Avant la dernière course de l’année, Mattia Binotto dresse un premier bilan de cette saison 2019.

A la veille de la dernière course de la saison qui se disputera ce dimanche à Abou Dhabi, le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, dresse un premier bilan de la saison 2019 et promet déjà à tous les tifosi que Ferrari reviendra plus forte l’an prochain après un hiver très intense.

« Abou Dhabi est la dernière course de ce qui a été une longue saison pour tout le monde. Pour nous à la Scuderia Ferrari, ce fut une année de nouveaux commencements, avec des membres de l’équipe prenant de nouveaux rôles et Charles [Leclerc] lors de sa première année avec nous, notre objectif étant de jeter les bases de l’avenir. » explique Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari.

« Bien sûr, il y avait des hauts et des bas: la première partie de la saison ne s’est pas déroulée comme nous le souhaitions, mais j’apprécie certainement la façon dont nous nous sommes tenus ensemble, avons retroussé nos manches et combattu. »

« Nous avons particulièrement réagi après la pause estivale, avec trois victoires consécutives en course et une série de six pole positions consécutives, ainsi que notre victoire à Monza, quelques jours seulement après l’incroyable célébration des 90 ans de la Scuderia, à Milan, devant une foule immense. »

« Bien sûr, terminer deuxième ne sera jamais assez bon pour Ferrari et nous envisageons un hiver très intense pour continuer à construire en tant que groupe. »

« Le but est de revenir plus fort pour être à la hauteur des défis qui nous attendent. Alors que la saison tire à sa fin, je voudrais remercier nos tifosi du monde entier pour leur soutien passionné tout au long de l’année. Ce week-end, nous allons essayer de leur donner le meilleur résultat possible pour terminer la saison. »

McLaren Racing a annoncé aujourd’hui une extension de plusieurs années de son partenariat avec FxPro, premier courtier de change en ligne au monde.

À partir du Grand Prix d’Australie 2020, le logo FxPro figurera sur la MCL35 pilotée par Carlos Sainz et Lando Norris sur l’aileron avant et le cockpit.

« Nous sommes heureux d’annoncer une extension de notre partenariat avec FxPro, une marque également axée sur la technologie, l’innovation et l’excellence. » a déclaré Zak Brown, le PDG de McLaren.

« Nous sommes impatients de continuer à utiliser la Formule 1 pour souligner la position de cette marque en tant que premier courtier en ligne au monde et nous sommes impatients de lancer cette nouvelle ère de notre partenariat à partir du début de la saison 2020 de Formule 1. »

« Nous sommes ravis de notre collaboration continue avec McLaren à partir de 2020. » a ajouté le directeur du marketing de FxPro.

« Il existe un lien puissant entre les philosophies qui sous-tendent chacune de nos sociétés et nous espérons que la nouvelle année s’annonce bien pour les deux organisations, poussées par une détermination encore plus grande. avec une expertise et un avantage technologique primordial et qui devraient faire la différence. »

Le patron de l’équipe Haas estime que les plus grandes équipes de la grille profiteront toujours d’un certain avantage en 2021.

En 2021, les nouvelles règles sportives, techniques et financières seront introduites en Formule 1, ce qui devrait sur le papier, redistribuer les cartes.

Mais avec l’introduction d’un budget capé à 175 millions de dollars par saison et par équipe, les plus grandes écuries de la grille dépenseront très certainement plus du double en 2020 pour développer leur monoplace 2021 avant l’introduction de ce budget limité.

Par conséquent, les trois équipes les plus riches [Red Bull, Mercedes et Ferrari] continueront certainement de dominer la catégorie reine du sport automobile, malgré l’introduction des nouvelles règles.

« Comme toujours, les grandes équipes auront toujours un avantage. Ils ont juste plus de ressources et plus de personnes pour développer la voiture 2021 conformément à la nouvelle réglementation, tout en développant une voiture 2020. » explique Guenther Steiner, le team principal de l’équipe Haas.

« Le plafond budgétaire entre en vigueur en 2021. Au cours des premières années, je ne vois pas beaucoup de différence dans l’ordre hiérarchique des équipes. »

« Il y aura toujours les trois grands, puis les autres. Nous le savons. Espérons que l’écart se resserre un peu avec les grands au fil du temps. Nous allons certainement essayer de faire de notre mieux avec tout ce qui nous reste pour développer une bonne voiture 2021. »

Le team principal de l’équipe Red Bull continue d’être sceptique sur la baisse de forme de l’équipe Ferrari suite à l’envoi d’une directive technique par la FIA.

A partir du Grand Prix de Belgique, Ferrari a dominé les autres concurrents en décrochant une série de pole positions et de victoires, ce qui a permis à l’écurie italienne de sauver sa saison après une première moitié d’année compliquée.

Les concurrents de Ferrari se sont interrogés sur cette hausse soudaine du niveau de performance de la SF90, et il aura fallu attendre l’envoi d’une directive technique par la FIA avant le Grand Prix des Etats-Unis, pour voir les performances de la Ferrari diminuer soudainement.

Pour le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, il ne s’agit là que d’une simple coïncidence, mais pour les équipes concurrentes, notamment pour le directeur de Red Bull, il est difficile de croire que Ferrari est restée les bras croisés, même si le Britannique n’accuse pas directement la Scuderia.

« En Hongrie, nous aurions pu dépasser Ferrari [au championnat] sans le second arrêt au stand et seulement quatre semaines plus tard [à la rentrée en Belgique], ils entament une série de poles positions à chaque Grand Prix. » explique Horner à AMUS.

« C’était assez difficile à comprendre, parce que les trois autres motoristes ont évolué ensemble. Seule Ferrari s’est démarquée. Ensuite, en deux courses [après l’envoi de la DT], Ferrari a réduit son avance en ligne droite. Peu importe ce qu’il s’est passé, mais tout le monde peut avoir sa propre opinion. »

Red Bull terminera le championnat du monde des constructeurs à la troisième position cette année. L’équipe de Milton Keynes accuse un retard de 88 points sur Ferrari avant la dernière course de l’année à Abou Dhabi.

Alex Albon estime que le fait de pouvoir rouler avec sa monoplace en dehors d’un week-end de course va l’aider à améliorer ses performances.

Le pilote thaïlandais a rejoint l’équipe Red Bull Racing après la pause estivale, mais il n’a pas eu l’occasion de tester sa nouvelle monoplace avant sa première course officielle au Grand Prix de Belgique.

Malgré le fait qu’il n’a pas pu tester la RB15 avant le Grand Prix de Belgique, Alex Albon a réussi à terminer cinquième pour sa première course avec Red Bull et a systématiquement terminé dans le top six lors des courses suivantes [hormis le GP du Brésil où il a été percuté par la Mercedes de Lewis Hamilton].

Après ces bons résultats obtenus, Alex Albon a été confirmé pour la prochaine saison de Formule 1 aux côtés de Max Verstappen, et le Thaïlandais va désormais essayer de rouler un maximum lors des essais privés pour s’améliorer dans certains domaines.

« Je suis toujours en train de chercher des domaines dans la voiture sur lesquels je sais que j’ai besoin de travailler et afin de trouver le juste milieu pour trouver une pleine confiance dans la voiture et extraire le maximum de performance. » explique Alex Albon.

« Je sais que cela va me prendre du temps, c’est pourquoi j’attends avec impatience les tests après la saison à Abou Dhabi et même les essais de pré-saison. »

« Ce n’est pas facile de faire beaucoup de changements lors d’un week-end de course, tout simplement parce que vous avez très peu de temps pour expérimenter des choses sur la voiture. »

« Je pense que c’est vraiment de la conduite de façon générale. Dès que je pourrai pousser la voiture, je me sentirai vraiment plus à l’aise. Je pense que c’est à ce moment-là que le temps au tour diminuera. »

Valtteri Bottas a effectué une session de préparation ce lundi au volant d’une DS3 WRC sur plusieurs pistes du Circuit Paul Ricard.

Inscrit à RALLYCIRCUIT en catégorie moderne, le Finlandais, deuxième du Championnat du monde de Formule 1, a pu découvrir la discipline lors de quelques tours des différentes pistes d’asphalte qui composeront le parcours du rallye : circuit de 5,8 km, karting et Driving Center.

Valtteri Bottas a pris le volant d’une DS3 WRC préparée par le team français Ph Sport, leader de la préparation et location de voitures de rallye et rallye raid, qui a permis notamment à Sébastien Ogier de décrocher sa première victoire en championnat du monde des rallyes en 2008.

« Mon principal objectif pour RALLYCIRCUIT c’est vraiment prendre du plaisir ! Je connais très bien le Circuit Paul Ricard pour y venir depuis tout jeune et désormais pour le GP de Formule 1, mais là ce sera vraiment différent au volant d’une WRC et avec des configurations de pistes originales. » a déclaré Valtteri Bottas.

« Aujourd’hui je pense avoir bien exploité ces quelques heures de tests et je suis impatient de prendre le départ dans deux semaines. »

Le RALLYCIRCUIT se déroulera du 6 au 8 décembre sur le circuit Paul Ricard dans le sud de la France.

Accès public du 6 au 8 décembre
Pass 3 jours : 20 euros en préventes (25 euros sur place)
Billet 1 Jour Samedi ou Dimanche : 15 euros
Gratuit pour les moins de 16 ans et abonnés circuit.
Billetterie sur circuitpaulricard.com

Christian Horner estime que le nouvel aileron avant introduit cette année en F1 a eu un réel impact négatif sur les performances de la RB15.

Introduit cette saison en F1 pour améliorer le spectacle en favorisant les dépassements, le nouvel aileron avant, plus large, ne convenait pas au concept aérodynamique de la Red Bull selon le team principal de l’équipe de Milton Keynes.

Christian Horner admet que ce nouvel aileron avant a rendu le pilotage de la RB15 bien plus compliqué, ce qui pourrait expliquer les difficultés rencontrées par Pierre Gasly en début de saison.

« Je pense que oui [Red Bull a souffert], car notre concept aérodynamique s’appuie fortement sur l’aileron avant. » a déclaré Christian Horner à AMUS.

« Cela détermine également l’impact sur le reste de la voiture. En conséquence. la monoplace a réagi de façon très sensible en piste. Il nous aura fallu un certain temps pour comprendre et optimiser cela. »

« La voiture était simplement difficile à régler et à piloter, surtout par vent fort comme à Bahreïn. Néanmoins, nous avons obtenu de bons résultats en début de saison. Nous nous sommes qualifiés en seconde ligne à Melbourne et sommes même montés sur le podium. »

« Nous avons presque gagné à Monte Carlo, nous avons été plus rapides qu’Hamilton, mais nous n’avons pas eu de chance avec l’arrêt au stand. »

Lorsqu’on lui demande si c’était la raison pour laquelle Pierre Gasly était moins rapide que Max Verstappen, Horner répond : « Max a un talent incroyable. Il peut s’adapter à tout. »

« Pierre [Gasly] a senti les problèmes beaucoup plus clairement. Par conséquent, l’écart entre les deux était très grand. »

« Ferrari et Mercedes voulaient vraiment cet aileron avant, mais je pense qu’ils ont maintenant compris que cela ne coûtait que de l’argent et ne rendait pas les courses meilleures. A mon avis, ce fut des dépenses inutiles. »

La saison 2019 de l’équipe Haas a sans aucun doute été la pire depuis l’arrivée de l’écurie américaine en F1 en 2016.

Cette saison, sauf miracle lors de la dernière course à Abou Dhabi, l’équipe Haas devrait sans doute terminer à l’avant dernière place au classement des constructeurs.

L’équipe américaine a rencontré des problèmes dans la compréhension de sa monoplace dès les essais hivernaux au mois de février et ces problèmes n’ont fait que s’empirer au fil des courses.

Malgré une année complétement ratée, Romain Grosjean estime que son équipe aura au moins appris dans quelle direction il ne faudra pas aller l’an prochain, ce qui pourra déjà faire gagner du temps en termes de développement cet hiver.

« L’équipe se renforce d’année en année. Évidemment, nous avons eu trois années d’amélioration chaque saison. Cette année, la quatrième, a été une saison décevante en termes de performance. » explique Romain Grosjean.

« Cela ne signifie pas que tout le travail que nous avons fait en coulisse n’est pas formidable. Comme je l’ai dit à maintes reprises, l’équipe a très bien travaillé et nous avons tiré le maximum, sinon plus, de la voiture la plupart du temps. »

« Nous devons voir les points positifs et c’est que nous sommes devenus plus forts. Nous avons pu analyser davantage et nous avons pu nous préparer pour 2020. »

« Je pense que cette année a été positive dans la mesure où nous avons appris dans quelle direction ne pas aller [l’année prochaine]. Nous avons appris ce que nous devons rechercher. Nous avons appris que la communication doit être la clé. »

« Cette année, le sentiment était que depuis Barcelone, les choses ne se sont évidemment pas déroulées comme prévu. Peut-être que si nous avions réagi plus tôt, les choses auraient pu être différentes. »

« C’est quelque chose que nous avons appris cette année et, comme je l’ai dit, c’est la première fois que nous nous retrouvons dans cette situation. Il n’est pas facile de s’ajuster et de savoir quoi faire, mais nous sommes maintenant mieux préparés pour l’avenir. J’ai très hâte de commencer 2020. »

Lewis Hamilton a rappelé qu’à un certain moment il ne sera plus en capacité d’être à 100% et devra inévitablement penser à prendre sa retraite du sport.

L’année 2020 sera la quatorzième saison en Formule 1 pour Lewis Hamilton et le pilote Mercedes, désormais âgé de 34 ans, sait très bien qu’il se rapproche de la fin de sa carrière.

Bien qu’il ait récemment assuré qu’il comptait rester en Formule 1 encore quelques années, le sextuple champion du monde souligne qu’à un moment donné il ne pourra plus être à 100% de ses capacités et devra inévitablement quitter la F1.

Le rythme de la F1 est très contraignant pour les personnes y travaillant [pilotes, équipes, journalistes..] et comme le souligne Lewis Hamilton, après tant de sacrifices sur le plan personnel, il viendra bien un jour où il faudra penser à la retraite.

« Mon temps de réaction est encore assez bon en ce moment, mais à un moment donné, ça va baisser, même si on peut s’entraîner pour ça. » explique Lewis Hamilton.

« Je pense de toute façon qu’il y aura un jour où je ne pourrai plus suivre le rythme. La demande pour chaque saison est si élevée, il faut faire de grands sacrifices pour performer et se produire au plus haut niveau chaque année. »

« Tout cela signifie également beaucoup de temps passé loin de votre famille et de vos amis, ainsi que de nombreux sacrifices. Il viendra un moment où je n’aurai plus envie de tout ça. »

Lewis Hamilton a remporté cette année son sixième titre mondial en Formule 1. le Britannique pourrait égaler le record de Michael Schumacher l’an prochain avec un septième titre.

Andreas Seidl ne tarit pas déloges sur ses deux pilotes, qu’il a appris à connaître cette année en arrivant à la tête de l’équipe McLaren.

Seidl a rejoint McLaren cette année en tant que team principal de l’écurie britannique et a pu s’apercevoir très rapidement du professionnalisme de ses deux jeunes pilotes, Carlos Sainz et Lando Norris.

L’Allemand souligne notamment le très grand professionnalisme de Carlos Sainz, qui est passé par Toro Rosso et Renault avant de rejoindre McLaren cette année.

« Avant mon arrivée, lorsque j’ai su que nos pilotes seraient Carlos et Lando, je n’étais pas trop inquiet. » explique Andreas Seidl à AS.

« Carlos a déjà vu différentes monoplaces dans sa carrière, ce qui lui confère une très bonne expérience de travail avec diverses organisations et ingénieurs. »

« Ce n’est pas non plus l’effort uniquement d’un pilote, mais une combinaison avec l’équipe. Il est bien-sûr important que le pilote fournisse des informations précises sur le fonctionnement et les besoins de la voiture, mais nous avons aussi besoin d’ingénieurs solides, de bons outils, de bons pilotes et d’un bon simulateur. »

« Pour moi, la façon dont vous travaillez avec les ingénieurs doit être très claire et vous devez expliquer clairement vos besoins et vos commentaires. Carlos est très impressionnant pour cela lorsqu’il prend la parole lors des réunions. »

« On dirait un ingénieur, il est très précis, c’est ce qui est bien. Il est également important que le pilote comprenne qu’il s’agit d’un sport collectif et qu’il fait partie d’une équipe. »

« C’est encore plus important lorsque les choses ne se passent pas comme elles le devraient. Les pilotes sont les héros de ce sport et tous les membres des équipes les observent depuis l’entrée du garage. »

« Il est important qu’après une mauvaise journée ils entrent dans une spirale positive et donnent confiance aux gars. J’aime vraiment ça chez Carlos, il comprend l’importance de l’aspect humain dans ce sport. »

« Lui et Lando comprennent tous les deux que notre plus grand défi n’est pas la bataille qui les oppose, mais que nous devons progresser. S’ils s’entendent bien et travaillent ensemble, alors, nous pouvons travailler sur nos objectifs pour les prochains mois et les prochaines années, qui consistent à avoir une meilleur équipe et une voiture plus rapide. »

« C’est le seul moyen pour eux de grandir avec nous et de montrer qu’ils peuvent devenir des pilotes de premier plan. »

Au championnat du monde des constructeurs, McLaren occupe la quatrième position et est désormais assurée de terminer la saison à cette place à la veille de la dernière course à Abou Dhabi.

Lance Stroll estime qu’une seconde saison d’affilée va permettre à Racing Point de déverrouiller tout son potentiel en 2020.

Le pilote canadien a rejoint l’équipe de son père cette année, mais Racing Point n’a pas pu préparer au mieux cette saison 2019 après le rachat de l’écurie Force India à la fin de l’année dernière.

Le rachat assez tardif de l’écurie Force India a en effet forcé les ingénieurs à continuer à développer la monoplace 2019 sur la base du travail déjà effectué en cours d’année, afin de ne pas perdre plus de temps.

Racing Point a donc eu le plus grand mal à être compétitive en début de saison, et il aura fallu attendre le Grand Prix d’Allemagne et l’introduction d’une série de mises à jour sur la RP19 pour voir enfin l’équipe marquer de gros points plus régulièrement.

Pour Stroll, le fait que Racing Point s’apprête à participer à sa seconde saison d’affilée en 2020 va certainement aider les deux pilotes à déverrouiller tout le potentiel de la nouvelle monoplace.

« Pour moi, revenir pour une seconde saison dans le même environnement et avec plus d’expérience est un avantage énorme, c’est certain. » explique Lance Stroll.

« Je pense que si j’arrive à boucler des week-ends comme cette année, je pourrais faire beaucoup mieux. Libérer le plein potentiel de la voiture est très difficile en Formule 1, alors oui, je pense que l’expérience va certainement nous aider. »

Stroll prend pour exemple son expérience chez Williams

Titulaire chez Williams avant de rejoindre Racing Point en 2019, les leçons apprises en 2017 au sein de l’équipe de Grove ont été masquées en 2018 en raison d’un manque de performance flagrant de la Williams FW41.

« C’est le problème, ce n’était pas une bonne comparaison. La première année [chez Williams], nous avions un package beaucoup plus solide que la seconde année. »

« De la première année à la seconde, il y a eu une amélioration de ma part, mais cela ne s’est pas vu parce que le package était médiocre la seconde année. »

« J’ai eu l’impression d’être au dessus de la voiture, de comprendre les forces et les faiblesses de la monoplace et de le déverrouiller tout le potentiel. J’ai le sentiment que ce sera la même chose avec cette équipe, j’en suis convaincu. »

Piero Ferrari, le vice-président de Ferrari, a insisté sur le fait qu’une équipe de F1 a besoin non seulement de la meilleure voiture, mais aussi du meilleur pilote.

Rapport à l’accrochage qu’il y a eu entre les deux pilotes Ferrari au Grand Prix du Brésil, Piero Ferrari a voulu rappeler qu’en Formule 1 il faut non seulement la meilleure monoplace, mais également le meilleur pilote qui ne commet aucune erreur.

« Pour gagner, vous devez avoir le meilleur pilote et la meilleure voiture. Vous devez avoir le meilleur des deux : le pilote qui ne fait aucune erreur et la voiture qui est à 100% du premier au dernier tour. » a déclaré Piero Ferrari, vice-président de Ferrari et fils du fondateur Enzo.

« L’équipe et la stratégie sont également importantes. Aujourd’hui, la concurrence est tellement serrée que si vous n’avez pas le maximum dans tous les domaines, vous ne pouvez pas gagner. »

« Nous avons toujours été là depuis la première édition de la F1 et il est important d’y être chaque année avec une grande force pour essayer de gagner. »

« J’espère que Ferrari, en tant qu’entreprise, gardera toujours cette motivation. La partie GT, en produisant de plus en plus de belles voitures et la partie F1 en décrochant des victoires. »

« C’était le rêve de mon père et c’est le rêve de tous ceux qui travaillent ici aujourd’hui. Les employés de Ferrari d’aujourd’hui ne le connaissent pas [Enzo Ferrari], mais c’est comme si il était toujours là. »

« Mon père a laissé quelque chose d’impalpable : une sorte d’ADN de la société à laquelle ceux qui travaillent ici ressentent un sentiment d’appartenance. Le sens du devoir et le plaisir de construire des voitures qui donnent satisfaction à ceux qui les construisent et ceux qui ont la chance de les utiliser. »

L’équipe américaine Haas terminera très certainement avant dernière au championnat du monde des constructeurs en 2019.

L’écurie Haas, qui a rejoint la Formule 1 en 2016, est devenue la cinquième meilleure équipe de la grille l’an dernier et aspirait donc à faire encore mieux cette saison.

Mais après vingt Grands Prix disputés, l’écurie américaine occupe l’avant dernière position au classement des constructeurs, juste devant l’équipe Williams et son seul point marqué depuis le début de l’année [au GP d’Allemagne].

Chez Haas, plus personne ne cache sa frustration et surtout son envie d’en terminer avec cette saison très compliquée durant laquelle Romain Grosjean détient le record d’abandons [sept depuis le début de le saison].

Le pilote français a pourtant tout essayé avec son équipe pour essayer d’améliorer les performances de la VF19, mais à chaque fois, l’écurie devait faire face à un comportement inhabituel et incompréhensible de sa monoplace.

Pour Romain Grosjean le constat de cette saison 2019 est très simple : « On ne fait d’un âne un cheval de course. »

« La saison a été difficile, mais nous ne pouvons pas ignorer le travail difficile que tout le monde a accompli. » explique Romain Grosjean, cité par Race Fans.

« Nous avons toujours essayé d’améliorer la voiture du mieux possible, mais à un moment donné, on ne peut pas transformer un âne en un cheval de course. Au moins, nous avons essayé. »

Au championnat des pilotes, Romain Grosjean occupe la dix-huitième position avec seulement 8 points marqués depuis le début de l’année.