Mohammed Ben Sulayem s’en prend une nouvelle fois aux médias britanniques

Lors du rallye Dakar en Arabie Saoudite, le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a une nouvelle fois exprimé son mécontentement face à la manière dont il est représenté dans certains médias de la Formule 1.

Âgé de 63 ans, l’Émirati a dénoncé ce qu’il considère comme des critiques injustes à son encontre, particulièrement relayées par certains organes de presse spécialisés. Dans un discours apparemment improvisé, il a fait référence aux vives critiques concernant sa gouvernance, récemment mises en lumière par Autosport.

Ben Sulayem n’a pas mâché ses mots, insistant sur le fait que son leadership et ses décisions soient souvent mal interprétés ou présentés de manière partiale. Cette intervention reflète de façon plus qu’évidente les tensions entre le président de la FIA et une partie de l’écosystème médiatique de la F1.

Trois ans de critiques contre moi. Est-ce que je m’en soucie ? Ai-je été élu pour écouter les médias ? Non.

J’aime les bons médias, les médias positifs, et peut-être que je fais une erreur, et vous pouvez venir me critiquer de manière objective.

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M. Ben Sulayem, qui s’est retrouvé au centre de plusieurs controverses depuis qu’il a été nommé président de la FIA en décembre 2021, a souligné qu’il avait fait l’objet d’un traitement “injuste”. Mais il a également fait un commentaire étrange à propos du Grand Prix de Grande-Bretagne, sponsorisé par Qatar Airways.

Injuste. Mais le monde est injuste. L’Arabie saoudite a beaucoup réinvesti”, a-t-il déclaré aux journalistes en Arabie saoudite.

Vous regardez certains médias britanniques et ils s’en prennent à l’Arabie saoudite ou à moi. Mais il y a une chose que je dirais : regardez voir le Grand Prix de Grande-Bretagne.

Est-ce le Grand Prix de Grande-Bretagne ? Non, c’est le Qatar Airways British Grand Prix. S’il vous plaît, supprimez le budget, retirez l’argent”, a conclu le Président de la FIA.

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Pourquoi la FIA n’engage pas des commissaires permanents en F1 ?

Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, s’est exprimé sur la difficulté d’avoir les mêmes commissaires lors de chaque Grand Prix de la saison.

En effet, cette question des commissaires revient souvent dans les débats, sachant que ce ne sont pas les mêmes commissaires qui officient pendant toute la saison.

Le fait d’avoir les mêmes commissaires tout au long de la saison pourrait être une bonne solution afin d’avoir plus de décisions constantes au fil des courses.

Toutefois, le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem a mis en avant l’aspect financier, qui est le point bloquant sur cette question.

“C’est un beau discours”, a indiqué Ben Sulayem à Motorsport.com. “Mais quand ils parlent de professionnalisme, et qu’ils veulent du professionnalisme, ils ne veulent pas payer pour cela. C’est évident.”

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Ben Sulayem : “Les commissaires ne poussent pas sur les arbres”

“Je ne cesse de le répéter : les commissaires ne poussent pas sur les arbres”, poursuit Mohammed Ben Sulayem. “Il faut du temps pour les former. Il faut du temps pour les entraîner. Ensuite, il faut les faire évoluer, c’est pourquoi nous avons un programme. Je comprends l’idée de les avoir peut-être comme en Premier League, où ils [les arbitres] sont payés. Mais nous n’avons pas les moyens de le faire.”

“Nous devons donc faire très attention à la manière dont nous procédons. Tant qu’ils sont engagés, justes, et qu’ils sont formés correctement, il y aura des commissaires qui viendront et partiront.”

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Ben Sulayem pour décider que faire des plaintes contre lui-même ?

Après avoir dit aux pilotes de se mêler de leurs propres affaires en ce qui concerne la manière dont la FIA pousse ou non certaines priorités qui lui sont chères et comment est investi l’argent des amendes de la Fédération, Mohammed ben Sulayem apparait maintenant comme cherchant à se dédouaner totalement de tout litige.

A la suite de récentes enquêtes sur l’instance dirigeante du sport automobile devenant gênantes, et manipulées selon le Président de la FIA par une presse britanique qu’il estime hostile, Ben Sulayem propose ainsi de modifier la manière dont l’instance traite les plaintes en matière d’éthique. Cette réponse intervient alors que des témoignages commencent à parvenir d’anciens salariés de la FIA concernant de possibles interventions excessivement directes du Président dans le traitement de certains sujets habituellement réservés à une commission indépendante. Néanmoins, le système proposé par Ben Sulayem pour éviter toute polémique a de quoi surprendre!

Ben Sulayem pour décider que faire des plaintes contre…Ben Sulayem ?

En effet, actuellement, les plaintes d’ordre éthique sont soumises au comité d’audit, mais un prochain vote de l’assemblée générale de la FIA prévoit qu’elles ne seront soumises qu’au président de la FIA et à Carmelo Sanz De Barros, le président du sénat de la FIA.

Autrement dit, cette proposition, qui fait suite à nombreuses allégations formulées à l’encontre du président de la FIA, et qui ont toutes fait l’objet d’une enquête par les comités d’éthique et d’audit, consiste à créer un nouveau système, dans laquelle le « juge » se jugerait donc lui-même…

Au moment où les pilotes réclament la transparence quant à la destination de l’argent des amendes, des questions ont été soulevées au sujet d’un supposé « fonds du président » mis en place pour participer à l’influence sur des clubs membres votant pour le président dans certains médias. Un dénonciateur a par ailleurs affirmé que Ben Sulayem a cherché à annuler la pénalité de Fernando Alonso en Arabie Saoudite et a tenté de refuser l’approbation du circuit de Las Vegas avant l’épreuve inaugurale de l’année dernière.

Si la FIA venait à adopter la proposition de changement de fonctionnement du comité éthique de la FIA, il est probable que les sorties de grands noms de l’institution se poursuivra. En dehors du succès pour le président de la validation du dossier d’entrée d’une onzième équipe en Formule 1, l’année a été pour le moins tumultueuse pour l’instance dirigeante du sport et celui qui en occupe les commandes. De nombreux licenciements et départs, suggérant une organisation dans la tourmente et sans véritable direction, continuent à affaiblir l’organisame basé Place de la Concorde, à Paris.

Ben Sulayem répond aux pilotes : “Nous ne suivons pas les règles des autres”

Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, a publiquement répondu au communiqué de l’association des pilotes, le GPDA.

Début novembre, dans un post Instagram, le GPDA avait souligné plusieurs points, notamment une demande de réévaluation des récentes sanctions imposées pour propos injurieux, après les critiques de Ben Sulayem.

L’association des pilotes avait également exhorté le président de la FIA à revoir sa manière de communiquer, rappelant que les pilotes sont des “adultes” et n’ont pas besoin de conseils sur des sujets “triviaux”. 

Le communiqué comprenait également une demande de transparence quant à l’utilisation des fonds provenant des amendes infligées aux pilotes et aux équipes.

Plusieurs semaines après ce communiqué, Mohammed Ben Sulayem a enfin répondu au GPDA, et cette réponse ne devrait pas plaire aux pilotes.

“Ce ne sont pas leurs affaires”, a indiqué Ben Sulayem à Motorsport.com. “Je suis désolé. Avec tout mon respect, je suis un pilote. Je respecte les pilotes. Laissons-les se concentrer sur ce qu’ils font de mieux, c’est-à-dire courir.”

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Ben Sulayem : “Pas aux gens de s’immiscer dans nos affaires”

Mohammed Ben Sulayem est également revenu sur les licenciements au sein de la FIA, dans un contexte où Niels Wittich, ex-directeur de course en F1, a été remercié.

“C’est notre affaire”, affirme le président de la FIA. ”Nous ferons tout ce qui est bon pour la FIA. Ce n’est donc pas aux gens de s’immiscer dans nos affaires. Ce qui compte, ce sont les résultats que nous produisons.”

Devons-nous leur dire ce que nous avons fait ?”, poursuit Ben Sulayem. “Nous sommes obligés de leur dire ? Lorsque quelque chose change dans les équipes, nous le disent-elles ? Non, ils ne le font pas. Personne n’est obligé de le faire. Nous avons les règles, nous suivons nos règles. Nous ne suivons pas les règles des autres. C’est aussi simple que cela.”

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Günther Steiner pense que Mohammed Ben Sulayem “s’implique trop” en F1

Günther Steiner, ancien directeur de l’écurie Haas en F1, s’est livré sur ses relations avec Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA. Ce dernier a pris le relais de Jean Todt il y a un peu plus de trois ans et a souvent été aux cœurs des controverses.

L’ancien directeur de l’équipe Haas a donné un aperçu de la personnalité de Ben Sulayem, mais aussi de ses faiblesses.

« J’avais une bonne relation avec Jean, et beaucoup de respect pour lui et ce qu’il a accompli dans sa vie. Il a gagné beaucoup de championnats et a été un bon président de la FIA, ce qui n’est pas facile à faire”, a déclaré Günther Steiner.

« Je connais Mohammed depuis longtemps. Il vient du rallye et je viens du rallye. J’ai passé beaucoup de temps avec lui. En tant que personne, j’ai toujours apprécié Mohammed. C’est un bon personnage. En tant que président ? Parfois, il s’implique trop dans le sport. Il ne se rend pas service en agissant de la sorte. Il faut des gens qui dirigent l’organisation, car c’est une lourde tâche que d’être président d’une fédération comme la FIA. Si vous vous impliquez dans la gestion quotidienne, je ne pense pas que vous ayez le temps de le faire au niveau où cela doit être fait.

« Il devrait être bien entouré. Il s’implique et il est parfois critiqué. Dans cette position, il faut s’habituer à être critiqué. Il ne s’agit pas toujours de savoir à quel point vous êtes bon. Si vous êtes félicité, vous êtes toujours critiqué. Lorsque vous êtes une personnalité publique, cela fait partie du jeu. Vous ne pouvez pas être l’ami de tout le monde. On ne peut pas être l’ami de tout le monde.”

La FIA ne veut plus entendre de jurons en F1

En trois ans d’exercice, Mohammed Ben Sulayem a fait parler de lui pour avoir livré bataille contre les pilotes de F1 qui portaient des bijoux ou contre les pilotes ayant juré lors de conférence de presse.

Steiner a commenté l’interdiction de jurer : « Pourquoi mettre cela sur la table maintenant ? Nous discutons de quelque chose qui ne vaut pas la peine d’être discuté. Max a fait un commentaire sur sa voiture. Est-ce bien ? Non. Est-ce que c’est mal ? Non. Plus vous en parlez, plus cela crée de la controverse.

« Si vous ne voulez pas que cela se produise ? Lors d’une réunion des pilotes, dites : ‘Les gars, aidez-moi, est-ce qu’on peut atténuer les jurons s’il vous plaît’. C’est difficile pour un conducteur assis dans une voiture qui roule à 360 km/h et qui se fait couper la route par un autre. Vous dites ‘f***** idiot’ mais vous ne le pensez pas. De toute façon, la télévision émet un signal sonore !”

« Nous sommes des gens émotifs. C’est ce qui définit le sport. Nous avons besoin d’émotions dans le sport. Sinon, pourquoi serait-ce intéressant ? On en a trop fait. Quelqu’un a utilisé le mot « F” ? D’accord, ne l’utilisez plus et passez à autre chose…”, a conclu l’ancien directeur d’écurie.

Les pilotes de F1 s’attaquent à la FIA et à son président

L’Association des pilotes de Grand Prix, qui regroupe tous les pilotes actuels de F1, a adressé une déclaration au président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, pour exprimer leurs préoccupations. Les pilotes ont souligné plusieurs points, notamment une demande de réévaluation des récentes sanctions imposées pour propos injurieux, après les critiques de Ben Sulayem. Max Verstappen a, par exemple, été sanctionné d’une peine similaire à des travaux d’intérêt général pour des jurons prononcés lors de la conférence de presse à Singapour. Charles Leclerc, quant à lui, a écopé d’une amende de 10 000 euros, dont 5 000 euros avec sursis d’un an, pour des propos similaires en conférence de presse au Mexique.

Le GPDA a également exhorté le président de la FIA à revoir sa manière de communiquer, rappelant que les pilotes sont des « adultes » et n’ont pas besoin de conseils sur des sujets “triviaux”. De plus, la lettre inclut une demande de transparence quant à l’utilisation des fonds provenant des amendes infligées aux pilotes et aux équipes. Tous ces sujets ont été discutés lors d’une récente réunion des pilotes au Mexique, qui a abouti à cette déclaration pour exprimer leurs préoccupations.

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Déclaration intégrale du GPDA

Comme c’est le cas dans tous les sports, les participants doivent se conformer à la décision de l’arbitre, qu’ils l’apprécient ou non, qu’ils soient d’accord avec elle ou non. C’est ainsi que fonctionne le sport. Les pilotes (nos membres) ne sont pas différents et le comprennent parfaitement.

Nos membres sont des pilotes professionnels qui courent en Formule 1, le summum du sport automobile international. Ils sont les gladiateurs et chaque week-end de course, ils offrent un grand spectacle aux fans.

En ce qui concerne les jurons, il y a une différence entre les jurons destinés à insulter les autres et les jurons plus décontractés, tels que ceux que vous pourriez utiliser pour décrire le mauvais temps, ou même un objet inanimé tel qu’une voiture de Formule 1, ou une situation de conduite.

Nous demandons instamment au Président de la FIA de tenir compte de son propre ton et de son propre langage lorsqu’il s’adresse à nos pilotes membres ou qu’il parle d’eux, que ce soit dans un forum public ou autre. De plus, nos membres sont des adultes, ils n’ont pas besoin de recevoir des instructions par l’intermédiaire des médias, sur des sujets aussi triviaux que le port de bijoux ou de caleçons.

Le GPDA a, à de nombreuses reprises, exprimé son opinion selon laquelle les amendes infligées par les chauffeurs ne sont pas appropriées pour notre sport. Au cours des trois dernières années, nous avons demandé au président de la FIA de partager les détails et la stratégie concernant la manière dont les amendes financières de la FIA sont allouées et où les fonds sont dépensés. Nous avons également fait part de nos inquiétudes quant à l’image négative que les amendes financières donnent de notre sport. Nous demandons une fois de plus au Président de la FIA de dévoiler la transparence financière et d’engager un dialogue direct et ouvert avec nous. Toutes les parties prenantes (la FIA, la F1, les équipes et le GPDA) devraient déterminer ensemble comment et où l’argent est dépensé au profit de notre sport.

Le GPDA souhaite collaborer de manière constructive avec toutes les parties prenantes, y compris le président de la FIA, afin de promouvoir notre grand sport dans l’intérêt de tous ceux qui y travaillent, le paient, le regardent et l’aiment. Nous jouons notre rôle.

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La FIA assure que la F1 ne souhaite pas plus de courses au calendrier

Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, a exprimé ses réserves sur l’augmentation du calendrier de la Formule 1, indiquant par ailleurs que la F1 elle-même était pour le moment sur la même longueur d’onde.

Le calendrier de la F1 est un sujet revenant régulièrement sur la table. Avec actuellement 24 Grands Prix dont six courses sprint, le nombre idéal de courses au calendrier prête souvent à débats.

La fatigue des membres du paddock est au cœur du sujet, puisqu’avec 24 semaines de course, tout en ajoutant à cela les essais hivernaux, le personnel est d’une manière générale mis à rude épreuve.

Interrogé sur une potentielle problématique en cas d’ajout d’une 25e course au calendrier, Mohammed Ben Sulayem a alors souligné les contraintes logistiques et humaines.

“Vous franchissez une barrière où vous avez besoin de deux équipes, nous ne pouvons pas en avoir [plus]”, a indiqué Ben Sulayem à Motorsport.com.

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Ben Sulayem : “Je ne les empêcherai pas d’aller jusqu’à 25” courses au calendrier F1

Si le président de la FIA reconnaît le droit de la F1 d’ajouter une course supplémentaire au calendrier, il affirme que c’est la discipline, elle-même, qui a exprimé des réticences à l’idée d’un 25e Grand Prix.

“Ils [la F1, ndlr] ne sont jamais revenus en disant : ‘Oh, nous avons besoin de plus’”, a affirmé Ben Sulayem.

“Ce qu’ils recherchent, c’est la qualité et c’est pourquoi nous avons de bonnes relations avec eux”, a-t-il ajouté dans une affirmation peu anodine, puisque les relations entre la F1 et la FIA ne semblaient pas être particulièrement bonnes ces derniers mois.

“Je ne [les] empêcherai pas d’aller jusqu’à 25, parce que c’est leur droit. C’est à eux de décider”, poursuit Mohammed Ben Sulayem. “Mais ce sont eux qui ne veulent pas ajouter [plus de courses actuellement]. Parce qu’ils savent que cela devient alors [une question] de fatigue.”

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Ben Sulayem règle ses comptes avec les médias britanniques

Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, a exprimé son mécontentement sur le traitement qui lui a été réservé par les médias britannique.

Le président émirati estime ainsi que ces médias britanniques l’ont tout simplement “condamné” avant de rappeler que ce n’était pas eux qui votait à la FIA.

Si vous regardez les médias britanniques et ce qu’ils m’ont fait… Bon sang, ils m’ont condamné”, a affirmé Ben Sulayem à Motorsport.com.

Ils ne m’ont pas accusé [de quoi que ce soit], mais ils continuent. Et je m’en soucie ? Non. Pourquoi ? Parce qu’ils veulent quoi ? Ils veulent vendre et obtenir plus de couverture pour eux-mêmes. Bien sûr, oui.

Mais ils n’ont aucun pouvoir sur moi et sur la FIA. Avec tout le respect que je dois aux médias britanniques ou à tout autre média, ils n’ont pas le droit de vote.”

Nous sommes une fédération indépendante et démocratique. Ce sont les membres qui m’ont élu. Le pouvoir appartient à l’Assemblée générale, pas à eux.

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Pouvons-nous arrêter ces absurdités ?

Et vous savez quoi ? Pouvons-nous arrêter ces absurdités, revenir aux affaires et faire ce qui est le mieux pour le sport ? Si vous le pouvez ? Je vous le demande. S’ils [les médias] ne veulent pas le faire, c’est leur affaire.

Mais la vie continue. Vous savez ce qu’ils m’ont fait ? Ils m’ont rendu plus fort. Je suis plus prudent maintenant et plus sage. Et j’ai le soutien [des clubs membres]. Et si les membres décident qu’il est temps de me changer de président, c’est à eux de décider.

En fin de compte, qui m’a placé à ce poste ? C’est l’Assemblée générale, ce sont les membres. Je suis très, très clair à ce sujet. Et s’ils n’aiment pas ça, ça leur appartient”.

Je ne réponds pas beaucoup à vous [les médias] et je ne riposte pas. Pourquoi ? Parce que je n’ai pas le temps. Je suis tellement occupé à répondre à ce que les membres veulent et à ce que le sport automobile veut.

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Ben Sulayem espère pouvoir affronter un candidat à la présidence

Élu président de la FIA en décembre 2021, Mohammed Ben Sulayem a défendu son bilan avant de se dire “plus qu’heureux” de voir un adversaire face à lui pour la présidence de la FIA.

La FIA est en meilleure forme, la FIA est plus saine”, a-t-il ajouté.“Les écuries de F1 ont également besoin d’une FIA forte et saine, car personne ne veut dépenser de l’argent dans un championnat qui n’est pas gouverné.

Nous avons ramené la FIA dans le plus. Et ce n’est pas en licenciant et en supprimant des gens, mais en générant plus de revenus et en faisant preuve d’équité avec les autres, en repositionnant et en réformant la FIA et en revenant à notre mission.

Autre chose : si quelqu’un veut participer à une course [présidentielle] avec moi, j’en serai plus qu’heureux. Nous avons parlé de démocratie. C’est la démocratie tout le temps, pas une partie du temps. Je suis donc plus qu’heureux [d’affronter quelqu’un d’autre].”

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