Ferrari confirme ses pilotes pour les tests d’Abou Dhabi

Robert Shwartzman et Antonio Fuoco seront au volant de la Ferrari SF1000 le mardi 15 décembre pour la journée de tests à Abou Dhabi.

Le Russe et l’Italien étaient tous les deux à Maranello ce jeudi pour mouler leur baquet dans la SF1000 qu’ils piloteront pour la première fois à Abou Dhabi pour les essais post-saison.

Pour Robert Shwartzman, il s’agira de ses débuts dans une séance d’essais collectifs en Formule 1 après avoir fait ses débuts au volant d’une F1 lors d’un roulage à Fiorano au mois de septembre afin de le préparer à rouler en séance d’essais.

Pour Antonio Fuoco, il s’agira du quatrième test au volant d’une Formule 1 après celui de 2015 à Spielberg et ceux de 2016 et 2019 à Barcelone. Au total, l’Italien a déjà bouclé plus de 1400 kilomètres au volant d’une Ferrari à ce jour.

« C’est excitant de savoir que j’aurai la chance de conduire la SF1000 à Abou Dhabi juste après la fin de la saison de Formule 1. » a déclaré Shwartzman.

« J’ai eu l’occasion de tester la SF71H à Fiorano fin septembre et c’était incroyable même si c’était une voiture de presque trois années. »

« J’ai hâte de monter dans la voiture 2020 et de pouvoir prendre la piste avec de nombreux autres pilotes avec lesquels j’ai l’habitude de me confronter en Formule 2. Je compte profiter de cette merveilleuse expérience minute par minute. »

Antonio Fuoco

« Je suis très heureux d’avoir la chance de reprendre le volant de la vraie voiture après avoir fait autant de tours virtuels sur la SF1000 dans le simulateur. » a déclaré Fuoco.

« Pour ceux qui jouent un rôle comme le mien, il est très utile, de temps en temps, de pouvoir monter dans la voiture pour vérifier la corrélation entre l’instrument que j’utilise habituellement et le comportement de la voiture sur la piste. »

« De plus, il y a l’honneur de pouvoir porter la combinaison rouge et de pouvoir piloter une Ferrari sur la piste, une émotion toujours difficile à expliquer avec des mots. »

Les pilotes en piste à Abou Dhabi le 15 décembre

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Bottas va voir si rouler sans pression fera la différence à Bahreïn et Abou Dhabi

Après avoir perdu le combat pour le titre, le Finlandais Valtteri Bottas dit qu’il a hâte de courir désormais sans la moindre pression et tourne déjà son attention vers 2021.

Valtteri Bottas devait absolument battre Lewis Hamilton de huit points au Grand Prix de Turquie la semaine dernière pour empêcher le septuple champion du monde de décrocher le titre, mais après une course catastrophique au volant d’une monoplace endommagée et une quatorzième place à l’arrivée, force est de constater que le pilote Mercedes a échoué.

Maintenant que les deux championnats sont verrouillés, Valtteri Bottas va participer aux trois dernières courses de la saison sans la moindre pression et observera si cela aura un impact sur ses performances en vue de sa préparation pour la prochaine saison.

« Pour les trois dernières courses, il n’y aura pas de pression, alors on verra si cela fait une différence. » a expliqué Bottas, cité par Crash.net.

« J’attends avec impatience ces courses pour essayer d’obtenir de bons résultats qui pourront me donner confiance pour l’année prochaine. »

Valtteri Bottas est actuellement second au championnat du monde à trois courses de la fin de l’année avec 20 points d’avance sur Max Verstappen et 97 points sur Sergio Perez quatrième.

Callum Illott confirmé au volant de l’Alfa Romeo pour les tests d’Abou Dhabi

Callum Illott sera de retour chez Alfa Romeo Racing et en Formule 1 lorsqu’il prendra le volant de la C39 lors de la session d’essais du mois prochain à Abou Dhabi.

Le pilote âgé de 22 ans, membre de la Ferrari Driver Academy (FDA), occupe actuellement la deuxième place du classement du championnat de Formule 2, après avoir remporté trois victoires jusqu’à présent cette saison.

Il a également une expérience antérieure au volant d’une Formule 1, ayant piloté pour l’équipe Alfa Romeo lors d’une session d’essais à Barcelone en 2019.

Le Britannique se battra pour le titre de Formule 2 lors des deux derniers événements, qui se dérouleront à Bahreïn les 28/29 novembre et 5/6 décembre.

« J’ai vraiment hâte d’être à nouveau dans la voiture à Abou Dhabi et je suis reconnaissant à Alfa Romeo Racing et à la Ferrari Driver Academy pour cette opportunité. » a déclaré Callum Illott.

« Toute chance de conduire une voiture de Formule 1 est importante: c’est un moyen de développer mon expérience, non seulement dans le cockpit, mais aussi en travaillant avec l’équipe: les ingénieurs et l’équipage sont parmi les meilleurs au monde et il y a tellement à apprendre d’eux, alors je vais faire en sorte que cela compte. »

« Callum est l’un des jeunes pilotes les plus prometteurs à gravir les échelons, comme en témoigne sa performance en F2 cette année. » a ajouté Fred Vasseur, team principal de l’équipe Alfa Romeo Racing.

« Il n’a pas eu la chance de pouvoir montrer ses capacités le mois dernier, lorsque les EL1 ont été annulés au Nürburgring, il mérite donc pleinement sa sortie avec l’équipe à Abou Dhabi. »

« Son attitude et son éthique de travail ont laissé une impression très positive dans l’équipe lorsqu’il a testé avec nous l’année dernière et que nous avons vraiment hâte de tester avec lui à Abu Dhabi. »

Cette semaine, l’équipe Williams a également confirmé ses deux pilotes pour les essais d’Abou Dhabi avec Roy Nissany et Jack Aitken au volant d’une FW43.

Pilotes en piste le mardi 15 décembre à Abou Dhabi 

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Norris revient sans tabou sur ses problèmes d’anxiété au début de sa carrière en F1

Le pilote McLaren Lando Norris a brisé un tabou en cette journée internationale de l’homme et s’est ouvert sur les problèmes mentaux dont il a souffert en arrivant en Formule 1 en 2019.

La santé mentale est un sujet rarement abordé en F1 – et dans le sport en général – mais le Britannique Lando Norris a voulu apporter sa pierre à l’édifice en brisant le tabou et en expliquant comment il a lui-même souffert mentalement en 2019 lorsqu’il a débuté sa carrière en Formule 1 avec McLaren.

« Au cours de ma première saison de course en Formule 1, j’aurais pu ressembler au petit nouveau du quartier plein de confiance et d’enthousiasme, mais ce n’était vraiment pas le cas. » explique Lando Norris.

« J’ai dissimulé le fait que je luttais beaucoup avec mon anxiété et mes nerfs. Malgré mon arrivée en F1, quelque chose dont j’avais rêvé depuis que j’ai commencé la course, je me suis retrouvé à remettre en question ma propre confiance en moi: m’inquiéter, savoir si j’avais ce qu’il fallait, à me comparer à mon coéquipier et aux autres pilotes. »

« C’est vissé dans votre tête et c’est difficile à gérer, et je suis sûr que de nombreux autres pilotes ont eu du mal à gérer cela dans le passé. »

« Mais dans le sport, parce que personne ne veut donner un avantage aux adversaires ou montrer ses faiblesses, nous ne parlons pas autant de santé mentale que nous le devrions – et nous devrions vraiment le faire. »

« En travaillant ensemble, nous nous connaissons très bien et, pour que nous puissions tous performer au mieux, nous devons être à l’aise et ouverts les uns avec les autres. »

« Ce n’est pas seulement parce que je conduis la voiture. Tout le monde dans l’équipe doit se sentir bien dans sa peau et dans ce qu’il fait pour être dans le bon état d’esprit et performer. »

« Bien que nous ayons été physiquement séparés pendant la majeure partie de l’hiver et, bien sûr, pendant le confinement, j’ai passé beaucoup de temps à parler à ce groupe de personnes pour essayer de surmonter les nerfs et l’anxiété que je ressentais – ce qui risquait d’affecter ma deuxième année en F1. »

« En discutant avec eux, cela m’a aidé à aborder cette saison avec une bien meilleure image de moi-même – plus confiante, plus positive. »

« Cela met en évidence à quel point le fait de parler à quelqu’un peut être puissant et l’importance d’avoir des personnes autour de vous en qui vous pouvez avoir confiance et compter. »

« Jusqu’à la fin de la saison dernière, j’ai travaillé avec un coach mental pendant quelques années – un autre excellent exemple de quelqu’un à qui je pourrais tendre la main, travailler sur mes nerfs et me mettre dans un état mental plus positif. »

« Mais cette année, je me suis senti suffisamment confiant pour assumer davantage la responsabilité de ma propre santé mentale. »

« Je pense que tout cela fait partie du processus de croissance. J’avais atteint un stade où je me sentais prêt à penser davantage par moi-même lorsqu’il s’agissait de trouver des moyens de surmonter les défis mentaux. »

« J’ai participé à toutes sortes d’activités sur la piste cette année pour aider à soutenir notre partenaire, l’association caritative pour la santé mentale Mind: du design sur les casques avec mon coéquipier Carlos Sainz à la participation au défi de collecte de fonds #MoveforMind de Mind aux côtés de l’ensemble de McLaren. »

« Des activités comme celle-ci sont très amusantes, mais elles visent également à sensibiliser à un problème grave: la santé mentale. »

« C’est quelque chose qui nous concerne tous, mais c’est également quelque chose dont les gens n’ont pas l’impression de pouvoir parler. »

« Cela doit changer et j’espère que le travail que nous faisons chez McLaren, avec l’appui de Mind, pourra être une force motrice pour une meilleure santé mentale pour tous. »

« Si vous avez des problèmes de santé mentale en ce moment, ne luttez pas seul. Contactez quelqu’un à qui vous pouvez parler. »

« La nouvelle plate-forme de soutien de Mind, Side by Side, est là pour vous. C’est une communauté en ligne sûre et solidaire où vous pouvez vous connecter de manière anonyme avec des personnes qui comprennent ce que vous vivez. »

Renault et Ferrari pourraient finalement accepter le gel des moteurs

Selon Helmut Marko, le conseiller motorsport de l’équipe Red Bull, les discussions au sujet d’un gel du développement des moteurs à partir de 2022 se poursuivent et vont dans « la bonne direction ».

A la fin de la saison 2021, le constructeur japonais Honda, qui fournit ses moteurs à Red Bull et AlphaTauri, stoppera son programme en Formule 1, ce qui veut dire que ces deux équipes se retrouveront sans moteur à partir de cette date.

L’une des solutions envisagées par Red Bull est de racheter la propriété intellectuelle de Honda pour pouvoir continuer à utiliser son unité de puissance, mais face à la complexité de ces moteurs et au coût que cela engendrerait en termes de développement, l’écurie de Milton Keynes fait pression auprès de la FIA pour qu’un gel du développement moteur soit voté.

Si Mercedes ne serait pas opposée à un gel du développement des moteurs, Ferrari et Renault eux ne semblaient pas disposés à faire plaisir à Red Bull jusqu’à présent, mais les discussions avancent désormais dans la bonne direction selon Helmut Marko.

« Les discussions se poursuivent et elles vont dans la bonne direction. » a expliqué l’Autrichien, cité par AMUS.

« Nous ne pourrons pas utiliser une technologie aussi complexe sans un gel du développement. Il est juste impensable de mettre en place un centre technologique comme celui de Honda à Sakura. »

Renault et Ferrari pourraient donc finalement accepter un gel des moteurs, mais les deux constructeurs souhaitent d’abord terminer leurs travaux concernant l’introduction du carburant E10, qui entrera en vigueur en Formule 1 à partir de 2022 et qui demande aux motoristes d’adapter leur moteur, notamment au niveau de la culasse.

En cas de gel du développement des moteurs, l’argent économisé par les constructeurs pourrait être utilisé pour la conception de nouveaux moteurs « neutres en carbone » avec l’utilisation de carburants synthétiques, mais avec un moteur beaucoup plus simple que les unités de puissance actuelles et qui entrerait alors en vigueur en 2025.

Le pneu prototype 2021 de Pirelli en test à Bahreïn et Abou Dhabi

Les équipes de Formule 1 auront à nouveau la possibilité de tester les pneus 2021 prototypes de Pirelli sur les circuits de Bahreïn et d’Abou Dhabi avant la fin de la saison.

Le prototype de pneus Pirelli 2021 a déjà été testé à Portimao au Grand Prix du Portugal lors de la seconde séance d’essais libres il y a de cela quelques semaines, mais le manufacturier italien souhaite obtenir davantage de données avant de lancer la production.

« A Portimao, nous avons fourni différents prototypes à différentes équipes. » a expliqué Mario Isola le week-end dernier à Istanbul.

« Mais ce n’était pas les mêmes pour tout le monde, donc, toutes les équipes n’ont pas pu tester ce que nous avons décidé d’homologuer. C’est donc le plan pour les prochains événements. »

« Evidemment, je parle de la première course à Bahreïn, sur un tracé bien connu des équipes et de la course d’Abou Dhabi, là encore sur un tracé bien connu. »

Isola a également expliqué que les pneus 2021 seront d’une construction différente – notamment à l’avant – mais que les composés eux-mêmes resteront les mêmes.

« Nous avons décidé d’homologuer un nouveau pneu à l’avant et une nouvelle construction arrière. Le nouveau pneu avant est celui qui présente la plus grande différence par rapport à cette année, avec un profil différent, une construction différente. »

« Evidemment, il est impossible en un seul test de repenser toute la gamme de composé, mais nous avons cette nouvelle spécification et nous allons la fournir à toutes les équipes à Bahreïn et probablement à Abou Dhabi. »

« Nous en discutons ces jours-ci pour donner à toutes les équipes la possibilité de tester la version finale – la version homologuée – de cette spécification. »

Ces tests sur les prototypes 2021 devraient avoir lieu lors des 30 premières minutes des EL2 à Bahreïn et Abou Dhabi.

Sergio Perez quitterait la F1 avec beaucoup de fierté

Si jamais il venait à quitter la Formule 1 à la fin de cette saison, le Mexicain Sergio Perez partirait la tête haute et avec une grande fierté d’avoir réussi à tenir aussi longtemps en catégorie reine.

Sergio Perez devra quitter à la fin de cette saison l’équipe Racing Point avec laquelle il roule depuis la saison 2014 et, jusqu’à présent, le pilote mexicain n’a signé aucun contrat pour la campagne 2021.

Il semblerait que l’option la plus sérieuse pour lui soit l’équipe Red Bull Racing qui n’a toujours pas annoncé le nom du futur coéquipier de Max Verstappen l’an prochain, mais l’équipe de Milton Keynes ne semble pas pressée pour prendre sa décision, ce qui laisse Sergio Perez dans l’attente.

Interrogé le week-end dernier à Istanbul sur le sujet, Perez a d’ailleurs évoqué la possibilité de prendre une année sabbatique en 2021 dans l’hypothèse où il n’aurait aucun baquet.

« Il est vraiment tard désormais et il semble que je saurais si je continue ou pas en F1 très tard dans l’année. » expliquait le Mexicain en conférence de presse du Grand Prix de Turquie.

« Donc, un congé sabbatique peut être une option pour moi. Nous verrons bien ce qu’il se passera dans les prochaines semaines. »

Interrogé de nouveau à la fin du week-end à Istanbul et alors qu’il a décroché la deuxième place à l’arrivée de l’épreuve, le discours de Perez n’a pas beaucoup évolué depuis le jeudi, mais le pilote Racing Point a insisté sur le fait que s’il devait quitter le sport, il le ferait avec fierté.

« Je suis satisfait du niveau de cohérence que j’ai pu avoir tout au long de l’année et même au fil des années. » a expliqué Sergio Perez.

« Après, de savoir si c’est une injustice de rater quelque chose [un baquet pour 2021], je pense que cela fait partie de la Formule 1, j’ai toujours su que c’était comme ça. »

« Je pense surtout que je peux me qualifier de privilégié, j’ai eu une belle carrière, 10 années en Formule 1. »

« Si c’est le cas, si je dois quitter le sport, je pense que je peux partir avec fierté, parce que j’ai toujours performé avec le matériel que j’ai eu. »

« Je pense que peu de gens peuvent avoir une telle carrière. Nous verrons donc ce qui se passera, mais je suis en paix avec moi-même. »

Pour rappel, Sergio Perez occupe actuellement la quatrième place au championnat du monde des pilotes 2020.

Rosberg ne sait pas qui est le meilleur parmi Schumacher, Fangio, Senna et Hamilton

Nico Rosberg, l’ancien coéquipier, mais aussi rival de Lewis Hamilton durant quatre saisons chez Mercedes, n’a pas hésité à saluer la performance du Britannique, qui est devenu dimanche dernier septuple champion du monde de F1.

Rosberg, qui a bataillé dur en 2016 contre Lewis Hamilton pour finalement décrocher son seul titre de champion avec cinq points d’écart à Abou Dhabi, admet que les performances de son ancien adversaire sont remarquables, même si l’Allemand insiste sur le fait qu’il a bien du mal à dire qui de Schumacher, Senna, Fangio ou Hamilton est le meilleur.

« Personne n’aurait jamais pensé que les titres de Michael Schumacher seraient égalés ou dépassés, et pourtant maintenant il est là. » explique Rosberg au micro de Sky Sports.

« Je pense que ce n’est pas seulement l’une des meilleures réussites en Formule 1, mais c’est plutôt l’une des plus grandes réalisations de l’histoire du sport dans son ensemble. »

« Je ne vais pas dire ici et maintenant lequel est meilleur que l’autre, je pense qu’ils sont à peu près égaux. »

« On peut mentionner Schumacher, on peut mentionner Senna, on peut mentionner Fangio. Je garderais probablement ces quatre là : Lewis, Senna, Fangio et Schumacher. »

« Qui est le meilleur ? C’est juste impossible à dire, mais je pense qu’ils ont tous été incroyables à leur manière. »

Rappelons que Nico Rosberg a quitté la Formule 1 en 2016 au lendemain de son premier sacre (et probablement le dernier).

Vettel a commencé à douter de ses propres capacités en 2020

Le quadruple champion du monde de F1, Sebastian Vettel, a connu une saison 2020 très compliquée, notamment parce que son équipe Ferrari lui a indiqué avant même le début de la campagne 2020 qu’il devrait quitter l’écurie en fin d’année.

Après cette douche froide, Vettel a dû participer à la saison 2020 au volant d’une monoplace complétement ratée [de l’aveu-même des dirigeants] et aux côtés d’un Charles Leclerc ayant déjà pris le statut de pilote numéro 1 dans l’équipe grâce à ses bonnes performances par rapport à son coéquipier.

L’an prochain, Vettel rejoindra l’équipe Aston Martin et participera donc à sa treizième saison en Formule 1 et le pilote allemand a révélé au passage qu’il avait signé un contrat de trois ans avec l’équipe du constructeur britannique.

« Désormais j’ai 33 ans et je serai en piste encore pendant trois ans, mais je ne souhaite pas continuer dans la compétition quand j’aurai 40 ans. » a expliqué Vettel au journal allemand Die Zeit.

« Donc, si vous faites correctement le calcul, il ne me reste que entre trois et sept ans à passer en Formule 1. »

Concernant ses performance cette année au volant de la Ferrari, le quadruple champion du monde a admis qu’à un moment donné il s’est mis à douter de ses propres capacités en raison du manque de résultat.

« Cette saison a été très difficile pour moi et j’ai aussi douté sur moi-même. Je n’ai pas réussi à atteindre grand chose cette année et la relation avec l’équipe n’est pas si simple non plus. »

« L’aventure est finie, mais je reste toujours motivé. J’attends toujours beaucoup des courses restantes avec impatience, mais je pense aussi que le nouveau projet avec Aston Martin va m’ouvrir beaucoup de possibilités. »

« Nous ne pourrons pas réussir rapidement, mais je suis sûr que je serai dans une humeur très différente et avec un nouvel objectif : celui de faire progresser l’équipe. »

Après la quatorzième manche de la saison disputée à Istanbul et où il a décroché son premier podium de l’année, Sebastian Vettel occupe la treizième position avec seulement 33 points inscrits depuis le début de l’année, contre 97 pour Charles Leclerc.

Le nouveau contrat d’Hamilton ne sera pas signé avant la fin de la saison

Le nouveau contrat de Lewis Hamilton, sept fois champion du monde, avec Mercedes, ne sera probablement pas signé avant la fin de la saison, a déclaré le directeur de l’équipe, Toto Wolff.

Les deux titres pilotes et constructeurs étant désormais acquis pour Mercedes cette saison, Lewis Hamilton et Toto Wolff débuteront des discussions sérieuses avant la fin de l’année.

« Je pense qu’il est plus que probable que nous nous tournions vers la fin de l’année. » a déclaré Toto Wolff à propos de ces discussions.

« Je ne veux surtout pas nous mettre sous pression en disant que ce sera avant Bahreïn ou avant Abou Dhabi, parce qu’il n’y a pas de pression. Ce sera fait quand ce sera fait. »

Jusqu’à présent, Mercedes a toujours été très flexible avec Lewis Hamilton en lui permettant notamment de porter sa voix en dehors de la F1 sur des sujets tels que l’égalité, le racisme ou encore l’environnement – et  Wolff s’attend donc à ce que ces sujets soient au centre des discussions.

« Je reconnais toujours ce qui est important pour lui et j’essaie de comprendre ce qui le place dans une bonne position. » reconnaît Wolff.

« Je soutiens ses divers intérêts comme la mode, par exemple, où nous lui avons permis de parcourir le monde [pour la promouvoir]. »

« Ce n’est pas tant le contrat qui est complexe, mais nous devons trouver un bon équilibre entre vie privée et vie professionnelle. C’est très difficile pour nous tous de voyager. »

Hamilton de son côté n’a pas caché qu’il souhaite continuer avec l’équipe Mercedes l’an prochain, mais le septuple champion du monde veut également aider la firme à l’étoile dans d’autres domaine tels que la lutte contre le racisme et l’environnement.

« Je veux continuer avec Mercedes, mais j’aimerais les aider dans cette quête de changement. » a expliqué Hamilton à Istanbul le week-end dernier.

« Ils ont déjà rendu leurs voitures [de route] plus vertes avec une gamme de plus en plus électrifiée. Je voudrais les aider sur cette route. »

« Je voudrais les aider en termes de promotion de la diversité également, parce que au sein de l’organisation – comme dans toutes les organisations – il n’y en a pas assez. »

« Il y a encore beaucoup de choses à discuter, beaucoup de points à parcourir. Mais c’est quelque chose que nous ferons une fois le travail terminé à la fin de l’année. »

Latifi se sent meilleur pilote après avoir roulé sur « la glace » d’Istanbul

Le pilote Williams, Nicholas Latifi, a participé dimanche dernier à Istanbul à l’une des courses les plus difficiles de sa carrière avec une piste extrêmement glissante.

Nicholas Latifi débute sa carrière en Formule 1 cette saison avec l’équipe Williams et, jusqu’à présent, le Canadien n’a roulé qu’une seule fois sur une piste humide [à Budapest].

Mais les conditions de piste rencontrées dimanche dernier à Istanbul était bien pire, puisque le nouvel asphalte du tracé turc fraîchement posé avant que la F1 n’arrive en Turquie était extrêmement glissant déjà le vendredi sur le sec et l’arrivée de la pluie à partir du samedi n’a fait qu’aggraver la situation.

« Le fait est que la pluie a rendu les choses cent fois pires, et j’ai été vraiment surpris. » explique Nicholas Latifi.

« Je m’attendais à ce que la pluie rende l’adhérence relativement meilleure par rapport à la piste sèche [du vendredi]. Mais en fait, c’était tout simplement impossible de piloter. »

« Certaines voitures, certains pilotes ont eu un moment plus facile, tandis que d’autres ont eu des moments plus difficiles. »

« En fait, la position dans laquelle nous nous trouvions dépendait des pneumatiques, il fallait les placer dans la bonne fenêtre et il fallait se battre pour parfois un degré ou un demi-degré de température. »

« Si votre voiture avait un peu plus d’adhérence vous preniez alors un ou deux km/h dans les virages et vous en générez alors encore un peu plus, c’était une spirale. Mais n’étant pas au volant de l’une des monoplaces les plus rapides, ce n’est pas facile. »

« Il s’agissait certainement des conditions les plus difficiles que j’ai eu à rencontrer dans ma carrière, pas seulement en Formule 1. Il s’agissait juste de rester sur la piste. »

« Il y a beaucoup à apprendre de tout cela, et peu importe que les qualifications ont été mauvaises pour moi ou à quel point la course a été mauvaise pour moi, je me sens définitivement un meilleur pilote pour tout cela. »

« Je suis sûr que la plupart des pilotes diront qu’ils sont meilleurs pour pouvoir faire dériver une voiture de Formule 1 à chaque tour et à chaque virage, mais ils sont simplement frustrés par le résultat. »

La Canadien a également expliqué comment la capacité mentale des pilotes a été mise à rude épreuve dans ces conditions, avec l’impossibilité de relâcher la concentration même dans les lignes droites.

« D’un point de vue physique, ce n’est pas comparable par rapport à une piste sèche, mais mentalement, nous travaillons dur parce que nous ne pouvons pas nous permettre d’avoir un moment de relâchement dans la ligne droite. »

« C’est la deuxième fois que je pilote une Formule 1 sous la pluie, mais là, ce n’était même pas de la pluie c’était de la glace. »

« J’ai déjà piloté une voiture de Rallye sur de la glace avec des pneus cloutés et je peux affirmer que j’avais plus d’adhérence que ce week-end sur le mouillé en course. »

« C’était un véritable défi, mais c’est une chose à laquelle nous sommes maintenant un peu mieux préparés pour l’avoir fait. »

Au final, Nicholas Latifi n’a même pas vu la ligne d’arrivée puisque son équipe lui a demandé d’abandonner au Grand Prix de Turquie.

Flavio Briatore a travaillé avec Alonso pour son retour en F1

L’Italien Flavio Briatore a confirmé qu’il a fait partie de l’équipe ayant entamé des discussions avec Renault F1 pour le retour de Fernando Alonso en Formule 1 l’an prochain.

Ancien directeur de l’équipe Renault en F1, Flavio Briatore est devenu au fil des années très proche du double champion du monde Fernando Alonso avec qui il a remporté deux titres mondiaux avec l’écurie du constructeur français en 2005 et 2006.

Reconnu coupable de tricherie lors du Grand Prix de Singapour [crashgate], Briatore a été exclu du monde de la Formule 1 en 2008, mais est toujours resté très proche de Fernando Alonso.

En toute logique donc, l’homme d’affaires italien a participé aux négociations avec Renault pour faciliter le retour de l’Espagnol l’an prochain chez Alpine F1 [futur nom de l’équipe]

« Nous avons travaillé ensemble oui, nous avons travaillé ensemble pour son retour en Formule 1 » a confirmé Briatore sur Antenna 3.

« Fernando est comme ma famille et nous avons déjà réalisé des choses incroyables ensemble. Nous avons de bon souvenirs ensembles. »

« Je suis ravi qu’il soit de retour, parce qu’il est l’un des meilleurs pilotes du monde. Il revient en forme et surtout très motivé. »

Lors de cette émission sur Antenna 3, Briatore est également revenu sur son hospitalisation il y a quelques semaines après avoir été testé positif au Covid-19.

« On en a beaucoup parlé dans la presse, mais je me suis rétabli. Si vous écoutiez la presse, pour eux j’étais déjà mort. »

« Le Covid-19 est terrible, mais pour moi c’était comme une légère pneumonie. J’ai été admis à l’hôpital pendant cinq jours et j’ai dû me mettre en quarantaine pendant trois semaines à la maison pour récupérer. »

Robert Kubica au volant de l’Alfa Romeo en EL1 à Bahreïn

Le pilote de réserve de l’équipe Alfa Romeo Racing, Robert Kubica, aura de nouveau l’opportunité de prendre le volant de la C39 avant la fin de la saison comme il l’a confirmé à nos confrères de TVP Sport.

Le pilote polonais sera au volant de l’Alfa Romeo lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix de Bahreïn, ainsi que pour les EL1 du Grand Prix d’Abou Dhabi, dernière manche de la saison 2020.

« Mon rôle sera le même que d’habitude, cependant, beaucoup de temps s’est écoulé depuis que je suis monté dans la voiture la dernière fois, donc, la tâche ne sera pas facile. » a expliqué le Polonais à TVP Sport.

« Je vais devoir rapidement passer à une voiture de Formule 1 après le DTM. Mon objectif sera donc de collecter autant d’informations aussi précieuses que possible pour aider l’équipe à se préparer pour le week-end. »

« Cela devrait aussi m’aider à comprendre dans quelle direction la voiture a évolué et ce qui a changé depuis plusieurs mois. »

On ne sait toujours pas en revanche lequel des deux pilotes titulaires Robert Kubica remplacera pour les essais libres 1 à Bahreïn et Abou Dhabi.

Hamilton revient sur ses discussions avec Ferrari qui n’ont jamais abouti

Lewis Hamilton explique que ses contacts établis avec la Scuderia Ferrari ces dernières années n’ont finalement jamais dépassé le stade de discussions, notamment pour des raisons de timing.

En effet, le pilote Mercedes ne s’est jamais retrouvé disponible sur le marché des pilotes au cours des dernières années lorsqu’un baquet à Maranello se libérait, et bien qu’il ne soit absolument pas certain que le Britannique aurait signé un contrat avec Ferrari, des discussions informelles ont bien eu lieu entre les deux parties.

« Nous n’avons jamais été vraiment proches, nous avons eu des discussions à quelques occasions, mais nous n’avons jamais dépassé le stade d’évoquer les différentes options sur la table. » a expliqué Hamilton dans un entretien accordé à la Gazzetta Dello Sport.

« Nous ne sommes jamais allés au-delà [des discussions]. Nos positions ne se sont jamais alignées, et je pense que le timing compte beaucoup et que les choses n’arrivent jamais par hasard. »

« Ces dernières saisons, mon contrat expirait toujours à un moment différent des autres pilotes. Voilà comment cela s’est passé au final. »

Le septuple champion du monde de F1 devrait en toute logique signer un nouveau contrat avec Mercedes pour au moins deux saisons, tandis qu’il aura la possibilité en 2021 de devenir le pilote le plus titré de l’histoire avec peut-être un huitième titre mondial.

Une erreur de procédure de départ sur les Red Bull à Istanbul ?

Dimanche dernier au Grand Prix de Turquie, les deux pilotes Red Bull, Max Verstappen et Alexander Albon, sont restés littéralement collés sur la grille de départ à l’extinction des feux.

Bien que la piste étaient largement glissante et que les deux pilotes Red Bull se trouvaient du côté sale de la grille, selon l’ancien pilote Renault Jolyon Palmer, ce départ complétement raté pour eux pourrait être dû à une erreur de procédure et non à une erreur de la part des pilotes.

« Le départ a été un désastre relatif pour les deux pilotes Red Bull. » estime Jolyon Palmer dans sa dernière chronique pour le site de la F1.

« En partant deuxième et quatrième, ils étaient tous les deux du côté sale et le plus humide de la grille et cela a certainement eu un effet, avec d’autres pilotes comme Leclerc et Norris qui ont eu également des départ hideux en partant depuis les douzième et quatorzième places. »

« Sans aucun doute, le meilleur côté pour prendre le départ était l’extérieur, qui était plus sec. Nous avons vu dans la dernière partie de la course à quel point il y avait peu d’adhérence en dehors de la ligne de course et à quel point il était facile de tourner depuis la partie la plus humide. »

Le départ raté de Red Bull à Istanbul

« C’est cette différence d’adhérence qui a fait le plus grand mal aux Red Bull, Leclerc et Norris, car ils ont à peine réussi à décoller depuis l’extérieur. »

« Mais il y avait d’autres pilotes qui ont réussi de bons départs malgré le fait qu’ils étaient eux aussi du mauvais côté de la grille. Notamment Lewis Hamilton qui a pris le départ depuis la sixième place et qui a rapidement dépassé les deux Red Bull. »

« Cela indique qu’il ne s’agissait pas seulement d’une mauvaise adhérence et le fait que les deux pilotes aient eu un départ aussi lamentable suggère une erreur de procédure, plutôt qu’une erreur de pilotage spécifique, bien que Verstappen a tiré sur son embrayage une deuxième fois, alors que le régime moteur diminuait, ce qui a rendu son départ pire que celui d’Albon. »

« Les deux pilotes Red Bull ont pris le départ sur la première vitesse, qui est la méthode conventionnelle sur le sec et à peu près la seule fois que la première vitesse est utilisée sur la piste. »

« Mais dans des conditions humides, tous les autres partant depuis le top dix ont utilisé la deuxième vitesse pour démarrer, pour limiter le patinage des roues au démarrage. »

« Cependant, AlphaTauri a également utilisé la première vitesse [autres monoplaces équipées du moteur Honda] et ils ont eu de meilleurs départs, donc, ce n’est peut-être pas la raison déterminante. »

Le départ vu depuis la Ferrari de Vettel 

Ferrari : une décision « importante » de ne pas lancer la course derrière la Safety Car

La Scuderia Ferrari salue la décision de la direction de course de ne pas avoir donné le départ du Grand Prix de Turquie derrière la Safety Car dimanche dernier à Istanbul.

En Turquie, Ferrari a décroché son meilleur résultat de l’année avec une troisième place pour Sebastian Vettel et une quatrième position pour son coéquipier Charles Leclerc à l’arrivée de l’épreuve.

Onzième et douzième sur la grille de départ, les chances de voir l’un des deux pilotes Ferrari sur le podium ce dimanche étaient donc très faibles, mais la décision prise par la direction de course de lancer le Grand Prix sur départ arrêté et non pas derrière la voiture de sécurité a été un élément très important selon Ferrari.

« La pluie qui est tombée avant la course a restreint le choix des pneus avec lesquels commencer à l’alternative entre les pneus pluie et intermédiaires, et nous avons opté pour le premier car il y avait encore beaucoup d’eau stagnante à de nombreux points de la piste. » nous explique Iñaki Rueda, stratège en chef chez Ferrari.

« La décision de la direction de course de ne pas partir derrière la Safety Car était importante car si nous avions fait quelques tours à un rythme réduit, les pneus auraient perdu encore plus de température, rendant la conduite encore plus difficile dans les premiers tours de course. »

« Nos deux pilotes sont partis de la onzième et de la douzième position et à Istanbul la différence entre les côtés propres et sales était très nette, même sur piste humide. »

« Sebastian a profité de cette opportunité de manière magistrale, avec un très bon départ et après avoir évité une partie du chaos qui s’était créé devant lui, il s’est retrouvé quatrième après quelques virages. »

« Au contraire, Charles a eu beaucoup plus de difficultés dans les premiers tours de course et au départ et s’est retrouvé à la quatorzième place à la fin du premier tour. »

A l’arrivée, Sebastian Vettel a franchi la ligne collé à la boîte de vitesses de la Racing Point de Sergio Perez et l’écart entre les deux hommes était de seulement 327 millièmes.

Alfa Romeo soulagée de ne pas perdre de place au championnat après la Turquie

Avec ses deux monoplaces dans le top dix sur la grille de départ du Grand Prix de Turquie le week-end dernier, l’équipe Alfa Romeo pensait que les conditions de piste difficiles allaient lui offrir des opportunités pour repartir d’Istanbul avec de gros points.

En qualifications le samedi, Kimi Raikkonen a signé le huitième meilleur temps et Antonio Giovinazzi a réussi à placer son Alfa Romeo sur la dixième place de la grille, cependant, l’optimisme affiché avant le début de la course est vite retombé lorsque Giovinazzi a dû abandonner sur problème mécanique et que Kimi Raikkonen a commencé à dégringoler dans le classement.

« Nous n’avons pas été en mesure de capitaliser sur les très bonnes performances que nous avons réalisées en qualifications, alors que nous étions parmi les plus rapides en piste. » a déclaré Fred Vasseur, team principal de l’équipe Alfa Romeo.

« Notre course a été difficile, parce que les pneumatiques étaient très difficiles à gérer. Nous aurions probablement pu nous débrouiller sur une piste mouillée, mais dans des conditions de séchage progressif, nous avons eu du mal. »

« Au final, nous avons perdu la voiture d’Antonio à cause d’un problème technique en début de course et Kimi [Raikkonen ] a terminé 15e, ce qui n’était pas ce que nous espérions. »

Seul point positif pour Alfa Romeo, l’écurie suisse conserve sa huitième position au classement des constructeurs après le Grand Prix de Turquie.

« De manière positive au moins, nous n’avons pas perdu de position sur nos rivaux au championnat et nous sommes sur le point de confirmer notre huitième place au classement des constructeurs, avec trois courses à disputer. »

Classement F1 2020 constructeurs 

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Nico Hülkenberg reste en contact et patiente pour 2021

L’Allemand Nico Hülkenberg assure qu’il n’a pas d’annonce à faire sur un éventuel contrat avec une équipe de F1 pour la saison prochaine, mais l’ancien pilote Renault confirme qu’il est en contact avec des équipes.

Nico Hülkenberg a quitté la Formule 1 à la fin de la saison 2019 lorsqu’il a quitté l’équipe Renault F1 pour être remplacé par le Français Esteban Ocon et depuis, le pilote allemand chercher toujours à revenir en catégorie reine.

Cette année, Hülkenberg a fait bonne impression lorsqu’il est venu remplacer à la dernière minute le Mexicain Sergio Perez [positif au Covid] au Grand Prix de Grande-Bretagne au volant d’une Racing Point qu’il a découvert à peine quelques minutes avant la première séance d’essais libres.

Malheureusement, il ne pourra pas prendre le départ de la course le dimanche en raison d’une panne détectée sur sa monoplace quelques minutes avant le départ.

Après ce week-end à Silverstone en tant qu’intérim de luxe, Hülkenberg a été conservé par Racing Point pour le second week-end sur le même tracé dans le cadre du Grand Prix du 70e anniversaire de la F1 toujours pour remplacer Perez forcé de rester à l’isolement et, là encore, Hülkenberg a impressionné par sa vitesse de pointe et sa rapidité d’adaptation dans un environnement nouveau.

Au Grand Prix de l’Eifel, une nouvelle fois l’Allemand a été appelé à la rescousse par Racing Point pour qu’il remplace Lance Stroll, lui aussi testé positif au Covid et, là encore, Hülkenberg a fait le job en terminant la course le dimanche à la huitième place, alors qu’il s’élançait depuis le fond de la grille.

Après ses belles prestations, Nico Hülkenberg est donc évidemment en discussions avec des équipes pour la saison prochaine et l’option la plus sérieuse semble être l’équipe Red Bull Racing, qui n’a toujours pas pris de décision concernant l’avenir de son pilote Alex Albon.

Interrogé sur la chaîne Servus TV [qui appartient à Red Bull], Hülkenberg dit qu’il n’a pour le moment pas grand chose à annoncer.

« Il n’y a rien à signaler, les rumeurs se sont un peu calmées et je pense que cela prendra un peu de temps avant que ce ne soit vraiment clair. » indique Hülkenberg au micro de Servus TV.

« Bien-sûr, je suis en contact avec des gens qui savent ce qui se passe, mais pas tous les jours ou toutes les semaines. »

« J’ai des gens qui m’aident, mais en principe, les premiers contacts, ce genre de choses, je les fais généralement moi-même. »

Le pilote allemand n’a cependant pas exclu la possibilité de revenir avant la fin de l’année pour remplacer un pilote et se tient donc toujours prêt à partir : « On verra si c’est le cas, de toute façon, c’est une situation complétement imprévisible. »

« Bien-sûr, je ne peux rien supposer et je ne m’attends pas à ce que quelque chose se produise tous les week-ends. Mais bien-sûr, cela peut arriver, je dois juste rester en forme et être prêt. »

Pierre Gasly veut comprendre ce qui n’a pas fonctionné à Istanbul

Le Français Pierre Gasly ne cachait pas son mécontentement après un Grand Prix de Turquie compliqué pour lui et son équipe à Istanbul.

Le pilote AlphaTauri savait dès le départ du Grand Prix que la course serait difficile pour lui, puisqu’il a écopé d’une pénalité le reléguant en fond de grille pour un changement de moteur sous parc fermé le samedi soir après les qualifications.

Au final, Gasly a franchi la ligne d’arrivée à la treizième position avec 1 tour de retard sur le top dix et après la course, le Français ne cachait pas sa colère d’avoir dû lutter au volant d’une monoplace en manque de compétitivité sur une piste détrempée.

« Tout le week-end a vraiment été mauvais. Nous avons eu une très mauvaise performance sur le mouillé. » a déclaré Pierre Gasly dimanche soir.

« Honnêtement, c’est même un peu gênant parce que nous étions tellement lents dans les conditions humides avec les Intermédiaires. Nous ne pouvions pas les faire fonctionner. »

« C’était la même chose en qualifications, et en plus nous avons pris une pénalité, donc nous avons eu beaucoup de problèmes. »

« Nous devons faire mieux [lors des prochaines courses], parce que honnêtement, ce fut une mauvaise performance de notre part. »

« Nous devrons faire mieux pour les prochaines courses. Bien-sûr, il s’agissait de conditions tout à fait uniques et je ne pense pas que nous allons de nouveau les affronter. »

« Mais juste pour nous tous, nous devons comprendre ce qui n’a pas fonctionné. Nous avions déjà des réponses [le samedi après les qualifications] mais nous n’avons pas pu faire de changement [avant la course]. »

« Je pense que nous aurions pu faire un bien meilleur travail, mais maintenant c’est fait et nous devons nous pencher sur les trois prochaines courses. »

Une piste glissante certes, mais un GP de Turquie sensationnel pour Brawn

Le manager sportif de la Formule 1, Ross Brawn, a insisté sur le fait que le manque d’adhérence sur le tracé d’Istanbul le week-end dernier pour le Grand Prix de Turquie a été largement évoqué par les pilotes, mais qu’il ne fallait pas oublier que le circuit d’Istanbul a été ajouté au calendrier à la dernière minute.

Avant que la F1 n’arrive à Istanbul, les organisateurs ont pris la décision de resurfacer tout le circuit, ce qui a eu pour conséquence de rendre la piste quasiment impraticable pour les pilotes tant elle était glissante.

L’arrivée de la pluie sur le tracé dès le samedi n’a certainement pas arrangé les choses, mais Ross Brawn insiste sur le fait que certains pilotes s’en sont mieux sortis que d’autres.

« Le promoteur et le pays ont fait un travail fantastique pour mettre le circuit en position d’accueillir un Grand Prix sensationnel. » estime le manager sportif de la Formule 1 dans sa dernière chronique pour le site du championnat du monde.

« Je suis conscient que les pilotes n’étaient pas satisfaits des niveaux d’adhérence globaux, mais c’était une conséquence de la décision tardive de courir là-bas car le calendrier a été révisé pour répondre au Covid-19. »

« Je pense que les pilotes doivent parfois se souvenir qu’il s’agit d’une course et de savoir qui franchit la ligne en premier, alors même si les niveaux d’adhérence n’étaient pas élevés, c’était la même chose pour tout le monde. »

« Certains pilotes ont baissé la tête et l’ont accepté, d’autres ont trouvé que c’était une distraction. »

« Avoir une surface difficile comme nous l’avons eu ce week-end n’était pas une mauvaise chose. Cela montrait au maximum le talent d’un pilote. Je ne pense pas que les niveaux d’adhérence soient une mesure du niveau de compétitivité que vous aurez. »

« La concurrence doit être juste et équitable. C’est un sport, nous devons donc donner à chacun la même chance. C’est un défi, mais cela devrait être considéré comme une bonne chose. »

« À titre d’exemple, Monaco a toujours été considérée comme une épreuve et une course très difficile, mais si vous l’acceptez et que vous la considérez positivement comme un grand défi, vous réussirez et gagnerez des courses là-bas. Si vous y allez dans un état d’esprit négatif, vous ne réussirez pas. »

« La Turquie n’avait pas la surface la plus adhérente, mais ceux qui ont baissé la tête et pensaient que c’était une opportunité ont eu du succès. »