« Des décisions difficiles à prendre » concernant Pérez, prévient Horner

« Il y a un moment où l’on ne peut plus faire grand-chose ». La phrase, extraite du point fait par Christian Horner, directeur de l’équipe Red Bull, au sujet de la course de Sergio Pérez au Mexique, a de quoi inquiéter le pilote mexicain et est le pire cauchemar de tout pilote.

Pérez a connu en quelques sortes un week-end totalement opposé à celui de Charles Leclerc à Monaco : le Monégasque avait vécu un véritable conte de fées en remportant sur sa course à domicile l’une des victoires à laquelle il tenait le plus, avant de remettre le couvert à Monza, dans le fief de Ferrari. Pérez rêvait sans doute secrètement d’un tel retour en grâce devant un public mexicain inconditionnellement acquis à sa cause. Mais peu de choses auraient pu moins bien se passer.

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Hors du coup dès les qualifs

Tout a commencé par une piètre contreperformance en Q1, samedi, lors de la séance de qualifications. 18e impuissant, Pérez n’avait plus comme espoir que de faire le spectacle à coup de dépassements dans le peloton ou d’attendre une hypothétique Voiture de Sécurité à un moment de course opportun pour espérer un beau résultat.

Au lieu de cela, un faux départ lui coûtant une pénalité de cinq secondes dans les stands, un rythme terme en queue de peloton et un accrochage avec Liam Lawson auront caractérisé le dimanche de Grand Prix de Pérez.

Les contre-performances du Mexicain sont d’autant plus remarquables que Max Verstappen réalise des performances de premier plan. Mais il pourrait aussi être dit que son absence est encore plus visible lorsque le triple Champion du monde connaît lui aussi un week-end difficile, et que Red Bull ne peut compter sur son second pilote pour sauver ce qui doit l’être, notamment dans l’optique du championnat du monde des constructeurs.

Horner perd lui aussi patience

C’est sans doute cette lassitude qui envahissait Christian Horner au moment de rencontrer la presse à Mexico. Après avoir ardemment défendu Max Verstappen et ses manœuvres face à Lando Norris, le contraste était particulièrement marqué lorsque le Britannique a convenu sans détours que de « difficiles décisions » allaient devoir être prises dans le clan Red Bull face à cette absence chronique de Pérez, quelles qu’en soient les raisons.

« Je pense que Checo, malheureusement, est parti en dehors de sa position sur la grille de départ, il a donc écopé d’une pénalité pour cela », a déclaré Horner. « Son premier tour était bon. Son départ était bon. Puis avec les dégâts qu’il a subis avec Liam, il a perdu environ 70 points de charge avec un trou dans le ponton latéral et la moitié du côté du plancher manquant. »

« Checo a encore passé un week-end horrible et il n’était pas question de manquer des points », a admis Horner lorsqu’il lui a été posé la question évidente de l’avenir du pilote. « Rien n’a fonctionné pour lui ce week-end. Il sait que la Formule 1 est un business basé sur les résultats et qu’inévitablement, lorsque vous n’êtes pas à la hauteur, les projecteurs sont braqués sur vous », a-t-il ajouté.

« La Formule 1 est une entreprise basée sur les résultats », a-t-il répété, « et quand quelqu’un n’est pas à la hauteur, il sera toujours examiné de près. En tant qu’équipe, nous devons faire en sorte que les deux voitures marquent des points. C’est la nature même de la Formule 1. »

« Prendre des décisions difficiles »

Interrogé sur la pression évidente qui pèse sur le Mexicain, il a répondu : « Elle est constante. Elle est toujours présente. Du point de vue de l’équipe, nous travaillons avec lui aussi dur que possible pour essayer de le soutenir », a-t-il ajouté, semblant réciter une ritournelle entendue inlassablement Grand Prix après Grand Prix. « Nous avons fait tout ce que nous pouvions et nous continuerons à le faire au Brésil le week-end prochain, mais il y a un moment où l’on ne peut pas faire grand-chose. »

« Il y a un moment où il faut prendre des décisions difficiles », prévient-il cependant cette fois. « Nous sommes maintenant troisièmes du championnat des constructeurs. Notre détermination est d’essayer de retrouver une position gagnante, mais la tâche sera ardue au cours des quatre prochaines courses. »

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Deux contacts pour Liam Lawson avec Pérez et Colapinto

Liam Lawson est passé à côté de l’un de ses objectifs du jour, à Mexico, en ralliant l’arrivée du Grand Prix à la seizième position.

Distancé d’un tour, le Néo-Zélandais a toutefois coché une autre case, celle d’entrer toujours un peu plus dans la tête de l’homme qu’il souhaite remplacer chez Red Bull Racing la saison prochaine…et même un peu plus ! Car c’est contre la monoplace du Mexicain que le pilote VCARB a même laissé du carbone, dimanche, en résistant solidement lorsque les deux hommes se sont retrouvés en lutte directe pour une position dans les points.

 « Marquer des points était l’un de nos objectifs », a reconnu Lawson à l’arrivée lors de son passage devant la presse. « Nous avions une voiture de course rapide. Nous avons juste passé toute la course dans le trafic. »

Amené à décrire la situation qui l’a mené à la bagarre avec Pérez, Lawson relate : « L’incident avec Checo… Je lui ai laissé de l’espace dans le Virage 4 et je suis arrivé très, très tard. Honnêtement, j’ai essayé de lui laisser de l’espace. Il m’a fait sortir de la piste, puis il ne m’a plus laissé d’espace dans le Virage 5. C’est dommage pour la tension [créée], mais je ne sais pas où il voulait que j’aille. »

La caméra embarquée de Lawson aura montré que celui-ci avait adressé un petit message du doigt au Mexicain.

« Oui, c’est évidemment une de ces choses qui se passent sur le moment, vous savez », s’excuse Lawson. « Il a passé la moitié du tour à me bloquer, à essayer de ruiner ma course, donc j’étais contrarié. Mais ce n’est pas une excuse. Je n’aurais pas dû le faire et je m’en excuse. Ce n’est pas mon caractère, ce n’est pas quelque chose qu’il faut faire. »

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Une autre touchette avec Colapinto

En fin de course, c’est contre un autre jeune pilote en vue que Lawson s’est âprement battu, y laissant son aileron avant. La bataille avec Franco Colapinto a été rude, mais correcte, estime Lawson, qui pardonne le contact au Virage 2.

« Oui, j’ai essayé de lui laisser de l’espace dans le premier virage et je lui ai laissé beaucoup d’espace dans le deuxième, mais il a manifestement pris beaucoup de vitesse. Et à ce moment-là, quand j’ai vu sa vitesse, j’ai essayé de freiner et de m’en sortir, mais je n’avais plus d’espace, et c’était juste un incident maladroit. Je ne lui en veux pas vraiment. Je ne pense pas que ce soit sa faute. C’était juste un incident inutile. »

Lawson se tourne désormais vers la prochaine manche, qui se tient dès la semaine prochaine à Sao Paolo, sur le tracé d’Interlagos. Un circuit sur lequel le pilote VCARB n’a jamais posé les roues.

« Je pense que c’est un circuit difficile ; très, très différent de celui-ci. Alors évidemment, se concentrer sur la construction et la préparation pour un week-end va être difficile, mais c’est un circuit sur lequel j’ai toujours voulu rouler. »

 

Lawson s’attire les foudres de Pérez : “Pas la bonne attitude!”

Que dire du Grand Prix à domicile de Sergio Pérez ? Incarnation du manque de discernement sur et hors-piste du Mexicain à un moment de la saison où les enjeux du team et autour de son propre baquet semblent le dépasser, le pilote Red Bull a tout simplement sombré.

Dix-septième à l’arrivée, Pérez pouvait difficilement connaître Grand Prix national plus laborieux, se trouvant même ironiquement mêlé à une bataille roues contre roues au 19e tour face à celui que beaucoup annoncent comme la principale menace à son volant 2025, Liam Lawson. Une bataille perdue par le Mexicain, qui a trouvé face à lui une résistance musclée lui ayant valu des dommages sur le flanc et le plancher assez tôt dans la course.

De quoi rendre le pilote Red Bull particulièrement virulent devant les micros tendus vers lui une fois sorti de son auto à l’encontre du Néo-Zélandais, qui lui a par ailleurs adressé un doigt depuis le cockpit dans un mouvement d’humeur.

« Je tenais la manœuvre dans le virage 4 et il était en dehors de la piste et a foncé comme s’il n’y avait pas de voiture », s’est plaint Pérez dans le carré presse. « Je pense qu’il aurait pu éviter l’incident mais il est revenu. Heureusement que je l’ai vu et que j’ai ouvert la voie, sinon il y aurait eu un énorme accident. Ce n’était pas nécessaire. Nous avons endommagé nos deux courses. C’était un peu trop. »

« Il ne reçoit pas de pénalités non plus. Il a fait la même chose avec Fernando [Alonso], avec Franco [Colapinto] à la fin. Il n’y a pas de pénalités, donc rien de tout cela n’est de sa faute non plus… »

Voir aussi : Vidéo – Les moments forts du Grand Prix du Mexique

Pérez très critique de l’attitude de Lawson

Interrogé sur ce qu’il pense d’une manière générale de la manière dont Liam Lawson, qui semble soutenu par Helmut Marko, gère ses premiers pas en F1, Pérez n’y va pas par quatre chemins.

 « Je n’ai aucune relation avec lui. Je pense que la façon dont il est venu en Formule 1 n’est pas la bonne attitude. Il doit faire preuve d’un peu plus d’humilité. Quand un double Champion du monde a dit des choses le week-end dernier, il l’a complètement ignoré. C’est comme lorsque vous arrivez en Formule 1, vous avez évidemment très faim, mais vous devez aussi être respectueux, en dehors de la piste et sur la piste. Je ne pense pas qu’il adopte la bonne attitude. Je pense que c’est un grand pilote et j’espère pour lui qu’il pourra prendre du recul et en tirer des leçons. »

« Lors de ses deux premiers Grands Prix, il a eu beaucoup d’incidents. Je pense qu’il y a un moment où cela peut lui coûter trop cher, comme cela a été le cas ce week-end. Je pense simplement qu’il doit avoir la bonne attitude pour se dire : ‘OK, j’en fais peut-être un peu trop, je vais prendre du recul et recommencer’. Parce que si vous n’apprenez pas de vos erreurs, la Formule 1 est un monde brutal et il pourrait ne pas continuer. »

Vidéo – Le mauvais geste de Lawson a l’encontre de Pérez

Liam Lawson a terminé à l’avant-dernière place du Grand Prix du Mexique. Toutefois, la course du jeune pilote néo-zélandais n’a pas été de tout repos. Il s’est battu pendant une bonne partie de la course avec Franco Colapinto, mais aussi et surtout avec Sergio Pérez.

Le pilote Red Bull, qui est plus que jamais qu’un siège éjectable dans son écurie a tenté de dépasser Liam Lawson pendant la course. Toutefois, le pilote Visa Cash App Racing Bulls ne s’est pas laissé faire et a conservé sa place, sans pouvoir éviter le contact avec la RB20 du Mexicain.

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Plusieurs tours plus tard et après son passage aux stands, Liam Lawson est revenu dans les échappements de la Red Bull de Sergio Pérez. Bloqué par le Mexicain pendant la moitié d’un tour, le pilote VCARB est parvenu à dépasser son adversaire dans la ligne droite, tout en lui adressant un geste plus que déplacé.

De son côté, Sergio Pérez a franchi en dernier la ligne d’arrivée du Grand Prix du Mexique et pourrait bien perdre sa place chez Red Bull … remplacé par un certain Liam Lawson.

 

Vidéo – Les moments forts du Grand Prix du Mexique

Le Grand Prix de Mexico a offert une course pleine d’action, lors de laquelle les batailles roues contre roues ont été fort nombreuses à tous les niveaux de la grille. Entre une nouvelle rencontre Verstappen/Norris qui s’est cette fois conclue par du temps de pénalité à l’encontre du leader du championnat du monde ou encore les grosses actions ayant impliqué Sergio Pérez et Liam Lawson, les moments forts n’ont pas manqué. Et cela a commencé dès le départ, avec la mise hors-jeu de Yuki Tsunoda et Alex Albon de manière spectaculaire. 

Retrouvez le résumé vidéo en français de ce Grand Prix passionnant ci-dessous ! 

 

Horner répond aux “spécialistes du canapé” qui critiquent l’ingénieur de course de Pérez

Christian Horner, directeur de l’écurie Red Bull, a répondu aux critiques qui ont visé l’ingénieur de course de Sergio Perez à Mexico.

Le directeur de l’écurie Red Bull a coupé court aux critiques qui visaient Hugh Bird, ingénieur de course de Sergio Pérez.

Hugh Bird, ingénieur de piste de Sergio Pérez depuis l’arrivée du Mexicain chez Red Bull en 2021, semble désormais être sous le feu des critiques au Mexique. Alors que la saison se déroule mal pour Sergio Pérez, certains de ses soutiens pensent que le problème ne vient pas du pilote, mais du muret des stands.

Écoutez, je veux dire, quand vous vous mettez en avant en tant qu’ingénieur de course et que vous êtes la voix qui parle au pilote, dans le monde actuel des médias numériques, tout le monde a une opinion”, a répliqué Horner. “Tout le monde a son propre point de vue sur les choses. Je pense que Hugh fait un excellent travail. C’est un homme très intelligent. Il a grandi au sein de l’équipe. Il donne le meilleur de lui-même pour son pilote, pour son équipe. Et je pense qu’il est très dur pour les gens de juger et de critiquer de l’extérieur alors qu’ils n’ont qu’un pour cent des faits de ce à quoi il est confronté.”

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Christian Horner fait confiance à son ingénieur et trouve injustes les critiques qui lui sont adressées.

“Le grand avantage de l’ouverture de la Formule 1, c’est l’accès qu’elle offre aujourd’hui. L’inconvénient, c’est le nombre de spécialistes et d’experts en chair et en os auxquels cela donne accès. Hugh Bird est un ingénieur très talentueux et un membre important de notre équipe, et je pense que toute critique à son égard est injuste”, a conclu le directeur d’écurie.

Après avoir reconnu des difficultés en 2024 et que sa saison était “terrible”, Sergio Pérez ne s’est qualifié qu’en 18e position devant son public. Et malheureusement pour lui, “la remontée espérée ne s’est pas produite”, a ajouté Helmut Marko, conseiller spécial de Red Bull à Sky Germany.

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Helmut Marko égratigne Tsunoda et la famille Pérez après les qualifs

Helmut Marko avait à la fois de quoi célébrer, au terme des qualifications du Grand Prix du Mexique, tout autant que de quoi s’inquiéter. Si Max Verstappen n’a certes pas signé la pole position, le leader du championnat du monde est parvenu à classer sa Red Bull sur la seconde position de la grille de départ, juste derrière le poleman carlos Sainz, et, de manière cruciale, devant Lando Norris, son rival direct au championnat. Sergio Pérez, en revanche, est une nouvelle fois aux abonnés absents, et a enregistré devant son public l’une des pires séances de qualifications d’une saison 2024 pourtant guère reluisante dans cet exercice.

Voici comme le conseiller spécial Red Bull a répondu aux questions qui lui ont été posées à chaud au micro de Servus TV, en allemand.

 

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Helmut, avez-vous été surpris comme Max de cette performance ?
Non, nous avions dit que si nous pouvions contrôler le secteur 3, où nous avions perdu 3 ou 4 dixièmes lors des autres séances, les choses se présenteraient plutôt bien. C’est ce qui s’est passé et, bien sûr, Max a de nouveau effectué un tour magique, après l’annulation du premier, et a réussi à faire un tour optimal. Mais pour ce qui est de la voiture, il faut féliciter les ingénieurs. Ils l’ont développée dans la bonne direction et notre voiture n’a qu’une bande très étroite où elle fonctionne et cette fois-ci, tout allait vraiment dans la bonne direction.

Les conditions plus fraîches vous ont-elles favorisé ?
Non, je dirais plutôt que les températures plus élevées, parce qu’elles étaient supérieures de 13°C au début, nous ont aidés.

Comment jaugez-vous le rythme sur les longs relais ?
Nous pensons que ces changements amélioreront l’usure des pneus. Mais bien sûr, si vous regardez les temps de Ferrari, s’ils peuvent maintenir cela pendant toute la durée de la course, alors ce sera très difficile…

Un mot sur Pérez ?
Je respecte l’optimisme de son père, mais… Je l’ai entendu à la radio se plaindre de problèmes de freins. Il faudra voir ce qui se passe. Mais l’embellie que nous attendions tous ne s’est malheureusement pas produite…

Et Tsunoda [accidenté, ndlr] ? Un nouveau plancher cassé ?
Je ne sais pas ; son châssis est plus récent que celui de Lawson et je ne sais même pas s’ils ont encore des pièces de rechange. Cela signifie que s’ils doivent reconstruire, ce sera une relégation en dernière ligne, donc c’était un accident inutile, je dirais.

Le jugez-vous trop instable ?
Eh bien, il a fait un tête-à-queue à Austin et maintenant cet accident en qualifications. Nous pensions qu’il s’était stabilisé, mais apparemment maintenant, lorsque la pression vient de Lawson, cela se remarque…

 

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Qualifs – Sainz le plus rapide de tous, Pérez et Piastri éliminés dès la Q1

Carlos Sainz a été le plus rapide lors de la séance qualificative du Grand Prix du Mexique. Le pilote Ferrari a devancé Max Verstappen et Lando Norris. Pierre Gasly huitième au volant de son Alpine.

Piastri et Perez out d’entrée

Les vingt pilotes ont pris le départ de cette séance qualificative à Mexico, à 2200 mètres d’altitude. Équipés de pneus médiums, les pilotes Ferrari se sont rapidement positionnés en haut de la feuille des temps. Rapidement rejoints et dépassé par Lando Norris.

Poussé par tout un peuple, Sergio Pérez n’est pas parvenu à faire mieux qu’un 14e temps provisoire. À l’inverse, Max Verstappen a de son côté placé son nom en haut de la feuille des temps, et ce, à dix minutes de la fin de la Q1.

À cet instant de la séance, on retrouvait dans la zone éliminatoire Guanyu Zhou, Yuki Tsunoda, Kevin Magnussen, Nico Hülkenberg et Liam Lawson.

À six minutes de la fin de la Q1, la piste a semblé s’améliorer en forçant la totalité des pilotes à sortir en piste en pneus tendres. Lando Norris est allé prendre le meilleur temps alors que son coéquipier a vu son tour être effacé à seulement 4 minutes de la fin de la Q1.

Au passage du drapeau à damier, Oscar Piastri et Sergio Pérez se font sortir dès la Q1, une bonne nouvelle pour la Scuderia Ferrari qui joue le titre constructeur face à McLaren et Red Bull. Franco Colapinto 16e, Oscar Piastri 17e, Sergio Perez 18 , Esteban Ocon 19e et enfin Zhou Guanyu 20e et dernier.

Lando Norris a signé le meilleur temps de la Q1 devant Carlos Sainz, Max Verstappen, Charles Leclerc et Kevin Magnussen.

Norris enfonce le clou, Gasly en Q3 !

Les 15 pilotes rescapés sont ressortis en piste pour quinze minutes de Q2. Sur une première tentative, Max Verstappen a provisoirement pris la tête du classement avec un temps de 1:16.629. Il devançait de quatre dixièmes la Ferrari de Carlos Sainz qui utilisait des pneus rodés.

Lando Norris est allé prendre le meilleur temps à Max Verstappen, alors que les deux Mercedes se sont placées en troisième et quatrième position. Yuki Tsunoda, Liam Lawson et Fernando Alonso prenaient les dernières places pour le passage en Q3. Dans la zone rouge, on retrouvait Kevin Magnussen, Lance Stroll, Nico Hülkenberg, Valtteri Bottas et Charles Leclerc qui avait vu son seul temps enregistré être annulé pour avoir dépassé les limites de pistes.

Sur une seconde tentative, Charles Leclerc est allé placer sa monoplace en quatrième position, juste derrière Carlos Sainz. Les deux Ferrari devançaient les deux Mercedes. À cet instant de la séance, Pierre Gasly était en lice pour passer en Q3.

Alors que les pilotes achevaient leurs ultimes tours, Yuki Tsunoda a provoqué la fin de séance en provoquant un drapeau rouge. Le Japonais est allé encastrer sa monoplace à l’entrée du stadium. Yuki Tsunoda, Liam Lawson, Fernando Alonso, Lance Stroll et Valtteri Bottas se sont arrêtés là et ne passeront pas en Q3. Pierre Gasly 10e passe une seconde fois de suite dans en Q3.

Sainz signe la pole position à Mexico

Max Verstappen et Lando Norris se sont positionnés aux avant-postes, mais le temps de Max Verstappen a été annulé. Au même moment, les Ferrari de Sainz (1:16.055) et de Leclerc (+0.360) sont allées ravir les deux premières places. Suivaient les deux Mercedes de Russell et d’Hamilton, la McLaren de Norris l’Alpine de Gasly les deux Haas de Hülkenberg et Magnussen et enfin la Red Bull de Verstappen.

Sur une ultime tentative, c’est un Carlos Sainz déchainé qui est allé signer la pole position devant Max Verstappen, Lando Norris et Charles Leclerc. Le Monégasque a perdu gros dans le dernier secteur. Superbe pole position de Carlos Sainz !

Le classement des qualifications du Grand Prix du Mexique

PPilote Equipe Temps
1C. SainzFerrari1:15.946S
2M. VerstappenRed Bull+0.225S
3L. NorrisMcLaren+0.314S
4C. LeclercFerrari+0.319S
5G. RussellMercedes+0.410S
6L. HamiltonMercedes+0.705S
7K. MagnussenHaas+0.940S
8P. GaslyAlpine+0.946S
9A. AlbonWilliams+1.119S
10N. HülkenbergHaas+1.419S
11Y. TsunodaVCARB1:17.129S
12L. LawsonVCARB1:17.162S
13F. AlonsoAston Martin 1:17.168S
14L. StrollAston Martin1:17.294S
15V. BottasSauber1:17.817S
16F. ColapintoWilliams1:17.558S
17O. Piastri McLaren 1:17.597S
18S. PérezRed Bull1:17.611S
19E. OconAlpine1:17.617S
20G. ZhouSauber1:18.072S

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Pérez explose en vol pour ses qualifications à domicile

Tout comme Oscar Piastri (McLaren) ou encore Franco Colapinto (Williams), Sergio Pérez n’est pas parvenu à se hisser dans le top 15 lors de la Q1 des qualifications du Grand Prix du Mexique, signifiant que son Grand Prox national ne pourra être célébré autrement ce samedi que par une morne 18e place sur la grille de départ.

Terrible, pour celui qui se trouve sous la double pression de devoir performer devant un public acquis à sa cause, tout en convainquant le management de Red Bull qu’il demeure une bonne idée de le conserver dans le cockpit d’une monoplace de Milton Keynes la saison prochaine.

Celui qui se sait dans une saison fort difficile n’aura désormais d’autre option que de livrer une de ces courses dont il est familier, chargée de dépassements, pour espérer sauver une entame de week-end bien décevante.

« J’ai eu beaucoup de mal à freiner. Chaque fois que j’essaie de freiner et d’attaquer le freinage, je mets trop d’énergie dans les pneus et cela rend l’arrêt de la voiture très difficile », justifiait Pérez une fois de retour dans le paddock.

« Cela fait trois courses que je n’arrive pas à arrêter la voiture », poursuit-il. « Je dois moduler pas mal mon freinage et c’est quelque chose que nous ne pouvons pas voir dans les données, mais nous ne sommes pas en mesure de le résoudre pour le moment. »

« C’est principalement en ligne droite que se situe le problème auquel nous sommes confrontés. C’est surtout en ligne droite que je ne peux pas arrêter la voiture. Je glisse trop et étant donné qu’il n’y a que des surfaces lisses ici, cela rend les choses beaucoup plus difficiles. »

Pérez est conscient de la difficulté qui l’attend désormais en course. IL aura par ailleurs un autre adversaire déterminé non loin de lui en Oscar Piastri, 17e sur la grille et déterminé à amorcer une grande remontée lui aussi.

« Ce sera difficile. Je vais donc tout essayer. Je vais essayer de voir ce que nous pouvons faire avec l’équipe et quelles solutions nous pouvons trouver. C’est évidemment très décevant. S’il y a un Grand Prix que je veux réussir, c’est bien celui-là. Malheureusement, cette épreuve a été très difficile et délicate. »

Rappelons que Sergio Pérez occupe seulement la huitième place du championnat du monde des pilotes avec 150 points et se trouve devancé de 17 unités par George Russell. Côté constructeurs, Red Bull (504 points) survit avec un seul pilote compétitif en la personne de Max Verstappen pour lutter contre McLaren (544 points) et Ferrari (496 points).

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Sergio Pérez : “Ma saison est terrible”

Sergio Pérez, pilote Red Bull, reconnait que sa saison actuelle est terrible. Toutefois, le pilote mexicain espère finir l’exercice 2024 sur une note positive.

Sergio Pérez veut sauver sa saison et cela passera peut-être par un bon résultat à l’issue de son Grand Prix national, celui du Mexique. Celui qui pointe aujourd’hui à 204 points de Max Verstappen au championnat du monde des pilotes reconnait vivre une saison difficile.

Je reconnais que ma saison est terrible, très difficile”, a déclaré le pilote Red Bull en conférence de presse. “Elle a très bien commencé, mais elle a été très, très difficile. Et pour moi, vous savez, si j’obtiens un bon résultat, cela peut définitivement changer ma saison en termes de sentiments, de sentiments personnels. Je suis donc très motivé.

Alors que circulent dans le paddock F1 des rumeurs selon lesquelles Sergio Pérez pourrait perdre son baquet chez Red Bull, le pilote mexicain est persuadé qu’une bonne dynamique lui assurera sa place.

Je pense que la dynamique en Formule 1 est très importante, lorsque vous mettez la voiture en piste et que vous savez que tout fonctionne, vous avez une longueur d’avance sur les gens qui mettent la voiture en piste et qui ont beaucoup de problèmes. Je pense que c’est la même chose pour tout le monde, mais je sais aussi comment fonctionne ce sport et que tout se joue lors de la dernière course. Si j’en fais une bonne ici, ma saison peut définitivement prendre un tournant.

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Pérez garde la tête baissée

Se sentant toujours impliqué au sein de l’écurie autrichienne, Sergio Pérez pointe du doigt des problèmes qui ont plombé sa saison, le forçant à devoir faire le dos rond.

J’ai l’impression d’être dans le même bateau que l’équipe. Nous nous efforçons de résoudre le problème. Nous avons découvert un gros problème à Monza. Après Monza, nous pensions avoir trouvé des directions. Nous sommes dans la bonne direction. Je pense que c’est la Formule 1. Parfois, les résultats ne sont pas au rendez-vous, et vous devez juste vous assurer de garder la tête baissée, de vous concentrer sur les choses que vous pouvez contrôler, et le reste est quelque chose dont vous ne pouvez pas vous préoccuper”, a conclu Sergio Pérez.

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Red Bull laisse entrevoir des discussions avec Piastri

Helmut Marko, conseiller spécial de l’écurie Red Bull en F1, a révélé que Mark Webber entretenait des discussions avec l’écurie autrichienne dans l’optique d’un éventuel transfert.

Oscar Piastri, coéquipier de Lando Norris chez McLaren, réalise une saison 2024 plutôt réussie, auréolée de deux victoires en Grand Prix. Une performance impressionnante alors que le jeune australien n’a pas encore deux saisons pleines à son compteur. Son manager, Mark Webber, a largement œuvré en coulisses pour libérer son poulain de son engagement avec Alpine pour l’envoyer chez McLaren en amont de la saison 2023 de F1.

De son côté, Mark Webber a bien connu Red Bull puisqu’il a couru avec l’écurie autrichienne de 2007 à 2013, remportant neuf victoires en Grand Prix. Selon le Dr Helmut Marko, l’ancien pilote de F1 fait aujourd’hui tout son possible pour entretenir des discussions avec son ancienne écurie.

Malgré ses bonnes performances en course avec McLaren, Helmut Marko laisse entendre que le coéquipier de Lando Norris pourrait une nouvelle fois plier bagage pour rejoindre une nouvelle écurie en F1.

Christian Horner, le directeur de l’équipe Red Bull, a récemment parlé de George Russell comme une option potentielle pour 2026, mais il ne faut pas oublier que d’autres pilotes issus du giron Red Bull lorgnent déjà sur une place dans l’écurie mère.

Toujours très bavard dans le paddock et prêt à mettre la pression sur un pilote, Helmut Marko a clairement laissé entendre que Mark Webber pensait à Red Bull pour y placer son pilote.

Disons les choses comme elles sont : Mark Webber cherche intensément à discuter avec nous”, a déclaré le conseiller autrichien à F1-Insider.

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À la place de Verstappen ou de Pérez ?

Les rumeurs envoyant Oscar Piastri chez Red Bull commencent à gagner en intensité, surtout depuis que McLaren a décidé de focaliser ses efforts sur Lando Norris afin de décrocher son premier titre de Champion du monde de F1. De son côté, Oscar Piastri a indirectement reçu la consigne d’aider son voisin de garage à décrocher ce titre mondial.

Une situation qui ne doit pas ravir Mark Webber, condamné au même sort chez Red Bull quand il était équipier de Sebastian Vettel.

En associant Oscar Piastri à Max Verstappen, Red Bull ne ferait-elle pas une mauvaise opération, risquant de reproduire la lutte intestine à Mercedes lors de la saison 2016 (opposant Hamilton à Rosberg). Toutefois, si Max Verstappen venait à quitter Red Bull, il pourrait alors devenir la nouvelle pépite de la firme autrichienne.

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Red Bull prendra sa décision concernant Sergio Pérez à la fin de la saison

Helmut Marko s’est une nouvelle fois exprimé sur la situation plus que précaire de Sergio Pérez chez Red Bull, mettant en suspens la poursuite de leur collaboration en 2025.

Red Bull et Sergio Pérez sont liés contractuellement jusqu’à la fin de la saison 2026. En effet, au mois de juin dernier, les deux parties se sont entendues afin de poursuivre l’aventure. Une aventure pas très heureuse aux vues des récents déboires du pilote mexicain en Grand Prix. Pour rappel, le dernier podium de Sergio Pérez en F1 remonte au Grand Prix de Chine en avril dernier, sa dernière victoire au Grand Prix d’Azerbaïdjan 2023 et il accuse aujourd’hui un retard de 204 points sur Max Verstappen au Championnat du monde des pilotes.

Des performances qui en plus de faire chuter le Mexicain au classement des pilotes, pénalisent grandement Red Bull dans sa course au titre constructeurs. L’écurie autrichienne, longtemps leader de ce championnat, a aujourd’hui été dépassée par McLaren et se voit même menacée par Ferrari.

Helmut Marko, conseiller de Red Bull en F1, a déclaré qu’une décision sera prise à l’issue de la saison afin de déterminer si Sergio Pérez courra avec l’équipe en 2025.

Cette déclaration fait suite à de nombreuses rumeurs envoyant Sergio Pérez à la retraite à la fin de la saison et même pour certains, à l’arrivée du prochain Grand Prix.

Ces spéculations se sont intensifiées après que Christian Horner, le directeur de Red Bull, a reconnu que le retour en F1 de Liam Lawson en fin de saison visait à évaluer sa capacité à s’intégrer à l’équipe principale.

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Une réunion cruciale en fin de saison

Parallèlement, Helmut Marko a intensifié la pression sur Sergio Pérez en rappelant que son contrat ne lui assurait pas automatiquement une place aux côtés de Verstappen pour la saison 2025.

Pérez a peut-être un contrat, mais la Formule 1 est une méritocratie”, a déclaré Marko à F1 Insider. “Si les performances ne sont pas bonnes, même les contrats sont inutiles.

Une réunion devrait donc se tenir en fin de saison afin de déterminer qui sera le coéquipier de Max Verstappen en 2025.

À la fin de la saison, nous nous assiérons ensemble et nous déciderons qui sera le meilleur coéquipier pour Verstappen chez Red Bull”, a conclu Helmut Marko.

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Pérez Sr affirme que “Sergio deviendra champion du monde”

Sergio Pérez, pilote de l’écurie Red Bull, a reçu le soutien inconditionnel de son père, qui croit de toutes ses forces dans les chances de son fils de devenir un jour Champion du monde de Formule 1.

Sergio Pérez va pouvoir s’appuyer sur le soutien de son père et de tout un peuple ce week-end, à l’occasion du Grand Prix de Mexico City. En effet, vivant une saison plus que moyenne, le pilote mexicain voit son nom être associé à des rumeurs l’envoyant à la retraite en fin de saison ou même dès l’arrivée du Grand Prix de ce week-end.

Toutefois, ce que de nombreuses personnes oublient, c’est que Sergio Pérez a été prolongé par Red Bull au cours de l’année et devrait donc courir avec l’écurie autrichienne en 2025. Cependant, l’adage le rappelle bien, les contrats sont faits pour être cassés. Le dernier podium de Sergio Pérez en F1 remonte au Grand Prix de Chine en avril dernier, sa dernière victoire au Grand Prix d’Azerbaïdjan 2023 et il accuse aujourd’hui un retard de 204 points sur Max Verstappen au Championnat du monde des pilotes. De son côté, Red bull semble tester plusieurs options en ayant rappelé Liam Lawson chez Visa Cash App RB.

S’adressant au journal mexicain Récord+, Sergio Pérez a reçu le soutien de son père :

Le meilleur de Checo Pérez est encore à venir. Je suis sûr qu’en temps voulu, Checo aura les armes et les outils pour se battre pour le Championnat du monde.”

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Il persiste et signe que son fils sera un jour sacré Champion du monde de Formule 1.

Je suis très enthousiaste et je peux dire que Checo sera champion du monde.

Sergio Pérez est monté à deux reprises sur le podium de son Grand Prix national, lors des éditions 2021 et 2022. Malheureusement pour lui, et alors que de nombreux fans le voyaient remporter l’édition 2023, sa course s’est arrêtée au premier virage, victime d’un accrochage avec Charles Leclerc.

Tsunoda montera-t-il bientôt à bord de la Red Bull ?

Yuki Tsunoda va-t-il enfin avoir la chance de piloter une Red Bull ? Helmut Marko ouvre la porte à un essai, mais il y a un “mais”.

En effet, Red Bull, par la voix de Helmut Marko, son conseiller spécial, a révélé que l’écurie avait “quelques plans” pour les essais d’après-saison à Abu Dhabi. Des essais attendus de longue date par le pilote japonais puisque ce dernier est en F1 depuis le début de la saison 2021.

Aujourd’hui, plusieurs pilotes se bousculent au portillon de chez Red Bull afin d’obtenir un test à bord d’une de leur monoplace. La firme autrichienne fait aujourd’hui rouler en tant que pilotes titulaires Max Verstappen et Sergio Pérez, cependant ce dernier enchaine les week-ends noirs et sa place semble de plus en plus compromise. Il faut tout de même préciser que pour le moment, Sergio Pérez dispose d’un contrat avec Red Bull pour la saison prochaine.

Yuki Tsunoda aimerait bien avoir une chance de montrer aux dirigeants de Red Bull ce qu’il est capable de faire avec l’une des meilleures monoplaces du plateau. Mais il n’est pas le seul, Liam Lawson, de retour en F1 à la place de Daniel Ricciardo, peut également prétendre à ce test, tout comme Isack Hadjar, pilote de F2.

Le pilote japonais “espère” que les responsables de Red Bull “changeront d’avis”, quant à ses chances de toucher du doigt une Red Bull, et qu’ils lui donnent le volant de la RB20.

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Tsunoda, Hadjar, Lawson ? qui aura la chance de tester la RB20 ? 

Honda est également entré dans les négociations et a même demandé à Christian Horner, le patron de l’équipe Red Bull, de faire rouler Tsunoda dans une Red Bull moderne.

Koji Watanabe, le responsable des activités de course de Honda, a déclaré : “En ce qui concerne Tsunoda, notre objectif est qu’il travaille dur et qu’il obtienne une place chez Red Bull Racing. Nous pensons qu’il en a le talent.

“Bien sûr, les décisions concernant les pilotes relèvent en dernier ressort de l’équipe, mais en tant que partenaire, nous avons demandé avec insistance que Tsunoda ait la possibilité de conduire et de tester une voiture Red Bull. Nous voulons au moins lui donner l’occasion de montrer ses capacités.”

“J’en ai également parlé directement avec Christian. Il n’a pas exclu cette possibilité. Rien n’a encore été décidé, mais je pense que nous devons procéder correctement.”

Red Bull ne ferme pas la porte et Helmut Marko a laissé entendre qu’il pourrait être dans la voiture lors des essais d’après-saison d’Abu Dhabi.

Nous avons des projets pour Abu Dhabi, oui”, a-t-il déclaré à Motorsport. “Mais”, a-t-il ajouté, “nous avons plusieurs pilotes, vous savez. Nous avons [Isack] Hadjar, par exemple, et maintenant nous avons Liam Lawson”, a conclu le conseiller de l’écurie Red Bull.

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Liam Lawson est un “homme d’avenir” selon Helmut Marko , quid de Sergio Pérez ?

Liam Lawson a fait un retour plus que remarqué en F1. Celui qui est venu remplacer Daniel Ricciardo chez Visa Cash App Racing Bull (VCARB) a marqué des points au championnat et dans le cœur des dirigeants de Red Bull.

Liam Lawson le sait, il est actuellement observé de près par Red Bull et force est de constater qu’il n’a pas failli à sa mission tout au long du week-end de course du Grand Prix des États-Unis. Il ne s’est pas laissé marcher dessus par Fernando Alonso, il a performé en qualifications et en course sprint et enfin, il a marqué des points à l’arrivée de la course principale alors qu’il s’élançait depuis la 19e place sur la grille de départ. De quoi satisfaire Helmut Marko, conseiller spécial auprès de l’écurie Red Bull en F1 qui voit en Lawson un “homme d’avenir”.

« Ses débuts ont été excellents”, a déclaré Marko à Sky Deutschland. “Cela s’est déjà vu en Q1, où il a réalisé le troisième meilleur temps. Il a contrôlé la course à tout moment et a effectué de très bons dépassements. Il faut mettre les jeunes dans la voiture et cela fonctionne. C’est définitivement un homme d’avenir.

Les performances de Liam Lawson ont également été remarquées par Christian Horner, le directeur de l’écurie Red Bull.

Je pense qu’il a réalisé un grand prix exceptionnel. Il est parti de la 19e place, a terminé dans les points, a fait de superbes dépassements, il peut donc être satisfait”, a conclu le Britannique.

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Face aux bons résultats de Liam Lawson, sont mis en évidence les failles de Sergio Pérez, en grand danger chez Red Bull. Le Mexicain a une nouvelle fois vécu un week-end compliqué, encore une fois distancé par son coéquipier chez Red Bull, Max Verstappen. Ses récents déboires ont même fait naitre des bruits de couloirs, évoquant un possible départ en retraite du pilote à l’issue de son Grand Prix national, le Grand Prix de Mexico City le week-end prochain.

C’est une rumeur”, a assuré Helmut Marko. “Il dit lui-même qu’il n’y a rien de vrai là-dedans”, avant d’ajouter : “Voyons voir, mais il doit améliorer ses performances.”

Red Bull sous la menace de Ferrari

Alors que le titre constructeur semble s’éloigner pour Red Bull, c’est maintenant sa deuxième place au classement qui est menacée par Ferrari. Selon Christian Horner, le retour aux affaires de Ferrari vient du fait que l’écurie italienne peut compter sur les performances de ses deux pilotes.

Ils ont été très, très forts”, a-t-il déclaré aux médias. “Ils ont deux pilotes qui se battent aux avant-postes. McLaren aussi, leurs pilotes, il n’y a pas un grand déficit entre eux. C’est donc là que nous avons vraiment besoin que Checo entre en jeu pour le Championnat des constructeurs.”

J’espère que le soutien qu’il recevra au Mexique lui donnera un coup de pouce”, a conclu Christian Horner

Ferrari ne compte aujourd’hui plus que huit points de retard sur Red Bull.

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Pérez regrette de ne pas avoir eu le même package que son coéquipier à Austin

Ce week-end à Austin, Sergio Pérez a encore une fois vécu des jours compliqués, loin des performances de son coéquipier chez Red Bull, Max Verstappen.

Sergio Pérez a affirmé, après le Grand Prix des États-Unis, avoir roulé avec un package différent de celui de Max Verstappen, son voisin de garage chez Red Bull. Alors que triple Champion du monde a remporté la course sprint puis a sécurisé une solide troisième place à l’arrivée de la course principale, Sergio Pérez n’a pu faire mieux qu’une P9 en sprint et une septième place en Grand Prix

À l’arrivée du Grand Prix, Sergio Pérez a tenu à faire la lumière sur la situation et sur ses performances.

Nous n’avons pas tout à fait le même package, mais je ne sais pas exactement à quel point. C’était juste assez loin”, a déclaré Perez à Sky Sports F1. “C’est un week-end où nous avons eu du mal. Rien ne s’est vraiment mis en place durant le week-end. Nous avons progressé au niveau des réglages, mais le rythme n’était pas très bon. Nous devons donc analyser les réglages en profondeur.

Red Bull aurait donc uniquement apporté des modifications sur le plancher et le capot moteur de la RB20 de Max Verstappen. De son côté, Sergio Pérez ne sait pas encore aujourd’hui s’il bénéficiera de ses améliorations lors du prochain Grand Prix, devant son public.

Après la course de dimanche, Perez a révélé qu’il ne disposait pas du nouveau package d’amélioration, monté sur la RB20 que son coéquipier Max Verstappen.

Nous ne le savons pas encore”, a-t-il déclaré. “Nous sommes assez serrés sur les pièces et comme nous sommes encore en train d’apprendre sur cette nouvelle spécification de plancher, il se peut que nous devions attendre un peu plus longtemps avant de les obtenir.

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Sergio Pérez fait de son mieux

Sergio Pérez compte aujourd’hui 204 points de retard sur Max Verstappen, leader du Championnat du monde des pilotes. Le manque de rythme de Sergio Pérez va probablement faire manquer à Red Bull le titre des constructeurs, et peut être même sa deuxième place au classement. Le Mexicain, qui est sous pression pour conserver son siège chez Red Bull pour la saison prochaine, a vu Liam Lawson performer au volant de la Visa Cash App Racing Bull, ce qui ne présage rien de bon pour le pilote mexicain.

Je fais du mieux que je peux et c’est ce qui compte vraiment”, a conclu le pilote Red Bull.

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Essais Libres 1 – Ferrari frappe d’entrée à Austin

Après plusieurs semaines d’interruption, qui vous ont probablement paru très longues, la Formule 1 reprend ses droits ! Le Grand Prix des États-Unis, 19e manche du Championnat, se déroulera à Austin au Texas. Week-end sprint oblige, nous n’assisterons qu’a une seule séance d’essais libres.

Retour à la compétition compliqué pour Mercedes

Avec une seule heure d’essais, les pilotes sont rapidement sortis en piste afin de reprendre leurs marques aux volants de leurs monoplaces. Plusieurs écuries sont arrivées à Austin avec des améliorations apportées à leurs F1. L’équipe à battre est McLaren qui mène aujourd’hui le classement des constructeurs.

La majorité des pilotes en piste ont monté des pneus durs sur leurs monoplaces. Parmi les 20 acteurs présents ce week-end, un homme fait son retour ; Liam Lawson. Le pilote néo-zélandais a pris la place encore chaude de Daniel Ricciardo, remercié par le giron Red Bull.

Premier pilote à partir à la faute, Pierre Gasly s’est vu perdre le contrôle de son Alpine au premier virage. Le pilote français a déclaré l’avoir perdue au moment de sauter sur les freins. Le premier temps de référence a été fixé par le leader du Championnat, Max Verstappen. Avec un temps en 1:35.538, le pilote Red Bull devançait Charles Leclerc (+0.013) et Carlos Sainz (+0.271).

La première grosse frayeur du week-end a été à mettre à l’actif de Lewis Hamilton qui a subi un énorme décrochage dans l’enchainement rapide du premier secteur. Son voisin de garage chez Mercedes, George Russell a rapporté à son ingénieur avoir failli perdre sa monoplace au même endroit.

Après vingt minutes de roulage, les Ferrari de Charles Leclerc (1:34.966) et de Carlos Sainz dominaient les débats devant la Mercedes de George Russell, la Red Bull de Max Verstappen et la McLaren de Lando Norris. Faisant son retour au volant d’une Visa Cash App Racing Bull, Lawson 12e accusait un petit retard de quatre dixièmes sur son coéquipier, Yuki Tsunoda.

Sergio Pérez toujours distancé par Max Verstappen

À la mi-séance, le top cinq n’avait pas changé, les pilotes et les écuries se concentrant sur des simulations de longs relais.

Premier pilote d’une “Top Team” à passer les pneus tendres, Max Verstappen a fait tomber le chrono à 1:33.855. Le pilote néerlandais a toutefois rapporté à son ingénieur que les pneus étaient trop froids au moment de lancer le tour. Équipé des mêmes pneus, Sergio Pérez accusait un retard de huit dixièmes sur son coéquipier. Se plaignant du comportement de sa monoplace dans les virages lents, le mexicain n’est parvenu à se rapprocher qu’à sept dixièmes sur sa seconde tentative.

Sur une piste largement resurfacée, notamment pour gommer un maximum de bosses, les pilotes ont souvent rencontré du sous-virage.

Carlos Sainz le plus rapide à Austin

Les débats se sont animés à dix minutes de la fin de la séance, les pilotes chaussant des pneus tendres. Avec les pneus à flancs rouges, le temps de Max Verstappen a rapidement été battu par Carlos Sainz, battant le temps du batave de plus de deux dixièmes.

Alors qu’il s’entrainait à optimiser son entrée dans la voie des stands, Oscar Piastri a manqué de peu de crasher sa monoplace dans le mur d’entrée. Coup de chaud pour l’Australien, tout de même félicité par son ingénieur pour avoir sauvé sa voiture.

Sur un deuxième tour sur la gomme tendre, Charles Leclerc est venu raccrocher le wagon se positionnant en seconde place du classement (+0.021). Max Verstappen, Lando Norris et Oscar Piastri sont venus compléter le top 10.

Ferrari réussit donc son retour après plusieurs semaines de pause, McLaren n’a pas encore trouvé le bon rythme, les Mercedes peinent à trouver du grip et enfin, Max Verstappen tient seul Red Bull à bout de bras.

Le classement des EL1 du Grand Prix des États-Unis

Pos.Pilote Equipe TempsPneus
1Carlos SainzFerrari1:33.602S
2Charles LeclercFerrari+0.021S
3Max VerstappenRed Bull+0.253S
4Lando NorrisMcLaren+0.266S
5Oscar Piastri McLaren +0.306S
6Lewis Hamilton Mercedes+0.361S
7George RussellMercedes+0.491S
8Kevin MagnussenHaas+0.494S
9Fernando Alonso Aston Martin +0.510S
10Yuki TsunodaVCARB+0.711S
11Nico HülkenbergHaas+0.762S
12Pierre GaslyAlpine+0.773S
13Liam LawsonVCARB+0.841S
14Alex AlbonWilliams+1.016S
15Lance StrollAston Martin+1.017S
16
Sergio PerezRed Bull+1.036S
17Esteban OconAlpine+1.204S
18Valtteri BottasSauber+1.439S
19Franco ColapintoWilliams+1.646S
20Guanyu ZhouSauber+3.617S

Horner sur le cas Pérez : Red Bull “ne peut pas se le permettre” 

Christian Horner s’est exprimé sur son duo de pilotes qui performe à deux niveaux bien différents, visant Pérez en affirmant que son écurie “ne peut pas se le permettre”.

Cela fait désormais de nombreux mois que des questions se posent autour de Sergio Pérez et son manque de performance chez Red Bull.

L’an passé, alors que Red Bull et surtout Max Verstappen écrasaient la concurrence, il avait déjà connu de grandes difficultés, réussissant tout de même à finir deuxième du Championnat du monde derrière son coéquipier.

Toutefois, cette saison la dynamique de performance à l’avant du peloton a changé puisque Red Bull ne domine plus et quatre écuries se sont partagé les victoires.

Ainsi, Pérez toujours en souffrance, se retrouve en huitième position du classement, soit le dernier pilote des quatre meilleures écuries. Une position embarrassante pour le Mexicain, étant relégué à 187 points de son coéquipier, qui sauve les meubles chez Red Bull.

Même si Max Verstappen fait tout ce qu’il peut, il n’est pas possible de gagner le Championnat constructeurs à lui tout seul quand la concurrence atteint le niveau vu cette saison.

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Horner : “Nous avons désespérément besoin de réponses”

Christian Horner, directeur de l’écurie Red Bull, a lui-même indiqué que Red Bull ne pouvait pas avoir une telle différence entre ses pilotes. Le Britannique a par ailleurs mentionné les duos Ferrari et McLaren, en guise de comparaison, qui s’annoncent particulièrement redoutables en 2025.

“Nous avons désespérément besoin de réponses”, a affirmé Horner à Motorsport.com. “Quand vous regardez nos adversaires, Ferrari sera fort l’année prochaine, avec Hamilton et Leclerc. Et McLaren avec Norris et Piastri, est un duo fort.”

“Nous devons nous assurer qu’il n’y a pas d’écart trop important entre nos deux pilotes, car on ne peut pas se le permettre.”

Les six derniers Grands Prix de la saison s’annoncent donc tendus pour Sergio Pérez. Le Mexicain, qui a jusqu’ici également profité de l’absence d’un candidat réellement solide pour le remplacer, devrait peut-être s’inquiéter de l’arrivée d’un Liam Lawson chez VCARB.

L’option Yuki Tsunoda n’est également pas à écarter de l’équation alors qu’il sera confronté au Néo-Zélandais jusqu’à la fin de la saison.

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Les passionnants enjeux à 6 GP de la fin de la saison F1 2024

Après une inhabituelle pause de trois semaines, voici la F1 de retour, sur le Circuit des Amériques, pour la 19e manche du Championnat du monde de Formule 1 2024. Le premier des six week-ends de course épiques qui définiront cette saison au déroulé inattendu. Voici le menu passionnant qui nous attend ! 

Le pic des duels Red Bull / McLaren et Verstappen / Norris !

Alors que la saison de F1 se dirige vers une magnifique apothéose, les deux titres en jeu se joueront entre McLaren et Red Bull, avec possiblement Ferrari et Mercedes comme arbitres actifs de la partie. Les champions du monde de F1 en titre sont en pole position pour le titre des pilotes avec Max Verstappen. Bien que Lando Norris soit en pleine charge, il se pourrait que ce retour de l’Anglais sur Verstappen soit trop peu, trop tard.

McLaren a le vent en poupe. Ils mènent le championnat des constructeurs pour la première fois depuis des lustres, avec une équipe qui est montée en puissance progressivement depuis l’arrivée de Zak Brown aux commandes. Dirigée dans l’opérationnel par le méthodique Andrea Stella, elle dispose cette saison d’un package très efficace ayant bien évolué en cours de saison, et de deux pilotes redoutables, formant selon certains le line-up le plus homogène de la grille permettant de penser que la victoire peut être visée sur chacune des dernières manches de la saison.

Désormais, un discours beaucoup entendu dans le paddock est que ce championnat équipes 2024 n’est plus à gagner, mais potentiellement à perdre, pour McLaren. Red Bull semble dépassé pour de bon, et Sergio Pérez est aux abonnés absents.

Red Bull ne peut compter que sur une aile : Verstappen a accumulé près de 200 points de plus que Pérez n’a pu le faire. La forme du vétéran mexicain est sur une spirale descendante, et il semble même que celui-ci joue sa place et possiblement sa carrière sur ces six dernières courses de la saison. Cela inclut sa course à domicile, où les attentes seront extrêmement élevées et où le Mexicain est traité comme une véritable superstar par un public peu modéré qui, selon les dires, effraie même Liberty Media !

En revanche, chez McLaren, Oscar Piastri et Norris sont tous deux en train de livrer un travail des plus propres pour l’équipe. Restons lucides : le titre pilotes convoité par Norris reste difficile à aller chercher, tant il semble difficile d’imaginer que Verstappen puisse imploser : le Batave conserve un solide avantage mathématique, et même s’il est régulièrement dit que Norris peut s’imposer à chaque course, un simple score vierge, faux-pas ou problème technique lui serait probablement fatal, tandis que Verstappen dispose d’un à deux jokers : un luxe à six manches du terme de la saison.

Lando Norris (McLaren) et Max Verstappen (Red Bull) – ©️ Red Bull Content Pool

Plusieurs courses sprint au menu !

À noter que trois des prochaines manches comprendront une course sprint, ce qui signifie qu’il demeure beaucoup de points additionnels en jeu. Bien sûr, la bagarre pour les titres a des côtés captivants. Comment Piastri et Norris se comporteront-ils lors des prochaines courses ? Travailleront-ils ensemble ? Piastri donnera-t-il quelques laissez-passer à son coéquipier ? La dynamique sera passionnante à suivre.

D’un autre côté, Pérez ne peut faire pire qu’actuellement. Son orgueil et les enjeux pourraient pousser celui-ci à connaître une courbe ascendante sur ce qui est un faible graphique de performance. Pérez demeure capable de coups, est un vainqueur de GP et a par exemple été l’un des grands atouts de Verstappen lors de la finale d’Abu Dhabi 2021 face à Mercedes et Lewis Hamilton, gagnant même le titre de “Ministre de la Défense”. De bonnes qualifications de Pérez peuvent devenir un engrenage stratégique pour les premiers relais de McLaren.

Verstappen devra non seulement défendre ses propres ambitions de titre, mais aussi éviter à Red Bull de ne pas tomber plus bas dans la hiérarchie, car Ferrari n’est qu’à 34 points de Red Bull au classement des constructeurs de F1, avec des ambitions annoncées pour la deuxième place.

Christian Horner a aussi sa carrière à sauver

Dans le sillage de l’exode massif des cadres de haut niveau qui formaient l’épine dorsale de Red Bull et de tous ses succès au cours des deux dernières décennies, l’équipe entre dans une toute nouvelle ère, presque méconnaissable aujourd’hui par rapport à l’année dernière à la même époque.

Christian Horner est catégorique sur le fait que le team a de la ressource, que les postes seront pourvus par promotion interne et que les différences seront négligeables, mais cela reste difficile à croire au vu de l’évolution decrescendo de Red Bull en interne. Il est toutefois vrai que Red Bull est plus que tout autre team impacté par les plafonds budgétaires imposés par la F1.

Il reste impressionnant de se dire que l’équipe se dirigeait sans conteste vers les titres alors qu’elle n’avait parcouru qu’un tiers de la saison (sept victoires sur dix), mais qu’elle a soudainement perdu le fil à la mi-saison, comme si un interrupteur avait été actionné. Cela signifie aussi que le team de Milton Keynes est capable de rebondir.

Au-delà des deux premières équipes, bien sûr, Ferrari sera là et cherchera à nouveau à remporter quelques victoires. Sainz dispute ses six dernières courses avec la Scuderia avant de rejoindre Williams pour la suite de sa carrière, tandis que Leclerc attend Lewis Hamilton comme coéquipier et se souviendra peut-être avec émotion d’avoir eu l’Espagnol à ses côtés plutôt que le Britannique. L’avenir nous le dira.

Lewis Hamilton dispute ses six dernières courses avec Mercedes

Qui l’aurait cru il y a un an ? Hamilton passant chez Ferrari pour la saison 2025 est désormais une information absorbée, mais qui demeure sidérale pour la F1. Les courses à venir représenteront ses adieux à une équipe et à un constructeur qui l’ont si bien servi. Seul l’avenir nous dira si des victoires Ferrari viendront s’ajouter aux 105 succès du septuple Champion du Monde F1, remportés exclusivement avec le moteur Mercedes.

En tous les cas, l’histoire est belle, et le Britannique part avec la sérénité d’avoir de nouveau gagné avec Mercedes avant le grand départ, qui plus est à Silverstone.

Le départ de Hamilton permettra à George Russell de prendre la tête de Mercedes. Il bénéficiera d’un tout nouvel univers en tant que leader attendu et en accueillant Kimi Antonelli dans le garage.

Lewis Hamilton et Bono sur le podium à l’arrivée du Grand Prix de Grande-Bretagne 2024

Colapinto réveille (un peu trop) Albon

L’arrivée de Franco Colapinto chez Williams a déclenché une autre lutte intrigante entre coéquipiers et a permis à Alex Albon de sortir d’une zone de confort dans laquelle Vowles et Sargeant l’avaient trop longtemps placé. L’improbable débutant s’est avéré être l’une des sensations de la saison 2024 de F1, voire la plus grande découverte de l’année.

Avec Carlos Sainz Jr qui rejoindra Williams l’an prochain, l’Argentin n’a pas de volant pour la saison 2025, alors même qu’il amène avec lui également un grand engouement de sponsors et du public argentin. Il a déjà tellement impressionné qu’il ne devrait plus tarder à se retrouver sur la grille de départ de la F1.

En attendant, Albon aura besoin de montrer de quel bois il est fait, d’autant plus que la vie sera également moins facile avec Sainz à bord en 2025. Les deux hommes pourraient s’inspirer de l’exemple de McLaren, où l’arrivée de Piastri après la destruction de Daniel Ricciardo par Norris a forcé l’Anglais à élever considérablement son niveau de jeu. Chaque week-end, les deux pilotes McLaren se mettent mutuellement à l’épreuve. Cela n’a été que bénéfique non seulement pour le duo, mais aussi pour l’équipe.

James Vowles, chez Williams, espère qu’il en sera de même, car Sargeant n’a jamais pu vraiment tester Albon, alors que Colapinto est sorti des starting-blocks en le faisant dès le premier jour dans la voiture.

Le duel Haas/VCARB sera passionnant

L’arrivée de Toyota avec effet immédiat comme partenaire technique et structurel de Haas est une grande nouvelle pour l’équipe américaine. Toyota insiste lourdement sur le fait que l’accord avec Haas n’est pas un retour en F1 en tant que tel.

Toutes les personnes impliquées dans cette opération nient que Toyota se trouve de retour en Formule 1 en tant que constructeur et affirment qu’il s’agit simplement d’un partenariat publicitaire/de marque/de technologie partagé avec Haas pour leur branche de course automobile, alias Toyota Gazoo Racing.

Le fait qu’Ayao Komatsu ait réussi à marier une équipe américaine propulsée par un moteur italien avec le constructeur automobile japonais (le plus grand de la planète avec ses 10,8 millions de voitures produites par an), est sans conteste une très belle réussite.

Dès le Grand Prix des États-Unis, la course à domicile de Haas, le partenariat attirera l’attention. Il sera intéressant de voir comment cette histoire évolue. Haas F1 Team est remontée d’un cran en termes de performances. En 2023, l’écurie était dernière au classement des constructeurs de F1, avec un maigre total de 12 points lors de la dernière saison de Günther Steiner. Cette saison, ils sont en septième position avec seulement trois points de retard sur VCARB.

La Haas de Nico Hülkenberg qui percute la VCARB de Yuki Tsunoda à Monza

Ricciardo out, qui est le prochain ? Pérez, Tsunoda, Lawson ?

Ricciardo “enfin” éliminé, Liam Lawson est promu chez VCARB et aura la lourde double tâche d’inquiéter Tsunoda et d’inscrire de précieux points pour l’équipe dans le cadre de ce duel au classement constructeurs avec Haas.

La petite équipe de Red Bull a finalement mis à l’écart Ricciardo pour replacer Liam Lawson dans le cockpit, où il a brillé lorsqu’il a remplacé l’Australien l’an dernier pour cinq courses. Yuki Tsunoda devra élever son niveau de jeu car, comme Colapinto l’a fait chez Williams, Lawson a exposé le fougueux pilote japonais et ne manquera pas de le mettre à nouveau à l’épreuve.

La porte de Red Bull ne semblant pas s’ouvrir pour Tsunoda, Lawson va certainement profiter des six week-ends qu’il passe sur la grille pour plaider en faveur d’une promotion au sein de l’équipe senior en tant qu’alternative à Pérez…

Chacune des six prochaines courses sera fabuleuse, cela ne fait aucun doute. Le Circuit des Amériques est un tracé spécial, qui a pris la place de circuit de référence de la F1 aux États-Unis.

Mexico et Interlagos transpirent de passion, tous deux étant des piliers du calendrier F1 contemporain de par l’engouement populaire qu’ils provoquent. On y assiste à des week-ends de course incroyables. Ils sont suivis par le Grand Prix de Las Vegas, du Qatar et par la finale d’Abu Dhabi, sur le circuit de Yas Marina, bien connu pour produire des courses épiques et des finales historiques.

Pour commencer, rendez-vous pour nos live textes des séances d’Essais Libres depuis Austin, au Texas ! Et que le meilleur gagne !

Red Bull dévoile la stratégie choisie pour développer sa F1 2025

Malgré les difficultés rencontrées par Max Verstappen et Sergio Pérez cette année, la Red Bull de la saison prochaine ne sera qu’une simple “évolution” de la RB20, affirme Horner.

Après avoir commencé l’année avec une monoplace largement au-dessus de la concurrence, Red Bull a vu ses rivaux revenir à son niveau en piste, et même les priver de victoire depuis le Grand Prix d’Espagne, à savoir depuis le mois de juin.

Le Championnat constructeurs, mené par McLaren, semble désormais difficile à aller chercher, tandis que Max Verstappen a vu Lando Norris revenir à 52 points dans la course au titre pilotes, avec six Grands Prix restants.

Cependant, malgré ce déclassement, aucune révolution n’est prévue l’an prochain en raison des contraintes financières liées au plafond budgétaire, mais également avec l’arrivée d’une nouvelle réglementation en 2026.

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La Red Bull 2025, une “évolution de celle de cette année

Christian Horner a ainsi affirmé que les informations apprises en 2024 permettront d’aider le développement de la monoplace 2025, confirmant que de gros changements n’étaient pas prévus. 

“Vous ne pouvez pas vous projeter trop loin dans l’avenir”, a indiqué Horner cité par Motorsport.com. “En F1, le long terme est d’environ deux mois et demi et, fondamentalement, ce que nous apprenons cette année est pertinent pour l’année prochaine.”

“La voiture de l’année prochaine sera donc une évolution de celle de cette année. Je veux dire qu’il y a beaucoup de composants de la voiture de l’année dernière qui ont été repris cette année, parce qu’avec la façon dont le plafond des coûts fonctionne, à moins qu’il y ait une amélioration significative des performances, cela n’a pas de sens [de changer].”

Red Bull va donc devoir trouver des solutions en s’appuyant sur sa RB20 pour fournir à ses pilotes une monoplace capable de se battre pour les deux championnats en 2025. 

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