RAS sur la RB15 de Gasly

Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, a déclaré qu’une inspection minutieuse du châssis de la RB15 de Pierre Gasly n’avait révélé aucun problème particulier.

Depuis le début de la saison 2019, les performances de Pierre Gasly chez Red Bull sont bien en deçà des espérances de son équipe, ce qui place le jeune français dans une situation compliquée depuis quelques courses maintenant.

Ce manque de performance de la part de Gasly a obligé l’équipe Red Bull Racing à ouvrir une enquête pour voir s’il n’y avait pas un problème « caché » sur le châssis de sa RB15.

Mais après une inspection minutieuse du châssis de la monoplace de Pierre Gasly à l’usine de Milton Keynes, Helmut Marko assure qu’aucun problème n’a été détecté.

« Il a une petite excuse pour l’Autriche, parce que nous avons utilisé tous les ailerons avant lors des séances d’essais libres, il n’avait donc pas le même aileron que Max, mais cela n’explique pas l’écart. » a déclaré Marko à Motorsport-Total.

« La voiture doit performer maintenant, mais Gasly aussi. Il était toujours à la recherche de problèmes sur la voiture, avec le châssis, mais nous avons examiné tout ça et il n’y a rien. »

« Le plan consiste désormais à le soutenir autant que possible. Il va prendre les réglages de Max (Verstappen) parce qu’il est le pilote le plus expérimenté et il a les ingénieurs les plus expérimentés. »

Rappelons que Helmut Marko a laissé à Pierre Gasly jusqu’à la pause estivale (le 4 août) pour améliorer ses performances et signer de meilleurs résultats.

Horner sur Gasly : « Il devrait éteindre son téléphone et piloter simplement sa voiture »

Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull Racing, a une nouvelle fois apporté son soutien à Pierre Gasly, qui traverse actuellement un période difficile.

Le pilote français est en danger chez Red Bull Racing, après avoir été dominé systématiquement par son coéquipier Max Verstappen depuis le début de la saison 2019.

Il y a quelques jours, le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, a été très clair avec le Français et lui demande de réagir et de signer un bon résultat avant la pause estivale.

Christian Horner de son côté se veut plus pondéré dans ses propos et souhaite montrer à Pierre Gasly que l’équipe le soutien dans ce moment difficile de sa carrière.

« Nous savons de quoi il est capable en tant que pilote, ce qui est bien au delà de ce que nous avons pu voir jusqu’à présent. » explique Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull Racing.

« De toute évidence, il fait l’objet de nombreuses critiques, de nombreuses spéculations quant à son avenir. Mais en tant qu’équipe, il a tout notre soutien, nous faisons de notre mieux pour travailler avec lui. »

« Il ne devrait pas trop se concentrer sur les données et essayer d’être parfait, et juste piloter sa voiture tout en ignorant son coéquipier. C’est ce que je lui conseille. »

« Il devrait éteindre son téléphone, ne plus consulter aucun réseau social et piloter simplement sa voiture. »

Romain Grosjean admet que Haas se retrouve face à une situation unique depuis son arrivée en F1

Romain Grosjean admet que son équipe Haas se retrouve face à une situation unique depuis l’arrivée de l’écurie américaine en F1 en 2016.

Depuis le début de l’année, l’équipe Haas n’arrive pas à faire fonctionner sa monoplace avec les pneus Pirelli 2019, qui sont équipés de bande de roulement plus fine.

Depuis quelques courses, les pilotes n’arrivent pas à comprendre pourquoi d’une séance à l’autre le comportement de la monoplace est si différent, avec parfois un très bon rythme en essais libres et quelques fois un rythme bien plus lent en qualifications.

Pour Romain Grosjean, qui fait partie de l’écurie Haas depuis 2016, cette situation est totalement inédite.

« Depuis longtemps, nous n’avons pas vraiment passé de bons week-ends. » explique Romain Grosjean.

« Notre rythme lors des essais libres ces derniers week-ends n’a pas été vraiment monstrueux, et malheureusement, ces choses se sont confirmées en course. L’essentiel est donc d’avoir une voiture rapide en qualifications et sur les longs relais pour que nous puissions travailler avec quelque chose sur laquelle nous pourrons arriver en course et avoir confiance. »

« Cela n’a pas été le cas lors des deux dernières courses, et chaque fois que nous courons dans une course, j’ai l’impression que cela va être compliqué et, malheureusement, ça l’a été. »

« Tout le monde travaille très dur, et de toute évidence, c’est une situation qui ne réjouit personne. Nous voulons améliorer les choses, nous voulons faire mieux. Alors oui, tout le monde est motivé. Nous travaillons tous ensemble. »

« Nous faisons tous partie de la même équipe, des ingénieurs en passant par les mécaniciens et le chef d’équipe. C’est la première fois en quatre ans que nous nous retrouvons dans cette situation, mais cela arrive à toutes les équipes. Nous allons y arriver. »

Daniel Ricciardo balaie les rumeurs : L’Australien sera bien chez Renault en 2020

Daniel Ricciardo a balayé les rumeurs selon lesquelles l’Australien aurait pu éventuellement remplacer Sebastian Vettel chez Ferrari en cas de départ du pilote allemand en fin d’année.

Depuis quelques mois maintenant, des rumeurs suggèrent que Sebastian Vettel pourrait prendre sa retraite en fin d’année, après plusieurs années à se battre pour le titre avec Ferrari, mais sans jamais arriver à atteindre son but.

Plusieurs rumeurs ont suggéré que Daniel Ricciardo, actuellement engagé avec l’équipe Renault, serait le candidat idéal pour devenir le nouveau coéquipier de Charles Leclerc chez Ferrari en cas de départ à la retraite de Sebastian Vettel, mais le principal intéressé rappelle qu’il est engagé avec Renault jusqu’à la fin 2020.

« Pour être honnête, je vois passer des articles à ce sujet depuis trois ou quatre années consécutives. » explique Daniel Ricciardo.

« Donc, ce n’est pas nouveau pour moi maintenant. J’ai mon contrat, j’ai un contrat en place pour deux ans, jusqu’à la fin 2020 (avec Renault). Donc, si Seb décidait de se retirer cette année, ce serait sa décision, mais je ne le remplacerai pas, je ne veux pas être impliqué dans tout ça. »

Les pilotes Ferrari confirmés pour 2020

Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, a déjà confirmé à plusieurs reprises que le line-up de pilotes resterait inchangé en 2020, balayant ainsi toutes les rumeurs.

« Nous avons deux pilotes avec des contrats en cours.  Notre line-up pour la saison prochaine est fixé, et nous n’avons aucune raison de le changer. Je pense que les choses sont claires. » a confirmé Binotto.

Renault se prépare pour son second Grand Prix à domicile à Silverstone

Après un résultat décevant au Grand Prix d’Autriche pour Renault (pas de point), l’équipe du constructeur français espère performer pour sa seconde course à domicile après la France le mois dernier.

Silverstone est en effet comme une seconde course à domicile pour Renault dont l’usine d’Enstone n’est qu’à quelques kilomètres du tracé britannique.

« Nous ne nous attendons pas à trop de surprises à Silverstone à l’exception du nouveau tarmac à découvrir. Ce circuit requiert une bonne adhérence du train avant pour les virages rapides et l’on ne peut pas mettre trop d’appuis en raison des longues lignes droites. » nous explique Nick Chester, directeur technique de l’équipe Renault.

« Les réglages sont toujours un défi à Silverstone. Les pilotes aiment y courir car c’est circuit varié et complet. Le premier secteur mêle trois courbes rapides suivies d’épingles lentes avant la ligne droite de Wellington. À partir de là, le tracé est majoritairement à pleine vitesse, notamment dans l’enchaînement Maggots, Becketts et Chapel, particulièrement rapide de nos jours. »

« Silverstone est un circuit intéressant dont le tracé et la piste ont changé ces dernières années. Il a été récemment resurfacé et nous ne sommes pas totalement sûrs de savoir à quoi nous attendre avant la première séance d’essais libres vendredi. »

« Notre manière de régler la voiture sera influencée si elle est lisse ou non. En théorie, elle devrait l’être et nous verrons comment elle évoluera au fil du week-end. Elle devrait s’améliorer session après session, ce qui aura une influence considérable sur l’exploitation des pneus. »

Un second Grand Prix à domicile pour Renault

« C’est toujours agréable de courir sur ses terres. Il y a quelques semaines, l’équipe de Viry a apprécié le Grand Prix de France et c’est maintenant au tour d’Enstone d’en profiter. Nous visons un bon résultat partout où nous allons, mais c’est d’autant plus positif de réussir en France ou en Grande-Bretagne. »

Max Verstappen aimerait continuer sur sa lancée à Silverstone

Après sa première victoire de la saison obtenue au Grand Prix d’Autriche il y a huit jours, Max Verstappen aimerait continuer sur sa lancée ce week-end à Silverstone.

Le pilote Red Bull Racing a mis fin à la domination de Mercedes au Grand Prix d’Autriche en remportant la course de la plus belle des manières au volant de sa monoplace motorisée par le moteur Honda.

Pour la prochaine étape, le Hollandais espère pouvoir à nouveau venir titiller les pilotes Mercedes sur l’un des tracés qu’il apprécie le plus.

« J’attends Silverstone avec impatience, surtout après ma victoire en Autriche le week-end dernier. » explique Max Verstappen.

« Ce fut un moment vraiment spécial pour tout le monde, en particulier pour Honda, et tout le travail acharné qu’ils ont accompli commence à porter ses fruits. »

« J’aime beaucoup le circuit de Silverstone, j’aime beaucoup ses virages rapides, c’est vraiment bien de rouler là-bas. J’aime aussi voir tous les fans dans les tribunes, c’est un Grand Prix où il y a beaucoup de public. »

« Notre usine est très proche du circuit aussi, donc, c’est un peu comme une autre course à domicile pour nous (après l’Autriche). J’espère juste que nous pourrons poursuivre nos progrès et obtenir un bon résultat dimanche. »

Silverstone : Les horaires

Dixième manche du championnat du monde de Formule 1 2019, le Grand Prix de Grande-Bretagne se disputera du 12 au 14 juillet.

La Formule 1 pose ses valises sur le tracé de Silverstone cette semaine pour le Grand Prix de Grande-Bretagne 2019, après être passée par la France, le Canada et l’Autriche.

Vendredi 12 juillet – essais libres 1 et 2

La première séance d’essais libres du Grand Prix de Grande-Bretagne aura lieu ce vendredi 12 juillet à 11h00 (heure française), tandis que la seconde séance d’essais libres se disputera à partir de 15h00 (heure française).

Samedi 13 juillet – essais libres 3 et qualifications

La troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix de Grande-Bretagne se déroulera à 12h00 (heure française), alors que la séance de qualifications débutera à 15h00 (heure française).

Dimanche 14 juillet – la course

Le départ du Grand Prix de Grande-Bretagne 2019 sera donné ce dimanche 14 juillet à 15h10 (heure française).

McLaren a déjà débuté le travail sur la future MCL35 « depuis longtemps »

L’équipe McLaren admet avoir déjà débuté son travail de développement sur sa monoplace 2020 il y a bien longtemps, alors que la saison 2019 a débuté il y a seulement quatre mois.

Engagée dans une bataille pour la quatrième place au classement des constructeurs en 2019, l’équipe McLaren est clairement la révélation de l’année, après plusieurs saisons passées en fond de grille.

L’écurie britannique occupe après les neuf premières courses de l’année la quatrième position au classement, 20 points devant son motoriste Renault.

Mais à ce stade de la saison, il va falloir bientôt commencer à réfléchir à quel moment basculer les ressources nécessaires sur le développement de la prochaine monoplace, bien que le travail sur la future MCL35 a déjà débuté à Woking.

« Nous avons déjà débuté le travail sur la voiture de 2020 il y a bien longtemps, le changement a eu lieu bien plus tôt que la saison dernière. » explique Andreas Seidl, à AMUS.

« Nous sommes désormais engagés dans un processus pour savoir à quel moment précis nous devrons arrêter le développement de la monoplace actuelle (MCL34) et transférer toutes nos ressources sur la nouvelle monoplace afin de pouvoir franchir une nouvelle étape. »

Il se murmure que la future MCL35 de McLaren sera entièrement conçue par James Key, le nouveau directeur technique, qui a rejoint Woking cette année (au mois d’avril).

L’équipe britannique devrait en effet bientôt annoncer le départ de Pat Fry, qui occupait ce poste depuis l’an dernier en attendant que James Key puisse rejoindre l’équipe (Key a quitté Toro Rosso, mais était soumis à une période de jardinage).

Pirelli prévoit une nette amélioration des temps à Silverstone avec le nouvel asphalte

Pirelli pense que le nouvel asphalte de Silverstone et la météo variable de l’Angleterre vont jouer un rôle très important ce week-end au Grand Prix de Grande-Bretagne.

Le tracé de Silverstone a une nouvelle fois été ré-asphalté cette année à la demande des pilotes l’an dernier, ainsi que de la Dorma, l’instance dirigeante du MotoGP, qui avait dû annuler une course l’année dernière en raison de problèmes d’évacuation de l’eau sur la piste britannique.

Cette saison, l’asphalte est donc encore tout neuf, ce qui obligera les équipes de F1 à collecter un maximum d’informations dès vendredi en essais libres, afin de comprendre ce qu’il sera possible de faire avec les pneus Pirelli tout au long du week-end.

« Le nouvel asphalte n’a été posé que très récemment et il sera donc intéressant de voir quel sera l’effet de ce dernier. » a déclaré Mario Isola, directeur de la compétition chez Pirelli.

« Cela pourrait rendre un circuit déjà rapide encore plus rapide. Nous proposons effectivement le même choix de composés que nous avions l’année dernière, ce qui devrait bien convenir aux courbes rapides du tracé, qui sont les plus rapides de l’année avec Spa et Suzuka. »

« Avec le nouvel asphalte et la météo britannique très variable, il restera certainement quelques inconnus à l’approche de la course de Silverstone cette année. »

« Cela rend l’exercice de collecte de données en essais libres encore plus important que d’habitude, afin de proposer la meilleure stratégie. »

Lewis Hamilton veut tout faire pour sauver Silverstone

Lewis Hamilton assure qu’il fera tout ce qui est en son pouvoir pour que le Grand Prix de Grande-Bretagne continue de se disputer sur le circuit de Silverstone.

Véritable berceau du sport automobile, l’avenir du Grand Prix de Grande-Bretagne sur le  tracé de Silverstone est en péril depuis quelques mois déjà.

En effet, les organisateurs ont activé une clause de sortie du contrat liant Silverstone à la Formule 1 en raison de difficultés financières dont le circuit doit faire face après avoir payé les sommes astronomiques demandées par la F1.

L’événement ne rapportant que très peu d’argent, les organisateurs ont donc décidé de demander le retrait de Silverstone du calendrier, à moins qu’un accord amiable puisse être trouvé d’ici la fin 2019.

« J’ai le sentiment que nous ne devons pas perdre cette course, cela ne doit pas arriver pendant que je suis encore en activité. » déclare Lewis Hamilton au sujet du Grand Prix de Grande-Bretagne sur le circuit de Silverstone.

« Tant que je suis là, je vais me battre pour qu’elle reste (au calendrier). Nous avons ici le plus grand public de toutes les courses du championnat, et il faut donc éviter de perdre cette course. »

« Nous devons juste nous battre pour cela, parce que c’est la course que j’aime le plus et celle dont j’ai le plus hâte. Ce sont les fans ici qui créent cette atmosphère si particulière et qui font de cette course ce qu’elle est. »

Un contrat pluriannuel ?

Depuis ce lundi matin, les informations en provenance de Grande Bretagne indiquent que le circuit de Silverstone et la F1 auraient trouvé un accord permettant au tracé britannique de continuer à accueillir la catégorie reine du sport automobile pour encore plusieurs années.

Une annonce officielle devrait être faite cette semaine, peu de temps avant le début du week-end du Grand Prix de Grande-Bretagne qui débute ce jeudi à Silverstone.

Valtteri Bottas sait qu’il doit apprendre de ses erreurs

Le pilote Mercedes Valtteri Bottas reconnaît qu’il doit absolument apprendre de ses erreurs pour continuer à s’améliorer.

En Autriche, Valtteri Bottas a pulvérisé sa monoplace dans la barrière de pneus en essais libres, ce qui a rappelé au pilote finlandais qu’il lui reste encore quelques points à améliorer s’il souhaite pouvoir continuer à se battre pour le titre mondial cette année.

Après les neuf premières courses de la saison 2019, Valtteri Bottas occupe la seconde place du championnat du monde des pilotes à 31 points de son coéquipier Lewis Hamilton.

« Pour que je puisse aller de l’avant, je dois d’abord apprendre et analyser. » a déclaré le pilote Mercedes.

« Évidemment, vous pouvez simplement tourner la page mais vous n’apprendrez rien de vos erreurs. Vous devez être très honnête et accepter l’erreur que vous avez commise. »

Bottas doit performer

Pour le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, le Finlandais se doit de performer cette saison s’il souhaite conserver son baquet l’an prochain, alors que plusieurs jeunes patientent, dont le Français Esteban Ocon.

« Tous les pilotes de Formule 1 savent que s’ils ne livrent pas la performance, il y a toujours quelqu’un d’autre. » a déclaré Wolff.

« Valtteri sait qu’il doit performer, il fait partie d’une équipe où il peut remporter un championnat et il prétend qu’il veut aussi. »

« Nous avons vu un Valtteri incroyablement fort en ce premier tiers de la saison. En qualifications, il est à égalité avec Lewis, alors je pense qu’il doit juste être conscient de la puissance et de la force qu’il a en lui et mettre cela sur la piste. »

Comment Marko a décidé de placer Max Verstappen en F1 à l’âge de 17 ans ?

Helmut Marko est revenu sur sa toute première rencontre avec le jeune Max Verstappen lorsque ce dernier pilotait encore en Formule 3.

Considéré comme un prodige, Max Verstappen est devenu à l’âge de 17 ans le plus jeune pilote de l’histoire à rentrer en Formule 1 avec l’équipe Toro Rosso en 2015.

Helmut Marko, le conseiller motorsport de l’équipe Red Bull et dénicheur de talent, revient sur cette incroyable histoire d’un jeune homme au destin tout tracé.

« J’ai eu une conversation d’une heure et demie avec lui. » explique Helmut Marko au site de la F1 à propos de sa première rencontre avec Verstappen. « Normalement, les pilotes sont là pour trente minutes, mais la conversation a été très longue et bonne. »

« C’était un être humain mature dans un corps très jeune. De façon générale, les pilotes plus âgés ne sont pas forcément plus matures. Nous n’avons pas parlé que de course automobile, il connaissait toutes les choses importantes. »

« Un de ses sponsors (Jumbo) est une grande chaîne de supermarchés, et il connaissait tous les chiffres de la société. C’était vraiment impressionnant, certains pilotes ne savent même pas où se trouve la Croatie. »

Impressionné par ce premier contact avec Max Verstappen, Helmut Marko s’est dirigé vers le circuit du Norisring où le jeune Hollandais allait participer à une course.

Marko est resté là sous la pluie pour regarder ce jeune pilote : « Il était deux secondes plus rapide que quiconque. » souligne l’Autrichien.

« Il contrôlait sa voiture de façon incroyable. C’était radicalement différent de tout ce que j’avais vu auparavant. »

Une idée folle !

Après cette démonstration, Helmut Marko a donc appelé Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull, et a organisé un dîner pour discuter de Max Verstappen.

« Helmut a dit qu’il avait une idée folle. » explique Christian Horner. « il a déclaré ‘Je pense que si nous voulons vraiment l’avoir, nous devons lui proposer un baquet l’année prochaine chez Toro Rosso’. »

« Max avait alors quinze ans, mais j’étais totalement d’accord avec lui et j’ai pensé qu’il serait capable de le faire. Beaucoup de personnes ont douté qu’il soit capable de faire le grand saut en Formule 1, mais il avait une telle capacité en tant que pilote, il y avait juste quelque chose d’unique chez lui, »

L’annonce au papa de Verstappen

Après ce dîner, Helmut Marko a pris son téléphone et a appelé le père de Max Verstappen pour lui indiquer qu’il souhaitait faire monter son fils directement en Formule 1.

« Je lui ait dit que nous allions faire quelque chose de différent, nous allons passer à la Formule 1. » explique Marko.

« Il y a eu un silence : « Jos? Jos? Jos? Il ne pouvait pas y croire. Deux ou trois jours plus tard, nous avons eu une réunion à Graz où nous avons déterminé comment nous allions procéder. Bientôt, nous allions signer un contrat. »

Verstappen a appris à être patient

Quelques années plus tard, Max Verstappen est considéré par beaucoup comme un futur champion de Formule 1, preuve que Helmut Marko a vu juste en signant ce jeun prodige avant tout le monde.

Lors de ses deux premières années, Max Verstappen a commis quelques erreurs, mais Helmut Marko assure qu’il a appris à devenir patient avec le temps, preuve d’une maturité absolue dans ce sport.

« Verstappen a commis des erreurs, mais qui n’en a pas fait ? Il est tout de même impressionnant malgré son âge, il apprend vite. » souligne Marko.

« Il a une volonté absolue de gagner. ll veut gagner tout le temps. C’était un peu un problème au début parce qu’il faisait toujours des efforts, même à chaque séance d’entraînement. »

« L’année dernière, à Monaco, nous avions vu l’inconvénient de cette approche en EL3, lorsqu’il s’est crashé. Nous avons alors perdu toute chance de gagner. Il a appris à la dure. Il s’est rendu compte qu’il avait une voiture capable de gagner et que, par une erreur stupide, tout avait disparu. Il a appris à être patient. »

Un talent exceptionnel

Au Grand Prix d’Autriche 2019, Max Verstappen a offert à Honda sa toute première victoire depuis son retour en catégorie reine du sport automobile en 2015 en remportant la neuvième manche de la saison.

Le pilote Red Bull a complétement loupé son départ et s’est retrouvé huitième sur la grille. Le Hollandais a alors tout donné pour remonter ses concurrents un à un et franchir la ligne d’arrivée du Grand Prix d’Autriche en premier.

Daniel Ricciardo suspecte un problème « plus fondamental » sur la RS19

Le pilote Renault Daniel Ricciardo suspecte un problème « plus fondamental » sur la RS19, après un Grand Prix d’Autriche décevant pour l’équipe du constructeur français.

En Autriche, Renault n’a pas marqué le moindre point sur un tracé où les deux pilotes ont lutté durant tout le week-end avec une monoplace au comportement hasardeux, notamment au niveau du train avant de la RS19.

Pour Daniel Ricciardo, il y a peut-être un problème fondamental sur la monoplace de l’équipe Renault cette année, ce qui expliquerait en partie pourquoi la RS19 fonctionne bien sur certains tracés et moins bien sur d’autres circuits comme le Red Bull Ring.

« Je pense qu’il y a quelque chose de plus fondamental avec cette voiture et que nous n’avons pas encore maîtrisé, parce que nous avons fait beaucoup de changements, mais nous avons toujours abouti à la même chose. » explique Daniel Ricciardo.

L’équipe Renault a apporté d’importantes mises à jour sur la RS19 à partir du Grand Prix de France, ce qui a permis à Daniel Ricciardo de signer un bon résultat au Paul Ricard, ainsi qu’au Canada, mais l’Australien admet qu’il s’attendait à gagner un peu plus en performance.

« Pour le moment, je ne pense pas que les mises à jour apportées nous aient fait souffrir (en Autriche), mais je dirais que nous attendions un peu plus de ces améliorations en termes de temps au tour. »

« Nous devons être constructifs, et le plus important est d’essayer de vraiment comprendre pourquoi, au lieu de simplement se résoudre à dire « c’est cette piste qui ne nous convient pas ». »

« Lors de ce week-end (Autriche), nous avons beaucoup lutté dans les virages à faible vitesse. Les roues avant bloquaient au freinage et il y avait un manque de sensation sur l’avant de la voiture. »

« Nous nous sommes beaucoup améliorés depuis le début de l’année, surtout pour moi, mais nous avons l’impression d’être de retour dans une zone difficile. »

« Nous avons changé quelques réglages pour essayer de résoudre cela, mais cela n’a pas vraiment aidé, c’est pourquoi je suis un peu méfiant de savoir s’il nous manque quelque chose sur la voiture. »

Felipe Massa souhaite que la Formule 1 reste à Sao Paulo

L’ancien pilote de Formule 1 Felipe Massa estime qu’il ne faut pas délocaliser le Grand Prix du Brésil à Rio, comme cela a été annoncé par le président du Brésil le mois dernier.

Selon Felipe Massa, qui évolue désormais en Formule Electrique, le Brésil ne devrait pas chercher absolument à délocaliser sa course de Formule 1 à Rio.

« Tout cela ressemble à une blague, si l’on regarde dans le monde, beaucoup de circuits sont à vendre. Rio ne sera pas forcément différent, mais ce n’est que mon avis. » a déclaré l’ancien pilote Williams, natif de Sao Paulo.

« Je suis en faveur d’accueillir de nouvelles pistes, mais ce serait un gros problème financier pour ceux qui paient à titre privé pour ces pistes. Je pense que nous avons vraiment besoin de penser si ce sera bien de construire cette piste à Rio. »

« 99% de chances » pour que la F1 débarque à Rio

Au mois de mai dernier, Jair Bolsanero, le président du Brésil, avait annoncé en grande pompe que le Grand Prix du Brésil aurait lieu dès l’année prochaine (2020) sur le tout nouveau circuit de Rio de Janeiro, dans un autodrome qui devrait être bâti en six ou sept mois.

Mais il y a une dizaine de jours, le président du Brésil a revu sa copie et annonce désormais un Grand Prix à Rio à partir de 2021.

La décision de « migrer » le Grand Prix du Brésil vers Rio de Janeiro est donc retardée d’un an, alors que la décision finale pour savoir si oui ou non le Grand Prix du Brésil déménagera à Rio sera prise par les dirigeants de la Formule 1 d’ici quelques semaines.

Des travaux d’une durée de 14 mois

Les travaux de construction de ce nouvel autodrome construit à Rio devraient durer environ 14 mois, mais à l’heure actuelle, aucune date n’a encore été fixée pour le début des travaux.

La construction sera réalisée par l’entreprise de construction espagnole Acciona. La société allemande Sporttotal, qui gère des pistes de course telles que le Nürburgring, et le Brésilien Golden Goal, spécialisé dans la gestion et le marketing sportifs, font partie du consortium.

Il est également prévu que les constructeurs automobiles utilisent l’autodrome pour les essais de véhicules et le développement de pièces.

 

Christian Horner : « Vettel reste un ami de l’équipe »

Malgré son changement d’écurie en 2014, le quadruple champion du monde Sebastian Vettel reste très proche de l’équipe Red Bull Racing.

Le pilote Ferrari reste très proche de l’équipe avec laquelle il a remporté ses quatre titres mondiaux en Formule 1 et n’hésite pas à passer dans l’hospitalité Red Bull dès que son emploi du temps le lui permet durant les week-ends de course.

Interrogé pour commenter les rumeurs selon lesquelles un rapprochement aurait eu lieu entre Vettel et Red Bull Racing, Christian Horner assure qu’il n’y rien d’autre qu’une amitié forte entre l’actuel pilote Ferrari et son ancienne écurie.

« Nous avons de très bons souvenirs avec Sebastian Vettel, même s’il court désormais pour Ferrari. » explique Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull.

« Il fait partie de notre histoire, il a remporté quatre titres et de nombreuses courses, dont la première victoire de Red Bull en Formule 1. Il vient souvent nous rendre visite dans l’hospitalité, et il connaît la plupart des gars. Il est resté très proche de l’équipe. »

« Il reste un ami de l’équipe, et il a d’ailleurs été très heureux pour nous de notre victoire au Red Bull Ring. »

Vettel confirmé chez Ferrari en 2020

Il y a quelques jours, le patron de la Scuderia Ferrari a confirmé que le line-up de l’équipe resterait inchangé en 2020, mettant ainsi un terme à toutes les rumeurs concernant l’avenir de Sebastian Vettel.

Toto Wolff : « Ferrari a clairement le meilleur moteur de la grille »

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, admet sans complexe que Ferrari possède la meilleure unité de puissance de la grille cette saison.

Après avoir été LA référence durant plusieurs années depuis l’introduction du moteur hybride en 2014, Mercedes a semble t-il été dépassée par la Scuderia Ferrari cette année en termes de performance moteur.

En effet, depuis le début de la saison, le moteur Ferrari affiche l’une des plus grandes vitesse de pointe dans les lignes droites, et alors qu’avoir des chiffres précis concernant les puissances moteur est quasiment mission impossible pour les médias, le patron de Mercedes admet volontiers que Ferrari est devenue la référence en termes de performance moteur.

« Ferrari a clairement le meilleur moteur de la grille – il n’y a aucun doute là-dessus – ils ont amélioré leurs performances moteur de façon impressionnante. » a déclaré Toto Wolff, cité par Motorsport-Total.

Peut importe la longueur des lignes droites sur les différents circuits du calendrier, Ferrari a toujours ce petit avantage sur Mercedes en termes de performance moteur, alors que l’équipe du constructeur allemand rattrape son retard dans les courbes.

Trouver le parfait équilibre

Malgré ce petit avantage pour Ferrari, cela n’a pas empêché Mercedes de remporter les huit premières courses de la saison 2019, alors que la dernière disputée en Autriche a été plus compliquée pour la firme à l’étoile, qui a rencontré des problèmes de surchauffe.

Le patron de l’équipe Mercedes explique que le meilleur choix réside dans le fait de trouver le parfait équilibre entre performance et fiabilité, mais se défend d’avoir été trop conservateurs jusqu’à présent.

« C’est une décision que chaque équipe doit prendre pour elle-même – la fiabilité est la clé. » explique Toto Wolff.

« Je ne pense que nous soyons trop conservateurs, je pense que nous avons trouvé le bon équilibre, et nous devons simplement trouver encore plus de performance. »

« Nous n’avons pas eu la meilleure performance en matière de fiabilité ces derniers temps, mais nous avons eu de la chance que cela n’a pas affecté les résultats de la course le dimanche. »

« C’est pour cela que j’ai toujours veillé à être heureux de nos huit victoires, car cela aurait pu facilement changer. Tout le monde essaie de tirer le maximum de performances, mais avec une réglementation aussi exhaustive, c’est assez difficile. »

Brawn : « McLaren est de retour »

Selon Ross Brawn, l’équipe McLaren peut se réjouir d’avoir 20 points d’avance sur l’équipe d’usine Renault au championnat du monde des constructeurs.

Après les neuf premières courses de la saison 2019, McLaren occupe la quatrième position au championnat du monde des constructeurs, avec 20 points d’avance sur l’écurie Renault, qui est au passage le fournisseur moteur de McLaren.

La semaine dernière en Autriche, c’est Honda, l’ancien motoriste de l’écurie britannique, qui a remporté la course ce qui, selon Ross Brawn, a dû donner matière à réflexion à McLaren après plusieurs années d’un partenariat compliqué avec Honda entre 2015 et 2018.

« Après des années de souffrance, l’équipe est de retour sur les rails et a décroché une série de résultats qui en font le favori pour la quatrième place, ce qui est le maximum de ce à quoi une équipe normale peut aspirer cette année » explique Ross Brawn, manager sportif de la Formule 1.

« Certes, le fait que Honda ait gagné en tant que motoriste dimanche dernier (en Autriche) pour la première fois depuis 13 ans leur a donné matière à réflexion, mais ils peuvent aussi se réjouir d’avoir 20 points d’avance sur Renault, qui est leur fournisseur officiel de moteur. »

Un duo de pilotes solide

« L’équipe peut aussi être satisfaite de son duo de pilotes, Lando (Norris) est sans aucun doute le plus impressionnant des trois rookies de la grille avec quatre arrivées dans les points et plusieurs bons résultats en qualifications. »

« Carlos Sainz a également fait ses preuves, et la course de dimanche dernier (Autriche) a probablement été sa meilleure, notamment en prenant en compte le fait qu’il n’y a pas eu d’abandon et qu’il partait depuis la dernière ligne sur la grille de départ. »

« McLaren a marqué 52 points lors des neuf premières courses de l’année, ce qui n’est que dix de moins que toute la saison 2018 et 22 de plus que ce qu’elle a marqué en 2017, ce qui est une preuve supplémentaire des progrès accomplis. »

Pour Raikkonen, il est difficile de dire si les nouveaux ailerons avant ont amélioré les courses

Kimi Raikkonen affirme qu’il est difficile de dire si les nouveaux ailerons avant introduits en 2019 ont eu un impact positif.

Afin d’améliorer le spectacle en course, la F1 a décidé d’introduire quelques changements significatifs cette saison, dont un nouvel aileron avant plus large, de nouvelles écopes de freins ou encore un aileron arrière lui aussi devenu plus large.

L’an dernier, les pilotes ne pouvaient pas suivre une autre monoplace en course sans perdre de l’appui sur l’aileron avant, ce qui les obligeait à ralentir considérablement pour ne pas se retrouver dans l’air sale de la voiture précédente et ne pas abîmer leurs pneus.

Il était donc quasiment impossible pour les pilotes de doubler à la régulière l’an dernier, et la Formule 1 a donc décidé d’agir en introduisant une série de nouvelles règles techniques visant à faciliter la tache des pilotes lorsqu’ils se retrouvent derrière une autre monoplace.

Interrogé sur l’efficacité de ces nouveaux ailerons avant censés faciliter la vie des pilotes en course, Kimi Raikkonen admet qu’il a pu constater un petit changement, même si le Finlandais aurait aimé une plus grande différence.

« Il est certain que lors des premières courses, c’était plus facile de suivre (une autre monoplace). Mais cela ne deviendra jamais vraiment facile, c’est certain. » a déclaré Kimi Raikkonen.

« Après cela, je n’ai jamais été en position de me battre. (en France) oui, mais j’étais un peu trop loin de la Renault. »

« Honnêtement, c’est difficile à dire, c’est certain à cent pour cent que ça n’a pas empiré, et je pense que cela a amélioré les choses. »

« Mais alors que cela s’est amélioré un peu ce n’est peut-être pas assez. La différence doit être énorme pour vraiment faire une différence significative tout le temps. »

Christian Horner dément les rumeurs sur l’avenir de Max Verstappen

Le patron de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, a insisté sur le fait que la situation contractuelle de Max Verstappen ne lui permettait pas de quitter l’équipe avant la saison 2021.

Ces dernières semaines, une rumeur suggérait que Max Verstappen possédait une clause de sortie dans son contrat avec Red Bull qui lui permettrait de quitter l’équipe en cas de manque de performance.

Toujours selon cette rumeur, le pilote hollandais pourrait quitter le clan Red Bul pour rejoindre Mercedes dès l’an prochain, mais son patron insiste sur le fait que la clause de performance évoquée n’était que pure spéculation.

« Nous sommes très heureux avec lui, il est heureux au sein de l’équipe, je ne vois pas de changement pour l’année prochaine. » a déclaré Christian Horner à Sky Sports.

« Nous en saurons plus en 2021, lorsque tout le monde sera hors contrat, plus qu’en 2020. J’ai entendu parler de cette rumeur qui disait qu’il devait gagner une course, mais ce n’est pas du tout le cas. Il y a toujours des spéculations à cette époque de l’année. »

« Un contrat entre un pilote et une équipe restera toujours confidentiel. Mais il est prudent de dire que chaque pilote de la grille dispose de clauses dans son contrat. »

« Il y a eu des rumeurs sur le contrat de Max, mais c’est purement spéculatif. Il est très heureux au sein de cette équipe, il croit en ce projet, et aujourd’hui, il l’approuve totalement. Je n’ai aucun doute sur Max. »

Steiner ne comprend pas pourquoi l’avenir du Grand Prix de Grande-Bretagne est encore flou

Le directeur de Haas, Guenther Steiner, dit ne pas comprendre pourquoi Liberty Media et Silverstone luttent pour assurer l’avenir du Grand Prix de Grande-Bretagne au delà de 2019.

On le sait, le Grand Prix de Grande-Bretagne pourrait disparaître du calendrier de la F1 après cette édition 2019 si aucun accord n’est trouvé entre les organisateurs et Liberty Media.

Steiner espère que les deux parties trouveront bientôt un terrain d’entente car le patron de l’équipe Haas pense que Silverstone fait partie de ces circuits historiques en Formule 1.

« Sur le plan commercial, cela ne fait pas une grande différence pour nous, mais sur le plan émotionnel, cela fait une grande différence. » a déclaré Gunther Steiner, le patron de l’équipe Haas.

« Silverstone est l’un des grands classiques (du calendrier) et je suis le premier à dire à un moment donné que si le côté commercial n’a plus de sens, nous ne pouvons pas vivre avec les classiques et les choses du bon vieux temps. »

« Mais pour moi, je pense qu’il doit y avoir un moyen de rendre Silverstone commercialement viable. Je ne comprends pas pourquoi (on ne pourrait pas le faire), beaucoup de courses peuvent le faire. J’espère qu’elle restera (au calendrier), c’est une piste intéressante. »

« Beaucoup d’équipes sont en Angleterre, il y a un grand nombre de fans dans le sport automobile en Angleterre. C’est le berceau du sport automobile et des mesures devraient être prises pour que cela reste. »