L’écurie Mahindra a révélé son duo de pilotes pour la campagne 2018/2019 de Formule E ( saison 5), composé de Pascal Wehrlein et Jérôme D’Ambrosio.

Pascal Wherlein, qui a quitté le giron Mercedes il y a quelques semaines, va faire ses débuts en Formule E cette année aux côtés de l’expérimenté pilote belge Jérôme D’Ambrosio.

« Je suis très heureux de rejoindre Mahindra Racing, j’ai pu rencontrer Dilbagh [PDG et team principal de l’équipe Mahindra] cet été pour la première fois, ainsi que toute l’équipe. » déclare Pascal Wherlein.

« C’est une petite équipe mais avec des ambitions très élevées, et j’ai les mêmes ambitions. Je veux obtenir les meilleurs résultats possibles et j’ai le sentiment que l’équipe est l’environnement idéal pour moi. J’attends le début de la saison avec impatience, et je ferai de mon mieux. »

Nick Heidfeld continuera avec l’équipe Mahindra Racing dans un nouveau rôle consultatif et dans le poste de pilote officiel d’essais et de réserve. L’Allemand est avec Mahindra Racing depuis trois saisons après avoir participé à la saison inaugurale de Formule E pour Venturi GP.

Au cours de ses quatre années de carrière dans la Formule E à ce jour, il a signé huit podiums, dont sept avec Mahindra. Son nouveau rôle l’obligera à être présent sur diverses courses avec Mahindra Racing.

Daniil Kvyat a profité de son année « sabbatique » pour se reconstruire mentalement après avoir été mis sur la touche par Red Bull avant la fin de la saison en 2017.

Le pilote russe a été remercié par son employeur juste avant le Grand Prix des Etats-Unis 2017 et remplacé sur le champ par le Français Pierre Gasly au volant de la Toro Rosso.

Daniil Kvyat a alors trouvé refuge chez Ferrari durant une année, où il occupait le poste de pilote de développement pour la Scuderia, un rôle qui a contraint Kvyat à rouler dans le simulateur.

Pour 2019, le jeune russe sera de retour en Formule 1 chez Toro Rosso où il devra une nouvelle fois prouver que Red Bull ne s’est pas trompée.

« Je suis heureux d’être de retour, mais vous ne pouvez pas juste être heureux. Il y a beaucoup de travail à venir, mais j’ai aussi beaucoup travaillé sur moi-même. » déclare Kvyat.

« Il est très important d’avoir un bon état d’esprit et c’est exactement ce sur quoi je me suis focalisé cette année, même si encore très récemment, je n’étais pas certain que je reviendrais. Mais une fois que je l’ai su, je savais que ce serait très positif. »

Franz Tost, le patron de l’équipe Toro Rosso, pense lui aussi que le congé sabbatique du Russe en 2018 l’a aidé à devenir plus mûr.

« J’étais avec Daniil à Sotchi et nous avons eu un dîner fantastique ensemble. Il est détendu, et j’ai l’impression qu’il est beaucoup plus mesuré que l’année dernière. Je m’attends donc à un Daniil Kvyat compétitif. » a déclaré Tost.

Avec une avance de 67 points sur Sebastian Vettel, alors qu’il ne reste que 100 points au maximum à distribuer, Lewis Hamilton peut mathématiquement devenir quintuple champion du monde à Austin ce week-end.

Lewis Hamilton pourrait ainsi égaler Juan Manuel Fangio au palmarès de la Formule 1 en décrochant un cinquième titre mondial dans sa carrière et ne serait plus qu’à deux titres pour égaler Michael Schumacher et ses sept championnats du monde remportés.

Lewis Hamilton peut décrocher son cinquième titre mondial à Austin si :

• Il remporte le Grand Prix des Etats-Unis et que Sebastian Vettel ne termine pas deuxième de la course.
• Il termine deuxième du Grand Prix des Etats-Unis et Sebastian Vettel ne termine pas dans le top 4.
• Il termine troisième du Grand Prix des Etats-Unis et Sebastian Vettel ne termine pas dans le top 6.
• Il termine quatrième du Grand Prix des Etats-Unis et Sebastian Vettel ne termine pas dans le top 7.
• Il termine cinquième du Grand Prix des Etats-Unis et Sebastian Vettel ne termine pas dans le top 8.
• Il termine sixième du Grand Prix des Etats-Unis et Sebastian Vettel ne termine pas dans le top 9.

Si Lewis Hamilton termine la course au delà du top 6 à Austin, la course au titre se poursuivra la semaine suivante à Mexico.

Sean Gelael participera le week-end prochain au Grand Prix des Etats-Unis à sa première séance d’essais libres de la saison 2018 au volant de la Toro Rosso.

Le pilote indonésien a déjà testé la STR13 cette année, mais ce fut lors des tests privés inter-saison organisés à Barcelone et Budapest.

Gelael prendra donc le volant de la Toro Rosso à Austin ce week-end lors des EL1 programmés vendredi matin, mais l’équipe italienne n’a pas encore confirmé qui de Pierre Gasly ou de Brendon Hartley sera remplacé.

La logique voudrait que ce soit le Français Pierre Gasly qui cède sa place à Sean Gelael vendredi matin, ce qui permettrait à Toro Rosso de comparer les performances entre Brendon Hartley et l’Indonésien directement en piste pour une future titularisation.

Pierre Gasly, qui rejoindra Red Bull en 2019 n’est pas concerné par une quelconque évaluation et devrait donc en toute logique céder son volant à Gelael vendredi matin.

L’équipe Toro Rosso a déjà officialisé l’arrivée en 2019 de Daniil Kvyat, mais il reste toujours un baquet disponible aux côtés du pilote russe, l’avenir de Hartley au sein de la formation basée à Faenza n’étant pas garanti.

Malgré la confortable avance de Mercedes au classement, Toto Wolff, le directeur exécutif de l’équipe du constructeur allemand, insiste sur le fait que la bataille avec Ferrari est loin d’être terminée.

Grâce à ses victoires consécutives lors des trois dernières courses, un avantage de huit points pour Hamilton sur Sebastian Vettel à Austin offrirait au pilote Mercedes son cinquième titre mondial avant la fin de la saison.

Toto Wolff est rassuré par la récente forme de Mercedes par rapport à Ferrari, mais l’Autrichien insiste sur le fait que l’adversaire se battra certainement jusqu’au bout.

« Bien que nous n’ayons pas eu la voiture la plus rapide avant l’été, nous avons vu la performance basculer en notre faveur récemment. » déclare Toto Wolff.

« Cependant, elle [la performance] est plus serrée depuis les dernières courses. Ferrari a une voiture solide et continuera à pousser jusqu’au dernier virage à Abou Dhabi. »

« Ils ont été de bons adversaires durant les 17 dernières courses, et nous n’avons aucune raison de penser que cela changera lors des quatre prochaines. »

« Tout comme nous, ils se battront férocement pour chaque point et chaque position. La bataille est loin d’être terminée, nous abordons Austin de la même manière que pour toutes les autres courses, nous y allons étape après étape. »

« Nous allons nous concentrer sur notre travail et nous assurer d’apporter performance et fiabilité sur la piste. Le Circuit des Amériques est une bonne piste pour nous depuis son introduction dans le calendrier de la F1, mais les résultats passés n’ont aucune incidence sur le championnat actuel. »

« Tout le monde dans l’équipe sait que nous ne pouvons rien prendre pour acquis. Nous allons donc être aussi diligent que jamais, garder la tête basse et travailler dur pour obtenir un bon résultat au Texas. »

« Ce combat au championnat a été exaltant et nous ne pouvons pas attendre pour le prochain chapitre de l’épique bataille de l’argent et du rouge. »

Au classement des constructeurs, Mercedes possède une avance de 78 points sur Ferrari, tandis que Lewis Hamilton compte 67 points d’avance sur Sebastian Vettel au championnat pilotes.

Maurizio Arrivabene, le team principal de Ferrari, a tenu à féliciter son pilote Kimi Raikkonen d’avoir réussi à conserver son professionnalisme après avoir été mis au courant qu’il devrait quitter la Scuderia à la fin de l’année.

Kimi Raikkonen devra laisser sa place au jeune Charles Leclerc à la fin de la saison chez Ferrari, le Finlandais pour sa part poursuivra sa carrière chez Sauber pour deux saisons, là où tout a commencé pour lui.

Si l’annonce officielle est arrivée quelques jours après le Grand Prix d’Italie, Kimi Raikkonen a bien été mis au courant des plans de la Scuderia peu avant le week-end du GP d’Italie à Monza.

Cela n’a pourtant pas empêché le pilote finlandais de signer la pôle position le samedi et de livrer une course solide le dimanche, malgré la stratégie de l’équipe Mercedes, qui a réussi à bloquer la Ferrari de Raikkonen avec la monoplace de Valtteri Bottas.

Maurizio Arrivabene a tenu à souligner le professionnalisme de son pilote ce week-end là, malgré la mauvaise nouvelle que lui a annoncé son employeur.

« Kimi est un professionnel et ce fut un grand plaisir de travailler avec lui durant ces dernières années. » déclare Arrivabene.

« Ils voulait savoir avant Monza quels étaient nos plans pour 2019. C’est pour cette raison que nous lui avons confirmé l’arrivée de Leclerc. »

« Nous avons remplacé Raikkonen pour permettre à un jeune talent comme Leclerc de progresser aux côtés d’un champion comme Vettel. Raikkonen courra encore deux ans avec Sauber, mais malgré cette nouvelle, Kimi a montré qu’il est un grand professionnel à Monza. »

Le pilote canadien Nicholas Latifi prendra à nouveau le volant de la Racing Point Force India à trois reprises avant la fin de la saison 2018.

Le pilote d’essais et de réserve de l’équipe Racing Point Force India aura l’opportunité de rouler en essais libres 1 aux Grands Prix des Etats-Unis, du Mexique et du Brésil.

Le pilote canadien, qui a déjà pu rouler à trois reprises cette année en essais libres, remplacera Esteban Ocon lors des EL1 à Austin ce vendredi, ainsi qu’à Mexico à la fin du mois.

Ce sera ensuite au tour de Sergio Perez de laisser son volant à Nicholas Latifi pour la première séance d’essais libres du Grand Prix du Brésil programmé le 11 novembre prochain sur le circuit d’Interlagos à Sao Paulo.

Après une période difficile, qui a précédé sa prise de contrôle l’été dernier par le consortium canadien dirigé par Lawence Stroll, Racing Point Force India est à nouveau centrée sur la performance et les récents résultats de l’équipe ont émerveillé Sergio Perez.

La formation basée à Silverstone luttait pour sa survie depuis plusieurs mois, mais depuis le rachat de l’équipe cet été, les mises à jour et le développement de la monoplace ont enfin pu reprendre.

Mais avec de nouveaux propriétaires, Force India a été privée de ses points marqués depuis le début de l’année et a été obligée de repartir de zéro depuis la rentrée des classes fin août au Grand Prix de Belgique où Sergio Perez et Esteban Ocon ont terminé aux cinquièmes et sixièmes places.

Avec des dettes effacées et le spectre de sa disparition éliminé, Racing Point FI peut à nouveau se concentrer sur la performance.

« Quand vous voyez comment l’équipe fonctionne sur le plan opérationnel et comment les choses se passent, c’est vraiment une équipe de course. » déclare Perez à Crash.net.

« Nous avons traversé une période très difficile, où tout était bloqué, en attente. La dernière préoccupation de l’équipe était la performance. »

« C’est juste incroyable de voir à quel point nous avons bien réussi pendant cette période, nous avons obtenu un podium, nous avons eu tant de bons souvenirs, je suis très heureux de cela. »

Sergio Perez admet qu’il a eu des doutes sur le déclenchement d’une action en justice contre son employeur l’été dernier, mais avec du recul, le Mexicain a su qu’il s’agissait de la meilleure solution.

« C’était très difficile, je devais prendre certaines décisions pour sauver l’équipe tout d’abord, mais en même temps, faire prendre des risques à l’équipe. »

« Ce n’était pas facile, et ce n’était pas plus facile pour l’équipe. Pour moi, pour un pilote de course faisant ce genre de choses, je ne me souviens pas qu’un autre se soit trouvé dans une position aussi difficile. »

« Je suis heureux de la manière dont tout cela s’est déroulé et de la direction prise par l’équipe. Cela me donne le bonheur d’avoir pris les bonnes décisions pour tous les membres de l’équipe. »

Au classement constructeurs, Racing Point Force India est septième avec 43 points inscrits en seulement cinq courses.

Alors qu’une récente rumeur l’envoyait directement à la tête de la Juventus de Turin, Maurizio Arrivabene a très vite démenti cette fausse information, soulignant qu’il lui restait encore un travail à accomplir avec la Scuderia.

Interrogé par nos confrères de La Gazzetta Dello Sport sur la pression entourant la fonction de team principal de la Scuderia Ferrari, le manager italien assure qu’il est finalement plutôt serein face à la ferveur des tifosi.

Diriger la Scuderia Ferrari n’est pas aussi facile qu’il y parait, puisque l’équipe italienne est vénérée, mais aussi détestée par tout un pays lorsqu’elle perd le dimanche.

« Lorsqu’on parle de Formule 1, on parle directement de Ferrari, parce que c’est dans l’ADN de ce sport. » déclare Maurizio Arrivabene.

« Y-a-t-il trop de pression ? Je ne dirais pas cela, au contraire, nous devons remercier tout le monde pour la passion qu’ils ont pour notre équipe. »

« Cet amour doit nous obliger à faire de mieux en mieux, et je suis très fier d’avoir été choisi pour ce rôle. »

« Parmi les plus belles victoires dont j’ai le souvenir, il y a eu Silverstone (victoire de Vettel), le berceau de la Formule 1. »

« J’essaie toujours d’être calme et cool sur le muret des stands, j’essaie de ne pas montrer mes sentiments, mais là je ne pouvais pas cacher la grande émotion de gagner ce Grand Prix. »

« Il y a trois courses que nous ne pouvons absolument pas rater chaque année, il y a Monza, le Grand Prix d’Allemagne et celui de Grande-Bretagne. »

Le pilote Racing Point Force India Sergio Perez considère les deux prochaines manches du championnat 2018 comme les deux courses les plus importantes pour lui.

La Formule 1 se rendra sur le circuit des Amériques ce week-end avant de visiter le circuit des frères Hermanos Rodiguez de Mexico, qui sera le Grand Prix à domicile pour Sergio Perez.

« Ce sont deux grandes courses pour moi, surtout parce qu’elles sont très proches de chez moi. » confie le pilote mexicain. « J’ai plus de membres de ma famille là-bas, cela me rapproche d’eux. »

« Je cours tellement loin du Mexique, que lorsque je suis de retour, en particulier cette partie de l’année où vous êtes fatigués de parcourir de si longues distances, c’est bien d’avoir deux courses où je suis prêt de chez moi. »

« Le soutient que je reçois et la motivation sont très élevés pour ces deux courses. Ce sont probablement les deux courses les plus importantes pour moi, où je veux faire le meilleur travail possible. »

« J’aime Austin, c’est une piste très difficile, en qualifications, c’est toujours un super tracé. Le Mexique est également très difficile, car avec la faible force d’appui que nous avons en raison de l’altitude, c’est tout un défi. »

Sergio Perez n’a toujours pas dévoilé ses plans pour la prochaine saison de Formule 1, mais il ne fait aucun doute que le pilote mexicain sera de nouveau au volant de la Racing Point Force India aux côtés de Lance Stroll.

Pour Sebastian Vettel, pour obtenir un dimanche productif il faudra impérativement passer par une bonne séance de qualifications le samedi, et c’est précisément sur ce point que Ferrari va devoir s’améliorer selon le pilote allemand.

Depuis la pôle position de Kimi Raikkonen à Monza le mois dernier pour le Grand Prix d’Italie, Mercedes a très vite repris le dessus sur la Scuderia Ferrari lors des séances de qualifications suivantes.

A Singapour, Sebastian Vettel n’a pas été en mesure de faire mieux qu’une troisième position sur la grille de départ, tandis que pour la course suivante en Russie, le pilote Ferrari s’est retrouvé à cinq dixièmes (3° sur la grille) de la Mercedes de Valtteri Bottas, qui a signé la pôle position.

Au Japon, une grosse erreur stratégique de la part de la Scuderia n’a pas permis à Vettel de se placer mieux que neuvième sur la grille, même si le quadruple champion du monde a réussi à gagner une position par la suite en raison de pénalités infligées à d’autres pilotes.

« Il arrive parfois que lorsque quelque chose ne va pas le samedi, on puisse en payer le prix fort le dimanche. » déclare Vettel.

« Autrement, si vous faites quelque chose de mal le samedi, cela n’a aucune importance le dimanche. Malheureusement, de notre point de vue, tout ce que nous avons manqué le samedi est devenu assez pénible le lendemain. »

« C’est comme ça, nous devons nous concentrer sur le samedi, mais ce qui est derrière nous ne peut plus être changé. »

« Il y a des choses que nous devons faire mieux à l’avenir, mais nous ne pouvons pas revenir en arrière et les changer. Donc, je pense que nous sommes désormais tournés vers l’avenir et nous devons nous assurer que les prochains samedi seront optimaux pour que nous puissions avoir de meilleurs dimanche. »

Lawrence Stroll a expliqué à quel point il était fier de son fils Lance, et à quel point le jeune pilote avait pris rapidement ses repères en Formule 1 depuis deux ans.

Après avoir remporté le titre en F3 Europe en 2016, Lance Stroll a rejoint directement la Formule 1 sans même passer par la Formule 2, ce qui aura valu au jeune canadien de nombreuses critiques dés ses débuts en catégorie reine en 2017.

Son père, qui a financé sa carrière, et qui a récemment racheté l’équipe Force India avec l’aide d’un consortium canadien, tient à souligner à quel point il est fier du parcours de son fils jusqu’à présent.

« Il a la tête sur les épaules, en particulier pour un enfant de 19 ans. » déclare Lawrence Stroll. « Je suis très fier de lui, de son parcours, de son humilité et de sa maturité. »

« Beaucoup de ces gars ici dans le paddock ont la grosse tête et sont très différents, Lance n’a rien de cela en lui ce n’est pas dans son ADN. »

« Il a gagné presque tout ce qu’il y avait à gagner dans les catégories inférieurs, et c’est pour cela qu’il est aujourd’hui en Formule 1. »

Pour 2019, Lance Stroll sera très probablement aux côtés de Sergio Perez chez Racing Point Force India [l’équipe devrait changer de nom cet hiver]. Le jeune canadien remplacera Esteban Ocon, qui n’a toujours pas de baquet assuré pour la saison prochaine.

Titulaire de l’équipe américaine Haas, Romain Grosjean s’attend à recevoir un accueil particulier ce week-end au Grand Prix des Etats-Unis.

Le Français, qui court pour l’équipe Haas depuis 2016, attend avec impatience le Grand Prix des Etats-Unis chaque année en raison de l’engouement de la part des fans de Formule 1, particulièrement à l’égard de la seule équipe de la grille qui bat pavillon américain.

« C’est spécial, c’est comme quand je participe au Grand Prix de France. » déclare Romain Grosjean. « J’ai un sentiment supplémentaire, quelque chose de spécial. »

« A Austin, c’est la même chose, vous vous attendez à ce que beaucoup de fans viennent vous encourager. Vous pouvez les voir porter les couleurs de Haas, des T-Shirts, des casquettes, des écharpes, n’importe quoi. »

« C’est génial de savoir qu’il ne s’agit pas toujours de Lewis Hamilton ou de Max Verstappen, mais qu’il s’agit aussi de Haas. »

« Je ne savais pas à quoi m’attendre en arrivant pour la première fois à Austin en 2012, évidemment, beaucoup de gens avaient encore à l’esprit le Grand Prix d’Indianapolis 2005. Mais quand nous sommes revenus, ce fut probablement la plus grande fréquentation de la saison cette année-là. »

« C’est toujours plein à craquer, c’est un super circuit avec une bonne ambiance. J’adore y aller. » conclut le pilote Haas.

Maurizio Arrivabene, le team principal de la Scuderia Ferrari, pense que son « tôt ou tard » Sebastian Vettel finira par remporter le titre au volant d’une voiture rouge.

Depuis son arrivée à Maranello en 2015, Sebastian Vettel s’est imposé comme le pilote numéro un de l’équipe italienne aux côtés d’un Kimi Raikkonen plus discret, bien que Vettel ne soit pas un pilote particulièrement démonstratif dans son attitude.

Mais le parallèle entre Vettel et Michael Schumacher semblait inévitable chez Ferrari, tant le pilote allemand s’est inspiré de son idole tout au long de son parcours en F1, jusqu’à rejoindre l’écurie avec laquelle Schumacher a remporté le plus de titres dans sa carrière.

Maurizio Arrivabene estime que Sebastian Vettel a vraiment quelque chose de Schumacher en lui, ce qui lui laisse penser que le pilote allemand décrochera tôt ou tard le titre avec la Scuderia Ferrari.

« A Austin, si nous sommes battus, je veux quand même dire une chose clairement. Je suis certain que tôt ou tard, Sebastian Vettel sera champion au volant d’une Ferrari. » déclare Arrivabene à La Gazzetta Dello Sport.

« Sebastian Vettel a besoin d’une voiture sur mesure, lorsque je l’entends dans la radio, c’est comme si je parlais à Schumacher. »

« Je pense vraiment qu’il a quelque chose de Schumacher en lui, il est Allemand, mais aussi très Italien et passionné par Maranello depuis son plus jeune âge. »

Lance Stroll se félicite de la solidité de son amitié avec Esteban Ocon, bien que le Canadien soit sur le point de remplacer le pilote français chez Racing Point Force India en 2019.

L’actuel pilote Williams devait en toute logique être annoncé chez Racing Point Force India pour 2019 en tant que remplaçant d’Ocon, alors que George Russell a été titularisé la semaine dernière chez Williams à la place de Stroll, ce qui laisse peu de chance à Ocon d’être présent sur la grille l’an prochain.

Malgré cette situation, Esteban Ocon a déjà pris la défense de Lance Stroll en publiant sur les réseaux sociaux une photo des deux hommes ensemble, et demandant aux fans du monde entier  de ne pas s’en prendre au pilote canadien.

« J’ai fait ça parce que Lance est mon meilleur ami dans le paddock et que nous entretenons d’excellentes relations depuis longtemps. » a expliqué Ocon au Grand Prix de Russie. « La situation laisse penser que ce pourrait être de sa faute, mais ce n’est pas de sa faute. »

« Il travaille autant que moi pour être en F1, tout le monde travaille dur pour être ici. Ce n’est pas un monde facile, il vient d’un milieu différent, mais à l’intérieur, nous avons la même motivation et la même passion pour le sport. Je veux pouvoir partager tout ça avec tout le monde. »

« Voir tout cette haine que j’ai pu voir sur les réseaux sociaux, ce n’est pas normal. Je pense qu’il vaut mieux montrer votre soutien plutôt que de la haine. »

Selon Lance Stroll, les commentaires d’Esteban Ocon sont un exemple de « sportivité et d’amitié » : « Il y a des affaires, il y a de la politique en Formule 1. » déclare Stroll.

« J’ai mon équipe de management, il a sa propre équipe de management, et nous essayons tous les deux de faire ce qu’il y a de mieux pour notre carrière, et il y a notre amitié. »

« Nous avons roulé ensemble en Karting, nous nous sommes battus roue contre roue, il était chez Prema en Formule 1 et il a remporté le championnat, et je suis arrivé. Nous avons toujours eu une bonne amitié et il est bon de constater que ce lien n’a jamais brûlé. »

La critique facile

Lance Stroll, dont le père milliardaire a financé sa progression en Formule 1 et investi dans l’écurie Force India récemment, se dit habitué aux critiques dont il fait l’objet depuis quelques années maintenant.

« C’est compréhensible, d’où je viens, mes antécédents, toutes ces critiques auxquelles je suis confronté. »

« Cela a toujours été le cas tout au long de ma carrière, en Formule 3, en Formule 4 et en Formule 1. Je sais qu’il y a beaucoup de gens envieux et jaloux, et de façon réaliste, de là où je viens, les gens ne souhaitent mon bien. »

« Ce qui me convient le plus, c’est que je sais que les personnes autour de moi qui me soutiennent et qui m’ont accompagné tout au long de ce parcours connaissent la réalité de la situation. Ce sont des personnes que j’écoute, ce sont les personnes qui m’entourent, le reste n’est que du bruit de fond, j’essaie de rester dans ma petite bulle, de bloquer ce bruit. »

La saison 2018 touche bientôt à sa fin et la prochaine étape du calendrier mène les concurrents à Austin. Nick Chester, directeur technique châssis chez Renault, nous dévoile les secrets pour être performant sur le Circuit des Amériques.

Quels sont les principaux défis du Circuit des Amériques ?

C’est une piste intéressante avec des dénivelés et des secteurs variés. La montée qui débouche sur le premier virage est impressionnante.

C’est une véritable rampe propice aux freinages tardifs. Après cela, le premier secteur est très rapide et requiert de vifs changements de direction, à l’image des « S » de Suzuka. Le tronçon intermédiaire offre une ligne droite assez longue et des courbes à vitesse moyenne tandis que le final propose deux virages plus lents.

De quoi a-t-on besoin pour y être performants ?

Il faut une bonne efficacité aérodynamique, de bons appuis et peu de traînée, de la puissance et une monoplace prévisible et stable sur le plan des réglages. Sur ce dernier point, il n’y a rien de particulier à signaler, si ce n’est la grande variété de virages à affronter.

Le troisième secteur devrait nous convenir et nous tenterons d’extraire le maximum de la voiture dans le premier secteur, plus rapide.

Renault sera t-elle compétitive à Austin ? 

Nos deux pilotes aiment le circuit, en particulier Carlos, qui y semble de toute évidence à l’aise. L’an passé, il avait été impressionnant pour ses débuts avec Renault.

Le tracé pourrait jouer en faveur de notre ensemble, mais les écarts sont tellement faibles en milieu de tableau que nous devrons exploiter tout notre potentiel samedi et dimanche.

Seuls trois dixièmes de seconde pourraient séparer le septième du douzième sur la grille. C’est extrêmement serré. Nous devrons donc faire tout ce qui est en notre pouvoir pour sortir en tête de ce groupe.

Qu’avons-nous appris au Japon ?

Carlos a réalisé une excellente prestation en remontant du treizième au dixième rang sur un circuit où il est difficile de dépasser. Nous avons affiché un rythme de course compétitif après avoir souffert en qualifications.

Avec quatre courses au programme et cette bataille intense pour la quatrième place, l’équipe tentera-t-elle quelque chose de différent pour garder l’ascendant ?

Le peloton est extrêmement compact, mais cela n’impacte en rien notre préparation ou notre activité en piste puisque nous comptons marquer des points sur chaque week-end de course. Bien sûr, il y a beaucoup d’enjeux, mais il s’agit surtout de mettre l’accent sur l’exploitation optimale de la voiture. La partie ne fait que commencer !

Le patron de l’écurie Mercedes, Toto Wolff, a vanté le talent de Mick Schumacher après que ce dernier, âgé de 19 ans, ait remporté le championnat d’Europe de Formule 3 ce samedi à Hockenheim.

Fournisseur de moteur pour l’écurie Prema en Formule 3, Mercedes a accompagné le titre de Schumacher en F3 Europe cette année, et c’est donc en toute logique que Toto Wolff a salué la performance du pilote allemand.

« Félicitations à Mick pour son titre de champion d’Europe de Formule 3. » a déclaré Wolff. « Dés le début, l’attention s’est focalisée sur ce jeune homme, qui a subi beaucoup de pression. »

« Ce n’est pas facile de faire face à tout cela, surtout si la saison ne démarre pas dans les meilleures conditions, comme ce fut le cas. »

« Sa performance durant la seconde moitié de saison a donc été d’autant plus impressionnante, il a montré qu’il avait ce qu’il faut et qu’il peut devenir l’un des grands dans notre sport. »

« Nous sommes aussi évidemment ravis qu’il ait enregistré une 500° victoire en F3 pour Mercedes et qu’il ait remporté le titre dans une voiture propulsée par Mercedes. »

La suite logique pour Mick Schumacher serait d’aller en Formule 2, mais déjà, certaines rumeurs suggèrent que le fils du septuple champion du monde de F1 pourrait passer directement de la F3 à la F1 en 2019.