Max Verstappen : « Les Sprints enlèvent une partie de la magie en F1 »

Le champion du monde en titre, Max Verstappen, a une nouvelle fois critiqué les courses Sprint en F1, le Néerlandais estimant que ce format censé apporter plus de spectacle pour les fans fait passer la catégorie reine du sport automobile pour un vrai « cirque ».

Depuis leur introduction en F1, les courses Sprint n’ont cessé de faire couler beaucoup d’encre, certains étant de fervents défenseurs de ce format, alors que d’autres s’y opposent catégoriquement. C’est d’ailleurs le cas de Max Verstappen qui considère que les courses Sprint en Formule 1 enlèvent « une partie de la magie ».

« J’ai toujours dit que je comprenais le côté commercial, mais je me considère comme un pur coureur. » a déclaré le triple champion du monde à AMUS à propos des courses Sprint.

« Cela enlève une partie de la magie. Enfant, lorsque j’allumais la télévision, je me demandais avec enthousiasme ce qui se passerait pendant la course. En tant que fan, vous ne disposez pas de toutes les informations privilégiées sur la dégradation des pneus ou quoi que ce soit du genre. Vous voyez une Red Bull, une Mercedes et une Ferrari sur la grille et vous vous demandez comment cela va se terminer. »

« Une course Sprint permet de savoir plus ou moins ce qui va se passer le lendemain. Sauf circonstances folles – par exemple avec un changement de météo – vous pouvez généralement estimer le rythme de la course [principale] après un Sprint. Donc, je pense que cela enlève de la tension. Peut-être que seul le départ est excitant. »

Le Néerlandais n’hésite pas à critiquer le format général d’un week-end Sprint puisque les pilotes ne participent qu’à une seule séance d’essais libres le vendredi, avant de se lancer directement dans une séance de qualifications qui détermine la grille de départ de la course principale du dimanche. 

Le samedi, les pilotes participent à une nouvelle séance de qualifications [le Shootout] dont le résultat détermine la grille de départ de la course Sprint programmée quelques heures plus tard et dont le résultat n’a aucun impact sur la grille de la course principale du dimanche. 

« Le format n’est pas assez mouvementé. Cela ne me dérange pas d’avoir une seule séance d’essais libres avant les qualifications. Mais avoir de nouvelles qualifications pour le Sprint, cela ne veut pas dire grand chose pour moi car nous avons déjà réalisé les « grandes » qualifications. C’est la séance la plus importante. » a ajouté Verstappen.

« En Sprint, le vainqueur ne gagne que huit points. Les différences avec le deuxième et le troisième ne sont pas grandes. Cela n’a pas beaucoup d’importance. »

Autre point important aux yeux de Max Verstappen, la règle du Parc Fermé qui s’applique immédiatement après les premiers essais libres du vendredi, ce qui veut dire que les équipes ne peuvent plus toucher aux réglages des monoplaces pour la suite du week-end.

« C’est une autre chose. La configuration est verrouillée après les premiers essais libres. Si vous vous trompez, vous êtes coincé dans cette configuration pour le reste du week-end. » insiste le Néerlandais.

« C’est nul ! Cela nous est arrivé au Brésil l’année dernière [en 2022]. Nous avons eu quelques bons week-ends Sprint cette année, cependant, je n’étais pas entièrement satisfait. Avec la garde au sol à Austin par exemple. Mercedes et Ferrari n’ont certainement pas réglé volontairement leurs monoplaces trop bas [Hamilton et Leclerc ont été disqualifiés des résultats du GP des Etats-Unis, ndlr]. »

« Mais une fois que l’on s’engage sur le mauvais chemin, on ne peut plus y échapper. Vous ne pouvez réagir qu’avec la pression des pneus. Et quand c’est fini, vous êtes complétement perdu, c’est ennuyeux. Si on veut continuer à faire des Sprints, nous devons faire des changements à mon avis. »

Lorsqu’on lui demande s’il serait mieux de créer des Parcs Fermés séparés durant un week-end Sprint, Verstappen a répondu : « Oui, un pour le samedi et un pour le dimanche par exemple. »

D’une façon générale, Max Verstappen admet qu’il est quelques fois perdu lors des week-ends Sprint, et c’est pourquoi le pilote Red Bull aimerait du changement : « Pourquoi avons-nous besoin de tous ces trucs bizarres ? Même moi, je me demande quelles sont les règles. Je me sens perdu. C’est un peu comme un cirque. » conclut le triple champion du monde.

Six courses Sprint en 2024

En 2024, max Verstappen n’échappera pourtant pas aux courses Sprint puisque la Formule 1 a confirmé un calendrier de six courses Sprint cette saison. les courses Sprint se disputeront sur le tracé de Shanghai en Chine du 19 au 21 avril, celui de Miami du 03 au 05 mai, celui de Spielberg en Autriche du 28 au 30 juin, celui d’Austin au Texas du 18 au 20 octobre, Sao Paulo au Brésil du 1er au 03 novembre et enfin celui de Losail au Qatar du 29 novembre au 1er décembre.

Si l’Autriche, le Brésil, Losail et Austin ont déjà accueilli une course Sprint dans le passé, ce sera en revanche une grosse nouveauté pour Miami qui accueillera sa première course Sprint, ainsi que pour Shanghai qui fera également son retour au calendrier de la Formule 1 après plusieurs années d’absence en raison de la crise sanitaire du Covid.

Des changements à prévoir ? 

Il est bon de noter que suite aux discussions lors de la réunion de la Commission F1 en novembre dernier, il a été convenu que le comité sportif consultatif discutera plus en détail des changements potentiels au format Sprint avec une proposition qui sera présentée à la Commission F1 pour examen lors de la première réunion de 2024 programmée avant la première manche de l’année.

Szafnauer voit le moteur Renault en F1 à la traîne jusqu’en 2026

L’ancien team principal de l’équipe Alpine, Otmar Szafnauer, affirme que le moteur Renault monté à l’arrière des deux Alpine en F1 accusera toujours un certain retard au cours des deux prochaines saisons en termes de performances par rapport aux unités de puissance des autres constructeurs.

L’an dernier, une analyse lancée par la FIA a confirmé que le moteur Renault souffrait d’un déficit de puissance par rapport aux unités de puissance Ferrari, Honda et Mercedes. Ce déficit – évalué entre 20 et 35 chevaux – a également été confirmé par l’ancien team principal d’Alpine, Otmar Szafnauer, qui affirmait à l’époque que le problème venait de la partie électrique de l’unité de puissance et non du moteur à combustion interne.

Cette situation a donné lieu à des discussions pour permettre à Renault de surmonter ce déficit de puissance par rapport à ses rivaux, mais Otmar Szafnauer – qui a été licencié de l’équipe Alpine en juillet 2023 – a révélé que les adversaires d’Alpine ont refusé à Renault la possibilité de rattraper son retard, l’Américain insistant sur le fait que l’équipe du constructeur français sera donc encore gênée par ce déficit de puissance durant les deux prochaines saisons, soit jusqu’en 2026 date à laquelle une nouvelle règlementation moteur entrera en vigueur en Formule 1.

« La FIA dispose de toutes les données, et je pense que c’est lors de ma dernière réunion de la Commission Formule 1 que la FIA a mis cela à l’ordre du jour. » a expliqué Szafnauer dans un entretien accordé à Peter Windsor sur sa chaîne YouTube.

« Dans la règlementation moteur, nous devions geler le développement pour que Red Bull puisse utiliser un moteur Honda qui n’allait pas être développé – je n’étais pas là – mais il y a eu un ‘Gentleman’s Agreement’ qui stipulait que la puissance du groupe motopropulseur de tous les constructeurs était différente d’un certain pourcentage et qu’ils commenceraient à réfléchir à ce qu’il faut faire pour mettre tout le monde en conformité. »

« La FIA elle-même a dit : ‘Ecoutez, Renault est en dehors de la fenêtre de différence [en termes de puissance] du groupe motopropulseur, nous devons donc commencer à parler de ce que nous devrions faire pour aligner le moteur Renault sur celui des autres’. »

« Nous avons ensuite eu une réunion au cours de laquelle j’ai beaucoup argumenté au nom de Renault pour amener les autres motoristes à faire exactement ce qu’ils avaient promis lorsque le [développement du] moteur était gelé. Mais un Gentleman’s Agreement en Formule 1 en vaut parfois la peine et d’autres fois non. »

« Je pense donc que cet écart – uniquement parce qu’il est vraiment difficile de changer maintenant – persistera probablement jusqu’en 2026. Donc encore deux ans, 2024 et 2025. »

« Nous avons travaillé en tant qu’équipe, mais le problème est que le groupe motopropulseur est gelé. Même si vous voulez le changer, vous ne pouvez pas. Vous ne pouvez apporter des modifications que pour des raisons de fiabilité et cela ne vous laisse pas beaucoup de latitude pour améliorer la puissance de sortie de l’unité. »

« En soi, c’est une lacune difficile à surmonter. Donc, pour être compétitif à l’avant de la grille, vous devez avoir un châssis, des pilotes et tout le reste bien meilleurs que tout le monde pour compenser le déficit du groupe motopropulseur – c’est impossible. » insiste l’Américain.

En 2023, l’équipe Alpine a terminé à la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec seulement 120 points marqués en 22 Grands Prix disputés.

Renault pourrait motoriser Andretti

Récemment, Bruno Famin – directeur de l’équipe Alpine par intérim – a indiqué que Renault serait prêt à motoriser Andretti dans le cas où la candidature de l’écurie américaine est acceptée par la FOM. Si tel est le cas, Andretti pourrait alors viser une arrivée en F1 en 2025, mais il lui faudrait alors un moteur puisque Géneral Motors – qui s’est inscrit en F1 en tant que motoriste – ne débutera pas avant la saison 2028.

Mais si les propos d’Otmar Szafnauer s’avèrent exacts au sujet du moteur Renault, Andretti pourrait alors choisir un autre fournisseur moteur pour faire ses débuts en Formule 1…

Abiteboul sur les tests des jeunes pilotes en F1 : « C’est plus de l’ordre du symbole »

L’ancien directeur de l’équipe Renault en F1, Cyril Abiteboul, porte un regard assez critique sur les essais réservés aux jeunes pilotes en Formule 1, le Français estimant que ces séances de roulage sont plus de l’ordre du « symbole » et n’offrent pas suffisamment d’opportunités aux jeunes qui y participent.

Depuis quelques années maintenant, les équipes de F1 ont l’obligation de faire rouler des jeunes pilotes durant au moins deux séances d’essais libres 1 au cours d’une saison. Ces séances de roulage sont programmées pour permettre aux débutants de mettre un pied dans le milieu très fermé de la Formule 1 et doivent – en théorie – leur ouvrir des portes pour leur avenir, mais pour Cyril Abiteboul, ces essais sont plus de l’ordre du symbole.

« Ces essais démontrent certaines facettes du pilote, ce sont des moments importants, mais qui sont plus de l’ordre du symbole que d’une démonstration de performance ou d’apprentissage. » estime Cyril Abiteboul, consultant pour Franceinfo.

« C’est ultra court, une heure à peine, avec un programme rigide car il y a beaucoup de choses à faire durant les essais : travailler le développement, la mise au point de la voiture pour le reste du week-end. ce n’est pas une zone de liberté. »

Cyril Abiteboul admet cependant qu’un jeune pilote aura toujours besoin du soutien d’une grande écurie pour mettre toutes les chances de son côté pour atteindre un jour la Formule 1, comme cela a été le cas par le passé pour de grands pilotes tels que Sebastian Vettel ou encore Max Verstappen – tous deux soutenus par Red Bull.

« Être dans le giron d’une écurie, c’est important, c’est même devenu une condition nécéssaire. » a ajouté Cyril Abiteboul.

« Quand on regarde ces dernières années, Lando Norris chez McLaren, Max Verstappen ou avant Sebastian Vettel chez Red Bull…Il faut presque remonter à Fernando Alonso pour voir de grands pilotes arriver sans le soutien d’une équipe. »

Le problème du pilote payant

Depuis quelques années, la Formule 1 a vu arriver des pilotes qui « achètent » leur présence dans la discipline reine du sport automobile moyennant un important apport financier pour l’équipe. Mais grâce à cette règle qui oblige désormais les écuries de la grille à accompagner des pilotes débutants en les faisant notamment rouler lors de séances d’essais libres. Cyril Abiteboul estime que ce processus permettra de voir éclore davantage de pilotes qui méritent leur place : « Cela devient davantage une pure méritocratie et il faut s’en réjouir. » insiste-t-il. 

« Je ne crois pas que la F1 soit passée à côté de talents évidents. Je ne suis pas pour autant certain que les pilotes qui soient arrivés en F1 le méritaient tous. »

La F2, un parking de pilotes…

Bien que les équipes de F1 sont poussées à soutenir de jeunes pilotes, notamment en les soutenant financièrement dès les catégories inférieures comme la F3 ou la F2, cela n’offre pas non plus une garantie pour ces jeunes d’obtenir une place en catégorie reine.

En effet, si l’on regarde sur les deux dernières années, le champion de F2 2022, Felipe Drugovich ou encore le Français Théo Pourchaire – sacré champion en 2023 – n’ont pas obtenu de baquet de titulaire en F1 après leur sacre et doivent se contenter en 2024 d’un poste de réserviste (chez Aston Martin pour Drugovich et Stake F1 pour Théo Pourchaire).

De plus, l’allongement des carrières pour certains pilotes (on pense notamment à Fernando Alonso qui aura 43 ans cette saison) est également un frein à l’arrivée de nouveaux pilotes sur la grille de la Formule 1, d’autant que les équipes préfèrent désormais miser sur l’expérience plutôt que de prendre des risques avec un débutant dans un contexte de plafonnement des coûts.

« C’est toujours un problème d’aversion au risque. Les sommes en jeu sont tellement importantes, et le risque pour un directeur d’écurie est si élevé qu’il préfèrera parfois un pilote ‘valeur sûre’. les ‘teams principals’ sont aujourd’hui des employés comme les autres, alors qu’à une époque, quand Ron Dennis décidait de mettre Lewis Hamilton dans la McLaren, il était quasiment chez lui, comme Frank Williams qui était propriétaire de son écurie. Ils n’avaient personne pour leur dire ‘attention, tu fais une bêtise en prenant un jeune’. »

Aucun débutant en F1 en 2024

Une chose est certaine, il n’y aura aucun pilote débutant sur la grille de la Formule 1 en 2024, une première depuis 73 ans. En revanche, des opportunités seront à saisir pour les jeunes pilotes en 2025 puisque de nombreux pilotes verront leur contrat arriver à leur terme à la fin de la campagne 2024, ce qui devrait nous offrir un marché des pilotes excitant (voir les contrats des pilotes ici).

Verstappen nomme les deux pilotes qu’il aimerait voir dans son équipe en F1

Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, a révélé quels seraient les pilotes de la grille actuelle qu’il pourrait choisir dans l’hypothèse où il serait directeur d’une équipe en catégorie reine du sport automobile.

Depuis qu’il a rejoint la Formule 1 en 2015 à l’âge de 17 ans, Max Verstappen a « usé » de nombreux coéquipiers, que ce soit chez Toro Rosso où il a débuté sa carrière, ou bien chez Red Bull Racing pour qui il pilote depuis le Grand Prix d’Espagne 2016. Depuis son arrivée au sein de l’écurie autrichienne, le Néerlandais a eu plusieurs coéquipiers dont l’Australien Daniel Ricciardo, le Français Pierre Gasly, le Thaïlandais Alex Albon et le Mexicain Sergio Perez avec qui il travaille depuis 2021.

Interrogé dans un premier temps par nos confrères allemands d’AMUS pour savoir quel pilote de la grille actuelle – hormis Sergio Perez évidemment – serait le plus difficile à battre en tant que coéquipier selon lui, le triple champion du monde a répondu : « Parmi les pilotes de la grille actuelle ? Je ne sais pas. »

« Tout le monde fait bien des choses différentes dans des voitures différentes. J’ai du mal à en choisir un car il y a tellement de bons pilotes en ce moment. »

Face à cette réponse, le journaliste reformule alors sa question et lui demande quel pilote choisirait un Max Verstappen s’il était chef d’équipe ? Le Néerlandais a alors répondu : « Puis-je me choisir ? Il y aurait moi et je prendrais aussi Lando [Norris, actuellement pilote McLaren]. Il est encore jeune, il a encore une longue carrière devant lui et il peut aussi être très, très rapide. »

Enfin, lorsqu’on lui demande quel duo de pilotes il choisirait s’il ne pouvait plus piloter lui-même, Verstappen a répondu : « Je prendrais Lando et Oscar [Piastri, actuellement pilote McLaren]. » a-t-il ajouté.

« Les deux sont bons. Lando est juste un peu plus âgé qu’Oscar. Je pense que Oscar est un débutant rapide. Il lui reste encore des choses à apprendre, comme améliorer son rythme de course. Mais d’après ce que je vois, c’est un gars intelligent. Il gagnera des courses. »

Pour rappel, l’Australien Oscar Piastri a été élu « Rookie de l’année » en 2023 après avoir terminé sa première saison de Formule 1 à la neuvième place au championnat du monde des pilotes.

Max Verstappen se méfie de McLaren pour la saison 2024

Le triple champion du monde de F1 Max Verstappen a désigné McLaren comme étant l’équipe de la grille la plus à surveiller en 2024, le Néerlandais affirmant que les progrès réalisés par l’écurie britannique l’an dernier ont été les plus impressionnants parmi tous les rivaux de Red Bull. Dans un univers aussi compétitif que la Formule 1, les équipes doivent constamment s’améliorer, un peu comme dans un site casino en ligne, où les joueurs cherchent toujours à optimiser leurs stratégies pour maximiser leurs gains.

Après un début de saison assez compliqué, McLaren a connu un impressionnant revirement à partir du Grand Prix d’Autriche l’an dernier, date à laquelle une mise à jour majeure a été introduite sur la MCL60 de Lando Norris et Oscar Piastri. A partir de là, l’équipe de Woking a inscrit 285 points et ses pilotes sont montés à sept reprises sur un podium en huit Grands Prix dont cinq deuxième place.

McLaren a terminé la campagne 2023 à la quatrième place du championnat du monde des constructeurs avec 22 points d’avance sur l’équipe Aston Martin et 104 points de retard sur Ferrari troisième.

Compte tenu de la progression spectaculaire de McLaren en 2023, le pilote Red Bull Max Verstappen estime que l’écurie britannique devrait être de nouveau très forte dès les premières manches de la campagne 2024 et le Néerlandais va donc surveiller la situation de près.

« Je pense que nous étions vraiment la seule équipe cohérente [en 2023]. Derrière nous, il y a eu des hauts et des bas, une équipe deuxième, puis une autre équipe…la bataille [entre ces équipes] a été assez serrée derrière nous. » a déclaré Verstappen dans le podcast Talking Bull.

« Après, tout dépendra de leur amélioration au cours de l’hiver. Mais je pense que celle qui a été la plus impressionnante, du début à la fin, c’était définitivement McLaren. Il me semble qu’ils pourraient être très forts l’année prochaine. »

Alors qu’il a largement dominé la saison 2023 avec dix-neuf victoires en 22 courses, Max Verstappen essaiera en 2024 de décrocher un quatrième titre mondial en Formule 1 et lorsqu’on lui demande comment il envisage d’aborder la campagne à venir, le Néerlandais a répondu : « Chaque année est un peu différente. »

« Cela dépend aussi bien sûr de la qualité de la voiture. Mais je pense que vous pouvez aussi beaucoup compter sur votre propre expérience. Quand vous avez déjà vécu beaucoup de choses dans votre carrière en F1, vous savez que vous battre pour un championnat vous avez besoin d’une bonne voiture, c’est la chose la plus importante. »

« A côté de cela, bien sûr, vos performances doivent être constantes, et c’est une chose qu’il faut essayer de réaliser à nouveau. Chaque année est un nouveau défi pour essayer d’y parvenir. » conclut Verstappen.

Quand Ecclestone disait dès 2008 que Massa aurait dû gagner le titre

On connait la démarche dans laquelle se trouve l’ex-pilote Ferrari Felipe Massa, déterminé à faire reconnaitre par voie légale le fait qu’il serait Champion du monde de Formule 1 2008, au détriment de Lewis Hamilton, sacré cette saison-là.

L’argumentation principale du pilote brésilien repose sur le fait que le Grand Prix de Singapour 2008, plus connu pour avoir été le théâtre du Crashgate, serait l’évènement majeur de la saison qui lui aurait coûté le titre cette année-là.

Car selon le Brésilien, qui s’appuie sur des déclarations récentes de Bernie Ecclestone, ex-promoteur de la F1, les résultats du GP de Singapour ne devraient pas être comptabilisés dans le championnat du monde 2008 en raison de la tricherie avérée ayant eu lieu de la part du clan Renault, qui avait intimé à Nelson Piquet Jr de s’accidenter volontairement pour permettre une fenêtre de pitstop optimale à son équipier Fernando Alonso, ressorti vainqueur de ce tour de passe-passe.

Lire aussi : Où en est la bataille “très coûteuse” de Massa pour récupérer le titre 2008 ?

Là où le bât blesse, notamment, dans le dossier de Massa, c’est que le désormais retraité a connu ce jour-là une course quoi qu’il en soit désastreuse, dont il peut être argumenté que le résultat n’a rien à voir, en ce qui le concerne, avec les évènements liés aux manipulations de Renault. En effet, Massa avait quitté la voie des stands en embarquant son tuyau de ravitaillement de carburant après avoir été libéré trop tôt par son équipe.

La débâcle de Ferrari à Singapour s’était aussi matérialisée par le crash de Räikkönen, qui avait fait perdre à Ferrari la tête du championnat du monde des constructeurs, et permis à Lewis Hamilton d’étendre son avance au classement des pilotes à sept points. Il s’agissait alors de la première fois que Ferrari n’inscrivait aucun point en course depuis le GP d’Australie 2006.

Dès 2008, Bernie Ecclestone, sur le témoignage duquel s’appuie aujourd’hui Massa pour essayer de faire annuler les résultats du GP de Singapour, affirmait que Massa aurait dû remporter le titre en fin de saison…mais pas pour les mêmes raisons que celles avancées par le Brésilien ! Le Britannique avait en effet vu là l’occasion de remettre Ferrari à sa place, dans un contexte de forte tension liée aux menaces de Ferrari de faire sécession de la F1 et organiser un championnat parallèle.

Le Grand Argentier de la F1 s’était en effet fendu d’une sortie comme il en avait le secret, allant frapper fort sur ce qu’il appela alors « les clowns » de Ferrari après que Luca di Montezemolo se soit répandu en parlant de « cirque ».

« Après le week-end qu’a connu Ferrari, son Président aurait dû se taire et garder la tête baissée », avait tancé Ecclestone. « Si Massa perd le championnat du monde, il saura que l’équipe est responsable. Il aurait détruit tout le monde à Singapour s’il avait continué. »

Aston Martin dévoile la date de présentation de sa F1 2024

L’équipe Aston Martin a dévoilé la date de présentation de sa monoplace pour la saison 2024 de Formule 1 qui débutera le 02 mars avec le Grand Prix de Bahreïn, première des 24 manches du championnat du monde.

L’écurie basée à Silverstone présentera sa monoplace 2024 le 12 février lors d’un événement diffusé en direct depuis son campus au Royaume-Uni. De plus, Aston Martin a également confirmé que la monoplace qui sera pilotée par Fernando Alonso et Lance Stroll cette saison s’appellera AMR24.

Passage obligatoire pour toutes les équipes de la grille avant de participer aux essais de pré-saison, la présentation des monoplaces est une véritable tradition en Formule 1 que les fans attendent toujours avec une grande impatience après plusieurs semaines « en hibernation » en raison de la trêve hivernale. 

Dans le tableau ci-dessous, vous pourrez retrouver toutes les dates de présentation des différentes écuries de la grille. Ce tableau est mis à jour en temps (quasi) réel dès qu’une équipe communique de façon officielle sur le lancement de sa future monoplace 2024.

Dates présentation F1 2024

Equipe Date Châssis
Haas Photos VF-24
Williams Photos FW46
Stake F1 TeamPhotos C44
Alpine Photos A524
Visa Cash App RBPhotos VCARB01
Aston Martin Photos AMR24
FerrariPhotos SF-24
McLaren Photos MCL38
Mercedes Photos W15
Red Bull PhotosRB20

Never say Nevers… Quand la France devait abandonner son Grand Prix en 2009

Le 15 octobre 2008, Nicolas Deschaux, président de la Fédération Française du Sport Automobile (FFSA), promoteur du Grand Prix de France, s’était trouvé contraint d’annoncer l’annulation du Grand Prix de France 2009 en raison de « problèmes économiques ».

« Après examen de la situation économique, la FFSA va cesser d’être le promoteur financier d’un Grand Prix de Formule 1 », avait-t-il ainsi déclaré.

L’avenir de l’épreuve était menacé, et la surprise avait été grande lorsque Magny-Cours avait obtenu un sursis, même si celui-ci n’était que pour un an.

Lire aussi : GP de France : Alesi pointe le manque de soutien du gouvernement

La F1 chez Mickey ?

Bernie Ecclestone, le grand patron de la F1, n’avait de son côté jamais caché qu’il souhaitait que la course soit déplacée vers des lieux plus « exotiques », à savoir les rues de Paris, bien que plusieurs autres sites aient été mentionnés au cours de l’année passée à chercher une solution. On avait ainsi vu émerger des plans de tenue d’un évènement F1 à Disneyland Paris, un projet à Gonesse (Plaine de France) et un autre près de Disneyland baptisé Paris Motorspace (Domaine de Ferrières). Enfin, Sarcelles avait également été envisagé (sur le Pôle Val de France). Sans oublier Magny-Cours lui-même, qui disposait en l’état de ce qu’il fallait, à part des fonds, pour organiser un GP tricolore.

Cela dit, la FOM a très rapidement estimé que Disneyland, tant par le projet, les soutiens derrière celui-ci et la retombée possible, était la seule option véritablement viable. Quelque chose que Nicolas Deschaux admettait lui-même volontiers en prenant la parole publiquement : « Le seul projet capable de se mettre en place en 2010 est le projet Paris Val d’Europe (Disney Marne-la-Vallée) ».

Cependant, le projet Disneyland s’était très rapidement heurté à l’opposition d’une association de riverains. D’autres obstacles importants restaient à franchir avant que Disney ne donne son feu vert.

La FFSA, promoteur de l’événement lors des dernières années avant cet abandon, admettait ne plus pouvoir justifier les pertes encourues et ne plus être disposé à les financer. Les teams, eux, ne poussaient pas particulièrement non plus pour rester coûte-que-coûte en France : l’interdiction, notamment, des affichages publicitaires pour les cigarettiers ou encore les marques d’alcool rendait d’autres contrées autrement plus attirantes souhaitant intégrer le calendrier autrement.

Magny-Cours n’a par ailleurs jamais réellement gagné le cœur des fans, des équipes ou des pilotes. Mais l’annulation de l’événement signifiait bien que le calendrier 2009 serait réduit à 17 courses, Montréal, au Canada, dont le GP 2008 fut aussi le dernier à date, ne parvient pas non plus à faire son retour en 2009.

A 42 ans, Fernando Alonso reste plus motivé que jamais

A 42 ans, le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, reste toujours aussi motivé lorsqu’il est au volant de sa monoplace, lui qui entamera en 2024 sa vingt-et-unième saison en catégorie reine du sport automobile après avoir fait ses débuts chez Minardi en 2001.

Lorsqu’on lui demande si une bonne gestion du temps est la clé de sa longévité dans le sport, le double champion du monde répond : « Oui, à 100%. Quand on est jeune, on fait des erreurs et on essaie de tout faire, d’être partout, mais on ne peut pas faire ça et ensuite donner le maximum et être à 100% quand vient le moment de piloter la voiture. »

« Maintenant, je pense que je me régule plus que jamais. Je sais ce qui m’affecte, ce qui tape dans ma batterie, et j’essaie d’être le plus efficace possible. »

« Nous vivons une vie très différente du lundi au jeudi puis du jeudi au dimanche. C’est comme s’il y avait une personne complétement différente à l’intérieur de votre corps et de votre esprit. Je peux me détendre et être comme un homme normal de 42 ans en début de semaine, puis du jeudi au dimanche, être un pilote totalement concentré. »

Au cours de la saison 2023, l’équipe Aston Martin a connu une certaine baisse de régime à partir du Grand Prix du Canada, ce qui a pu affecter l’état d’esprit des employés et des pilotes.

Lorsqu’on lui demande s’il a besoin de se « recalibrer » en quelque sorte lorsque des moments comme celui-ci se produisent, Alonso a répondu : « Je ne pense pas que ce soit un secret de dire que ces moments sont difficiles. Il n’existe pas de recette magique pour maintenir une motivation élevée et être heureux. »

« C’est un sport dans lequel il y a toujours des frustrations et des moments difficiles, et où les gens ont parfois du mal à cacher leur déception – et il n’y a rien de mal à cela. Cela fait simplement partie du sport et de la vie. »

« L’important pendant les petits week-ends était de comprendre quel était le problème – d’approfondir l’analyse de la voiture, de ce que nous aurions pu faire différemment si nous avions répété le week-end. »

« Ce genre de choses, ces exercices, ont rendu l’équipe plus forte et c’était un bon apprentissage pour l’avenir. Nous retirons du positif de ces week-ends difficiles. C’est agréable de voir l’équipe unie dans cet objectif. »

Quels objectifs pour 2024 ? 

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Fernando Alonso espère bien une première victoire avec Aston Martin en 2024

Lorsqu’on lui demande si le succès rencontré en 2023 avec sa nouvelle équipe a modifié ses attentes personnelles pour la saison 2024 de Formule 1, l’Espagnol – qui reste prudent quant à ses ambitions à ce stade de l’année – espère que Aston Martin sera en mesure de décrocher une première victoire cette saison.

« Il y a trop d’inconnues chaque saison, tout peut arriver en Formule 1. » estime Fernando Alonso.

« Lorsque nous prendrons la piste lors des essais hivernaux [à Bahreïn fin février] ou lors de la première course l’année prochaine, je pense que nous verrons comment les choses se passent et nous serons très ouverts sur les objectifs que nous nous fixerons pour le championnat. »

« Nous espérons que nous serons de nouveau compétitifs, en nous battant régulièrement pour les points et les podiums, avec un peu de chance pour notre première victoire – ce serait le rêve – mais nous ne pouvons pas sous-estimer le défi. »

« Nous avons dépassé les attentes cette année [en 2023] parce que les attentes étaient faibles. C’est pour cela que cette saison a été incroyable. Si nous fixons des attentes trop élevées – irréalistes – nous risquons de voir le contraire se produire. »

Une préparation « plus facile » en 2024

Fernando Alonso
Fernando Alonso dans le cockpit de son Aston Martin AMR23

2024 sera la deuxième année au sein de l’équipe Aston Martin pour Fernando Alonso et l’Espagnol pense que l’expérience acquise en 2023 va beaucoup l’aider en 2024 et s’attend à connaître un début de saison bien plus « facile » que l’an dernier puisqu’il a déjà pris ses marques.

« C’est ma deuxième année avec l’équipe, ce qui m’aidera. Je n’ai pas besoin de faire autant de choses que j’ai pu faire au début de l’année [2023]. Je n’ai pas besoin de mettre des noms sur tous les visages, je n’ai pas besoin d’ajuster mon baquet, d’apprendre les terminologies, et de faire tous les autres aménagements qui doivent se produire lorsque vous êtes un nouveau pilote dans une équipe. »

« Tout sera simplement plus facile. Nous pourrons nous concentrer davantage sur la performance et la préparation pour les deux premières courses dès le premier jour. Nous disposons également d’une base de référence très solide sur laquelle travailler avec 2023. Lorsque nous arriverons sur une course, le travail que nous ferons sera une optimisation de ce que nous avons fait cette année [en 2023]. »

« La voiture de 2022 n’était peut-être pas une référence suffisante pour nous cette année, et lors de nombreux week-ends, nous repartions de zéro. En 2024, ce devrait être plus facile en termes de préparation, et nous pourrons nous concentrer davantage sur les détails. »

Il y a quelques semaines, Fernando Alonso a déclaré que sa saison 2023 était l’une des meilleures de sa carrière avec celle de 2012 lorsqu’il pilotait encore pour la Scuderia Ferrari. Lorsqu’on lui demande pour quelles raisons, le pilote Aston Martin a expliqué : « Il y a quelques moments dans votre vie, dans votre carrière, où vous vous connectez différemment à la voiture. C’est difficile à expliquer, mais vous ne faites qu’un avec la voiture. »

« Vous lui faites confiance, vous faites des choses que vous pensiez initialement impossibles comme dépasser ou bien franchir un virage d’une manière qui ne semblait pas logique quand vous y avez pensé pour la première fois. Et puis vous vous retrouvez régulièrement à faire des choses impossibles avec la voiture. A chaque essai, à chaque séance de qualifications et course. »

« Certaines performances de cette année [2023], comme celles de 2012, se déroulaient dans cette sorte de région mystique, où l’on peut faire des choses que l’on pense contraires aux lois de la physique. C’est ce qui rend des années comme 2023 encore plus importantes, encore plus spéciales dans ma vie. »

En 2024, Fernando Alonso sera toujours le doyen de la grille. L’Espagnol sera âgé de 43 ans le 29 juillet au lendemain du Grand Prix de Belgique, quatorzième manche du championnat du monde de Formule 1.

Helmut Marko veut voir Liam Lawson en F1 en 2025

Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, a une nouvelle fois laissé entendre que le Néo-Zélandais Liam Lawson – qui a remplacé Daniel Ricciardo chez AlphaTauri en 2023 durant cinq Grands Prix – sera titulaire sur la grille de la Formule 1 en 2025.

En 2023, Liam Lawson – pilote de réserve de Red Bull et AlphaTauri – a impressionné beaucoup de monde dans le paddock après sa pige de cinq courses en remplacement de Daniel Ricciardo, le Néo-Zélandais ayant marqué ses premiers points en F1 au Grand Prix de Singapour sur l’un des tracés les plus difficiles du calendrier. Malgré ses bonnes performances, Red Bull a toutefois décidé de ne pas titulariser Lawson en 2024 chez AlphaTauri, mais le jeune homme a été confirmé au poste de pilote de réserve.

A la fin de l’année 2023, Helmut Marko a déclaré à un média autrichien que Liam Lawson avait le potentiel de remporter un Grand Prix de Formule 1 et qu’il serait sur la grille en 2025, sans pour autant donner plus de détails. 

Interrogé par OE24 pour savoir s’il pouvait de nouveau confirmer ses propos au sujet de l’arrivée de Lawson en F1 en 2025, Helmut Marko a une nouvelle fois confirmé que son intention est de titulariser le Néo-Zélandais en 2025 tout en ajoutant qu’il aimerait voir Lawson participer à d’autres courses avant cela.

« Oui [il sera en F1 en 2025, ndlr], et avant cela, il devrait au moins disputer quelques courses supplémentaires afin que nous puissions voir où se situe réellement son potentiel. » a déclaré Helmut Marko.

A l’heure actuelle, on ne sait pas dans quelle équipe Lawson pourrait éventuellement se retrouver s’il est vraiment titularisé pour la saison 2025. Mais une chose est certaine,  Sergio Perez se retrouve une nouvelle fois sous pression car son contrat avec Red Bull arrivera à son terme à la fin de la campagne 2024.

Lorsqu’on demande justement à Helmut Marko si Red Bull doit commencer à chercher un éventuel successeur à Sergio Perez dans l’hypothèse où le Mexicain ne répond pas aux attentes en 2024, l’Autrichien a été très clair : « Il remplira son contrat jusqu’à la fin 2024, ensuite nous verrons. »

Lawson patiente…

Malgré sa frustration de ne pas être sur la grille en 2024, Liam Lawson estime que sa seule chance de pouvoir un jour revenir en Formule 1 en tant que titulaire reste Red Bull : « C’est frustrant de ne pas piloter l’année prochaine, mais je vais continuer à profiter au moins de mon implication en Formule 1. » a insisté Lawson.

« Je suis pilote Red Bull. Si jamais j’ai une chance en F1, ce sera via Red Bull Racing. Je pense que ce serait Red Bull qui me donnerait ma chance. »

En 2023 – en parallèle de ses activités en F1 – Liam Lawson a participé au championnat de Super Formula au Japon. Le Néo-Zélandais a terminé deuxième deriière Ritomo Miyata.

Laurent Mekies a pris ses fonctions chez AlphaTauri

Laurent Mekies a pris ses fonctions chez AlphaTauri en ce début d’année, le Français ayant quitté son poste de directeur sportif de la Scuderia Ferrari l’an dernier pour occuper le rôle de team principal de l’écurie de Faenza en remplacement de Franz Tost.

Laurent Mekies – qui occupait le poste de directeur sportif au sein de la Scuderia Ferrari – a définitivement quitté l’équipe de Maranello à la veille du Grand Prix de Belgique 2023 pour observer une période de « jardinage » de quelques mois avant de rejoindre sa nouvelle équipe AlphaTauri. 

Chez AlphaTauri, Laurent Mekies retrouve l’équipe avec laquelle il a remporté nombre de ses premiers succès, d’abord en tant qu’ingénieur de course et finalement en tant qu’ingénieur en chef et responsable des performances des véhicules.

S’exprimant publiquement pour la première fois depuis son départ de Ferrari l’an dernier, Mekies a remercié son ancienne écurie pour ces années passées à Maranello et est désormais pleinement tourné vers l’avenir dans son nouveau rôle de patron d’AlphaTauri.

« Alors que mon chapitre en Rouge se termine, c’est le moment de remercier tout le monde à la Scuderia Ferrari pour cinq années inoubliables. » a écrit Laurent Mekies sur ses réseaux sociaux ce 02 janvier.

« Nous avons traversé des hauts et des bas ensemble, nous nous sommes battus tous les jours et nous avons donné tout ce que nous pouvions. Ma tête et mon cœur sont remplis de souvenirs incroyables, que je chérirai toute ma vie. »

« À toutes les personnes fantastiques de la Scuderia [Ferrari] et aux incroyables Tifosi, un immense merci pour tout ce que nous avons vécu ensemble et pour votre soutien passionné et inconditionnel. »

« Une nouvelle aventure commence maintenant, et c’est avec un grand sentiment de gratitude que je passe d’une famille de course très spéciale à une autre famille de course très spéciale. »

« Je m’embarque dans un voyage passionnant, un nouveau chapitre à écrire tous ensemble, et j’ai hâte de travailler aux côtés des personnes talentueuses de Faenza et de Bicester. »

Vers une multiplication des jeunes pilotes en F1 en 2025 ?

Le patron de l’équipe Haas, Guenther Steiner, estime que l’Australien Oscar Piastri (McLaren) – qui a enregistré deux podiums et une victoire en Sprint en 2023 lors de sa première saison en F1 – a démontré qu’il ne fallait pas avoir peur d’embaucher de jeunes pilotes.

Pour la première fois depuis 73 ans, il n’y aura aucun pilote débutant sur la grille de la Formule 1 en 2024, la composition de chaque équipe restant inchangée pour la deuxième année consécutive, alors que la plupart des contrats expirent à la fin de la campagne 2024. Dans ce contexte, on s’attend à ce que de jeunes pilotes puissent avoir l’opportunité de rejoindre la catégorie reine en 2025.

Si les équipes de Formule 1 se montrent frileuses à l’idée de signer un pilote débutant, les performances signées par Oscar Piastri chez McLaren en 2023 prouvent selon Guenther Steiner que les nouveaux venus peuvent se lancer en F1 et l’Italien s’attend donc à ce que les équipes de la grille favorisent l’arrivée de débutants en 2025 après avoir scruté les performances de leurs pilotes en 2024.

« Tout le monde avait peur des débutants. Mais Piastri est arrivé et a été bon tout de suite. » a déclaré Steiner à Sky Sports.

« Nous voyons désormais cela et disons : ‘Ok, cela a fonctionné avec Piastri – pourquoi cela ne fonctionnerait pas avec quelqu’un d’autre ? Il y a un certain recul maintenant’. Il se pourrait donc qu’en 2025 – sans aucun changement en 2024 – tout d’un coup, nous ayons trois, quatre ou cinq nouveaux gars…je pense que cela pourrait arriver. »

« Je pense qu’il y aura beaucoup de potentiel à la fin de 2024, en se concentrant sur 2025. Je pense qu’il y a une grande opportunité pour les jeunes pilotes d’arriver. » a-t-il ajouté.

« Certains d’entre eux, les pilotes qui sont là maintenant et qui seront là à la fin 2024, arrêteront peut-être. Certains n’auront pas performé et personne ne viendra les chercher. Je vois une meilleure opportunité [pour les équipes] de prendre un risque avec un jeune pilote que de garder quelqu’un qui n’a pas été performant. »

Il est bon de rappeler que le Français Théo Pourchaire – champion de Formule 2 2023 – a été contraint de partir vers le Japon en Super Formula en 2024 faute de place disponible pour lui en Formule 1. C’est la troisième fois consécutive que le champion en titre de F2 n’est pas promu en catégorie reine…

Max Verstappen conseiller de sa propre équipe d’Endurance en 2025

Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, est revenu un peu plus en détail sur son projet de créer une équipe d’Endurance en catégorie GT3 via sa structure Verstappen.com Racing lancée en 2022 en partenariat avec Red Bull et qui rassemble différentes formes de sport automobile sous le même toit.

La mission première de Verstappen.com Racing est d’intégrer des équipes de course du monde virtuel et réel et de soutenir ces équipes et pilotes pour maximiser leur potentiel : « Pour l’instant, nous n’en sommes qu’aux premières phases. Grâce à Verstappen.com Racing, nous sponsorisons et soutenons les activités de course de diverses personnes proches de moi via des consultations et des conseils. » explique le triple champion du monde à propos de sa structure dans les colonnes du site néerlandais Formule1.nl.

« Tout a commencé avec les courses sim de la team Redline [son équipe de course sur simulateur]. Beaucoup de gens pensent encore que les courses sur simulateur ne sont pas professionnelles, mais c’est un sport sérieux, et j’y investis beaucoup d’heures pour me préparer et vaincre tout le monde. »

« Nous sommes également occupés en ce moment chez Verstappen.com Racing avec Thierry Vermeulen en DTM et GTWC Sprint, et avec mon père dans les courses de rallye, mais l’objectif est de créer à terme notre propre équipe de course. Nous commencerons dans la catégorie GT3 et verrons dans quelle direction le vent souffle. »

« Si je fais quelque chose, je veux le faire correctement. Je veux toujours gagner : là aussi. L’accent est mis sur le passage de la simulation de course au GT3, afin que vous puissiez non seulement participer à une course via le karting, car cela coûte ridiculement cher en ce moment. En comparaison, les courses de simulation sont beaucoup moins chères. »

« Un tel changement est possible. Cela s’est déjà produit, bien sûr, mais jamais vraiment bien, pour plusieurs raisons. Si vous faites tout de manière professionnelle, je pense que vous pouvez bâtir une belle carrière de pilote grâce aux courses sur simulation. »

« Il est également vrai que tout le monde dans l’équipe de simulation ne peut pas monter dans une vraie voiture de course, mais je veux aider les garçons chez qui je vois du potentiel en créant ma propre équipe GT3. Je pense que le GT3 est une belle classe où l’on peut participer à de grandes courses d’Endurance. »

« Une classe junior pour les voitures de Formule 1 ne me plaît pas. La Formule 3, la Formule 2…vous passez trop peu de temps dans la voiture et cela coûte trop d’argent. Dans la catégorie GT3, vous participez à plus de courses, mais il y a aussi une autre atmosphère, c’est plus détendu. »

Pas avant 2025 !

Lorsqu’on lui demande s’il a déjà un calendrier en tête pour les débuts de sa future équipe de GT3, le pilote Red Bull se montre réaliste et vise au minimum 2025 : « Nous sommes très occupés avec ça en ce moment. La prochaine étape est de monter notre propre équipe GT3. 2024 est trop juste, mais je veux la faire décoller le plus tôt possible. Une équipe GT3 en 2025 devrait être réalisable avec deux voitures. »

« Nous sommes en plein essor. La phase de planification est déjà terminée, nous prenons déjà des décisions et agissons. » a insisté Max Verstappen.

Quel rôle dans son équipe de GT3 ? 

Sous contrat avec Red Bull jusqu’en 2028, Max Verstappen ne semble pas encore prêt à raccrocher les gants et le casque en Formule 1 et lorsqu’on lui demande quel rôle il pourrait avoir au sein de sa future équipe GT3, le Néerlandais se voit plutôt comme un conseiller.

« Je ne me considère pas comme un Christian Horner [team principal de l’équipe Red Bull en F1, ndlr]. Mais je veux tout savoir et être impliqué dans toutes les décisions, donner des conseils et être physiquement présent aux courses de temps en temps, si cela correspond à mon calendrier. »

« Il est surtout très important de placer les bonnes personnes aux bons postes. Je me vois dans un rôle de conseiller, où je pourrai être très critique. »

« Est-ce qu’en tant que chef d’équipe je ressemblerais davantage à Christian Horner ou à Guenther Steiner [team principal de l’équipe Haas en F1, ndlr] ? Haha, je ne pense pas. Je pense que je suis comme mon père. Quand j’étais petit, je pensais toujours : ‘je ne suis pas comme mon père’. Mais plus je vieillis, et plus je pense que je lui ressemble. Dans la quantité d’énergie que j’ai pu investir pour bien faire les choses, à quel point je suis sérieux pour à ce sujet et combien de temps j’y consacre. Cette quête constante de perfection que je tiens de lui. »

« Au final, je pense que ce sont des bonnes qualités. Il y a beaucoup de gens talentueux dans ce monde, mais aussi beaucoup de gens très paresseux. Ce sont presque toujours les travailleurs les plus acharnés qui en récoltent les fruits. Ceux qui se contentent de le deuxième ou le troisième place tombent, tandis que ceux qui détestent être troisième ou deuxième, qui continuent toujours à pousser et n’abandonnent jamais, ceux-là y parviendront. »

Enfin, Max Verstappen a indiqué que son père Jos pourrait lui aussi avoir un rôle dans son équipe GT3, un rôle de mentor en quelque sorte : « Il pense que c’est un super projet. Il pilote déjà en rallye sous la bannière Verstappen.com Racing, mais il est logique que son rôle aille plus loin que cela. Nous travaillons encore sur les détails, mais un rôle de mentor lui conviendrait bien et il est ouvert à ce poste. »

Officiel : Sauber devient Stake F1 Team pour 2024 et 2025

Après le départ d’Alfa Romeo fin 2023 – et en attendant l’arrivée de Audi en 2026 – l’écurie Sauber participera aux saisons 2024 et 2025 de Formule 1 sous l’appellation Stake F1 Team, la société de paris en ligne devenant ainsi sponsor titre de l’équipe pour les deux prochaines saisons.

Ne l’appelez pas Sauber mais Stake F1 Team ! Il s’agit de l’appellation officielle de l’équipe à partir de cette saison 2024 de Formule 1, Stake ayant repris les droits de dénomination exclusifs de l’écurie basée à Hinwil en Suisse pour deux saisons avant l’arrivée du constructeur allemand Audi en 2026.

Fondée en 2017 par un groupe d’entrepreneurs de l’industrie de la technologie et des paris, Stake s’est depuis imposée comme un leader dans le monde du sport et du divertissement. L’intensification de l’implication de Stake dans le monde de la Formule 1 renforce encore la liste diversifiée de partenaires de la marque, qui comprend également des personnalités telles que la superstar canadienne Drake, l’Everton Football Club, l’UFC ; et beaucoup plus.

En 2023, année inaugurale de la marque dans l’écosystème de la Formule 1, Stake a fait connaître sa marque via une série d’activations axées sur la collaboration croisée avec ses autres partenariats de marque existants. Ayant réussi à toucher un large public qui s’étend bien au-delà de la base traditionnelle de fans de Formule 1 au cours de sa première année, Stake prévoit une série d’expériences de haut niveau qui auront lieu au cours du calendrier 2024 de F1, à commencer par le lancement très attendu de la nouvelle C44, la nouvelle monoplace de l’équipe, en février.

« La saison dernière a représenté le début du parcours de Stake en Formule 1, et le nouveau rôle de la marque en tant que tête d’affiche de Stake F1 Team représente la prochaine étape naturelle et passionnante sur ce chemin. » a déclaré Alessandro Alunni Bravi, représentant de l’équipe.

« Stake n’a pas seulement réussi à exploiter la base croissante de fans de Formule 1 pour renforcer sa propre communauté ; mais cela a également fait découvrir ce sport à un tout nouveau public, ce qui a profité non seulement à notre équipe mais aussi à tous les autres acteurs de la F1. »

« Nous avons eu l’occasion de participer à des activations incroyables avec certains des ambassadeurs de Stake, dont la légende du football argentin Sergio Aguero et le rappeur indo-canadien Karan Aujla. 2024 sera une nouvelle page et l’occasion de faire plus, mieux et d’aller encore plus loin : nous attendons avec impatience un calendrier d’événements encore plus passionnant pour cette nouvelle saison. »

En 2023, l’écurie Stake F1 Team – qui courait encore sous l’appellation Alfa Romeo-Sauber – a terminé à l’avant dernière place au championnat du monde des constructeurs avec seize points marqués en 22 courses.

Avec Mercedes jusqu’en 2030, McLaren cherche stabilité et sécurité

En choisissant d’utiliser l’unité de puissance Mercedes jusqu’en 2030 en Formule 1, l’équipe McLaren a accordé toute sa confiance au constructeur allemand qui bénéficie depuis 2014 d’une grande expertise dans le développement et la conception des moteurs hybrides de dernière génération avec pas moins de 114 victoires depuis l’introduction de ces derniers il y a déjà dix ans.

Si la réglementation moteur reste stable pour les saisons 2024 et 2025, ce ne sera pas le cas en 2026 avec l’introduction en Formule 1 d’une toute nouvelle réglementation et l’arrivée de deux nouveaux fabricants de groupes motopropulseurs. Dans les grandes lignes, les moteurs qui seront introduits en 2026 bénéficieront de 50 % de combustion interne et de 50 % de puissance électrique. Le tout en augmentant les performances électriques et en rééquilibrant les performances du moteur à combustion interne, pour fournir une puissance maximale de plus de 1 000 chevaux.

Les nouveaux groupes motopropulseurs fonctionneront avec un carburant 100 % durable – qui sera conforme à des critères de durabilité stricts tant dans sa production que dans sa formulation – et la consommation globale de carburant sera réduite.

Les systèmes électriques du groupe motopropulseur ont quant à eux été portés à un niveau de performance supérieur, et l’unité de puissance comportera un seul moteur électrique de 350 kW – soit près de trois fois plus puissant que l’actuel MGU-K, et nécessitera le développement d’un moteur électrique de haute qualité approprié et d’un système de batterie performant.

En outre, le développement de la nouvelle génération de groupes motopropulseurs se déroulera dans le cadre de la réglementation du plafonnement des coûts, conçue pour limiter les dépenses techniques maximales sur le projet et consolider le dossier d’investissement pour la fourniture de groupes motopropulseurs dans le sport.

Dans ce contexte, McLaren – qui est motorisée par Mercedes depuis la saison 2021 et dans une époque précédente de 1995 à 2014 en continu – a choisi de poursuivre son partenariat avec Mercedes entre 2026 et 2030, notamment parce que l’expertise de Mercedes dans ce domaine n’est plus à démontrer.

« Mercedes a été un partenaire brillant et fiable de l’équipe McLaren en Formule 1. » nous confie le PDG de McLaren, Zak Brown.

« Cette prolongation témoigne de la confiance que nos actionnaires et l’ensemble de l’équipe ont dans leurs groupes motopropulseurs et de la direction que nous prenons avec eux dans la nouvelle ère de la réglementation à venir. »

Depuis que McLaren a pris la décision d’être de nouveau motorisée par Mercedes, l’écurie britannique a remporté une victoire en F1 en 2021 au Grand Prix d’Italie [avec Daniel Ricciardo], ce qui constitue la victoire la plus récente d’une équipe cliente en Formule 1 à ce jour.

« Nous avons une grande confiance en Mercedes et dans notre relation avec eux. » a ajouté Andrea Stella, team principal de l’équipe McLaren depuis le début de la saison 2023.

« Jusqu’à présent, ils ont soutenu notre retour à l’avant de la grille, et la stabilité et la sécurité qu’apporte ce partenariat sont essentielles pour garantir que nous restons sur cette trajectoire ascendante. »

La saison 2026 marquera donc la 26e année de collaboration entre Mercedes et McLaren, toutes deux engagées et investies dans le sport depuis de nombreuses décennies et qui en sont désormais les pierres angulaires.

Dans la perspective de 2026, le développement du nouveau groupe motopropulseur est en cours depuis la mi-2022 chez Mercedes-AMG High Performance Powertrains à Brixworth [HPP], au Royaume-Uni. Ce centre de R&D haute performance a produit tous les groupes motopropulseurs Mercedes, mais constitue également une installation de développement de pointe pour l’ensemble du groupe automobile en matière de technologie de propulsion électrique haute performance.

F1 2024 : les numéros permanents de tous les pilotes

Voici la liste des numéros permanents de chaque pilote pour la saison 2024 de Formule 1 qui débutera le 02 mars 2024 avec le Grand Prix de Bahreïn sur le tracé de Sakhir. 

Depuis la saison 2014, les pilotes de Formule 1 ont l’obligation de choisir un numéro permanent qu’ils devront conserver tout au long de leur carrière en catégorie reine. Pour rappel, le numéro 1 est réservé au champion du monde en titre qui peut toujours choisir de l’utiliser ou pas et en 2024 Max Verstappen continuera bien d’utiliser ce numéro 1 comme confirmé par la FIA dans le document officiel de la liste des engagés publié un peu plus tôt en décembre.

Par rapport à la saison 2023, il n’y aura aucun changement concernant les numéros permanents des pilotes en F1 puisque la grille reste en 2024 parfaitement identique à celle de la fin de saison [après l’arrivée de Ricciardo], alors qu’en 2023 trois nouveaux pilotes débutaient leur carrière en Formule 1 [Oscar Piastri, Nyck de Vries et Logan Sargeant].

Pour rappel, les nouveaux pilotes qui débutent leur carrière en Formule 1 peuvent choisir n’importe quel numéro encore disponible, sauf le numéro 17 qui a été retiré de la Formule 1 suite au décès du Français Jules Bianchi en 2015 à la suite de son terrible accident survenu au Grand Prix du Japon 2014.

Il est également bon de rappeler que vous pouvez retrouver le numéro de chaque pilote sur sa monoplace à deux endroits bien précis. Le numéro des pilotes est en effet inscrit sur l’avant de la monoplace juste devant le cockpit et sur chaque côté du capot moteur à l’arrière des Formule 1. Au fil des années, la taille et la forme de ces numéros ont été uniformisées afin que les spectateurs et téléspectateurs puissent les lire plus facilement qu’auparavant.

Les numéros permanents en F1 en 2024

NuméroPiloteEquipe
01Max VerstappenRed Bull Racing
11Sergio Perez Red Bull Racing
16 Charles Leclerc Ferrari
55Carlos Sainz Ferrari
63George Russell Mercedes
44Lewis Hamilton Mercedes
31Esteban Ocon Alpine
10Pierre Gasly Alpine
81Oscar Piastri McLaren
04Lando Norris McLaren
77Valtteri Bottas Stake F1 Team
24Guanyu Zhou Stake F1 Team
18Lance Stroll Aston Martin
14Fernando Alonso Aston Martin
20Kevin MagnussenHaas
27Nico Hülkenberg Haas
03Daniel RicciardoAlphaTauri RB
22Yuki Tsunoda AlphaTauri RB
23Alex Albon Williams
02Logan Sargeant Williams

Le patron de Red Bull F1, Christian Horner, honoré par le roi Charles III

Le directeur de l’équipe Red Bull Racing en Formule 1, Christian Horner, a été élevé par le roi Charles III au rang de Commandeur de l’Ordre de l’Empire britannique pour ses réalisations en F1 et son impact au sein de l’industrie du sport automobile dans sa carrière.

Christian Horner – âgé de 50 ans – est à la tête de l’équipe Red Bull en Formule 1 depuis les débuts de l’écurie en 2005 et peut se targuer d’avoir remporté avec son équipe 113 victoires, 264 podiums, six championnats du monde constructeurs et sept titres des pilotes jusqu’à présent.

Déjà nommé Officier de l’Empire britannique en 2013, après avoir remporté successivement quatre titres mondiaux pilotes et constructeurs, cette dernière distinction fait de lui un Commandeur de l’Ordre de l’Empire britannique.

Commentant cette distinction, Christian Horner a déclaré : « C’était une distinction inattendue il y a dix ans de recevoir un OBE et je suis profondément reconnaissant et honoré de recevoir ce deuxième prix – un CBE. »

« C’est un grand privilège de diriger et de travailler aux côtés d’une équipe aussi phénoménale que Red Bull Racing et également de travailler dans une industrie qui contribue à l’économie du Royaume-Uni. »

« Je suis extrêmement fier de ce que nous avons accompli avec Red Bull en Formule 1 et dans le domaine plus large de la haute technologie et je suis extrêmement honoré d’être reconnu pour cet effort. »

Les chefs d’équipe élisent les dix meilleurs pilotes de F1 en 2023

Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, a été élu « Pilote de l’année » pour la troisième saison consécutive par les directeurs d’équipe lors du sondage annuel organisé par la Formule 1. 

Pour la sixième année consécutive, la Formule 1 a demandé à chacun des dix chefs d’équipe de la grille de soumettre sa liste des dix meilleurs pilotes de l’année, sous réserve que leur classement individuel reste secret. Lors de ce classement, la F1 a attribué des scores aux pilotes sur la base du système de points actuel en Formule 1, le meilleur pilote de chaque liste recevant 25 points, contre un pour le 10ème. Les scores ont ensuite été combinés pour créer le classement final.

Après avoir dominé largement la saison 2023 avec dix-neuf victoires en 22 Grands Prix disputés, c’est le Néerlandais Max Verstappen qui est en tête de ce classement pour la troisième année consécutive et après avoir été élu également « Pilote de l’année » par ses pairs lors d’un précédent vote où seuls les pilotes de la grille ont voté (voir le classement ici).

Max Verstappen devance dans ce classement l’Espagnol Fernando Alonso qui a gagné pas moins de six positions par rapport au sondage de l’année dernière à pareille époque. Le pilote McLaren, Lando Norris, complète le top trois, le Britannique ayant gagné trois positions par rapport à 2022.

Quatrième de ce classement, le pilote Ferrari Charles Leclerc a perdu deux positions par rapport à 2022, le Monégasque devançant le septuple champion du monde Lewis Hamilton qui a quant à lui perdu une position par rapport à l’an dernier.

En sixième position, l’Espagnol Carlos Sainz – seul pilote hors Red Bull à avoir remporté une victoire cette saison à Singapour – a gagné une place depuis le dernier sondage réalisé fin 2022. Le pilote Ferrari devance deux nouveaux entrants – l’Australien Oscar Piastri et le Thaïlandais Alex Albon.

En bas de classement, le Britannique George Russell occupe la neuvième place après avoir perdu six positions par rapport à 2022, tandis que le vice-champion Sergio Perez ferme la marche en dixième place après avoir perdu cinq positions par rapport à l’édition précédente de ce sondage réalisé auprès des dix chefs d’équipe.

Les chefs d’équipe qui ont pris part au vote (par ordre alphabétique) étaient : Alessandro Alunni Bravi, Bruno Famin, Christian Horner, Mike Krack, Guenther Steiner, Andrea Stella, Franz Tost, Fred Vasseur, James Vowles, Toto Wolff.

Top dix meilleurs pilotes 2023

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Les pilotes de F1 élisent les dix meilleurs de 2023

Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, a été élu pour la troisième fois consécutive « Pilote de l’année » par ses pairs après une saison 2023 au cours de laquelle le pilote Red Bull a décroché 19 victoires sur les 22 Grands Prix disputés.

Comme chaque année, la Formule 1 organise un vote auprès des pilotes titulaires de la grille pour élire le « Pilote de l’année », ces derniers doivent évaluer les performances de leurs rivaux et établir leur classement des dix meilleurs pilotes de la saison. Les règles établies par la F1 permettent notamment aux pilotes de voter pour eux-mêmes, alors que chaque liste soumise par les pilotes est totalement secrète.

Pour la troisième fois consécutive, c’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a été élu « pilote de l’année » par ses pairs après une saison 2023 impressionnante au terme de laquelle le Néerlandais a marqué 575 points, soit 290 points de plus que son coéquipier Sergio Perez – vice-champion du monde 2023 – et 341 de plus que le troisième du championnat du monde, Lewis Hamilton.

Lewis Hamilton justement a été élu deuxième meilleur pilote de l’année par ses pairs, le Britannique devance le double champion du monde Fernando Alonso – l’Espagnol ayant gagné trois positions par rapport au vote réalisé à la fin de la saison 2022 il y a un an.

En quatrième position, on retrouve le Britannique Lando Norris qui devance les deux pilotes Ferrari, Charles Leclerc et Carlos Sainz – respectivement cinquième et sixième de ce classement. Il est d’ailleurs bon de noter que le Monégasque Charles Leclerc a perdu trois positions par rapport au même classement en 2022.

En sixième position de ce top dix, nous retrouvons le pilote Williams, Alex Albon, qui gagne deux positions par rapport à la saison dernière, alors que deux pilotes – Oscar Piastri et Pierre Gasly – sont les deux nouveaux entrants dans ce classement – le pilote McLaren étant classé huitième et le pilote Alpine neuvième.

Enfin, le deuxième du championnat du monde des pilotes, Sergio Perez, occupe la dixième et dernière place de ce classement 2023, le Mexicain a quant à lui perdu deux places par rapport à l’édition 2022 de ce vote.

Les pilotes qui ont pris part au vote (par ordre alphabétique) étaient : Alex Albon, Fernando Alonso, Valtteri Bottas, Pierre Gasly, Nico Hulkenberg, Charles Leclerc, Kevin Magnussen, Lando Norris, Esteban Ocon, Sergio Perez, Oscar Piastri, Daniel Ricciardo. , George Russell, Carlos Sainz, Logan Sargeant, Lance Stroll, Yuki Tsunoda, Max Verstappen, Zhou Guanyu.

Top 10 meilleurs pilotes 2023

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Un peu de recul avec la Formule 1 !

Chers lecteurs et lectrices, l’année 2023 touche à sa fin, et c’est donc l’occasion pour moi de vous souhaiter de très bonnes fêtes de fin d’année. Je vous souhaite de passer des moments de joie et de partage en famille et entre amis.

J’ai eu le plaisir de vous accompagner tout au long de la saison 2023 de Formule 1, de vous tenir informés, de vous faire vivre les différentes séances de roulage en Live lors de chaque week-end de Grand Prix, et je suis très reconnaissant de votre confiance tout au long de l’année et très fier de pouvoir apporter ma contribution pour vous permettre de suivre votre sport préféré au quotidien. 

Mais après une longue saison 2023 qui aura débuté en janvier (présentations des F1) et qui s’est terminée en novembre, il est désormais temps pour moi de recharger un peu les batteries afin de pouvoir repartir en pleine forme pour la campagne 2024 longue de 24 week-ends de Grands Prix programmés entre mars et décembre.

En cette période de fêtes, je me permet donc de prendre un peu de recul avec la Formule 1 et de privilégier (pour une fois) ma famille durant quelques jours, ce qui signifie que l’activité sur le site sera réduite à son strict minimum au cours des prochains jours (jusqu’à début janvier). Je reste évidemment en alerte si besoin, mais la priorité pour moi ne sera plus la F1 durant cette courte période. 

Je vous remercie encore pour votre soutien tout au long de l’année, je vous souhaite de passer d’excellentes fêtes de fin d’année avec vos proches et amis et je vous dis à très bientôt !

Cesare Ingrassia, directeur de publication