Mika Salo : « les pilotes doivent s’adapter à la situation et se reposer »

Le Finlandais Mika Salo estime que les pilotes et personnels des équipes doivent profiter au maximum de leurs vacances forcées avant d’attaquer une saison intense.

Après les annulations et les reports de ces dernières semaines, le championnat du monde de Formule 1 devrait commencer à Montréal, mais d’autres reports ou annulations ne sont pas exclus, comme annoncé par Chase Carey, PDG de la F1, il y a quelques jours.

Il y a d’ailleurs la possibilité qu’un très grand nombre de courses soient disputées en seulement six mois, le PDG de la Formule 1 ayant annoncé un calendrier probable composé de quinze courses au minimum.

Cette solution pourrait plaire à certains et mécontenter d’autres, mais au final, il faudra s’adapter à la situation si particulière rencontrée par la catégorie reine cette saison.

Le pilote Haas Kevin Magnussen a récemment déclaré qu’une saison de 18 courses en seulement six mois serait une folie : « Cela me semble fou d’avoir 18 courses en six mois. » a déclaré le Danois.

« Mais s’il en est ainsi, nous verrons nos familles à Noël. Je ne peux pas dire si c’est faisable ou non, mais cela semble vraiment brutal. »

Mais pour Mika Salo, les pilotes n’auront pas d’autre choix que de se plier aux règles imposées par la F1 et devront profiter au maximum de leur « congés forcés » pour se reposer et revenir en pleine forme dès la reprise.

« Je suppose qu’il n’y a pas d’autre choix. » a déclaré Salo à C More. « Les pilotes ont signé des contrats avec Liberty Media, qui est libre de terminer la saison comme bon lui semble. »

« 22 courses ont été programmées et ils vont devoir essayer d’en faire le plus possible. Tout le monde devra s’adapter, ce sera difficile. Mais en ce moment, ils sont tous en vacances prolongées, donc il vaut mieux se reposer maintenant. »

Sebastian Vettel : « ne sous-estimez pas la situation, soyez responsables »

Le pilote Ferrari Sebastian Vettel a invité ses fans à respecter scrupuleusement les consignes données par les divers gouvernements face à l’épidémie de coronavirus.

Le quadruple champion du monde de Formule 1 Sebastian Vettel ne communique que très peu en dehors des week-ends de Grand Prix, mais le pilote allemand a accepté de répondre à quelques questions posées par ses fans sur Twitter.

Complètement absent des réseaux sociaux, le coéquipier de Charles Leclerc a tout de même joué le jeu lorsque son équipe lui a demandé de répondre à ses fans en vidéo.

En pleine pandémie de covid-19, le pilote Ferrari a surtout profité de l’occasion pour passer un message fort à tous ses fans.

« Je ne pense pas que je puisse donner à qui que ce soit des conseils. Prenez simplement la situation au sérieux, prenez soin de vous. » a déclaré le quadruple champion du monde de F1.

« Gardez vos distances, lavez-vous les mains ! Je pense que la chose la plus importante est de respecter les autres en gardant vos distances. Ne sous-estimez surtout pas la situation, prenez-là au sérieux et soyez responsables ! »

La vidéo de Sebastian Vettel

Binotto assure que Ferrari n’aurait en aucun cas couru à Melbourne

Mattia Binotto assure que la Scuderia Ferrari n’aurait jamais couru à Melbourne en raison de l’épidémie de coronavirus.

Au Grand Prix d’Australie 2020, un cas de covid-19 a été déclaré dans le paddock [un employé McLaren], ce qui a obligé la Formule 1 à annuler au dernier moment la première manche de la saison 2020.

Mais jusqu’à la dernière minute [deux heures avant les EL1], personne ne savait encore si le Grand Prix d’Australie allait avoir lieu ou pas.

Les équipes et la FIA, en concertation avec la F1, se sont donc réunies pour discuter de la situation et ont lancé un vote pour savoir quelle équipe souhaitait tout de même rouler.

Lorsqu’on lui demande si la Scuderia Ferrari aurait pu rouler à Melbourne, le directeur de l’équipe italienne révèle que la décision de ne pas courir chez Ferrari a été prise la veille de l’annulation officielle et qu’en aucun cas, l’équipe Ferrari n’aurait pris la piste.

« La nuit avant le Grand Prix d’Australie a été caractérisée par de nombreuses discussions et notre décision a été de ne pas participer. » explique Binotto à Sky Sports.

« Ferrari n’aurait en aucun cas couru. La santé est primordiale et lorsque la nouvelle que nous n’allions pas courir est devenue officielle, nous avons pris les dispositions pour rentrer chez nous dès que possible. »

Comment vont les pilotes ?

« Notre équipe connaît une situation particulière, après l’Australie, nous avons fermé notre usine. Nous sommes donc en période de shutdown (fermeture annuelle). »

« Nous ne travaillons qu’en télétravail, mais j’ai les pilotes tous les jours au téléphone ou via appels vidéo. Vettel et Leclerc se maintiennent en forme à la maison, ils s’entraînent constamment. »

Carlos Sainz estime que McLaren a très bien géré la crise en Australie

Carlos Sainz estime que son équipe a très bien géré la crise sanitaire lors de la première manche de l’année en Australie.

A Melbourne, l’un des employés de l’équipe McLaren a été testé positif au coronavirus, ce qui a obligé la F1 à annuler la manche d’ouverture de la saison 2020 à la dernière minute.

L’équipe McLaren pour sa part a pris les devants en déclarant forfait avant-même l’annulation de l’épreuve, alors qu’elle a placé immédiatement une quinzaine de personnes en quarantaine pour éviter toute contagion.

« Ça n’a été facile pour personne, mais je pense que nous avons tous très bien géré la situation. Après la nouvelle qu’un de nos mécaniciens était positif, personne n’a jamais douté de ce que nous aurions dû faire, tout le monde était d accord que la bonne décision était de se retirer. » explique Carlos Sainz à Sky Sports.

« Andreas Seidl [team principal] et Zak Brown [PDG de McLaren] ont très bien géré tout ça. Le reste a été un tourbillon, mais l’organisation était parfaite. »

« Je suis très heureux de savoir que tous les membres restés en Australie se portent bien et sont désormais rentrés chez eux. »

Lorsqu’on lui demande s’il a peur de ne pas pouvoir revenir derrière le volant de sa monoplace avant cet été, le pilote espagnol répond : « Ça ne me fait pas peur, mais ça m’inquiète. »

« Je suis évidemment effrayé par les images et les nouvelles qui viennent du monde entier. On ne peut pas se mettre à la place de ces médecins et infirmières qui participent à cette guerre tous les jours. »

« Nous, nous restons à la maison et nous sommes inquiets, mais nous ne pouvons vraiment pas avoir peur parce que nous ne pouvons pas voir ce qu’ils voient réellement. »

Briatore : « Alonso n’était plus heureux lors de sa dernière année en F1 »

Flavio Briatore a déclaré que Fernando Alonso n’était plus heureux en Formule 1 lors de sa dernière saison disputée en 2018 avec McLaren.

Le manque de compétitivité de sa McLaren équipée du moteur Honda entre 201 et 2017 a mis la mal la patience du double champion du monde de F1 et le passage au moteur Renault en 2018 n’aura pas non plus aidé à rendre Alonso plus heureux.

« Fernando [Alonso] lors de sa dernière année en Formule 1 n’était pas heureux, désormais il l’est. » affirme Flavio Briatore.

« Sa dernière année en Formule 1 n’était pas bonne du tout, la voiture n’était pas compétitive, ni le moteur, et il a commencé à manquer de patience. »

« De plus, l’organisation au sein de l’équipe McLaren n’était pas la meilleure. Maintenant, McLaren va beaucoup mieux, et Fernando aussi. Il participe à toutes sortes de courses, il est un compétiteur né, il aime essayer de nouvelles choses. »

Un retour en 2021 ?

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Fernando Alonso pourrait revenir en Formule 1 en 2021, Briatore assure qu’il n’a pas la réponse.

« Nous verrons, je ne sais pas ce qui va se passer. Beaucoup de contrats se terminent et il devrait y avoir beaucoup de gens qui bougent. »

« Je voudrais juste voir Fernando dans une équipe qui a 50% de chances de gagner la course dès le départ, mais il n’y a pas beaucoup d’équipes pour cela. Il y a juste Ferrari, Mercedes et Red Bull. »

Silverstone prendra une décision pour le GP de Grande-Bretagne d’ici fin avril

Une décision sur un éventuel report du Grand Prix de Grande-Bretagne pourrait être prise d’ici la fin du mois d’avril.

Alors que les dirigeants de la Formule 1 sont en train d’élaborer un nouveau calendrier 2020 après le report des huit premières épreuves, certaines courses comme le Grand Prix de Grande-Bretagne pourraient être à leur tour reportées.

Le directeur du circuit de Silverstone a déclaré que la décision de savoir si le Grand Prix de Grande-Bretagne pouvait se tenir comme prévu le 19 juillet devrait être prise au moins 12 semaines à l’avance, soit à la fin du mois d’avril.

« Cette décision ne dépend pas que de nous. Nous ne ferons rien sans l’accord de la Formule 1 et ses défis liés à la modification d’un calendrier international. » explique Stuart Pringle, le directeur du circuit de Silverstone.

« Nous essayons de trouver la bonne réponse, mais douze semaines est la date limite pour préparer les choses. » 

Rappelons que cette semaine l’Automobile Club du Royaume-Uni a pris la décision d’annuler toutes les compétitions mécaniques jusqu’au 30 juin minimum, alors que le célèbre festival de vitesse de Goodwood programmé à peine une semaine avant le GP F1 de Grande-Bretagne a été lui aussi reporté.

Massa : « Hamilton pourrait détruire Leclerc mentalement chez Ferrari »

La potentielle arrivée de Lewis Hamilton chez Ferrari serait une bonne chose pour les fans, mais pas tant pour l’équipe de Maranello selon Felipe Massa.

Les rumeurs qui suggèrent l’arrivée prochaine de Lewis Hamilton chez Ferrari ont été constantes ces derniers mois, mais selon Felipe Massa, l’arrivée du sextuple champion du monde de F1 à Maranello pourrait avoir un effet négatif sur l’équipe.

Le Brésilien estime que Lewis Hamilton pourrait « entraver » la croissance du jeune monégasque et pourrait même le détruire mentalement.

« Voir Hamilton et Leclerc dans la même équipe serait un rêve, cependant, Hamilton pourrait entraver la croissance de Charles [Leclerc] et peut-être même le détruire mentalement. » explique Massa au Corriere Dello Sport.

Felipe Massa pense que la meilleure option pour la Scuderia Ferrari serait de continuer avec Sebastian Vettel, alors que le contrat du quadruple champion du monde arrive à son terme à la fin de la saison 2020.

« Je ne changerais rien à la composition des pilotes si j’étais à la place de Mattia Binotto. Sebastian a remporté quatre titres et Leclerc a un énorme potentiel, il ne faut pas le sous-estimer. »

Cependant la possibilité que Ferrari décide de se séparer de Sebastian Vettel à la fin de l’année est bien réelle. Dans ce cas, Felipe Massa est convaincu que la meilleure option pour l’équipe italienne resterait de signer Daniel Ricciardo.

« Je choisirais Daniel Ricciardo. C’est un pilote qui est très fort et qui est très amusant. » conclut le Brésilien.

Terminer la saison 2020 en janvier 2021 est une option envisagée par la F1

Le directeur de la Scuderia Ferrari a révélé que l’une des options envisagées par la Formule 1 serait de terminer la saison 2020 en janvier 2021.

En raison de l’épidémie de covid-19, la Formule 1 a dû reporter plusieurs courses en ce début d’année, ce qui veut dire que la saison 2020 ne débutera pas avant le mois de juin au minimum.

Dans ce contexte si particulier, arriver à caser les 20 Grands Prix encore programmés [Monaco et l’Australie sont annulés pour 2020] sur le second semestre de l’année est un véritable casse-tête pour les instances dirigeantes.

C’est pourquoi l’idée de terminer la saison 2020 en début d’année prochaine a été mise sur la table par plusieurs parties et est donc à l’étude actuellement.

« Les équipes discutent avec la F1 et la FIA et il y a plusieurs hypothèses sur la table et chacune est à l’étude en ce moment. » explique Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari.

« Un championnat du monde [2020] réduit ou bien l’hypothèse que le championnat 2020 se termine, par exemple, en janvier 2021 sont quelque-unes de ces options. »

« Mais pour le moment, nous devons être ouverts à toutes les hypothèses pour essayer de faire le maximum de Grands Prix possible. »

Officiellement, la saison 2020 doit débuter le 14 juin avec le Grand Prix du Canada sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal.

Annuler la saison 2020 de F1 serait la meilleure chose à faire selon Ecclestone

Bernie Ecclestone admet qu’il aurait pris la décision d’annuler la saison 2020 s’il était encore aux commandes de la Formule 1.

L’ancien grand argentier de la F1 affirme que dans les circonstances actuelles avec la pandémie de covid-19, qui a obligé la F1 à reporter le début de la saison 2020, il aurait tout simplement pris la décision d’annuler le championnat 2020.

« Aujourd’hui, que ferais-je? Je pense que j’aurais mis un terme aux discussions sur les courses de cette année. » explique Ecclestone à Reuters.

« C’est la seule chose que vous puissiez faire pour que tout le monde soit en sécurité, afin que personne ne commence à conclure des accords stupides qui pourraient ne pas se produire. »

« Je serai très, très surpris s’ils y arrivaient [à maintenir la saison avec 15 ou 18 GP]. J’espère que oui, j’espère qu’ils y arriveront. Ils pourraient aussi organiser trois ou quatre courses au début de l’année prochaine et qui compteraient pour le championnat 2020. »

« Le problème est de savoir où les organiser, où les équipes peuvent-elles se rendre et où le promoteur veut-il organiser une course. C’est très bien de faire le calendrier, c’est la seule chose à faire en attendant. Le gros problème, c’est de donner envie aux promoteurs de mettre la course en place. »

Officiellement, la saison 2020 de Formule 1 devrait débuter avec le Grand Prix du Canada le 14 juin sur le tracé Gilles Villeneuve de Montréal.

Le Projet Pitlane de la F1 aidera à lutter contre la pandémie de covid-19

Sept équipes de la grille basées au Royaume-Uni unissent leurs forces pour lutter contre la pandémie du covid-19.

La Formule 1 a révélé ce vendredi de plus amples détails sur la manière dont les sept équipes basées au Royaume-Uni contribuent à la lutte contre la pandémie de coronavirus.

Certains patients qui ont été testés positifs pour le coronavirus développent des difficultés respiratoires et donc l’augmentation de la disponibilité des respirateurs a été identifiée comme une priorité élevée par l’OMS.

La Formule 1 a confirmé qu’elle avait accompli « des progrès significatifs » dans la définition et la coordination de sa réponse à l’appel du gouvernement britannique à la fabrication de dispositifs médicaux pour aider au traitement des patients covid-19.

« Les efforts combinés des sept équipes, appelés « Projet Pitlane », font partie d’un effort à l’échelle de l’industrie britannique pour fabriquer et fournir des appareils respiratoires pour répondre aux besoins nationaux. » indique la F1 ce vendredi dans un communiqué.

« Suite aux décisions prises cette semaine par le gouvernement britannique, le projet Pitlane se concentre sur trois axes de travail. »

« Ces champs de travail varient en étendue, de l’ingénierie des dispositifs médicaux existants à la mise à l’échelle de la production de conceptions de respirateurs existants dans le cadre du consortium « Ventilator Challenge UK », à la conception rapide et à la fabrication de prototypes d’un nouvel appareil pour la certification et la production ultérieure. »

« Dans chaque cas, le « projet Pitlane » mettra en commun les ressources et les capacités de ses équipes membres, en se concentrant sur les compétences de base de l’industrie de la F1: conception rapide, fabrication de prototypes, tests et assemblage qualifié. »

« La capacité unique de la F1 à répondre rapidement aux défis techniques et technologiques permet au groupe d’ajouter de la valeur et une réponse plus large à l’industrie et l’ingénierie. »

« Le « projet Pitlane » se concentrera désormais sur la coordination et la réponse aux défis clairement définis. »

« Les sept équipes restent prêtes à apporter leur soutien dans d’autres domaines nécessitant des réponses technologiques rapides et innovantes aux défis uniques posés par la pandémie de covid-19. »

Les sept équipes basées au Royaume-Uni sont Haas, McLaren, Mercedes, Racing Point, Red Bull Racing, Renault et Williams.

AlphaTauri débutera sa trêve obligatoire le 28 mars

L’équipe AlphaTauri débutera sa trêve obligatoire ce samedi 28 mars pour une durée de 21 jours.

En raison du report du début de la saison 2020 de F1 suite à l’épidémie de coronavirus, la pause estivale obligatoire a été décalée à mars/avril et a également été rallongée d’une semaine.

Toutes les équipes doivent obligatoirement fermer les portes de leurs usines pour une durée de 21 jours et bien que l’équipe AlphaTauri a déjà annoncé cette semaine la fermeture de son usine située en Italie [après une directive gouvernementale en raison de l’épidémie de covid-19], le personnel pouvait continuer à travailler en télétravail, ce qui ne sera plus possible à partir de samedi.

« En raison des changements inattendus dans le calendrier 2020 de la F1 en raison de l’épidémie de covid-19, et conformément à la décision prise par la F1 et la FIA, notre équipe fermera son usine pour 21 jours du 28 mars au 17 avril 2020. » a annoncé AlphaTauri.

Pour rappel, la saison 2020 doit officiellement débuter avec le Grand Prix du Canada le 14 juin, mais les organisateurs ont admis cette semaine que la course pourrait également être reportée, même si les préparatifs se poursuivent à Montréal.

Steiner : « il faudra s’assurer que toutes les équipes soient là l’an prochain »

Guenther Steiner s’attend à ce que des équipes rencontrent des difficultés financières cette année en raison du report et/ou de l’annulation de certaines courses.

Initialement annoncée comme étant la saison la plus longue de l’histoire de la F1, la campagne 2020 pourrait bien devenir la plus courte en raison de l’épidémie de coronavirus.

Jusqu’à présent, la Formule 1 a été obligée de reporter huit courses [dont deux ont été annulées] et prévoit un début de saison à l’été 2020, bien que ce délai ne soit absolument pas certain pour le moment.

En raison de tous ces reports, les équipes de Formule 1 gagneront moins d’argent en 2020, ce qui pourrait fragiliser les plus petites structures comme l’équipe Haas par exemple.

« Tout est paralysé depuis l’Australie, les employés qui étaient sur place en Australie ne sont jamais revenus à l’usine. Ni en Italie ni en Angleterre. » explique Steiner à AMUS.

« Les autres étaient au bureau jusqu’à la fermeture de l’usine. Après le vote électronique entre la FIA et les autres équipes, nous avons immédiatement profité de la pause anticipée car Ferrari était également fermée et nous n’avions donc plus accès à la soufflerie. »

« [Nous ne pouvons rien planifier] parce que nous ne savons pas ce qui va se passer ensuite. Nous avons eu une réunion avec la FOM et la FIA le jeudi 19 mars au cours de laquelle il a été décidé de reporter le règlement 2021 jusqu’à 2022. »

« Désormais, nous travaillons tous pour revenir à la course dès que possible. Le problème, c’est que nous pouvons avoir des milliers de scénarios, mais le fait est que personne ne sait quand cela commencera. »

« Nous devons également nous assurer de bien gérer nos finances, car cette année, nous recevrons moins d’argent car il n’y aura pas toutes les courses. Nous devons nous assurer que toutes les équipes soient là l’an prochain. »

Lorsqu’on lui demande si la question de l’existence de l’équipe Haas l’an prochain se pose, Steiner répond : « La question de l’existence se pose, mais je pense que les problèmes doivent toujours être traités de façon positive. »

« D’un autre côté, un problème créé également de nouvelles opportunités. Si nous travaillons tous ensemble en réunissant les dix équipes, nous pourrons peut-être sortir de cette situation encore meilleurs, pour le sport et tous nos employés. »

« Nous avons devant nous une situation que nous ne pouvons pas changer et nous devons y faire face de façon réaliste. Nous allons obtenir moins d’argent, mais nous souhaitons tous rester en affaire. »

« Nous devons nous mettre tous d’accord pour rendre le sport intéressant à l’avenir. Nous ne devrions pas voir le négatif, nous devrions tous voir le positif. Le premier objectif pour tout le monde est que nous devons voir les dix équipes à Melbourne l’an prochain. »

Ferrari aurait proposé un contrat d’un an à Sebastian Vettel

La Scuderia Ferrari aurait proposé un nouveau contrat d’un an à Sebastian Vettel pour la saison 2021 de Formule 1.

Au lendemain du voyage à Melbourne, Ferrari a entamé des discussions avec Sebastian Vettel pour évaluer une éventuelle poursuite de leur relation débutée en 2015 et qui se termine officiellement à la fin de la saison 2020.

Avec Charles Leclerc confirmé jusqu’à la fin de la saison 2024, les hommes de Maranello ont jeté une base importante pour planifier l’avenir, mais il reste encore à décider qui rejoindra le Monégasque à partir de l’année prochaine.

Mais selon nos confrères de Sky Sports Italia,  la Scuderia Ferrari aurait déjà proposé un contrat d’une année à Sebastian Vettel et un salaire inférieur à celui qu’il perçoit jusqu’à présent à Maranello.

La balle serait donc dans le camp de Vettel désormais, puisque l’Allemand devra décider s’il souhaite signer un contrat d’une seule année avec Ferrari ou bien s’il considère qu’il est temps de saisir cette opportunité pour rebondir au sein d’une autre écurie.

Avec le report du début de la saison 2020, ce scénario de voir le quadruple champion du monde une année de plus à Maranello semble finalement très probable, puisque les nouvelles réglementations qui devaient être introduites en 2021 ont été reportées à 2022, ce qui veut dire que le marché des transferts ne devrait pas bouger cette année.

En effet, Valtteri Bottas, Lewis Hamilton, Daniel Ricciardo et donc Sebastian Vettel devraient en toute logique prolonger leur contrat pour une année supplémentaire en attendant 2022 et l’introduction des nouvelles règles sportives et techniques.

Renault ne compte pas quitter la F1 !

Le directeur général de Renault Sport Racing, Cyril Abiteboul, a une nouvelle fois démenti les rumeurs de départ du constructeur Renault.

Pour la énième fois depuis le début de l’année, Cyril Abiteboul a démenti les rumeurs selon lesquelles l’équipe Renault allait quitter la Formule 1 à la fin de la saison 2020.

Depuis son retour en catégorie reine en tant qu’équipe d’usine en 2016, Renault a réussi à devenir la meilleure équipe du reste en 2018, mais n’a pas réussi à conserver sa position au terme d’une campagne 2019 compliquée.

L’affaire Carlos Ghosn a également ébranlé le constructeur français et la nomination de Clotilde Lesbos en tant que directrice générale par intérim n’a fait qu’attiser les rumeurs d’un départ de Renault de la F1.

« Il y a de la pression pour les dix équipes, mais il y a quelque chose d’un peu gênant chez Renault, parce qu’il me semble que ce n’est pas la première fois que je dois répondre à cette question. » répond Cyril Abiteboul à Autocar.

« Ce n’est pas seulement vous qui me le demandez, mais tout le monde, et je me demande pourquoi. »

« Nous sommes en F1 depuis 42 ans sous une forme ou une autre. J’accepte de dire que nous avons un manque de cohérence, en plus des déclarations et du changement de direction [départ de Ghosn] je comprends tout ça. »

« Mais la réalité est que nous sommes bien établis avec deux usines, nous sommes désormais un groupe de 1200 personnes et nous sommes bien avancés, non seulement pour cette année, mais aussi pour l’année prochaine. »

« Les nouveaux accords Concorde progressent dans la bonne direction et nous avons un ensemble de réglementations qui sont très positives pour nous. Concrètement, tout va bien. »

« Il est vrai que l’industrie de l’automobile est secouée, et c’est également vrai pour Renault. Mais avons-nous plus de mal que Daimler ? [la maison mère de Mercedes], je ne le pense pas. »

« Notre valeur et bonne et ne sera que meilleure dans le futur. C’est à nous de cristalliser notre potentiel, à commencer par nos performances. Si nos performances étaient meilleures, nous devrions répondre à moins de questions de ce type. »

Esteban Ocon explique pourquoi il portait un masque en Australie

Le Français Esteban Ocon a expliqué pourquoi il avait décidé de porter un masque lors du week-end du Grand Prix d’Australie.

La photo d’Esteban Ocon portant un masque dès son arrivée sur le circuit de l’Albert Park de Melbourne résume à elle seule l’ambiance si particulière qui régnait au Grand Prix d’Australie cette année.

Le pilote Renault, qui effectue cette saison son grand retour en Formule 1 après une année d’absence, est revenu sur les raisons pour lesquelles il a souhaité porter ce masque le jeudi à Melbourne.

« En toute honnêteté, j’ai trouvé [l’ambiance] en Australie assez étrange. J’ai décidé de porter un masque dès mon arrivée et j’ai quitté le circuit le jeudi. » explique Esteban Ocon.

« Cela faisait un peu plus de 450 jours que j’avais participé pour la dernière fois à la préparation d’un week-end de course et je voulais donc prendre toutes les mesures possibles pour ne pas le rater, ça faisait trop longtemps. Je me suis entraîné tout ce temps et je voulais être aussi fort que possible. »

« J’ai donc pensé qu’il serait préférable d’être prudent avec ce qui se passe et d’être sensé pour les autres. Bien sûr, tout dépend de ce qui se passe, mais je voulais m’assurer que je faisais tout ce que je pouvais pour être prêt. »

« Je voulais que rien ne puisse m’empêcher de courir à nouveau. Cependant, je n’ai pu faire que quelques tours de circuit dans une Renault, mais ce n’était pas ma Formule 1 avec le numéro 31. »

« Piloter la Megane Trophy R a été la meilleure partie de la semaine. J’ai pris beaucoup de plaisir, j’ai la même à la maison, donc, je sais à quel point elle est cool à piloter et sur une piste c’est une autre bête, donc, c’est sympa. »

Pirelli adaptera sa production et sa logistique en fonction du nouveau calendrier

Pirelli admet que la situation que vit actuellement la F1 avec le report du début de la saison 2020 est compliquée à gérer.

Avec un report du début de la saison 2020 de F1 en raison de l’épidémie de coronavirus, le manufacturier Pirelli a dû s’adapter à la situation en mettant la production de ses pneus au point mort.

Mario Isola explique qu’il attend avec impatience de connaître le calendrier définitif de la saison 2020 pour commencer à adapter la production des pneumatiques et mettre en place des solutions logistiques.

« Il n’y a aucune annonce officielle de ce à quoi le calendrier pourrait ressembler pour le moment. La plupart des courses sont reportées et non annulées, ce qui signifie qu’il faudra rattraper les courses reportées plus tard. » explique Mario Isola, le directeur de Pirelli, à AMUS.

« Nous sommes dans la même situation que les équipes et nous devons considérer les effets sur notre production et sur la logistique. »

« Un calendrier compressé affectera le deux [logistique et production]. Nous pourrons continuer à utiliser les pneus prévus pour Bahreïn et le Vietnam, parce qu’ils sont stockés dans des conteneurs à température contrôlée. »

« La production pour les autres courses a débuté, mais selon le nouveau calendrier, nous allons devoir adapter nos plans. »

« Une fois que nous le connaîtrons [le calendrier], nous pourrons faire une analyse, non seulement pour les pneus, mais aussi pour l’équipement et le matériel que nous devrons apporter en piste. »

Des pneus de F1 fabriqués en Roumanie

Lorsqu’on lui demande si la production des pneus avait lieu en Italie, le directeur de Pirelli a répondu : « Nous produisons tous nos pneus de Formule 1 en Roumanie dans une usine de Slatina. »

« Des pneus de Formule 2 y sont également fabriqués, tandis que les pneus de Formule 3 sont fabriqués en Turquie. »

George Russell prendra « un peu plus de risques » en 2020

Le Britannique George Russell prendra un peu plus de risques cette année en F1 afin de ne pas se retrouver en fond de grille.

Pour sa première année en Formule 1 en 2019, George Russell a terminé la saison à la dernière position avec un compteur de points à zéro.

Le jeune pilote Williams s’est essentiellement battu contre son propre coéquipier l’an dernier et l’a très largement devancé, mais au final, le seul point marqué par son équipe est revenu à Robert Kubica sur tapis vert après le chaotique Grand Prix d’Allemagne.

Pour sa seconde saison, Russell fera équipe avec le Canadien Nicholas Latifi et le jeune homme compte bien jouer un peu plus des coudes en 2020 pour remonter dans la hiérarchie.

« Je vais essayer d’être encore plus fort, car il y a certains domaines de mon pilotage dans lesquels je n’étais pas assez bon l’an dernier. » explique Russell.

« Mais c’était une situation étrange [l’an dernier], parce que je me suis principalement battu contre Robert [Kubica, son ancien coéquipier]. »

« C’était ma première année [en F1] et je ne voulais pas prendre de risques inutiles avec cette voiture. Mais cette année, je vais devoir jouer des coudes un peu plus, parce que je ne veux pas finir à l’arrière. »

La F1 devra veiller à ne perdre aucune équipe à cause de la crise

David Richards, le directeur de l’Automobile Club du Royaume-Uni, estime que les plus petites équipes de F1 auront du mal à survivre à la crise sanitaire que connaît le monde actuellement.

Avec déjà huit courses reportées, dont deux annulées, la Formule 1 prévoit de débuter sa saison 2020 au cours de l’été, mais rien n’est certain pour le moment.

Sans course, les équipes sont privées de revenus importants et, alors que des écuries comme Mercedes, Ferrari ou Red Bull peuvent absorber sans problème les coûts grâce à l’appui de grandes multinationales, d’autres écuries comme Williams ou Racing Point pourraient avoir plus de mal à s’en remettre.

Pour David Richards, Liberty Media va devoir faire très attention dans les prochains mois en veillant à ce que les plus petites structures puissent passer cette crise sans problème, sous peine de perdre encore des équipes.

« Tout va dépendre de la façon dont la Formule 1 abordera cette crise. Ils ne peuvent pas se permettre de perdre des équipes. » explique David Richards, le directeur de Motorsport UK.

« Ce serait un désastre pour le sport. Bernie Ecclestone a toujours pris soin de prendre en compte les petites équipes et je ne peux qu’espérer que Liberty Media se rende compte que cela est nécéssaire. »

« Je ne m’inquiète pas pour les grandes équipes, elles survivront. Cependant, il y a un risque important que de plus petites équipes comme Williams et Racing Point aient de sérieux problèmes. »

« Il y aura des sociétés dans le sport automobile qui n’auront pas de ressources pour continuer durant cette période. C’est vraiment un énorme défi pour ces équipes que de garder la tête hors de l’eau. »

Les Sainz et Fernando Alonso se mobilisent pour aider le peuple espagnol

Les Sainz père et fils, ainsi que Fernando Alonso, ont rejoint la campagne de financement lancée par la Croix Rouge espagnole pour aider la population touchée par le covid-19.

Le double champion du monde de F1 Fernando Alonso, ainsi que les Sainz père et fils, ont répondu à l’appel à la solidarité lancé par les athlètes espagnols Rafael Nadal et Paul Gasol pour tenter de lever 11 millions d’euros destinés à la lutte contre le coronavirus en Espagne à travers la campagne # #CruzRojaResponde.

Grâce à cette initiative, la Croix Rouge espagnole estime que près d’un million de personnes recevront des soins et une assistance téléphonique, 25 000 familles recevront des produits de première nécessité, 16 000 personnes recevront un emploi et 3 000 sans-abri auront un endroit où dormir.

Ce plan d’action et de réponse concret pour les deux prochains mois vise à toucher plus de 1 350 000 personnes avec un budget estimé à 11 000 000 €, auquel toute personne qui souhaite contribuer peut adhérer.

Les athlètes espagnols n’ont donc pas hésité longtemps avant de participer à cette levée de fonds puisque déjà Rafael Nadal, Paul Gasol, Carlos Sainz Jr, Carlos Sainz Sr ou encore Fernando Alonso ont versé une certaine somme.

Depuis la proclamation de l’état d’alerte en Espagne la semaine dernière, la Croix Rouge a multiplié par quatre le nombre de bénévoles par rapport aux années précédentes, portant le nombre de bénévoles à 8000.

Jacques Villeneuve pense que le GP du Canada sera reporté

Jacques Villeneuve a de plus en plus de doute sur la tenue du Grand Prix du Canada au mois de juin en raison de la pandémie de coronavirus.

Pour l’instant, la neuvième manche de la saison 2020 [qui deviendrait alors la première] est toujours maintenue au calendrier de la F1 pour le 14 juin, mais au rythme où vont les choses, son report est de plus en plus probable.

Les autorités de la Formule 1 ont d’ailleurs fait savoir en début de semaine que « d’autres courses » pourraient être reportées avant cet été, ce qui place Montréal sur la sellette.

« Ce serait un coup d’éclat pour Montréal. A Montréal, le Grand Prix du Canada marque le début de l’été, c’est un bel événement, attendu chaque année. C’est la fête partout en ville. » explique Jacques Villeneuve au Journal de Montréal.

« Mais le Canada est en retard sur le virus. J’ai peine à croire qu’il [le GP] aura lieu le 14 juin. La bonne nouvelle, c’est que le montage peut être retardé, il est moins complexe qu’à Bakou ou à Monaco. »

Les organisateurs du Grand Prix du Canada de leur côté se veulent optimistes pour le moment, même s’ils sont tout à fait conscients que leur épreuve risque d’être annulée ou reportée.

« Nous devrons prendre une décision d’ici le week-end de Pâques. » a déclaré le promoteur du Grand Prix du Canada, François Dumontier.

« Si la situation s’est améliorée d’ici là, nous pourrions avoir le site prêt dans les délais. Nous sommes mieux placés que Monaco ou Bakou où ils courent dans les rues de la ville et doivent construire une piste. »

« Nous avons la piste. Nous sommes optimistes mais nous savons également que les choses changent d’heure en heure, nous sommes donc également réalistes. »