Jacques Villeneuve juge le départ de Horner néfaste pour Red Bull et l’avenir de Verstappen

Jacques Villeneuve n’a pas mâché ses mots en analysant la situation actuelle de Red Bull. Pour le champion du monde 1997, le licenciement de Christian Horner a profondément fragilisé l’écurie autrichienne, impactant à la fois ses performances en piste et l’avenir de son pilote vedette, Max Verstappen.

La séparation avec Horner, annoncée quelques jours après le Grand Prix de Grande-Bretagne, a marqué un tournant pour Red Bull. Après deux décennies passées à la tête de l’équipe, l’éviction de celui qui a incarné les succès de l’écurie, sans qu’aucune raison officielle ne soit communiquée, a surpris le paddock.

Red Bull, autrefois intouchable, semble désormais en perte de vitesse. En 2023, l’équipe avait écrasé la concurrence avec 21 victoires sur 22 courses, dont 19 pour Verstappen. Mais cette domination, que Horner avait qualifiée d’« année licorne », appartient au passé. L’équipe pointe aujourd’hui au quatrième rang du championnat des constructeurs, dépassée par McLaren, Ferrari et Mercedes. Verstappen, quadruple champion en titre, ne compte que deux victoires cette saison.

La situation en interne s’est envenimée, notamment à la suite d’une enquête visant Horner pour comportement inapproprié, finalement classée sans suite. Ce climat tendu a provoqué des départs stratégiques, notamment ceux d’Adrian Newey et Jonathan Wheatley, deux piliers techniques du projet Red Bull.

Jos Verstappen, père du pilote néerlandais, a publiquement manifesté son désaccord avec la direction de l’équipe, ajoutant à l’instabilité. Malgré cela, Max Verstappen a confirmé sa présence en 2026, bien qu’une clause de sortie n’ait pas pu être activée, sa position au championnat ne le permettant pas à la trêve estivale.

Pour Villeneuve, la situation actuelle laisse planer de lourdes incertitudes sur l’avenir à long terme de Red Bull.

Interrogé par la Gazzetta dello Sport sur le bien-fondé du choix de Verstappen, le champion du monde de F1 1997 a déclaré : « Je pense que beaucoup ont déjà soulevé cette question. Il y a eu une lutte interne, et Helmut Marko et Jos Verstappen ont battu Christian Horner, mais tout cela a sans aucun doute affaibli l’équipe. Max évaluera ce qu’il fera l’année prochaine, mais partir maintenant aurait été un risque qui, à mon avis, n’était pas vraiment dans l’intérêt du clan Verstappen. »

Qui est Laurent Mekies, le Français nouveau PDG de Red Bull Racing ?

Ingénieur, stratège et leader : l’empreinte d’un passionné sur la discipline reine du sport automobile

Laurent Mekies s’impose aujourd’hui comme l’une des figures majeures de l’ingénierie et du management en Formule 1. Né en France en 1977, il incarne cette génération d’ingénieur·es passionné·es qui, par la rigueur scientifique, la créativité stratégique et une vision humaine du collectif, ont su transformer l’univers très compétitif des paddocks. Si son nom est désormais associé à la direction d’écuries emblématiques, la trajectoire de Laurent Mekies est avant tout celle d’une expertise technique patiemment bâtie, puis déployée au service de la performance, de l’innovation, mais aussi de la sécurité en sport automobile.

Des débuts ancrés dans la technique

Diplômé de l’école supérieure d’ingénieurs ESTACA en France puis du prestigieux Imperial College de Londres, Laurent Mekies entre dans le monde de la course automobile par la grande porte. Son parcours débute chez Arrows, une écurie britannique réputée pour la qualité de ses ingénieur·es et sa capacité à développer des solutions innovantes malgré des moyens limités. Mekies y occupe des fonctions d’ingénieur performance véhicule, affinant sa compréhension des données de piste et de l’exploitation du potentiel des monoplaces.

Après le retrait d’Arrows de la Formule 1 à la fin de 2002, il rejoint Minardi, une structure italienne modeste mais qui a souvent servi de tremplin aux jeunes talents. Chez Minardi, Laurent Mekies prend rapidement du galon, devenant ingénieur de course principal. Ce poste l’amène à collaborer étroitement avec des pilotes prometteurs et à relever le défi quotidien de maximiser la compétitivité d’une écurie disposant de ressources limitées. Son sens de l’adaptabilité, sa méthodologie et son calme face à la pression lui valent le respect de ses collègues et des concurrents.

L’ascension chez Toro Rosso, puis la FIA

En 2005, Minardi est rachetée par Red Bull et devient Scuderia Toro Rosso, point d’ancrage du programme de formation de la marque autrichienne. Laurent Mekies poursuit l’aventure, occupant des fonctions de plus en plus stratégiques, jusqu’à devenir chef ingénieur de course. Il joue alors un rôle central dans le développement de jeunes pilotes et la mise au point technique des monoplaces de Faenza.

Cette expérience riche l’amène à changer radicalement de perspective en 2014, lorsqu’il rejoint la Fédération internationale de l’automobile (FIA) au sein du département sécurité. Nommé directeur adjoint de la sécurité, puis directeur de la sécurité, il contribue activement à la conception de nouvelles procédures et à l’introduction d’innovations majeures en matière de protection des pilotes, dont le système Halo, qui deviendra obligatoire sur toutes les monoplaces à partir de 2018. Chez la FIA, il étend son domaine d’expertise au-delà des circuits pour toucher à la réglementation et à la sécurité globale en sport automobile, s’appuyant sur une vision à la fois technique et humaine de la compétition.

Le passage chez Ferrari : l’art de la gestion d’équipe

En 2018, Laurent Mekies fait son retour dans le monde des écuries en rejoignant la Scuderia Ferrari en tant que directeur sportif adjoint. À Maranello, il s’illustre par sa capacité à conjuguer exigence technique et management des ressources humaines. Il veille à la fois à l’application rigoureuse du règlement sportif et à l’optimisation de la performance opérationnelle de l’équipe lors des Grands Prix. Progressivement, il devient directeur sportif, puis directeur de course, jouant un rôle clé dans la mise en place des stratégies de course et la coordination entre les différents départements de la mythique écurie italienne.

Son leadership calme, sa maîtrise du stress, sa connaissance fine du règlement et sa capacité à dialoguer avec les instances comme avec les ingénieur·es de terrain font de lui un rouage essentiel de la Scuderia durant une période de forte concurrence et de profondes évolutions technologiques.

Un nouveau défi chez AlphaTauri

En 2023, Laurent Mekies est nommé Team Principal de l’écurie AlphaTauri (ex-Toro Rosso), succédant à Franz Tost. Ce nouveau défi lui permet de mettre à profit l’ensemble de ses compétences : gestion humaine, sens stratégique, expérience réglementaire et goût prononcé pour l’innovation. Sous sa direction, AlphaTauri entend poursuivre sa mission de formation des jeunes pilotes du giron Red Bull tout en s’affirmant comme une équipe compétitive au sein du peloton.

Domaines d’expertise et héritage

Laurent Mekies se distingue par une palette de compétences rare en Formule 1 :

  • Ingénierie de la performance : analyse de données, mise au point des monoplaces, exploitation des technologies de pointe.
  • Sécurité et innovation : contributions majeures à la réglementation et à la sécurité des pilotes.
  • Management : gestion d’équipes pluridisciplinaires, stratégies de course, développement de talents.
  • Relations institutionnelles : dialogue avec la FIA et implication dans l’évolution de la discipline.

À travers son parcours, Laurent Mekies incarne un modèle de leadership fondé sur l’expertise, la rigueur, l’éthique et la capacité à fédérer autour d’une vision. Son influence dépasse la seule sphère technique, et il demeure un acteur majeur du renouveau et de la résilience de la Formule 1 contemporaine.

Série noire pour Yuki Tsunoda : le pilote Red Bull en pleine crise de performance

Yuki Tsunoda traverse une période critique chez Red Bull, entrant dans une spirale négative qui devient l’une des plus frappante de l’histoire récente de l’écurie. Le pilote japonais n’a plus inscrit le moindre point depuis le Grand Prix d’Émilie-Romagne, disputé à Imola en mai dernier, où il avait terminé 10e. Depuis, il enchaîne sept Grands Prix sans le moindre point, une première pour un pilote Red Bull en dehors des abandons.

Dimanche en Hongrie, Tsunoda a franchi la ligne d’arrivée en 17e position, poursuivant une série de contre-performances inquiétante pour l’équipe de Milton Keynes. En 21 saisons de présence en Formule 1, jamais un pilote Red Bull n’avait connu une telle disette en terminant toutes les courses.

La contribution du Japonais au championnat des constructeurs est minime : il n’a marqué que 7 des 194 points accumulés par Red Bull cette saison. Un chiffre d’autant plus frappant que sans les 187 unités glanées par Max Verstappen, l’équipe plongerait à la dernière place du classement. Et Tsunoda, dans ce scénario fictif, n’apporterait aucun point supplémentaire.

Depuis sa dernière entrée dans le top 10, son meilleur résultat reste une 12e place au Canada, où il était pourtant parti 18e à la suite d’une pénalité reçue pour avoir dépassé Oscar Piastri sous drapeau rouge lors des essais.

Le précédent record de courses consécutives sans point pour un pilote Red Bull (abandons compris) remonte à 2006 : Christian Klien avait alors enchaîné onze Grands Prix sans résultat, mais six d’entre eux s’étaient soldés par des abandons.

Alors que la pause estivale s’annonce, la situation de Tsunoda devient de plus en plus préoccupante pour Red Bull, déjà fragilisée par un début de saison irrégulier.

F1 – Verstappen pointe un déficit d’adhérence comme cause des difficultés de Red Bull en Hongrie

Max Verstappen a levé le voile sur le principal problème ayant plombé sa course au Grand Prix de Hongrie, où le Néerlandais n’a pu faire mieux qu’une modeste neuvième place, ne sauvant que deux points pour Red Bull.

Parti huitième sur la grille du Hungaroring, le quadruple champion du monde a vécu un week-end compliqué au sein d’une équipe de Milton Keynes en difficulté dès les premiers essais. Son coéquipier du jour, Yuki Tsunoda, s’est élancé depuis la voie des stands après un changement de moteur consécutif à son élimination en Q1, avec un chrono pourtant proche de celui de Verstappen — à seulement 0’’163.

Malgré un rythme correct dans les premiers tours, Verstappen s’est rapidement retrouvé coincé dans le trafic, notamment derrière Fernando Alonso et Gabriel Bortoleto, perdant ainsi de précieuses secondes. Red Bull a alors tenté de contourner le problème en misant sur un undercut précoce, mais la stratégie s’est révélée inefficace.

Au-delà de l’encombrement en piste, le pilote néerlandais a indiqué qu’un souci plus profond l’a empêché de remonter. « Le principal problème, c’est l’adhérence à basse vitesse », a-t-il expliqué. Sa RB21 n’a jamais semblé en mesure de produire le grip nécessaire dans les virages lents du tracé hongrois, ce qui a compromis ses relances et ses tentatives de dépassement.

Ce déficit technique, combiné à une stratégie infructueuse et à un trafic constant, a relégué Verstappen loin de ses standards habituels. À l’approche de la pause estivale, Red Bull devra rapidement trouver des réponses pour relancer la dynamique en vue de la seconde moitié de saison.

Lorsqu’on lui a demandé si la décision de s’arrêter tôt était motivée par la volonté de prendre l’avantage sur Alonso et Bortoleto ou par l’usure des pneus, Verstappen a répondu à certains médias : « Je pense que c’est une combinaison des deux, car je ne me sentais pas bien avec les pneus de toute façon.»

« Je n’avais aucune adhérence. Je dérapais beaucoup. Mais ensuite, je me suis retrouvé coincé dans le trafic. Mais le problème, c’est que même avec des pneus plus récents, je n’avais tout simplement pas d’adhérence à basse vitesse.»

« Tout le monde me distançait dans tous les virages à basse vitesse, et je ne pouvais vraiment rien attaquer. Donc, oui, cela a rendu les choses vraiment difficiles. »

GP de Hongrie – Helmut Marko parle de la « pire course de l’année » pour Red Bull

Le Grand Prix de Hongrie a laissé un goût amer dans le camp Red Bull. Max Verstappen, parti huitième, a terminé neuvième à l’issue d’un week-end compliqué pour l’écurie de Milton Keynes. Un résultat bien en deçà des standards du quadruple champion du monde.

Le conseiller sportif Helmut Marko n’a pas mâché ses mots, qualifiant l’épreuve de Budapest de « pire course de l’année » pour Red Bull. Selon lui, l’équipe aurait enfin identifié l’origine du mal qui a pénalisé la performance de Verstappen tout au long du week-end. Des soucis récurrents dès le vendredi n’ont jamais été résolus, mettant le Néerlandais en difficulté dès les qualifications. Il a tout juste sauvé sa place en Q3, tandis que Yuki Tsunoda, au volant de la voiture sœur, a été éliminé dès la Q1 pour la quatrième fois en huit courses.

Lors de la course, Verstappen a effectué plusieurs dépassements incisifs, mais une stratégie d’arrêt anticipé l’a plongé dans le trafic. Une situation qui lui a fait perdre de précieuses positions. L’idée d’un seul arrêt avait été envisagée, mais rapidement abandonnée. Son second passage par les stands, alors qu’il occupait la cinquième place, l’a définitivement éloigné d’un bon résultat.

En parallèle, Tsunoda, contraint de partir depuis la voie des stands, a passé une course discrète, conclue à la 16e place, seul un duel avec Nico Hülkenberg ayant animé son après-midi.

Verstappen a également été brièvement sous enquête après un contact avec Lewis Hamilton, sans suite. Pour Marko, au-delà des choix stratégiques, un problème fondamental dans la monoplace reste au cœur du revers vécu à Budapest.

« Ce fut notre pire week-end jusqu’à présent », a déclaré l’Autrichien à ServusTV. « Nous n’avons pas réussi à faire fonctionner les pneus un seul instant. Max Verstappen a très brièvement roulé aussi vite que les leaders, mais cela n’a duré que deux ou trois tours. Peut-être qu’un arrêt unique aurait été plus rapide, mais même dans ce cas, il n’aurait terminé que sixième ou septième. »

Le pilote de 82 ans a toutefois estimé que les difficultés de l’équipe étaient exceptionnelles, laissant entendre qu’elle avait déjà identifié les problèmes.

« Mais nous pensons savoir ce qui n’a pas fonctionné », a-t-il expliqué plus tard aux médias. « Les pneus n’ont pas fonctionné. Cela ne concerne que ce week-end. Je ne pense pas que cela se reproduira, si c’était bien la raison. »

Classement du championnat de F1 2025 après le Grand Prix de Belgique

Comment le Grand Prix de Hongrie de F1 2025 a-t-il influencé le classement du championnat des pilotes et des constructeurs ?

PPilote Equipe Points
1L. NorrisMcLaren357
2O. PiastriMcLaren356
3M. VerstappenRed Bull321
4G. RussellMercedes258
5C. LeclercFerrari210
6L. HamiltonFerrari146
7K. AntonelliMercedes97
8A. AlbonWilliams73
9N. HülkenbergSauber41
10I. HadjarVCARB39
11C. SainzWilliams38
12F. AlonsoAston Martin37
13O. Bearman Haas32
14L.StrollAston Martin32
15L. LawsonVCARB30
16E. OconHaas28
17Y. TsunodaRed Bull28
18P. GaslyAlpine20
19G. BortoletoSauber19
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0

PEquipe Points
1McLaren 678 (Champion)
2Ferrari356
3Mercedes355
4Red Bull 346
5Williams111
6Racing Bulls72
7Aston Martin69
9Haas62
8Sauber60
10Alpine20

F1 – GP de Hongrie : l’ombre de la pluie s’éloigne, mais le vent pourrait jouer des tours

Après deux Grands Prix arrosés à Silverstone et Spa-Francorchamps, les regards étaient braqués sur le ciel hongrois dans l’attente d’un possible troisième épisode pluvieux. Et pour cause : en amont du week-end, les prévisions faisaient état d’un risque de précipitations de l’ordre de 50 % pour la journée de dimanche.

Dans la nuit précédant la course, de fortes averses ont effectivement balayé Budapest et le Hungaroring, trempant la piste. La matinée a d’ailleurs débuté sous des conditions humides, comme en témoigne la course de F3 disputée dans l’humidité, au terme de laquelle le Brésilien Rafael Camara a été couronné champion.

Mais les dernières prévisions rassurent : le risque de pluie au moment du départ de la course de F1 est désormais évalué à seulement 20 %, avec des températures attendues autour de 25 °C.

Le vent, en revanche, pourrait s’inviter dans la stratégie. Avec des rafales prévues entre 10 et 20 km/h en provenance du sud-est, les pilotes devront composer avec un vent de face dans la ligne droite principale. Ce facteur aérodynamique, qui a déjà pesé sur le déroulement de la Q3 samedi — notamment lors du tour décisif de Charles Leclerc pour décrocher la pole — pourrait une nouvelle fois influer sur les écarts et la gestion des appuis en course.

La grille de départ du Grand Prix de Hongrie 2025 de Formule 1

Découvrez la grille de départ du Grand Prix de Hongrie 2025 de Formule 1 !

La grille de départ du Grand Prix de Hongrie

# Pilote Écurie
1
 
Charles LECLERC
Ferrari
2
 
Oscar PIASTRI
McLaren
3
 
Lando NORRIS
McLaren
4
 
George RUSSELL
Mercedes
5
 
Fernando ALONSO
Aston Martin
6
 
Lance STROLL
Aston Martin
7
 
Gabriel BORTOLETO
Stake
8
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull
9
 
Liam LAWSON
Racing Bulls
10
 
Isack HADJAR
Racing Bulls
11
 
Oliver BEARMAN
Haas
12
 
Lewis HAMILTON
Ferrari
13
 
Carlos SAINZ
Williams
14
 
Franco COLAPINTO
Alpine
15
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes
16
 
Yuki TSUNODA
Red Bull
17
 
Pierre GASLY
Alpine
18
 
Esteban OCON
Haas
19
 
Nico HULKENBERG
Stake
20
 
Alexander ALBON
Williams

F1 – GP de Hongrie : Leclerc signe une pole de haute volée devant Piastri et Norris

Charles Leclerc a décroché la pole position au Grand Prix de Hongrie au terme d’une séance intense, devançant Oscar Piastri pour seulement 26 millièmes de seconde. Le pilote Ferrari a signé un chrono de 1:15.372 sur le Hungaroring, espérant briser la malédiction du poleman, jamais vainqueur à Budapest depuis 2020.

Derrière lui, la deuxième ligne sera occupée par Lando Norris et George Russell, tandis qu’Aston Martin s’est offert la surprise du jour en verrouillant la troisième ligne, avec Fernando Alonso devant Lance Stroll.

Côté déceptions, Yuki Tsunoda a vécu une nouvelle séance difficile, éliminé dès la Q1 pour la quatrième fois en huit courses. Il sera rejoint en fond de grille par Pierre Gasly, battu par son coéquipier Franco Colapinto, également en difficulté.

Mais le coup de théâtre est venu de Lewis Hamilton, qui a été éliminé dès la Q2. Le septuple champion du monde, qui n’avait jamais manqué la Q3 à Budapest sur le plan du rythme pur, a signé sa pire qualification sur ce circuit.

Q1 : Ocon, Gasly et Tsunoda à la trappe

La première partie des qualifications a démarré sous un ciel menaçant avec un léger risque de pluie. Alors que Carlos Sainz et Alex Albon lançaient les hostilités, les McLaren ont rapidement pris le dessus, Piastri dominant Norris avec près de quatre dixièmes d’avance.

Les Red Bull, munies d’ailerons à forte déportance en prévision d’un possible changement météo, ont eu du mal à s’adapter. Verstappen s’est qualifié de justesse en 13e position, tandis que Tsunoda, en retrait, a été éliminé. Esteban Ocon, victime d’un souci avec un pneu a lui aussi été sorti dès la Q1.

Q2 : Hamilton en dehors du top 10

La Q2 a été brièvement retardée en raison de graviers dispersés sur la piste après la sortie du virage 12. La menace de pluie a précipité les tentatives rapides, bien que les conditions soient restées stables.

Norris a pris la tête avec un solide 1:14.890, devant Piastri et les Aston Martin. Leclerc a sécurisé sa place dans le top 10, mais Kimi Antonelli et Hamilton n’ont pas passé le cap. Le Britannique a échoué en 11e position, une première pour lui à Budapest en carrière, hors incident ou pénalité.

Q3 : Leclerc fait parler la poudre

Dans l’ultime segment, McLaren a d’abord semblé en mesure de verrouiller la première ligne. Piastri s’est installé provisoirement en tête, devant Norris. Mais Leclerc a profité de l’ultime tour pour claquer un chrono décisif, offrant à Ferrari sa première pole à Budapest depuis 2017.

Verstappen, cinquième derrière Alonso, n’a pu faire mieux avec des pneus tendres déjà usés. Le duo McLaren, lui, a manqué l’occasion de convertir sa domination des essais libres, incapable d’améliorer dans les dernières minutes.

Aston Martin complète une solide performance avec ses deux voitures en troisième ligne. Plus loin, la contre-performance de Verstappen et les difficultés d’Hamilton laissent entrevoir une course stratégique et ouverte ce dimanche.

Résultats des qualifications du Grand Prix de Hongrie de Formule 1 2025

Découvrez les résultats complets des qualifications pour le Grand Prix de Hongrie 2025 de Formule !

Résultat des qualifications du Grand Prix de Hongrie

# Pilote Écurie Chrono Pneus
1
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:15.372 S
2
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:15.398 S
3
 
Lando NORRIS
McLaren 1:15.413 S
4
 
George RUSSELL
Mercedes 1:15.425 S
5
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:15.481 S
6
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:15.498 S
7
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:15.725 S
8
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:15.728 S
9
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:15.821 S
10
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:15.915 S
11
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:15.694 S
12
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:15.702 S
13
 
Carlos SAINZ
Williams 1:15.781 S
14
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:16.159 S
15
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:16.386 S
16
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:15.899 S
17
 
Pierre GASLY
Alpine 1:15.966 S
18
 
Esteban OCON
Haas 1:16.023 S
19
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:16.081 S
20
 
Alexander ALBON
Williams 1:16.223 S

GP de Hongrie : Piastri survole les EL3, Norris à ses trousses, Verstappen en retrait

À l’issue des derniers essais libres du Grand Prix de Hongrie, Oscar Piastri a pris l’ascendant sur son coéquipier chez McLaren, Lando Norris, confirmant la suprématie du duo en cette première moitié de saison. Avec un chrono de 1:14.916, l’Australien a devancé le Britannique de seulement 32 millièmes, dans une séance où les deux prétendants au titre se sont détachés du reste du peloton.

Le tour de Piastri, nettement plus rapide que la pole de Norris en 2024, souligne la performance exceptionnelle du natif de Melbourne. Derrière les McLaren, Charles Leclerc s’est intercalé à quatre dixièmes, suivi de Lewis Hamilton, légèrement plus en retrait.

Max Verstappen, de son côté, semblait avoir trouvé un peu plus de stabilité après un vendredi difficile, mais une erreur dans le virage 12 a ruiné son effort. Résultat : une modeste 12e place pour le Néerlandais, loin des standards qu’il s’impose. Son coéquipier Yuki Tsunoda a terminé 19e, après une séance sans rythme.

La session, disputée dans des conditions optimales (27 °C dans l’air, plus de 47 °C sur la piste), a démarré lentement. Il a fallu attendre dix minutes pour voir un premier temps signé par Franco Colapinto. À mesure que les tours s’enchaînaient, les McLaren ont rapidement pris le contrôle, malgré une première tentative contrariée pour Norris, gêné par le trafic et auteur d’une erreur.

Dans une fin de séance marquée par un accrochage évité et une sortie large d’Isack Hadjar (Racing Bulls), Piastri a signé son meilleur tour, alors que Norris se rapprochait à quelques millièmes. Leclerc, Hamilton et Kimi Antonelli ont suivi, ce dernier retrouvant de la compétitivité avec une suspension arrière révisée. Derrière, Alonso, Stroll, Russell et les pilotes Stake complétaient le top 10.

F1 – Norris domine la première séance d’essais libres en Hongrie, Piastri sur ses talons

Lando Norris a signé le meilleur temps des premiers essais libres du Grand Prix de Hongrie, confirmant la compétitivité de McLaren face à Ferrari et Red Bull. Dans une séance disputée sur un Hungaroring sec et ensoleillé, le Britannique a bouclé son meilleur tour en 1:16.052, à seulement huit dixièmes de sa pole position de l’an dernier.

Son coéquipier Oscar Piastri, actuellement leader du championnat avec 16 points d’avance sur Norris, a terminé à seulement 19 millièmes, illustrant l’intensité de la lutte interne chez McLaren. Charles Leclerc complète le trio de tête avec le troisième temps, à deux dixièmes.

Plus loin, Paul Aron, engagé par Sauber pour sa deuxième participation en essais libres après Silverstone, a connu une séance écourtée. Au volant de la monoplace de Nico Hülkenberg, l’Estonien a été contraint d’interrompre son roulage après seulement neuf tours en raison d’une alerte sur son volant.

Dès les premières minutes, les pilotes se sont lancés sur des gommes dures et médiums. Norris a été le premier à donner le ton avec un tour en 1:17.631, creusant l’écart sur Piastri et poussant même Lewis Hamilton à s’interroger sur les performances de son ancienne équipe. Le septuple champion du monde, peu satisfait du comportement de sa Ferrari, n’a pu rivaliser avec les leaders malgré une amélioration progressive.

Lorsque les pneus tendres ont été chaussés, Leclerc a brièvement pris la tête avant que Norris ne reprenne la main jusqu’au drapeau à damier. Piastri a frôlé le meilleur temps en fin de séance, échouant à seulement 0,019 seconde.

Parmi les performances notables, Isack Hadjar (Racing Bulls) a décroché une impressionnante quatrième place, devant Hamilton et Oliver Bearman (Haas). Kimi Antonelli, sur une Mercedes en configuration pré-Imola, a terminé septième, devançant George Russell, Max Verstappen – en retrait à près de neuf dixièmes – et Lance Stroll.

Felipe Drugovich, remplaçant Fernando Alonso chez Aston Martin, a pris la 16e place, tandis que Yuki Tsunoda a connu une nouvelle séance difficile.

F1 – Le classement des Essais Libres 1 du Grand Prix de Hongrie

Découvrez les résultats de la première séance d’essais libres avant le Grand Prix de Hongrie de Formule 1 2025 !

Classement des Essais Libres 1 du Grand Prix de Hongrie

# Pilote Écurie Chrono Pneus
1
 
Lando Norris
McLaren 1:16.052 S
2
 
Oscar Piastri
McLaren 1:16.071 S
3
 
Charles Leclerc
Ferrari 1:16.269 S
4
 
Isack Hadjar
Racing Bulls 1:16.681 S
5
 
Lewis Hamilton
Ferrari 1:16.734 S
6
 
Oliver Bearman
Haas 1:16.878 S
7
 
Kimi Antonelli
Mercedes 1:16.880 S
8
 
George Russell
Mercedes 1:16.925 S
9
 
Max Verstappen
Red Bull 1:16.940 S
10
 
Lance Stroll
Aston Martin 1:16.958 S
11
 
Alexander Albon
Williams 1:16.984 S
12
 
Esteban Ocon
Haas 1:17.004 S
13
 
Pierre Gasly
Alpine 1:17.123 S
14
 
Liam Lawson
Racing Bulls 1:17.184 S
15
 
Carlos Sainz
Williams 1:17.195 S
16
 
Felipe Drugovich
Aston Martin 1:17.269 S
17
 
Yuki Tsunoda
Red Bull 1:17.393 S
18
 
Franco Colapinto
Alpine 1:17.464 S
19
 
Gabriel Bortoleto
Stake 1:17.652 S
20
Paul Aron
Stake 1:19.788 H

Verstappen met fin aux spéculations : il restera chez Red Bull en 2026

Max Verstappen a officiellement confirmé qu’il poursuivra sa carrière chez Red Bull en 2026, mettant un terme aux rumeurs persistantes d’un éventuel transfert chez Mercedes.

Depuis plusieurs mois, le nom du quadruple champion du monde circulait avec insistance dans les coulisses, Toto Wolff n’ayant pas caché son intérêt pour en faire le successeur de Lewis Hamilton à partir de la saison prochaine.

Malgré une baisse de compétitivité de Red Bull en 2025, les spéculations ont été définitivement éteintes avant le Grand Prix de Hongrie, où Verstappen a réaffirmé sa fidélité à l’écurie autrichienne avec laquelle il a conquis son quatrième titre mondial.

« C’est assez intéressant de suivre tout ça. Toutes ces belles histoires qui ont circulé. Pour ma part, je n’ai jamais vraiment rien dit à ce sujet, car je me concentrais uniquement sur les discussions avec l’équipe pour améliorer nos performances et réfléchir à des idées pour l’année prochaine. C’est pourquoi je n’avais rien à ajouter », a déclaré Verstappen à Budapest.

« Mais je pense qu’il est temps de mettre fin à toutes les rumeurs. Pour moi, il a toujours été clair que je resterais. Je pense que c’était aussi le sentiment général au sein de l’équipe, car nous avons toujours discuté de ce que nous pouvions faire avec la voiture. Et quand on n’est pas intéressé par rester, on arrête de parler de ce genre de choses, ce que je n’ai jamais fait. »

Verstappen a ensuite été interrogé sur la question de savoir si son avenir ferait à nouveau l’objet de discussions dans 12 mois.

Il a répondu : « Je ne sais pas. Je veux dire, si vous me posez cette question l’année prochaine, alors oui, et nous aurons ces spéculations. Mais je n’en parle jamais, parce que je suis plus intéressé par le travail sur les performances, c’est pourquoi je ne parle jamais vraiment de ce qui est dans mon contrat. »

Portrait – Qui est Liam Lawson, l’espoir vite déchu que Red Bull garde encore sous son aile ?

Liam Lawson a quitté la Nouvelle-Zélande avant ses 16 ans après avoir fait ses débuts en Formule First et Formule Ford pour aller disputer le championnat de F4 en Australie, qu’il a remporté dès sa première participation. Sa carrière a ensuite décollé dans les Formules junior européennes, notamment en F3 où il a commencé à se forger un rôle de jeune membre montant du programme Red Bull.

Après une autre année en F3, au cours de laquelle il a également terminé deuxième au classement général du DTM, Lawson est passé à la FIA Formule 2 en 2021. Parallèlement à sa carrière de pilote, il a endossé un nouveau rôle de pilote d’essai et de réserve pour la Scuderia AlphaTauri et Oracle Red Bull Racing en 2022, terminant sa deuxième saison en F2 à la troisième place du classement général. En 2023, il passe à la Super Formula japonaise, où il termine à nouveau deuxième, mais avant la fin de la saison, le Néo-Zélandais a déjà pris une nouvelle direction.

Lorsque Daniel Ricciardo, pilote régulier d’AlphaTauri, s’est blessé dans un accident lors des essais du Grand Prix des Pays-Bas 2023, Liam Lawson a été appelé à la dernière minute pour le remplacer. Dans des conditions difficiles sur piste mouillée et avec une seule séance d’essais à son actif, le Néo-Zélandais s’est qualifié en 19e position, puis a terminé 13e, se distinguant rapidement comme un pilote à suivre. Après une 11e place lors de la manche suivante à Monza, il a marqué ses premiers points en Formule 1 en terminant 9e sur le circuit urbain éprouvant de Singapour.

Après deux autres courses, Lawson a cédé sa place à Ricciardo, de retour en forme, mais après avoir repris avec assiduité son rôle de pilote de réserve et d’essai, une deuxième opportunité s’est présentée à lui au milieu de l’année 2024.

Lors du Grand Prix des États-Unis 2024, Lawson a de nouveau remplacé Ricciardo, cette fois pour le reste de la saison. Ses résultats impressionnants lors des six courses suivantes, notamment une cinquième place sur la grille de départ au Brésil et deux places dans les points à Austin et à Interlagos, ont une nouvelle fois prouvé son talent. À l’issue de la saison 2024, la décision a été prise de promouvoir Liam Lawson de Visa Cash App Racing Bulls. Après un bref passage chez Oracle Red Bull Racing, Lawson est de retour chez VCARB en 2025 pour aider l’équipe à marquer des points dans l’un des championnats les plus disputés de l’histoire de la Formule 1. Il avait face à lui pour son retour « au bercail » un ambitieux rookie en la personne du Français Isack Hadjar. 

Max Verstappen dévoile les coulisses de son tour record incognito sur le Nürburgring

Caché derrière le pseudonyme de Franz Hermann, Max Verstappen a créé la surprise en début d’année en apparaissant sur le mythique circuit du Nürburgring Nordschleife au volant d’une GT3. Le quadruple champion du monde de Formule 1 n’a pas seulement fait acte de présence : il a immédiatement signé un chrono remarquable, établissant un record non officiel sur l’un des tracés les plus exigeants au monde.

Cet exploit, réalisé dans la plus grande discrétion, avait suscité l’étonnement dans le paddock et parmi les passionnés. Le mystère entourant cette performance vient désormais de s’éclaircir. Dans un échange récent avec le présentateur britannique Chris Harris, Verstappen a livré les dessous de ce tour inattendu.

Au cours de la discussion, le pilote Red Bull est revenu sur les conditions de son passage sur le circuit allemand, ses sensations au volant de la GT3, et les raisons pour lesquelles il avait choisi de dissimuler son identité. Une démarche audacieuse, à la hauteur d’un pilote reconnu pour sa passion des défis techniques.

Ce coup d’éclat confirme une fois de plus l’attrait de Verstappen pour les expériences hors des sentiers battus, et son talent, qui s’exprime bien au-delà des seules limites de la F1.

« L’équipe Emil Frey, propriétaire de notre voiture GT3, m’a dit que je pouvais piloter sous un pseudonyme », a déclaré Verstappen en riant. « Ils m’ont demandé si j’avais des idées. Je me suis alors dit : ‘Faisons quelque chose de très allemand. ‘ Franz Hermann me semblait bien. »

Verstappen a ensuite ajouté que les GT3 sont « l’une de mes passions », précisant : « J’adore la course. J’ai également une équipe de course maintenant, qui donne à l’un de mes pilotes de simulation [Chris Lulham] une chance dans le monde réel. Mon premier tour a été de 7:56 sur la configuration VLN (qui combine la Nordschleife et le circuit F1 du Nürburgring). Quelques semaines plus tôt, le meilleur tour avait été de 7:51, donc c’était bien. Nous avons roulé avec le réservoir plein, bien sûr, car nous voulions faire plus de tours d’affilée. Le deuxième tour a été bouclé en 7:54, puis j’ai fait un arrêt au stand pour laisser mon pilote de simulation faire quelques tours. »

À propos de sa deuxième sortie, Verstappen a déclaré : « Je suis reparti avec un nouveau train de pneus et j’ai réalisé un bon temps de 7:48. La voiture était très agréable à conduire. Je me sentais à l’aise car j’avais déjà effectué des milliers de tours sur le simulateur. »

Avec ce tour, Verstappen aurait battu le record VLN/NLS GT3 détenu par Christian Krognes, qui avait enregistré un temps de 7:49.578.

Red Bull – Pour Helmut Marko, le manque performance est la clé du départ de Christian Horner

Le conseiller de Red Bull, Helmut Marko, a affirmé que le licenciement de Christian Horner découlait principalement de motifs liés aux performances de l’écurie. L’annonce du départ du directeur de l’équipe et PDG de Red Bull, intervenue trois jours après le Grand Prix de Grande-Bretagne, a pris de court le paddock de la Formule 1.

Officiellement, Red Bull n’a communiqué aucune justification pour cette décision. Toutefois, elle intervient dans un contexte tendu, près d’un an et demi après les accusations de harcèlement sexuel et de comportement coercitif visant Horner, portées par une employée. Ces accusations, niées par l’intéressé, avaient été rejetées à l’issue de deux enquêtes internes distinctes.

Pour Marko, c’est avant tout la baisse de régime sportive qui a pesé dans la balance. L’équipe autrichienne connaît un recul notable depuis 18 mois, marqué notamment par un fléchissement de la forme de son triple champion du monde Max Verstappen, qui a vu son emprise sur la grille s’effriter face à McLaren et Ferrari.

Cette période d’instabilité a aussi été marquée par une série de départs au sein du personnel technique et opérationnel de Red Bull, fragilisant la structure bâtie sous la direction de Horner depuis deux décennies. Alors que Red Bull entame une nouvelle ère sous la houlette de Laurent Mekies, Marko laisse entendre que la décision, bien que choquante, s’inscrit dans une volonté de recentrage sur les résultats sportifs.

Marko a confirmé que le licenciement de Horner était « le résultat de divers facteurs », mais qu’il avait été largement influencé par la baisse de performance de l’équipe.

« La décision a été prise par la direction, c’est-à-dire Oliver Mintzlaff », a déclaré Marko à Sky Germany lors du Grand Prix de Belgique. « Nous en avons informé Christian Horner à Londres. Nous l’avons également remercié officiellement pour ses 20 ans de service et ses huit titres mondiaux. C’est le résultat de divers facteurs. Mais avant tout, les performances n’étaient pas tout à fait à la hauteur. »

Red Bull – Laurent Mekies reconnait avoir intégré « un groupe très soudé »

Fraîchement nommé à la tête de Red Bull, Laurent Mekies a reconnu mesurer l’ampleur de la tâche qui l’attend au sein d’un « groupe très complexe ». Le Français succède à Christian Horner, écarté après deux décennies à la direction de l’écurie, avec 405 Grands Prix à son actif.

C’est lors du Grand Prix de Belgique que Mekies a officiellement pris ses fonctions de team principal. Après un passage par la FIA, puis un rôle stratégique chez Ferrari, et plus récemment une expérience de 18 mois à la tête de Racing Bulls, il se retrouve aujourd’hui à la barre d’une équipe habituée à l’excellence.

Avant ce premier week-end en course, Mekies a passé deux semaines intensives à l’usine pour s’immerger dans le fonctionnement de l’équipe. S’il a pu célébrer une première victoire grâce au succès de Max Verstappen dans la course sprint, le Grand Prix s’est révélé plus délicat. Verstappen n’a pu faire mieux qu’une quatrième place, dans une épreuve marquée par des conditions météorologiques difficiles et des décisions contestées de la direction de course, que Mekies n’a pas manqué de critiquer.

Le défi est de taille pour le nouveau patron, qui doit non seulement assurer la continuité sportive d’une structure championne, mais aussi rétablir la stabilité après une période de turbulences internes.

Revenant sur son premier week-end de course à la tête de l’équipe, Mekies a déclaré aux médias, après une question de RacingNews365 : « Après deux semaines passées à l’usine, où j’ai essayé de rencontrer le plus de personnes possible, c’était agréable de rencontrer également l’équipe de course, d’entrer dans la dynamique de la course et de voir le déroulement, les processus et les opérations. C’était donc super, pour apprendre à connaître l’équipe, comme vous pouvez l’imaginer. »

Appréciant son expérience chez Red Bull par rapport à celle chez Racing Bulls, Mekies a ajouté : « C’est une équipe où tout est fait à un niveau exceptionnel. C’est un groupe très soudé, très complexe, j’ai donc encore beaucoup à apprendre, mais ce fut un week-end très enrichissant, une immersion totale. »

Lewis Hamilton tease une mystérieuse annonce pour le 8 août

Lewis Hamilton a suscité l’interrogation en publiant un message énigmatique sur ses réseaux sociaux, laissant présager une annonce prévue pour le 8 août. Le contenu exact de cette révélation reste inconnu à ce stade.

Cette date intervient peu après le Grand Prix de Hongrie, dernière course avant la trêve estivale de la Formule 1. Arrivé chez Ferrari cette saison, le septuple champion du monde traverse une première moitié de championnat compliquée, marquée par des résultats en demi-teinte.

Hamilton semble néanmoins prêt à profiter de la pause pour prendre du recul, tout en entretenant le mystère auprès de ses fans.

 
 
 
 
 
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Verstappen devrait piloter pour Red Bull en 2026 : sa clause de sortie est caduque

Max Verstappen poursuivra sa carrière chez Red Bull en 2026. Le Néerlandais, quadruple champion du monde, ne pourra plus activer la clause de sortie de son contrat, désormais caduque. Cette clause, dont les détails précis ne sont pas publics, aurait pu lui permettre de quitter l’écurie avant l’échéance fixée à fin 2028, à condition qu’il ne figure pas parmi les trois premiers du championnat à la trêve estivale.

Or, à l’issue du Grand Prix de Belgique, Verstappen occupe solidement l’une de ces trois premières places, avec 28 points d’avance sur George Russell, alors qu’il ne reste que 25 unités à distribuer avant la pause, lors du Grand Prix de Hongrie. Le scénario nécessaire à une activation de la clause ne peut donc plus se produire.

Si son départ prématuré ne peut plus se faire par ce biais, une porte reste théoriquement ouverte : celle d’un rachat massif de contrat. Des rumeurs évoquent une clause de libération avoisinant les 120 millions d’euros. Mais selon le journaliste néerlandais Erik van Haren, Verstappen aurait d’ores et déjà choisi de rester fidèle à Red Bull, indépendamment de ces conditions contractuelles.

Le journal De Telegraaf indique toutefois qu’un départ en 2027 reste envisageable, notamment si Red Bull devait perdre en compétitivité après l’importante refonte réglementaire prévue l’an prochain.

Les déclarations récentes de Verstappen laissent peu de place au doute : le pilote semble motivé à collaborer avec le nouveau patron sportif de Red Bull, Laurent Mekies, qui a succédé à Christian Horner. Par ailleurs, Mercedes a écarté tout mouvement vers un transfert en 2026. Son directeur Toto Wolff a affirmé vouloir conserver son duo actuel, composé de George Russell et du jeune espoir Kimi Antonelli, au moins pour une saison supplémentaire.