L’ancien pilote Ferrari Gerhard Berger estime que Sebastian Vettel se retrouve dans une situation compliquée chez Ferrari.

Depuis un certain temps, les rumeurs suggèrent que le pilote Ferrari Sebastian Vettel pourrait prendre sa retraite à la fin de la saison 2019, mais le principal intéressé a déjà répondu qu’il ne comptait pas s’arrêter dans l’immédiat.

Le patron de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a lui aussi confirmé que Sebastian Vettel fera partie de l’équipe en 2020 aux côtés de Charles Leclerc, balayant ainsi toutes les rumeurs d’un possible départ prématuré du quadruple champion du monde.

Mais selon Gerhard Berger, Sebastian Vettel serait tout à fait capable de prendre la décision de tout plaquer un matin en se réveillant, alors que la situation de la Scuderia Ferrari, qui n’a toujours pas remporté de course en 2019, est très compliquée depuis le début de l’année.

Soulignons également que la dernière victoire du pilote allemand avec la Scuderia Ferrari remonte au Grand Prix de Belgique 2018, il y a un an.

« Je peux faire confiance à Sebastian car il est un garçon très intelligent. Il aimerait faire beaucoup de choses dans la vie: il a une famille il gagne beaucoup d’argent, il n’a donc pas besoin d’argent, il aime la famille, les voitures et les motos anciennes. » explique Berger à l’agence DPA.

« Je suppose qu’un matin il peut se lever et dire: « Cela me rend fou, je vais faire autre chose ou courir avec d’autres voitures. ça m’amusera plus au lieu de courir avec des règles aussi complexes que celles d’aujourd’hui ». »

« Il n’est pas comme ça, il n’aime pas les surprises. Gérer cette situation n’est pas facile  pour Sebastian. »

« Le temps file pour lui. Pour le moment, il ne donne pas assez à l’équipe. C’est un peu différent de Michael [Schumacher] qui a été un peu plus strict avec l’équipe. Ce n’est pas un reproche contre Sebastian, qui est très travailleur et intelligent, mais ce n’est pas dans sa nature. »

Officiellement, Sebastian Vettel est sous contrat avec Ferrari jusqu’à la fin de la saison 2020. Le pilote allemand aura alors 33 ans à la fin de son contrat avec l’équipe de Maranello.

Alfa Romeo Racing et Save the Children, la plus grande organisation de défense des droits des enfants dans le monde, dévoilent une nouvelle initiative visant à améliorer la vie des membres les plus démunis et les plus vulnérables de notre société.

À partir du 26 Août 2019, les amateurs de sport automobile pourront enchérir pour des articles exclusifs tels que des forfaits d’expérience VIP et des souvenirs de course uniques dans une série de ventes aux enchères spéciales destinées à recueillir des fonds pour Save the Children, ce qui permettra d’améliorer les conditions de vie des enfants les plus démunis.

Parmi les articles en vente, vous pourrez notamment acquérir des pass VIP afin d’entrer dans les coulisses et les espaces les plus secrets de l’équipe Alfa Romeo Racing.

L’initiative sera soutenue par la maison de vente aux enchères ricardo (www.ricardo.ch), partenaire de vente aux enchères de Save the Children, dans le cadre de son initiative «#ricardoforgood».

Les premiers lots seront mis en ligne le 26 août, au début de la semaine de course du Grand Prix de Belgique, alors que d’autres enchères se dérouleront parallèlement aux dernières courses de la saison. Pour commencer à participer à la vente aux enchères, vous pouvez cliquer sur ce lien.

« Nous sommes fiers de travailler avec Save The Children pour aider les membres les plus vulnérables de notre société. » explique Frederic Vasseur, team principal de l’équipe Alfa Romeo Racing.

« Nous avons la chance de faire ce que nous faisons, mais nous ne le prenons pas pour acquis: nous sommes heureux de faire d’Alfa Romeo Racing une force du bien et, ce faisant, de donner aux fans un accès privilégié à notre équipe et à d’énormes articles mis aux enchères. »

« Nous espérons sincèrement que ces ventes aux enchères permettront de recueillir des fonds précieux pour Save the Children et son travail. »

Renault s’apprête à annoncer l’arrivé du Français Esteban Ocon au sein de l’équipe en tant que titulaire pour la saison 2020.

Le Français Esteban Ocon ne sera pas chez Mercedes en 2020, mais bien chez Renault en remplacement du pilote allemand Nico Hulkenberg, une annonce officielle étant attendue dans les prochaines heures.

Esteban Ocon, qui patientait en tant que réserviste chez Mercedes depuis le début de l’année, n’a pas été choisi par l’équipe du constructeur allemand pour rouler aux côtés de Lewis Hamilton en 2020 et a donc été mis à disposition d’une autre écurie, en l’occurrence Renault.

Mercedes pour sa part s’apprête à confirmer Valtteri Bottas dans ses fonctions pour une quatrième année consécutive en 2020 comme nous vous l’annoncions il y a quelques jours. Le Finlandais possédait une option sur son contrat pour prolonger d’une année et l’équipe a activé cette option pour la saison prochaine.

On ne connait toujours pas en revanche l’avenir de Nico Hulkenberg, qui pourrait très bien remplacer l’un des deux pilotes de l’équipe américaine Haas l’an prochain.

Pierre Gasly a moulé son baquet chez Toro Rosso ce lundi, équipe avec laquelle le Français terminera la saison 2019.

Ce fut la grande annonce de cet été, le Français Pierre Gasly a été remplacé chez Red Bull par le jeune thaïlandais Alex Albon à partir du Grand Prix de Belgique.

Si Alex Albon a rendu visite à sa nouvelle équipe ce lundi à Milton Keynes pour mouler son baquet, Pierre Gasly a fait de même chez Toro Rosso en Italien à Faenza, où est située son usine.

Pierre Gasly évoluera jusqu’à la fin de l’année dans un univers qui lui est familier, puisque le pilote français a débuté sa carrière en F1 avec Toro Rosso en 2017, alors qu’il a ensuite été promu titulaire en 2018 avant de rejoindre l’écurie Red Bull Racing en 2019.

Malheureusement, le Français n’a pas réussi à convaincre ses employeurs durant cette première partie de la saison et a été rétrogradé juste après le Grand Prix de Hongrie durant lequel il a terminé à plus d’un tour de son coéquipier Max Verstappen.

Back into the swing of things with a familiar face! ?

Ciao @PierreGASLY! ? pic.twitter.com/aDvQkqnXcG

— Toro Rosso (@ToroRosso) August 26, 2019

Le nouveau pilote Red Bull Racing Alex Albon est de passage à Milton Keynes ce lundi pour mouler son baquet à bord de la RB15.

Le pilote thaïlandais a été promu chez Red Bull Racing à partir du Grand Prix de Belgique en remplacement du Français Pierre Gasly, qui est retourné chez Toro Rosso.

Albon est ce lundi de passage à l’usine de Red Bull Racing à Milton Keynes pour mouler son nouveau baquet, alors que le jeune homme a également profité de l’occasion pour se faire prendre en photo avec sa nouvelle combinaison aux couleurs de Red Bull.

Alex Albon est devenu le nouveau coéquipier de Max Verstappen cet été et aura la lourde tâche de marquer un maximum de points au volant de sa RB15 pour aider sa nouvelle équipe à battre la Scuderia Ferrari au championnat du monde des constructeurs.

Au classement des constructeurs, Red Bull accuse un retard de 44 points sur Ferrari, alors qu’il ne reste que neuf courses avant la fin de la saison 2019. La prochaine course aura lieu en Belgique à Spa du 30 août au 1er septembre.

Comfy in the cockpit ? Alex’s seat fit is well underway ? #givesyouwings pic.twitter.com/WHU3g4CJVG

— Aston Martin Red Bull Racing (@redbullracing) August 26, 2019

Max Verstappen assure la communication entre son équipe et les ingénieurs de Honda est parfaite et ce, malgré une culture bien différente.

Le pilote Red Bull Racing souligne à quel point la mentalité des ingénieurs de chez Honda est différente de celle de l’ancien fournisseur de moteur de l’équipe : Renault.

Non seulement le moteur Honda se montre compétitif dès la première année de collaboration avec Red Bull Racing, mais en plus, la communication semble bien plus facile qu’à l’époque où Renault fournissait son unité de puissance à l’écurie de Milton Keynes.

« Je n’ai jamais eu à frapper la table du poing cette saison. » assure Max Verstappen dans les colonnes du journal De telegraaf. « Honda, comme nous, veut toujours plus et mieux. »

« C’est une mentalité complétement différente de celle à laquelle nous étions habitués [avec Renault]. »

Alors que l’équipe McLaren déplorait un manque de communication entre ses ingénieurs britanniques et les ingénieurs japonais de Honda en raison d’une différence de culture, Max Verstappen lui, affirme qu’il est bien plus facile de communiquer lorsqu’on a les mêmes objectifs.

« Le plus drôle, c’est que c’est un mélange. » souligne le Hollandais. « Le gars qui dirige le projet avec nous est Américain, mais il y a aussi des Britanniques qui travaillent chez Honda depuis l’époque de Cosworth. »

« La culture est évidemment très différente, mais nous apprenons à la connaître au fil du temps, et au final, nous avons tous le même objectif. »

Daniil Kvyat assure avoir accepté avec beaucoup de respect la décision de Red Bull de choisir Alex Albon en remplacement de Pierre Gasly.

Red Bull a choisi de promouvoir le jeune pilote thaïlandais Alex Albon en remplacement de Pierre Gasly à partir du Grand Prix de Belgique en raison des résultats en deçà des attentes de son employeur de la part du Français au cours de la première partie de la saison.

Daniil Kvyat pour sa part terminera la saison chez Toro Rosso, alors que le Russe est actuellement neuvième au classement des pilotes avec 11 points de plus qu’Alex Albon.

« Il est important d’accepter ces décisions avec respect, je pense qu’ils veulent voir comment Albon se comporte au volant d’une monoplace capable de gagner et aux côtés d’un partenaire comme Verstappen. » a déclaré Kvyat à Sport-express.

« De mon côté, je suis déjà allé chez Red Bull, et je pense que cela a dû influencer leur décision. Mais je ne m’attendais à rien, je me concentre uniquement sur mon travail. »

« Red Bull et moi sommes ravis de la saison et nous continuerons sur le même esprit. Je ne veux pas me concentrer sur des décisions qui ne sont pas les miennes. »

« Mes résultats sont bons, et tout ce qui se passera après 2019 est encore incertain. » explique le Russe Daniil Kvyat lorsqu’on lui demande s’il pense toujours être chez Toro Rosso l’an prochain.

Le Polonais Robert Kubica a admis qu’il n’était pas encore certain d’être au volant de la Williams la saison prochaine.

Robert Kubica a effectué son grand retour en catégorie reine cette année après huit ans d’absence, mais le pilote polonais doit se battre en fond de grille au volant d’une monoplace largement sous-performante.

Bien que le Polonais ait marqué un point cette saison [grâce au déclassement des deux Alfa Romeo en Allemagne], il a été largement battu par son jeune coéquipier George Russell, qui débute sa carrière cette année en F1.

Interrogé pour savoir s’il pensait pouvoir continuer une saison de plus avec l’équipe Williams en 2020, Robert Kubica a admis qu’il ne sait pas encore ce qu’il fera l’an prochain.

« Je ne sais pas ce que je ferai en 2020. » a déclaré Robert Kubica le week-end dernier lors d’un événement organisé par son sponsor PKN Orlen en Pologne.

« Il n’y a pas encore de détails précis. Il y a des projets, mais tout ne dépend pas de moi. Nous verrons comment ça se passe. »

Les dernières rumeurs suggèrent le remplacement de Robert Kubica par le pilote de développement de l’équipe, Nicholas Latiti, dès la saison prochaine. Le Canadien bénéficie en plus de l’appui financier de son père, Michael Latifi, riche hommes d’affaires.

Pat Symonds, le responsable technique de la F1, nous explique pourquoi réduire la taille des ailerons sur les F1 modernes ne serait pas un bonne idée.

Le plus gros problème que rencontrent les pilotes en piste depuis quelques années est le fait qu’il leur est impossible de suivre une autre monoplace de près sans risquer de déventer et d’abîmer les pneumatiques de leur monoplace.

La F1 a tenté ces dernières années de réduire au maximum cet effet en élargissant les ailerons avant et arrière des monoplaces, mais force est de constater qu’il est toujours très difficile pour un pilote de suivre une autre monoplace de près.

Beaucoup estiment alors qu’il faudrait revenir à des configurations comme celles aperçues dans les années 60, 70 ou 80 où les F1 n’avaient pas ou très peu d’ailerons avant.

Mais Pat Symonds, qui dirige le département technique de la F1 et qui travaille activement sur les prochaines réglementations, nous explique pourquoi ce ne serait pas une bonne idée.

« Je ne pense pas que l’élimination [comprenez la réduction de leur taille] des ailerons avant et arrière soit réellement la bonne chose à faire, il y a beaucoup d’autres aspects qui entrent en compte. » explique Pat Symonds, le responsable technique de la F1.

« Nous voulons des voitures qui fonctionnent dans un air turbulent, même si nous essayons de réduire cette turbulence. »

Lorsque Symonds a débuté sa carrière en F1 dans les années 80, les monoplaces n’avaient pas d’ailerons avant aussi proéminents que ceux visibles ces dernières années sur les F1 modernes. Mais un retour en arrière semble désormais impensable.

« J’aimerais que ce soit aussi simple. Si vous vous souvenez, au début de ma carrière les voitures roulaient avec peu d’appui, parfois même sans aileron avant, et il n’y avait pas beaucoup plus d’aileron arrière. »

« Beaucoup de gens pensent : « c’étaient des bonnes voitures, parce qu’elles pouvaient se suivre », mais ce n’est pas nécessairement vrai. »

« En fait, nous sommes en train de faire beaucoup de recherches dans ce domaine en vue de produire une voiture 2021 qui permettrait aux pilotes de courir ensemble et l’un des secrets que nous avons découverts – que nous savons depuis longtemps et que nous testons – c’est que nous avons besoin de l’aileron arrière pour canaliser le sillage de l’air qui se trouve derrière la voiture et le faire passer au dessus de la voiture suivante. »

« Il est donc très important d’avoir un aileron arrière, et une fois que l’aileron arrière est là, nous avons besoin d’équilibrer le tout avec quelque chose à l’avant. »

« Nous avons beaucoup de gars intelligents qui travaillent là-dessus et nous y travaillons depuis un moment et nous continuons. »

« Ce n’est pas quelque chose qui peut être fait à court terme. Nous avons démarré il y a quelque temps et nous espérons vraiment que 2021 nous permettra de fournir une différence significative sans que les voitures ne soient complètement différentes de ce qu’elles sont aujourd’hui. »

Le team principal de l’équipe McLaren n’est pas contre l’ajout de courses supplémentaires au calendrier de la F1, mais l’Allemand met en garde.

Andreas Seidl, qui a rejoint McLaren cette année au poste de team principal de l’équipe britannique, n’est pas contre le fait d’ajouter des courses au calendrier de la F1, mais le manager allemand met en garde sur une certaine dérive qui pourrait causer du tort au personnel des équipes et à la F1.

« Certains détails sont encore en discussion, mais en principe, nous avons apporté notre soutien pour des courses supplémentaires en 2020, tout en gardant à l’esprit que nous devons faire très attention à la charge supplémentaire que nous mettons sur notre personnel. » a déclaré le team principal de McLaren, Andreas Seidl.

« Nous devons également nous rappeler que l’exclusivité des courses de Formule 1 est importante et que plus vous ajoutez de courses, plus elles se diluent. »

« Je serais aussi favorable au maintien du nombre de courses actuel et à l’alternance d’une année sur l’autre, afin de créer des possibilités pour de nouveaux circuits. »

En 2020, le calendrier de la Formule 1 pourrait bien compter 22 Grands Prix avec l’arrivée de deux nouvelles courses au Vietnam et aux Pays-Bas.

La Formule 1 n’a toujours pas dévoilé le calendrier officiel de la saison 2020, alors que l’on sait qu’elle débutera le 15 mars 2020 à Melbourne en Australie.

Depuis le début de la saison, bien que le moteur Honda a été considérablement amélioré, l’unité de puissance du motoriste japonais accuse toujours un léger retard sur Mercedes ou Ferrari.

L’un des plus gros problèmes que Honda rencontre depuis le début de l’année vient du turbo lag [temps de réponse du moteur lorsque le pilote met le pied sur la pédale d’accélérateur].

En effet, Max Verstappen ou encore Pierre Gasly se sont déjà plaints ouvertement de ce temps de réponse jugé trop long, ce qui a coûté à Max Verstappen environ deux dixièmes lors de la séance de qualifications du Grand Prix de Grande-Bretagne.

Honda travaille donc sur ce problème depuis plusieurs mois maintenant, et ce n’est qu’à partir du Grand Prix d’Allemagne que la firme japonaise a commencé à apporter une amélioration concrète concernant le turbo lag.

« Votre style de pilotage est vraiment très important. » souligne Masamitsu Motohashi, le directeur de Honda en F1.

« Daniil [Kvyat, pilote Toro Rosso] accélère beaucoup plus vite, ce qui rend plus difficile l’ajustement avec sa voiture. »

« En principe, nous avons quatre pilotes différents. C’est donc un point très complexe et nous devons faire preuve de flexibilité. Je pense que c’est un rôle très important pour nous, et nous devons être très vigilants avec ça. »

« Nous en avons beaucoup appris au Grand Prix d’Allemagne et nous avons commencé à nous améliorer juste avant le Grand Prix de Hongrie. »

« Nous avons encore des problèmes au niveau du châssis et sur l’unité de puissance, mais je pense que ça va aller, nous attendons beaucoup de la prochaine mise à jour. »

Rappelons que Honda va introduire une mise à jour moteur au Grand Prix d’Italie au mois de septembre, alors qu’un nouveau carburant sera également disponible au Grand Prix de Russie.