Démission surprise de Luca de Meo de chez Renault, en direction de Kering et du luxe

Le PDG de Renault, Luca de Meo, quitte le constructeur automobile français pour occuper un poste en dehors du secteur automobile, a annoncé dimanche la société. Le journal Le Figaro a rapporté qu’il deviendrait le nouveau directeur général de Kering, propriétaire de Gucci. M. De Meo a redressé le constructeur automobile français en difficulté au cours de ses cinq années à sa tête, en révisant son alliance stratégique de deux décennies avec Nissan et en misant davantage sur les moteurs hybrides tout en s’orientant vers les véhicules électriques.

L’Italien remplacera François-Henri Pinault, PDG de Kering, dont la famille contrôle le conglomérat de luxe fortement endetté et qu’il dirige depuis 20 ans, selon Le Figaro.

Kering n’a pas souhaité commenter l’article du Figaro. « Luca de Meo a fait part de sa décision de quitter ses fonctions afin de relever de nouveaux défis en dehors du secteur automobile », a déclaré Renault dans un communiqué.

De Meo quittera Renault à la mi-juillet, a ajouté Renault. L’État français détient une participation de 15 % dans la société. Si cette information est confirmée, le départ de de Meo vers Kering, qui n’a pas réussi récemment à convaincre les investisseurs boursiers de ses plans pour redresser la marque Gucci, marquerait un changement radical au sein du groupe. Pinault resterait président de Kering.

Les spéculations sur la direction du groupe, qui détient également les marques Yves Saint Laurent et Balenciaga, se sont accélérées la semaine dernière après que les médias français ont annoncé que Pinault était sur le point de quitter son poste de PDG. Une personne proche de M. Pinault a déclaré vendredi à Reuters qu’il travaillait activement à sa succession, qui prévoit notamment la séparation des deux fonctions afin de recruter un nouveau PDG. L’action Kering a perdu plus de 60 % de sa valeur au cours des deux dernières années, marquées par une série d’avertissements sur résultats et de remaniements au sein de la direction.

Accrochage entre les équipiers McLaren : Norris « seul responsable » et « stupide »

Lando Norris a immédiatement assumé la responsabilité de son accident avec son coéquipier Oscar Piastri dans les derniers instants du Grand Prix du Canada 2025.

Norris avait pris le départ de la course en septième position et était remonté à la cinquième place. Il luttait avec Piastri pour la quatrième place, tout en gardant un œil sur Kimi Antonelli (Mercedes), qui était un peu plus loin devant, en troisième position.

À un moment donné, Norris semblait avoir pris l’avantage, mais Piastri est immédiatement revenu et l’a dépassé. Le duel s’est poursuivi jusqu’à ce que le Britannique ne percute l’arrière de son coéquipier, endommageant son aileron avant, puis heurte la barrière, cassant sa suspension avant.

Piastri, quant à lui, a eu la chance de ne subir aucun dommage ni crevaison, McLaren le faisant rentrer aux stands par mesure de précaution pour changer ses pneus tendus sous le régime de la voiture de sécurité.

Après l’accident, Norris a immédiatement levé la main pour assumer sa responsabilité et a déclaré à la radio : « Je suis désolé. C’est entièrement ma faute. J’ai été stupide. »

Plus tard, devant les médias, Norris a ajouté : « Je suis le seul responsable, je m’excuse donc auprès de toute l’équipe et auprès d’Oscar pour avoir tenté quelque chose d’un peu trop stupide. Je suis content de ne pas avoir gâché sa course. En fin de compte, je présente mes excuses à l’équipe.

Je vais me coucher ce soir et présenter mes excuses à tout le monde, puis je vais me remettre au travail », a ajouté Norris lorsqu’on lui a demandé comment il comptait se remettre en selle avant l’Autriche.

 

GP du Canada : George Russell conserve sa victoire après le rejet de la réclamation de Red Bull

George Russell a vu sa victoire au Grand Prix du Canada confirmée ce dimanche soir, après que les commissaires ont rejeté la réclamation déposée par Red Bull concernant un incident survenu derrière la voiture de sécurité en fin de course.

La contestation faisait suite à une manœuvre controversée dans les derniers tours, alors que la course était neutralisée à la suite de l’accrochage entre les deux McLaren d’Oscar Piastri et Lando Norris. Ce contact, survenu à trois boucles du drapeau à damier, avait entraîné l’abandon de Norris et le déploiement de la voiture de sécurité.

Dans les instants suivants, Max Verstappen, alors deuxième, s’est retrouvé brièvement devant Russell, affirmant que le pilote Mercedes avait freiné brutalement devant lui. Le Néerlandais a immédiatement exprimé son agacement à la radio : « George a freiné de manière agressive », a-t-il déclaré à son ingénieur Gianpiero Lambiase. Ce dernier a assuré qu’une vérification serait effectuée pour déceler toute infraction.

Russell, de son côté, a aussi fait part de ses impressions : « Verstappen vient de me dépasser sous la voiture de sécurité », a-t-il signalé à son ingénieur Marcus Dudley, suggérant une possible infraction du pilote Red Bull.

Peu après, Lambiase a réagi à la lumière des images disponibles : « L’incident avec Russell a été étudié. Max, c’est assez évident. Ne te laisse pas prendre à ce jeu. »

La situation laissait entendre que Russell aurait pu chercher à inciter Verstappen à le dépasser sous régime de safety car, ce qui aurait valu à ce dernier une pénalité — potentiellement lourde de conséquences au vu de ses 11 points de pénalité actuels.

Mais après une audience approfondie et près de six heures d’examen, les commissaires ont conclu que les éléments avancés par Red Bull ne justifiaient aucune sanction à l’encontre du pilote Mercedes. Aucune infraction formelle n’a été retenue, confirmant ainsi la victoire de Russell à Montréal.

Verstappen, deuxième à l’arrivée, conserve ses points au championnat, tandis que la tension entre les deux rivaux ne cesse de monter à l’approche des prochaines manches.

24 Heures du Mans : Kubica, Ye et Hanson font gagner la Ferrari privée

AF Corse est entré dans l’histoire lors de la 93e édition des 24 Heures du Mans, lorsque la Ferrari 499P n° 83 pilotée par Robert Kubica, Yifei Ye et Phil Hanson a remporté une victoire historique, la première pour une équipe cliente au Mans en 20 ans.

Cette victoire a non seulement permis à Ferrari de remporter son troisième triplé consécutif au Mans, mais elle a également ajouté trois nouveaux noms au palmarès. Kubica est devenu le premier pilote polonais à remporter le Mans, Ye le premier pilote chinois à réaliser cet exploit, et Hanson a enrichi la riche histoire de la Grande-Bretagne dans cette épreuve, contribuant à la 46e victoire de son pays.

Le trio a résisté à la détermination des Ferrari d’usine et à un peloton très compétitif comprenant sept autres constructeurs d’hypercars.

La course, qui a attiré des dizaines de milliers de fans sur le circuit et des millions de téléspectateurs à travers le monde, s’est déroulée sous le signe de la stratégie et des batailles roue contre roue pendant 24 heures. La voiture jaune vif n° 83 s’est rapidement imposée dans la course, puis a évité les incidents qui ont handicapé ses principaux concurrents.

Porsche Penske Motorsport a été le concurrent le plus sérieux. La Porsche 963 n° 6, pilotée par Kévin Estre, Laurens Vanthoor et Matt Campbell, est restée à portée de main tout au long de la course. Le triple relais de Campbell dans la phase finale a permis à Estre de se rapprocher, terminant finalement à seulement 14 secondes après 5 361 miles de course.

Les voitures d’usine Ferrari semblaient promises à un doublé, mais le destin en a décidé autrement.

La voiture d’usine Ferrari n° 51, victorieuse en 2023, a connu quatre dernières heures cauchemardesques. Une sortie de piste dans le gravier d’Alessandro Pier Guidi à l’entrée des stands lui a coûté la tête de la course, et à moins d’une heure de la fin, son coéquipier Antonio Giovinazzi a signalé des problèmes à la radio. Ferrari lui a ordonné de continuer malgré tout.

Cette stratégie agressive leur a permis de reprendre la troisième place à la voiture sœur n° 50 dans le dernier relais.

Cadillac, qui avait montré son rythme sur un tour en décrochant la pole position avec la voiture n° 12 de l’équipe Hertz Team JOTA jeudi, n’a pas réussi à convertir sa forme en qualification en une régularité suffisante pour remporter la course. Le constructeur américain a eu du mal à optimiser les performances de ses pneus lors des longs relais et dans les conditions plus fraîches de la nuit, terminant finalement cinquième après une course solide.

Toyota Gazoo Racing, vainqueur du Mans en 2022, a brièvement menacé de revenir sur le podium. La GR010 Hybrid n° 8 s’est hissée dans le peloton de tête pendant la nuit, gérant efficacement son carburant et ses pneus. Cependant, à moins de quatre heures de la fin, un écrou de roue cisaillé et une crevaison ont contraint l’équipe à un arrêt imprévu et à une réparation de 17 minutes dans les stands. Ce retard a fait chuter la voiture dans le classement, et l’équipe a finalement terminé 16e.

L’édition 2025 du Mans restera dans les mémoires pour son mélange d’usure, de stratégie et de moments historiques. Le triomphe d’AF Corse en tant que client souligne la compétitivité du plateau Hypercar et marque un retour symbolique pour Ferrari, qui réitère son triplé de 1963 à 1965, il y a exactement 60 ans.

Classement des championnats de F1 2025 après le Grand Prix du Canada

Comment le Grand Prix de Formule 1 du Canada 2025 a-t-il influencé le classement du championnat des pilotes et des constructeurs ?

PEquipe Points
1McLaren 417
2Ferrari210
3Mercedes209
4Red Bull 162
5Williams55
6Racing Bulls36
7Haas29
8Aston Martin28
9Sauber26
10Alpine11

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren216
2L. NorrisMcLaren201
3M. VerstappenRed Bull155
4G. RussellMercedes146
5C. LeclercFerrari119
6L. HamiltonFerrari91
7K. AntonelliMercedes63
8A. AlbonWilliams42
9E. OconHaas23
10N. HülkenbergSauber22
11I. HadjarVCARB21
12L.StrollAston Martin14
13F. AlonsoAston Martin14
14C. SainzWilliams13
15L. LawsonVCARB12
16P. GaslyAlpine11
17Y. TsunodaRed Bull10
18O. Bearman Haas6
19G. BortoletoSauber4
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0

GP du Canada : George Russell s’impose les McLaren s’accrochent

George Russell a remporté une victoire magistrale au Grand Prix du Canada 2025, signant le quatrième succès de sa carrière en Formule 1 à l’issue d’une course intense sur le circuit Gilles-Villeneuve. Le pilote Mercedes a su résister jusqu’au bout à Max Verstappen et Kimi Antonelli, dans une épreuve marquée par une collision spectaculaire entre les McLaren de Lando Norris et Oscar Piastri à trois tours de l’arrivée. La course, animée et stratégique, s’est conclue sous voiture de sécurité, scellant le podium avec Russell en tête, suivi de Verstappen et du jeune Antonelli, qui monte sur la boîte pour la première fois de sa carrière.

Départ maîtrisé, bataille stratégique

Dès l’extinction des feux, Russell a conservé l’avantage de sa pole position face à un Verstappen pressant. Kimi Antonelli a pris le meilleur sur Piastri dès le troisième virage pour s’installer en troisième position, tandis qu’un accrochage évité de justesse derrière permettait à Nico Hülkenberg de progresser dans le classement.

La course s’est rapidement stabilisée, chacun gérant l’usure de ses pneus dans l’attente de la fenêtre de ravitaillement idéale. Verstappen a été le premier des leaders à s’arrêter, optant pour des gommes dures. Russell et Antonelli ont réagi dans les tours suivants, maintenant leur place dans le trio de tête.

McLaren : un duel qui tourne au drame

La tension a gagné en intensité dans la deuxième moitié de course, notamment entre les deux McLaren. Norris, auteur d’une belle remontée grâce à une stratégie décalée, a réduit l’écart sur Piastri avant de tenter une attaque hasardeuse dans la ligne droite des stands au 67e tour. Il a percuté l’arrière de la monoplace de son coéquipier, provoquant l’abandon de l’Australien. Norris a reconnu sa responsabilité dans l’accrochage dès la fin de l’action. Cette collision a entraîné la sortie de la voiture de sécurité, figée jusqu’au drapeau à damier.

Classement du Grand Prix du Canada

Lewis Hamilton, en proie à des problèmes de performance sur sa Ferrari endommagée, a vécu un Grand Prix compliqué. Charles Leclerc, quant à lui, a vu sa stratégie de deux arrêts compromettre ses chances de podium, exprimant à plusieurs reprises son incompréhension à la radio.

Derrière les leaders, plusieurs incidents ont émaillé la course : Alex Albon a abandonné en raison d’un souci mécanique, Lance Stroll a écopé d’une pénalité pour un contact avec Pierre Gasly, et Liam Lawson a été sanctionné pour non-respect des drapeaux bleus. Malgré ces péripéties, Fernando Alonso et Nico Hülkenberg ont réussi à inscrire des points.

Russell signe ainsi un succès décisif dans la dynamique de la saison, au terme d’un week-end parfait à Montréal. Verstappen, deuxième, limite les dégâts au championnat, tandis qu’Antonelli se rassure après trois Grands Prix sans le moindre point. 

Classement et résultat du Grand Prix de F1 du Canada 2025

Découvrez les résultats très attendus du Grand Prix de Formule 1 du Canada 2025 à Montréal !

Résultat du Grand Prix de F1 du Canada 2025

# Pilote Écurie Écart
1
 
George RUSSELL

 
Mercedes LAP 70
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull +0.228
3
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes +1.014
4
 
Oscar PIASTRI
McLaren +2.109
5
 
Charles LECLERC
Ferrari +3.442
6
 
Lewis HAMILTON
Ferrari +10.713
7
 
Fernando ALONSO
Aston Martin +10.972
8
 
Nico HULKENBERG
Stake +15.364
9
 
Esteban OCON
Haas 1L
10
 
Carlos SAINZ
Williams 1L
11
 
Oliver BEARMAN
Haas 1L
12
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1L
13
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1L
14
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1L
15
 
Pierre GASLY
Alpine 1L
16
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1L
17
 
Lance STROLL
Aston Martin 1L
18
 
Lando NORRIS
McLaren 4L
19
 
Liam LAWSON
Racing Bulls DNF
20
 
Alexander ALBON
Williams DNF

Verstappen balaie les spéculations sur une éventuelle suspension en F1

Max Verstappen a sèchement rejeté les débats persistants autour d’une possible suspension en Formule 1, qualifiant les discussions à ce sujet de « puériles ».

Le pilote Red Bull, quadruple champion du monde, a vu son compteur de points de pénalité grimper à 11 sur les 12 derniers mois après sa collision avec George Russell lors du Grand Prix d’Espagne. À un seul point de la suspension automatique, Verstappen doit désormais boucler les courses au Canada et en Autriche sans incident pour éviter une sanction.

Malgré la pression, le Néerlandais a signé une solide performance lors des qualifications à Montréal, ne cédant la pole qu’à George Russell pour quelques centièmes. De quoi augurer un nouveau duel intense entre les deux hommes ce dimanche.

Mais le Néerlandais a répondu aux questions insistantes sur le sujet lors de la conférence de presse de la FIA après les qualifications, déclarant : « Je n’ai pas besoin d’entendre ça encore une fois, ça me fout vraiment en rogne. Vous en parlez depuis jeudi… C’est une perte de temps. C’est très puéril. C’est pourquoi je ne veux pas trop en parler, car c’est vraiment agaçant, ce monde dans lequel nous vivons. »

De son côté, George Russell a insisté sur le fait que Verstappen avait « plus à perdre » étant donné qu’il est toujours en lice pour un cinquième titre mondial consécutif.

« Je ne vais pas courir différemment, je n’ai aucune raison de le faire », a-t-il déclaré. « Il a évidemment plus à perdre que moi, mais il va probablement essayer de prouver qu’il n’a pas peur de ces points de pénalité, ou quoi que ce soit d’autre. Mais au final, il faut juste se concentrer sur soi-même. Si je prends un bon départ et que je suis en tête dans le premier virage, et si nous sommes les plus rapides, en théorie, il devrait me laisser passer. Mais je sais que ça ne sera pas aussi simple que ça. Mais non, ça ne m’inquiète pas. »

Une rumeur envoie (une nouvelle fois) Fernando Alonso chez Alpine

Fernando Alonso pourrait-il effectuer un retour inattendu chez Alpine ? C’est la rumeur relayée ce week-end par David Croft, commentateur de Sky Sports F1, depuis le paddock du Grand Prix du Canada.

Actuellement sous contrat avec Aston Martin jusqu’à la fin de la saison 2026, Alonso a quitté Alpine fin 2022. Pourtant, selon Croft, le pilote espagnol de 43 ans a été vu à plusieurs reprises dans les installations de son ancienne équipe à Montréal, notamment « à quatre reprises » dans le motorhome de l’écurie française.

Ces visites n’ont pas manqué d’alimenter les spéculations sur un éventuel rapprochement, même si aucune confirmation officielle n’a été apportée par l’une ou l’autre des parties.

« Quand il y a une rumeur concernant un changement de pilote chez Alpine, il y a aussi une rumeur concernant Fernando Alonso », a déclaré Croft lors de la couverture de la dernière séance d’essais par Sky Sports F1. « Ces rumeurs ont refait surface ce matin dans le paddock. Fernando Alonso s’est rendu quatre fois dans le motorhome Alpine au cours de ce week-end. Ce n’est pas seulement pour voir son vieil ami Flav [Briatore], même si sa mère et son père sont en ville et que je suis sûr qu’ils ont pris le temps de discuter. Y a-t-il quelque chose qui pourrait ramener Fernando Alonso à Enstone pour la quatrième fois ? Restez à l’écoute, ce n’est qu’une rumeur dans le paddock. »

Andy Cowell, PDG et directeur de l’écurie Aston Martin, a minimisé les visites d’Alonso chez Alpine.

« Je suis heureux que Fernando puisse entrer dans n’importe quel garage, il connaît beaucoup de monde dans les stands », a déclaré Cowell à Sky Sports F1. « Je suis également heureux qu’il ait signé un contrat avec nous pour l’année prochaine et j’espère qu’il restera longtemps avec nous en tant qu’ambassadeur. »

McLaren dément toute participation de Donald Trump à un essai en F1

McLaren a officiellement réfuté les rumeurs affirmant que Donald Trump s’apprêterait à prendre le volant de l’une de ses Formule 1 la semaine prochaine à Austin.

L’information, donnée par Canal+, évoquait un essai prévu avec le président américain, mais l’écurie britannique a rapidement mis fin aux spéculations. Contacté à ce sujet, un porte-parole de McLaren a déclaré sans équivoque : « Trump ne conduira pas notre voiture. »

Canal + a été invité par McLaren à démentir cette information lors des EL3. Toutefois, le diffuseur français reste tout de même certain de ses informations.  

Leprésident des États-Unis avait fait une apparition remarquée dans le paddock lors du Grand Prix de Miami 2024. Invité surprise, il avait été aperçu dans le garage McLaren en compagnie du PDG de l’équipe Zak Brown, du président de la FIA Mohammed Ben Sulayem et de responsables de la F1 et de Liberty Media, suscitant une importante couverture médiatique.

À la suite de cette visite, McLaren a publié un communiqué dans lequel on peut lire : « McLaren est une organisation apolitique, mais nous reconnaissons et respectons la fonction de président des États-Unis. C’est pourquoi, lorsque la demande de visite de notre garage le jour de la course nous a été faite, nous avons accepté, aux côtés du président de la FIA et des PDG de Liberty Media et de Formula 1. Nous avons été honorés que McLaren Racing ait été choisie pour représenter la F1, ce qui nous a donné l’occasion de montrer l’ingénierie de classe mondiale que nous apportons au sport automobile. »

Charles Leclerc frustré par le trafic au Canada : « La pole était à portée »

Charles Leclerc n’a pas caché sa frustration après les qualifications du Grand Prix du Canada 2025, estimant qu’il avait le potentiel pour décrocher la pole position sans la gêne rencontré en piste.

Auteur d’un excellent premier secteur lors de sa dernière tentative en Q3 sur le circuit Gilles-Villeneuve, le pilote Ferrari a vu ses espoirs s’envoler en abordant le virage 6, où une trajectoire trop large a compromis ses espoirs. S’en est suivi un survirage à la sortie du virage 7, alors qu’il se rapprochait d’Isack Hadjar, en tour de sortie.

Bien que le pilote Racing Bulls n’ait pas directement gêné la Ferrari, Leclerc a pointé du doigt l’effet des turbulences aérodynamiques générées par la monoplace devant lui, qu’il estime avoir perturbé son tour.

Incapable d’améliorer malgré des pneus neufs, le Monégasque devra s’élancer depuis la huitième position sur la grille. Interrogé par Sky Sports, Leclerc s’est dit « très déçu » du résultat, convaincu que le rythme était suffisant pour viser bien mieux.

« Je suis très déçu car je ne pense pas que la journée d’hier ait eu un impact sur ma mauvaise performance d’aujourd’hui », a déclaré Leclerc. « Je pense que j’étais très à l’aise en FP3 dès les premiers tours. En qualifications, j’étais également très à l’aise avec la voiture. Nous sommes restés avec les pneus usés de la Q1 jusqu’au milieu de la Q2. Nous étions probablement les seuls à faire autant de tours avec ces pneus et nous étions performants. En Q3, j’allais enfin tout mettre en place. »

« Tout allait bien jusqu’aux virages 6 et 7, où je me suis retrouvé avec Isack, 100 ou 150 mètres devant moi, ce qui n’est pas gênant en soi, mais sur un circuit comme celui-ci, avec des murs si proches, le vent turbulent fait perdre beaucoup. J’ai perdu l’arrière. Je suis très déçu. J’y croyais aujourd’hui. Je pensais que la voiture avait le rythme pour décrocher la pole aujourd’hui. Je ne sais pas si le choix des pneus nous a finalement coûté la pole aujourd’hui, mais ça aurait été serré, donc je suis très déçu. »

Leclerc a assumé l’entière responsabilité de son positionnement sur la piste, révélant qu’il voulait prendre la piste tôt.

« C’était mon choix. Je voulais partir tôt », a ajouté Leclerc. « Je vais y repenser. C’est le genre de chose qui, si Isack avait été 400 mètres devant et m’avait laissé passer entre les virages 7 et 8, nous n’en parlerions même pas. Je ne sais pas. Parfois, ça se passe comme ça. Je garde tout de même beaucoup d’espoir pour la course. Nous nous compliquons beaucoup la tâche pour dimanche », a-t-il déclaré.

La grille de départ du Grand Prix de Canada ajustée après plusieurs pénalités

George Russell partira en pole position du Grand Prix du Canada, tandis que les pénalités infligées à Isack Hadjar et Yuki Tsunoda ont modifié la grille de départ.

Hadjar s’était qualifié en neuvième position, mais il partira en douzième position après avoir écopé d’une pénalité de trois places sur la grille pour avoir gêné Carlos Sainz en Q1, tandis que Tsunoda a reçu une pénalité de dix places sur la grille pour avoir enfreint le drapeau rouge lors de la troisième séance d’essais libres.

En conséquence, Tsunoda partira en dernière position, puisqu’il n’a réussi à se qualifier qu’en 11e position et a été éliminé en Q2.

Max Verstappen (deuxième) sera accompagné de Russell en première ligne, tandis qu’Oscar Piastri et Kimi Antonelli (Mercedes) complètent la deuxième ligne. Lando Norris partira d’une décevante septième place.

Position Pilote Écurie
1 George Russell Mercedes
2 Max Verstappen Red Bull
3 Oscar Piastri McLaren
4 Kimi Antonelli Mercedes
5 Lewis Hamilton Ferrari
6 Fernando Alonso Aston Martin
7 Lando Norris McLaren
8 Charles Leclerc Ferrari
9 Alex Albon Williams
10 Franco Colapinto Alpine
11 Nico Hulkenberg Stake
12 Isack Hadjar – PÉNALITÉ Racing Bulls
13 Ollie Bearman Haas
14 Esteban Ocon Haas
15 Gabriel Bortoleto Stake
16 Carlos Sainz Williams
17 Lance Stroll Aston Martin
18 Liam Lawson Racing Bulls
19 Pierre Gasly Alpine
20 Yuki Tsunoda – PÉNALITÉ Red Bull

George Russell s’offre une magnifique pole au Canada, devant Verstappen et Piastri

George Russell a signé une grande performance lors des qualifications du Grand Prix du Canada, s’offrant une pole position retentissante pour Mercedes sur le circuit Gilles-Villeneuve. Avec un tour en 1:10.899, le Britannique a devancé Max Verstappen (Red Bull) de 60 millièmes et décroché ainsi la sixième pole de sa carrière.

Un an après avoir égalé Verstappen au millième près sur ce même tracé, Russell s’impose cette fois nettement face à la concurrence. Oscar Piastri, solide leader du championnat, complète le top 3 sur la grille, tandis que son coéquipier chez McLaren, Lando Norris, devra se contenter de la septième position après une erreur lors de sa première tentative en Q3.

Mercedes a confirmé ses progrès avec la quatrième place de Kimi Antonelli, qui s’élancera aux côtés de son coéquipier Lewis Hamilton, cinquième sur la grille. Fernando Alonso (Aston Martin) occupera la sixième place.

Du côté de Ferrari, Charles Leclerc n’a pas pu concrétiser son potentiel après une erreur dans son deuxième tour rapide, qui le relègue derrière Norris. Isack Hadjar, impressionnant avec Racing Bulls, s’est hissé en neuvième position, mais pourrait être rétrogradé de trois places pour avoir gêné Carlos Sainz en Q1. Alex Albon (Williams) complète le top 10, malgré un drapeau rouge provoqué en Q1 par un élément de carrosserie s’étant détaché de sa monoplace.

Tensions en Q1 : Sainz écarté, Gasly OUT

La première phase des qualifications a été mouvementée. Un drapeau rouge causé par Albon a resserré les écarts, forçant une ruée en piste à cinq minutes de la fin. Norris, alors en danger, a terminé la séance avec le meilleur temps, devant Piastri et Hamilton.

Classement de qualifications du Grand Prix du Canada 

Carlos Sainz, en revanche, a vu sa tentative compromise par Hadjar, ce qui l’a empêché de progresser en Q2. L’Espagnol, visiblement furieux, échoue à la 17e place, à seulement 0,020 seconde de la qualification. Il est devancé de justesse par Gabriel Bortoleto (Stake), qui rate également la Q2 pour huit millièmes. Lance Stroll (Aston Martin) n’a pas brillé devant son public, se classant 18e, suivi de Liam Lawson (Racing Bulls) et Pierre Gasly (Alpine).

Colapinto en embuscade lors de la Q2

En Q2, George Russell a de nouveau dominé avec un tour en 1:11.570. Yuki Tsunoda n’a pu faire mieux que 11e, mais partira dernier en raison d’une pénalité de 10 places pour avoir dépassé sous drapeau rouge lors des essais. Franco Colapinto (Alpine) en profite pour gagner une position, devançant son coéquipier Pierre Gasly pour la première fois depuis son arrivée dans l’écurie.

Nico Hülkenberg (Stake), Oliver Bearman (Haas) et Esteban Ocon (Haas) ont également été éliminés en Q2.

Classement et résultats des qualifications du Grand Prix du Canada

Consultez les résultats complets des qualifications du Grand Prix du Canada, qui s’est déroulé sur le circuit Gilles-Villeneuve.

Résultats des qualifications du Grand Prix du Canada

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
George RUSSELL
Mercedes 1:10.899 M
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:11.059 M
3
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:11.120 S
4
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:11.391 M
5
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:11.526 S
6
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:11.586 M
7
 
Lando NORRIS
McLaren 1:11.625 S
8
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:11.682 S
9
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:11.867 S
10
 
Alexander ALBON
Williams 1:11.907 S
11
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:12.102 S
12
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:12.142 M
13
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:12.183 S
14
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:12.340 S
15
 
Esteban OCON
Haas 1:12.634 S
16
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:12.385 S
17
 
Carlos SAINZ
Williams 1:12.398 S
18
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:12.517 M
19
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:12.525 S
20
 
Pierre GASLY
Alpine 1:12.667 S

Norris rebondit et signe le meilleur temps des EL3 à Montréal

Lando Norris a parfaitement réagi après une journée difficile vendredi en s’adjugeant le meilleur temps de la dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Canada. Auteur d’un tour en 1:11.799, le pilote McLaren a devancé Charles Leclerc (Ferrari) de 78 millièmes lors d’une FP3 animée sur le circuit Gilles-Villeneuve.

La veille, Norris n’avait pas caché sa frustration, qualifiant le vendredi de McLaren de « pire de l’année ». Mais le Britannique a retrouvé le rythme au moment opportun, confirmant la compétitivité de sa monoplace avant les qualifications.

Derrière lui, la hiérarchie est restée serrée : George Russell (Mercedes), Lewis Hamilton (Ferrari) et Max Verstappen (Red Bull) se sont tous tenus dans un mouchoir de poche, à moins de trois dixièmes du leader.

Le classement des EL3 du GP du Canada 

La séance a également été marquée par plusieurs incidents au légendaire « mur des champions ». Oscar Piastri a légèrement endommagé sa McLaren après y avoir touché l’arrière droit, déclenchant une crevaison. Nico Hülkenberg (Stake) a, lui, évité de peu un accident plus grave après un tête-à-queue à cet endroit. Quelques instants plus tard, Oliver Bearman (Haas) a également tapé ce même mur, mais sans conséquence sérieuse.

La direction de course a brièvement interrompu la séance pour nettoyer les débris en piste. À la reprise, Norris a frappé fort avec son meilleur chrono, juste devant Russell, avant que Leclerc ne s’intercale dans les dernières minutes grâce à un dernier tour rapide, effaçant une partie des frustrations liées à sa journée tronquée de vendredi.

Max Verstappen a terminé cinquième, suivi de Fernando Alonso (Aston Martin) et du jeune Kimi Antonelli (Mercedes). Piastri, malgré sa mésaventure, a signé le huitième temps devant les deux Williams de Carlos Sainz et Alex Albon.

Yuki Tsunoda a connu une séance difficile, ralenti par des problèmes de freins sur sa Red Bull. Le Japonais n’a pris la piste qu’en toute fin de séance, terminant dernier à près de deux secondes de Norris.

Classement et résultats des Essais Libres 3 du Grand Prix du Canada

Résultats des Essais Libres 3 du Grand Prix du Canada

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:11.799 S
2
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:11.877 S
3
 
George RUSSELL
Mercedes 1:11.950 H
4
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:12.050 S
5
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:12.072 S
6
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:12.247 H
7
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:12.348 S
8
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:12.519 S
9
 
Carlos SAINZ
Williams 1:12.519 S
10
 
Alexander ALBON
Williams 1:12.573 S
11
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:12.651 H
12
 
Pierre GASLY
Alpine 1:12.684 S
13
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:12.791 H
14
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:12.794 H
15
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:12.825 S
16
 
Esteban OCON
Haas 1:12.827 M
17
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:13.060 S
18
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:13.072 S
19
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:13.172 S
20
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:13.573 S

Lando Norris juge le vendredi canadien comme le pire de la saison de McLaren

Malgré une performance solide en fin de journée, Lando Norris a estimé que McLaren avait vécu son « pire vendredi de l’année » lors des essais libres du Grand Prix du Canada. Deuxième de la séance d’après-midi, le Britannique a échoué à seulement 0,028 seconde de George Russell, auteur du meilleur temps au volant de sa Mercedes.

Leader des deux championnats, McLaren s’est montrée compétitive sur tous les circuits depuis le début de la saison, nourrissant à chaque course des ambitions élevées. Toutefois, Norris a souligné que l’équipe avait rencontré des difficultés inhabituelles dans la mise au point de la monoplace sur le tracé du circuit Gilles Villeneuve, malgré un bon rythme sur un tour.

« Je pense que nous devons améliorer la voiture », a déclaré Norris. « Cela a été notre journée la plus difficile et tout le monde est dans le même bateau sur la piste. La piste est difficile, mais c’est sans aucun doute notre pire vendredi de l’année, je dirais jusqu’à présent. Pas le pire en termes de rythme, mais le plus difficile à mettre en place et le plus délicat. Nous ne sommes pas à des kilomètres, nous devons juste rendre la voiture un peu plus facile à piloter. »

Si le pilote de 25 ans est convaincu qu’il sera dans la course tout au long du week-end, il estime que Mercedes détient actuellement l’avantage après la performance de Russell en FP2.

« Je pense que nous sommes toujours en bonne position, mais c’est serré, toutes les équipes sont là », a-t-il déclaré. « Mercedes semble très, très rapide, tout comme l’année dernière ici, où elle était clairement la meilleure. Nous nous attendions à ce qu’elle soit rapide, et elle l’a prouvé aujourd’hui. Mais je me plains de ne pas être premier ! Nous sommes toujours dans le coup, nous essayons simplement de simplifier un peu les choses, de rendre la voiture un peu plus facile à piloter. Nous serons dans le coup, pour l’instant je ne dirais pas que nous sommes les plus rapides, mais on ne sait jamais. »

Ferrari – Fred Vasseur réagit fermement aux rumeurs de son limogeage

Mis en cause par plusieurs médias italiens, Frédéric Vasseur a tenu à rétablir sa position avec vigueur. À la tête de la Scuderia Ferrari depuis début 2023, le directeur d’équipe a vivement réagi aux spéculations relayées en amont du Grand Prix du Canada, laissant entendre qu’il pourrait être remplacé en raison d’un début de saison jugé décevant.

Interrogé pour la première fois à ce sujet lors de la conférence de presse de la FIA vendredi, Vasseur n’a pas mâché ses mots. Qualifiant ces rumeurs d’« irrespectueuses », le Français a fustigé les auteurs de ces articles, pointant du doigt leur manque de rigueur.

Avant lui, Lewis Hamilton avait qualifié ces allégations de « non-sens », tandis que Ferrari avait fermement démenti les informations. Charles Leclerc, lui aussi interrogé, s’est également montré solidaire de son directeur d’équipe.

Face à une pression médiatique croissante, Vasseur a donc choisi de répondre frontalement, refusant de laisser planer le doute sur son avenir à Maranello.

« Je dois d’abord rester calme, car je vais devoir rendre visite aux commissaires ! », a plaisanté Vasseur. « Il s’agit de certains médias italiens, pas de tous. Ce n’est pas moi qui suis visé, car je peux gérer cela, mais plutôt les membres de l’équipe. « Citer leurs noms de cette manière, je trouve cela irrespectueux envers eux et leurs familles. Nous avons déjà connu cela l’année dernière avec le responsable de l’aérodynamique. Je ne comprends pas leur objectif. Peut-être est-ce pour nuire à l’équipe. Mais dans ce cas, je ne vois pas l’intérêt. C’est peut-être leur seule raison d’être. C’est probablement plutôt ça. Mais cela nuit vraiment à l’équipe.»

« À un certain stade, c’est un manque de concentration, et quand on se bat pour le championnat, chaque détail compte. Depuis le début du week-end, nous ne parlons que de ça. Si leur objectif était de mettre l’équipe dans cette situation, ils l’ont atteint. Ce n’est pas comme ça que nous allons gagner le championnat, du moins pas avec ce genre de journalistes autour de nous. »

Verstappen minimise la menace McLaren avant le Grand Prix du Canada

À la veille du Grand Prix du Canada, Max Verstappen a balayé d’un revers de main la pression que pourrait exercer McLaren, déclarant que l’écurie britannique « n’est même pas dans [sa] tête ».

Le pilote Red Bull, sous le feu des projecteurs après son accrochage avec George Russell en Espagne — incident qui lui a valu un point de pénalité, le rapprochant dangereusement d’une suspension —, semble déterminé à se recentrer sur la compétition.

À Montréal, le Néerlandais arrive avec la confiance que lui confère un palmarès sans faute ces trois dernières saisons sur le circuit Gilles-Villeneuve. L’an passé, il avait su tirer profit de conditions météorologiques changeantes et d’une mauvaise décision stratégique de Lando Norris pour s’imposer.

Cependant, Verstappen reste conscient que le contexte a évolué depuis l’édition précédente, alors que McLaren a gagné en compétitivité. Malgré tout, le quadruple champion du monde préfère se concentrer sur sa propre performance plutôt que sur celle de ses rivaux.

Interrogé sur ses attentes pour le week-end, il a déclaré aux médias : « Oui, je veux dire, c’est un peu différent cette fois-ci.
Si nous pouvons nous battre pour le podium, face à Ferrari et Mercedes, ce serait une belle réussite. »

Mercedes a créé la surprise au Canada la saison dernière, Russell étant en lice pour la victoire après avoir décroché la pole position.
Le Britannique a été le plus rapide lors des essais libres du vendredi, tandis que Verstappen n’était que neuvième, après avoir changé de réglages entre la première et la deuxième séance. Il devrait revenir aux réglages qui lui ont permis d’être le plus rapide à l’issue de la FP1, la première fois cette saison qu’il termine en tête d’une séance d’essais libres.

Verstappen se soucie davantage de Mercedes que de McLaren, soulignant que « ils sont rapides partout ». Il a ajouté : « Je n’y pense même pas. Je me concentre davantage sur les autres équipes dont je sais que, l’année dernière, par exemple, Mercedes était très forte ici. Je pense que si l’on compare l’année dernière à cette année, ils seront peut-être encore plus compétitifs. Il sera donc déjà assez difficile de se battre pour le podium. »