L’ancien président de la FIA estime qu’il faut annuler la saison 2020 de F1

L’ancien président de la FIA, Max Mosley, estime que son successeur Jean Todt et Liberty Media devraient annuler la saison de Formule 1 2020.

En pleine épidémie de coronavirus, la F1 a déjà annulé ou reporté neuf des premières manches de la saison 2020 et, à l’heure actuelle, personne ne peut dire avec exactitude quand et où démarrera la saison, ni même si elle débutera bien un jour.

Pour l’ancien président de la FIA, le Britannique Max Mosley, la F1 n’a absolument aucune certitude de pouvoir débuter en juillet comme l’a évoqué Ross Brawn [manager sportif de la F1] il y a quelques jours.

Par conséquent, Max Mosley suggère tout simplement l’annulation de la saison 2020 de Formule 1 afin de permettre aux équipes et organisateurs de Grands Prix de prendre des mesures pour réduire les coûts, alors que dans cette situation, personne ne gagne d’argent pour l’instant.

“La situation risque de s’aggraver si nous attendons.” a déclaré Max Mosley à l’agence de presse DPA.

“Il n’y a aucune garantie que nous pourrons recommencer à courir en juillet, c’est très incertain. Si nous annulons la saison maintenant, la situation sera plus claire pour les équipes et les organisateurs de Grands Prix et ils pourront prendre des mesures afin de planifier l’avenir.”

“Tant que nous ne savons pas ce qu’il se passera avec la pandémie dans une perspective mondiale, il est impossible de faire des plans rationnels pour la Formule 1.”

Avec la RS20, Ocon pensait avoir “le bon outil” pour marquer des points à Melbourne

Esteban Ocon a confirmé que Renault F1 pensait avoir une monoplace capable de terminer le Grand Prix d’Australie dans les points.

On ne saura jamais si la Renault RS20 est réellement compétitive sur le tracé de l’Albert Park de Melbourne en raison de l’annulation de l’épreuve à la dernière minute en raison de l’épidémie de coronavirus.

Mais pour le pilote Renault F1 Esteban Ocon, qui roulé au volant de la RS20 durant trois journées sur le tracé de Barcelone pendant les essais hivernaux, la monoplace de l’équipe du constructeur français avait sans doute les capacités de marquer des points sur la piste australienne.

“Oui, on pensait avoir l’outil [pour marquer des points en Australie]. Je pense que Melbourne c’est une piste compliquée et que en exploitant la voiture à 100% on peut réussir à marquer les points, même si on nous n’avons pas la voiture pour le faire.” explique Esteban Ocon au micro de Canal+.

“Je pense que c’est une piste bosselée, la première de la saison, où avec l’expérience et le savoir-faire de l’équipe, de Renault, avec des ingénieurs très expérimentés, on peut réussir à le faire.”

“Et puis, c’est une course aussi où il faut arriver au bout, parce qu’on a déjà vu beaucoup de voitures tomber en panne et ne pas finir la course ou avoir des problèmes de pit-stop ou des trucs comme ça.”

“Tout le monde se remet dans le bain [après la pause hivernale], donc, même si nous n’avons pas la vitesse pour rentrer dans le top dix, on peut quand même faire un très bon résultat, malgré le fait qu’on pensait vraiment qu’on allait être rapides.”

Coronavirus : Kimi Raikkonen ne veut pas se laisser gagner par la panique

Le pilote Alfa Romeo Kimi Raikkonen ne veut surtout pas se laisser gagner par la panique en pleine crise sanitaire.

Tout comme une grande partie de la planète, Kimi Raikkonen est confiné chez lui en Suisse avec sa famille et, bien qu’il garde un œil sur les informations et la propagation du coronavirus dans le monde, le Finlandais assure qu’i ne veut surtout pas se laisser gagner par une quelconque panique.

“Je ne regarde pas trop les journaux télévisés, je ne lis pas trop les journaux non plus, mais je consulte les news sur mon téléphone dans la journée pour me tenir informé de la propagation du coronavirus.” explique Kimi Raikkonen dans un entretien accordé à nos confrères d’Auto Hebdo.

“Je ne suis pas obnubilé par ça, si c’est à cela que vous pensez. En plus, même si je voulais regarder plus de JT ou lire plus de journaux, je ne le pourrais pas tellement, les enfants m’accaparent.”

“C’est un boulot à temps plein, le soir je jette un œil sur la télé. C’est assez terrifiant tout ce qui se passe et personne ne tient à attraper ce virus, mais la pire des choses serait de se laisser gagner par la panique. Il faut faire ce que l’on nous dit : rester chez soi !” 

Le pilote Alfa Romeo, outre le fait qu’il occupe une grande partie de ses journées avec ses enfants, continue tout de même à se maintenir en forme pour être prêt le jour où la saison 2020 démarrera enfin.

“Je me suis aménagé une petite salle, mais il y a assez de place autour de la maison pour me permettre de faire mes exercices quotidiens.”

“Comme c’est bien à l’écart de tout, je peux aussi continuer à faire mon moto-cross ! Ce n’est donc pas un problème. Je fais plus ou moins ce que je fais en pré-saison ou entre les courses. Ça n’a pas vraiment changé.”

Jean Todt ne se représentera pas à la présidence de la FIA en 2021

Jean Todt a confirmé qu’il ne comptait pas se représenter à la présidence de la FIA une fois son mandat terminé en 2021.

Le Français Jean Todt a été réélu au mois de décembre 2017 pour un troisième et dernier mandat à la présidence de la FIA [Fédération Internationale de l’Automobile].

A la tête de la FIA depuis 2009, Jean Todt a confirmé qu’il ne se représenterait pas en 2021 au terme de son actuel mandat.

“Pour être honnête, j’aime beaucoup ce que je fais, c’est une bénédiction d’avoir encore cette passion et cette énergie.” explique Jean Todt à Motorsport-Total.com.

“Ce que je fais pour moi, c’est du plaisir, car je fais tout volontairement. Nous avons déjà modifié les statuts pour limiter le nombre de mandats et, même s’il y a beaucoup de demandes, je ne changerai pas les statuts pour faire plus que mes trois mandats.”

L’an prochain, pour sa dernière année en tant que président de la FIA, Jean Todt sera âgé de 75 ans. Depuis son début de carrière dans le sport automobile en tant que copilote de Rallye, le Français est ensuite devenu directeur de Peugeot Talbot Sport en 1981, puis directeur de la Scuderia Ferrari en F1 en 1993, avant d’être nommé directeur et administrateur de Ferrari de 2004 à 2008.

Il deviendra en 2009 le président de la FIA et sera également nommé en 2015 envoyé spécial de l’ONU pour la sécurité routière.

Coronavirus : Renault F1 collabore avec…Red Bull

Renault F1 travaille également sur un projet de fabrication de respirateurs pour aider à lutter contre la pandémie de coronavirus en Angleterre et en France.

Grâce à ses deux usines situées à Enstone et à Viry-Châtillon, l’équipe Renault F1 est en mesure de travailler sur la fabrication de respirateurs, tout comme Mercedes ou McLaren, qui ont chacune développé et fabriqué un système innovant en quelques jours.

Si McLaren s’est contentée de développer et fabriquer un respirateur portable, l’équipe Mercedes elle a lancé une véritable fabrication à la chaîne de respirateurs, notamment en modifiant complétement l’aménagement de son usine moteur en Angleterre.

Le directeur général de Renault Sport Racing, Cyril Abiteboul, a confirmé que Renault F1 travaillait également sur un projet de respirateurs en association avec une autre équipe dont le Français a préféré ne pas révéler l’identité [Red Bull selon nos confrères de l’Equipe].

“Mercedes a déjà réalisé quelque chose qui partait d’un projet existant et qui a pu donner une réponse rapide et une production quasi immédiate.” explique Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing à nos confrères de l’Equipe.

“Nous travaillons [chez Renault] avec une écurie dont je ne vous donnerai pas encore le nom tant que nous ne sommes pas en mesure de communiquer mais qui risque de vous surprendre.”

“Nous sommes sur quelque chose de plus complexe, de plus avancé [par rapport à Mercedes ou McLaren] sur le plan technologique.”

“On partait de zéro. Si nous obtenons la validation des autorités sanitaires anglaises, nous communiquerons sur ce projet.”

“Enstone [l’usine de Renault F1 en Angleterre] est capable de tout produire. Les machines outils là-bas sont bien plus flexibles qu’ici [en France].”

“Par exemple, fabriquer des suspensions, qui sont aujourd’hui quasiment des ordinateurs hydrauliques ressemble beaucoup à la technologie nécéssaire à la fabrication des respirateurs. A Enstone, on peut concevoir et produire.”

A Viry-Châtillon, l’usine moteur de Renault F1 située en France, c’est un peu plus compliqué selon Abiteboul : “C’est plus contraint, même si au niveau de la conception, on peut aussi faire.”

“Au niveau des composants, la chaîne pneumatique des respirateurs ressemble un peu à ce que l’on fait pour calculer le taux de compression d’un turbo.”

“Il y a des choses qui se font dans le cadre d’un consortium dont Renault fait partie. Viry s’est portée volontaire très rapidement et a apporté une expertise critique importante et une force de frappe très rapide.” conclut le manager français.

Sergio Perez offre des colis alimentaires au Mexique

Le pilote Racing Point Sergio Perez, par le biais de sa fondation “Checo Perez” a fait don de plus de 1000 colis alimentaire dans son pays.

L’épidémie du coronavirus qui touche la planète entière est en premier lieu une crise sanitaire, mais également une véritable crise sociale et économique, en raison des règles strictes de confinement mises en place dans différents pays.

Le pilote Racing Point, Sergio Perez et sa fondation, ont donc mis en place une collecte de fonds pour aider ceux qui ont besoin d’articles essentiels, principalement des produits d’épicerie, afin de proposer des colis alimentaires.

“C’est très triste de voir le nombre de personnes qui sont touchées.” a déclaré Sergio Perez. “Nous comprenons qu’il y a des gens qui ne peuvent pas rester à la maison, qui doivent aller travailler et qui vivent quotidiennement, mais leurs ventes ont diminué, leurs revenus sont donc affectés.”

“C’est pourquoi nous invitons tous les Mexicains à se joindre à cette initiative. Je suis sûr qu’il est de coutume pour les Mexicains de faire de nouveau preuve d’unité et nous ferons de notre mieux pour aider nos frères.”

“Je prie également pour les personnes infectées et pour leurs familles. Je vous souhaite un prompt rétablissement et j’adresse mes sincères condoléances à tous ceux qui ont perdu un être cher dans cette urgence médicale.”

“Je profite également de cette occasion pour remercier tous les efforts consentis par les médecins, les infirmières et, en général, tous les personnels de santé qui prennent des risques au quotidien.”

Le GP de France 2020 condamné au report ou au huis clos

A la suite de l’allocution ce lundi soir du président de la République, Emmanuel Macron, la tenue du Grand Prix de France avec du public est désormais écartée.

Emmanuel Macron a annoncé ce lundi soir une prolongation du confinement au moins jusqu’au 11 mai pour tous les Français et a également confirmé que les grands événements et les festivals avec un public nombreux ne pourraient se tenir au moins jusqu’à mi-juillet.

“[…]Les lieux rassemblant du public, restaurants, cafés, hôtels, cinémas, salles de spectacles et musés resteront en revanche fermés à ce stade.” a annoncé Emmanuel Macron.

“Les grands festivals et événements avec un public nombreux ne pourront se tenir au moins jusqu’à mi-juillet prochain.”

Cette annonce signifie donc que le Grand Prix de France, qui est programmé le week-end du 28 juin 2020, ne pourra pas se tenir avec du public.

Il reste donc aux organisateurs de l’épreuve deux options ; reporter le Grand Prix de France ou disputer l’épreuve à huis clos. Une annonce officielle est attendue dans les prochains jours de la part de l’organisation du Grand Prix de France.

L’allocution du président Emmanuel Macron.

Raikkonen sur le GP d’Australie : “Nous n’aurions pas dû y aller”

Kimi Raikkonen pense que la Formule 1 n’aurait tout simplement jamais dû se rendre en Australie pour l’ouverture de la saison 2020.

Au mois de mars, la Formule 1 débutait sa saison 2020 en Australie sur le tracé urbain de l’Albert Park à Melbourne en pleine épidémie de coronavirus.

Malheureusement, un employé de l’équipe McLaren a été testé positif au Covid-19, ce qui a obligé son équipe à déclarer forfait avant même que le week-end ne débute.

Dans ce contexte si particulier, les organisateurs de l’épreuve en concertation avec les officiels de la FIA et de la F1, ont décidé le vendredi matin à seulement deux heures de la première séance d’essais libres d’annuler purement et simplement l’épreuve.

Pour Kimi Raikkonen, qui a été l’un des premiers pilotes à quitter Melbourne avant même l’annonce officielle de l’annulation du Grand Prix d’Australie 2020, il n’y avait pas d’autre solution face à la crise sanitaire qui a touché la planète entière.

“Il n’y avait pas d’autre solution. Je regrette simplement qu’à la vue de ce qui se passait en Europe, il était plus que probable qu’un tel scénario se produise.” explique Iceman à nos confrères d’Auto Hebdo.

“Sans doute, la décision aurait pu être prise plus tôt. Tous les gens du paddock, et ça fait du monde, voyagent depuis l’Europe et il y avait de fortes chances qu’une personne soit contaminée dans un aéroport, dans un avion ou autre. C’est ce qui s’est passé.”

“Nous n’aurions pas dû y aller, mais la décision ne nous appartenait pas. Nous, pilotes, suivons ce que la FIA et la F1 décident. S’il y a une course, nous y allons. Même tardivement, c’était mieux d’annuler plutôt que de prendre des risques pour le personnel de la F1 et les spectateurs.”

“Le réveil est brutal pour tout le monde, pas seulement pour la F1 !” souligne Raikkonen.”Arrive ce qui arrive…Pour le moment, le plus important est que les gens restent en bonne santé mais, une fois la pandémie terminée, viendra le temps des questions.” 

“J’espère que quelque chose de positif finira par émerger de tout cela mais, pour le moment, nous ne pouvons que subir et nous protéger.”

Mattia Binotto rappelle pour quelle raison Vettel est apprécié chez Ferrari

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a une nouvelle fois ré-affirmé à quel point Sebastian Vettel restait toujours aussi motivé dans son travail.

Le quadruple champion du monde de F1 Sebastian Vettel a dû essuyer de nombreuses critiques l’an dernier après différentes erreurs commises en course au volant de sa Ferrari.

Nombreux étaient ceux qui disaient que Sebastian Vettel n’était plus motivé à rester en Formule 1 et les mêmes affirmaient que le pilote allemand ne tarderait plus à annoncer sa retraite du sport.

Mais une nouvelle fois, le directeur de la Scuderia Ferrari a tenu à rappeler que Vettel restait plus que jamais motivé par son travail et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle toute l’équipe l’apprécie particulièrement.

“Je pense que cette pause forcée ne convient à aucun des pilotes. Je pense qu’ils aiment tous vraiment la course, cela fait partie de leur vie.” explique Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari.

“Je sais que la normalité manque à Sebastian, le fait que nous ne soyons plus sur la piste. Il aimerait y être dès que possible, mais nous devrons le faire dès que tout ira mieux, quand tout reviendra à la normalité.”

“Mais bien-sûr, son désir est vraiment de courir pour le moment. Seb est une personne authentique et simple. Il aime son travail, il aime vraiment son travail et c’est une des raisons pour lesquelles chez Ferrari nous l’apprécions tellement.”

Rappelons tout de même que le contrat de Sebastian Vettel chez Ferrari arrive à son terme à la fin de cette saison 2020, mais en raison du report du début de la saison, il semblerait logique que le contrat de l’Allemand soit prolongé pour une année supplémentaire.

Bernie Ecclestone : “Sebastian Vettel est sous-estimé”

Bernie Ecclestone reste convaincu que Sebastian Vettel a les capacités de revenir dans le match cette saison, après une saison 2019 compliquée.

L’ancien grand argentier de la F1 pense que les gens sous-estiment largement les capacités du quadruple champion du monde de F1 Sebastian Vettel.

Selon le Britannique, qui deviendra papa pour la quatrième fois à l’âge de 89 ans en juillet prochain, Vettel a encore les capacités d’aller gagner des championnats du monde et d’égaler, voir dépasser, le record de Michael Schumacher et ses sept titres mondiaux en F1.

“Vettel est sous-estimé, il possède le gêne compétitif qu’ont les pilotes. Je le savais dès que je l’ai vu pour la première lors d’un entrainement le vendredi en Turquie en 2006. Je pouvais le voir dans ses yeux.” explique Bernie Ecclestone à Sport1.

“La Formule 1 a besoin d’un Sebastian qui gagne, il a eu un creux l’année dernière, mais comme je le connais, il n’y a aucune raison qu’il ne puisse pas viser les sept titres de Michael Schumacher. Comme je l’ai déjà dit, les gens sous-estiment Sebastian.”

Cependant, Bernie Ecclestone n’écarte pas l’idée de voir Sebastian Vettel quitter l’équipe Ferrari l’an prochain, alors que l’Allemand arrive en fin de contrat cette année : “Je pense qu’il a récemment souffert chez Ferrari avec son nouveau coéquipier Charles Leclerc, qui est également managé par le fils du président de la FIA [Nicolas Todt, fils de Jean Todt].”

“Je soupçonne aussi qu’il n’a pas obtenu le soutien dont il avait besoin de la part de Binotto [directeur de la Scuderia Ferrari]. Sebastian devrait donc s’arrêter ou chercher des alternatives pour 2021. McLaren, qui sera de nouveau motorisée par Mercedes, pourrait en être une.”

L’an dernier, Sebastian Vettel a terminé le championnat du monde à la cinquième position avec 24 points de retard sur son coéquipier Charles Leclerc.

Disparition de Stirling Moss, Wolff regrette déjà “une grande figure de l’histoire de Mercedes”

Le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a lui aussi rendu hommage à Sir Stirling Moss, décédé à l’âge de 90 ans.

Sir Stirling Moss avait gardé des liens étroits avec le constructeur Mercedes et avait marqué l’histoire de la course automobile en remportant des victoires historiques comme la Targa Fioro ou encore Les Mille Miglia au volant d’une Mercedes 300 SLR.

L’actuel directeur exécutif de l’équipe Mercedes en F1, l’Autrichien Toto Wolff, a rendu un dernier hommage à ce pilote à “l’esprit sportif irréprochable”.

“Les réalisations de Sir Stirling Moss sont devenues évidentes à partir du moment où j’ai moi-même participé à la course Les Mille Miglia.” explique Toto Wolff.

“Aldo Costa et moi nous sommes lancés dans l’aventure et nous avons pu réaliser le danger et le courage que ces gars de l’époque devaient avoir pour être compétitifs.”

“Cela a relevé mon opinion de Sir Stirling Moss au plus haut niveau possible d’un pilote de course, parce que seul un homme très courageux pouvait gagner cette épreuve de deux jours sur les routes nationales d’Italie.”

“La dernière fois que j’ai pu le rencontrer, c’était en compagnie de ma femme Susie et de sa femmes Susie. Je suis très triste d’apprendre son décès.”

“Sir Stirling Moss était l’un des plus grands de notre sport, et l’un des survivants d’une époque où la course automobile était consacrée au danger, à la bravoure et à la camaraderie.”

“Mais surtout, la carrière de Stirling a été caractérisée par un esprit sportif irréprochable et en cela il s’est vraiment démarqué. Il a été une grande figure de l’histoire de Mercedes, à la fois en tant que pilote de Grand Prix et vainqueur des Mille Miglia en 1955.”

“Il n’est pas exagéré de dire que nous ne reverrons plus jamais son semblable. Nos plus sincères condoléances vont à son épouse Lady Susie, à sa famille et à ses amis.”

Nico Rosberg : “La méditation a joué un grand rôle dans mon titre”

Nico Rosberg admet que la méditation a joué un grand rôle dans sa carrière et l’a beaucoup aidé dans sa quête du titre mondial en 2016.

Titré en 2016 au terme d’une saison intense et riche en émotions, Nico Rosberg admet que la méditation a joué un très grand rôle et l’aidé à progresser tout au long d’une saison marquée par sa lutte au championnat face à son coéquipier Lewis Hamilton.

“Il y a beaucoup de choses que j’ai apprises [pendant sa carrière] qui m’aident dans ma vie : je sais ce que je dois faire pour mon bien et pour le bien de ma famille.” explique Nico Rosberg à Der Standard.

“Par exemple, j’ai redécouvert la méditation. La Méditation a joué un grand rôle dans mon titre de champion du monde, et puis, je me suis arrêté parce que je manquais de motivation.”

“La force mentale avait complétement disparu et n’était plus jamais là sous la même forme. Mais désormais, je veux de nouveau progresser en tant que personne, et je pratique à nouveau la méditation.”

Lorsqu’on lui demande s’il était heureux en tant que pilote de Formule 1 les dernières années de sa carrière, l’Allemand répond : “Oui, bien-sûr, j’étais heureux.”

“Il n’est pas nécessaire d’être champion du monde pour être heureux. Vous pouviez également être cinquième et, même s’il n’était pas possible d’être plus que cinquième avec cette voiture [la Mercedes], vous pouviez en tirer beaucoup de joie.”

“Le succès dans le sport est bien-sûr formidable. C’était un métier dans lequel j’étais de toute façon très privilégié. Néanmoins, c’est un sport très intense et qui présente de nombreux côtés sombres qui ne sont pas beaux. Mais au fond, ce fut une très bonne expérience.”

Le monde de la course rend hommage à Sir Stirling Moss

L’annonce du décès de Sir Stirling Moss à l’âge de 90 ans a déclenché une vague d’hommages du monde de la course ce dimanche.

De Sir Jackie Stewart à Lewis Hamilton en passant par Ross Brawn, les hommages se multiplient ce dimanche pour honorer l’un des plus grands noms de la F1, décédé à l’âge de 90 ans.

“J’ai appris à connaître Stirling à la fin de sa carrière, alors que la mienne débutait.” a déclaré Ross Brawn, manager sportif de la F1.

“J’étais fier d’avoir pu le considérer comme un ami. Il a dépassé le terme légende. Ses capacités dans toute sorte de voiture de course étaient vraiment exceptionnelles.”

“Ce que j’admirais le plus, ce sont les qualités de Stirling en tant que véritable gentleman. Son comportement envers ses camarades de course, et les gens de la course en général, il était un exemple pour nous tous.”

“Il s’est battu aussi dur que quiconque pour réussir et gagner, mais il n’a jamais franchi les limites et il a toujours concouru de manière appropriée. Il a établi la norme à laquelle tous les concurrents devraient aspirer.”

“Il était toujours joyeux et aimait profiter de la vie, avec Susie [sa femme], au maximum. Il m’a conduit à plusieurs reprises autour de Goodwood dans une Ferrari SWB dans laquelle il a remporté le TT de 1960. Ce sont des souvenirs qui ne me quitteront jamais. Stirling Moss – une véritable personne spéciale.”

L’ancien pilote de F1 devenu commentateur Martin Brundle, qui a fait équipe avec Moss lors de son bref retour aux courses de berlines dans les années 1980 avec Audi, a souligné la perte d’un “homme remarquable”.

L’actuel pilote Mercedes et sextuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, a rendu hommage à “la légende de la course” sur son compte Twitter.

“Aujourd’hui, nous disons au revoir à Sir Stirling Moss, la légende de la course. Nos conversations vont certainement me manquer, je suis vraiment reconnaissant d’avoir eu ces moments spéciaux avec lui. J’envoie toutes mes prières et mes pensées à sa famille. Qu’il repose en paix.”

Sir Jackie Stewart a rendu hommage à son “héros ultime” au travers une courte vidéo postée sur Twitter.

Le pilote Williams George Russell a également rendu hommage à Moss, en écrivant: “J’ai seulement eu le plaisir de le rencontrer brièvement quelques fois, mais cela a suffi pour comprendre pourquoi il était si respecté. Mes pensées vont à sa famille.”

Le président de la FIA, Jean Todt, a déclaré que Moss était “une véritable légende du sport automobile et qu’il le restera pour toujours.”

La Scuderia Ferrari quant à elle regrette déjà “Une vraie légende et une personne merveilleuse. Pour la Scuderia Ferrari, il était un adversaire redoutable. Nos pensées vont à sa femme, sa famille et ses amis.”

Grosjean : “J’ai envie de rester en F1 encore quelques années”

Le Français Romain Grosjean ne compte pas raccrocher les gants et le casque de si tôt et espère bien pouvoir rester en F1 encore quelques années.

Titulaire au sein de l’écurie américaine Haas depuis 2016, Romain Grosjean arrivera en fin d’année au terme de son contrat le liant à son équipe et aura donc plusieurs options auxquelles il pourra s’accrocher.

Soit son équipe lui renouvelle sa confiance une saison supplémentaire [le plus probable], soit le Français se voit offrir un contrat dans une autre écurie, soit il décide tout simplement de mettre un terme à sa carrière à l’âge de 33 ans, mais cette dernière option ne semble pas à l’ordre du jour pour Grosjean.

“Effectivement, à la fin de la saison en cours je suis libre, maintenant, on va voir un petit peu comment les choses évoluent, si on arrive à avoir une saison, combien de courses on va avoir.” explique Romain Grosjean sur l’antenne de RMC.

“On va essayer d’être bon tout de suite pour pouvoir continuer avec Haas ou aller voir ailleurs si…j’ai de l’expérience, ça fait cinq ans que je suis avec Haas, donc, on a un bon bout de chemin ensemble.”

“Maintenant, ça veut pas dire qu’on ne continuera pas ensemble, ça ne veut pas dire que je n’irai pas voir ailleurs, mais j’ai envie en tout cas d’essayer de rester en Formule 1 encore quelques années.”

Interrogé pour savoir s’il pensait que la saison 2020 allait pouvoir débuter un jour, le pilote français veut rester optimiste, même s’il admet que la situation est totalement floue : “On va essayer d’être optimiste quand même, on va se dire qu’il y en aura [une saison 2020], mais c’est vrai que la situation est un petit peu compliquée, surtout, elle est très floue.”

Wihuri inquiet pour la carrière des jeunes pilotes en 2020

L’ancien sponsor de Valtteri Bottas Antti Aarnio-Wihuri estime que certains jeunes pilotes pourraient perdent gros cette année en raison de la crise.

L’homme d’affaires milliardaire finlandais Antti Aarnio-Wihuri, ancien sponsor du pilote Mercedes Valtteri Bottas en F1, estime que l’annulation de plusieurs épreuves dans les catégories inférieures cette année en raison de la crise sanitaire pourrait signer la fin de carrière pour de nombreux jeunes pilotes.

“Je ne sais pas ce qu’il va se passer cette année, mais toutes les catégories inférieures ont annulé leurs courses. Il semble qu’il n’y aura rien en 2020.” explique le milliardaire au journal finlandais Iltalehti.

“Dans la situation actuelle, lorsque vous ne pouvez pas vous entraîner correctement, vous ne pouvez pas non plus vous développer.”

“L’annulation de courses va entraîner certains pilotes en dehors de l’arène. De nombreuses personnes ont investi dans la carrière de jeunes pilotes cette année.”

“Cela nécessite des investissements financiers conséquents et dans de nombreux cas, outre les sponsors, de grosses sommes d’argent ont été dépensées.”

“Dans le pire scénario, il est fort possible que la carrière de certains jeunes se termine cette saison.”

“Ce coronavirus a un impact sur le financement des sponsors. En outre, cela peut également faire tomber de nombreuses écuries et il y aura également certainement des effets sur le sport automobile.”

Mattia Binotto a salué la victoire de Charles Leclerc en Esport

Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, a salué la victoire de son jeune pilote Charles Leclerc dans la série de F1 Esports Virtual Grand Prix le week-end dernier.

Bien qu’il n’ait eu en sa possession le jeu F1 2019 que depuis une semaine, le pilote Ferrari Charles Leclerc s’est imposé lors du Grand Prix virtuel organisé sur le tracé de l’Albert Park de Melbourne face à des pilotes bien plus habitués au jeu vidéo.

Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, se dit très impressionné par les performances de son jeune pilote, estimant que le fait de ne pas courir pour de vrai l’avait certainement motivé davantage.

“Leclerc a apprécié l’Esport…Je pense que pour lui c’était important d’être de retour dans un cockpit. Ça lui manquait, la compétition lui manquait.” a déclaré Binotto à Sky Sports.

“Je pense que cela a été un grand événement. Il y avait beaucoup de retours positifs. Je pense que les gens étaient très positifs et c’est une bonne chose. C’est aussi une bonne chose que Charles soit parti en pole et ait terminé premier.”

“Le sport est une passion pour les gens, c’est une passion pour les fans. Avec l’Esport et la course virtuelle que nous avons eue avec Charles – évidemment, ce ne fut finalement qu’une heure, mais encore une heure de distraction, une heure qui est importante, même pour les gens juste pour [voir] quelque chose de différent, autre chose.”

“Je pense que le sport est passion, le sport est plaisir, et il doit rester [cela]. Le sport est une responsabilité sociale, et nous ne devons jamais l’oublier.”

Mattia Binotto a souligné qu’il restait en contact permanent avec ses deux pilotes au cours de cette période si particulière afin de prendre de leurs nouvelles.

“Je suis en contact avec les deux pilotes – peut-être pas quotidiennement mais je m’assure simplement que tout se passe bien pour eux.”

“Ils essaient tous les deux de s’occuper. Évidemment, ils doivent s’en tenir aux lois de leur pays, mais ils s’entraînent, ils essaient de rester en forme, non seulement du point de vue physique mais aussi mental, de sorte qu’à partir du moment où nous reviendrons à la normalité, ils seront prêts à reprendre.”

Sir Stirling Moss, légende de la Formule 1, est décédé

Nous avons appris le décès de Stirling Craufurd Moss, un des grands de la F1, à l’âge de 90 ans, des suites d’une longue maladie.

Surnommé le “champion sans couronne”, Stirling Moss avait pris part à 66 Grands Prix entre 1951 et 1961, pilotant pour Vanwall, Maserati ou Mercedes où il avait formé un duo particulièrement efficace avec le pilote Juan Manuel Fangio.

Le pilote britannique avait signé un total de 16 poles et 16 victoires, terminant à quatre reprises deuxième du championnat entre 1955 et 1958 et troisième entre 1959 et 1961.

Il était aussi connu pour sa retentissante victoire dans une autre catégorie en 1955 lors de l’épreuve légendaire des Mille Miglia, course italienne sur route ouverte, avec Mercedes.

Il avait dû mettre un coup d’arrêt brutal à sa carrière en 1962 suite à un accident à Goodwood où il fut gravement blessé.

 

Face à la crise, Renault F1 veut préserver “l’ensemble de son équipe”

Cette semaine, Renault F1 a annoncé des mesures de réduction d’activités partielles ou totales sur ses deux sites en France et en Angleterre.

Tout comme Wiiliams, Racing Point, Haas, Alfa Romeo ou encore McLaren, l’équipe Renault cherche à réduire au maximum ses coûts de fonctionnement pendant cette période si particulière où aucune équipe ne perçoit de revenu en raison de l’absence de course.

Dans ce contexte, Renault F1 a donc décidé de recourir à l’activité partielle dans son usine située à Viry-Châtillon en France pour une durée minimale de 12 semaines, cette durée pourra d’ailleurs être réduite ou prolongée suivant l’évolution de la situation.

En Angleterre, pour son usine d’Enstone Renault F1 a pris des mesures encore plus drastiques puisque la grande majorité de son personnel a été placé en chômage partiel jusqu’à la fin du mois de mai.

Pour Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing, ces mesures étaient nécessaires afin de traverser au mieux cette période d’inactivité, alors qu’il n’est pas encore possible de mesurer l’impact sur la F1.

“Les conditions très difficiles que nous traversons sur le plan humain et sanitaire et le strict respect des consignes de confinement en France et en Angleterre, ainsi que dans la majeure partie des pays organisateurs de Grand Prix ne permettent pas encore de mesurer l’impact sur notre discipline.” expliquait cette semaine Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing.

“Il est donc indispensable d’avoir recours à toutes les mesures qui s’offrent à nous afin de traverser au mieux cette période prolongée d’incertitude et d’inactivité tout en préservant l’ensemble de notre équipe, que nous avons construite au cours des 4 dernières années.”

En plus de ces mesures, les salaires des cadres seront réduits de 20%, ainsi que ceux des pilotes Daniel Ricciardo et Esteban Ocon.

Le groupe Renault supprime le dividende

Dans le contexte actuel lié à la pandémie de coronavirus dans le monde, et dans un souci de responsabilité vis-à-vis de l’ensemble des parties prenantes du Groupe [dont l’équipe de F1] qui consentent des efforts ou subissent les effets d’une crise sans précédent, le Conseil d’administration de Renault a décidé de ne plus proposer la distribution de dividende à l’Assemblée générale.

Dans le même état esprit enfin, l’ensemble des membres du Conseil d’administration de Renault ont décidé de revoir à la baisse leur rémunération : Jean-Dominique Senard, Président du Conseil d’Administration diminue de 25% sa rémunération pour le second trimestre 2020 au minimum et les administrateurs ont décidé à l’unanimité de diminuer de 25% le montant de leurs jetons de présence 2020.

Les économies réalisées seront reversées au fonds de solidarité mis en place dans le cadre du Contrat de solidarité et d’avenir conclu le 2 avril 2020.

Clotilde Delbos, Directrice générale de Renault SA pour une période intérimaire, a décidé aussi de diminuer sa rémunération de 25% pour le second trimestre 2020 au minimum.

Leclerc sur sa victoire à Monza en 2019 : “C’était le plus beau jour de ma vie”

Charles Leclerc est revenu sur le soulagement qu’il a ressenti lorsqu’il a remporté le Grand Prix d’Italie 2019 au volant de sa Ferrari.

Ce samedi, la Formule 1 a rediffusé le Grand Prix d’Italie 2019 remporté par le pilote Ferrari Charles Leclerc au terme d’une course stressante pour le Monégasque aux prises avec la Mercedes de Lewis Hamilton durant une grande partie du Grand Prix.

Finalement, Leclerc a réussi à s’imposer face au pilote Mercedes et s’est ainsi offert sa seconde victoire avec Ferrari après avoir remporté le Grand Prix de Belgique quelques jours plus tôt.

“Ce fut le plus beau jour de ma vie, sans aucun doute.” a déclaré Charles Leclerc à propos de sa victoire sur les terres de Ferrari.

“C’était très, très spécial – tant de gens applaudissant pour une équipe, l’équipe à laquelle je fais partie – et une équipe si spéciale, qui est Ferrari…”

“Nous nous sommes préparés toute la semaine pour cette course et, finalement, gagner la course était fou.”

“Lorsque j’étais sur le podium, il y avait des centaines de milliers de personnes et 99% d’entre-elles portaient du rouge…Ils ont commencé à chanter l’hymne national, c’était un moment très spécial.”

Une pression énorme !

Ce jour là, il s’agissait également de la première victoire de Ferrari à domicile depuis 2010, ce qui a ajouté encore un peu plus de pression sur les épaules du Monégasque avant que les feux ne s’éteignent le dimanche.

“C’est la première fois de ma carrière que je subissais autant de pression. Le week-end a débuté le lundi avec beaucoup d’activités. Mardi et mercredi nous étions à Milan, il y avait tellement de monde.”

“Vous pouviez vraiment sentir que tout le pays, toute l’Italie, est avec vous et derrière Ferrari en général. Vous pouvez sentir qu’ils veulent absolument que vous gagnez.”

Une course folle !

Pendant la course, Leclerc a dû cravacher pour arriver à se défaire de Lewis Hamilton, les deux hommes ne se faisant pas de cadeau en piste.

“La course le dimanche a été folle ! J’avais Bottas moins d’une seconde derrière moi pendant toute la course, puis Lewis [Hamilton] est arrivé vers la fin et a commencé à me pousser aussi.”

“C’était très difficile de rester concentré et je pouvais voir les fans italiens applaudir dans les tribunes; J’essayais de me forcer à ne pas regarder les fans dans les tribunes et à continuer de regarder la piste.”

“Mais quand j’ai finalement gagné, c’était un soulagement, c’était un sentiment vraiment spécial. Cela me donne encore des frissons à chaque fois que je vois la fin de la course, et c’est toujours très spécial de la regarder en arrière.”

La F1 va-t-elle faire l’impasse sur les circuits urbains en 2020 ?

La Formule 1 pourrait bien se concentrer sur l’élaboration d’un calendrier 2020 uniquement constitué de circuits permanents.

En raison de l’épidémie de coronavirus, la F1 a déjà reporté les neuf premières courses de l’année et, pour l’instant, la saison 2020 devrait débuter fin juin avec le Grand Prix de France sur le tracé Paul Ricard au Castellet dans le Var.

Le manager sportif de la F1, Ross Brawn, a déclaré cette semaine que la F1 aimerait pouvoir débuter la saison 2020 au mois de juillet en Europe avec des courses à huis clos et en partant sur la base d’un calendrier comportant 19 courses.

Pour pouvoir disputer autant de courses en seulement six mois, la F1 n’écarte pas l’idée d’organiser des événements sur deux jours au lieu de trois habituellement, ce qui permettrait à la catégorie reine du sport automobile d’aligner les courses chaque semaine.

“Nous pourrions avoir des courses de deux jours afin de répondre aux besoins logistiques. Par exemple, la Chine sera probablement une course de deux jours si nous y allons.” explique le manager sportif de la Formule 1.

Singapour et Bakou en sursis !

Cependant, Ross Brawn a insisté sur le fait que les dates comportant des circuits urbains comme ceux de Singapour [programmé le 20 septembre] ou de Bakou en Azerbaïdjan seraient très difficiles à déplacer, notamment parce qu’il faut compter environ deux mois pour mettre en place les infrastructures pour accueillir la F1.

En outre, le simple fait d’organiser des courses à huis clos permettrait aussi à la F1 de réduire considérablement les délais pour l’organisation d’une course sur un tracé permanent.

“Là où une piste de course existe déjà, vous pourriez organiser une course en seulement un mois. Particulièrement si c’est une course à huis clos, car il n’y aurait pas besoin de marketing ou de vente de billets.”

Officiellement, le Grand Prix de Singapour est toujours programmé au calendrier de la saison 2020, mais les décisions en provenance de la F1 ne devront plus tarder, puisque les travaux de montage des infrastructures sur le tracé singapourien débutent généralement au mois d’août.

Le tracé de Bakou étant situé, pour sa part, en plein centre ville, les organisateurs n’ont pas hésité longtemps avant de prendre la décision de reporter l’épreuve [initialement programmée au mois de juin], s’empêchant ainsi des dépenses inutiles en construisant un circuit de Formule 1 de toute pièce pour rien.

Lorsque vous avez un précédent, il est plus facile de travailler avec tout le monde, car tout le monde comprend la douleur que vous vivez.” ont déclaré les organisateurs du Grand Prix d’Azerbaîdjan.

Je veux vraiment dire que je pense qu’aucun promoteur ne devrait être dans une situation dans laquelle les promoteurs australiens se sont trouvés, et je suis vraiment désolé pour Andy Westacott (le directeur du GP d’Australie).”

Je pense que c’est vraiment terrible ce qu’il a dû traverser, et l’annulation de l’événement à la dernière minute est un désastre pour le promoteur.”

Nous avons pris la décision [de reporter] avant de construire la piste. C’était l’un des principaux points de l’échéance interne que nous avons fixée. Nous voulions vraiment nous assurer de ne pas engager de dépenses inutiles.”

Ce serait un désastre complet si nous devions dépenser tout l’argent pour construire le circuit mais ne pas y courir.”

Donc, notre date limite pour commencer à construire le circuit était la mi-mars. Nous l’avons reportée d’une semaine pour prendre la décision sur la course et, évidemment, nous avons pris la décision le dernier jour où nous devions commencer à construire le circuit. Sinon, nous aurions gaspillé de l’argent, ce qui n’aurait pas été idéal, évidemment.”

Officiellement, le Grand Prix d’Azerbaïdjan a été seulement reporté, mais il semble improbable que la F1 puisse se rendre à Bakou cette année pour les raisons évoquées ci-dessus.

Notez que le circuit de Monaco n’est plus concerné pour cette année, puisque les organisateurs de l’épreuve [ACM] ont décidé d’annuler purement et simplement l’édition 2020 du Grand Prix de Monaco.