Sondage : que pensez-vous du départ de Binotto de chez Ferrari ?

Ce mardi 29 novembre, la Scuderia Ferrari a indiqué qu’elle avait accepté la démission de Mattia Binotto, qui quittera donc l’entreprise le 31 décembre 2022 après avoir occupé le poste de directeur de la gestion sportive pendant quatre années.

Si le grand public ne connaît Mattia Binotto que depuis 2019 – date à laquelle il a été nommé directeur de la Scuderia Ferrari – les fans plus expérimentés connaissent cet ingénieur suisse depuis de nombreuses années déjà puisqu’il a débuté sa carrière chez Ferrari en 1995 en tant que stagiaire au département des moteurs, puis est devenu directeur technique en 2016 avant d’accepter le rôle de team principal.

Depuis sa prise de fonction en 2019, Binotto a eu la lourde tâche de redresser l’équipe de Formule 1 du constructeur italien après des années sans titre mondial [le dernier remonte à 2007], mais c’est dans un contexte bien particulier que le Suisse a débuté à ce poste, puisque l’équipe de Maranello était pointée du doigt par ses principaux rivaux pour avoir « triché » avec un débit de carburant permettant d’obtenir plus de puissance moteur.

Après une longue enquête lancée par la FIA, Ferrari et l’instance dirigeante ont convenu d’un « accord secret » à la veille de la saison 2020, année durant laquelle Ferrari connaîtra – coïncidence ou pas – sa pire campagne depuis 1980 en terminant sixième du championnat du monde des constructeurs.

En 2021, Ferrari retrouvera des couleurs en terminant à la troisième place du championnat du monde, mais toujours assez loin de Red Bull et Mercedes.

Pour cette saison 2022, l’écurie italienne a clairement gagné en compétitivité, mais de multiples erreurs de stratégies, combiné à des erreurs de pilotage, ne permettront pas à Ferrari de se battre pour le titre mondial face à une équipe Red Bull intraitable. La Scuderia termine donc cette saison à la deuxième place au classement des constructeurs.

En quatre ans donc, Mattia Binotto n’aura jamais réussi à ramener Ferrari au sommet, principalement pour les raisons évoquées ci-dessus, et le Suisse quittera donc l’équipe fin décembre après avoir remis sa démission. Concernant son remplaçant, Ferrari a indiqué que le processus pour identifier un nouveau team principal est en cours et devrait être finalisé au cours de la nouvelle année.

Et vous, que pensez-vous du départ de Mattia Binotto ? Vous pouvez voter via le module ci-dessous et également argumenter votre avis plus bas dans la section des commentaires.


Ross Brawn : « La F1 est plus forte que jamais »

Le directeur technique et sportif de la F1, le Britannique Ross Brawn, estime que la discipline reine du sport automobile est aujourd’hui « aussi forte » que jamais après les récents changements apportés aux règlements technique et sportif.

En 2022, la Formule 1 a fait sa révolution en introduisant pour la première fois, depuis la prise de contrôle par le groupe américain Liberty Media en 2016, de nouvelles réglementations censées rendre les courses plus spectaculaires avec des batailles plus serrées entre les différentes écuries de la grille.

Alors qu’il s’apprête à quitter définitivement la Formule 1, Ross Brawn estime que le pari a été gagné et que la catégorie reine du sport automobile n’a jamais été aussi attrayante pour les fans.

« Je suis satisfait de là où nous en sommes. Je pense qu’il y a eu un réel changement au cours des six dernières années depuis que j’ai rejoint l’équipe de direction – et j’en suis heureux – La F1 est aujourd’hui aussi forte qu’elle ne l’a jamais été. » estime Brawn.

« Liberty [Media] connaissait l’économie de la F1, mais ils ne savaient pas grand chose de la F1 en tant que sport et de cet aspect de l’entreprise lorsqu’ils se sont impliqués pour la première fois. Ils ont été assez intelligents pour mettre Chase Carey aux commandes. Bien qu’il ne soit pas un vétéran expérimenté de la F1, il a rapidement saisi l’entreprise et le sport. »

« J’ai été approché par Liberty en tant que personne ayant de l’expérience en F1, quelque chose dont ils avaient besoin au début. J’étais intéressé, mais seulement si nous pouvions aborder le développement du sport d’un point de vue différent – comment pouvions-nous améliorer la course ? »

« Je pense que nous avons réussi. Nous avons pu construire une grande équipe et je suis vraiment satisfait de ce que nous avons accompli. Nous avons placé la F1 sur une nouvelle voie. »

Après 46 années passées dans le sport automobile, Ross Brawn prendra sa retraite définitive à la fin de cette année 2022 et suivra le sport qu’il aime tant « depuis son canapé ». insiste t-il.

Officiel : Mattia Binotto quitte la Scuderia Ferrari

La Scuderia Ferrari a annoncé ce mardi avoir accepté la démission de son directeur Mattia Binotto, qui quittera ses fonctions le 31 décembre 2022.

Depuis quelques semaines maintenant, les rumeurs suggéraient un départ imminent de Mattia Binotto et il s’agit désormais d’une information officielle publiée par l’équipe italienne, qui indique qu’un processus est en cours pour identifier le nouveau directeur de Ferrari à la veille de la saison 2023 de Formule 1 qui débutera en mars prochain.

« Avec le regret que cela entraîne, j’ai décidé de conclure ma collaboration avec Ferrari. » a indiqué Mattia Binotto dans un communiqué officiel.

« Je quitte une entreprise que j’aime, dont je fais partie depuis 28 ans, avec la sérénité qui vient de la conviction que j’ai tout mis en œuvre pour atteindre les objectifs fixés. »

« Je laisse une équipe soudée et grandissante. Une équipe solide, prête, j’en suis sûr, à atteindre les objectifs les plus élevés, à qui je souhaite le meilleur pour l’avenir. »

« Je pense qu’il est juste de franchir cette étape en ce moment aussi difficile que cette décision l’a été pour moi. Je tiens à remercier toutes les personnes de la Gestione Sportiva qui ont partagé avec moi ce parcours, fait de difficultés mais aussi de grande satisfaction. »

Sondage : que pensez-vous du départ de Binotto de chez Ferrari ?

Le patron de Ferrari, Benedetto Vigna, a ajouté :  « Je tiens à remercier Mattia pour ses nombreuses et formidables contributions au cours des 28 années passées chez Ferrari et en particulier pour avoir ramené l’équipe à une position compétitive au cours de l’année écoulée. »

« En conséquence, nous sommes en position de force pour renouveler notre défi, surtout pour nos incroyables fans du monde entier, pour remporter le prix ultime du sport automobile. Tout le monde ici à la Scuderia et dans la communauté Ferrari au sens large souhaite bonne chance à Mattia pour l’avenir. »

Mattia Binotto quitte une Scuderia Ferrari qui a terminé deuxième du championnat du monde des constructeurs en 2022. Le nom du remplaçant de Binotto sera connu « au cours de la nouvelle année » indique Ferrari.

Binotto pense que Mercedes aurait pu remporter plus de victoires en 2022

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, pense que Mercedes aurait pu remporter plus de victoires en 2022 car l’équipe du constructeur allemand avait selon lui en fin de saison la voiture la plus rapide de la grille.

Après un début d’année très compliqué pour Mercedes, l’équipe du constructeur allemand a réussi à remonter le pente au cours de la saison et a fait un très grand pas en avant en termes de performances en introduisant sur la W13 un package de mises à jour important au Grand Prix de Grande-Bretagne en juillet.

Depuis-lors, la W13 s’est montrée bien plus compétitive sur la piste et les deux pilotes Lewis Hamilton et George Russell ont pu marquer des points de façon régulière, alors que Russell a pu décrocher sa première pole position à Budapest en Hongrie peu avant la pause estivale.

Après la trêve, Mercedes a poursuivi le développement de sa monoplace et a apporté une autre grande mise à jour sur la W13 au Grand Prix des Etats-Unis en octobre. A partir de ce moment-là, la W13 a clairement gagné en performance, ce qui mènera finalement Mercedes au succès deux courses plus tard lorsque George Russell et Lewis Hamilton signeront le premier doublé de l’équipe en 2022 au Grand Prix du Brésil.

Pour le directeur de Ferrari, ce résultat n’était pas surprenant car selon lui Mercedes aurait même pu remporter d’autres Grands Prix en fin de saison s’ils avaient fait les bons choix en termes de stratégies.

« Ce n’est pas surprenant, parce que si je regarde les dernières courses [avant Abou Dhabi], peut-être qu’avec un choix de pneus différent, ils auraient déjà gagné des courses. Je pense qu’ils n’ont tout simplement pas gagné parce qu’ils n’ont pas fait le bon choix de pneus. » a estimé Binotto, interrogé juste avant la dernière course de l’année.

« Leurs voitures étaient les plus rapides, du moins lors des dernières courses, donc ce n’était pas surprenant d’y arriver au Brésil. Ils ont apporté un nouveau package à Austin qui, je pense, a bien fonctionné, et ils ont pu capitaliser là-dessus. »

En 2022, la Scuderia Ferrari a stoppé le développement de sa monoplace bien avant Mercedes et n’a plus apporté de mises à jour en piste lors des dernières courses quand Mercedes a poursuivi le développement de la W13 jusque très tard dans la saison.

Lorsqu’on demande à Binotto si ce n’était pas un risque pris par son équipe de ne plus développer la F1-75, le Suisse a répondu : « Ce n’était pas un choix, nous étions simplement à la limite du plafond budgétaire. »

« Nous étions au plafond, il n’y avait plus aucune opportunité de développer la voiture, donc, nous sommes simplement resté là où nous étions. »

« Mais nous n’avons pas compromis le développement de la voiture de l’année prochaine. Nous avons décidé d’arrêter [le développement] de l’actuelle, car en plus du développement normal, vous devez aussi produire des pièces pour les mettre sur la piste et c’était des coûts supplémentaires que nous ne pouvions pas nous permettre. »

A la fin de cette campagne 2022, la Scuderia Ferrari a réussi à conserver sa deuxième place au championnat du monde des constructeurs devant Mercedes, tandis que le Monégasque Charles Leclerc termine vice champion du monde 2022.

Ross Brawn officialise son départ à la retraite

Ross Brawn vient de confirmer qu’il mettait un terme à sa carrière en Formule 1 avec son départ de Liberty Media. Le Britannique répond ainsi aux rumeurs qui le voyaient chez Ferrari à la place de Mattia Binotto.

Le directeur technique et sportif du championnat du monde de Formule 1, qui travaille dans la discipline reine du sport automobile depuis plusieurs décennies, vient d’annoncer qu’il prenait sa retraite. Avant de prendre son poste au sein de l’organisation de la F1, Brawn a officié au sein de différentes équipes, dont Ferrari lors de sa période de gloire au début des années 2000 avec Michael Schumacher. Le Britannique a ensuite formé sa propre équipe en 2009 : cette année-là, l’équipe avait brillamment remporté le championnat pilotes avec Jenson Button et celui des constructeurs.

« J’ai adoré tout ce que j’ai fait ces dernières années. » a expliqué Ross Brawn dans une chronique pour le site du championnat.

« J’avais cessé de vouloir travailler au sein d’une équipe – j’ai décidé que j’en avais assez fait! Et c’était la seule chose qui aurait pu me plaire. J’ai eu beaucoup de chance d’avoir eu l’opportunité de travailler pour Liberty et ce fut une merveilleuse activité. »

« C’est le bon moment pour moi de prendre ma retraite. Nous avons fait le gros du travail, et nous sommes maintenant dans une période de consolidation. Il y a une nouvelle voiture qui arrive en 2026, mais c’est dans quatre ans, assez loin pour moi, donc il vaut mieux que le prochain groupe de personnes assume ce rôle. Je crois que je quitte la F1 à un formidable moment. »

« J’ai adoré presque chaque minute de mes 46 ans de carrière et j’ai eu la chance de travailler avec de nombreuses équipes formidables, de grands pilotes et des gens incroyables. Je ne changerais rien. Une certitude est que sans ma femme et le soutien de ma famille, je n’aurais pas pu le faire et je n’aurais pas voulu le faire. »

« Je vais maintenant regarder la F1 depuis mon canapé, applaudir et dire des jurons en tant que fan de F1, ravi que le sport soit dans une dynamique fantastique avec un avenir aussi fantastique. » a conclu l’ingénieur britannique.

Gasly tourne la page du chapitre Honda lors du « Racing Thanks Day »

Ce dimanche 27 novembre, la marque japonaise organisait son traditionnel Honda Racing Thanks Day en invitant ses grands noms du sport automobile sur le circuit de Motegi au pays du soleil levant.

Comme à chaque fin de saison, Honda avait prévu une journée de célébrations afin de remercier ses ambassadeurs dans les sports mécaniques et surtout les fans qui ont pu profiter du spectacle de leurs idoles. Les quatre pilotes du giron Red Bull F1 étaient présents. Au volant de la RB16B et de l’AlphaTauri 2020, Max Verstappen et Pierre Gasly ont par exemple pu leur offrir une jolie parade et de nombreux donuts.

A cette occasion, le champion du monde 2022 s’est également vu offrir par Koji Watanabe, le Président de Honda Racing Corporation, une Honda NSX Type S.

Pierre Gasly, pour qui ces festivités sonnaient comme un dernier au revoir à la marque, a pu s’exprimer, visiblement ému : « Aujourd’hui est ma dernière journée en tant que pilote Honda ».

« C’est aussi ici à Motegi que j’ai obtenu ma première victoire en Super Formula avec un moteur Honda en 2017. C’est la meilleure façon de fermer ce chapitre de ma carrière. Ces six dernières années, travailler avec Honda a été une incroyable expérience. J’ai énormément appris, et j’ai été scotché par l’état d’esprit. »

D’autres disciplines du sport mécanique étaient évidemment représentées ce dimanche : les vedettes Honda ont disputé une course de karting, on a pu voir des démonstrations de voiture de course Honda, du MotoGP avec la présence de Marc Marquez , des Super GT,  Super Formula et du trial par exemple.

 

Vidéo: La dernière semaine de course de Sebastian Vettel

Au travers d’une vidéo d’une vingtaine de minutes, l’équipe Aston Martin nous emmène dans les coulisses du dernier Grand Prix de Sebastian Vettel. Vous pourrez ainsi découvrir les témoignages de l’entourage du pilote allemand et retrouver les performances tant sportives qu’humaines du quadruple champion du monde.

La vidéo « For One Last Time » est l’occasion pour Sebastian Vettel de se confier sur son parcours, ses prises de position et son point de vue sur l’avenir de la F1. Le pilote n’oublie pas le compétiteur qu’il a été : avec quatre titres décrochés avec Red Bull, il admet avoir été prêt à tout pour battre ses opposants tout en se remettant en question constamment.

Ses performances le hissent aujourd’hui au rang des grands noms de la Formule 1 et l’Allemand a décidé de se servir de cette notoriété pour défendre des causes qui lui sont chères: diversité et égalité, LGBTQ+, protection de l’environnement… Sebastian Vettel a toujours su dispenser ses messages accompagnés parfois d’actions symboliques fortes, comme lorsqu’il avait organisé une course de karting dédiée aux femmes en Arabie Saoudite.

Détesté par certains lors de sa domination chez Red Bull dans une voiture décrite comme imbattable, adulé par d’autres pour sa hargne à cette époque, Vettel a été tantôt salué pour ses initiatives, tantôt décrit comme hypocrite à cause de ces dernières. Mais les fans et l’intégralité du paddock sont aujourd’hui unanimes : le désormais retraité a amené quelque chose à la F1 et il manquera à ce sport.

Pour information, vous pouvez paramétrer les sous-titres en français dans les réglages de la vidéo.

Quelques petits changements sur le circuit de Djeddah

Les organisateurs du Grand Prix d’Arabie Saoudite ont révélé avoir fait quelques modifications sur circuit de la corniche de Djeddah avant l’édition 2023, afin d’améliorer la sécurité des pilotes.

Avant la troisième édition du Grand Prix d’Arabie Saoudite  qui aura lieu du 17 au 19 mars 2023 à Djeddah, les promoteurs ont souhaité apporté quelques modifications au tracé afin d’améliorer la visibilité des pilotes pour des raisons de sécurité. Le principal changement apparaît aux virages 22 et 23, où la forme en « S » du virage a été réduite grâce à un ajustement du grillage au virage 23 et à l’ajout d’un vibreur biseauté, réduisant ainsi  la vitesse maximale de passage de 50 km/h par rapport à 2022.

Les murs le long de la piste aux virages 14 et 20 ont été reculés et des bandes rugueuses ont été installées, tandis que le mur de clôture aux virages 8 et 10 a été ajusté pour améliorer la visibilité.

D’autres bandes rugueuses ont été installées aux virages 3, 14, 19, 20 et 21, tandis que des vibreurs biseautés ont été ajoutés aux virages 4, 8, 10, 11, 17 et 23.

« L’évolution du circuit de la corniche de Djeddah se poursuit à un rythme soutenu et nous sommes ravis d’ajouter ces ajustements supplémentaires à notre magnifique circuit à la suite d’une consultation positive avec la FIA, la F1 et les pilotes. » a déclaré Martin Whitaker, directeur général de la Saudi Motorsport Company.

« Les deux courses précédentes ici à Djeddah ont déjà confirmé ce circuit urbain comme le plus rapide et le plus excitant au monde et ces nouveaux développements ne feront qu’ajouter du spectacle que les fans peuvent s’attendre à voir en mars prochain lorsque la F1 reviendra dans notre ville ».

« Il est vital pour tout circuit d’écouter et d’apprendre de ceux qui y courent et d’utiliser leurs commentaires pour grandir et s’améliorer à tout moment. »

« Nous sommes convaincus que ces changements conduiront à des courses encore plus rapides, plus excitantes et – surtout – plus sûres et nous avons hâte de voir les plus grands pilotes du monde s’affronter à nouveau ici sous les projecteurs en 2023. »

Image

Norris : « Nous avons le même problème depuis plusieurs années »

La bataille aura été rude entre McLaren et Alpine pour la quatrième place au championnat constructeurs. C’est finalement Alpine qui a tiré son épingle du jeu et Lando Norris explique que le problème vient de la voiture, du fait d’un manque d’adhérence à l’avant.

Les équipes McLaren et Alpine se sont battues pour la quatrième place du championnat des constructeurs 2022 tout au long des 22 courses, les deux écuries étant à égalité de points au milieu de la saison. Alpine a alors pris un léger avantage sur l’équipe de Woking puis McLaren a repris brièvement le lead lors du Grand Prix de Singapour, signant son meilleur résultat de la saison avec Norris quatrième juste devant son coéquipier Daniel Ricciardo. Cependant, dés le Grand Prix suivant au Japon, Alpine a repris l’avantage puis un double abandon des deux MCL36 au Brésil a mis fin au suspens.

L’équipe de Woking  a donc terminé la saison sur la cinquième marche, à 14 points d’Alpine.

Visiblement frustré, Lando Norris estime que les chances de l’équipe d’obtenir la place de « meilleur des autres » ont été compromises par une voiture qui n’a pas assez d’adhérence à l’avant.

« C’est juste notre voiture« , a-t-il déclaré à Sky Sports, « les caractéristiques de la voiture. Les choses avec lesquelles nous avons lutté, la voiture n’a pas assez d’avant. Pour moi, tout ce dont j’ai besoin, c’est l’avant. Je n’ai pas besoin de pneus arrière. »

« Mais quand j’ai l’avant, je peux être rapide. »

« Dès que les pneus avant étaient abîmés, j’étais à quelques secondes ou une demi-seconde ou une seconde. C’est donc juste cette caractéristique sur laquelle la voiture repose trop. Mais nous savons tout cela. C’est un problème que nous connaissons malheureusement depuis des années et c’est notre travail de nous en débarrasser pour la saison prochaine. »

Lando Norris a terminé sa saison 2022 à la sixième place lors du Grand Prix d’Abou Dhabi et a décroché le record du tour sur le circuit de Yas Marina.

« Finir sixième avec le tour le plus rapide également, ce qui doit signifier que j’étais le pilote le plus rapide, je suis content. » a déclaré le pilote britannique à l’issue de la course.

« Je pense que nous avons terminé la saison sur une bonne note. J’ai donné à l’équipe une bonne dose d’énergie pour aborder l’intersaison. »

« Nous souhaitions devancer Alpine au championnat, mais nous avons terminé là où nous méritons de terminer. »

Toujours au sujet du Grand Prix d’Abou Dhabi, Lando Norris a rajouté : « Ce fut probablement l’un de nos meilleurs week-ends en termes de rythme réel par rapport aux leaders. Il y a donc du positif. Je pense que toute la saison a été faite de hauts et de bas… Certainement pas assez de hauts. »

« Je pense que nous avons terminé la saison sur une bonne note. J’ai donné à l’équipe une bonne dose d’énergie pour aborder l’intersaison. »

Lando Norris et Daniel Ricciardo ont expliqué tout au long de la saison avoir eu du mal à s’adapter à la voiture mais on peut dire que c’est bien l’Australien qui a  eu le plus de difficultés avec la MCL36. Ricciardo n’a réussi à se classer parmi les dix premiers que sept fois en 22 courses et termine avec 37 points au compteur du classement pilotes, contre 17 fois et 122 points pour Norris. Si le pilote australien avait pu se rapprocher ou égaler les résultats de son coéquipier, cela aurait pu fait une différence dans le championnat compte tenu des problèmes de fiabilité d’Alpine.

La saison prochaine, c’est Oscar Piastri qui remplacera Daniel Ricciardo aux côtés de Norris; McLaren espère que le jeune pilote de 21 ans sera à la hauteur des ambitions de l’équipe.

Steiner : « Le pire crash auquel j’ai assisté dans ma carrière »

Le 29 novembre, cela fera deux ans que Romain Grosjean a été victime d’un terrible accident à Bahreïn dont on se souvient tous.

En novembre 2020 à Sakhir, dès le premier tour de course, la monoplace de celui qui était alors pilote Haas avait percuté celle de Daniil Kvyat et était allée s’encastrer dans un rail de sécurité à haute vitesse. La voiture s’était immédiatement enflammée, laissant penser au pire. Mais le Français avait finalement réussi à s’extirper de la carcasse de sa monoplace en flammes par ses propres moyens. Tous ceux qui ont assisté à cet accident ont eu le sentiment de voir un miracle.

Visiblement très choqué mais conscient, Romain Grosjean avait été transporté à l’hôpital militaire de Sakhir. Son équipe avait rapidement donné des nouvelles rassurantes du pilote et expliqué qu’il était brûlé aux mains et aux chevilles.

C’était déjà Guenther Steiner qui était Team principal chez Haas à l’époque.  Récemment invité dans le cadre du podcast « Beyond the grid » , l’Italien a eu l’occasion de revenir sur le crash de Grosjean : « Je pense qu’on peut tous dire qu’on a eu de la chance… qu’il ait pu sortir de la voiture. »

« Si on y réfléchit, ces 20 secondes ont été tellement longues mais aussi très courtes. Il n’y pas deux poids deux mesures : si à ce moment-là, il ne sort pas, il ne ressort jamais. »

« C’est facile à dire maintenant mais il a été suffisamment solide pour sortir de la voiture. Bien sûr, quand vous le voyez sortir comme ça, tout ce que vous ressentez, c’est du soulagement, rien d’autre. »

« En fait, ce n’était pas seulement de la chance… les voitures sont tellement sécurisées aujourd’hui, je ne dis rien là-dessus. Mais la façon dont ça s’est passé, ça n’aurait pas pu être pire. C’est le pire endroit de la piste pour se crasher et pire, la monoplace a pris feu. Ca ne pouvait pas être pire. Mais il a réussi à en sortir. On a eu de la chance et ça s’est bien terminé. »

Il n’y pas deux poids deux mesures : si à ce moment-là, il ne sort pas, il ne ressort jamais.

Quand qu’on lui a demandé si cet accident l’avait affecté personnellement, le patron de l’équipe Haas a répondu : « J’essaie en quelque sorte de ne pas m’apitoyer là-dessus. Ca s’est passé, je respecte ça mais ça fait partie de ces accidents auxquels vous ne voulez pas penser tous les jours. » Les mots ne le démontrent pas forcément mais, sans faire de la psychologie à deux sous, on sent bien à ce moment de l’interview que Guenther Steiner a été profondément marqué par cet épisode.

« C’est le pire crash auquel j’ai assisté dans ma carrière mais le bon côté des choses, c’est qu’après 25 secondes, on savait qu’il allait bien. »

« J’ai assisté à un accident de Colin McRae, [Steiner a été directeur de l’ingénierie de course dans l’équipe de rallye Ford World Rally Team de 1998 à 2001, ndlr] je crois que c’était en Corse. Il est sorti de la route, la voiture était à l’envers, il y avait une fuite de carburant et ils n’arrivaient pas à le sortir de là. »

« On n’avait pas accès à la voiture, on ne savait pas ce qu’il se passait. Vous savez qu’il y a un accident mais vous n’avez pas d’information.  Je pense que c’est une des pires choses qu’il puisse arriver. »

« Mais l’accident de Romain, c’était le pire : un gros crash puis les flammes, qu’est-ce qu’on peut avoir de plus? Ça ne peut pas être pire. »

Romain Grosjean sera ensuite forfait pour le dernier Grand Prix de la saison 2020 mettant ainsi fin à sa carrière en Formule 1. Il raconte dans son autobiographie « La mort en face », co-écrit avec sa femme, le récit de son terrible accident et revient également sur son parcours en F1. Depuis 2021, il pilote dans le championnat IndyCar aux Etats-Unis.

Max Verstappen pense que Ricciardo aurait dû rester chez Red Bull en 2018

Remercié par McLaren un an avant la fin de son contrat, Daniel Ricciardo revient chez Red Bull en tant que 3ème pilote pour la saison 2023, écurie pour laquelle l’Australien a couru entre 2014 et 2018.

Fin 2018, Daniel Ricciardo annonçait à la surprise générale son départ de l’équipe Red Bull pour rejoindre Renault pour deux saisons, avant de finalement choisir de partir chez McLaren en 2021 et 2022. Au cours de ces quatre années, le pilote australien n’aura décroché qu’une seule victoire [avec McLaren à Monza en 2021],  des résultats bien en deçà des attentes, alors qu’au cours de son passage à Woking, Ricciardo a également souffert des comparaisons douloureuses avec son coéquipier Lando Norris, ce qui lui vaudra finalement son baquet.

De son coté, Max Verstappen estime que Ricciardo aurait dû persévérer lorsqu’il était chez Red Bull, bien qu’il admette que son ancien coéquipier n’était plus à l’aise à Milton Keynes : « Cela aurait été mieux pour Daniel s’il était resté plus longtemps chez Red Bull à l’époque », a déclaré le Néerlandais à Formule1.nl.

« Je lui en ai parlé. Il s’agit aussi de se sentir à l’aise quelque part. Ce n’était plus le cas à un moment donné. »

« Ensuite, vous devez examiner les alternatives et faire le compromis entre la réussite sportive et le fait de se sentir bien quelque part. Cependant, je sais que tout le monde chez Red Bull avait une idée en tête pour lui. Au lieu de partir, il aurait pu en parler à l’équipe. Mais ça s’est passé comme ça ».

https://twitter.com/redbullracing/status/1595472962613760000

Le double champion du monde apprécie le pilote Australien et son état d’esprit, néanmoins quand il s’agit de parler des performances sportives, Max Verstappen est beaucoup plus tranché : « Daniel passe bien et rit beaucoup, mais au final, ce ne sont pas les rires qui comptent, ce sont les performances ». souligne le Néerlandais.

« Daniel en a certainement livré par le passé [des performances], mais en Formule 1, la règle veut que vous n’êtes jamais aussi bon que lors de votre dernière course. » Conclut le pilote Red Bull sous contrat jusqu’en 2028.

En 2023, Daniel Ricciardo occupera donc un rôle bien différent chez Red Bull puisque l’Australien sera troisième pilote et aidera Max Verstappen et Sergio Perez lors des week-ends de Grand Prix en travaillant dans le simulateur à Milton Keynes.

Le PDG de Williams estime que Logan Sargeant a un grand avenir en F1

Le PDG de Williams, Jost Capito, estime que l’Américain Logan Sargeant a un grand avenir en F1, mais qu’il faudra lui laisser le temps de grandir en 2023.

L’an prochain, Logan Sargeant rejoindra la grille de la Formule 1 en tant que titulaire après avoir obtenu les points nécessaires à l’obtention d’une Superlicence en terminant quatrième du championnat 2022 de Formule 2. En 2023, le jeune Américain sera l’un des trois débutants en F1 aux côtés de l’Australien Oscar Piastri (McLaren) et le Néerlandais Nick de Vries (AlphaTauri).

Jost Capito, PDG de Williams, estime pour sa part que Sargeant est dores et déjà promis à un grand avenir en Formule 1 après avoir été spectateur de ses progrès tout au long de la campagne 2022 : « Nous avons vu ses progrès et nous sommes arrivés à la conclusion en milieu de saison que s’il obtient les points pour sa Superlicence, il s’agirait pour lui d’une bonne étape pour entrer en Formule 1. » a déclaré l’Allemand.

« Logan apportera de la jeunesse à l’équipe, biens-sûr, il n’est pas expérimenté, mais je suis certain qu’il aura une courbe d’apprentissage abrupte. Nous devons minimiser les attentes pour Logan pour l’année prochaine, parce que la F1 est compliquée par rapport aux autres séries. »

« Nous devons lui donner la chance de se développer, de faire des erreurs, néanmoins, je suis absolument convaincu qu’il sera rapide. Il a beaucoup évolué lors de la saison 2022. »

« Notre équipe de l’Académie a également fait un excellent travail [Sargeant fait partie de l’Académie Williams], il n’a pas seulement développé son pilotage, il a également développé sa formation, ses compétences médiatiques, et dans l’ensemble, il est désormais un pilote complet. »

« Il est désormais prêt à passer en Formule 1, il est prêt à passer à l’étape suivante, s’améliorer, et je suis sûr qu’il aura un bel avenir. »

Logan Sargeant fera équipe avec le Thaïlandais Alexander Albon l’an prochain chez Williams et Jost Capito pense que les deux hommes travailleront bien ensemble.

« Alex et Logan en tant que coéquipiers, je suis certain que Logan doit beaucoup apprendre et que Alex l’aidera. J’espère qu’au cours de la saison les deux deviendront très compétitifs pour que Logan puisse au moins défier Alex en qualifications, pour la course, cela prendra un peu plus de temps. »

« Mais ce serait formidable qu’à la fin de la saison les deux pilotes soient proches en termes de compétitivité. » conclut Capito.

En 2022, Sargeant a déjà eu l’opportunité de piloter la FW44 lors de quelques séances d’essais libres durant des week-ends de Grand Prix, tandis que l’Américain a pu rouler toute une journée à Abou Dhabi lors des essais privés organisés après la dernière course de l’année à Yas Marina.

Kevin Magnussen a de grands espoirs pour Haas pour 2023

Kevin Magnussen a dressé un bilan plutôt positif de sa saison 2022 avec l’équipe Haas, le Danois ayant terminé cette campagne à la treizième place au championnat des pilotes.

Après 22 courses disputées, Kevin Magnussen a marqué 25 points, ce qui a permis à son équipe (avec les douze points inscrits par son coéquipier Mick Schumacher) de terminer cette campagne 2022 à la huitième place au championnat des constructeurs avec deux unités d’avance sur l’écurie AlphaTauri.

S’exprimant juste après la dernière course de la saison à Abou Dhabi où il a franchi la ligne bon dernier, Kevin Magnussen ne cachait toutefois pas sa joie d’avoir joué un grand rôle cette année en permettant à son écurie de gagner deux positions au championnat par rapport aux années précédentes.

« Ce n’était pas notre meilleure course [le GP d’Abou Dhabi], mais nous avons terminé huitièmes au championnat constructeurs. Nous n’avons pas pu faire grand chose, mais AlphaTauri non plus, donc nous conservons la huitième place, soit deux positions de mieux que ces dernières années. » a déclaré Magnussen.

« Je pense qu’il était très important d’obtenir ces deux positions pour l’avenir de l’équipe et il s’est passé beaucoup de choses cette année, donc tout le monde est motivé pour d’abord avoir un peu de temps libre, puis travailler très dur durant l’hiver pour revenir encore plus forts l’année prochaine. »

Le Danois a également plaisanté en expliquant qu’il pensait connaître une année assez tranquille en 2022 dans le championnat WEC avant que Guenther Steiner [directeur de l’équipe Haas] ne l’appelle à la dernière minute pour venir remplacer le Russe Nikita Maezpin, limogé juste avant le début de la saison pour les raisons que l’on connait.

« Je pensais que j’allais avoir une année tranquille devant moi. Mais je suis revenu en Formule 1 et je me suis beaucoup amusé. Evidemment, je me souviendrais longtemps de ma pole position [au Brésil] et de ma première course depuis mon retour où j’ai obtenu une P5 pour l’équipe [à Bahreïn]. »

« Donc, je pense que nous pouvons nous appuyer sur beaucoup de choses pour l’année prochaine et j’espère que nous pourrons avancer encore et gagner quelques positions de plus [au championnat constructeurs]. »

En 2023, Kevin Magnussen fera équipe avec le très expérimenté Nico Hülkenberg chez Haas, l’Allemand signant son grand retour en Formule 1 après trois saisons en tant que réserviste.

Nico Hülkenberg : Haas a laissé beaucoup de temps à Schumacher

Nico Hülkenberg estime que l’équipe Haas a laissé suffisamment de temps à Mick Schumacher pour que le jeune allemand puisse faire ses preuves en F1 après deux années.

L’équipe américaine Haas a pris la décision de ne pas renouveler le contrat de son pilote Mick Schumacher pour la saison prochaine et de le remplacer par l’Allemand Nico Hülkenberg. Grâce à ce contrat, Hülkenberg signera en 2023 son grand retour en Formule 1 en tant que titulaire, alors que sa dernière saison complète remonte à 2019 avec l’écurie Renault.

Lorsque nos confrères d’AMUS lui demandent ce qu’il peut répondre aux personnes qui considèrent que l’équipe Haas a « laissé tomber » un jeune pilote de 23 ans pour placer un homme de 35 ans à sa place l’an prochain et si cette situation lui met plus de pression sur les épaules, Hülkenberg a répondu : « Pas du tout, la pression ne vient que de vos propres attentes. »

« Je n’ai aucune pression supplémentaire pour faire quelque chose de spécial parce que la situation est particulière. Bien-sûr, la situation est émouvante parce qu’il s’agit de deux pilotes allemands. Mais en Formule 1, nous nous battons tous pour le même mètre d’asphalte. »

« Au final, ce sont les équipes qui décident quels pilotes seront dans les voitures. Et ils placent généralement des personnes qui, selon eux, sont la meilleure solution pour l’équipe. Ce n’est pas ma décision. D’après ce que j’ai entendu dire depuis cet été, tout s’est bien passé. »

« L’équipe a donné à Mick beaucoup de temps pour faire ses preuves. Au final, ils ont décidé de ne pas le garder. Mais quoi qu’il en soit, l’âge ne doit pas être un problème. »

Concernant ses propres attentes pour la saison prochaine, Nico Hülkenberg estime qu’il lui faudra inévitablement une petite période d’adaptation après plusieurs mois sans courir. : « Il ne sert à rien de spéculer. Tout dépendra de la solidité du package. »

« J’aurais certainement besoin d’une période d’adaptation avant de pouvoir obtenir les performances maximales. C’est important pour moi de pouvoir dire chaque week-end : ‘on a tout donné et nous n’avons rien laissé sur la table’. »

Verstappen estime que l’erreur de Leclerc en France a été le tournant de la saison

Max Verstappen estime que l’erreur de pilotage commise par Charles Leclerc au Grand Prix de France 2022 a été le tournant de la saison pour lui, et qu’à partir de ce moment-là, il a compris que ses chances de devenir double champion du monde étaient de plus en plus grandes.

Après un début de saison compliqué avec plusieurs abandons (Bahreïn ou Australie), Max Verstappen a vu son principal rival Charles Leclerc être en tête du championnat du monde des pilotes avec une belle avance en termes de points.

Cependant, Red Bull a très rapidement corrigé ses problèmes de fiabilité et Max Verstappen a pu revenir dans le match, tout en profitant des quelques erreurs stratégiques de la part de Ferrari, mais aussi des erreurs de pilotage de Leclerc, notamment celle au Grand Prix de France où le Monégasque a terminé sa course dans les barrières, ce qui fut selon le Néerlandais le tournant de la saison 2022.

« A partir de ce moment-là [le GP de France], je me suis dit : ‘maintenant le titre est possible. Si nous n’avons pas de malchance, tout ira bien’. » a déclaré Verstappen au micro de Viaplay.

« A partir de là, nous avions une très grosse avance, et je me suit dit : « nous n’allons pas abandonner ». En fait, cela n’a fait que s’améliorer avec cette course en France. »

Le pilote Red Bull a terminé la campagne 2022 avec quinze victoires au compteur, un record en une seule saison, et le Néerlandais a admis qu’il ne s’attendait pas à une telle domination après un début d’année compliqué en termes de fiabilité.

« Après le début de l’année, je ne m’attendais pas à une telle saison. Toute l’équipe est très heureuse, je sais que des années comme celle-ci, ça n’arrive pas très souvent avec quinze victoires. »

« Avant le début de la saison 2022, j’avais un total de vingt victoires, et maintenant j’en ai eu quinze en une année, c’est juste incroyable. » a t-il ajouté.

Grâce à son deuxième titre mondial décroché en F1 cette année, Max Verstappen rejoint la liste des doubles champions du monde tels qu’Alberto Ascari, Jim Clark, Graham Hill, Emerson Fittipaldi, Mika Hakkinen et Fernando Alonso.

Gulf Oil stoppe son partenariat avec McLaren en F1

Gulf Oil International a confirmé que son partenariat stratégique avec l’équipe McLaren en Formule 1 ne sera pas renouvelé la saison prochaine.

McLaren et Gulf Oil International ont une longue histoire qui a commencé en 1968 et s’est poursuivie jusqu’à la saison 1973, Gulf et McLaren connaissant le succès en Formule 1 et en série Can-Am. Le partenariat a ensuite été renouvelé aux 24 Heures du Mans dans les années 1990, puis en juillet 2020 sous sa forme actuelle. En mai 2021, McLaren et Gulf ont dévoilé une livrée spéciale célébrant leur partenariat historique avec un design emblématique unique pour le Grand Prix de Monaco.

L’équipe McLaren a porté la palette de couleurs bleu et orange de course de Gulf sur les deux voitures de course MCL35M, les combinaisons de course de Lando Norris et Daniel Ricciardo, le kit de l’équipe de course et sur toutes les plateformes de médias sociaux de l’équipe lors de ce week-end là.

Mais le contrat liant les deux marques est arrivé à son terme à la fin de cette saison 2022 et la société Gulf Oil International a fait le choix de ne pas renouveler son partenariat avec l’écurie britannique pour la saison prochaine sans pour autant en donner les raisons.

« Nous sommes extrêmement fiers de ce que nous avons accompli avec McLaren au cours de notre partenariat historique. » a déclaré Mike Jones, directeur exécutif chez Gulf Oil.

« Bien que nous ayons partagé de nombreux moments incroyables, y compris la livrée emblématique de Monaco et nos collections de marchandises vendues sur mesure, la vraie récompense est venue de s’engager avec la passion inégalée des fans et de les mettre au cœur de tout ce que nous avons fait. Nous regarderons en arrière avec beaucoup d’affection tous les souvenirs que nous avons créés et nous sommes ravis de ce que l’avenir nous réserve. »

https://twitter.com/i/status/1596141753186164741

Après une année 2022 difficile, Tsunoda veut revenir « plus fort » en 2023

Yuki Tsunoda dresse un bilan plutôt mitigé de la saison 2022 pour AlphaTauri et espère que son équipe sera capable de développer une monoplace compétitive pour revenir plus fort en 2023.

Après sa deuxième saison en tant que titulaire chez AlphaTauri, Yuki Tsunoda a connu une campagne 2022 compliquée au volant d’une monoplace en manque de performance, le Japonais ayant marqué seulement douze points après les vingt-deux manches de la saison. Son coéquipier Pierre Gasly a marqué onze points de plus, mais cela n’aura pas suffi à l’équipe qui termine à la neuvième place du championnat constructeurs avec seulement deux petits points de retard sur l’écurie Haas.

« Cela a été une année difficile en tant qu’équipe, nous n’avons pas pu atteindre la huitième place au championnat. Mais le côté positif, c’est que j’ai appris beaucoup de choses, notamment de la part de Pierre [Gasly]. » a expliqué Tsunoda après le Grand Prix d’Abou Dhabi.

« Ce fut un plaisir de travailler avec lui et j’apprécie les choses qu’il a pu accomplir pour l’équipe et aussi pour moi. »

Après cette année « difficile » le Japonais va désormais prendre un peu de repos durant l’hiver avant de revenir à l’usine pour travailler sur le développement de la monoplace 2023 qu’il espère compétitive.

« J’espère que la voiture sera bonne. Bien-sûr, de mon côté j’ai encore besoin de beaucoup d’améliorations, mais au moins j’ai un objectif clair de progression pour l’année prochaine, donc c’est bien. Je vais juste essayer d’y parvenir et nous devrions être de retour en force l’année prochaine. »

En 2023, Yuki Tsunoda sera rejoint par le Néerlandais Nyck de Vries chez AlphaTauri. L’ancien pilote de réserve de Mercedes, et accessoirement champion de Formule E et de Formule 2, débutera sa toute première saison en Formule 1 en tant que titulaire.

Malgré les rumeurs, la Chine toujours présente au calendrier F1 2023

Malgré les nombreuses rumeurs qui font état depuis plusieurs mois d’une annulation du Grand Prix de Chine 2023, l’épreuve est bien inscrite au calendrier de la Formule 1 en 2023.

Cette semaine encore, la BBC a rapporté la très probable annulation du Grand Prix de Chine 2023 (programmé le 16 avril) en raison de la politique zéro Covid menée par le gouvernement chinois ces dernières années, ce qui ne permettrait pas au personnel de la F1 d’obtenir les exemptions aux exigences de quarantaine imposées par les autorités en cas d’infection du Covid-19.

Dans ce contexte, la Formule 1 ne pourrait pas se permettre de demander aux équipes de la grille d’entrer dans le pays en prenant le risque que le personnel soit placé en quarantaine, les dernières règles chinoises en matière de sécurité sanitaire exigeant en effet que toute personne infectée par le Covid-19 passe au minimum cinq jours dans un centre d’isolement et trois jours d’isolement à domicile (ou à l’hôtel).

Bien que le Grand Prix de Chine soit programmé au mois d’avril 2023 – soit dans plus de cinq mois – il semble effectivement de plus en plus probable que l’épreuve soit une nouvelle fois annulée alors que la Formule 1 n’est plus venue à Shanghai depuis la saison 2019. Cependant, ni la F1 ni les organisateurs du Grand Prix de Chine n’ont communiqué sur une éventuelle annulation et l’épreuve est donc toujours officiellement inscrite au calendrier 2023.

Pour rappel, le Grand Prix de Chine fait partie du calendrier de la Formule 1 depuis la saison 2004 et son contrat a récemment été prolongé jusqu’en 2025.

Calendrier F1 2023

DateGrand Prix Lieu
05 mars Bahreïn Résultats
19 marsArabie SaouditeRésultats
02 avril Australie Résultats
30 avril (Sprint)Azerbaïdjan Résultats
07 mai Miami Miami
21 mai Emilie-Romagne Annulé
28 mai Monaco Résultats
04 juin Espagne Résultats
18 juin Canada Résultats
02 juillet (Sprint)Autriche Résultats
09 juillet Grande-Bretagne Résultats
23 juillet Hongrie Résultats
30 juillet (Sprint)Belgique Résultats
27 août Pays-Bas Résultats
03 septembre Italie Résultats
17 septembre Singapour Résultats
24 septembre Japon Résultats
08 octobre (Sprint)Qatar Résultats
22 octobre (Sprint)USA Résultats
29 octobre Mexique Résultats
05 novembre (Sprint)Brésil Résultats
18 novembre Las Vegas Las Vegas
26 novembre Abou Dhabi Yas Marina

Malgré les frictions, Ocon respecte toujours autant Alonso

Esteban Ocon a admis sa déception après les propos tenus par son ancien coéquipier Fernando Alonso après l’arrivée de la course Sprint au Brésil disputée plus tôt cette année, cependant, le Français a toujours autant d’estime pour l’Espagnol.

Lors de la course Sprint du Grand Prix du Brésil, les deux coéquipiers de chez Alpine se sont livrés une bataille féroce en piste dans le premier tour de course, les deux hommes allant même jusqu’au contact à deux reprises, alors que Fernando Alonso a pour sa part écopé d’une pénalité de cinq secondes après avoir été jugé coupable du deuxième accrochage avec la monoplace d’Esteban Ocon. Au final, les deux pilotes Alpine ont terminé cette course Sprint en dehors du top dix, Esteban Ocon ayant été classé dix-septième, tandis que Alonso a été classé dix-huitième (après application de sa pénalité).

Après l’arrivée de l’épreuve, Fernando Alonso n’a pas hésité à critiquer ouvertement son coéquipier Esteban Ocon, l’Espagnol insinuant qu’un tel comportement a été monnaie courante tout au long de la saison 2022 : « C’est loin d’être idéal quand il s’agit de votre coéquipier, c’est sûr. Mais ça été un peu comme ça toute l’année [avec Esteban]. » a déclaré le double champion du monde aux médias.

Interrogé dans le paddock d’Abou Dhabi lors de la dernière manche de l’année sur les commentaires de son désormais ancien coéquipier (Alonso a quitté Alpine pour rejoindre Aston Martin), Esteban Ocon a admis qu’il avait été déçu des propos de l’Espagnol : « Ce n’est un secret pour personne que j’ai été déçu de voir ses commentaires après la course. »

« D’une certaine manière, il n’y avait pas besoin de faire ce genre de critiques qu’il a pu faire. Mais je le respecte beaucoup, je le respecterai à jamais pour ce qu’il a fait sur la piste au fil des ans. C’est une légende du sport et cela ne changera pas, mais oui j’ai été un peu déçu. »

Après cette course, le directeur de l’équipe d’Alpine, Otmar Szafnauer, n’avait pas mâché ses mots face au comportement des deux pilotes en piste, notamment parce que l’écurie du constructeur français était lancée dans une bataille serrée avec McLaren au championnat du monde pour terminer quatrième et que les écarts étaient très faibles à ce moment-là.

« Nous sommes dans une lutte au championnat très serrée et compétitive pour la quatrième place du championnat des constructeurs ; un objectif pour lequel plus de 1 000 collaborateurs travaillent et tendent sans relâche. » avait déclaré l’Américain.

« Franchement, Esteban et Fernando doivent faire un meilleur travail pour compléter les efforts fantastiques de tous les membres de l’équipe en évitant les incidents en piste et en compromettant les performances de toute l’équipe. »

Finalement, l’équipe Alpine a réussi à atteindre son objectif en terminant la saison 2022 à la quatrième place au championnat du monde des constructeurs et les deux pilotes Fernando Alonso et Esteban Ocon étaient bien présents sur la photo de famille après la dernière course de l’année, Ocon souhaitant d’ailleurs « tout le meilleur » pour la saison prochaine avec sa nouvelle équipe.

Pour se détendre après une saison aussi intense, certains pilotes aiment se retrouver autour de jeux de hasard, à l’image des amateurs de casino en ligne france, qui peuvent profiter d’un moment de détente tout en espérant remporter le jackpot.

La Porsche Supercup au calendrier de la F1 jusqu’en 2030

La Formule 1 et Porsche ont annoncé une prolongation de huit ans de leur collaboration qui verra la série de soutien rester au calendrier du championnat du monde de Formule 1 jusqu’en 2030.

Depuis sa première apparition en 1993, la Porsche Supercup a toujours fait partie des courses support de la F1 lors des week-ends de Grands Prix en Europe et la prolongation de huit ans signifie que la catégorie sera associée à la Formule 1 depuis près de quatre décennies.

La saison 2023 de la Porsche Supercup fera partie de huit week-ends européens de Formule 1, la 31e saison de la « Supercup » débutant en mai en soutien au Grand Prix d’Émilie-Romagne sur le tracé d’Imola et la finale se déroulant au Grand Prix d’Italie en septembre à Monza. De plus, les manches individuelles de la Porsche Carrera Cup Japan et de la Porsche Carrera Cup Asia se poursuivent également dans le cadre du programme de soutien à la Formule 1.

Pour la saison 2023, le concours international de coupe monomarque verra 28 places permanentes disponibles pour les concurrents inscrits, courant avec une Porsche 911 GT3 Cup de 375 kW (510 ch). Selon la capacité des circuits, des pilotes invités supplémentaires peuvent également s’inscrire. Lors de la majorité des courses de la Supercup de la saison dernière, 32 voitures Porsche 911 ont offert aux fans des tribunes bondées des courses palpitantes.

« Depuis plus de 30 ans, Porsche joue un rôle important dans le week-end de Formule 1. Je suis impatient de poursuivre notre relation de longue date qui offre quelque chose de spécial à nos fans tout au long de notre saison européenne et au-delà. » a déclaré Stefano Domenicali, PDG de la F1.

« C’est encore un autre signe de notre croissance et de notre influence en tant que plateforme que les grandes marques souhaitent continuer à étendre leurs relations avec nous et le potentiel qui existe pour tous nos partenaires. »

Calendrier 2023 Porsche Supercup

[table “314” not found /]