Les pilotes contre la restriction de certaines aides en Formule 1

Le week-end dernier, Jean Todt, le président de la FIA, a proposé d’interdire les aides au pilotage tels que le système anti-calage ou encore la réduction de l’utilisation de la télémétrie entre les stands et la voiture en piste.

Certains pilotes sont favorables à de telles restrictions, mais d’autres comme Max Verstappen, Lewis Hamilton ou Charles Leclerc ne sont pas tout à fait d’accord avec ces propositions.

Selon Max Verstappen, supprimer le système anti-calage en Formule 1 reviendrait à éliminer une monoplace d’office à la moindre erreur du pilote en piste.

« Ne pas avoir de système anti-calage signifierait que vous perdez la voiture en course. » explique Max Verstappen à Race Fans.

« Un pilote peut prendre prendre un mauvais départ, mais au moins, il reste en course. Cela peut aussi arriver pendant un arrêt au stand ou ailleurs. Je pense que ce serait un peu ridicule de perdre une voiture pour ça. »

Le président de la FIA a également proposé de supprimer les garages virtuels des équipes et de limiter l’impact de la télémétrie du muret des stands à la voiture pendant les courses afin d’accroître l’imprévisibilité des Grands Prix. Cependant, Lewis Hamilton se dit sceptique sur ce point.

« Je ne pense pas nécessairement que cela fasse une grande différence pour la course. » affirme le quintuple champion du monde de Formule 1.

Impossible de se passer des ingénieurs

Pour le pilote Ferrari, Charles Leclerc, il deviendrait simplement impossible de faire fonctionner les Formule 1 modernes sans l’aide des ingénieurs sur le muret des stands.

« Je pense que nous sommes assez limités, parce que ces voitures sont très complexes. » explique le Monégasque. « Nous devons aussi les faire fonctionner avec l’aide des ingénieurs en arrière-plan. »

« Nous pouvons peut-être réduire certaines informations, mais je pense que nous devons nous limiter à cela, juste à cause de la complexité de ces monoplaces. »

Réduire le poids des monoplaces

Pour Lewis Hamilton, le point le plus important est de réduire le poids des monoplaces, qui sont devenues bien trop lourdes ces dernières années.

« Les voitures n’ont pas besoin de peser 730 kilos. » ajoute le Britannique. « Elles n’ont pas besoin d’être aussi lourdes. »

« Elles étaient à 600 kilos ou quelque chose comme ça il y a des années, j’ai parlé à mes ingénieurs et ils m’ont dit qu’en modifiant les règles, nous pouvions revenir à cela. »

« Nous devons juste enlever certaines choses de la voiture, mais je pense que nous pouvons les rendre plus légères. »

Ricciardo encouragé chez Renault

Daniel Ricciardo admet être un peu plus soulagé d’avoir terminé le Grand Prix de Grande-Bretagne dans le top dix, après deux courses sans points.

Après le Grand Prix d’Autriche, le pilote Renault ne cachait pas sa frustration de ne pas pouvoir marquer de points au volant d’une monoplace mal équilibrée.

Le doute s’est même installé chez Renault après les commentaires des deux pilotes, qui considéraient qu’un problème fondamental les empêchaient d’exploiter au mieux la RS19 depuis deux courses.

Mais en Grande-Bretagne, les deux pilotes Renault ont terminé dans le top dix, ce qui a rassuré Daniel Ricciardo, qui a franchi la ligne d’arrivée à la septième position à seulement 7 dixièmes de la McLaren de Carlos Sainz.

« Dans l’ensemble, je pense que c’était une bonne course (à Silverstone). Je pense que mon départ n’était pas mauvais, mais Lando (Norris) a réussi à me dépasser après un duel propre. Nous l’avons repassé en lui faisant l’undercut, mais c’était frustrant de voir la voiture de sécurité faire le jeu de Carlos (Sainz), qui a pu profiter d’un arrêt gratuit. » explique Daniel Ricciardo.

« Nous avons eu un peu de malchance sur le coup. Nous l’avons chassé jusqu’à l’arrivée sans pouvoir véritablement l’attaquer. Cela fait du bien de retrouver le top dix, surtout après les deux derniers rendez-vous. »

« Notre rythme sur un tour et celui en course ont connu un regain de forme en peu de temps et nous aurions volontiers signé pour ce résultat il y a deux semaines. »

« C’est encourageant pour moi d’être sixième ou septième à la fin de la journée. Evidemment, je souhaite remonter le plus haut possible sur la grille, mais au final, je me sens épanoui et l’équipe s’en est rendu compte. C’est tout ce que nous pouvions espérer. »

« Ce n’est pas une année où nous nous battons pour le championnat, et nous devons donc prendre tous ces aspects positifs. Je me réjouis avec les gars de chaque petite étape dans ma carrière, nous y arrivons, nous travaillons. »

Pneus : Stratégie agressive pour Renault en Allemagne

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1 a dévoilé les choix de pneumatiques de chaque pilote pour le Grand Prix d’Allemagne 2019.

Comme en Angleterre le week-end dernier, ce sont les pilotes Renault et Toro Rosso qui ont opté pour la stratégie la plus agressive en Allemagne avec pas moins de 10 trains de pneus Tendres pour Nico Hulkenberg, Daniel Ricciardo, Alex Albon et Daniil Kvyat.

Parmi les trois top teams, ce sont les pilotes Mercedes et Red Bull qui ont choisi le moins de pneus Tendres à Hockenheim, seulement huit pour Valtteri Bottas, Lewis Hamilton, Pierre Gasly et Max Verstappen.

Les deux pilotes Ferrari quant à eux ont choisi neuf trains de pneus Tendres chacun, alors que Charles Leclerc se démarque avec deux trains de pneus Durs choisis, tout comme Valtteri Bottas chez Mercedes.

Le Grand Prix d’Allemagne, onzième manche du championnat du monde 2019 de Formule 1 se déroulera du 26 au 28 juillet.

Les pneus de chaque pilote pour le GP d’Allemagne 2019

Silverstone a mis en évidence le talon d’Achille de Ferrari selon Brawn

Le dernier Grand Prix de Grande-Bretagne n’a fait que mettre en évidence le talon d’Achille de Ferrari selon Ross Brawn.

Selon Brawn, la Scuderia Ferrari souffre d’une usure prématurée des pneus et se doit de réagir très rapidement dès son retour à l’usine de Maranello cette semaine, sans quoi, ses chances pour le titre vont s’évaporer comme neige au soleil.

« Charles Leclerc a été fantastique en termes de performances lors de tours de qualifications, sachant qu’il n’a perdu la pole que dans le dernier secteur d’une piste qui ne correspondait pas aux caractéristiques de la SF90, en particulier par temps froid. » explique Ross Brawn, manager sportif de la F1.

« Pendant la course, Ferrari était troisième, loin de Mercedes et derrière les Red Bull. L’usure des pneus semble être le talon d’Achille de l’équipe. Cela se voyait le vendredi et bien que l’équipe ait réussi à résoudre partiellement le problème ce week-end, cela ne suffisait pas pour les mettre dans la lutte pour la victoire. »

« De retour à Maranello, ils vont devoir comprendre pourquoi, et ils doivent réagir rapidement s’ils veulent garder en vie leurs espoirs de se battre pour le championnat. »

« Les deux pilotes ont également eu des dimanches après-midi très différents. Leclerc a inscrit son cinquième podium de la saison, son quatrième d’affilée. »

« Il était visiblement ravi après une course qui a mis en lumière non seulement son talent et son style de pilotage propre, mais également sa bravoure dans ces duels passionnants, à la fois en défense et en attaque. »

« Les commentaires de Charles dans les interviews après la course ont révélé qu’il était plus heureux d’avoir triomphé dans ses duels avec Verstappen et Gasly que dans le résultat final, montrant que ce sont ces éléments qui font de la Formule 1 ce qu’elle est. »

FaceApp : A quoi ressembleront les pilotes dans quelques années ?

Vous êtes curieux de savoir à quoi ressembleraient les pilotes de F1 dans quelques dizaines d’années, et bien voici un petit aperçu.

Depuis quelques jours le phénomène FaceApp a envahi la toile, et naturellement, les pilotes de Formule 1 n’ont pas pu y échapper.

Pour voir à quoi pourraient ressembler votre/vos pilotes préférés dans quelques années, il vous suffit de cliquer sur la galerie ci-dessous et de faire défiler les images des quelques pilotes déjà touchés par le phénomène.

Les pilotes de F1 dans quelques années

Brawn : « Vettel doit rester calme et s’appuyer sur le soutien de son équipe »

Ross Brawn estime que Sebastian Vettel se retrouve dans une situation compliquée actuellement parce que l’Allemand ressent une pression différente des autres années.

Depuis plusieurs courses maintenant, Sebastian Vettel commet des erreurs qui lui coûtent cher et qui nuisent à sa réputation.

La dernière en date survenue à Silverstone le week-end dernier n’a pas arrangé la situation pour le quadruple champion du monde, et beaucoup de médias, notamment en Italie, n’ont pas hésité à critiquer assez violemment le pilote Ferrari.

Selon Ross Brawn, qui est désormais manager sportif de la Formule 1, Sebastian Vettel doit s’appuyer sur le soutien de son équipe pour essayer de sortir de cette spirale négative dans laquelle il se trouve depuis le Grand Prix du Canada.

« Depuis le Canada, Sebastian semble avoir de plus en plus de difficultés et, à Silverstone, ces malheurs se sont encore aggravés. » estime Ross Brawn dans sa dernière chronique pour la Formule 1.

« Contrairement à Leclerc, il ne s’est jamais senti à l’aise dans la voiture, comme en témoignent les lacunes lors des qualifications, puis en course, où il n’a pas tiré le meilleur parti de l’opportunité de la Safety Car, après s’être vu attribuer la troisième place. »

« Puis il y a eu son erreur lorsqu’il a percuté Max Verstappen. Il s’est immédiatement rendu compte qu’il s’était trompé et après la course, il a rapidement présenté ses excuses à Max. »

« C’est un moment difficile pour Sebastian, car il ressent probablement une pression différente de celle à laquelle il était habitué, et il doit se demander dans quelle direction aller maintenant, étant donné que cette année encore, il a une chance de remettre Ferrari au sommet. »

« Sebastian est un pilote incroyable, comme le montre son palmarès, mais pour le moment, il doit rester calme et s’appuyer sur le soutien de son équipe, et je suis sûr qu’il le fera. »

« Je pense qu’il n’y a pas d’autre équipe comme Ferrari pour ce qui est de motiver ses pilotes avec affection et énergie positive. »

Ross Brawn : « Red Bull est devenue la deuxième force après Silverstone »

Ross Brawn estime que l’équipe Red Bull Racing est devenue la deuxième force du plateau après le Grand Prix de Grande-Bretagne, bien qu’aucun de ses pilotes ne soit monté sur le podium.

A Silverstone, Red Bull Racing a été clairement plus rapide que Ferrari en course, sur un tracé pourtant plus favorable aux Ferrari qu’à la RB15 équipée du moteur Honda.

Au final, aucun des deux pilotes Red Bul n’a pu monter sur le podium dimanche, mais Ross Brawn pense tout de même que l’équipe de Milton Keynes est désormais passée devant Ferrari.

« Bien qu’aucun de leurs pilotes ne soit monté sur le podium, Red Bull est devenue la deuxième force à la fin du week-end de Silverstone. » déclare Ross Brawn, manager sportif de la Formule 1.

« Ils sont toujours plus proches de Mercedes et Ferrari en qualifications, et en course, l’équipe de Milton Keynes était même en avance sur l’équipe italienne en termes de performance. »

« Et finalement, ce n’est que la collision entre Verstappen et Vettel qui a mis un terme aux chances du Néerlandais (Verstappen) de monter sur le podium. »

« Le mérite de l’amélioration de l’équipe devrait être partagé équitablement entre Red Bull, qui se distingue une fois de plus par son développement sur le châssis et en termes d’aérodynamique, et Honda, qui surprend sans aucun doute quelques personnes par la vitesse à laquelle ils progressent en termes de performance avec leur unité de puissance. »

« Pour la Formule 1, il est important que la société japonaise reprenne le dessus, car elle favorise la concurrence. »

« Il y a deux ans, Honda risquait réellement de mettre un terme à son engagement dans l’ère hybride et je pense qu’il est louable qu’ils aient trouvé le moyen d’avancer sans trop de pression, grâce à la saison dernière avec Toro Rosso, avant de joindre leurs forces avec une équipe de premier plan qu’est Red Bull. »

Rappelons tout de même qu’au championnat du monde des constructeurs, l’équipe Red Bull Racing est troisième à 52 points de Ferrari.

En Italie, Sebastian Vettel est devenu le « Capitaine Fracasse »

La presse italienne n’a visiblement pas du tout apprécié la dernière erreur de Sebastian Vettel commise au Grand Prix de Grande-Bretagne dimanche dernier.

Nous vous proposions ce lundi un petit florilège (à lire ici) des réactions de la presse italienne à l’encontre du pilote allemand après son contact avec la Red Bull de Max Verstappen au Grand Prix de Grande-Bretagne dimanche à Silverstone.

Mais ce mardi, Autosprint frappe encore plus fort que ses concurrents en publiant son nouveau numéro avec une couverture « fracassante » intitulée « Capitan fracassa ».

Dans ce numéro, Mario Donnini n’hésite pas à dire que « tout le monde à Maranello continue d’ignorer que Sebastian Vettel n’est pas la solution pour Ferrari, mais un problème. »

« Depuis un an, depuis plus de vingt courses en Grand Prix, Vettel commet en moyenne une grave erreur toutes les deux courses. » peut-on lire dans Autosprint.

« Depuis le début de la saison, il s’avère être en difficulté même sur un tour rapide par rapport à son coéquipier Leclerc, qui se tient devant lui avec une régularité indicative. »

« À ce jour, Sebastian Vettel n’a jamais été remis en question. Les hauts responsables de Ferrari continuent de lui donner toute leur confiance. Même en termes de tactique de course, celle qui fonctionne le mieux est réservée à lui. Il peut même avoir le privilège de la refuser s’il n’est pas entièrement convaincu. »

Ferrari ne réagit pas

« Pourquoi prétendre que rien ne soit arrivé face à la crise spectaculaire, mélancolique et dévastatrice de Sebastian Vettel? Pourquoi ne pas noter que c’est la séquence d’erreur la plus intense, la plus dommageable et la plus inquiétante d’un pilote Ferrari en 69 ans? »

« Pourquoi ne pas souligner que face à une telle mitraillette de gaffes – dans le jargon nous parlerions de Vettelate -, un timonier comme Enzo Ferrari aurait pris la situation pour lui-même, convoquant le pilote pour un échange passionnant. »

Enfin, le journaliste d’Autosprint résume sa thèse : « Sebastian Vettel peut redevenir le premier pilote Ferrari, mais pour le moment, il ne le mérite pas. »

Charles Leclerc a tenu sa parole en musclant son jeu à Silverstone

Charles Leclerc nous avait promis qu’il allait muscler son jeu avant le Grand Prix de Grande-Bretagne, et force est de constater que le Monégasque a tenu sa parole dimanche dernier à Silverstone.

Le pilote Ferrari Charles Leclerc nous a gratifié d’une belle bagarre avec Max Verstappen en piste dimanche dernier à Silverstone, et les deux hommes sont toujours restés corrects dans leur approche, même si quelques fois, la limite n’était pas très loin.

Interrogé après la course, Charles Leclerc a admis qu’il était devenu un peu plus agressif en piste après un Grand Prix d’Autriche durant lequel Max Verstappen a « poussé » la Ferrari de Leclerc en dehors des limites de la piste pour s’emparer de la première place.

« C’est définitivement la course la plus amusante que je n’ai jamais eue dans ma carrière. » a lancé Charles Leclerc à l’arrivée du Grand Prix de Grande-Bretagne.

« Et bien que ma carrière soit courte, un an et demi seulement, c’était vraiment très, très amusant de l’intérieur de la voiture. Je pense que l’Autriche a été une véritable révélation pour moi, car j’ai compris jusqu’à quel point nous pouvions aller et ce qui était accepté, et je suis très heureux au final de courir de la sorte. »

« Je pense que tous les pilotes veulent faire la course à fond et c’est ce que nous avons fait pendant la majeure partie de la course. »

« C’était très, très amusant – toujours à la limite, mais je pense toujours dans les règles – et très, très agréable dans la voiture. »

« J’étais définitivement plus agressif. Au moins je sais jusqu’où je peux aller. Je pense que la bataille avec Max était à la limite, mais elle y est restée et ne l’a jamais dépassée. C’était très amusant de se battre de cette façon pendant une aussi longue partie de la course. »

Rien de personnel avec Verstappen

Bien qu’il se soit retrouvé aux prises avec Verstappen pour la deuxième fois en autant de courses, Leclerc a déclaré que son approche aurait été la même avec n’importe quel autre pilote de la grille.

« Il n’y avait rien de personnel, mais après l’Autriche, je pense que si les commissaires ont accepté de nous laisser courir de la sorte, et bien j’en suis ravi et c’est ce que j’ai fait ce week-end. »

Au final, Charles Leclerc a terminé le Grand Prix de Grande-Bretagne sur la troisième marche du podium, alors que Max Verstappen a dû se contenter d’une cinquième place, car il a été percuté par le coéquipier de Leclerc au 37e tour de course.

Au championat du monde des pilotes, Charles Leclerc n’est désormais plus qu’à trois points de Sebastien Vettel et occupe la quatrième position.

Red Bull et Williams en piste cette semaine à Silverstone pour les tests Pirelli

Les équipes Red Bull Racing et Williams sont restées sur le circuit de Silverstone cette semaine pour participer à deux journées de tests avec Pirelli.

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, continue son travail de développement sur ses gommes 2020 cette semaine à Silverstone et bénéficie pour cela de l’aide de deux équipes.

Ce mardi et ce mercredi, Red Bull et Williams mettront chacune à disposition de Pirelli une monoplace pilotée par les pilotes titulaires durant ces deux journées de tests.

Aujourd’hui (mardi), Pierre Gasly est au volant de la Red Bull RB15, tandis que George Russell est aux commandes de la Williams FW42. Les deux hommes travailleront toute la journée sur le développement des pneus slicks qui seront introduit en F1 l’an prochain.

Ces essais se déroulent à huis clos et nous sommes donc tributaires des informations que Pirelli voudra bien nous dévoiler à la fin de ces deux journées d’essais privés. Un compte rendu sera donc publié ce mercredi soir sur F1only.fr.

Notez que les prochains essais privés pour Pirelli auront lieu sur le circuit Paul Ricard au Castellet dans le sud de la France les 10 et 11 septembre prochains avec l’équipe Mercedes. Une fois de plus, ce seront les pneus slicks 2020 qui seront testés.

Kimi Raikkonen : « Nous devons vérifier certaines choses avant la prochaine course »

Kimi Raikkonen  a souffert d’un manque de vitesse de pointe dans les lignes droites à Silverstone le week-end dernier où le pilote Alfa Romeo a tout de même terminé huitième.

Le pilote finlandais a connu une course compliquée à Silverstone en s’élançant depuis la douzième position sur la grille de départ au volant d’une monoplace en manque de vitesse dans les lignes droites du tracé britannique.

Raikkonen a dû ruser en se servant de son DRS tout au long de la course pour ne pas se faire dépasser par ses adversaires dans les lignes droites.

« Je dois admettre que ce n’était pas la course la plus facile. » reconnaît Kimi Raikkonen. « Je pense que la voiture se comportait plutôt bien, surtout en seconde partie de course, mais il nous manquait toujours un peu de vitesse en ligne droite. »

« Ma meilleure arme était de m’accrocher dans la zone de DRS d’un pilote afin que personne d’autre ne puisse me dépasser. »

Kimi Raikkonen appelle son équipe à travailler davantage sur ce problème avant la prochaine course en Allemagne, alors que le tracé d’Hockenheim offrira également de belles lignes droites.

« Je pense que nous devons vérifier certaines choses avant la prochaine course, parce que dans l’ensemble, ce fut un week-end difficile avec un problème moteur vendredi, juste au moment où nous essayions de comparer les deux packages. »

« Au final, je ne pense pas que nous ayons eu un très bon week-end, mais nous avons au moins réussi à marquer des points. »

Christian Horner confirme une mise à jour du moteur Honda après la pause estivale

Le week-end dernier à Silverstone, le moteur Honda a connu un problème inédit de turbo, qui a visiblement empêché Max Verstappen d’exploiter au mieux sa machine en qualifications.

Le pilote Red Bull Racing expliquait après la séance de qualifications qu’un problème de « lag » avec le turbo lui avait fait perdre au moins deux dixièmes de secondes sur son tour le plus rapide.

Ce problème de turbo aurait également touché la voiture de Pierre Gasly le vendredi en essais libres, mais l’équipe n’a jamais confirmé cette information.

Quoi qu’il en soit, Christian Horner assure que c’est la première fois depuis le début de l’année qu’un tel problème apparaît avec le moteur Honda, mais cela ne semble pas inquiéter  le motoriste japonais selon lui.

« Cela ne s’est jamais produit auparavant. » explique Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull Racing. « Je pense que cela est l’affaire de Honda, mais ils semblent assez confiants. »

Concernant la prochaine mise à jour du moteur Honda, Horner confirme qu’elle sera introduite après la pause estivale, comme prévu initialement, alors que les deux pilotes, Pierre Gasly et Max Verstappen devront inévitablement écoper de pénalités.

« Cela dépend de beaucoup de choses, mais si nous apportons un nouveau moteur, le timing idéal serait probablement à Spa ou Monza. »

« Ce sont les deux premières courses après la pause estivale, et Monza a toujours été un bon endroit pour prendre des pénalités. »

S’il devait quitter Mercedes, Valtteri Bottas ne dirait pas non à Ferrari

Le pilote Mercedes Valtteri Bottas a répondu avec une grande franchise à quelques questions posées par Laurent Dupin de Canal+ le week-end dernier à Silverstone.

Le Finlandais, qui a terminé à la seconde place au Grand Prix de Grande-Bretagne, a discuté de son coéquipier Lewis Hamilton, de son contrat avec Mercedes ou encore de son souhait de rejoindre Ferrari s’il devait quitter l’équipe du constructeur allemand un jour.

« Peut-être que j’aurais quelques victoires de plus. » déclare avec le sourire Valtteri Bottas au micro de Canal+ lorsqu’on lui demande ce que cela changerait pour lui si Lewis Hamilton n’était pas en F1.

« Mais honnêtement, je ne changerais pas cela, parce qu’il me pousse à me transcender, à m’améliorer. C’est un défi. »

Concernant l’annonce du renouvellement de son contrat pour 2020, Valtteri Bottas admet qu’il aimerait naturellement connaître la décision de Mercedes le plus tôt possible, mais le Finlandais assure qu’il fera preuve de patience.

« Avant l’année prochaine ! » lance Bottas quand Laurent Dupin lui demande à quel moment il voudrait savoir s’il continue avec Mercedes ou pas en 2020. « C’est encore un peu tôt, mais ça me va. »

Bottas ajoute qu’il pense avoir fait ce qu’il fallait pour prouver à son employeur qu’il méritait sa place dans l’équipe l’an prochain : « Je crois oui. On doit encore attendre quelques courses. Rien n’est signé, mais mon but est de toujours m’améliorer, donc, ça devrait aller. »

Et si le Finlandais devait pour une raison quelconque quitter Mercedes… « Si je devais quitter Mercedes… Je voudrais être dans la seconde meilleure équipe. En ce moment, ce serait Ferrari. »

Rappelons que Valtteri Bottas est actuellement sous contrat avec l’équipe Mercedes, mais ce contrat se termine à la fin de la saison 2019. Le Finlandais possède cependant une option de renouvellement pour 2020 que Mercedes peut activer à tout moment.

L’équipe du constructeur allemand devrait annoncer son line-up pour la prochaine saison de Formule 1 avant la pause estivale, le plus logique serait de le faire à domicile au Grand Prix d’Allemagne à la fin du mois de juillet.

Hamilton: Vettel va rebondir

Lewis Hamilton est persuadé que Sebastian Vettel va très vite rebondir après sa seizième position au Grand Prix de Grande-Bretagne 2019.

Sebastian Vettel a commis une erreur de jugement en course ce dimanche à Silverstone et est venu percuter la Red Bull de Max Verstappen par l’arrière dans une phase de freinage.

Le pilote Ferrari a alors complétement ruiné sa course, obligé de repasser par les stands pour changer d’aileron avant, et a en plus écopé d’une pénalité de dix secondes pour avoir envoyé Max Verstappen dans le décor.

Un dimanche compliqué donc pour Sebastian Vettel, mais Lewis Hamilton estime que l’Allemand va réagir dès la prochaine course, qui se disputera chez lui en Allemagne sur le circuit d’Hockenheim.

« J’ai adoré courir contre Ferrari l’année dernière, et j’aurais aimé me battre contre Ferrari aujourd’hui (à Silverstone). » a déclaré Lewis Hamilton après avoir remporté le Grand Prix de Grande-Bretagne ce dimanche.

« J’aime me battre contre Red Bull et Ferrari, mais à l’heure actuelle, c’est comme ça. Cependant, je crois absolument qu’il (Vettel) va rebondir. »

« Il a eu une course difficile (à Silverstone), mais il est quadruple champion du monde et il va récupérer. Il se rachètera s’il en a besoin, et je suis certain qu’il reviendra plus fort lors de la prochaine course. C’est ce que font les grands athlètes. »

Perez avait des problèmes avec l’affichage de son volant avant de percuter Hulkenberg

Sergio Perez a révélé qu’un problème technique avec l’affichage sur son volant l’a empêché de freiner correctement et n’a donc pas pu éviter le contact avec la Renault de Nico Hulkenberg ce dimanche à Silverstone.

Le pilote Racing Point a terminé le Grand Prix de Grande-Bretagne à la dix-septième position ce dimanche, alors que le Mexicain s’est tout simplement retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment lors de la période de voiture de sécurité déclenchée par le tête-à-queue d’Antonio Giovinazzi.

« Je gérais ma course, je prenais soin des pneus et nous étions sur le point de marquer des points. Ensuite, la voiture de sécurité est sortie juste après mon arrêt au stand, ce qui a ruiné ma course. » explique Sergio Perez.

« Pendant la période de la voiture de sécurité, mon volant a également posé un problème. Il est tombé en panne, ma balance de freinage est partie sur l’avant, et je n’ai rien pu faire pour éviter le contact avec Hulkenberg. »

« Je ne pouvais pas arrêter ma voiture, j’ai endommagé l’aileron avant et je me suis retrouvé dernier. Je n’arrive pas à croire la malchance que nous avons eue. »

« C’est très décevant parce que nous méritions un gros résultat à domicile et que nous avions la vitesse dans la voiture pour marquer des points. »

Red Bull Racing exécute l’arrêt au stand le plus rapide de l’histoire à Silverstone

L’info est presque passée inaperçue ce dimanche à Silverstone, mais l’équipe Red Bull Racing a signé l’arrêt au stand le plus rapide de l’histoire de la F1.

Red Bull Racing a établi un nouveau record ce dimanche lors de l’arrêt au stand de la voiture de Pierre Gasly avec un changement de pneumatiques ayant duré 1,90 secondes.

Les mécaniciens de l’équipe de Milton Keynes étaient très en forme ce dimanche au Grand Prix de Grande-Bretagne, puisqu’ils ont signé les deux arrêts les plus rapides sur les deux monoplaces.

Mais c’est bien avec l’arrêt au stand de Pierre Gasly exécuté en 1.90 secondes que Red Bull Racing est rentrée dans l’histoire, puisque aucune équipe n’a encore réussi à aller aussi vite dans l’exercice des arrêts au stand depuis la création du championnat du monde de Formule 1.

Rappelons que le précédent record du monde était détenu par l’équipe Williams, qui avait effectué un changement de pneumatiques en 1,92 secondes au Grand Prix d’Azerbaïdjan 2017 sur la monoplace de Felipe Massa.

Les arrêts au stand au GP de Grande-Bretagne 2019

La presse italienne applaudit Charles Leclerc et égratigne Sebastian Vettel

Sans surprise, la presse italienne n’est pas très tendre avec Sebastian Vettel ce lundi, après une autre erreur commise par le pilote allemand au Grand Prix de Grande-Bretagne ce dimanche.

La presse italienne applaudit la défense musclée de Charles Leclerc face à Max Verstappen  au Grand Prix de Grande-Bretagne ce dimanche, alors que l’erreur de pilotage de Sebastian Vettel ne passe pas du tout auprès de nos confrères transalpins.

« Je regrette qu’un champion comme Sebastian Vettel soit puni d’une pénalité de dix secondes, mais il a montré qu’il n’était pas le pilote dont a besoin Ferrari. » estime notre confrère de La Gazetta Dello Sport.

« Désormais, il est clair que quelque chose ne fonctionne plus à l’intérieur de l’équipe. Au moins, la Scuderia peut se consoler avec Charles Leclerc, qui mérite son podium, car il a fait preuve d’une magnifique défense face à Verstappen. »

Pour Il Giornale : « La saison de Vettel est désastreuse, fluctuante et décevante, peut-être même l’une des plus négatives de sa carrière. »

« Il n’a pas retrouvé la confiance dans sa voiture ce week-end, c’est une catastrophe de voir Vettel terminer seizième après une course pleine d’erreurs. »

Le journaliste du Corriere Della Sera était en « tachycardie » lorsque Leclerc défendait sa position face à Verstappen.

« La collission de Vettel avec Verstappen fait perdre la troisième position au Hollandais, mais cela nuit surtout au pilote allemand. »

« Il aurait pu occuper la quatrième place, mais Ferrari doit se contenter de la troisième place de Leclerc. Ce qui prouve une fois de plus qu’il est un futur champion. »

Ce fut « un autre désastre de la part de Vettel » pour La Stampa, qui souligne tout de même le geste d’excuse de Vettel à la fin de la course auprès de Max Verstappen.

McLaren reste la 4e force

Andreas Seidl a tenu à remercier les employés de l’écurie pour leur travail acharné, et qui aura permis à McLaren d’introduire quelques nouveautés ce week-end à Silverstone.

Initialement prévues pour le Grand Prix d’Allemagne, ces mises à jour ont finalement été introduites ce week-end à Silverstone, ce qui a permis à McLaren de repartir du Grand Prix de Grande-Bretagne en étant toujours la quatrième force du plateau devant Renault.

Après Silverstone, l’écart entre les deux équipes au championnat du monde des constructeurs est désormais de 21 points en la faveur de McLaren.

« Nous avons à nouveau été la quatrième équipe la plus forte ce week-end et avons réduit l’écart d’un point par rapport à nos principaux concurrents (Renault) au milieu du peloton. » a déclaré Andreas Seidl, team principal de l’équipe McLaren.

« Je dois remercier spécialement toute notre équipe à l’usine, qui a fait un travail formidable et un gros effort la semaine dernière pour que nous puissions introduire des mises à jour sur la voiture, alors qu’elles étaient initialement prévues pour la course suivante. »

« Enfin, un merci spécial à tous les employés et fans de McLaren qui sont venus à Silverstone ce week-end. »

Une sixième place pour Sainz à l’arrivée

Seul pilote de l’équipe classé dans le top dix à l’arrivée, Carlos Sainz a exécuté une bonne stratégie pour lui permettre de remonter depuis la treizième position.

« Un bon dimanche! Après un samedi difficile, le but était de récupérer avec un bon départ, une gestion des pneus et une bonne stratégie. » explique l’Espagnol.

« Le rythme était bon et nous avons profité de la voiture de sécurité pour faire le seul arrêt au stand que je devais faire. Après l’arrêt, j’ai pu établir un très bon rythme quand c’était important et la bataille contre Ricciardo pour P6 était tendue mais amusante. »

« J’ai ensuite réussi à rester devant et à marquer de bons points pour l’équipe. Nous allons analyser tout le week-end et commencer à penser à l’Allemagne. Nous continuons à pousser. »

Le ton monte entre Steiner et ses pilotes après le double abandon de Silverstone

Pour la quatrième course consécutive, l’équipe Haas n’a pas réussi à marquer le moindre point ce dimanche à Silverstone.

La situation au sein de l’écurie américaine est de plus en plus compliquée et le double abandon de ce week-end après un contact entre les deux pilotes de l’équipe ne va certainement pas arrangé les choses.

C’est un Gunther Steiner furieux qui a répondu à quelques questions à la fin du Grand Prix de Grande-Bretagne ce dimanche, après que ses deux pilotes se soient une nouvelle fois touchés en course comme à Barcelone il y a quelques semaines.

« Les deux sont fautifs, ce fut une course très décevante, et la seule chose que nos pilotes ont ramené de la bataille, c’est une pelle – pour creuser le trou dans lequel nous nous trouvons encore plus profondément. » déclare Steiner, le team principal de Haas.

« Nous devons revenir en arrière, nous regrouper et voir ce que nous ferons à l’avenir. Ce qui s’est passé n’est pas acceptable. J’étais assez clair avec eux après Barcelone, il ne fallait que cela se reproduise. »

« En fin de compte, nous sommes dans une position difficile en ce moment, comment faire en sorte que la voiture fonctionne correctement. Tout le monde travaille dur comme l’enfer. »

« Ensuite, lorsque nous avons de la chance et que nos longs relais semblent bons, on se crash au virage 5, c’est inacceptable ! »

Une explication très rapide

Steiner a révélé qu’il n’avait pas discuté des heures avec ses pilotes après ce double abandon : « Pour expliquer quelque chose comme ça, je ne pense pas qu’il faille beaucoup de temps. »

« Je n’ai pas la solution, je dois dormir dessus. J’ai besoin de me calmer, c’est inutile de s’asseoir avec qui que ce soit pour le moment. Je dois me calmer et trouver une solution. Je propose normalement des solutions pour aller de l’avant, c’est mon travail et quelles qu’elles soient, je les pousserai aussi. »

« Nous sommes une équipe et tout le monde doit travailler pour l’équipe, et pas pour lui-même. Je suis le premier à travailler deux fois plus longtemps qu’il ya peut-être trois ou quatre mois. Cela ne me dérange pas. Je veux que tout le monde aille dans la même direction. Quand je l’ai vue à la télévision, j’ai eu du mal à y croire. Deux voitures se heurtent et ce sont les nôtres. »

Horner explique le problème détecté sur la Red Bull de Verstappen sur la grille de départ

Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull Racing a expliqué pourquoi les mécaniciens étaient très occupés sur la monoplace de Max Verstappen avant le départ de la course ce dimanche à Silverstone.

Peu avant le départ de la course, les mécaniciens Red Bull se sont précipités sur l’aileron arrière de la voiture de Verstappen sur la grille.

Le visage fermé de Christian Horner, qui supervisait les opérations, en disait long sur le sérieux du problème et ce n’est qu’après le Grand Prix que le Britannique a révélé ce qu’il s’était passé.

En réalité, un mécanicien a découvert une fissure sur la plaque d’extrémité de l’aileron arrière de la monoplace de Max Verstappen, ce qui a obligé l’équipe à demander en urgence la permission de changer cette pièce à la FIA.

Les commissaires de la FIA ont donné leur accord pour le changement par une pièce strictement identique, alors que l’équipe a aussi changé cette plaque sur la voiture de Pierre Gasly par précaution.

« L’un des mécaniciens effectuant des vérifications a découvert une fissure sur l’aileron arrière de la voiture de Max. Nous avons donc demandé l’autorisation de le changer. » explique Horner à Autosport.

« Ensuite, il y a eu une inspection sur la monoplace de Pierre et nous avons pu voir le début d’une fissure apparaissant au même endroit. »

« La permission de les changer toutes les deux a donc été accordée à titre de sécurité, et nous l’avons fait. »

Par mesure de précaution, et pour éviter que cela ne se reproduise en course, les mécaniciens ont également posé un ruban adhésif sur les parties concernées.