La pluie attendue au Grand Prix F1 de Singapour ce week-end

La pluie devrait de nouveau être de la partie en Formule 1 ce week-end pour le Grand Prix de Singapour, quinzième manche du championnat du monde 2023 de Formule 1 (du 15 au 17 septembre).

Depuis le début de la saison 2023, de nombreux week-ends ont été perturbés par la pluie et le Grand Prix de Singapour qui se dispute ce week-end dans les rues de la Cité-Etat a lui aussi de fortes chances de se dérouler dans des conditions climatiques dégradées si l’on en croit les premières prévisions météo à quatre jours des premiers tours de roue.

Vendredi 15 septembre, pour la première journée de roulage à Singapour le risque de pluie est évalué à 35% au moment où les pilotes participeront aux premiers essais libres du week-end. Les températures avoisineront les 32° au plus fort de la journée, tandis que le ressenti sera de 42° avec un taux d’humidité toujours très élevé à Singapour.

Le samedi 16 septembre, les conditions se dégraderont nettement dans la journée à l’heure des essais libres 3, mais la situation devrait s’améliorer pour les qualifications avec un risque de pluie évalué à 30%. Comme la veille, les températures avoisineront les 32° au plus fort de la journée pour un ressenti à 41°.

Enfin le dimanche 17 septembre, les risques de pluie sont évalués à 75% dans la journée avec des possibilités de grêle. Le risque de pluie à l’heure du départ du Grand Prix de Singapour en soirée est cependant écarté à l’heure d’écrire ces quelques lignes.

Evidemment, nous publierons notre traditionnel bulletin météo complet d’avant Grand Prix ce jeudi 14 septembre, un bulletin qui sera mis à jour en temps réel grâce à notre partenaire météo Celinium.

Les pilotes, membres des équipes et journalistes face au défi de Singapour

La Formule 1 débarque cette semaine à Singapour pour y disputer la quinzième manche du championnat du monde 2023 sur un circuit urbain très exigeant pour les pilotes et les machines, mais les membres des équipes souffrent eux aussi des conditions difficiles propres à ce Grand Prix si particulier.

Quand on évoque le Grand Prix de Singapour, on pense immédiatement aux pilotes qui doivent rouler à des vitesses folles entre les murs de ce tracé urbain très rapide dans un cockpit surchauffé et dans une ambiance de moiteur extrême en raison du taux d’humidité très élevée.

Mais les pilotes ne sont pas les seuls à souffrir à Singapour, les membres des équipes doivent eux aussi se préparer et s’adapter à ces conditions de travail extrêmes et ils bénéficient pour cela de l’aide d’un coach de performance qui est là pour leur rappeler les bonnes pratiques à adopter pour passer ces quelques jours à Singapour dans les meilleures conditions possibles.

« La chaleur à Singapour est importante, mais l’acclimatation à la chaleur au cours de la saison dans d’autres conditions chaudes permet à l’équipe de se préparer au moment où nous arrivons à Singapour en septembre. » nous explique Faith Atack-Martin, qui est coach de performance et physiothérapeute d’équipe chez Haas.

« Cependant, l’humidité pose un défi supplémentaire et nécessite une gestion minutieuse pour garantir que les membres de l’équipe puissent réguler la température corporelle (thermorégulation), rester hydratés et donner le meilleur d’eux-mêmes. »

« Le conditionnement physique et mental dans cet environnement comprend de nombreuses considérations. Premièrement, éviter les maladies dues à la chaleur est notre priorité. »

« Cela repose sur le maintien de l’équilibre entre le sel et l’eau dans le corps. Dans des conditions chaudes et humides, l’air ambiant est plus riche en molécules d’eau, ce qui rend plus difficile la régulation de la température corporelle car la chaleur ne peut pas s’évaporer aussi efficacement. »

« Le corps réagit à cela en augmentant la vitesse à laquelle il transpire, ce qui entraîne une perte accrue d’eau et de sel. Si les liquides et le sel ne sont pas remplacés, une déshydratation isotonique se produit, entraînant un risque accru de maladie due à la chaleur ou de coup de chaleur à l’effort dans les cas graves. »

« D’autres stratégies visent à faciliter la thermorégulation. Les stratégies de refroidissement comprennent l’accès à des serviettes glacées, des bandeaux anti-transpiration et l’utilisation d’une salle de repos climatisée dans le garage où les membres de l’équipe peuvent aller faire une pause. »

« Un autre complément que nous utilisons est le rince-bouche mentholé. Bien que son utilisation n’affecte pas la température centrale, la perception de la chaleur peut être manipulée. »

« De même, l’utilisation de pulvérisations froides procure une sensation temporaire de fraîcheur qui peut être utile en complément de méthodes plus robustes. »

Autre paramètre à prendre en compte à Singapour : le décalage horaire qui en réalité n’affecte pas le personnel sur place puisque tout le monde reste à l’heure européenne (la course se déroule de nuit). Toutefois, une adaptation est nécéssaire pour les membres de l’équipe, notamment parce que le fait de ne pas voir la lumière du jour peut avoir un effet sur l’humeur.

« On suppose que Singapour est une course difficile en raison du décalage horaire avec l’Europe, cependant, ce n’est pas le cas pour l’équipe de course. » poursuit Faith Atack-Martin.

« S’agissant d’une course nocturne, les horaires de travail de l’équipe changent peu par rapport aux horaires européens. »

« Afin d’atténuer la fatigue du voyage, qui est un facteur après un long vol, le premier jour de notre arrivée est un repos encouragé et des horaires de sommeil spécifiques sont conseillés afin d’éviter toute adaptation à l’heure de Singapour. »

« Il existe aussi un risque de baisse d’humeur lorsque la lumière du jour est limitée. Nous essayons donc d’impliquer l’équipe dans une expérience partagée comme un match de football ou un repas d’équipe. C’est important pour le moral et le sens de la perspective en dehors de la piste. »

Les journalistes logés à la même enseigne

Le voyage pour se rendre à Singapour est extrêmement long (presque une journée et trois avions dans notre cas), ce qui en fait incontestablement la course du calendrier la plus difficile physiquement pour tous les membres des équipes, les pilotes mais aussi les journalistes.

« En arrivant d’Europe, on est immédiatement frappé par le taux d’humidité et la chaleur qui règnent à Singapour. Sur place, on est toujours heureux de rejoindre le paddock de la F1 et le Media Center pour y trouver la fraîcheur de la climatisation. » nous confie Laurie Vermeersch, reporter pour la zone Asie Pacifique pour F1only.fr.

Laurie Vermeersch lors de son arrivée à Singapour après 18h00 de vol

« Quand j’arrive à Singapour, le plus difficile pour moi est le voyage depuis l’Europe et la durée de chaque escale. J’arrive en principe à Singapour le mercredi avant le Grand Prix et je reste sur le créneau horaire européen pour éviter le Jet Lag jusqu’au lendemain de la course. »

« Nous vivons en décalé par rapport au rythme de vie des habitants de Singapour. Le soir, je sors du circuit vers minuit (18h00 en France). Toute la bulle de la F1 vit vraiment à l’heure européenne en plein milieu de Singapour et à plus de 11 0000 kilomètres de Paris. »

« Il est en revanche tout à fait possible pour une femme seule de marcher dans les rues de Singapour à ces heures tardives, car il n’y a aucun sentiment d’insécurité contrairement à certaines autres villes. »

Evidemment, vous pourrez suivre le Grand Prix de Singapour sur notre site tout au long du week-end (du 15 au 17 septembre). Les essais libres, les qualifications et la course seront à suivre en direct comme pour tous les autres Grands Prix de la saison.

Sondage : Pour ou contre la suppression du DRS en F1 ?

DRS pour Drag Reduction System ou système de réduction de la traînée en bon français. Derrière cet acronyme se cache l’une des évolutions les plus critiquées ces dernières années en Formule 1, notamment parce que certains estiment que ce système facilite trop les dépassements en course et donc diminue le spectacle.

Lors de son introduction en Formule 1 à partir de la saison 2011, le DRS a été relativement bien accueilli par des pilotes qui avaient de plus en plus de mal à dépasser les concurrents en piste, notamment parce que les turbulences aérodynamiques derrière les monoplaces les empêchaient de se rapprocher suffisamment près de la voiture précédente avant d’entamer une ligne droite, ce qui rendait les dépassements en ligne droite quasiment impossibles.

Pour régler le problème, la Formule 1 a donc introduit le système de DRS qui consiste à ouvrir le flap supérieur de l’aileron arrière (voir photo d’illustration de l’article) à un moment donné lorsqu’une monoplace se trouve à moins d’une seconde de la voiture précédente. Le fait de relever ce flap supérieur réduit considérablement la traînée aérodynamique d’une F1 dans la ligne droite et lui fait donc gagner quelques kilomètres/h, ce qui permet au pilote de dépasser son adversaire avec une certaine facilité (trop peut-être selon certains).

Relativement bien accueilli la première année, ce système DRS a par la suite fait couler beaucoup d’encre car les pilotes ont pris l’habitude d’attendre d’être dans une ligne droite pour ouvrir le DRS et doubler un adversaire sans que ce dernier ne puisse se défendre en raison du delta de vitesse entre une monoplace ayant le DRS ouvert et l’autre non.

Au fil des années, ce système (qui n’a quasiment pas évolué depuis 2011) a effectivement tenu ses promesses avec de nombreux dépassements à la clé, mais de plus en plus de voix s’élèvent pour essayer de faire supprimer ce système de réduction de la traînée en Formule 1 afin d’encourager les dépassements « naturels » au point de freinage ou en utilisant uniquement l’aspiration.

D’ailleurs, les nouvelles règles introduites en F1 en 2022 avec le retour des monoplaces à effet de sol ont clairement permis aux monoplaces de se suivre de plus près dans les courbes, ce qui a une nouvelle fois remis en cause la pertinence du système DRS.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Doit-on supprimer le DRS ? Doit-on le conserver ? Vous pouvez donner votre avis en répondant au sondage ci-dessous et développer votre opinion en laissant un commentaire. 

Faut-il supprimer le DRS en Formule 1 ? 

Pourquoi le passage sous la tribune a été supprimé à Singapour ?

A partir de cette édition 2023 du Grand Prix de Singapour (du 15 au 17 septembre), les pilotes rouleront sur un tracé remanié dans la Cité-Etat avec notamment la suppression de certains virages dans le dernier secteur en raison de travaux réalisés sur la plate-forme flottante « The Float ».

Construit en 2007 pour accueillir la parade militaire de la fête nationale, alors que le nouveau stade national était encore en construction à Singapour, la barge flottante allias « The Float » devait être éphémère et son démantèlement prévu à partir de 2010. Mais les autorités ont jugé bon de la conserver pour y organiser des événements tout au long de l’année comme des rencontres sportives, des concerts ou encore des parades.

A partir de 2008, les tribunes situées en face de la barge ont servi pour accueillir les spectateurs venant assister au tout premier Grand Prix F1 de Singapour de l’histoire. La tribune en elle-même faisait même partie du tracé puisque les monoplaces passaient au pied de cette tribune avant de s’engouffrer en dessous (virages 18 et 19), la structure formant ainsi une chicane sur le tracé de Singapour que les pilotes empruntaient encore lors de l’édition 2022.

Des travaux prévus jusqu’en 2027…

En 2017, les autorités de Singapour ont annoncé le réaménagement de la plate-forme flottante qui sera d’ailleurs renommée NS Square, pour rendre hommage à tous les militaires nationaux passés et présents. NS Square comprendra des installations sportives communautaires, une nouvelle promenade publique au bord de l’eau et une galerie sur le thème de la Nouvelle-Écosse. La nouvelle scène permanente et la nouvelle tribune auront une capacité d’accueil accrue d’environ 30 000 places, et la promenade du front de mer autour de la scène, qui sera ouverte toute l’année, améliorera la connectivité des piétons autour de la baie.

Les travaux de rénovation ont débuté le 6 septembre 2023 et devraient s’achever d’ici 2027. Jusque-là, le tracé de Formule 1 du Grand Prix de Singapour ne passera plus sous la tribune et les pilotes devront emprunter la Raffles Avenue qui formera donc une longue ligne droite.

@ Ministère de la défense de Singapour/The Float et sa tribune située juste en face

Un circuit plus court et plus rapide…

Avec ces changements, la longueur du circuit de Singapour va diminuer et passer de 5,065km à 4,928 km. Le nombre de tours de course en sera également modifié, passant de 61 à 62. Ce nouveau tracé sera également beaucoup plus rapide, raccourcissant ainsi quelque peu la durée des futurs Grands Prix. D’après les premières simulations, on s’attend à ce que les pilotes bouclent un tour du nouveau circuit en moins d’une minute et trente secondes. Ci-dessous, un tour sur le nouveau tracé de Singapour avec le jeu officiel de la Formule 1 F1 23.

Alonso a quitté Alpine à cause du « manque de professionnalisme » du constructeur français

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, a révélé que le manque de professionnalisme d’Alpine au moment où l’Espagnol cherchait à renouveler son contrat avec l’équipe du constructeur français en 2022 a été l’un des facteurs déterminants dans sa prise de décision de rejoindre Aston Martin.

Après deux saisons passées chez Alpine entre 2021 et 2022, Fernando Alonso a annoncé en plein milieu de la campagne 2022 qu’il quitterait Alpine à la fin de l’année pour rejoindre Aston Martin en remplacement direct de l’Allemand Sebastian Vettel qui venait juste d’annoncer son départ à la retraite à la fin de la saison.

Lorsqu’on lui demande pour quelle raison il a décidé en 2022 de quitter Alpine – qui était quatrième au championnat du monde – pour rejoindre Aston Martin qui était la septième écurie du plateau à l’époque, le double champion du monde a répondu : « Eh bien, il y a un tas de circonstances, la première est que Vettel a pris sa retraite, je dois être honnête. » a-t-il indiqué dans le podcast El Larguero.

« Ce fut une annonce un peu surprenante de voir qu’il y avait une place libre chez Aston Martin. Donc, c’était le premier facteur. »

« Le second est qu’avec Alpine les négociations de plusieurs mois n’ont jamais abouti. Nous étions en accord sur tout, mais le papier [le contrat] n’est jamais arrivé pour apposer une signature et j’ai donc constaté un manque de professionnalisme à ce moment-là chez Alpine. »

« Ensuite chez Aston Martin – je crois que l’annonce de la retraite de Vettel a été faite le jeudi du Grand Prix de Hongrie – et le samedi tout était clair et le contrat était devant moi et cette volonté de m’avoir m’a séduit. »

« C’était une vraie aventure, c’était la septième [équipe] au championnat constructeurs, il y avait un risque, mais ça a bien fonctionné et l’intuition était bonne cette fois-ci. »

Avant le Grand Prix de Singapour, Fernando Alonso occupe la troisième place au championnat du monde des pilotes avec quatorze points d’avance sur Lewis Hamilton.

Daniel Ricciardo pourrait conserver son baquet chez AlphaTauri pour 2024

Le nouveau PDG d’AlphaTauri, Peter Bayer, a expliqué pourquoi Daniel Ricciardo a toutes ses chances de conserver son baquet chez AlphaTauri la saison prochaine, et ce malgré les interrogations sur son niveau de performance ou encore son âge.

Bien que la mission première d’AlphaTauri – l’équipe sœur de Red Bull – est de développer de jeunes talents pour leur permettre de faire un premier pas en Formule 1 avant d’être éventuellement catapulté chez Red Bull, le très expérimenté Daniel Ricciardo reste à l’heure actuelle l’un des principaux candidats pour un baquet au sein de l’écurie italienne en 2024.

Daniel Ricciardo – qui a couru dans sa carrière pour HRT, Toro Rosso, Red Bull, Renault ou encore McLaren – a fait son retour sur la grille en tant que titulaire cette saison chez AlphaTauri à partir du Grand Prix de Hongrie en remplacement direct du Néerlandais Nyck de Vries qui n’a pas convaincu ses employeurs après dix courses disputées.

Ricciardo a disputé les Grands Prix de Hongrie et de Belgique, mais l’Australien s’est ensuite blessé à la main gauche après un accident lors de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix des Pays-Bas sur le tracé de Zandvoort. Le pilote AlphaTauri a donc été remplacé par le jeune pilote de réserve de l’équipe, Liam Lawson, qui sera d’ailleurs de nouveau au volant de la monoplace à Singapour et très probablement au Japon une semaine plus tard.

Alors que la fin de saison approche à grand pas, AlphaTauri n’a toujours pas dévoilé l’identité de ses deux pilotes pour la saison 2024 de Formule 1, mais si l’on en croit les propos du PDG Peter Bayer, Daniel Ricciardo a de grandes chances d’être conservé pour la saison prochaine, notamment grâce à son expérience.

« Je crois que….évidemment, nous ne pouvons pas seulement développer de jeunes pilotes – nous devons aussi être compétitifs. » admet Peter Bayer lors d’un entretien exclusif pour PlanetF1.com.

« Je pense que pour être compétitif de nos jours, il faut avoir dans les deux voitures un pilote expérimenté et un jeune. C’est vraiment ce que nous essayons de réaliser, vous savez, avoir un expérimenté et un jeune. »

« Dans ce contexte, le jeune apprendra davantage de l’expérimenté. L’expérimenté nous aidera, par exemple, Daniel nous a énormément aidé dans les réglages de la voiture. »

« Ainsi, pendant que nous donnons des retours à un jeune pilote, le pilote expérimenté nous donne son avis, et je suis convaincu que nous avons besoin de ces deux choses. »

Avant le Grand Prix de Singapour, l’équipe AlphaTauri occupe la dernière place au championnat du monde des constructeurs avec seulement trois points marqués depuis le début de l’année.

Helmut Marko confirme que Norris est dans le radar de Red Bull

Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, a révélé que le Britannique Lando Norris pourrait être un sérieux « candidat » chez Red Bull pour éventuellement remplacer le Mexicain Sergio Perez une fois le contrat de ce dernier arrivé à son terme.

Sergio Perez est sous contrat avec Red Bull jusqu’à la fin de la saison 2024 et connaît une campagne 2023 difficile, le Mexicain étant largement dominé par son coéquipier Max Verstappen qui a une avance de 145 points au championnat du monde après la quatorzième manche de l’année disputée à Monza.

En théorie, l’avenir de Sergio Perez chez Red Bull devrait être assuré pour la saison 2024 puisque ce dernier possède un contrat, mais ses performances au cours des dernières courses disputées lui ont valu des critiques publiques de la part d’Helmut Marko, l’Autrichien reprochant à Perez sa forme incohérente par rapport à son coéquipier.

Plus récemment, Helmut Marko a également mis encore plus de pression sur Sergio Perez en indiquant que le pilote McLaren Lando Norris était sur le radar de l’équipe : « Perez n’est pas cohérent. Il n’est pas toujours concentré. » a déclaré Marko sur Servus TV.

« Perez a un contrat jusqu’en 2024 et Norris a un contrat [avec McLaren, ndlr] jusqu’en 2025. Malheureusement, c’est long. »

« Il [Norris] est définitivement un candidat pour nous. Chez Toro Rosso, nous avions déjà trouvé un accord avec lui à l’époque jusqu’à ce que son manager se rende compte qu’il y avait une option pour un contrat chez McLaren. »

« En termes de jeunesse et de vitesse, il nous conviendrait très bien. Sergio [Perez] quant à lui a déjà plus de 30 ans et attend son quatrième enfant. Donc, il a aussi d’autres intérêts. Donc, il faudra voir ce qui se passe ensuite. »

Lando Norris lui-même a récemment révélé que des discussions ont eu lieu avec Red Bull avant que le Britannique ne décide finalement de rester avec McLaren en signant un contrat qui court jusqu’à la fin de la saison 2025.

Comment Charles Leclerc a dû s’adapter à une Ferrari imprévisible

Le pilote Ferrari Charles Leclerc est revenu un peu plus en détail sur ses difficultés cette saison au volant d’une monoplace qui n’est pas adaptée à son style de pilotage, notamment parce qu’il a dû faire quelques compromis pour essayer de gommer la plus grosse faiblesse de la SF-23 qui est d’être une monoplace imprévisible.

Revenant sur ses difficultés rencontrées cette saison avec une SF-23 qui semble difficile à appréhender, le Monégasque a expliqué : « La chose la plus délicate, c’est que j’aime les voitures qui survirent en général, et cela a été un trait de caractère tout au long de ma carrière. » a déclaré Charles Leclerc en entretien avec la BBC.

« Le problème avec la voiture de cette année, c’est que ce n’est pas une voiture qui survire, mais c’est une voiture imprévisible. »

« Nous sommes beaucoup plus affectés que nos concurrents par la direction du vent, et évidemment, en tournant en rond, on se retrouve toujours avec un vent arrière à un moment donné et ce n’est pas une position très confortable, parce que pour le pilote c’est impossible d’anticiper. »

« Nous avons encore cette limitation dans la voiture aujourd’hui. C’est bien mieux qu’au début de la saison, mais elle est toujours là, et évidemment, rouler avec une voiture pointue rend cette caractéristique encore plus difficile à gérer. Donc au début de la saison, j’ai eu pas mal de difficultés. »

L’une des solutions a été de régler la monoplace d’une manière que Charles Leclerc ne souhaitait pas pour faire face au comportement erratique de la SF-23 et composer avec le manque d’adhérence du train avant.

« J’ai du faire face à pas mal de sous-virage juste pour avoir des moments un peu moins imprévisibles. » a ajouté le Monégasque.

« Ce n’est pas ce que l’on veut [en tant que pilote] et ce n’est pas l’équilibre que j’apprécie le plus. Donc, ça ne convient pas vraiment à mon style de pilotage. »

« Mais nous avons travaillé dessus. Nous avons eu une bonne réaction. Nous avons fait un très grand pas en avant là-dessus et maintenant nous devons juste ajouter plus de performances et continuer à travailler sur cette faiblesse afin d’améliorer la voiture. »

Le paradoxe de Bakou

Paradoxalement, Charles Leclerc a réussi l’exploit de décrocher la pole position sur l’un des circuits les plus venteux du calendrier à Bakou en Azerbaïdjan, la capitale azerbaïdjanaise étant d’ailleurs surnommée « la ville du vent ».

« Bakou a été une grosse surprise. Pour une raison quelconque, je me sentais vraiment à l’aise, ce à quoi nous ne nous attendions pas en arrivant à Bakou. » admet Charles Leclerc.

« Nous connaissions nos faiblesses et nous savions que c’était une piste urbaine, tellement venteuse, avec des murs autour et ça n’est jamais bon pour la confiance. »

« J’ai trouvé un bon équilibre avec la voiture. J’ai aussi beaucoup joué avec les murs car cela coupait le vent, donc cela nous aidait dans la façon dont vous preniez les virages. »

« A ce moment-là, j’ai un très bon tour lors des deux qualifications [il s’agissait d’un week-end Sprint], ce qui nous a permis de réaliser une double pole, ce qui a été une grande surprise pour nous. »

Bien que rapide sur un tour, c’est finalement Red Bull qui a décroché la victoire à Bakou ce week-end-là, l’équipe de Milton Keynes ne laissant que des miettes à ses concurrents depuis le début de la saison 2023.

Lorsqu’on demande justement à Charles Leclerc comment il gère le fait d’aborder une course en sachant qu’une monoplace – en l’occurrence la Red Bull – est imbattable, le Monégasque a répondu : « Aussi étrange que cela puisse paraître, chaque fois que j’enfile mon casque, j’ai toujours l’impression que la victoire est possible. »

« Chaque fois que je m’entraîne à domicile ou que je suis dans la voiture, gagner est ce qui me motive et cela ne me semble jamais irréalisable. Bien sûr, de manière réaliste, avant le week-end, vous savez que, si rien ne leur arrive, ils [Red Bull] seront simplement dans leur propre ligue le dimanche. »

« Mais chaque fois que je ferme la visière, j’y crois toujours. Je pense toujours que c’est quelque chose que je peux faire. Une victoire est toujours possible et je donnerai toujours absolument tout pour gagner. Il n’y a donc aucun manque de motivation. »

Après le Grand Prix d’Italie 2023 où il a terminé quatrième, Charles Leclerc occupe la sixième place au championnat du monde des pilotes avec six points de retard sur son coéquipier Carlos Sainz.

Les dix équipes de F1 en conformité avec le règlement financier 2022

La FIA a confirmé avoir délivré à toutes les équipes de la grille de la Formule 1 le certificat de conformité de l’administration du plafonnement des coûts concernant la saison 2022.

L’administration du plafonnement des coûts de la FIA a terminé l’examen des documents de déclaration soumis par chaque concurrent ayant participé au championnat du monde de Formule 1 2022 pour la période de déclaration de l’année complète 2022 se terminant le 31 décembre 2022.

L’examen a été un processus « intensif et approfondi ». »  a indiqué la FIA dans un communiqué. La Fédération ajoutant avoir commencé le processus : « par une analyse détaillée de la documentation soumise par les concurrents. »

De plus, toutes les activités non liées à la F1 entreprises par les équipes ont fait l’objet d’un contrôle approfondi cette année, comprenant de multiples visites sur place dans les installations des équipes et des procédures d’audit minutieuses pour évaluer la conformité au règlement financier.

Dans le cadre de cet examen, l’administration du plafonnement des coûts de la FIA a noté que tous les concurrents ont agi « à tout moment dans un esprit de bonne foi et de coopération tout au long du processus ».

En d’autres termes, les dix équipes de la grille de la Formule 1 sont en conformité avec la réglementation financière de la saison 2022, contrairement à la saison précédente où Red Bull avait été pénalisée pour avoir dépassé le plafond budgétaire imposé aux équipes lors de la saison 2021.

Pour rappel : le règlement financier a été introduit dans le championnat du monde de Formule 1 à partir de la saison 2021 après approbation unanime des concurrents. L’intention du règlement financier est de limiter les dépenses dans le championnat afin d’assurer la viabilité à long terme du championnat et d’encourager la convergence des performances entre les concurrents, créant ainsi des courses plus excitantes.

La réglementation est très complexe, reflétant la complexité du sport dans son ensemble. Le processus par lequel les soumissions des équipes sont ensuite auditées par l’administration du plafonnement des coûts de la FIA nécessite une quantité de travail importante qui, grâce aux engagements de ressources supplémentaires pris par la FIA, a été réalisée dans un délai plus court que la première année de mise en œuvre.

L’administration du plafonnement des coûts est chargée d’administrer et de surveiller le respect du règlement financier, d’enquêter sur les cas de non-conformité présumée par le biais du processus d’audit ou en lançant des enquêtes approfondies si elle estime que cela est justifié, et de prendre les mesures coercitives appropriées en ce qui concerne toute violation présumée.

Ferrari et McLaren ne veulent pas d’aide de la F1 pour rattraper Red Bull

Avec sa 10ème victoire consécutive ce week-end lors du Grand Prix d’Italie à Monza, Max Verstappen continue d’écrire l’histoire de la Formule 1. Le pilote Red Bull semble survoler la discipline et est d’ailleurs salué par ses pairs pour cela, mais c’est sans compter sur toute une équipe derrière lui qui lui a fourni la voiture la plus rapide du plateau.

Depuis le début de la saison 2023, Red Bull domine largement les débats avec quatorze victoires en autant de courses disputées et même quinze victoires consécutives si l’on compte le Grand Prix d’Abou Dhabi 2022, ultime manche de la saison précédente remportée par Max Verstappen.

Interrogé sur la domination de Red Bull et sur l’éventuelle introduction d’une nouvelle réglementation qui permettrait d’équilibrer les forces pour plus de spectacle, Christian Horner – patron de Red Bull – ne semble pas favorable à une telle idée.

« Eh bien, les réglementations sont assez stables. Nous avons trois séries de règlements maintenant : Technique, Sportif et Financier. » a expliqué Horner le week-end dernier à Monza.

« Les domaines technique et sportif semblent satisfaisants. Pour ce qui est du règlement financier, il semble qu’il y ait quelques manœuvres de temps à autre. Mais je pense que les règlements sont stables pour les deux prochaines années. » 

« Et nous nous attendons à ce que nos concurrents…regardez le saut que McLaren a fait récemment. Nous nous attendons à ce qu’il y ait une convergence, même cette année, avant d’arriver à 2024. »

« Je n’ai pas connaissance de changements réglementaires draconiens et significatifs dans les tuyaux. Nous l’avons déjà fait pour 2026, qui sera une réinitialisation complète. » insiste le Britannique.

« Même si nous avons beaucoup gagné cette année, beaucoup de courses, y compris la dernière [le GP des Pays-Bas], ont été assez divertissantes. En tout cas, de notre point de vue, Zandvoort l’a été. Donc oui, je ne pense pas que le sport manque de divertissement en ce moment. »

Interrogés à leur tour, les patrons de Ferrari et McLaren approuvent les propos de Christian Horner et estiment que le nécessaire a déjà été fait et qu’il ne faudrait pas dénaturer la Formule 1.

« Je ne suis pas un grand fan de l’équilibre des performances ou de tout autre artifice de ce genre, ce n’est pas du tout l’ADN de la Formule 1. » a déclaré Frederic Vasseur, directeur de la Scuderia Ferrari.

« Et nous avons déjà l’allocation en soufflerie, avec une sorte d’équilibre, pas l’équilibre de la performance mais l’équilibre de l’allocation et c’est suffisant. » [NDLR: plus une écurie a été performante la saison précédente, moins elle bénéficiera de temps en soufflerie la saison suivante].

Du côté de chez McLaren – qui est l’équipe ayant fait le plus grand pas en avant cette saison – Andrea Stella rejoint son homologue de chez Ferrari : « Oui, je suis d’accord. Nous ne voulons pas d’aide. »

« Nous voulons combler le fossé par nos propres moyens. Et nous aimons ce défi. Et c’est ce que nous voulons pour les deux prochaines années. » a insisté Stella.

McLaren ne veut plus voir ses pilotes se percuter en course

Le directeur de McLaren, Andrea Stella, a déclaré qu’une analyse approfondie de la collision ayant eu lieu entre les deux pilotes à Monza dimanche dernier en course sera lancée dans les prochains jours.

Au Grand Prix d’Italie, Lando Norris et Oscar Piastri se sont retrouvés roue contre roue au premier virage lorsque Oscar Piastri a quitté la voie des stands après son arrêt au 24e tour. Norris – qui avait des pneumatiques plus chauds – s’est jeté dans le premier virage, tandis que Piastri a légèrement glissé avec ses pneus froids et a touché le côté droite de la monoplace de son coéquipier.

Plus de peur que de mal finalement après ce contact entre coéquipiers, mais le directeur de l’équipe, Andrea Stella, a déclaré que cet incident sera étudié en détail au cours des prochains jours afin qu’une telle situation ne puisse se reproduire à l’avenir.

« Il ne devrait jamais y avoir de contact entre deux monoplaces McLaren. » a déclaré Andrea Stella après l’arrivée du Grand Prix d’Italie, cité par le site du championnat du monde.

« Il y a eu un contact, ce qui ne correspond pas à la façon dont nous courons chez McLaren. C’est OK, mais nous devons simplement revoir certaines choses comme vous le feriez pour tout ce qui est technique ou en rapport avec la course. »

« Ce qui est important, c’est d’avoir un paramètre clair quant à ce que vous jugez acceptable et non acceptable. Ce n’est pas une question d’émotions, il est très clair que pour tout pilote, il y a quelque chose de plus grand qu’eux : c’est l’équipe. »

Lorsqu’on lui a demandé lequel des deux pilotes était le plus à blâmer pour cet incident, Stella a répondu : « Nous devons tout revoir. Comme pour tout, nous le ferons au calme, nous ne devons rien faire dans l’urgence. »

« Nous allons examiner cela et apporterons les ajustements nécessaires et je suis sûr que même les pilotes se calibreront eux-mêmes dans une situation similaire [à l’avenir]. »

« C’est toujours un peu délicat quand on sort des stands, surtout avec les pneus Durs. Oscar a essayé de voir où il pourrait se placer pour conserver sa position, mais avec des pneus plus froids, cela est plus difficile qu’on pourrait l’imaginer. »

« Je pense que nous pouvons conclure qu’il ne s’agissait que d’une petite erreur de jugement. Cela signifie donc qu’il n’y a aucun problème [entre les deux pilotes]. Les deux pilotes étaient conscients qu’il ne devait y avoir aucun contact entre deux McLaren, et il s’agissait juste d’un problème d’exécution. »

Stella a souligné que Norris et Piastri resteront toujours libres de se battre à l’avenir malgré cet incident, mais l’Italien a précisé qu’ils devront veiller à respecter les consignes de l’équipe.

« Ils sont libres de courir. Mon rôle est de leur donner des principes et un paramètre clair dans lesquels ils peuvent courir. C’est ce que nous voulons voir, c’est excitant à voir. »

« C’est un peu comme chez Ferrari aujourd’hui, je suis sûr qu’ils étaient un peu nerveux sur le muret des stands, mais c’était un bon spectacle. » a ajouté Stella en parlant de la bataille entre Leclerc et Sainz ce dimanche à Monza en fin de course.

A Monza, Lando Norris a franchi la ligne d’arrivée à la huitième place, tandis que son coéquipier Oscar Piastri a terminé douzième, l’Australien ayant été victime d’un accrochage avec la Mercedes de Lewis Hamilton, ce qui l’a obligé à repasser par les stands pour changer d’aileron avant.

Après le Grand Prix d’Italie, McLaren occupe toujours la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec 45 points d’avance sur Alpine. 

Les résultats définitifs du Grand Prix F1 d’Italie 2023

Voici les résultats officiels et définitifs du Grand Prix F1 d’Italie disputé ce dimanche 03 septembre sur le circuit de Monza près de Milan.

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a remporté le Grand Prix d’Italie 2023. Le Néerlandais a franchi la ligne d’arrivée devant son coéquipier Sergio Perez et la Ferrari de Carlos Sainz.

Derrière, Charles Leclerc, George Russell, Lewis Hamilton, Alexander Albon, Lando Norris, Fernando Alonso et Valtteri Bottas complètent le top dix à l’arrivée de cette quatorzième manche du championnat du monde 2023.

Les abandons : il y a eu deux abandons ce dimanche à Monza. Le pilote AlphaTauri Yuki Tsunoda a abandonné avant la fin du tour de formation sur problème mécanique (raison inconnue), tandis que le pilote Alpine Esteban Ocon a lui aussi abandonné en course en raison de vibrations dans la colonne de direction de son A523.

Les pénalités : le pilote Williams Logan Sargeant a écopé d’une pénalité de cinq secondes et deux points sur sa Superlicence pour avoir causé une collision en course avec l’Alfa Romeo de Valtteri Bottas.

Le pilote McLaren Oscar Piastri a écopé d’une pénalité de cinq secondes pour avoir quitté la piste et gagné un avantage sur l’AlphaTauri de Liam Lawson.

Le pilote Mercedes Lewis Hamilton a écopé d’une pénalité de cinq secondes et de deux points sur sa Superlicence pour avoir provoqué une collision avec la McLaren d’Oscar Piastri en fin de course.

Le Pilote Mercedes George Russell a écopé d’une pénalité de cinq secondes pour avoir quitté la piste et obtenu un avantage sur l’Alpine d’Esteban Ocon.

Pilote du jour : l’Espagnol Carlos a été élu « pilote du jour » ce dimanche au Grand Prix d’Italie. Le pilote Ferrari – qui a terminé troisième – a reçu 31,5% des votes de la part des fans, il devance Sergio Perez (14,8%), Max Verstappen (13,3%), Alex Albon (10,7%) et Charles Leclerc (6%).

Meilleur tour en course : c’est le pilote McLaren Oscar Piastri qui a signé le meilleur tour en course ce dimanche à Monza. L’Australien a signé un 1,25.072 au 43e tour de course, cependant, il ne marque pas le point bonus car il n’a pas terminé dans le top dix (il a franchi la ligne en P12).

Résultats définitifs du Grand Prix d’Italie 2023

Classement pilotes F1 2023

Pilote Equipe Points
Max Verstappen Red Bull 575
Sergio Perez Red Bull 285
Lewis Hamilton Mercedes234
Fernando Alonso Aston Martin 206
Charles LeclercFerrari 206
Lando Norris McLaren205
Carlos Sainz Ferrari 200
George RussellMercedes175
Oscar Piastri McLaren 97
Lance Stroll Aston Martin 74
Pierre Gasly Alpine62
Esteban Ocon Alpine58
Alex Albon Williams 27
Yuki Tsunoda AlphaTauri 17
Valtteri Bottas Alfa Romeo 10
Nico HülkenbergHaas9
Guanyu Zhou Alfa Romeo 6
Daniel RicciardoAlphaTauri6
Kevin MagnussenHaas 3
Liam Lawson AlphaTauri 2
Logan Sargeant Williams 1
Nyck de Vries AlphaTauri 0

Classement constructeurs F1 2023

Equipe Moteur Points
Red Bull Honda860
Mercedes Mercedes409
Ferrari Ferrari 406
McLaren Mercedes302
Aston Martin Mercedes 280
Alpine Renault 120
Williams Mercedes 28
AlphaTauri Honda 25
Alfa Romeo Ferrari 16
Haas Ferrari 12

 

Max Verstappen signe sa dixième victoire consécutive, un record en F1

Max Verstappen a remporté ce dimanche à Monza sa dixième victoire consécutive avec sept secondes d’avance sur son coéquipier Sergio Perez. Cela signifie que le pilote Red Bull détient désormais à lui seul le record du plus grand nombre de victoires consécutives en Formule 1.

Lorsqu’on lui demande ce que signifie pour lui le record de dix victoires consécutives, Max Verstappen a répondu : « Je n’ai jamais osé croire que cela était possible. C’est toujours difficile d’être aussi cohérent. Je suis heureux d’en gagner dix d’affilée. Finalement, ça va s’arrêter à un moment donné, mais pour le moment, c’est vraiment agréable. »

Durant la course ce dimanche à Monza, Verstappen s’élançait depuis la deuxième place sur la grille de départ du Grand Prix d’Italie et est resté coincé derrière la Ferrari de Carlos Sainz durant quatorze tours, avant de réussir à dépasser l’Espagnol pour prendre les commandes de l’épreuve et décrocher sa douzième victoire cette saison, la 47e de sa carrière.

« C’était une course solide. Nous avons dû travailler dur pour y parvenir aujourd’hui, mais cela a certainement rendu les choses amusantes. » a ajouté Verstappen à propos de sa course.

« Nous avions une bonne vitesse et gérions bien les pneus, mais la Ferrari avait beaucoup de vitesse de pointe. »

« Notre DRS n’est pas très efficace ce week-end car nous avons dû réduire la taille de l’aileron supérieur. Cela a rendu les choses un peu plus difficiles pour attaquer dans le premier virage. »

« J’ai donc dû forcer Carlos à commettre une erreur et essayer de garder ma patience, car c’était encore une course très longue. J’ai vu qu’ils avaient des problèmes avec les pneus arrière, j’ai donc dû choisir mon moment. »

« Au final, il a bloqué [ses freins] une fois et j’avais une meilleure traction à la sortie du deuxième virage. Quand j’ai dépassé Carlos, nous avons pu faire notre propre course et ça s’est très bien passé. »

 » Tout s’est bien passé, même si nous avons dû gérer un petit problème à la fin. Heureusement, notre avance était suffisamment grande pour que je puisse ralentir et rouler sereinement jusqu’à l’arrivée. »

Après le Grand Prix d’Italie, Max Verstappen accentue encore un peu plus son avance au championnat du monde avec désormais 364 points inscrits depuis le début de l’année, soit 145 points de plus que son coéquipier Sergio Perez deuxième du classement pilotes.

Quand est programmé le prochain Grand Prix de F1 ? (Singapour)

Après le Grand Prix d’Italie disputé ce dimanche 03 septembre à Monza, la Formule 1 quitte désormais l’Europe pour se diriger vers l’Asie pour la quinzième manche du championnat du monde 2023.

Le Grand Prix de Singapour est programmé du 15 au 17 septembre 2023 sur le tracé urbain de Marina Bay en plein cœur de la Cité-Etat. Il s’agira de la quinzième manche de l’année et de la première des deux courses disputées en Asie.

En 2022, C’est le pilote Red Bull Sergio Perez qui a franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix de Singapour en premier, le Mexicain devançait la Ferrari de Charles Leclerc et l’autre Ferrari de Carlos Sainz.

Derrière, Lando Norris, Daniel Ricciardo, Lance Stroll, Sebastian Vettel, Max Verstappen, Lewis Hamilton et Pierre Gasly complétaient le top dix à l’arrivée de l’épreuve.

Tout comme les autres Grands Prix tout au long de la saison 2023, vous pourrez suivre l’action en piste en direct sur notre site (essais libres, qualifications et course) en rejoignant le Live Center à cette adresse à partir du vendredi 15 septembre.

Les classements F1 2023 après le Grand Prix d’Italie

Voici les classements pilotes et constructeurs F1 2023 après le Grand Prix d’Italie, quatorzième manche du championnat du monde de Formule 1, qui s’est disputé ce dimanche 03 septembre à Monza.

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a remporté le Grand Prix d’Italie 2023, le Néerlandais devance sur la ligne d’arrivée la Red Bull de Sergio Perez et la Ferrari de Carlos Sainz.

Derrière, Charles Leclerc, George Russell, Lewis Hamilton, Alex Albon, Lando Norris, Fernando Alonso et Valtteri Bottas complètent le top dix à l’arrivée de cette quatorzième manche de l’année.

Les classements présentés ci-dessous sont évolutifs en temps réel et sont donc mis à jour en cas de pénalité infligée à un ou plusieurs pilotes après le classement officiel de la course et qui aurait une conséquence directe sur les positions aux championnats.

Classement pilotes F1 2023

Pilote Equipe Points
Max Verstappen Red Bull 575
Sergio Perez Red Bull 285
Lewis Hamilton Mercedes234
Fernando Alonso Aston Martin 206
Charles LeclercFerrari 206
Lando Norris McLaren205
Carlos Sainz Ferrari 200
George RussellMercedes175
Oscar Piastri McLaren 97
Lance Stroll Aston Martin 74
Pierre Gasly Alpine62
Esteban Ocon Alpine58
Alex Albon Williams 27
Yuki Tsunoda AlphaTauri 17
Valtteri Bottas Alfa Romeo 10
Nico HülkenbergHaas9
Guanyu Zhou Alfa Romeo 6
Daniel RicciardoAlphaTauri6
Kevin MagnussenHaas 3
Liam Lawson AlphaTauri 2
Logan Sargeant Williams 1
Nyck de Vries AlphaTauri 0

Classement constructeurs F1 2023

Equipe Moteur Points
Red Bull Honda860
Mercedes Mercedes409
Ferrari Ferrari 406
McLaren Mercedes302
Aston Martin Mercedes 280
Alpine Renault 120
Williams Mercedes 28
AlphaTauri Honda 25
Alfa Romeo Ferrari 16
Haas Ferrari 12

Max Verstappen prive Ferrari d’une victoire devant les Tifosi

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a remporté le Grand Prix d’Italie 2023, le Néerlandais devance sur la ligne d’arrivée la Red Bull de Sergio Perez et la Ferrari de Carlos Sainz.

Derrière, Charles Leclerc, George Russell, Lewis Hamilton, Alex Albon, Lando Norris, Fernando Alonso et Valtteri Bottas complètent le top dix à l’arrivée de cette quatorzième manche de l’année.

Premier départ avorté !

Alors que les pilotes ont débuté le tour de formation à 15h00, le Japonais Yuki Tsunoda est tombé en panne avant d’arriver sur la grille de départ. Sa monoplace étant mal positionnée, la direction de course a alors décidé de relancer les pilotes pour un deuxième tour de formation, le temps que les commissaires puissent dégager l’AlphaTauri.

Cependant, la boîte de vitesses de l’AlphaTauri est restée bloquée sur un rapport et les commissaires ne pouvaient donc pas la déplacer, ce qui a obligé la direction de course à prendre la décision d’avorter le départ du Grand Prix d’Italie pour permettre à la dépanneuse de venir chercher l’AlphaTauri.

Les pilotes se sont donc arrêtés sur la grille et les mécaniciens ont été autorisés à venir sur la grille plusieurs minutes pour redémarrer les moteurs une fois le « vrai » départ annoncé par le directeur de course.

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Verstappen au dessus du lot 

Deuxième sur la grille de départ entre les deux Ferrari de Carlos Sainz et Charles Leclerc, le Néerlandais Max Verstappen a immédiatement mis la pression à Carlos Sainz en début de course. L’Espagnol s’est bien défendu face aux différentes attaques de Verstappen jusqu’au moment où le pilote Ferrari a commis la petite erreur qu’il ne fallait pas faire, ce qui a permis au pilote Red Bull de prendre les commandes de la course.

Grâce à cette victoire, Max Verstappen rentre encore un peu plus dans l’histoire de la Formule 1 en devenant le premier pilote à décrocher dix victoires consécutives dans la discipline, sa 47e en carrière et la douzième de la saison.

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Une fois la Ferrari de Sainz dépassée, rien ne pouvait empêcher Max Verstappen d’aller décrocher une dixième victoire consécutive cette saison tant le rythme de la RB19 était au dessus du lot sur ce tracé rapide de Monza.

Après avoir dépassé le poleman Carlos Sainz, Max Verstappen a en effet immédiatement créé un écart énorme, le Néerlandais s’assurant ainsi une marge très confortable pour ne jamais être inquiété par qui que ce soit.

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Ferrari rapide mais…

Ferrari n’a pas à rougir des performances de ses pilotes ce dimanche à Monza puisque la SF-23 affichait tout de même une excellente pointe de vitesse dans les longue lignes droites, Sainz et Leclerc mettant à chaque fois en difficulté les pilotes qui souhaitaient les doubler avec l’aide du DRS.

Malheureusement, l’un des points faibles de la Ferrari reste la dégradation des pneus en course et une fois de plus cet aspect a été un élément clé ce dimanche en Italie, les deux pilotes ne pouvant plus rester sur un rythme aussi élevé que Red Bull en fin de Grand Prix sous peine de devoir s’arrêter une nouvelle fois dans les stands.

En fin de course, Charles Leclerc et Carlos Sainz se sont livrés une énorme bataille en piste pour la troisième place du podium, les deux hommes allant jusqu’à la limite du contact à plusieurs reprises…

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Alpine au fond du trou à Monza !

L’écurie Alpine quitte l’Italie avec un beau zéro pointé ce dimanche. Les deux pilotes Esteban Ocon et Pierre Gasly – qui s’élançaient depuis le fond de la grille – n’ont malheureusement pas réussi à faire de miracles sur une piste rapide sur laquelle l’A53 n’est absolument pas compétitive en raison notamment d’un manque de puissance du moteur Renault, son plus gros point faible cette saison.

En fin de course, Alpine a même demandé à Esteban Ocon d’abandonner 

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Résultats du Grand Prix d’Italie 2023

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Revivez le Grand Prix F1 d’Italie 2023 à Monza

Quatorzième manche du championnat du monde 2023 de F1, le Grand Prix d’Italie se dispute ce dimanche 03 septembre sur le circuit de Monza près de Milan. Il s’agit de la dernière épreuve sur le sol européen.

C’est le pilote Ferrari Carlos Sainz qui s’élançait depuis la pole position ce dimanche à Monza, l’Espagnol devançait la Red Bull de Max Verstappen et l’autre Ferrari pilotée par le Monégasque Charles Leclerc.

Derrière, George Russell, Sergio Perez, Alex Albon, Oscar Piastri, Lewis Hamilton , Lando Norris et Fernando Alonso complètaient le top dix sur la grille de départ du Grand Prix d’Italie (voir la grille complète ici).

Le départ du Grand Prix d’Italie 2023 a été donné ce dimanche à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élançaient pour 53 tours de course à Monza.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2023 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Pour revivre le Grand Prix d’Italie en direct, c’est juste en dessous que ça se passe ou bien rendez-vous sur notre Live Center à cette adresse.

Revivez le Grand Prix d’Italie 2023

Grille de départ définitive du Grand Prix F1 d’Italie 2023

Voici la grille de départ officielle et définitive du Grand Prix F1 d’Italie 2023, quatorzième manche du championnat du monde de Formule 1, qui se dispute ce week-end du 1er au 03 septembre sur le circuit de Monza près de Milan.

C’est le pilote Ferrari Carlos Sainz qui a décroché la pole position au Grand Prix d’Italie en signant le meilleur temps des qualifications ce samedi en 1,20.294. L’Espagnol devance de 13 millièmes la Red Bull de Max Verstappen et de 67 millièmes l’autre Ferrari de Charles Leclerc.

Derrière, George Russell, Sergio Perez, Alex Albon, Oscar Piastri, Lewis Hamilton , Lando Norris et Fernando Alonso complètent le top dix sur la grille de départ du Grand Prix d’Italie.

Notez que la grille de départ présentée ci-dessous prend en compte les diverses pénalités infligées aux différents pilotes. Cette grille est mise à jour en temps réel, même dans le cas d’une pénalité tardive. Lorsqu’un pilote reçoit une pénalité, celle-ci est matérialisée dans le tableau par un (+xP) à côté du nom du pilote en question.

Pour suivre en direct le Grand Prix d’Italie 2023, cliquez sur ce lien pour accéder au live center. Le direct débute ce dimanche 03 septembre à 14h30 (heure de Paris).

Grille de départ du GP d’Italie 

Pilote Equipe
Carlos Sainz Ferrari
Max Verstappen Red Bull
Charles Leclerc Ferrari
George Russell Mercedes
Sergio Perez Red Bull
Alex Albon Williams
Oscar Piastri McLaren
Lewis Hamilton Mercedes
Lando Norris McLaren
Fernando Alonso Aston Martin
Yuki Tsunoda AlphaTauri
Liam Lawson AlphaTauri
Nico Hülkenberg Haas
Valtteri Bottas Alfa Romeo
Logan Sargeant Williams
Guanyu Zhou Alfa Romeo
Pierre Gasly Alpine
Esteban Ocon Alpine
Kevin Magnussen Haas
Lance Stroll Aston Martin

Carlos Sainz place sa Ferrari en pole position à Monza !

C’est le pilote Ferrari Carlos Sainz qui a décroché la pole position au Grand Prix d’Italie en signant le meilleur temps des qualifications ce samedi en 1,20.294. L’Espagnol devance de 13 millièmes la Red Bull de Max Verstappen et de 67 millièmes l’autre Ferrari de Charles Leclerc.

Derrière, George Russell, Sergio Perez, Alex Albon, Oscar Piastri, Lewis Hamilton , Lando Norris et Fernando Alonso complètent le top dix provisoire sur la grille de départ du Grand Prix d’Italie.

Retour de la qualification alternative

Le nouveau format de qualifications dit « alternatif » a été testé pour la deuxième fois de l’année ce samedi à Monza. Concrètement, durant cette qualification les pilotes avaient l’obligation d’utiliser les pneus Durs durant la Q1, les pneus Mediums durant la Q2 et les pneus Tendres durant la Q3.

Selon Pirelli, cette allocation alternative de pneus réduit ainsi les jeux de pneus disponibles pour les équipes de 13 à 11, ce qui a un impact non négligeable sur l’environnement. Après ce deuxième test de l’année, le manufacturier unique de la F1 devra décider – en concertation avec les équipes – si ce système alternatif sera introduit la saison prochaine durant tous les week-ends.

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Les deux Alpine éliminées en Q1 !

Les deux pilotes Alpine, Pierre Gasly et Esteban Ocon, ont été éliminés dès la Q1 ce samedi à Monza. L’équipe du constructeur français a fait sortir les deux pilotes dans les dernières secondes de la Q1 pour une seule tentative, mais ces derniers ont échoué et s’élanceront donc ce dimanche depuis le fond de la grille en P17 et P18. Grosse déception du côté du clan français…

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Les pilotes Ferrari sous enquête…[MAJ]

Les deux pilotes Ferrari, Carlos Sainz et Charles Leclerc, ont été placés sous enquête après la session pour ne pas avoir respecté des consignes données par le directeur de course. Ils risquent donc une pénalité sur la grille de départ du Grand Prix d’Italie…. Mise à jour à 18h00 : les deux pilotes n’ont finalement écopé d’aucune pénalité sur la grille de départ et Carlos Sainz conserve donc sa pole position et Leclerc sa troisième place.

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Résultats des qualifications à Monza

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Revivez la séance de qualifications du Grand Prix d’Italie 2023

Quatorzième manche du championnat du monde 2023 de Formule 1, le Grand Prix d’Italie se dispute ce week-end du 1er au 03 septembre sur le circuit de Monza près de Milan.

Le vendredi 1er septembre, la première séance d’essais libres [EL1] du Grand Prix d’Italie était programmée à 13h30 (résultats ici), tandis que la deuxième séance d’essais libres du week-end [EL2] était programmée à 17h00 (résultats ici).

Ce samedi 02 septembre, la troisième et dernière séance d’essais libres du week-end à Monza [EL3] était programmée à 12h30 (résultats ici), alors que la séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix d’Italie 2023 était programmée à 16h00 (résultats ici).

Enfin, le départ du Grand Prix d’Italie 2023 sera donné le dimanche 03 septembre à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 53 tours de course à Monza pour cette quatorzième manche du championnat du monde, la dernière sur le sol européen cette année.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2023 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Pour revivre la séance de qualifications à Monza, c’est juste en dessous que ça se passe ou bien rendez-vous sur notre Live Center à cette adresse.

Revivez les qualifications à Monza