son succès le plus savoureux, devant son public, en venant à bout de la météo et de son équipier Oscar Piastri, qui se taille un joli palmarès et compte 7 succès à ce jour. Nul doute que le duo McLaren devrait avoir atteint ou surpassé le total de 10 victoires d’ici la fin de la saison. 

 

Lewis Hamilton

105

Michael Schumacher

91

Max Verstappen

65

Sebastian Vettel

53

Alain Prost

51

Ayrton Senna

41

Fernando Alonso

32

Nigel Mansell

31

Jackie Stewart

27

Jim Clark

25

Niki Lauda

25

Juan Manuel Fangio

24

Nico Rosberg

23

Nelson Piquet

23

Damon Hill

22

Kimi Raikkonen

21

Mika Hakkinen

20

Stirling Moss

16

Jenson Button

15

Jack Brabham

14

Emerson Fittipaldi

14

Graham Hill

14

David Coulthard

13

Alberto Ascari

13

Mario Andretti

12

Alan Jones

12

Carlos Reuteman

12

Felipe Massa

11

Rubens Barrichello

11

Jacques Villeneuve

11

Gerhard Berger

10

James Hunt

10

Ronnie Peterson

10

Jody Scheckter

10

Valtteri Bottas

10

Mark Webber

9

Lando Norris

8

Charles Leclerc

8

Denny Hulme

8

Jacky Ickx

8

Oscar Piastri

7

Daniel Ricciardo

7

Juan Pablo Montoya

7

Rene Arnoux

7

Sergio Perez

6

Ralf Schumacher

6

Tony Brooks

6

Jacques Lafitte

6

Riccardo Patrese

6

Jochen Rindt

6

John Surtees

6

Gilles Villeneuve

6

Michele Alboreto

5

Giuseppe Farina

5

Clay Regazzoni

5

Keke Rosberg

5

John Watson

5

F1 – Verstappen bat un record de Schumacher et se rapproche de celui d’Hamilton

Max Verstappen continue d’inscrire son nom dans l’histoire de la Formule 1. En terminant deuxième du Grand Prix du Canada 2025, le pilote Red Bull a décroché son 117e podium avec l’écurie autrichienne, dépassant ainsi le total de Michael Schumacher chez Ferrari (116 entre 1996 et 2006).

Cette performance rapproche également le quadruple champion du monde du record absolu détenu par Lewis Hamilton, auteur de 153 podiums avec Mercedes.

À ce stade de sa carrière, Max Verstappen affiche un palmarès impressionnant : 65 victoires, 34 deuxièmes places et 17 troisièmes places, tous obtenus sous les couleurs de Red Bull.

Retrouvez ci-dessous le classement des dix pilotes ayant enregistré le plus grand nombre de podiums avec une seule équipe.

Classement Pilote Écurie Nombre
1. Lewis Hamilton Mercedes 153
2. Max Verstappen Red Bull 117
3. Michael Schumacher Ferrari 116
4. Sebastian Vettel Red Bull 65
5. Alain Prost McLaren 63
6. Valtteri Bottas Mercedes 58
7. Ayrton Senna McLaren 55
8. Rubens Barrichello Ferrari 55
9. Nico Rosberg Mercedes 55
10. Sebastian Vettel Red Bull 55

Vidéo Villeneuve : « Hamilton ne m’a jamais dit merci », Jerez 1997, etc…

Canal + aime innover en matière de programmes liés aux sports mécaniques et met sur le grill dans un format « détective » certaines personalités du monde des sports mécaniques, soumis au détecteur de mensonges et à l’accumulation de questions délicates.

Pour ce numéro récent qui a retenu notre attention, c’est le consultant de la chaine française Jacques Villeneuve, champion du monde de F1 1997, qui s’est prêté au jeu en répondant aux questions de Laurent Dupin, avec qui il revient notamment sur la création de l’équipe BAR, devenue Brawn GP puis Mercedes, ou encore le fameux coup de volant de Michael Schumacher sur sa Williams en 1997, à Jérez.

La vidéo, dans laquelle l’on retrouve également Margot Laffite du côté des inspecteurs, est à regarder en intégralité ci-dessous.

 

Verstappen : le potentiel pour être considéré comme le GOAT en F1 ?

L’ex-pilote F1 Karl Wendlinger a classé Max Verstappen parmi les plus grands pilotes de tous les temps, le plaçant juste derrière Ayrton Senna, Michael Schumacher, Lewis Hamilton et Alain Prost, mais a laissé la porte ouverte à Verstappen pour les éclipser.

Il a déclaré : « Le numéro un est Ayrton Senna. J’ai eu le plaisir de courir non pas contre lui, mais avec lui lors de courses ». « Ensuite, Schumacher, parce qu’il a réussi à remporter autant de succès pendant tant d’années consécutives. Lewis Hamilton est troisième. Il est sept fois champion du monde de F1 et maintient son niveau de performance depuis très longtemps. J’apprécie beaucoup Alain Prost. Et le cinquième ? Max Verstappen. »

Chaque année, les directeurs d’équipes du paddock F1 sont amenés à proposer un vote secret pour désigner le meilleur pilote de la saison. Il est reconnu parmi les décideurs du monde de la F1 que Max Verstappen survole le classement depuis maintenant de nombreuses saisons.

« Verstappen pourrait être le plus grand de tous les temps », poursuit Wendliger. « Je pense qu’il a déjà fait tout ce qu’il fallait pour devenir un pilote de haut niveau. Il est quadruple champion du monde, alors peut-être. J’ai toujours beaucoup apprécié Senna. À l’époque, en Formule 1, les différences entre les voitures étaient beaucoup plus importantes qu’aujourd’hui. Je me souviens d’Imola en 1993, Prost était en pole position. Senna était troisième sur la grille, déjà 1,6 seconde derrière. J’étais cinquième sur la grille, je pense à 2,5 secondes de la pole position. Mais malgré tout, Senna était capable de faire des courses magiques, même avec une voiture qui était nettement plus lente en qualifications. « Verstappen a fait quelques courses de la même manière, la voiture se comportait très mal, ses coéquipiers avaient de gros problèmes, mais il était toujours dans le rythme et se battait pour gagner », a ajouté Wendlinger.

La chance des fans d’avoir un duel inter-équipiers et équipes pour le titre

Les fans de Formule 1 sont gâtés en 2025, même si nombre d’entre eux, supporters en premier lieu des Ferrari et de Charles Leclerc et Lewis Hamilton, peinent sans doute à trouver dans cette saison tous les éléments pouvant les réjouir. Reste que la dynamique observée dans ce championnat, qui permet d’assister à une lutte entre équipiers chez McLaren avec Oscar Piastri et Lando Norris – ainsi que celle entre équipes rivales, avec le champion du monde en titre Max Verstappen venant challenger le duo, offre de quoi se régaler.

La plupart du temps, on assiste à une lutte entre les rivaux pour le titre, comme en 2021 où Lewis Hamilton, dans sa Mercedes, a livré une bataille acharnée à Verstappen, ou à une lutte au sein d’une même équipe, comme entre 2014 et 2016, où le Britannique s’est affronté à son coéquipier Nico Rosberg.

Mais cette saison, nous avons la chance d’avoir les deux. Tous les ingrédients sont réunis pour une lutte titanesque. Les campagnes les plus mémorables sont celles qui offrent quelque chose d’un peu différent, et c’est le cas cette année.

En 2003, Michael Schumacher a défendu avec succès son titre avec Ferrari, mais les défis lancés par Juan Pablo Montoya dans sa Williams et Kimi Raikkonen dans sa McLaren ont rendu la course très serrée jusqu’à la fin.

Puis il y a eu la saison 2010, unique en son genre, qui a vu Fernando Alonso, chez Ferrari, se battre toute l’année contre deux duos de coéquipiers : Sebastian Vettel et Mark Webber chez Red Bull, et Lewis Hamilton et Jenson Button chez McLaren.

Cependant, la situation actuelle peut être comparée avec le plus de précision à celle de 2007, lorsque Alonso et Hamilton, chez McLaren, ont affronté la Ferrari de Raikkonen.

Piastri a récemment fait allusion à cette campagne légendaire, déclarant que Norris et lui « essayaient de répéter 2007 ». Il n’aura pas manqué de remarquer que les luttes intestines à Woking cette année-là avaient permis au pilote finlandais de s’emparer de son seul et unique titre…!

F1 – Une Ferrari de Schumacher de 2001 bat un record aux enchères à Monaco

Une monoplace Ferrari F2001 pilotée par Michael Schumacher a établi un nouveau record en devenant la Formule 1 la plus chère jamais vendue ayant appartenu au septuple champion du monde. Mise aux enchères ce week-end à Monaco par RM Sotheby’s, la voiture a été adjugée pour 18,17 millions de dollars (environ 15,9 millions d’euros).

Ce modèle emblématique a été piloté par Schumacher lors de ses victoires aux Grands Prix de Monaco et de Hongrie en 2001, une saison qui l’a vu décrocher son quatrième titre mondial. Ce montant dépasse les 13,2 millions de dollars payés en 2022 pour une autre Ferrari conduite par l’Allemand, la F2003-GA.

La F2001 devient ainsi la voiture de Schumacher la plus onéreuse jamais vendue aux enchères, et se hisse à la quatrième place du classement général des monoplaces de F1 les plus chères. En tête de ce classement figure toujours une Mercedes W196 R Stromlinienwagen pilotée par Juan Manuel Fangio et Stirling Moss en 1955, cédée plus tôt cette année pour 54 millions de dollars.

Plus d’une décennie après son grave accident de ski, Michael Schumacher demeure hors de la vie publique. Il partage encore le record de titres mondiaux en F1 avec Lewis Hamilton, désormais pilote Ferrari, qui pourrait peut-être un jour battre ce record sous les mêmes couleurs, le rouge emblématique de Maranello.

Michael Schumacher a signé un casque de F1 pour une œuvre caritative

Avec l’aide de son épouse Corinna, Michael Schumacher a signé un casque de F1 qui sera vendu aux enchères pour une œuvre caritative. Michael Schumacher n’a pas été vu en public depuis qu’il a subi une grave lésion cérébrale dans un accident de ski en décembre 2013.

Le septuple champion du monde fait aujourd’hui partie d’un groupe exclusif de pilotes de F1 qui ont signé un casque qui a été par Jackie Stewart en amont du Grand Prix de Bahreïn. Stewart a piloté sa Tyrell, F1 avec laquelle il a remporté le championnat en 1973, le tout sur le circuit international de Bahreïn à l’occasion du 60e anniversaire de ses débuts en Grand Prix. Le casque porté par Stewart a été signé par les 20 champions de F1 encore en vie, dont Schumacher, guidé par sa femme pour signer son célèbre « MS ».

Une vente aux enchères sera ensuite organisée pour le casque, dont les bénéfices seront reversés à l’association caritative Race Against Dementia de Stewart. Cette association a été fondée en 2016, quelques années après que la maladie a été diagnostiquée chez Helen, l’épouse de Stewart. La sortie en piste de Stewart à Bahreïn, avec le casque signé par Schumacher et ses homologues champions de F1, a eu lieu 20 minutes avant le départ de la course.

« C’est merveilleux que Michael ait pu signer le casque pour cette noble cause, une maladie incurable », a déclaré Stewart au Daily Mail. « Sa femme l’a aidé, et cela a permis de compléter la collection de tous les champions encore en vie. »

Le tribunal condamne trois individus pour chantage envers la famille Schumacher

Trois hommes qui ont tenté d’extorquer 15 millions d’euros à la famille Schumacher ont été reconnus coupables.

Le procès a permis de découvrir que plus de 1 500 images, vidéos et dossiers médicaux avaient été volés sur un ordinateur, après quoi la famille Schumacher a été sommée de payer pour empêcher que les fichiers ne soient rendus publics.

Le videur de boîte de nuit Yilmaz Tozturkan a été condamné à trois ans de prison, tandis que son fils, Daniel Lins, 30 ans, a écopé d’une peine de six mois avec sursis.

L’ancien garde du corps de Schumacher, Markus Fritsche, a également été jugé et condamné à deux ans de prison avec sursis.

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Le procès a débuté en décembre et a révélé que les informations sensibles avaient été obtenues par Fritsche, qui avait transmis les fichiers à Tozturkan, avant que l’argent ne soit exigé.

Avant le prononcé de la sentence, Tozturkan aurait exprimé des regrets pour son implication.
Thilo Damm, qui représentait la famille Schumacher au procès, a confirmé l’intention de faire appel des condamnations.

“Nous ne partageons pas toutes les conclusions du tribunal, en particulier le fait que M. Fritsche soit seulement accusé d’aide et d’assistance et non de complicité.

Vous pouvez supposer que nous épuiserons tous les recours juridiques à notre disposition.”

Ce n’est pas la première fois que la famille Schumacher est impliquée dans une bataille juridique. L’année dernière, le magazine allemand Die Aktuelle a versé 200 000 euros d’indemnisation après avoir publié une “interview” de Schumacher, qui était en réalité une conversation générée par IA.

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Michael Schumacher “fait partie de ma vie, qui est aujourd’hui très éloignée de la Formule 1”, a déclaré Jean Todt

L’ancien patron de Ferrari, Jean Todt, a révélé de rares informations sur ses visites à la légende de la F1, Michael Schumacher.

Michael Schumacher, 56 ans, n’a pas été vu en public depuis qu’il a subi de graves blessures à la tête lors d’un accident de ski en décembre 2013.

Après avoir passé plusieurs semaines à l’hôpital, il a été ramené chez lui en septembre 2014 afin d’y poursuivre sa rééducation.

La famille Schumacher a gardé son état de santé privé et a dévoilé très peu de nouvelles.
Seules quelques personnes ont été autorisées à rendre visite à Michael Schumacher, dont son ex-patron chez Ferrari, Jean Todt.

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L’ancien président de la FIA était directeur de Ferrari au plus fort de la domination de Michael Schumacher en F1.

Todt a déclaré qu’il continuait à rendre régulièrement visite à son ancien pilote.

La famille a décidé de ne pas répondre à la question [concernant l’état de santé de Schumacher], un choix que je respecte”, a déclaré Todt au journal italien La Repubblica.

Je le vois régulièrement et avec affection, lui et sa famille. Notre lien va au-delà du travail passé.”

“Il fait partie de ma vie, qui est aujourd’hui très éloignée de la Formule 1”, a conclu le Français

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Valentino Rossi revient sur sa première rencontre avec Michael Schumacher chez Ferrari

Valentino Rossi, légende du MotoGP, s’est remémoré une rencontre avec Michael Schumacher lors d’essais effectués pour Ferrari au milieu des années 2000.

Le nonuple champion de moto a testé des F1 à de nombreuses reprises au fil des années.
Sa sortie la plus célèbre pour la Scuderia a eu lieu à Valence en 2006.

La performance de l’Italien était si impressionnante qu’il a été un temps suggéré qu’il aurait pu passer de la MotoGP à la F1.

Valentino Rossi est finalement resté en MotoGP, ajoutant deux autres titres à sa collection dans les années qui ont suivi.

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Dans une interview accordée au journal italien Corriere della Sera, Valentino Rossi s’est ouvert sur sa rencontre avec Michael Schumacher et sur le fait qu’il était “très nerveux” à l’approche de cette rencontre.

Rossi a révélé qu’il avait soutenu Jacques Villeneuve, probablement pour le Championnat du monde de F1 de 1997, étant donné que le Canadien était en concurrence avec Schumacher pour le titre.

J’ai de merveilleux souvenirs de Schumi”, a-t-il déclaré. “On savait tous que des années auparavant, j’avais parié sur Jacques Villeneuve, donc contre lui.

“Lorsque nous nous sommes retrouvés dans le garage, j’étais donc un peu nerveux. Il aurait pu me regarder et se dire : ‘Voilà l’idiot… ‘. Au contraire, il a été très gentil, il m’a donné beaucoup de conseils. C’est un type formidable”, a conclu l’Italien.

Dans l’univers des sports mécaniques comme dans celui des jeux d’argent, l’adrénaline et le risque font partie du quotidien. Aujourd’hui, de nombreux passionnés de sensations fortes se tournent vers un casino en ligne argent réel pour retrouver cette montée d’adrénaline, mais dans un tout autre décor.

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Montoya revient sur l’accrochage avec Schumacher : “Il faut être aveugle ou stupide pour ne pas me voir !”

Juan Pablo Montoya est revenu sur son célèbre accrochage avec Michael Schumacher au Grand Prix de Saint-Marin 2004, à l’origine de sa déclaration cinglante : “Il faut être aveugle ou stupide pour ne pas me voir !”.

Lors du premier tour de la course, Schumacher, alors pilote Ferrari, avait violemment contraint Montoya, qui roulait pour Williams, à sortir des limites de la piste.

Schumacher a fini par gagner, mais Montoya, troisième, l’a critiqué plus tard : “Il faut être aveugle ou stupide pour ne pas me voir !”

Montoya s’est depuis exprimé sur ce fait de course dans le podcast Beyond The Grid : “Ils étaient plus rapides que nous. Mais nous étions aussi rapides et nous avions des pneus plus performants.”

“Pour le dépasser, j’ai dû aller tout droit. Il m’a fait sortir de la piste, mais ça va. J’aurais fait la même chose !”

“J’étais d’accord avec ça. S’il avait dit dans l’interview ‘je l’ai sorti de la piste’, j’aurais été d’accord.”

“Mais il a dit ‘je ne l’ai pas vu’.”

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Juan Pablo Montoya reconnait avoir été un “vrai connard en course”

Montoya a fait part de son agacement de voir ses anciens collègues pilotes ne pas se battre face à Michael Schumacher pendant sa période de gloire chez Ferrari.

La chose la plus ennuyeuse avec Michael ? Personne ne lui faisait la course”, a déclaré Montoya. “Quand il arrivait de l’arrière, c’était ; ‘ah, Michael arrive, pousse-toi’.“

C’est ce qui m’a mis hors de moi. C’était comme ‘oh, c’est Michael, ne fais pas de la merde avec Michael’. Il était tellement respecté.”

“Mon approche de la course ? J’étais un vrai connard en course. Les gens pensaient que j’étais fou, et ça marchait.”

“Quand j’ai lancé la voiture, ils savaient que je ne m’écarterais pas du chemin. Vous aviez deux choix : vous me laissiez de la place où on se crashait !”

“La seule fois où j’ai parlé à Michael, c’est lorsque je courais pour BMW et qu’il était chez Ferrari.”

“Nous étions invités à une fête au Nürburgring après la course. C’était moi, Michael et Rubens. Nous nous sommes saoulés tous les trois, et c’est tout !” a conclu l’ancien pilote de F1.

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Juan Pablo Montoya : “À l’époque de Schumacher, la F1 était un milieu hostile”

Selon son ex-rival Juan Pablo Montoya, la période où Michael Schumacher régnait sur la F1 était “hostile.”

Montoya a comparé les relations tendues que les pilotes de F1 entretenaient dans les années 1990 et 2000 à l’atmosphère plus amicale d’aujourd’hui.

Cependant, la convivialité entre les générations actuelles a été mise à l’épreuve la saison dernière lorsque Max Verstappen a provoqué la colère de Lando Norris et de George Russell.

Montoya a déclaré au podcast Beyond The Grid : “Maintenant, avec les réseaux sociaux, les coéquipiers sont les meilleurs amis du monde ! Ils vont dîner, ils jouent au padel ensemble !”

“À mon époque, on ne parlait à personne. Je parlais à Fernando Alonso, et c’est toujours le cas, et à Rubens Barrichello. Felipe Massa parfois, mais c’est tout.”

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La F1 de l’époque ; un milieu hostile

“C’était très hostile. On ne parlait à personne”, a déclaré Montoya.

“Chip Ganassi a eu l’une des meilleures répliques de tous les temps. J’ai été gentil avec quelqu’un, je n’ai pas été agressif quand j’ai fait la course avec lui. Il m’a dit : ‘Si tu veux des amis, amène-les, tu n’es pas là pour te faire des amis’.”

“C’est vrai. Maintenant, tout le monde parle et tout le monde est gentil.”

“Mais quand on est gentil, c’est difficile d’être un connard. C’est difficile de faire une manœuvre pour évincer un gars de la piste, si on l’aime bien.”

“Si c’est le gars avec qui vous avez dîné hier soir ? C’est plus difficile de jeter la voiture. Ce n’est pas aussi impitoyable.”

“Aujourd’hui, les règles ne sont plus aussi extrêmes. À mon époque, on pouvait les faire sortir de la piste !”

Montoya s’est notoirement opposé à Schumacher, qui à l’époque régnait en maître sur la F1. Le pilote colombien a remporté sept Grands Prix de F1 et a roulé pour Williams et McLaren.

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Ralf Schumacher ne s’est jamais senti “assez bon” en F1 à côté de son frère Michael

Ralf Schumacher s’est ouvert sur la difficulté d’être le frère de Michael alors qu’il essayait de faire de sa propre carrière en F1 un succès.

L’Allemand de 49 ans a couru en F1 pendant 11 saisons entre 1997 et 2007, disputant 180 courses avec Jordan, Williams et Toyota.
Au cours de cette période, Ralf a remporté six grands prix et est monté sur 27 podiums, mais il n’a jamais pu égaler les exploits légendaires de son frère, sept fois champion du monde.

S’adressant au Time, le petit frère a déclaré qu’il ne s’est jamais senti “assez bon”.

Il affirme que son père lui a dit de poursuivre une autre carrière parce qu’il ne serait jamais capable d’imiter le succès de Michael.

“Les gens vous regardent et tout ce que vous faites n’est pas assez bien”, a déclaré Ralf.

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“Ils [ma famille] ne sont pas vraiment intéressés par le sport automobile. Mon père n’aime pas ça. Il préfère la pêche.”

Même lorsque Michael avait beaucoup de succès, mon père m’a toujours dit : “S’il te plaît, fais quelque chose de différent.”

“Il voulait que je sois cuisinier, que j’aie un vrai travail et pas de course automobile, parce qu’on ne peut pas gagner de l’argent en sport auto.”

“Alors que Michael était en Formule 1, mon père m’a dit : “Non, non, oublie ça”. Il a eu beaucoup de chance. Un est déjà extraordinaire, mais deux [fils] n’y arriveront jamais. Alors, fais quelque chose d’autre”, a conclu l’ancien pilote de F1.

Michael Schumacher n’a plus fait parler de lui depuis qu’il a subi une grave lésion cérébrale lors d’un accident de ski en décembre 2013 et qu’il a été plongé dans un coma artificiel.

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Une Ferrari F355 GTS ayant appartenu à Michael Schumacher est à vendre chez RM Sotheby’s

Le mardi 4 février, RM Sotheby’s mettra en vente à Paris une Ferrari F355 GTS très particulière : celle qui serait la première voiture de sport personnelle de Michael Schumacher après son arrivée chez Ferrari en 1996.

Ce modèle, fraîchement présenté à l’époque, se distingue non seulement par son historique prestigieux, mais aussi par la signature du septuple champion du monde sur le siège ainsi que par de nombreuses photos d’archives attestant de son lien avec le pilote allemand.

Une Ferrari choisie par Schumacher lui-même

Produite au début de l’année 1996, cette F355 GTS arbore une rare teinte bleu Le Mans associée à un intérieur en cuir crème, une configuration que Schumacher aurait lui-même sélectionnée.

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Son carnet d’entretien révèle qu’elle a été livrée à Weber Management GmbH (société de Willi Weber, manager du pilote) le 30 avril 1996, soit deux jours seulement après le Grand Prix d’Europe au Nürburgring, où Schumacher avait décroché la deuxième place.

L’entretien de la voiture a été assuré par un centre Ferrari officiel de Munich jusqu’en septembre 1997. Toutefois, la durée exacte de possession et d’utilisation par Schumacher reste incertaine.

Ferrari F355 GTS de Michael Schumacher - RM Sotheby's
Ferrari F355 GTS de Michael Schumacher – RM Sotheby’s
Ferrari F355 GTS de Michael Schumacher - RM Sotheby's
Ferrari F355 GTS de Michael Schumacher – RM Sotheby’s
Ferrari F355 GTS de Michael Schumacher - RM Sotheby's
Ferrari F355 GTS de Michael Schumacher – RM Sotheby’s

Un parcours atypique et une certification Ferrari Classiche

En mai 2002, la F355 GTS a changé de propriétaire pour rejoindre Pierre Valentin à Mougins (France), avant d’être acquise par Christopher Allen.

La F355 GTS a été achetée par le propriétaire actuel en 2004 et a reçu la certification Ferrari Classiche en 2020. Ce document rapporte que la voiture n’a plus son moteur d’origine. Ce dernier aurait été remplacé par un moteur amélioré pour Michael Schumacher (un fait qui reste toutefois à prouver).

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Johnny Herbert compare Lewis Hamilton à Michael Schumacher chez Ferrari

L’ancien pilote et commissaire de la F1, Johnny Herbert, estime que Lewis Hamilton partage des similitudes avec Michael Schumacher dans leur capacité à mobiliser une équipe autour d’eux, mettant en avant l’importance de “l’élément humain ».

Hamilton, qui s’apprête à entamer un nouveau chapitre de sa carrière chez Ferrari en 2025, a récemment effectué sa première visite à Maranello avant de prendre la piste au volant de la F1 2023 de l’écurie italienne. Son objectif est clair : décrocher un huitième titre mondial, un record absolu en F1.

Michael Schumacher, quintuple champion du monde avec Ferrari entre 2000 et 2004, est reconnu pour son implication dans le développement de l’équipe et son influence décisive dans ses succès. Herbert, interrogé par Casinoutanspelpaus.io, pense que Hamilton peut marcher sur les traces du légendaire pilote allemand en insufflant une dynamique similaire au sein de la Scuderia.

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“Les commentaires des pilotes sont toujours très importants”, a déclaré Herbert. “Au cours des cinq dernières années, le simulateur a parfois été la chose la plus importante, et c’est la plus grande orientation qu’ils utilisent pour le développement de la voiture.”

“Et puis, comme nous l’avons vu avec Mercedes, ils se sont battus comme des diables, ils ont commencé à écouter les pilotes un peu plus et cela les a aidés aussi. Il y a toujours un élément humain qui entre en jeu. Quelqu’un comme Hamilton a cette merveilleuse capacité à expliquer ce qui se passe dans la voiture et ce qu’il attend de la monoplace.”

“L’homme que j’ai toujours vu faire cela, probablement pour la première fois, est Michael Schumacher. Il s’assurait que Rory Byrne, Ross Brawn et Jean Todt comprenaient bien ce qu’il attendait de la voiture. Cela leur a permis de prendre de la hauteur et, pour Rory, en particulier le concepteur, de lui donner les outils dont il avait besoin.”

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Jos Verstappen estime que Max a beaucoup appris de Michael Schumacher

Être le coéquipier de Max Verstappen en F1 n’est pas une mince affaire et peut être comparé à être le coéquipier de Michael Schumacher à la grande époque. Jos Verstappen, ancien coéquipier du septuple champion du monde, a lui-même fait face à cette difficulté et en garde des souvenirs marquants.

En 1994, année du premier sacre de Michael Schumacher, Jos Verstappen, son coéquipier de l’époque avait terminé la saison à une triste 10e place au Championnat du monde des pilotes (82 points derrière l’Allemand). La relation entre Jos et Schumacher a toujours été cordiale, les deux hommes partageant des moments en dehors des circuits, notamment en karting. Jos estime que ces instants privilégiés avec Michael ont également pu influencer positivement son fils Max, alors jeune enfant. “Ces moments ont probablement marqué Max”, a confié Jos à F1-Insider, en revenant sur cette époque.

“Nous allions souvent faire du karting avec nos enfants, Mick et Max. Michael ne faisait pas de différence entre Max et Mick. S’il avait quelque chose à dire, il le disait aux deux. Il est tout à fait possible que Max ait également bénéficié de ces expériences.”

Selon Jos Verstappen, son fils a des traits de Michael Schumacher : “Max a beaucoup en commun avec Michael : intransigeant sur la piste, mais doux, sensible et attentionné en tant que personne privée.”

La saison prochaine, Max Verstappen tentera de décrocher un cinquième titre mondial en F1, à l’aube d’un changement de règlementation qui pourrait rebattre les cartes du classement des écuries.

S’il parvient à remporter une cinquième couronne mondiale la saison prochaine, Max Verstappen deviendrait alors le seul pilote avec Michael Schumacher (2000-2004) a remporter consécutivement cinq titres d’affilé.

Un ex-garde du corps de Michael Schumacher accusé de tentative d’extorsion

L’ancien garde du corps de Michael Schumacher, Markus Fritsche, est accusé d’avoir tenté de faire chanter la famille de la légende de la Formule 1 pour obtenir 12 millions de livres sterling.

Selon le Daily Mail, Markus Fritsche aurait menacé de publier des photos et des informations médicales confidentielles de Schumacher, qui vit isolé depuis son grave accident de ski intervenu en 2013.

Ayant travaillé aux côtés de Michael Schumacher pendant huit ans, Markus Fritsche aurait vraisemblablement abusé de sa position de confiance auprès de la famille du septuple Champion du monde de F1, après avoir été écarté de son rôle. Il prétendait détenir 1 500 images, 200 vidéos et des données médicales stockées sur deux clés USB distinctes.

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Aidé de deux complices, il aurait contacté la famille de l’ancien pilote de F1 afin de leur réclamer le paiement, assurant que ces informations resteraient confidentielles en échange de la somme demandée.

Les accusations contre Fritsche et ses deux complices seront examinées lors d’un procès prévu en Allemagne le mois prochain.