Les dimanches 25 octobre et 1er novembre, le groupe TF1 diffusera les Grands Prix F1 du Portugal et d’Emilie Romagne en direct et gratuitement sur sa chaîne TMC comme l’a confirmé TF1 ce mardi soir.
Lors des saisons précédentes, le groupe TF1 diffusait quatre Grands Prix en clair sur ses chaînes (habituellement le Grand Prix de Monaco, de France, de Belgique et d’Italie).
Pour cette saison 2020, les Grands Prix de Monaco et de France ont été annulés en raison de la crise sanitaire et TF1 a donc choisi de retransmettre les Grands Prix du Portugal [25 octobre] et d’Emilie Romagne [1er novembre], qui seront diffusés en clair sur la chaîne TMC.
Les fans pourront retrouver le duo de commentateurs habituel avec Adrien Paviot et Jean-Eric Vergne pour ces deux courses, alors qu’il est bon de préciser que le groupe TF1 ne diffusera que la course pour ces deux Grands Prix (pas d’essais libres et de qualifications).
Ces deux Grands Prix seront évidemment diffusés par Canal+ également, qui détient les droits exclusifs de la F1 pour la France depuis la saison 2013.
Vous pourrez retrouver sur les chaînes du groupe Canal+ toutes les séances d’essais libres des deux week-ends, ainsi que les qualifications, l’émission la grille (juste avant le départ) et bien-sûr la course.
La F1 prend la direction de l’Allemagne où sera disputé ce week-end (du 9 au 11 octobre) le Grand Prix de l’Eifel sur le très célèbre circuit du Nürburgring.
Emprunté pour la première fois par la Formule 1 en 1951, le tracé du Nürburgring a connu bien des changements au cours des années. Utilisé dans le cadre du GP d’Allemagne (26 occasions), du GP d’Europe (12 occasions) et du GP du Luxembourg (2 occasions), le circuit sera cette année le théâtre du GP de l’Eifel.
Situation générale
Coincé entre l’Anticyclone (situé sur l’Atlantique) et une dépression (en formation au-dessus de la Norvège), l’Allemagne se retrouve au cœur d’un couloir qui laisse descendre de l’air froid et humide venu du Nord. Un premier front froid traverse la région vendredi et un second moins intense est attendu samedi matin.
Vendredi 9 octobre – Essais libres 1 et 2
Les pneus rainurés seront de mise pour cette première journée de roulage. La pluie sera bien présente surtout en matinée.
Une petite accalmie est prévue en milieu d’après-midi et pourrait favoriser les longs relais et éventuellement tester les slicks pour les plus téméraires.
Notons que ce week-end, Pirelli met à disposition des écuries les gommes les plus dures de son spectre à savoir C2, C3 et C4.
Le thermomètre affichera un timide 13°C au plus chaud de la journée avant d’entamer sa dégringolade. Le vent du sud-ouest sera modéré (entre 5 et 15 km/h).
Samedi 10 octobre – Essais libres 3 et qualifications
Après une nuit encore humide et fraîche (il fera 6°C au lever du jour!), le ciel sera toujours très chargé avec de petites averses résiduelles surtout pour la dernière séance d’essais libres.
Le ciel s’ouvrira par la suite et quelques percées de soleil sont attendues à compter de midi mais le risque d’averse demeure bien présent.
Le mercure aura du mal à grimper et un maigre 10°C est attendu pour la séance des qualifications qui débutera à 15h. Le vent sera soutenu entre 15 et 25 km/h et soufflera du secteur Ouest tout au long de la journée.
Dimanche 11 octobre – La course
Le passage du front froid de la veille apportera un air un peu plus sec mais surtout encore plus froid (Rappelons que le circuit du Nürburgring est situé à 620 m d’altitude).
La température avoisinera 5°C en tout début de journée et un timide 9°C est attendu à 14h10 lors du lancement de l’épreuve ! Cela fait bien longtemps qu’une course de F1 ne s’est pas déroulée dans des conditions aussi fraîches et la gestion des pneumatiques en sera grandement modifiée et apportera très probablement son lot de surprises surtout dans le milieu du peloton.
A l’heure où sont écrites ces lignes, le risque de pluie pour la journée de dimanche semble écarté mais nous vous invitons à consulter les prévisions en temps réel sur le site de notre partenaire météo Celinium pour obtenir les toutes dernières prévisions horaires pour le week-end.
Alors qui succédera à Sebastian Vettel (dernier pilote a avoir remporté la course sur ce circuit en 2013)? Est-ce que Lewis Hamilton pourra égaler en Allemagne le nombre de victoires (91) détenues Michael Schumacher?
Réponse dimanche après-midi. On se retrouve dans deux semaines pour les prévisions météo du GP du Portugal à Portimão.
Dans la perspective de la journée mondiale de la santé mentale du samedi 10 octobre, McLaren a lancé aujourd’hui une série de contenus en partenariat avec l’organisation caritative Mind, axée sur les défis de santé mentale racontés par les membres de l’équipe.
L’épisode d’ouverture [disponible ci-dessous] de la série peut être visionné sur la chaîne YouTube de McLaren et présente des histoires à la première personne partagées pour la première fois par un certain nombre de membres de l’équipe qui faisaient partie du groupe mis en quarantaine à Melbourne après l’annulation du Grand Prix d’Australie, après qu’un membre de l’équipe McLaren a été testé positif pour le covid-19.
Tout au long de cette semaine et pendant la Journée mondiale de la santé mentale, McLaren sensibilisera et collectera des fonds pour l’organisation caritative de santé mentale Mind afin de soutenir son travail dans la lutte contre la crise de la santé mentale.
Pour voir tout le contenu à venir, assurez-vous de suivre McLaren sur YouTube, Twitter, Instagram et Facebook et téléchargez l’application McLaren.
Et non, contrairement à ce que peuvent penser la majorité des fans, rares sont désormais les équipes de F1 qui démarrent l’unité de puissance de leurs monoplaces à la main « comme à l’ancienne ».
Depuis des années, vous aviez pris pour habitude de voir le pilote installé dans son cockpit donner le signal d’une main à un mécanicien qui à ce moment-là insérait le démarreur dans un orifice à l’arrière de la monoplace pour lancer le moteur.
Aujourd’hui, ce n’est plus le cas, du moins pour les constructeurs qui ont choisi de rendre le pilote capable de gérer cette procédure de manière indépendante, comme l’a fait par exemple Ferrari.
Depuis quelques années, le groupe motopropulseur de Maranello est démarré par le pilote en utilisant l’énergie générée par le MGU-K, à la fois lorsque la voiture est dans le garage et lorsqu’elle est sur la piste.
Par conséquent, le pilote agit exactement comme chacun de nous lorsqu’on démarre le moteur d’une voiture de route, en tournant une clé, à la seule différence qu’en F1 le pilote se contente d’appuyer sur un bouton après avoir exécuté toute une séquence de commandes nécessaires pour démarrer les moteurs hybrides modernes en F1.
Le fait de pouvoir démarrer depuis le cockpit peut vous sembler futile pour une Formule 1, mais en réalité, cela peut s’avérer être décisif lors d’un week-end de Grand Prix et on sait qu’en F1 chaque petit détail peut faire une grande différence à certains moments cruciaux.
Pour que vous compreniez bien l’utilité d’un tel système, remontons quelques jours en arrière au Grand Prix de Russie lors de la séance de qualifications à l’occasion de la phase finale de la Q2.
Après l’interruption de séance provoquée par le crash de Sebastian Vettel, il ne restait plus que deux minutes et 15 secondes une fois le feu vert déclenché pour pouvoir décoller pour la dernière tentative pour espérer passer en Q3.
Sur la piste de Sotchi, un tour de lancement normal est estimé entre 1 minute et 50 et deux minutes et 20 secondes. Assez pour certains pilotes, mais certainement pas pour les 14 qui restaient en lice à ce moment là.
La position à la sortie de la voie des stands est donc devenue cruciale, comme l’explique Iñaki Rueda, responsable de la stratégie de course.
« La plupart des équipes avaient décidé d’envoyer les pilotes au bout de la voie des stands bien avant de savoir quand la séance reprendrait, précisément parce que l’on savait que la position de sortie serait décisive. »
« C’est ce que nous avons fait avec Charles [Leclerc] qui, une fois aligné, a pu éteindre le moteur en attendant le début de la procédure de redémarrage, en comptant sur la possibilité de le rallumer indépendamment, sans aide extérieure. »
« D’autres concurrents ont fait le même choix mais ont dû faire tourner le moteur précisément parce qu’ils n’avaient pas cette possibilité [de redémarrer le moteur depuis le cockpit] et, étant donné que l’attente était prolongée et que les températures de fonctionnement augmentaient dangereusement, certains pilotes [dont Lance Stroll] ont dû abandonner et ramener la voiture aux stands. »
« D’autres ont même choisi d’attendre dans le garage l’annonce de l’heure de redémarrage pour ensuite tenter de rattraper le temps perdu sur la piste. »
« La possibilité pour le pilote de démarrer seul la voiture peut également être utile à d’autres occasions. »
« Par exemple, si le pilote fait une mauvaise manœuvre et se retrouve avec la voiture à l’arrêt sur la piste avec le moteur éteint, alors il pourrait repartir tout seul, comme cela est arrivé à Charles en Espagne, pour citer un cas. »
« Sans parler du fait que vous n’avez plus besoin d’emmener les démarreurs sur la grille avant le départ, ce qui – compte tenu de la limitation du personnel présent – vous permet d’être plus efficace. »
« Pouvoir compter sur cette fonctionnalité permet de gagner du temps mais aussi de sauver une course! »
Pour information, Ferrari a commencé à travailler sur cette solution à partir de 2017. Les ingénieurs de Maranello ont abattu un travail incroyable pour arriver à trouver le couple nécéssaire pour pouvoir démarrer le moteur V6 turbo, ainsi qu’un niveau de robustesse conséquent du système MGUU-K et de la cascade d’engrenages du moteur soumis à des sollicitations inhabituelles et à un pic de vibrations élevé.
Aujourd’hui, ce système de démarrage électrique est une fonctionnalité devenue standardisée en F1 et presque tous les motoristes pourraient l’utiliser.
Mercedes a présenté ce mercredi sa nouvelle stratégie d’entreprise aux investisseurs, basée sur six piliers fondamentaux et avec comme objectif principal l’électrification complète de sa gamme.
Ce mercredi 6 octobre, Mercedes s’est clairement engagée à respecter son engagement en Formule 1 et a ainsi balayé toutes les rumeurs qui suggéraient depuis quelques mois que la marque à l’étoile allait quitter la catégorie reine.
Outre la focalisation accrue sur l’électrification de toute sa gamme à moyen terme, Mercedes a confirmé que sa nouvelle stratégie comprend également un plan de croissance de ses sous-marques telles que AMG, Maybach, G et EQ.
« Nous avons l’intention de construire les voitures les plus désirables au monde. » a déclaré Ola Källenius, président du conseil d’administration de Daimler AG et de Mercedes-Benz.
« Il s’agit de tirer parti de nos atouts en tant que marque de luxe pour accroître la valeur économique et améliorer la composition et le positionnement de notre portefeuille de produits. »
« Nous allons également libérer tout le potentiel de nos sous-marques : AMG, Maybach, G et EQ. »
Par conséquent, la marque AMG devrait être plus étroitement liée à la Formule 1 dès l’an prochain et il ne serait pas étonnant de voir le logo AMG devenir plus imposant que l’étoile Mercedes sur les deux monoplaces de l’équipe allemande en 2021.
Ce « rapprochement » devrait également se traduire par une coopération plus approfondie entre l’usine moteur de Mercedes à Brixworth [HPP] et AMG dès l’an prochain.
Mercedes a d’ailleurs chargé son groupe d’ingénierie de repousser les limites de l’autonomie et de l’efficacité électriques avec une équipe pluridisciplinaire et inter-fonctionnelle basée à Stuttgart, soutenue par les motoristes de l’écurie Mercedes en F1 à Brixworth.
Crise sanitaire oblige, le calendrier 2020 a été largement remanié et a permis à certains circuits oubliés de faire leur retour, opportunité que le Nürburgring a su saisir.
Normalement privé de course à domicile cette saison, Sebastian Vettel aura donc bien la chance de courir devant son public ce week-end, ce qui ravi le pilote allemand : « Nous revenons sur le Nürburgring ce qui est un plaisir inattendu étant donné que cette course ne figurait pas au calendrier d’origine. »
« Évidemment, je suis très heureux de pouvoir courir en Allemagne devant mon public. Je garde de bons souvenirs de la dernière fois que nous avons couru ici en 2013. » en effet, Vettel avait remporté la course au volant de sa Red Bull.
Qualifiée de piste « à l’ancienne » par les pilotes, le Nürburgring propose un défi différent des circuits modernes : « C’est une piste intéressante avec beaucoup de virages à basse et moyenne vitesse, ce qui demande une bonne motricité avant tout. » nous détaille le pilote Ferrari.
« De plus, la région de l’Eifel en octobre offre généralement des températures assez froides, donc faire fonctionner les pneus sera d’une importance vitale. »
Le quadruple champion du monde allemand ne s’attend cependant pas à viser la victoire devant son public : « J’espère que, comme nous en avons pris l’habitude cette saison, nous nous battrons au milieu du terrain où chaque centième de seconde peut faire la différence. »
« Nous devrons prendre soin de chaque petit détail. » conclut le pilote Ferrari.
Notez que la Scuderia Ferrari introduira une mise à jour sur la SF1000 ce week-end au Nürburging. La monoplace de l’équipe italienne devrait recevoir un nouveau fond plat, ainsi que de nouveaux bargeboards.
Le constructeur Honda a annoncé la semaine dernière qu’il quitterait la Formule 1 à la fin de la saison 2021 et, depuis lors, les rumeurs suggérant le départ de Max Verstappen de l’équipe Red Bull n’ont cessé de fleurir sur la toile.
Bien qu’il ait déjà dit qu’il était « certain à 100% » que Max Verstappen resterait chez Red Bull en 2021, le directeur de l’équipe de Milton Keynes, Christian Horner, a une nouvelle fois réaffirmé que le Néerlandais ne comptait pas quitter l’équipe à la suite de l’annonce de Honda.
« Les contrats entre le pilote et l’équipe sont privés, mais il n’y a certainement aucune clause liée au moteur dans le contrat de Max. » insiste Christian Horner sur ServusTV.
« Il est compétitif, il est très à l’aise avec l’équipe et il croit fermement au programme Honda. Je pense qu’il voit également que Honda a fait progresser le moteur et il est également très optimiste quant aux progrès réalisés par Red Bull pour l’avenir. »
« C’est bien-sûr quelque chose d’encourageant. En conséquence, nous sommes censés pouvoir faire un autre pas en avant l’année prochaine. Il est ravi et il reste encore un long chemin à parcourir jusqu’en 2022. »
Pour rappel, le contrat de Max Verstappen a été reconduit jusqu’en 2023 inclus et, bien qu’il y ait toujours une clause de performance dans les contrats des pilotes, il n’y a, selon les dires de Horner, aucune clause de sortie en cas de changement de motoriste.
Le dernier Grand Prix, en Russie, a été le premier de la saison lors duquel aucun des deux pilotes McLaren n’est entré dans les points.
L’équipe britannique ne veut pas s’attarder sur cette déception et compte inverser la tendance dès ce week-end en Allemagne : « Nous sommes partis de Russie sans points au championnat, ce qui est une première pour nous cette saison. » nous confie Andreas Seidl, le team Principal de l’écurie.
« Nous avons eu la chance de repartir à zéro, de nous préparer et de nous concentrer sur notre prochaine course en Allemagne. »
« En tant qu’équipe, nous sommes déterminés à revenir plus forts, mais nous savons que nos rivaux seront aussi présents pour marquer des gros points. »
McLaren ne baisse donc pas les bras et va continuer à aller de l’avant d’ici à la fin de la saison : « L’équipe sur piste et à l’usine a fait un travail incroyable jusqu’à présent cette saison, mais il reste encore sept courses à disputer. »
« À la suite des mises à niveau déployées en Russie, nous continuerons à améliorer la voiture et viserons à améliorer les performances pendant le reste de la saison. »
« Nous devons continuer à consolider nos forces, à améliorer nos faiblesses, à être résilients mentalement et à pousser comme une équipe unifiée dans la lutte pour les points. »
D’un point de vue de personnel, Seidl est très enthousiaste à l’idée de participer à ce week-end dans son pays natal : « Voyager dans mon pays d’origine pour faire de la course est toujours un moment spécial pour moi. »
« Ce sera également formidable de voir les supporters allemands de retour dans les tribunes […] J’espère que nous pourrons offrir la course que les fans méritent. »
« Courir au Nürburgring pour la première fois en F1 depuis 2013 est passionnant pour le sport. » conclut l’Allemand.
S’il n’a plus couru au Nürburgring depuis 2013, le pilote Renault F1 Daniel Ricciardo revient sur le légendaire circuit avec l’objectif de continuer sa belle série de résultats après une cinquième place acquise au Grand Prix de Russie.
Ricciardo estime que les conditions météo attendues ce week-end au Nürburging pourraient faire en sorte que le Grand Prix de l’Eifel nous offre un spectacle fou.
« Cela fait un moment que je n’ai pas roulé au Nürburgring puisque ma dernière expérience remonte à 2013. » nous explique l’Australien.
« J’ai toutefois hâte de retrouver ce circuit. Au niveau de la piste, la dernière chicane est assez plaisante, car on l’aborde rapidement pour sauter sur les vibreurs, d’où une sortie du virage assez violente. »
« Cela sera très rapide avec les F1 actuelles, donc cela devrait être amusant et nous nous y rendons en voulant poursuivre sur notre dynamique positive. »
« Je n’y ai pas souvent piloté durant ma carrière, mais je m’étais qualifié sixième en 2013 en ayant un dernier secteur « violet » en Q2. »
« J’étais encore relativement novice en F1, donc j’étais plutôt content ! J’ai également couru ici dans quelques formules de promotion. »
« J’ai fini deuxième en 2011 dans ce que l’on appelait alors les World Series by Renault. J’y ai aussi disputé ma première course de F3 en 2008. J’étais toujours en Formule Renault 2.0 à l’époque, mais on m’a donné ma chance lors d’un week-end de repos. »
« Je crois que l’un de mes anciens équipiers allemands avait gagné… Un certain Nico quelque chose ! Je suis sûr que c’est l’un de ces circuits classiques que la plupart des pilotes ont déjà affronté au moins une fois. »
« Les prévisions font état d’un temps assez froid et humide, donc cela s’annonce très différent des derniers rendez-vous où il faisait chaud. »
« Il sera intéressant de voir comment la voiture se comporte dans ces conditions. Dans l’ensemble, compte tenu de la saison, le week-end pourrait être assez imprévisible et nous pourrions connaître une course folle. Attendons de voir ce qu’il se passe, mais je serai prêt, quel que soit la météo ! »
Absent du calendrier de la Formule 1 depuis 2014, le circuit du Nürburgring fait son retour cette année dans le cadre du Grand Prix de L’Eifel.
De ce fait, de nombreux jeunes pilotes n’ont jamais eu l’occasion de rouler sur la piste allemande derrière le volant d’une Formule 1, à l’instar de Carlos Sainz, plutôt excité à l’idée d’aborder ce mythique circuit : « J’ai couru ici avant 2014, mais jamais dans une voiture de Formule 1, donc j’ai hâte de voir ce que nous pouvons faire avec ces voitures. «
« La dernière fois en Allemagne, j’ai réussi à terminer en 5ème position dans des conditions difficiles. Cependant, courir au Nürburgring cette année à la place d’Hockenheim présente un tout autre défi. »
« Nous nous attendons à ce que les conditions soient similaires à celles de la course de l’an dernier en Allemagne avec un temps froid et potentiellement humide. » précise encore l’Espagnol.
Son voisin de garage, Lando Norris, bien que novice en Formule 1 sur cette piste, a une expérience plus récente du Nürburgring : « J’ai hâte de courir sur le Nürburgring ce week-end car c’est une piste sympa sur laquelle j’ai aimé piloté en F3 et F4. »
« C’est formidable de la voir inscrite au calendrier cette année. J’ai gagné la dernière fois que j’ai couru là-bas, en 2017, dans des conditions météorologiques difficiles, alors j’espère que mon expérience précédente m’aidera à rentrer dans le rythme dès le vendredi. » ajoute le Britannique.
D’autant plus que l’équipe McLaren voudra faire oublier son week-end décevant en Russie, sans aucun point récolté : « Nous avons eu un week-end difficile en Russie mais, avec le recul, nous savons où nous devons nous améliorer pour l’Allemagne. »
« Nos rivaux sont sur nos talons, mais nous devons juste nous concentrer sur nous-mêmes et exploiter au mieux nos capacités en piste. » conclut Norris.
Dernier pilote en date à avoir offert une victoire à Honda en F1 [c’était au Grand Prix d’Italie 2020], le Français Pierre Gasly se dit triste de voir le constructeur japonais stopper son programme en Formule 1 à la fin de la saison prochaine.
C’est LA grosse annonce de ces derniers jours, Honda quittera la F1 à la fin de la saison 2021 et laissera Red Bull Racing et AlphaTauri sans moteur à partir de cette date, ce qui oblige l’équipe de Milton Keynes à rechercher activement un nouveau fournisseur pour ses deux équipes.
De son côté, Pierre Gasly – qui a décroché sa première victoire en F1 au Grand Prix d’Italie cette saison avec un moteur Honda monté à l’arrière de sa monoplace – a toujours eu des liens très forts avec le constructeur japonais dans sa carrière, notamment lorsqu’il s’est retrouvé en Super Formula au Japon en 2017 avant de rejoindre ensuite l’équipe Toro Rosso en F1.
« Je dois admettre que je suis triste que Honda quitte la Formule 1 après les expériences que nous avons partagées ensemble au cours des quatre dernières années. » nous explique le pilote français.
« Les gens de Honda ont joué un rôle important dans ma carrière et j’ai toujours aimé travailler avec. »
« Mais nous serons toujours ensemble jusqu’à la fin de l’année prochaine et j’espère donc que nous pourrons essayer de nous battre pour plus de victoires ensemble avant cette date, et que Honda sera en mesure de se battre pour le titre de champion. »
Lors de l’annonce de son retrait qui sera effectif à la fin de la saison 2021, Honda a assuré qu’il fournira à Red Bull Racing et AlphaTauri un moteur évolué pour sa dernière saison en tant que motoriste en catégorie reine.
Après de bons points marqués à Sotchi, l’équipe Renault F1 se rend désormais en Allemagne pour le Grand Prix de l’Eifel au Nürburgring [du 9 au 11 octobre].
Ciaron Pilbeam, ingénieur de course en chef chez Renault F1, nous explique que les différentes nouveautés techniques introduites sur la RS20 au cours des dernières courses ont permis à l’équipe du constructeur français de faire un pas en avant en termes de performance.
A ce titre, et puisque le nouveau fond plat et le nouvel aileron avant introduits au Grand Prix de Russie fonctionnent parfaitement sur la RS20, Renault peut passer à l’étape suivante et introduire encore « une ou deux évolutions » avant la fin de cette saison 2020.
« Sotchi était à nouveau un bon week-end. La monoplace était performante et le nouveau fond plat ainsi que le nouvel aileron avant introduit en Russie nous ont permis de franchir un pas sur le plan des performances. » nous explique Pilbeam.
« Nous avons marqué de gros points et nous sommes désormais bien placés au Championnat Constructeurs. »
« Nous sommes bien entrés dans la seconde moitié de la saison et nous avons encore une ou deux évolutions à apporter. Nous en aurons besoin pour relever le défi, car nos concurrents ne lâcheront rien. »
Pour la prochaine course qui se tient ce week-end en Allemagne, Renault essaiera de capitaliser sur les quelques données disponibles depuis la dernière course disputée au Nürburgring en 2013.
« Le dernier Grand Prix au Nürburgring a eu lieu en 2013, soit plus récemment que notre dernière visite au Mugello avant la course du mois dernier. »
« Nous avons également des données sur la piste qui nous aideront dans nos préparatifs. Les monoplaces ont toutefois beaucoup changé depuis et nous devrons nous appuyer plus que d’habitude sur notre travail de simulation. »
« Le temps est normalement frais et parfois humide à cette période de l’année. Nous devons être prêts à mettre les pneus dans leur fenêtre d’opération s’il fait sec tout en réfléchissant à la manière et au moment où nous utiliserons notre quota limité de gommes pluie et intermédiaires si des averses sont prévues. »
« Nous avons récemment montré que notre voiture fonctionnait bien sur la plupart des circuits et qu’elle était compétitive sur piste mouillée. Nous serons prêts pour toutes les conditions. »
Au championnat du monde des constructeurs, l’équipe Renault F1 occupe actuellement la cinquième place avec seulement sept points de retard sur McLaren troisième.
L’Allemand Nico Hülkenberg est triste de ne pas pouvoir rouler sur le circuit du Nûrburging cette année en F1.
La Formule 1 se rend cette semaine sur le tracé du Nürburging en Allemagne pour disputer le Grand Prix de l’Eifel, onzième manche du championnat du monde 2020.
Mais pour Nico Hülkenberg – qui a quitté la F1 à la fin de la saison 2019 après avoir été remercié par Renault – il faudra se contenter de regarder la course à la télévision, ce qui le rend bien triste.
« Je suis vraiment amer, je suis triste de ne pas pouvoir piloter cette année. » explique Nico Hülkenberg au magazine GQ.
« Je n’ai pas trop de souvenirs de la dernière fois que j’ai roulé [au Nürburgring] en Formule 1, mais j’aurais adoré y retourner. »
La grande particularité du Nürburging est évidemment la présence de la fameuse boucle nord du tracé, la ‘Nordschleife’, sur laquelle les F1 modernes ne peuvent pas rouler en raison des nombreux virages en devers et des nombreuses bosses.
Mais cette année, Nico Hülkenberg a eu l’occasion d’emprunter ce spectaculaire tracé de plus de 20 kilomètres au volant d’une Lamborghini dans le cadre d’une journée de relations publiques.
« J’y ai piloté à des fins de relations publiques. Mais je ne connaissais pas la piste, et si vous ne connaissez pas la piste, chaque virage se prend à l’aveugle. »
« On ne sait jamais à quel moment on doit tourner, ce qui fait que vous êtes perdu. C’est pour cette raison que je n’ai jamais vraiment pu accélérer. »
« Mais maintenant je le connais. Je l’ai vraiment appris, d’abord virtuellement, et puis lorsque j’y ai roulé. Nous avons passé quelques jours là-bas. »
« La Nordschleife est incroyable. C’est probablement la piste la plus folle du monde et aussi la piste la plus difficile au monde. »
« Elle est tellement dynamique. Beaucoup la connaissent sur la Playstation, mais quand vous y êtes avec votre voiture…la voiture est en permanence en mouvement, chaque pneu, chaque amortisseur, tout fonctionne en permanence. »
Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, poursuit ses travaux préparatoires en vue de rejoindre l’équipe Renault F1 [qui s’appellera Alpine F1 Team en 2021] pour son grand retour en catégorie reine.
Après avoir déjà rendu visite aux ingénieurs aux usines d’Enstone et de Viry-Châtillon il y a quelques jours, et après avoir moulé son baquet, le pilote espagnol est de retour chez Renault F1 cette semaine pour continuer son travail de préparation.
Le futur coéquipier d’Esteban Ocon peaufine tous les détails pour que son retour en catégorie reine soit le plus fluide possible au sein d’une équipe qu’il connaît bien pour y être déjà passé à deux reprises dans sa carrière.
Au cours des prochaines semaines, Alonso continuera son apprentissage dans le simulateur de Renault, tandis qu’un déplacement sur un Grand Prix est prévu [probablement à Imola], ainsi qu’une séance de roulage au volant d’une monoplace vieille de deux ans sur un tracé encore inconnu.
Quoi qu’il en soit, Fernando Alonso débutera officiellement en tant que pilote titulaire chez Renault F1 au lendemain de la dernière course de la saison 2020 programmée à Abou Dhabi, il remplacera directement l’Australien Daniel Ricciardo, qui rejoindra pour sa part l’équipe McLaren aux côtés du Britannique Lando Norris.
Dernier vainqueur en F1 sur le tracé du Nürburging [en 2013 avec Red Bull], Sebastian Vettel ne garde que de bons souvenirs de cette piste et est évidemment très heureux que la Formule 1 revienne ici pour la première fois depuis sept ans [du 9 au 11 octobre].
Le pilote allemand s’est offert en 2013 au volant d’une Red Bull sa première victoire dans son Grand Prix national, sa quatrième de la saison et la trentième de sa carrière en F1.
« Après la victoire, j’étais profondément soulagé. j’ai toujours voulu gagner en Allemagne au moins une fois. C’était une sensation formidable de remporter le GP au Nürburgring après plusieurs tentatives. » explique le quadruple champion du monde à nos confrères de RTL.
« Le Nürburgring est une piste très spéciale, même si en réalité sa légende ne vit que par la Nordschleife [l’ancien tracé]. »
« Malheureusement, nous ne roulerons pas là-bas, mais uniquement sur la piste du Grand Prix. Mais c’est toujours merveilleux de revenir ici. »
« Mon tout premier souvenir? C’est lorsque j’ai obtenu mon permis, j’ai pris ma voiture jusqu’à l’Eifel pour faire un tour sur la Nordschleife. C’était très drôle. Au moins jusqu’à la moitié. Parce qu’à un moment donné, les freins ont surchauffé et j’ai failli perdre la voiture. »
« J’aime repenser aux courses de Formule BMW / ADAC, qui faisaient partie du programme d’accompagnement de la Formule 1. À l’époque, c’était un moment fort pour les jeunes pilotes comme moi. »
Le quadruple champion du monde se souvient également de la première fois où il est entré dans le garage Ferrari grâce à Michael Schumacher, son idole.
« J’ai rencontré Michael dans le programme de soutien de la Formule 1. Nous étions chez BMW Juniors et nous avons également été admis dans le paddock. »
« Grâce à mes connaissances du circuit de Kerpen et donc aussi de Michael, j’ai eu la chance de pouvoir entrer dans le garage Ferrari. »
« J’avais 16 ou 17 ans, j’étais complètement fasciné quand j’ai vu tous les gens habillés en rouge travailler. »
« C’était tout simplement fantastique. La passion que Michael a suscité en Allemagne a ouvert la voie à ma génération. Cette année, nous sommes retournés au Nürburgring en raison de circonstances extraordinaires et j’en suis très heureux. »
Ce week-end, certains pilotes vont découvrir le tracé du Nürburging, tandis que les plus anciens comme Sebastian Vettel arriveront sur un terrain bien connu, malgré une absence de sept ans au calendrier.
Après avoir littéralement pété les plombs ce dimanche lors de la finale du championnat de Karting sur la piste de Lonato en envoyant le parechoc de son Karting sur l’un de ses concurrents et après l’avoir molesté dans les stands après la course, Luca Corberi annonce ce lundi qu’il quitte le sport automobile.
Le jeune pilote italien – qui doit faire face depuis ce dimanche à de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux de la part de fans, mais aussi de personnalités du sport automobile [dont Jenson Button] – a publié un message sur sa page Facebook ce lundi pour d’abord s’excuser, puis pour annoncer son retrait du sport.
« Je voudrais m’excuser auprès de la communauté du sport automobile pour ce que j’ai fait. Il n’y a aucune excuse pour expliquer pourquoi j’ai fait un acte aussi honteux, c’est quelque chose que je n’ai jamais fait au cours de mes 15 années de carrière, et j’espère vraiment que personne ne le verra à l’avenir. » a écrit Corberi sur sa page Facebook.
« Après la course, une fois que j’ai été appelé par les juges sportifs, je leur ai demandé de retirer ma licence parce que j’étais pleinement conscient de mes erreurs irréparables, mais comme ils me l’ont montré, ils n’ont pas le pouvoir de le faire. »
« C’est écrit dans les règles internationales, alors s’il vous plaît, ne soyez pas contre eux [les commissaires], ils faisaient juste leur travail de la meilleure façon possible. »
« Pour cette raison, j’ai décidé de ne participer à aucune autre compétition de sport automobile pour le reste de ma vie, ce n’est pas une auto-justice, c’est simplement la bonne chose à faire. »
« Ma famille fait du karting depuis 1985, nous l’avons vu grandir, nous en avons vu le meilleur et le pire. Cet épisode restera dans les mémoires comme l’un des pires de notre sport et c’est quelque chose que je n’oublierai jamais. »
« Je ne demande aucune indulgence, car je ne le mérite pas. Je serai totalement d’accord avec les punitions requises. »
« J’écris aujourd’hui pour m’excuser même si cela ne suffit pas, car après toutes les mauvaises choses qui se sont produites lors de cet événement, la pire chose qui n’a jamais été faite par moi, un gars qui aime ce sport et après le pire jour de sa vie se souvient encore de ses bons souvenirs de course. »
Depuis le début de la saison, le pilote Haas Kevin Magnussen réalise des départs remarquables en Grand Prix et le Danois a récidivé lors de la dernière course à Sotchi.
Dix-huitième sur la grille de départ au Grand Prix de Russie, Kevin Magnussen s’est retrouvé dans le top dix avant la fin du premier tour – bien aidé il est vrai par les crashs de Carlos Sainz et Lance Stroll.
Interrogé sur cette force de la part de son pilote, le directeur de l’équipe Haas, Guenther Steiner, explique qu’il n’est malheureusement pas possible de prendre en compte dans la stratégie le fait que Magnussen puisse prendre un excellent départ le dimanche.
« Je ne dirais pas que vous pouvez l’intégrer dans votre stratégie. Je pense que Kevin a montré qu’il était l’un des meilleurs partants, sinon le meilleur sur la grille. » déclaré Steiner.
« C’est assez incroyable ce qu’il a réussi à faire cette année avec ses départs. Vous l’espérez toujours, mais il y a tellement d’inconnus dans les départs que vous ne pouvez pas vraiment les utiliser de manière stratégique. »
« Nous espérons toujours le meilleur [départ], mais cela ne fait pas partie de notre planification stratégique. »
Au final, Kevin Magnussen a réussi à terminer à la douzième place au Grand Prix de Russie, devant la Ferrari de Sebastian Vettel.
Le jeune Callum Ilott a moulé son baquet chez Haas F1 Team en vue de son roulage programmé ce vendredi en EL1 au Grand Prix de l’Eifel sur le tracé du Nürburgring en Allemagne.
Ce vendredi, Callum Ilott remplacera le Français Romain Grosjean lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix de l’Eifel, et le jeune pilote britannique est un sérieux prétendant pour un baquet chez Haas l’an prochain.
« C’est un vrai privilège d’obtenir mon premier run lors d’une séance d’essais libres, en particulier de le faire avec Haas F1 Team. » a commenté Ilott avant son roulage.
« C’est incroyable d’avoir cette chance sur une piste qui est l’une de mes préférées – c’est là que j’ai marqué le premier podium de ma carrière en 2015. »
« Le Nürburgring signifie beaucoup pour moi et c’est une piste avec un véritable héritage, donc c’est super d’avoir ma première sortie lors d’un week-end de course de Formule 1 là-bas. »
« Merci à Haas F1 Team et à la Ferrari Driver Academy de m’avoir offert une si belle opportunité. Cela devrait être vraiment amusant et excitant. J’ai l’intention d’en tirer le meilleur parti, j’ai vraiment hâte d’y être. »
Au même moment, le pilote allemand Mick Schumacher sera au volant de l’Alfa Romeo C39 pour sa première participation à une séance d’essais libres en F1.
Pirelli, le manufacturier unique de la F1, s’attend à une course aux multiples variables ce week-end sur le Nürburging, notamment parce que les équipes n’ont aucune données récentes de ce tracé et que la météo jouera un rôle très important.
Pour la première fois depuis 2013, la Formule 1 se rendra ce week-end sur le tracé allemand du Nürburgring et, bien que la piste n’a que très peu changé depuis, il y a aura bien plusieurs éléments à prendre en compte pour optimiser les performances des monoplace, à commencer par la compréhension des pneumatiques.
« Le Nürburgring est pratiquement un « nouveau » circuit pour nous, donc l’approche de ce week-end sera la même que lorsque nous courons pour la première fois sur une piste, même si évidemment dans ce cas nous le connaissons déjà grâce à l’expérience acquise dans d’autres compétitions. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli en F1.
« Nous avons choisi d’apporter les C2, C3 et C4 car ce sont les composés qui correspondent le mieux aux différents besoins de cette piste. »
« Le facteur le plus important du week-end sera probablement la météo, avec des températures basses et des intempéries assez fréquentes à cette période de l’année. »
« En conséquence, les équipes peuvent devoir faire face à des circonstances plutôt inhabituelles et sur une piste avec laquelle elles ne sont pas familières. »
« Ce Grand Prix favorisera probablement les pilotes et les équipes capables de faire face à des situations en évolution rapide. »
« Je pense qu’il est juste de dire que nous devrions nous attendre à une course avec de nombreuses variables, où nous pourrions voir tous les composés en action au cours du week-end, y compris les composés humides. »
Il est bon de noter également qu’il n’y aura pas de course de F2 au Nürburgring et que le championnat F3 s’est terminé au Mugello il y a quelques semaines, ce qui veut dire que la piste ne sera pas gommée comme il se doit.
Le programme de pilotes juniors de Red Bull est un élément clé de l’activité en sport automobile de la marque, l’idée étant d’attirer les meilleurs jeunes talents, puis de les développer jusqu’à ce qu’ils soient prêts pour aller en F1 chez AlphaTauri ou chez Red Bull Racing.
Mais pour chaque pilote réussissant à grimper jusqu’en F1 comme Sebastian Vettel ou Max Verstappen, d’autres ont eu plus de mal et n’ont jamais eu l’opportunité de démontrer leur talent au volant d’une monoplace de Formule 1.
Parmi ces jeunes pilotes, on peut notamment retrouver Antonio Felix Da Costa, qui évolue désormais en Formule E ou en endurance, et de l’aveu-même de Christian Horner, il est dommage de ne pas avoir pu voir ce que valait vraiment le pilote portugais au volant d’une F1.
Lorsqu’on lui demande ce que cela lui procure comme sensation de voir ses anciens pilotes courir et gagner au Mans en endurance, Horner répond: « Je pense que la grande chose à ce sujet est que Red Bull a donné cette opportunité à tant de gars là-bas. »
« Que ce soit Jean-Eric Vergne, da Costa, Sébastien Buemi – c’est fantastique de les voir gagner la course et en effet, ils [Da Costa] ont toujours été soutenu par Red Bull. »
« Ce sont tous des pilotes qui n’auraient pas eu cette opportunité sans le soutien et le patronage de Red Bull dans leurs premiers jours de carrière. »
« Mais je ne pense pas qu’il y ait de réels regrets…La crème monte toujours au sommet. »
« Je pense qu’il aurait peut-être été intéressant de voir ce que da Costa aurait pu faire dans une voiture de Formule 1, mais cette opportunité ne s’est jamais vraiment présentée. »