Honda admet avoir sous-estimé la complexité de la technologie hybride en 2015

L’actuel directeur technique de Honda est revenu sur les trois années de partenariat avec l’équipe McLaren en Formule 1.

Bien qu’il n’était pas encore impliqué directement dans le projet Formule 1 de Honda, Toyoharu Tanabe suivait de près l’évolution de la situation lorsque Honda a débuté son partenariat avec McLaren en 2015.

« Bien sûr, j’étais enthousiaste lors de cette annonce. J’étais aux États-Unis, alors je n’avais aucun détail de la part du Japon. » explique le directeur technique de Honda, Toyoharu Tanabe.

« Je n’ai pas reçu beaucoup d’informations, mais je travaillais sur le projet HPD (Honda Performance Development) et j’étais enthousiasmé. »

« Non seulement moi, mais chaque membre HPD a suivi de près l’avancement et le statut de notre projet de Formule 1. »

A ce stade, Tanabe dirigeait le projet Indycar aux Etats-Unis, mais le Japonais gardait toujours un oeil sur le projet Formule 1 de Honda.

« Je vais vous dire la vérité, oui! En fait, je ne m’attendais pas à beaucoup, car à cette époque, nous travaillions sur ce projet de moteur pour la prochaine génération d’IndyCar. Lorsque j’ai rejoint HPD, j’ai travaillé beaucoup sur la piste, puis je pensais que je passerais du côté piste au côté développement du nouveau projet de moteur.

« Je pensais rester avec HPD pour ce projet, mais bien sûr, la Formule 1 est l’un des projets les plus attrayants pour nous. »

Une nouvelle technologie très complexe

Pour les premières années du retour de Honda en F1 en tant que motoriste, les résultats étaient difficiles à obtenir et, bien que les deux parties aient travaillé sans relâche, ce partenariat a pris fin en 2017.

Avec du recul, Toyoharu Tanabe admet que Honda avait peut-être un peu sous-estimé la complexité de la technologie hybride de ces nouveaux moteurs en F1.

« Je savais à quel point un projet serait difficile en termes de technologie. Nous avions une expérience du moteur à combustion interne, nous avions une expérience de l’hybride avec les voitures de production, mais nous avions peu d’expérience de la course hybride. »

« Le MGU-H était un nouveau type de technologie très complexe. De l’extérieur, je regardais les résultats des tests et de la course, et je pouvais comprendre que nos ingénieurs travailleraient très dur, mais je savais combien il est difficile de rattraper les autres fabricants de PU. »

De gros changements avec Red Bull en 2019

Cette saison, Toyoharu Tanabe a mis en place plusieurs changements en axant la priorité sur la communication entre les ingénieurs en piste et ceux restés à l’usine de Honda au Japon ou encore ceux de Milton Keynes pour Red Bull Racing

« Lorsque j’ai rejoint le projet, j’ai essayé de constituer une équipe forte et unifiée. J’ai essayé d’améliorer la communication entre la piste, Sakura [usine Honda au Japon] et Milton Keynes, ainsi qu’entre les ingénieurs et les mécaniciens. »

« En 2018, nous avons pris un nouveau départ avec Toro Rosso. C’était comme une sorte de réinitialisation, nous permettant de trouver de nouvelles façons d’approcher la F1 sur la base des leçons des trois années précédentes. »

« Les gens de Honda étaient heureux de travailler avec Toro Rosso, car ils étaient très ouverts. Ils sont ouverts depuis que nous avons commencé à travailler avec eux, alors ils nous écoutent. »

« Nous sommes très heureux de travailler avec eux. Je ne peux pas dire avec certitude si cela a réduit la pression parce que je n’ai pas été impliqué dans les trois années avec McLaren, mais peut-être. »

« Je ne sais pas ce qu’ils attendaient de moi, mais avec une nouvelle équipe et un nouveau chef de piste, cela a peut-être relancé leur passion après quelques années difficiles. »

Lewis Hamilton opposé à la construction d’un nouveau circuit à Rio

Lewis Hamilton ne comprend pas pourquoi le Brésil souhaite construire un autre circuit de Formule 1 à Rio de Janeiro, alors que le tracé de Sao Paulo existe déjà.

Végétalien et ardent défenseur des causes environnementales, Hamilton ne comprend pas pourquoi le président du Brésil, Jair Bolsonaro s’entête à vouloir faire construire un autre circuit à Rio de Janeiro.

Le président du Brésil a présenté à la presse un projet visant à faire venir la F1 à Rio de Janeiro d’ici 2021 et un appel d’offres a été remporté par la société Rio Motorsports pour la construction de ce nouveau circuit qui sera construit sur un terrain fournit par l’armée dans le district de Deodoro, dans le nord de la ville.

Le Procureur général fédéral avait demandé au Conseil de la défense de suspendre l’appel d’offres au motif qu’aucune étude d’impact sur l’environnement n’avait été réalisée. Cependant, il n’y a pas eu de notification et l’appel d’offres s’est déroulé normalement.

Rio Motorsports devra donc satisfaire à toutes les contreparties environnementales fournies dans l’avis. L’armée a par ailleurs déjà procédé à la décontamination du terrain sur lequel des munitions de guerre n’ont pas explosé.

Le coût de l’opération a été chiffré à environ 700 millions de réal, soit environ 150 millions d’euros, alors que l’appel d’offres stipule que les investissements devront provenir essentiellement du secteur privé.

Interrogé ce mercredi au Brésil sur la construction de ce nouveau circuit, le pilote Mercedes Lewis Hamilton a déclaré qu’il préférait que l’argent soit dépensé autrement.

« Je suis un peu old school et j’adore le circuit d’Interlagos. » a déclaré le désormais sextuple champion du monde Lewis Hamilton, cité par Reuters.

« Honnêtement, je pense qu’il faut beaucoup d’argent pour construire un nouveau circuit et nous avons déjà un circuit historique ici [à Sao Paulo]. Je pense que nous n’avons pas besoin de couper plus de forêt tropicale et de faire plus de dégâts. »

« Je pense que cet argent pourrait servir à de meilleures causes ici [au Brésil]. On pourrait s’en servir pour améliorer les infrastructures des villes, parce qu’il y a encore beaucoup de pauvreté. »

« Si c’était mon argent, je le mettrais dans une meilleure cause. L’éducation est une super clé par exemple. »

Le photographe officiel de Mercedes, Paul Ripke, quittera l’équipe à la fin de l’année

Le photographe officiel de l’équipe Mercedes, Paul Ripke, a annoncé qu’il quitterait l’écurie du constructeur allemand à la fin de cette saison.

Photographe officiel de l’équipe Mercedes en Formule 1 depuis la saison 2016, Paul Ripke [le barbu sur la photo d’illustration de cet article] a admis qu’il n’était plus « heureux » dans son travail avec l’équipe championne du monde en titre et a donc décidé de ne pas prolonger son contrat pour l’an prochain.

« Je ne suis plus satisfait. Ma première course après la pause estivale était à Monza et j’ai essayé de faire quelque chose de différent, mais ça n’a pas fonctionné. » explique Ripke.

« Puis, nous sommes arrivés à Singapour et au Mexique, et à un moment donné, j’ai réalisé que j’étais malheureux. »

« Je me suis assis un petit moment et je me suis dit que je ne voulais pas être le photographe de l’équipe Mercedes l’an prochain. »

Une relation moins chaleureuse avec Hamilton

Paul Ripke admet que sa relation avec le sextuple champion du monde de Formule 1 Lewis Hamilton n’est plus aussi « chaleureuse » qu’auparavant, ce qui l’a également aidé à prendre sa décision de quitter l’équipe.

« Cette année n’a pas été facile avec Lewis. Il ne sait pas vraiment ce qu’il veut ou peut faire avec ses réseaux sociaux. Je pense qu’il ne le sait pas et donc je ne me sens pas tout à fait à ma place avec lui. La relation avec lui n’était pas aussi chaleureuse qu’avant. »

Paul Ripke quittera l’équipe Mercedes après la dernière course de l’année qui se disputera à Abou Dhabi début décembre.

Lewis Hamilton s’attend à un mercato des pilotes intéressant l’an prochain

Le pilote Mercedes Lewis Hamilton pense que le marché des pilotes en F1 l’an prochain sera très intéressant à suivre avec beaucoup de changements.

Pour le Britannique, la plupart des grands pilotes sont déjà en discussions avec d’autres équipes pour la saison 2021, ce qui devrait nous offrir un mercato particulièrement mouvementé l’an prochain.

« L’année prochaine, je pense que nous allons voir beaucoup de pilotes changer d’équipe. » a déclaré Lewis Hamilton ce mercredi à Sao Paulo.

« Il va se passer beaucoup de choses, il se passe beaucoup de choses en arrière plan, chaque pilote parle à certaines équipes. »

Rappelons que la plupart des pilotes de la grille n’ont pas souhaité prolonger leur contrat actuel après la saison 2020 en raison de l’introduction des nouvelles règles en catégorie reine du sport automobile.

Hamilton s’attend à une saison 2021 spectaculaire

La Formule 1 a annoncé d’importants changements de règles pour 2021, avec des voitures radicalement révisées qui devraient nous offrir des courses plus serrées et donc plus excitantes.

Pour Lewis Hamilton, la saison 2021 pourrait bien être la plus spectaculaire avec les nouvelles réglementations qui entreront en vigueur en Formule 1.

« Si cela correspond à tout ce qu’ils ont montré sur le papier, je pense que nous allons peut-être connaître la meilleure époque que nous n’ayons jamais vue depuis longtemps et je veux absolument être là. »

Red Bull devra fournir une monoplace compétitive à Verstappen pour le retenir après 2020

Christian Horner, sait que le seul moyen de pouvoir retenir Max Verstappen après 2020 sera de lui fournir une monoplace compétitive l’an prochain.

Lorsqu’on demande à Chrstian Horner, le patron de l’équipe Red Bull Racing, comment il compte s’y prendre pour retenir Max Verstappen après la saison 2020, le Britannique répond : « En lui donnant une voiture capable de défier Mercedes et Ferrari. »

« C’est un pilote très ambitieux et j’espère juste que nous pourrons lui offrir une monoplace qui mérite son talent. »

« Nous devons juste continuer à progresser [pour la fin de l’année 2019], afin que nous puissions avoir un grand combat avec Ferrari et Mercedes [l’an prochain]. »

Concernant les progrès du motoriste Honda, qui a permis à Red Bull Racing de décrocher sept podiums et deux victoires cette saison, Christian Horner admet qu’il ne s’attendait pas à de tels progrès de la part de la firme nippone pour la première année de collaboration avec Milton Keynes.

« Ils n’étaient jamais montés sur le podium les années précédentes. Pourtant, les résultats étaient au rendez-vous. Après la victoire en Autriche – qui était une performance fantastique de Max – nous avons pu voir que des gains plus fréquents étaient possibles. » 

Au championnat du monde des constructeurs, l’équipe Red Bull Racing occupe la troisième position avec 113 points de retard sur la Scuderia Ferrari.

La F1 souhaite utiliser 100% de biocarburants d’ici 2030

La Formule 1 vise à passer au biocarburant à 100% à l’avenir et augmentera le pourcentage des éléments bio dans le carburant chaque année jusqu’à 2030.

Cette semaine, la Formule 1 a présenté son plan pour devenir un sport totalement neutre en carbone d’ici la saison 2030.

Dans le cadre de ce plan ambitieux, l’un des tous premiers chantiers de la Formule 1 pour sa décarbonisation sera de s’attaquer au carburant utilisé dans le sport en utilisant de plus en plus de biocarburants dans les années futures.

« L’un des éléments clés sera le carburant que la Formule 1 utilisera à l’avenir. » explique Pat Symonds, le directeur technique de la F1.

« À l’heure actuelle, en vertu de l’article 19.4.4 du règlement technique de la FIA pour la F1 en 2019, au moins 5,75% (m / m) du carburant doit comprendre des bio-composants. Nous voulons atteindre 100% – c’est la cible. »

« Pour 2021, nous envisageons d’augmenter à 10%, et l’idée est de l’augmenter avec le temps. C’est un mot qui fait beaucoup parler et nous préférons donc utiliser l’expression « carburants durables de pointe ». »

« Pour le moment, le contenu biologique spécifié dans la réglementation est raisonnablement libre, mais ce qui s’est passé, c’est que les sociétés de carburant de F1 ont en grande partie fini par utiliser un produit très similaire, ce qui est assez coûteux. »

« Donc, en 2021, nous allons passer à 10% de bio éléments, mais nous allons spécifier qu’il s’agit d’un éthanol durable avancé, un type de biocarburant très particulier. Dans l’intérêt de lancer le processus et de réduire les coûts, nous avons spécifié 10% d’éthanol avancé pour 2021. »

« Mais nos ambitions vont au-delà de cela et, comme je le disais, nous voulons parvenir à un carburant durable avancé à 100%. »

« La voie à suivre pour cela n’est pas tout à fait claire pour le moment, mais en partenariat avec la FIA et avec l’aide des fabricants de moteurs et des sociétés de carburant, nous examinons la voie à suivre. En fait, notre prochaine réunion à ce sujet aura lieu cette semaine. »

Symonds explique que l’accent mis sur les carburants pour le moteur à combustion interne (ICE) découle de la volonté de montrer qu’il existe une alternative viable à l’énergie électrique, citant le fait que plus d’un milliard des 1,1 milliard de véhicules dans le monde sont équipés d’un moteur à combustion interne.

« Il y a absolument un gain de performance à gagner ici. Avec le prochain moteur de Formule 1, je pense que nous allons certainement nous fixer des objectifs légèrement différents. »

« Avec le moteur 2014, l’idée était de limiter le débit de carburant et cela poussait vraiment les constructeurs à rechercher un rendement de combustion élevé, bien que, pour tout dire, je ne suis pas sûr que quiconque pensait que nous atteindrions 50%, ce qui est assez remarquable. »

« Cependant, pour le prochain moteur, je pense que ce que nous allons dire, c’est que nous voulons viser une efficacité totale de 60%, puis discuter des technologies qui peuvent nous aider à atteindre cet objectif. »

« Lorsque le prochain moteur arrivera, nous aurons une chance de changer radicalement la donne, car vous adaptez le carburant et le moteur ensemble, ce qui ouvre vraiment des possibilités bien plus intéressantes. »

Le bulletin météo pour le Grand Prix du Brésil

Voici le bulletin météo complet pour l’avant dernière manche de la saison 2019 de Formule 1 qui se déroulera ce week-end au Brésil.

C’est sur le circuit d’Interlagos (São Paulo) que se déroulera ce week-end l’avant dernier Grand Prix de la saison de Formule 1. Faisant partie des 4 circuits (avec le GP d’Abu Dhabi, de Singapour et d’Italie) où les pilotes roulent dans le sens antihoraire, le Grand Prix du Brésil est souvent le théâtre de courses animées. Voyons en détail si les conditions météo pourraient venir influencer le déroulement du week-end.

Situation générale : La ville de São Paulo, aussi appelée « Cité de la bruine » est caractérisée par un climat tropical humide. Une dépression en formation au large des côtes brésiliennes vendredi s’éloignera vers l’Ouest au cours du week-end laissant place à un temps nuageux à ensoleillé dès samedi.

Vendredi 15 novembre – essais libres 1 et 2

La journée de vendredi sera la plus humide des trois jours avec de nombreuses averses dès les premières heures de la journée. En après-midi, le ciel sera toujours couvert et très menaçant. Les températures seront comprises entre 22°C et 23°C. Dès le milieu de l’après-midi, le vent se lèvera et soufflera de secteur Sud-Ouest.

Samedi 16 novembre – essais libres 3 et qualifications

La journée de samedi débutera sous un ciel couvert avec toujours un faible risque d’averses aux premières heures de la journée. Dès la séance d’essais libre 3 (à midi heure locale – 16h à Paris), le ciel laissera passer de timides éclaircies qui seront de plus en plus généreuses.

Les qualifications, qui dérouleront à 15h (19h, heure de Paris) devraient donc se dérouler sur une piste sèche avec une température de 22°C dans l’air. Le vent du Sud se renforcera au courant de l’après-midi mais ne dépassera pas les 20 km/h.

Dimanche 17 novembre – la course

Pour dimanche, la course aura lieu sous un soleil généreux et avec des températures agréables : 24°C sont attendus au moment ou les feux passeront au vert à 14h10 (18h10 en France). La piste sera sèche et la température de l’asphalte continuera à augmenter pendant le déroulement de la course. Le choix et la gestion des gommes seront donc une nouvelle fois capital pour gagner ce Grand-Prix.

Pour obtenir les prévisions heure par heure (actualisées toutes les 10 minutes) pour le Grand Prix du Brésil, vous pouvez consulter le site de notre partenaire météo Celinium en cliquant sur ce lien: Celinium.

bulletin météo grand prix du brésil 2019

La FIA envoie une nouvelle directive technique avant le GP du Brésil

La FIA vient d’envoyer une nouvelle directive technique à toutes les équipes juste avant le Grand Prix du Brésil 2019.

Après la dernière directive technique envoyée par la FIA juste avant le Grand Prix des Etats-unis, et qui indiquait à toutes les équipes qu’il n’était pas permis de contourner les règles sur la consommation de carburant [notamment en touchant au capteur de mesure], voilà qu’une nouvelle DT [la 38/19] a fait son apparition avant le GP du Brésil.

Cette fois-ci, la directive technique envoyée par la FIA précise qu’aucun liquide inflammable provenant du refroidisseur intermédiaire, du collecteur d’air ou bien du système ERS n’est autorisé à pénétrer dans les chambres à combustion du moteur.

Les commissaires techniques de la FIA ont laissé supposer que les motoristes pourraient détourner des fluides combustibles depuis le refroidisseur intermédiaire, le collecteur d’air ou le système ERS pour la combustion et ainsi améliorer les performances du moteur.

La FIA a fait référence à une directive technique plus ancienne dans laquelle il était interdit de brûler de l’essence dans un autre contexte.

Les commissaires techniques sont arrivés à cette conclusion : « Il n’est pas permis d’apporter de l’huile provenant des systèmes de refroidissement jusque dans les chambres à combustion. »

En envoyant cette nouvelle directive technique, il semblerait que la FIA veuille une bonne fois pour toute éliminer toutes les possibilités pour les motoristes de trouver de la performance supplémentaire en contournant les règles.

Honda va étudier de près la vitesse de la Ferrari au Brésil et à Abou Dhabi

Le directeur technique de Honda affirme qu’il sera en mesure de savoir après la dernière course de l’année si l’envoi de la directive technique par la FIA a eu un effet sur les performances de la Ferrari.

Depuis le Grand Prix des Etats-Unis, les performances de la Ferrari dans les lignes droites ont sensiblement chuté et beaucoup estiment qu’il faut y voir un lien direct avec la directive technique envoyée par la FIA quelques jours plus tôt.

En effet, à la demande de l’équipe Red Bull Racing, la FIA a envoyé une directive technique à toutes les équipes avant le Grand Prix des Etats-Unis afin de leur rappeler qu’il était absolument interdit de contourner les règles concernant la consommation du carburant.

Mais alors que c’est bien l’équipe Red Bull qui a fait cette demande d’éclaircissement auprès de la FIA, Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, a révélé que c’était l’équipe Mercedes qui était à l’origine de cette demande.

« Mercedes avait effectué des recherches dans ce domaine et de notre côté, nous avons eu le courage de faire une demande officielle auprès de la FIA. » a expliqué Helmut Marko à AutoBild.

Depuis l’envoi de cette directive technique, la Scuderia Ferrari n’a pas été en mesure de signer la pole position à Austin, alors que l’équipe italienne restait sur une belle série de six pole positions d’affilée depuis le Grand Prix de Belgique.

Simple hasard ou vrai lien avec la directive technique ? Le fait est que les concurrents de la Scuderia Ferrari n’ont pas manqué de souligner l’étrange coïncidence, dont Max Verstappen, qui a ouvertement accusé la Scuderia Ferrari de triche.

Honda surveille Ferrari de près

De son côté, le directeur technique de Honda, Toyoharu Tanabe, affirme qu’il sera en mesure de savoir [via les données GPS] après la dernière course de la saison à Abou Dhabi si la baisse de performance de Ferrari est directement liée à la directive technique de la FIA.

« Nous avons besoin d’avoir les données du Brésil et d’Abou Dhabi pour le savoir. » souligne Toyoharu Tanabe.

« Nous ne sommes pas capables de séparer l’appui aérodynamique et les performances du moteur, mais l’écart est inférieur par rapport aux courses précédentes. Nous ne savons donc pas si c’est uniquement le moteur ou bien le châssis. »

Ferrari donne des explications

Chez Ferrari, le directeur de la Scuderia, Mattia Binotto, a admis que la SF90 avait perdu de la performance en ligne droite à Austin, mais selon lui, la monoplace de Maranello a égalé ses concurrents dans les courbes.

Mattia Binotto a expliqué que Ferrari avait décidé d’adopter une approche avec davantage d’appui pour le Grand Prix des Etats-Unis, afin de voir comment le rythme de sa monoplace serait affecté, ce qui expliquerait en partie le manque de performance soudain dans les lignes droites.

Richard Mille prolonge son partenariat avec Haas

L’horloger suisse Richard Mille poursuivra son partenariat de longue date avec l’équipe Haas pour la prochaine saison de Formule 1 en 2020.

Après avoir été associés pour la première fois en 2016 lors de la saison inaugurale du Haas F1 Team, le partenariat commercial entre Richard Mille et l’équipe Haas se poursuivra pour une cinquième année en 2020.

Le logo Richard Mille sera présent sur les monoplaces de l’équipe, ainsi que sur les combinaisons des pilotes et sur l’équipement des mécaniciens. Romain Grosjean et Kevin Magnussen porteront à leur poignet les montres Richard Mille tout au long de la saison.

« Je suis ravi que Richard Mille continue de s’associer à nous en Formule 1. » a déclaré Guenther Steiner, le team principal de l’équipe Haas.

« Nous partageons une passion pour le détail et l’innovation, et je pense que c’est la conviction de faire les choses un peu différemment qui les a attirés chez nous en premier lieu. »

« Nos attributs sont très alignés et je suis heureux de voir notre partenariat mûrir davantage au cours de la saison 2020. Richard Mille est reconnu à la fois comme un pionnier et un chef de file de l’industrie avec une présence de marque mondiale. »

« Nous sommes très fiers du fait qu’ils voient l’intérêt de prolonger notre relation alors que nous entrons dans notre cinquième saison de compétition en Formule 1 »

Carlos Sainz a eu un véritable « coup de foudre » pour McLaren

Carlos Sainz admet qu’il est littéralement tombé amoureux de l’équipe McLaren dès son premier contact avec l’écurie britannique.

Le pilote espagnol a rejoint l’équipe McLaren cette saison après être passé par Toro Rosso, avec qui il a débuté sa carrière et Renault, qui a été sa dernière écurie avant d’arriver à Woking.

Cela n’aura échappé à personne, l’ambiance entre les deux pilotes McLaren est excellente cette année, ce qui prouve que Lando Norris et Carlos Sainz se sentent particulièrement à l’aise au sein de l’équipe britannique.

Interrogé pour savoir s’il se sentait bien chez McLaren, l’Espagnol assure qu’il n’a jamais été aussi heureux dans une équipe de Formule 1.

« Ce qui m’a attiré chez McLaren, c’est d’abord le lien avec Zak [Brown, le PDG de McLaren] et le fait qu’il voulait que je rejoigne l’équipe. » explique Carlos Sainz à Yahoo Sports.

« En tant que pilote, il est très important de se sentir chez soi et de sentir que l’équipe vous aime. J’ai toujours ressenti avec McLaren comme un coup de foudre depuis que nous avons entamé des discussions. »

« Pour moi, c’était très important de faire partie d’une équipe qui le voulait vraiment et dans laquelle je pouvais montrer mon talent, après les périodes Renault et Toro Rosso, où je ne me suis jamais vraiment senti comme à la maison. »

Au championnat du monde, Carlos Sainz occupe actuellement la septième place. le pilote McLaren accuse un retard de quatre points sur le pilote Red Bull Alex Albon.

Les pilotes présents en conférence de presse ce jeudi à Interlagos

Cinq pilotes seront présents en conférence de presse d’avant Grand Prix ce jeudi à Interlagos au Brésil.

Le Français Romain Grosjean sera présent ce jeudi pour la traditionnelle conférence de presse d’avant course à Interlagos. Le pilote Haas viendra certainement nous faire part de son envie d’en terminer avec cette saison 2019 catastrophique pour son équipe.

Le pilote Mercedes Valtteri Bottas sera lui aussi présent ce jeudi. Le Finlandais, qui est assuré de terminer vice champion du monde en 2019, viendra nous expliquer à quel point la saison a été difficile pour lui cette année aux côtés de Lewis Hamilton.

Sergio Perez viendra très certainement nous expliquer qu’il est très motivé pour marquer de gros points pour son équipe à Interlagos. Le Mexicain et son coéquipier Lance Stroll doivent impérativement scorer lors des deux dernières courses pour permettre à Racing Point de rattraper et dépasser l’équipe Renault à la cinquième place [18 points d’avance].

Le pilote Renault Daniel Ricciardo viendra nous parler de sa très belle performance au Grand Prix des Etats-Unis où il a terminé sixième.

Enfin, le Polonais Robert Kubica devra certainement répondre aux questions des médias au sujet de son avenir, alors qu’il participera à son avant dernière course avec l’équipe Williams au Brésil.

La conférence de presse du Grand Prix du Brésil se tiendra ce jeudi 14 novembre à 11h00 (heure locale), soit 15h00 pour la France.

Les pilotes Alfa Romeo espèrent revenir dans les points ce week-end au Brésil

Les deux pilotes Alfa Romeo estiment pouvoir marquer des points ce week-end au Brésil, après une série de courses aux résultats mitigés.

Depuis la pause estivale, l’équipe Alfa Romeo n’a marqué que trois points au championnat du monde, tous inscrits par l’Italien Antonio Giovinazzi [deux à Monza et un à Singapour].

Kimi Raikkonen quant à lui n’a plus marqué de points pour son équipe depuis le Grand Prix de Hongrie au début du mois d’août.

A deux courses de la fin de saison, les deux coéquipiers espèrent donc « ramasser » un maximum de points pour permettre à Alfa Romeo de remonter au classement constructeurs, alors que l’écurie suisse occupe actuellement la huitième position avec 29 points de retard sur Toro Rosso.

« La course de ce week-end est une autre chance pour nous de marquer des points. » a déclaré Kimi Raikkonen.

« Nos dernières performances ont été très positives et nous pensons pouvoir à nouveau nous battre au milieu du peloton. Ce serait donc bien d’obtenir quelques points pour montrer nos progrès à la fin du week-end. »

« Je suis vraiment impatient de courir à Interlagos. » a déclaré Antonio Giovinazzi. « C’est une piste vraiment spéciale et qui a toujours été liée à Senna et à tant d’histoire en Formule 1. »

« Le renouvellement de mon contrat [Giovinazzi a été confirmé pour 2020 la semaine dernière] est un gage de confiance et je suis vraiment impatient de rendre la confiance que l’équipe m’a témoignée. »

« Nous avons fait de grands progrès lors des dernières courses et revenir dans les points serait une grande récompense pour tout notre travail acharné. »

Pénalisé lors des deux dernières courses, Kvyat est désireux de marquer des points à Interlagos

Le Russe Daniil Kvyat est désireux de marquer un maximum de points ce week-end au Brésil après avoir été pénalisé à deux reprises lors des deux dernières courses.

A Mexico et à Austin, le pilote Toro Rosso a franchi la ligne d’arrivée dans le top dix mais a ensuite été pénalisé lors de ces deux manches pour avoir « poussé » des concurrents dans le dernier tour de course.

Au Grand Prix du Mexique, c’est le pilote Renault Nico Hülkenberg qui a été percuté dans le dernier tour de course par la monoplace du Russe, tandis qu’à Austin c’est le Mexicain Sergio Perez qui était dans la ligne de mire de Daniil Kvyat allias « Torpedo ».

Ces deux incidents ont coûté à chaque fois une pénalité à Daniil Kvyat, faisant perdre au pilote russe quelques points pour son équipe qui se bat actuellement pour la cinquième position au classement des constructeurs contre Renault et Racing Point.

Cette bataille serrée pour la cinquième position au championnat constructeurs doit sans doute expliquer en partie l’agressivité du pilote Toro Rosso lors des deux dernières courses.

« Lors des deux dernières courses, j’ai franchi la ligne d’arrivée dans le top dix, mais j’ai ensuite perdu les points pour des « raisons techniques ». » explique Daniil Kvyat.

« Je suis donc très désireux d’obtenir un bon résultat pour moi et pour l’équipe ce week-end. C’est fou que nous n’ayons plus que deux courses cette année. La saison a été longue, mais elle est passée très vite. »

Notez que Daniil Kvyat a été reconduit par Toro Rosso pour la saison prochaine, tout comme le Français Pierre Gasly qui restera son coéquipier en 2020.

Ferrari pourrait tester des composants moteur 2020 sur la voiture de Leclerc à Interlagos

La Scuderia Ferrari pourrait profiter du changement de moteur sur la monoplace de Charles Leclerc ce week-end pour tester des composants 2020.

Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari, a annoncé ce mardi que le moteur endommagé qui était monté sur la monoplace de Charles Leclerc avant les qualifications du Grand Prix des Etats-Unis ne pourrait pas être utilisé de nouveau ce week-end au Grand Prix du Brésil.

Par conséquent, le Monégasque va recevoir une nouvelle unité de puissance sur sa Ferrari ce week-end, ce qui entraînera automatiquement une pénalité de grille [entre 5 et 15 places suivant les composants changés].

« Charles obtiendra une nouvelle unité de puissance là-bas, car la sienne a été endommagée samedi à Austin, ce qui l’a obligé à utiliser une version précédemment utilisée et moins puissante pour le reste du week-end. » a déclaré Mattia Binotto.

« Charles obtiendra une nouvelle unité de puissance là-bas, car la sienne a été endommagée samedi à Austin, ce qui l’a obligé à utiliser une version précédemment utilisée et moins puissante pour le reste du week-end. »

« Cela sera important pour confirmer que nous faisons des progrès avec notre voiture et pour continuer sur cette lancée des travaux d’hiver. Je sais que nos pilotes et toute l’équipe sont pleinement concentrés sur cela. »

Le moteur endommagé à Austin était une Spec 3, c’est à dire l’ultime évolution moteur de la Scuderia et, en toute logique, Charles Leclerc devrait recevoir également une Spec 3 ce week-end à Interlagos.

Mais l’équipe de Maranello pourrait aussi profiter de ces pénalités et, du fait que le championnat soit déjà joué, pour tester des composants moteur de la prochaine saison sur la voiture de Leclerc.

A l’heure actuelle, la Scuderia Ferrari n’a pas encore précisé quels éléments allaient être changés sur la monoplace de Charles Leclerc ce week-end.

Romain Grosjean est très emballé par les monoplaces 2021

Romain Grosjean se dit emballé par ce qu’il a pu voir des futures monoplaces de Formule 1 qui deviendront la norme en 2021.

A partir de la saison 2021, l’esthétique des monoplaces de Formule 1 aura sensiblement évolué avec des roues plus grandes [18 pouces], des ailerons plus petits et la disparition de plusieurs éléments aérodynamiques comme les barge boards.

Le Français Romain Grosjean se dit très emballé par ce qu’il a pu déjà voir grâce aux images de synthèse présentées par la Formule 1 au Grand Prix des Etats-Unis il y a quinze jours.

« Je pense qu’elles ont l’air cool et j’ai vraiment hâte que cela devienne une voiture de course. » explique Romain Grosjean au sujet des futures monoplaces 2021.

« Je suis très heureux de leur apparence, mais du point de vue des performances, nous devrons attendre de voir ce que cela apportera sur la piste, mais de façon générale, je suis très satisfait de ce que j’ai vu jusqu’à présent. »

« En ce moment, nous perdons beaucoup d’appuis derrière une autre monoplace, puis nous glissons. Ensuite, la surface des pneus surchauffe et vous perdez complétement l’adhérence et vous ne pouvez pas attaquer. »

« [avec les règles 2021] si nous ne perdons pas autant d’appuis, j’espère que nous serons pas en surchauffe et que nous pourrons rester plus proches, en tout cas c’est l’idée. »

Concernant le poids des monoplaces, qui passera de 743 kilos à 768 kilos en 2021, Romain Grosjean admet qu’il préfère perdre quelques secondes au tour si le spectacle en course s’améliore.

« Les monoplaces de Formule 1 sont les plus rapides sur terre. Donc, je pense que si nous perdons quelques secondes pour avoir une meilleure course, ce ne sera pas la fin du monde. Nous devons juste voir la situation dans son ensemble. »

Steiner pense que les F1 2021 seront aussi rapides que les monoplaces 2019

Le patron de l’équipe Haas estime que les Formule 1 en 2021 seront capables d’aller aussi vite que celles utilisées cette saison.

A partir de la saison 2021, les monoplaces de Formule 1 seront plus lourdes d’au moins 25 kilos par rapport à une F1 de la saison 2019, principalement en raison de l’introduction des nouveaux pneus 18 pouces de Pirelli qui seront plus grands et donc plus lourds que les actuels.

Le poids minimal d’une monoplace de F1 passera de 743 kilos à 768 kilos, ce qui devrait avoir un sérieux impact sur la vitesse des monoplaces sur un tour rapide et alors que d’autres éléments entreront également en jeu.

D’après les premières estimations, les monoplaces devraient perdre environ 3 secondes au tour en 2021 par rapport à une F1 2019, mais selon Steiner, ce déficit devrait être rapidement comblé par les équipes.

« Personne ne veut des monoplaces plus lourdes, et plus encore en Formule 1, parce que cela ne rend pas les voitures aussi fluides lorsqu’elles roulent. » explique Guenther Steiner, le team principal de l’équipe Haas.

« Avec toutes les technologies, les aspects de sécurité et la technologie hybride, vous ne pouvez pas faire autrement. Je ne pense pas que les 25 kilos supplémentaires seront le facteur le plus important pour rendre les voitures plus lentes, ce sera plus l’aérodynamique. »

« Je pense qu’au début nous ne serons peut-être pas là où nous voulons être, mais je suis presque certain que nous retrouverons des monoplaces aussi rapides qu’elles le sont maintenant. Je pense que cela dépendra également beaucoup des pneumatiques. »

Claire Williams s’inquiète de l’impact d’un calendrier rallongé sur le personnel des équipes

Claire Williams se méfie grandement de la pression qui sera exercée sur le personnel des équipes la jour où le calendrier de la F1 atteindra 25 courses par an.

Liberty Media a été très clair et a admis que son intention était de d’augmenter le nombre d’événements au cours d’une saison de Formule 1 d’ici 2025 avec un calendrier qui ne devrait pas dépasser les 25 Grands Prix par an.

Mais pour Claire Williams, cette augmentation significative du nombre de courses par saison aura obligatoirement un impact sur le personnel des équipes, qui sont déjà soumis à une forte pression avec un calendrier à 21 courses en 2019.

« 25 courses, c’est beaucoup. Avoir 22 courses l’année prochaine sera déjà très lourd et toutes les équipes vont devoir examiner l’impact sur le personnel. » explique Claire Williams, la patronne de l’équipe éponyme.

« D’un point de vue purement du style de vie et du respect de l’équilibre travail-vie personnelle, ce sera incroyablement difficile. »

« Nous avons tous du personnel d’assistance sur lequel nous pouvons compter pour effectuer des rotations, mais je pense que pour les grandes équipes le défi sera peut-être plus facile de ce point de vue. »

« Elles ont un budget plus important pour pouvoir engager plus de personnes pour pouvoir effectuer cette rotation. »

« D’un point de vue financier, c’est bien qu’il y ait une compensation parce qu’il y aura plus de courses, il y aura plus d’argent qui sera distribué. Donc, d’un point de vue financier, ce n’est pas la fin du monde. »

Sebastian Vettel : « Au Brésil, chaque année quelque chose de fou se produit »

Sebastian Vettel s’attend à un Grand Prix du Brésil surprenant, alors que le pilote Ferrari estime qu’il se passe quelque chose de fou chaque année à Sao Paulo.

L’an dernier, le Grand Prix du Brésil nous a offert un vilain jeu de mains entre Max Verstappen et Esteban Ocon à la fin de la course, après que le pilote français ait percuté la Red Bull du Hollandais.

Si l’on remonte un peu plus loin, vous devez certainement vous rappeler de ce Grand Prix du Brésil 2008 durant lequel Felipe Massa a franchi la ligne d’arrivée en étant champion..l’espace de trente secondes à peine, le temps que Lewis Hamilton double Timo Glock dans le dernier virage du circuit pour s’assurer son premier titre mondial en F1. [vidéo ci-dessous avec un certain Julien aux commentaires de RMC]

« Les courses au Brésil, à Sao Paulo, je pense que tout peut arriver. Je ne sais pas pourquoi, mais il y a quelque chose à propos de cet endroit et de ce circuit. » explique Sebastian Vettel.

« Chaque année, quelque chose de fou se produit et, si ce n’est pas le cas, vous pouvez être sûr que ce sera l’année suivante. »

« C’est une autre piste qui nous a bien convenu dans le passé et nous a bien traités ces deux dernières années. Je me souviens que nous avions un bon rythme là-bas et Kimi était sur le podium l’an dernier, alors qu’il y a deux ans, nous avons remporté la course. »

« Je pense que dans l’ensemble, c’est un bon terrain de chasse pour nous et si tout va bien ce sera encore le cas ce week-end. »

« En termes d’ambiance, c’est très spécial. Les Brésiliens sont l’une des foules les plus bruyantes du calendrier: vous pouvez réellement les entendre lorsque vous êtes dans la voiture et vous avez l’impression qu’ils sont dans le cockpit avec vous. »

L’arrivée du GP du Brésil 2008

Quel a été l’impact écologique de la F1 en 2019 ?

La Formule 1 a annoncé ce mardi vouloir devenir un sport neutre en carbone d’ici 2030 et a également révélé à quel point les émissions de CO2 sont importantes en 2019.

La catégorie reine du sport automobile s’est engagée à réduire considérablement son impact sur la planète au cours des prochaines années, alors que d’ici 2025, toutes les courses de Formule 1 devront être durables.

En présentant son plan visant à rendre la catégorie neutre en carbone d’ici 2030, la Formule 1 a révélé l’empreinte écologique du sport à l’heure actuelle.

Au total, la Formule 1 a émis en 2019 256 000 tonnes de dioxyde de carbone, et alors que les moteurs des monoplaces n’ont émis « que » 1796 tonnes jusqu’à présent lors des essais et des week-ends de course.

La majeure partie des émissions de CO2 est imputable à la logistique démesurée de la Formule 1 avec pas moins de 45% des émissions totales. Lorsque l’on parle de logistique, on parle évidemment du matériel déplacé pour les équipes, mais aussi pour Pirelli, les télévisions, les médias, les équipement pour les VIP [Paddock club etc..].

Ci-dessous, un tableau récapitulatif des émissions émises par la F1 depuis le début de l’année, alors qu’il reste encore deux Grands Prix à disputer et des essais privés à Abou Dhabi.

L’impact écologique de la Formule 1 en 2019

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