Sebastian Vettel aimerait un calendrier de la F1 moins chargé

Sebastian Vettel admet qu’il aimerait que le calendrier de la Formule 1 soit un peu moins chargé qu’il ne l’est actuellement.

Cette année, la saison 2019 comporte 21 courses, mais le calendrier provisoire publié il y a quelques jours pour la saison 2020 comporte 22 Grands Prix, ce qui est le record absolu pour l’instant en catégorie reine du sport automobile.

Interrogé pour savoir s’il aimerait que le calendrier de la F1 comporte moins d’épreuve, le pilote Ferrari Sebastian Vettel a admis qu’un calendrier à seize courses serait l’idéal. Cela permettrait, entre autres, au personnel de la F1 de se reposer.

« Je pense qu’en tant que pilotes, nous sommes très chanceux. Nous avons plus de courses, oui, mais pour les équipes, c’est un stress énorme, pour les mécaniciens aussi. » explique Sebastian Vettel.

« C’est un grand cirque, il y a beaucoup de choses à faire en avance, et je pense que pour tous les gars ça va être encore plus dur que ça ne l’est déjà. Mais ce n’est pas moi qui fait ce sport, et je pense qu’ils gagnent de l’argent quand il y a plus de courses, c’est qui se doit se cacher derrière. »

« Personnellement, j’aimerais revenir à un calendrier à 16 courses. C’est comme ça que j’ai connu la F1 en grandissant. C’est un bon chiffre, cela permettrait peut-être aux pilotes d’avoir plus de flexibilité pour faire autre chose. »

Horner : « Si nous avions eu deux voitures démontrant leur potentiel, nous serions devant Ferrari »

Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull Racing, estime que son équipe a la capacité de battre la Scuderia Ferrari au championnat du monde.

L’équipe Red Bull Racing accuse un retard de 72 points sur la Scuderia Ferrari au championnat du monde des constructeurs et occupe la troisième place au classement.

Avec huit courses restantes avant la fin de la saison, le directeur de l’écurie basée à Milton Keynes estime que son équipe peut encore battre la Scuderia Ferrari et s’emparer de la seconde place au championnat.

Horner sous-entend que le fait d’avoir remplacé Pierre Gasly par Alex Albon au cours de l’été pourra certainement aider l’équipe à atteindre son objectif lors de la seconde partie de la saison.

« Je ne pense pas que ce soit irréalisable. Quand vous pensez que Max a marqué la majorité des points pour nous cette année, je pense que si nous avions eu deux voitures démontrant leur potentiel, nous devrions sans doute être devant. » nous explique Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull Racing.

« Nous avons gagné plus de courses  qu’eux [que Ferrari] et Max est devant leurs deux pilotes au championnat. C’est donc notre objectif pour le second semestre: essayer de réduire cet écart. »

« L’année dernière, nous avons remporté quatre courses. Cette année, nous en avons gagné deux jusqu’à présent, nous aurions pu en gagner trois. Les prochaines courses sont toutes de grandes épreuves pour nous. Vous devez considérer des circuits comme Singapour, le Mexique, Austin, comme de bonnes opportunités. »

Au championnat du monde des constructeurs, Mercedes reste le leader avec 471 points marqués en treize courses. L’équipe du constructeur allemand devance la Scuderia Ferrari de 145 points et l’équipe Red Bull de 217 points.

Juan Manuel Correa va être transféré au Royaume-Uni dans un hôpital spécialisé

Juan Manuel Correa, qui a été grièvement blessé lors de l’accident de Formule 2 qui a coûté la vie au Français Anthoine Hubert, va être transféré au Royaume-Uni.

Le pilote américain, qui a été impliqué dans un accident mortel le week-end dernier en Belgique, va être transféré dans une unité de soins intensifs d’un hôpital spécialisé au Royaume-Uni.

Le pilote de Formule 2 va poursuivre son processus de récupération sous la supervision d’une équipe de médecins spécialisés.

Juan Manuel Correa souffre de deux fractures aux deux jambes et d’une « légère » lésion à la colonne vertébrale. Son état de santé reste stable.

Rappelons que Juan Manuel Correa s’est grièvement blessé samedi dernier sur le circuit de Spa en Belgique lorsqu’il a percuté la monoplace accidentée du Français Anthoine Hubert en haut du Raidillon de l’Eau Rouge.

Le pilote français âgé de 22 ans est décédé des suites de ses blessures ce samedi 31 août, alors que la justice belge a décidé d’ouvrir une enquête pour homicide involontaire a t-on appris ce lundi.

Jean Alesi, à propos d’Hubert : « J’ai craqué quand Giuliano s’est endormi »

Jean Alesi raconte à quel point il a été difficile pour lui de digérer le décès brutal du pilote français Anthoine Hubert le week-end dernier à Spa.

Le Grand Prix de Belgique 2019 restera à jamais gravé dans la mémoire de tous ceux qui étaient présents sur place ce week-end là, tant l’ambiance était pesante après le tragique décès du Français Anthoine Hubert.

Le fils de Jean Alesi, Giuliano Alesi, était impliqué dans l’accident qui a coûté la vie à Hubert, et comme l’on peut s’en douter, le jeune homme a été particulièrement touché par la tragédie. Jean Alesi explique qu’il a dormi avec son fils la nuit qui a suivi ce terrible accident et n’a pas pu s’empêcher de fondre en larmes en plein milieu de la nuit.

« Giuliano a voulu dormir avec moi la nuit qui a suivi la tragédie. » raconte Jean Alesi. « Il était choqué et triste, mais il n’a pas pleuré. »

« Mais lorsqu’il s’est endormi, j’ai craqué, je n’ai pas pu m’empêcher de fondre en larmes en plein milieu de la nuit. »

Anthoine Hubert est décédé des suites de ses blessures à l’âge de 22 ans. La justice belge a ouvert une enquête pour homicide involontaire, alors qu’un autre pilote, Juan Manuel Correa,  a été grièvement blessé lors de cet accident.

Le pilote américain a été opéré de deux fractures aux deux jambes au CHU de Liège, alors qu’il souffre également d’une « légère » lésion à la colonne vertébrale.

Depuis ce lundi, Juan Manuel Correa a été transféré dans une unité de soins intensifs d’un hôpital spécialisé au Royaume-Uni où il restera sous observations des spécialistes.

Pierre Gasly déjà condamné à s’élancer depuis le fond de la grille à Monza

Pierre Gasly s’attend à écoper de pénalités de grille ce week-end au Grand Prix d’Italie en raison de l’introduction de la dernière évolution moteur de Honda.

Le pilote français Pierre Gasly devra certainement prendre le départ du Grand Prix d’Italie depuis le fond de la grille ce week-end, puisque Honda a décidé d’équiper sa monoplace de sa dernière évolution moteur : la Spec 4.

Le pilote Toro Rosso ne bénéficiait pas de la Spec 4 le week-end dernier au Grand Prix de Belgique, contrairement à son coéquipier Daniil Kvyat, qui a lui aussi écopé de pénalités à Spa pour la même raison.

« Quelques jours seulement après ce terrible samedi à Spa, je pense encore beaucoup à Anthoine, [Hubert, décédé samedi dernier après un accident en F2] mais nous sommes ici pour courir et je ferai de mon mieux comme d’habitude ce week-end. » nous explique Pierre Gasly avant le Grand Prix d’Italie.

« J’aime ce circuit, c’est l’un des plus historiques du calendrier. C’est l’une des pistes les plus rapides de l’année et dans une voiture de Formule 1 moderne, il génère beaucoup d’excitation et une forte montée d’adrénaline. »

« C’est une piste légendaire, qui produit souvent de belles courses avec de bons combats. dans le passé, j’ai toujours été très compétitif ici et l’année dernière en qualifications, j’ai atteint le top dix avec Toro Rosso ce qui était un peu inattendu, même si la course s’est avérée un peu plus compliquée. »

« J’ai hâte de voir ce que nous pouvons faire ce week-end. Ma course pourrait être assez excitante, car je vais avoir des pénalités de grille en raison de la dernière spécification du moteur Honda que je vais recevoir, donc je vais essayer de me frayer un chemin depuis le fond de la grille. »

« Cela signifie que les qualifications seront moins importantes pour moi et, avec mes ingénieurs, nous pourrons nous concentrer pleinement sur la course. »

Décès d’Anthoine Hubert : la justice belge ouvre une enquête pour homicide involontaire

La justice belge a ouvert une enquête pour homicide involontaire après le décès tragique du pilote français Anthoine Hubert sur le circuit de Spa le samedi 31 août.

Selon le procureur de Verviers, Gilles de Villiers Grand Champs, plusieurs experts ont été désignés, notamment un expert automobile, afin d’éclairer la justice sur une éventuelle négligence.

« Pour l’instant, aucun élément ne laisse penser qu’il y ait eu une négligence, mais ce sera aux experts de le déterminer. » a expliqué le magistrat, cité par l’AFP.

« A partir du moment où il y a une personne décédée et que la police sur place a dressé un procès-verbal, il était nécéssaire au niveau du parquet compétent, de procéder à une analyse objective de ce qui s’est passé. »

Rappelons qu’Anthoine Hubert est décédé samedi 31 août des suites de ses blessures en Belgique. Le pilote automobile français avait 22 ans.

Anthoine Hubert a été impliqué dans un terrible accident survenu en haut du raidillon de l’Eau Rouge sur le tracé de Spa durant une course de Formule 2. Dans cet accident, Juan Manuel Correa a été grièvement blessé et se trouve toujours à l’hôpital de Liège en soins intensifs.

Juan Manuel Correa a subi deux fractures aux deux jambes et souffre également d’une « légère » lésion à la colonne vertébrale. Il est en soins intensifs et son état est stable ont indiqué les médecins lors du dernier communiqué de presse.

Le Grand Prix d’Italie signe la fin de l’aventure pour les camions de la F1 cette saison

Le Grand Prix d’Italie signe la fin de l’aventure en 2019 pour les camions, motorhomes et autres hospitalités des équipes de F1.

En effet, le Grand Prix d’Italie est la dernière course Européenne avant que le grand cirque de la F1 ne parte vers l’Asie pour disputer le Grand Prix de Singapour, puis la Russie, le Japon, les Etats-Unis, le Mexique, le Brésil et Abou Dhabi.

Monza sera donc la dernière destination pour les camions des équipes de F1 cette année, après avoir déjà parcouru des milliers de kilomètres entre l’Espagne, Monaco, la France, l’Autriche, l’Angleterre, l’Allemagne, la Hongrie et récemment la Belgique.

Il faut bien évidemment ajouter à tous ces déplacements les trajets de retour à la base de chaque équipe lorsque le timing le permet et que deux courses ne sont pas programmées dos à dos [back to back dans le jargon]

Une logistique plus facile hors Europe

En moyenne, ce sont entre 30 et 50 tonnes de matériels qui sont transportés par chaque écurie, ce qui représente au minimum quatre camions chaque week-end par équipe, alors qu’il faudra aussi ajouter à cela les camions destinés au transport des unités de puissance.

La plus grande difficulté pour les équipes est lorsque plusieurs courses s’enchaînent, ce qui représente pour tout le personnel une charge de travail phénoménale pour monter puis démonter tout le paddock en l’espace de quelques jours et ce, répété chaque week-end sur trois semaines.

« Les courses consécutives en Europe impliquent de tout démonter, remonter et d’avoir des flottes de camions et plusieurs sortes de mouvement. » expliquait Steve Nielsen, directeur sportif de la F1, à la fin de la saison 2018.

« En Europe, la F1 requiert plus de 300 camions, et en fait, c’est bien plus complexe que loin de l’Europe. »

« Hors Europe, la distance est plus grande évidemment, mais vous pouvez tout packager et tout envoyer dans les mêmes avions. La Formule 1 s’occupe du transfert du fret de toutes les équipes et c’est un processus très efficace. »

« L’ironie du sort veut que ce soit les déplacements longue distance qui sont les plus faciles en matière de logistique. »

Des circuits adaptés hors Europe

L’une des particularités des courses se disputant hors Europe est que les paddocks sont déjà aménagés en dur. C’est à dire que les organisateurs de chaque épreuve extra-Européenne s’engage avec la F1 à fournir les bâtiments déjà construits sur leur tracé.

A ce titre, l’un des plus beau paddocks du calendrier se trouve à Bahreïn où les organisateurs n’ont pas lésiné sur les moyens pour installer les équipes dans de vraies bâtiments au sein d’une petite oasis en plein désert agrémentée de palmiers, de fleurs et où les grillades sont devenues une tradition chaque année en soirée.

Les camions de retour cet hiver pour les essais hivernaux

Les camions seront de retour sur les routes Européennes dès cet hiver pour les essais hivernaux qui se dérouleront à Barcelone, bien que le matériel envoyé par les équipes pendant les tests privés est en plus petite quantité que lors d’un week-end de Grand Prix.

Après la Belgique, McLaren a une meilleure compréhension des domaines à améliorer

Le team principal de l’écurie McLaren assure que son équipe a pu tirer des leçons lors de la dernière course en Belgique et ce, malgré un double abandon.

Malgré un double abandon au Grand Prix de Belgique en raison de pannes mécaniques, l’équipe McLaren a tout de même pu tirer quelques leçons utiles et sait désormais sur quels domaines s’améliorer pour les prochaines courses de la saison.

« Nous nous dirigeons vers Monza pour la dernière course européenne du calendrier avant de nous diriger vers les courses longs courriers. » explique Andreas Seidl, le team principal de McLaren avant le Grand Prix d’Italie.

« Il y avait beaucoup de leçons à tirer de la Belgique et nous y allons avec une meilleure compréhension des domaines à améliorer. »

« Comme toujours, nous devons continuer à nous assurer que notre fiabilité est la meilleure possible et à continuer à travailler sur nos opérations en piste. Le circuit de Monza est une piste particulièrement rapide qui nécessite une configuration très spécifique afin de maximiser les performances. »

« Nous devons veiller à ce que notre travail vendredi et samedi nous prépare pour la course la plus forte possible le dimanche et que nous tirions le meilleur parti de chaque session. »

Malgré un zéro pointé en Belgique, McLaren reste la quatrième force du plateau avec 82 points inscrits depuis le début de l’année. L’écurie britannique devance Toro Rosso de 31 points.

Ross Brawn : « La première victoire de Ferrari est importante pour Binotto »

Le manager sportif de la F1, Ross Brawn, estime que la première victoire de la saison décrochée par Ferrari en Belgique est importante pour le directeur de l’écurie italienne.

Presque un an que les fans de la Scuderia attendaient une victoire de la part de Ferrari en F1, et c’est le Monégasque Charles Leclerc qui leur a offert ce cadeau le week-end dernier à Spa.

Le pilote Ferrari a décroché dimanche dernier sa toute première victoire en Formule 1 au Grand Prix de Belgique, une victoire qui lui a échappé à au moins deux reprises cette année comme le souligne Ross Brawn.

« À au moins deux reprises cette saison, la victoire lui a échappé, une fois à Bahreïn pour des problèmes mécaniques et une seconde en Autriche, alors qu’un Max Verstappen impitoyable s’est révélé imparable dans les derniers tours. Cette fois, cependant, c’est bien Leclerc qui s’est révélé être une force irrésistible. » a déclaré Ross Brawn.

« Ce week-end a été presque parfait pour Charles, qui a tiré le meilleur parti du package et a reçu tout le soutien dont il avait besoin de la part de l’équipe. »

« Cela comprenait l’appui de Sebastian Vettel, qui a réussi à retenir Hamilton pour quelques tours essentiels, ce qui allait s’avérer décisif, étant donné que le leader du championnat était nettement plus rapide dans les derniers tours. »

Une première victoire importante pour Binotto

Cette première victoire de la saison pour Ferrari est surtout importante pour Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia, qui a pris ses fonctions en février dernier.

« C’est également une première victoire importante pour le directeur de l’équipe, Mattia Binotto. Cela signifie qu’il peut affronter la pression plus calmement maintenant, surtout en dehors de l’équipe. »

« Il faut comprendre qu’en Italie, Ferrari est vue de la même manière que l’équipe nationale de football et la pression est donc immense. »

« C’est aussi une victoire au bon moment car elle se passe quelques jours avant la manche suivante, la course à domicile de l’équipe à Monza. La victoire devrait attirer tous les fans italiens très enthousiastes et je suis sûr que la billetterie de Monza est actuellement envahie par des gens qui tentent de se procurer les derniers billets restants. »

2020 : quelles options pour Hulkenberg ?

A l’heure actuelle, le pilote allemand Nico Hulkenberg n’a toujours pas signé le moindre contrat pour la saison 2020 de Formule 1.

Quelques jours avant le Grand Prix de Belgique, Nico Hulkenberg a appris qu’il ne piloterait plus pour Renault la saison prochaine et qu’il serait remplacé par le Français Esteban Ocon.

L’Allemand a eu un peu de mal à avaler la pilule après trois saisons passées au sein de l’écurie du constructeur français, mais Nico Hulkenberg n’a désormais plus le choix et doit absolument entrer en négociations avec les équipes ayant encore un baquet disponible pour 2020.

La situation est compliquée pour Hulkenberg, mais pas encore désespérée, puisque pas moins de quatre baquets sont potentiellement disponibles pour la prochaine saison de F1.

1 – Equipe Haas  : Romain Grosjean sur la sellette

Il y a d’abord le baquet de Romain Grosjean qui, après quatre années passées chez Haas, se retrouve sur la sellette en cette fin de saison 2019 comme l’a confirmé indirectement le directeur de l’équipe Gunther Steiner le week-end dernier à Spa.

Steiner expliquait aux journalistes présents sur place que trois candidats pouvaient prétendre à occuper le baquet de Romain Grosjean l’année prochaine : Esteban Ocon, Nico Hulkenberg et bien-sûr Romain Grosjean lui même.

Mais Ocon étant désormais certain d’être chez Renault l’an prochain, il ne reste plus que Grosjean et Hulkenberg en lice pour décrocher le baquet aux côtés de Kevin Magnussen en 2020. Le directeur de l’équipe Haas a d’ailleurs lui même confirmé qu’il était intéressé par Hulkenberg.

2 – Equipe Alfa Romeo : Giovinazzi en délicatesse

Avec un seul point marqué en treize courses, l’Italien Antonio Giovinazzi se retrouve désormais en bien mauvaise posture face à son coéquipier Kimi Raikkonen et ses 31 points marqués depuis le début de la saison.

Son crash dans le dernier tour du Grand Prix de Belgique, alors qu’il était le seul pilote de l’équipe à pouvoir marquer de gros points, pourrait même lui être fatal.

En tout cas, le baquet occupé actuellement par Antonio Giovinazzi est bel et bien une autre opportunité pour Nico Hulkenberg, même si l’équipe Alfa Romeo préférerait y placer un pilote issu de la Ferrari Driver Academy (comme Mick Schumacher].

3 – Equipe Toro Rosso : Gasly doit sauver sa place

Et oui ! Bien que Pierre Gasly a été rétrogradé chez Toro Rosso cet été, le Français n’a pas pour autant sauvé complétement sa place en F1.

Il reste huit courses à Pierre Gasly pour prouver à Red Bull qu’ils ont eu tort de le rétrograder, sans quoi l’avenir du pilote français n’est peut-être pas garanti en Formule 1 en 2020. L’équipe Red Bull est en fait en train de tester trois de ses pilotes pour savoir qui sera aux côtés de Max Verstappen en 2020 à bord de la future RB16.

D’ici la fin de l’année, Red Bull va attentivement analyser les performances de Pierre Gasly, Daniil Kvyat et Alex Albon. L’équipe de Milton Keynes décidera ensuite qui de ces trois hommes pilotera aux côtés de Verstappen l’année prochaine chez Red Bull.

Si Alex Albon signe de belles performances d’ici la fin de la saison 2019, le Thaïlandais sera confirmé chez Red Bull en 2020 et il faudra alors se tourner vers Toro Rosso pour voir si l’écurie mère n’a pas envie de se séparer d’un de ses pilotes pour placer l’expérimenté Nico Hulkenberg en stand-by, au cas où Albon ne ferait finalement pas l’affaire chez Red Bull.

4 – Equipe Red Bull Racing

Dans le cas où ni Alex Albon, ni Daniil Kvyat et ni Pierre Gasly ne ferait l’affaire à la fin de l’année, le baquet de la seconde Red Bull pourrait peut-être devenir disponible pour Nico Hulkenberg en 2020.

Problème : l’Allemand pourra t-il se permettre d’attendre jusqu’à la fin de la saison pour savoir si oui ou non il a une chance d’être dans une Red Bull l’année prochaine ? La situation semble plus que risquée pour Hulkenberg, qui ne devrait finalement pas retenir cette option.

Stefano Domenicali : « Charles Leclerc me rappelle Niki Lauda »

L’ancien directeur de la Scuderia Ferrari, Stefano Domenicali, ne tarit pas d’éloges sur le Monégasque Charles Leclerc, qui a décroché sa première victoire en F1 dimanche dernier avec Ferrari.

L’ancien team principal de la Scuderia Ferrari et actuel PDG de Lamborghini, n’hésite pas à comparer le Monégasque Charles Leclerc au regretté Niki Lauda, décédé cette année au mois de mai.

Selon Domenicali, Charles Leclerc fera beaucoup parler de lui dans les années à venir et souligne la force mentale du Monégasque et sa capacité à rester calme en toutes circonstances.

« Dans les catégories inférieures, il a toujours été rapide. Il est très fort, surtout avec sa tête. » souligne l’ancien directeur de la Scuderia Ferrari.

« Nous allons le voir encore pendant longtemps, il a la lucidité des pilotes les plus matures et il me rappelle un peu Niki Lauda du point de vue de sa froideur de l’analyse et de sa capacité à rester calme en toutes circonstances. »

Stefano Domenicali a également souligné la victoire de la Scuderia Ferrari le week-end dernier à Spa, la première de l’écurie cette année : « C’était aussi une victoire d’équipe parce que Ferrari a très bien réussi à gérer les arrêts au stand ce dimanche. »

De nombreux pilotes présents ce mercredi à Milan pour fêter les 90 ans du GP d’Italie et de Ferrari

Ce mercredi 4 septembre 2019, Ferrari et l’ACI [Automobile Club d’Italie] vont fêter les 90 ans du Grand Prix d’Italie et de la Scuderia à Milan.

« 90 ans d’émotion » aura lieu sur la Piazza Duomo de Milan à partir de 17h00 et de nombreux pilotes ou ex-pilotes sont attendus pour fêter comme il se doit l’événement dans la ville italienne de Milan.

Sur la scène viendront des invités spéciaux et de grands pilotes de course du passé et du présent, ainsi que des stars du futur et, bien sûr, l’actuel line-up de la Scuderia Ferrari, Sebastian Vettel et Charles Leclerc, qui a décroché le week-end dernier sa première victoire en F1 en Belgique.

Des voitures de la marque au cheval cabré seront également exposées, dont certaines participeront à un défilé qui se terminera à la cathédrale.

La liste des pilotes participant à cet événement s’allonge de jour en jour, mais nous pouvons déjà confirmer la présence de Sebastian Vettel, Charles Leclerc, Kimi Raikkonen, Antonio Giovinazzi, Mario Andretti, Alain Prost, Jean Alesi, Gerhard Berger, René Arnoux, Arturo Merzario, Eddie Irvine, Mika Salo, Luca Badoer, Ivan Capelli, Giancarlo Fisichella…

Des représentants de la Ferrari Driver Academy seront également présents ce mercredi à Milan : Giuliano Alesi, Callum Ilott, Mick Schumacher, Marcus Armstrong, Robert Shwartzman, Enzo Fittipaldi et Gianluca Petecof ont été confirmés.

Des voitures emblématiques

Quelques voitures emblématiques de la marque de Maranello seront présentées sur la scène, dont la 312 F1 de 1967 pilotée par Chris Amon, la 312 B3 / 74 de Clay Regazzoni, la 126 CK de Gilles Villeneuve, la première Ferrari turbo à remporter un Grand Prix à Monaco en 1981, le prototype Indycar, ou encore le F2002, qui remporta un nombre record de courses et avec laquelle Michael Schumacher remporta le titre des Pilotes, ainsi que le championnat des constructeurs avec Rubens Barrichello.

Grand Prix d’Italie : la pluie pourrait s’inviter à Monza

La pluie pourrait s’inviter au Grand Prix d’Italie ce week-end pour la quatorzième manche de la saison 2019 de F1 qui se disputera sur le circuit de Monza.

A quatre jours du début du week-end du Grand Prix d’Italie, les prévisions météo suggèrent l’arrivée de la pluie sur le tracé de Monza à partir de jeudi, alors que les risques de pluie pour la journée de dimanche sont élevés en matinée.

Il est encore un peu trop tôt pour établir des prévisions fiables, mais les risques de pluie sont bien réels ce week-end dans la région de Milan, ce qui pourrait nous offrir un Grand Prix d’Italie se disputant sur une piste humide.

Les températures quant à elles pourraient descendre en dessous des 20° à partir de la journée de jeudi, bien que ces prévisions sont pour l’instant à prendre avec des pincettes.

Comme pour chaque Grand Prix, nous publierons un bulletin météo complet pour le Grand Prix d’Italie dès le jeudi 5 septembre, alors que vous pourrez suivre l’évolution de la météo en temps réel durant tout le week-end grâce à notre partenaire Célinium.

Christian Horner ne tarit pas d’éloges sur un Alex Albon « impressionnant »

Christian Horner, le patron de l’équipe Red Bull Racing, s’est dit impressionné par les débuts d’Alex Albon dans sa nouvelle équipe le week-end dernier en Belgique.

Le pilote thaïlandais participait dimanche dernier à Spa à sa toute première course avec sa nouvelle équipe Red Bull Racing et a impressionné son patron.

Obligé de s’élancer depuis la dix-huitième position sur la grille en raison de pénalités pour un changement de moteur, le pilote Red Bull a franchi la ligne d’arrivée à la cinquième place.

« Alex m’a impressionné tout le week-end avec son approche, ses retours et son rythme. » a déclaré Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull Racing après le Grand Prix de Belgique.

« En course, je pense qu’il a fait un travail très mûr. Dans la première moitié de la course, nous n’étions pas aussi compétitifs sur les pneus Médiums par rapport aux Tendres. Mais il n’a commis aucune erreur stupide ni pris de risques stupides. »

« Nous lui avons dit que la voiture retrouverait du rythme en seconde partie de course et ça été le cas, comme on a pu le voir avec ses dépassements. »

« Nous savons que Daniel [Ricciardo] est un pilote dur, et son dépassement sur Daniel, ainsi que ses autres manœuvres, notamment sur Sergio Perez en fin de course, ont été impressionnants. Passer de P18 à P5 est vraiment un bon début pour lui. »

L’équipe Racing Point [ex Force India] ne souffre plus d’instabilité financière

Cela fait déjà une année que l’équipe Racing Point est née suite au rachat de l’écurie Force India, qui avait été placée sous tutelle l’été dernier.

L’équipe Racing Point a fêté cette semaine son premier anniversaire et son directeur des opérations dresse un premier bilan après seulement douze mois d’activité en F1.

L’équipe Racing Point a vu le jour il y a un an lorsqu’un consortium canadien dirigé par le milliardaire Lawrence Stroll, a racheté l’écurie Force India après sa mise sous tutelle.

« Beaucoup de choses sont différentes. Ce qui est le plus important, c’est que nous ne souffrons plus d’instabilité financière. » nous explique Otmar Szafnauer, le directeur de Racing Point.

« Cela signifie que nous pouvons planifier nos développements sur la voiture. Nous pouvons planifier lorsque nous apportons des mises à niveau et qu’elles se produisent réellement. »

« En dehors de cela, nous avons des projets pour l’avenir. Il y a une nouvelle usine à venir; nous devrions obtenir un permis de construire pour cela en octobre et poser la première pierre au premier trimestre de l’année prochaine. Le plan est d’aménager dans notre nouvelle usine d’ici la fin de l’année 2021. »

« Bien que disposer des meilleures installations soit vital, ce sont les personnes qui font vraiment de la famille Racing Point ce qu’elle est. Par conséquent, la récente campagne de recrutement de l’équipe contribuera à la réalisation de ses aspirations. »

« Nous avons environ 40 employés de plus, nous étions 405 il y a un an. Nous en sommes maintenant à 445. Et s’il existe de bonnes personnes sur le marché, nous sommes intéressés. Nous ajoutons, nous grandissons et nous voulons être plus compétitifs. Donc, ce sont nos plans pour l’avenir – mais cela prend du temps. Cela n’arrive pas du jour au lendemain. »

Le week-end dernier, l’équipe Racing Point a confirmé que son duo de pilotes resterait inchangé l’an prochain, alors que Sergio Perez a signé un contrat de trois ans avec son équipe.

Juan Manuel Correa reste en soins intensifs au CHU de Liège dans un état stable

Les médecins ont décidé de maintenir Juan Manuel Correa en soins intensifs au CHU de Liège en Belgique, l’Américain est toujours dans un état stable.

Le pilote de F2 Juan Manuel Correa, impliqué dans un accident qui a coûté la vie au pilote français Anthoine Hubert samedi dernier sur le circuit de Spa, reste en soins intensifs à l’hôpital de Liège.

Ce lundi, les médecins avaient annoncé que l’Américain resterait 24 heures de plus en soins intensifs et serait ensuite transféré aux Etats-Unis, mais dans le dernier communiqué officiel, l’entourage de Correa indique qu’il restera en soins intensifs un peu plus longtemps que prévu.

« Juan Manuel est toujours dans l’unité de soins intensifs du CHU de Liège. Les médecins ont décidé de le garder en observations pour des examens supplémentaires et pour le surveiller de près. Son état de santé n’a pas changé, il reste stable. » a indiqué l’entourage du pilote.

Lors de ce terrible accident, Juan Manuel Correa a subi deux fractures aux jambes et souffre d’une « légère » lésion à la colonne vertébrale.

Correa a été informé du décès d’Anthoine Hubert

La famille de Correa prévoit un processus de rétablissement « long ». Son entourage a confirmé que Juan Manuel est parfaitement conscient de la situation et a été informé dès ce week-end du décès d’Anthoine Hubert.

« Juan Manuel et sa famille sont très reconnaissants envers tous les fans de s’inquiéter. Une fois son état stabilisé, les médecins décideront à quel moment il pourra être transféré aux Etats-Unis pour suivre un programme de rééducation. »

Carlos Sainz veut tourner la page après son abandon en Belgique et pense déjà à Monza

Carlos Sainz est revenu un peu plus en détails sur les problèmes qu’il a rencontré lors du tour de formation au Grand Prix de Belgique.

Le pilote McLaren a rencontré des problèmes moteur dès le tour de formation à Spa, ce qui l’a obligé à abandonner dès le deuxième tour de course.

L’Espagnol explique qu’il a perdu de la puissance subitement, alors que le frein moteur ne semblait pas fonctionner correctement.

« Nous ne savons pas encore ce qui s’est passé. Il y a eu une perte de puissance dans le tour de formation. » explique Carlos Sainz.

« Je pense que cela aurait pu être une course très amusante avec ce qui s’est passé au premier virage. Je pense que si vous prenez la bonne ligne, vous entrez dans le top dix. »

« Le plus négatif dans tout ça c’est que je n’ai pas pu participer à la compétition ce week-end. J’ai eu des problèmes de frein moteur, des problèmes de puissance, tout est arrivé en même temps et c’était ingérable. Mais on doit tourner la page. »

Le pilote espagnol se tourne désormais vers la prochaine course de la saison qui se déroulera ce week-end en Italie sur le tracé de Monza.

D’après le rythme de course aperçu sur la McLaren de son coéquipier Lando Norris, Carlos Sainz se dit plutôt optimiste pour le Grand Prix d’Italie.

« Il faut mettre les choses en perspective, ce fut un mauvais week-end pour moi. La vie continue, on va désormais à Monza et je suis plutôt optimiste parce que le rythme de la voiture était relativement bon ici [à Spa]. »

McLaren confirme que le moteur Renault de Norris n’était pas en fin de cycle en Belgique

Le patron de l’équipe McLaren a confirmé que le moteur monté sur la monoplace de Lando Norris en Belgique n’était pas en fin de vie.

Le week-end dernier au Grand Prix de Belgique, les deux McLaren ont dû abandonner sur panne mécanique, bien que pour le moment, rien ne prouve que le moteur Renault soit responsable de ces deux abandons.

Carlos Sainz utilisait à Spa la spécification C du bloc V6 Renault [la dernière évolution], tandis que Lando Norris été équipé de la Spec B de l’unité de puissance du motoriste français.

Dans le cas de Sainz, le pilote espagnol a perdu de la puissance dès le tour de formation, alors que pour Lando Norris, le moteur a coupé dans le dernier tour de course.

« Bien-sûr que c’est décevant de subir deux abandons et alors qu’une des deux voitures n’a même pas pu débuter la course [les problèmes sur la voiture de Sainz ont commencé dans le tour de formation]. » explique Andreas Seidl à AS en Espagne.

« Mais nous sommes dans le même bateau que Renault…ils font un travail énorme pour obtenir plus de performance cette saison et c’est encourageant. »

« Bien-sûr, c’est décevant d’avoir des pénalités et deux abandons, mais le plus important est d’avoir une relation transparente et d’analyser les problèmes pour les résoudre ensemble. »

Concernant le moteur monté sur la monoplace de Lando Norris, qui est tombé en panne dans le dernier tour de course, Seidl confirme que l’unité de puissance Renault de spécification B n’était pas en fin de cycle, alors que des analyses poussées sont actuellement en cours.

« Il n’était pas en fin de cycle, ce n’est donc pas un problème dû au kilométrage. C’était un  moteur de la spécification B que Lando utilisait ce week-end. »

Pirelli s’attend à ce que le record de Monza signé par Raikkonen en 2018 soit battu cette année

Le directeur de Pirelli en F1, Mario Isola, s’attend à ce que les pilotes battent de nouveaux records ce week-end sur le tracé de Monza pour le Grand Prix d’Italie.

Pirelli a mis à disposition des pilotes les pneus C2, C3 et C4 ce week-end au Grand Prix d’Italie, un choix bien plus tendre que l’année dernière.

Avec une nette augmentation de la performance de chaque monoplace cette année, le manufacturier unique de la F1 s’attend à ce que le record signé par Kimi Raikkonen au volant de sa Ferrari l’an dernier en qualifications [1.19.119] soit battu cette année.

« Monza reste un défi de taille pour les pilotes, les voitures et les pneus: un peu comme Spa, qui a eu lieu le week-end dernier. » explique Mario Isola, le directeur de Pirelli en F1.

« Contrairement à l’année dernière, nous n’avons pas la même nomination de pneus pour les deux courses [Belgique et Italie]. Alors que Spa proposait des pneus plus durs par rapport à 2018, à Monza, le choix est légèrement plus tendre que l’année dernière. »

« Avec le tour le plus rapide jamais réalisé dans l’histoire de la Formule 1 lors des qualifications à Monza l’an dernier et la tendance des voitures à être encore plus rapides cette année, nous pourrions voir un autre record ce week-end. »

« Alors que Monza est traditionnellement reconnu comme un endroit où il est difficile de doubler, la course de l’année dernière a également montré à quel point la stratégie des pneus peut faire une différence importante. »

« Ces deux dernières années, il a également plu pendant le week-end à Monza, ajoutant une autre variable à ce qui est toujours une course très serrée avec de faibles écarts. »

La Scuderia Ferrari compte sur sa Spec 3 pour briller à domicile au Grand Prix d’Italie

Après avoir enfin décroché sa première victoire de l’année au Grand Prix de Belgique, la Scuderia Ferrari veut continuer sur sa lancée pour sa course à domicile à Monza.

La Scuderia Ferrari sera une nouvelle fois le grand favori ce week-end au Grand Prix d’Italie pour sa course à domicile, le tracé italien étant considéré comme un circuit de puissance comme à Spa.

Si au Grand Prix de Belgique la Scuderia Ferrari n’a pas eu besoin d’introduire sa dernière évolution moteur pour décrocher sa première victoire de l’année, l’équipe de Maranello s’apprête à introduire sa Spec 3 pour sa course à domicile et s’offrir toutes les chances de briller à la maison devant les tifosi.

Le choix de Ferrari de n’introduire son moteur évolué qu’à partir du Grand Prix d’Italie vient du fait que l’équipe de Maranello souhaite arriver sur le tracé qui requiert le plus de puissance moteur du calendrier avec une unité de puissance neuve pour lui garantir un rendement maximal.

« Les performances d’un moteur peuvent diminuer avec le kilométrage, nous voulons donc nous assurer d’avoir le moteur le plus récent lors de notre passage sur la piste ayant l’effet de puissance le plus élevé de l’année. » expliquait Laurent Mekiès, directeur sportif de la Scuderia, au Grand Prix de Belgique le week-end dernier.

Selon Ferrari, cette ultime évolution moteur peut faire gagner environ deux dixièmes au tour sur le circuit de Monza, alors que la gain en termes de puissance serait d’environ 10 chevaux.