Plafond budgétaire : Williams condamnée à une amende de 25 000 dollars

La FIA a rendu public ce mardi un accord passé avec Williams en date du 19 mai 2022 conformément à l’article 6,28 du règlement financier de la Formule 1 à la suite d’une violation de ce dernier lors de la saison 2021. 

L’équipe Williams a violé une procédure du règlement financier en raison de la non-soumission de la déclaration annuelle complète qui devait être déposée avant la date butoire du 31 mars 2022 auprès de la FIA conformément à l’article 5.1 du règlement financier. Le 12 avril 2022, l’administration du plafonnement des coûts de la FIA a notifié à Williams qu’elle avait engagé une procédure pour violation. Le 15 avril 2022, Williams a répondu à la notification en acceptant qu’elle avait effectivement enfreint la procédure et en expliquant les mesures qui ont été prises pour tenter d’éviter ce manquement.

Ayant examiné attentivement l’explication de Williams et étant donné que la violation procédurale a été reconnue par Williams et que Williams a pleinement coopéré, la FIA a estimé qu’il était approprié d’offrir à Williams un accord de violation de contrat selon les conditions énoncées ci-dessous :

  • Williams devait remettre son rapport au plus le 31 mai 2022
  • Williams a dû payer une pénalité financière de 25 000 dollars à la FIA dans les 30 jours suivant la date de l’accord
  • Williams a dû supporter les coûts encourus par l’administration en rapport avec la préparation de l’accord

« La décision de l’administration du plafonnement des coûts de conclure l’accord susmentionné constitue sa décision finale qui règle l’affaire et qui n’est pas susceptible d’un appel. » souligne la FIA dans un communiqué.

« Le non respect par Williams des conditions de l’accord entraînera un autre manquement à la procédure en vertu des articles 6.30 et 8.2 du règlement financier et renverra automatiquement au comité d’arbitrage du plafonnement des coûts. L’administration du plafonnement des coûts confirme qu’à cette date Williams a, dans les limites des délais spécifiés, remédié au manquement de la procédure, payé la sanction financière et a supporté les frais encourus par l’administration du plafonnement des coûts dans le cadre de la préparation de l’accord. »

Lando Norris en pleine forme pour Bakou

Après avoir été malade lors des deux weekends de course consécutifs précédents, Lando Norris semble avoir retrouvé son état normal et est prêt pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan qui se déroulera sur le circuit urbain de Bakou du 10 au 12 juin.

Les deux derniers weekends de Grand Prix ont été difficiles pour Lando Norris : le pilote britannique a en effet été victime d’une amygdalite, provoquant chez lui fièvre, sueurs et douleurs musculaires. Malgré cela, le pilote a réussi à décrocher la huitième place lors du Grand Prix d’Espagne et la sixième place à Monaco. Il a donc pu se reposer ce weekend et semble très heureux d’avoir recouvrer la santé.

« J’ai retrouvé mon état habituel après ce weekend de repos et je me suis bien remis après deux semaines difficiles. J’ai hâte de voir ce que je vais pouvoir faire dans cette prochaine doublette de courses.Je suis ravi d’aller à Bakou! C’est cool d’être sur un autre circuit urbain et la course de l’an dernier a montré que tout peut arriver. » a déclaré Norris avant cette huitième manche de la saison.

En 2021, le Grand Prix d’Azerbaïdjan s’était tenu à huis clos et avait connu de nombreux rebondissements. Le jeune pilote britannique avait terminé à la cinquième place derrière Pierre Gasly qui était sur le podium et Charles Leclerc, classé quatrième. L’édition 2020 avait été annulée à cause du covid. En 2019, pour sa première saison en Formule 1, Lando Norris avait également fini dans les points à Bakou, décrochant la huitième place.

« J’ai hâte de voir ce que nous pouvons faire avec les nouvelles voitures sur ce circuit unique. J’ai terminé dans les points les deux fois où j’ai couru sur cette piste, alors j’espère que je pourrai continuer et obtenir encore plus de points pour l’équipe cette année. »

Le Grand Prix d’Azerbaïdjan se déroulera ce weekend du 10 au 12 juin sur le tracé urbain de Bakou en Azerbaïdjan. Vous pourrez retrouver toutes les séances en direct sur notre site comme lors de chaque weekend de course.

Kevin Magnussen voit beaucoup d’opportunités dans les rues de Bakou

Plus que sur tout autre circuit du calendrier, Bakou est LA piste sur laquelle les pilotes auront certainement le plus d’opportunités ce week-end dans le cadre du Grand Prix d’Azerbaïdjan selon le pilote Haas Kevin Magnussen. 

La Formule 1 débarque cette semaine à Bakou en Azerbaïdjan pour y disputer la huitième manche de l’année sur un tracé urbain ultra rapide sur lequel les erreurs se paient cash en raison de la proximité des murs, ce qui signifie que la probabilité de voir rentrer en piste une voiture de sécurité le dimanche pendant la course est de 75%. Dans ce contexte – et en prenant exemple sur les éditions précédentes toujours animées par la Safety Car – Kevin Magnussen sait qu’il y aura de grandes opportunités ce week-end à Bakou pour tenter d’aller marquer de gros points.

Lorsqu’on lui demande si cela l’aide dans sa préparation de passer du circuit urbain de Monaco [septième manche de l’année] – lent et sinueux – à un autre tracé urbain beaucoup plus rapide, le Danois nous répond : « Ce sont des tracés bien différents, mais il y a certaines similitudes. Bakou est une très belle piste, très unique avec de longues lignes droites et des virages lents et j’ai juste hâte d’y être. » nous explique Magnussen à la veille de la huitième manche du championnat.

« Il y a aussi toujours beaucoup d’actions à Bakou avec un risque élevé de sortir et de voir des drapeaux jaunes ou encore des voitures de sécurité. Historiquement, il y a eu beaucoup de voitures de sécurité et de drapeaux rouges et j’ai toujours l’impression qu’il y a plus d’opportunités à Bakou par rapport à d’autres courses. »

« J’espère qu’on sera bons, car il y a de longues lignes droites et nous avons un bon moteur Ferrari, donc j’espère qu’il n’y aura aucun problème. C’est une piste centrée sur la puissance avec toutes les lignes droites. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Kevin Magnussen occupe la dixième place au championnat du monde des pilotes avec quinze points inscrits depuis le début de l’année.

Max Verstappen réfléchit déjà à l’après F1

Le Champion du Monde en titre et actuel leader du championnat est sous contrat avec Red Bull jusqu’en 2028. Le jeune homme de 24 ans n’exclut pas de quitter la F1 à l’issue de celui-ci.

Max Verstappen a confirmé plus tôt cette année sa fidélité à Red Bull avec le renouvellement de son contrat jusqu’en 2028, qui est jusqu’à présent le plus long de toute la grille. « Le plan, c’est de rester ici jusqu’en 2028. Je n’ai pas prévu de changer d’équipe. Je suis heureux ici et ils sont heureux avec moi. Mais je n’ai pas encore décidé ce que je ferai après 2028. Je pourrais arrêter. » a déclaré le pilote néerlandais à nos confrères du Daily Mail dans le cadre du Grand Prix de Monaco.

En Formule 1 depuis qu’il a 17 ans, le Néerlandais admet qu’il aimerait peut-être faire des choses différentes quand il aura plus de 31 ans : « Je suis en Formule 1 depuis que j’ai 17 ans, ça fait longtemps. J’ai déjà fait pas mal de saisons en F1. Peut-être que j’aurai envie de faire des choses différentes. À 31 ans, je ne sais pas si j’aurai atteint un sommet ou si une baisse de performance aura pu se produire. »

Max Verstappen n’a jamais caché son intérêt pour les courses d’endurance et a maintes fois évoqué son souhait de participer au Mans. Il a également lancé cette année sa structure de compétition dans le sport automobile « Verstappen.com Racing« .

« Je veux faire d’autres types de courses, des courses d’endurance par exemple. Peut-être en aurai-je assez de voyager tout le temps. Peut-être que je voudrai une vie plus facile et juste faire les courses que j’aime. »

Toutefois, le champion du monde en titre admet que s’il se trouve en bonne posture pour gagner un autre championnat du monde lors de sa dernière saison avec Red Bull, il n’exclut pas non plus l’idée de poursuivre sa carrière en catégorie reine pour encore quelques temps : « Chaque fois qu’une opportunité se présente de gagner un championnat, vous voulez la saisir. Si je suis dans un combat en 2028 [pour le titre], ce serait probablement stupide de s’arrêter soudainement. C’est difficile à savoir. »

Max Verstappen a remporté quatre des sept premières courses de la saison 2022 et détient actuellement neuf point de plus que son concurrent Charles Leclerc.

Pierre Gasly a « une meilleure relation de travail » avec Tsunoda

Le Français Pierre Gasly reconnaît qu’il a cette année une bien meilleure relation de travail avec son coéquipier Yuki Tsunoda qui a fait de grands progrès par rapport à sa première saison en 2021, notamment en termes de méthode de travail.

L’an dernier, Yuki Tsunoda a débuté sa carrière en Formule 1 avec l’écurie AlphaTauri aux côtés d’un Pierre Gasly meneur d’équipe grâce à son expérience, mais cette saison le pilote japonais a très clairement fait un pas en avant et semble bien plus à l’aise qu’en 2021, ce qui n’est pas pour déplaire à Pierre Gasly qui se sent un peu moins seul et qui peut désormais travailler en étroite collaboration avec son coéquipier durant un week-end de Grand Prix : « C’est sûr que c’est mieux, parce que l’année dernière on va dire que je bossais un peu que tout seul. »

« Tous les week-ends, je ne pouvais pas vraiment me servir de ce que lui faisait, mais cette année il est quand même plus performant que l’année dernière. Il a plus d’expérience, il a une meilleure compréhension sur la façon de travailler. Sur un week-end en termes de retours, nous sommes assez similaires, donc, il y a vraiment une meilleure relation de travail. » nous a expliqué Gasly.

Preuve que Tsunoda a fait de grands progrès par rapport à sa première saison, le Japonais est celui qui a marqué le plus de points pour son équipe depuis le début de la campagne 2022 et n’hésite pas désormais à mettre la pression sur ses ingénieurs en leur demandant plus de développement sur l’AT03 afin d’être en mesure de dominer le milieu de la grille de façon constante lors de chaque week-end : « Je pense que nous avons besoin de plus de développement sur la voiture avant de pouvoir courir de manière vraiment cohérente chaque week-end. » a déclaré Tsunoda juste avant le GP d’Espagne.

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan qui se dispute ce week-end à Bakou, Yuki Tsunoda occupe la douzième place avec onze points inscrits depuis le début de l’année, soit cinq de plus que son coéquipier Pierre Gasly.

L’entraîneur de Gasly impressionné par les aptitudes des pilotes F1

Vous le voyez régulièrement aux cotés de Pierre Gasly, notamment avant les départs de Grand Prix, Pyry Salmela actuel entraîneur du Français et ancien entraîneur de Daniil Kyvat chez Red Bull, s’est confié durant le GP de Monaco sur son admiration pour les pilotes de F1.

Présent en F1 depuis 2014 le Finlandais était auparavant joueur de hockey sur glace mais sa connaissance du monde de la F1 était cependant assez sommaire, et de son propre aveu, Salmela n’avait pas pris la mesure de l’ampleur de la préparation physique des pilotes de Formule 1 avant d’attaquer son nouveau job : « Bien sûr, je connaissais la F1, car ce sport était très populaire en Finlande, même dans ces années-là. Mais avant cela, j’étais actif en tant que joueur de hockey sur glace et je pratiquais d’autres sports « normaux ». J’étais moi-même un bon athlète, mais il me manquait quelque chose pour réussir. Inconsciemment, cependant, je me développais déjà en tant qu’entraîneur dans ces années-là », a déclaré Salmela lors d’un entretien exclusif accordé à nos confrères de RacingNews365.com.

« Cependant, à l’époque, je n’avais aucune idée du sport dans lequel je deviendrais actif pour aider les athlètes. La seule chose que je savais, c’est que je voulais travailler avec des athlètes qui veulent faire tout ce qu’ils peuvent pour devenir les meilleurs. En fait, je pensais que tous les trois ans environ, j’entraînerais un nouvel athlète dans un nouveau sport. Il est clair maintenant que cela n’a pas été le cas, et c’est principalement parce que c’est un énorme défi d’entraîner un pilote de F1. »

« Ce sont des athlètes fantastiques, et ce à quoi ils doivent faire face est sans précédent. Que ce soit dans la voiture ou en dehors de la voiture, il y a énormément de choses qui leur sont imposées. »

Le staff de la préparation physique et mentale d’un pilote de F1 ne s’arrête pas autour d’une seule personne, Salmela souligne à ce titre l’importance de son équipe et des différents domaines d’intervention nécessaires à la réussite d’une bonne préparation: « C’est une chose dans laquelle j’ai dû m’immerger. Lorsque je suis entré en F1, je n’avais pas une bonne idée de la manière dont un pilote de Formule 1 peut idéalement se préparer à un Grand Prix », explique Salmela.

« Au fil des années, cependant, j’ai beaucoup appris et j’ai eu une bonne idée de ce qu’il faut faire pour qu’un pilote de F1 soit au mieux de sa forme. Je ne le fais pas seul, car j’ai maintenant toute une équipe avec laquelle je travaille pour soutenir Pierre Gasly actuellement. Cette équipe comprend un physiothérapeute, un coach mental et un expert médical. En mettant toute cette expertise ensemble, vous pouvez finalement créer un plan idéal pour le pilote, et c’est ce qui a été très bien mis en place actuellement. »

En plus de l’excellente condition physique nécessaire pour piloter une Formule 1, Salmela souligne l’importance de la concentration exigée durant tout un Grand Prix : « Un exemple clair de la difficulté d’être un pilote de course est, par exemple, la concentration qu’ils doivent constamment avoir. »

« Je considère le corps dans son ensemble, et ce qui rend ce sport si intéressant, c’est sa complexité. Il s’agit d’une combinaison d’aptitudes motrices et sensorimotrices, associée à un certain nombre de facteurs de stress physiologiques, et trouver l’équilibre dans ce puzzle le rend intéressant. »

Arrivant en F1 sans aucune expérience en sport automobile, Pyry Salmela a effectué des stages de pilotage et des sessions dans les simulateurs afin d’avoir une meilleure idée de ce que vivent les pilotes, et ainsi améliorer la formation dispensée : « Grâce à ma propre expérience sur la piste et dans le simulateur, et en travaillant avec Kvyat et Gasly, j’ai acquis encore plus de respect pour les pilotes. Les pilotes doivent avoir de grandes compétences pour être compétitifs en F1. »

« Conduire une voiture de Formule 1 moderne est incroyablement complexe et largement différent d’une voiture de route. Je parie que très peu d’entre nous seraient capables de la conduire en sortant du stand. Les compétences motrices telles que le freinage et la direction sont une chose, la compréhension de l’adhérence et du comportement de la voiture en est une autre. »

« Lorsque vous combinez cela avec l’évolution constante de la piste et le stress physiologique, vous commencez à comprendre la complexité de ce sport. Tout cela ensemble rend ce sport et ses pilotes très uniques à mes yeux, et c’est la principale raison pour laquelle je suis toujours impliqué dans ce sport et que je ne suis pas passé à un autre sport. » a déclaré le Finlandais.

Enfin l’actuel entraîneur de Pierre Gasly s’est confié sur le travail accompli avec son pilote, l’exigence mutuelle, et l’excellente relation entretenue, source des résultats du pilote AlphaTauri: « J’ai toujours le même état d’esprit d’athlète où j’ai besoin de sentir que je progresse, mais je suis très heureux là où je suis en ce moment. Nous avons une excellente relation de travail car nous avons les mêmes objectifs en tête. Nous avons fixé des objectifs clairs et nous sommes tous deux très disciplinés pour les atteindre. »

« Quand je regarde Pierre, je vois qu’il a amélioré toutes ses compétences ces dernières années, et en tant qu’entraîneur, c’est très agréable à voir. Cela signifie qu’il se donne à fond et c’est aussi exactement ce que je veux de moi-même. » conclut l’entraîneur que nous devrions donc encore voir quelques années en F1.

Hamilton espère une Mercedes compétitive pour Silverstone

Lewis Hamilton espère que Mercedes sera en mesure de lui fournir une monoplace capable de suivre le rythme de Red Bull et Ferrari à partir du Grand Prix de Grande-Bretagne qui se déroulera du 1er au 3 juillet sur le tracé de Silverstone.

Depuis le début de la campagne 2022, l’équipe Mercedes doit faire face à un problème de marsouinage chronique sur sa monoplace, notamment sur celle de Lewis Hamilton qui semble bien plus en difficulté que son coéquipier George Russell. Au Grand Prix d’Espagne, Mercedes a introduit une grande mise à jour sur sa W13 et les résultats de l’équipe en Catalogne ont prouvé que ces améliorations techniques ont permis au constructeur allemand de faire un pas en avant en termes de performances avec sa monoplace.

Les pilotes ont tous deux confirmé que la W13 rebondissait beaucoup moins dans les lignes droites en Espagne, mais force est de constater que les rebonds sont revenus dès la course suivante à Monaco, bien que le directeur de l’équipe, Toto Wolff, a estimé que le comportement de la monoplace était en grande partie dû aux caractéristiques de la piste monégasque avec la présence de nombreuses bosses sur un asphalte posé récemment. Après la septième manche de l’année, l’écurie Mercedes travaille sans relâche pour tenter d’éradiquer ce problème de rebonds sur la W13 et Lewis Hamilton espère pour sa part que le marsouinage fera partie du passé une fois que le grand cirque de la F1 sera arrivé à Silverstone pour la dixième manche de la saison.

« J’espère qu’au moment où nous arriverons en Grande-Bretagne, nous aurons la voiture telle que nous la voulons pour pouvoir nous battre avec Ferrari et Red Bull. Ce serait bien si nous pouvions leur donner du fil à retordre lors de notre course à domicile. Je sais que le travail se poursuit sans relâche à l’usine et je ne doute pas que nous y arriverons tôt au tard. » a déclaré le septuple champion du monde, cité par Speedweek.

Ce week-end, la Formule débarque à Bakou en Azerbaïdjan sur un tracé urbain très rapide et Mercedes s’attend une nouvelle fois à rencontrer des problèmes de marsouinage sur sa monoplace : « Bakou pourrait présenter des défis similaires [à Monaco]. Nous travaillons évidemment sur quelques domaines pour essayer d’améliorer le pilotage, essayer de faire rouler la voiture dans une fenêtre optimale. » expliquait Andrew Shovlin, directeur de la performance, dans une vidéo publiée par l’équipe après le GP de Monaco.

« Nous sommes bien conscients qu’en plus d’ajouter des performances de base à la voiture, nous devons la faire fonctionner sur une plus large gamme de circuits. Ce sont toutes ces choses sur lesquelles nous sommes occupés pour Bakou, mais aussi à plus long termes, parce qu’il y a d’autres pistes difficiles qui se présenteront. Mais nous travaillons dur, car toute l’équipe, ainsi que les pilotes, veulent désespérément revenir au sommet. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, l’équipe Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 101 points de retard sur le leader Red Bull.

Steiner espère que ses pilotes resteront loin des murs à Bakou

Alors que la Formule 1 s’apprête à disputer une nouvelle fois deux courses consécutives avec le Grand Prix d’Azerbaïdjan qui précède d’une semaine le Grand Prix du Canada, le patron de l’équipe Haas espère que ses pilotes resteront loin des murs ce week-end pour cette huitième manche de l’année qui se dispute sur le tracé urbain ultra rapide de Bakou, notamment parce que les équipes n’ont pas à leur disposition un nombre de pièces de rechange conséquent pour les deux prochaines épreuves du calendrier.

Avec l’énorme défi logistique que représente le fait de passer d’un continent à l’autre en l’espace de quelques jours, les équipes de Formule 1 n’auront qu’un nombre limité de pièces de rechange dans leurs valises à Bakou et à Montréal, ce qui signifie que le moindre accident pourrait avoir de grandes conséquences car des pièces pourraient manquer. Par conséquent, Guenther Steiner, le patron de l’équipe Haas, espère que ses deux pilotes Kevin Magnussen et Mick Schumacher vont rester loin des murs ce week-end à Bakou.

« Les défis sont de passer d’un continent à l’autre, c’est un long voyage, et l’équipe travaille très dur pour tout faire. Vous avez besoin d’avoir une bonne équipe qui travaille dur, mais c’est un défi car ils n’ont que quelques jours pour tout remettre en place et repartir pour la prochaine course. » nous explique Steiner à la veille du Grand Prix d’Azerbaïdjan.

« Si vous avez des dégâts sur la voiture, cela devient plus difficile, donc nous espérons ne pas avoir de dégâts à Bakou. »

Récemment, la Formule 1 a proposé un calendrier 2023 « régional », c’est à dire composé de courses regroupées par région du monde afin d’éviter justement de changer de continent d’une semaine à l’autre ou bien d’arriver à des situations telle que celle vécue en début d’année avec un Grand Prix d’Emilie-Romagne disputé en Italie suivi par un Grand Prix de Miami aux Etats-Unis et enfin un retour en Europe pour les Grands Prix d’Espagne et Monaco. Interrogé sur ce sujet précis, Steiner se dit complétement favorable à la mise en place d’un calendrier régional pour l’an prochain.

« Dans les plans de la saison prochaine, ce serait formidable si nous pouvions combiner les courses au niveau régional. Je sais que Stefano [Domenicali, PDG de la F1] travaille très dur sur ce point et ça ira dans la bonne direction l’année prochaine. »

Le calendrier de la saison 2023 de Formule 1 devrait être connu d’ici la fin de cet été une fois ce dernier validé par le Conseil Mondial du Sport Automobile.

Le GP d’Azerbaïdjan du point de vue des pneus Pirelli

Pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan, huitième manche du championnat du monde de F1, Pirelli a choisi ses gommes les plus Tendres de sa gamme avec les C3, C4 et C5 sur un tracé urbain qui combine la complexité de Monaco et les vitesses de pointe de Monza.

La nomination de pneumatiques reste la même qu’en 2021, mais la structure et les composés des pneus de cette année sont complètement nouveaux par rapport à la saison dernière lors d’un Grand Prix marqué par l’explosion de plusieurs pneus sur plusieurs monoplaces dont celle de Max Verstappen, alors leader de la course et qui avait dû abandonner. Techniquement, Bakou est un circuit urbain avec une personnalité unique, comprenant à la fois des lignes droites très longues et rapides et des sections extrêmement étroites et techniques, notamment autour de la célèbre zone du virage 9 dans le centre historique de Bakou.

Par conséquent, par rapport à Monaco, où les équipes optent pour une configuration à fort appui, à Bakou, on a plutôt tendance à préférer une charge moyenne-faible, pour équilibrer d’une part le besoin d’adhérence dans les virages les plus serrés, et d’autre part pour atteindre des vitesses élevées dans les lignes droites pour tenter de dépasser. En 2016 sur cette piste, le Finlandais Valtteri Bottas – alors pilote Williams – avait réussi à atteindre les 378 km/h dans la ligne droite principale, obtenant ainsi un record officieux toujours invaincu.

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En termes de températures, ces dernières peuvent être élevées à cette période de l’année à Bakou et la piste peut facilement dépasser les 50 degrés, cependant, les valeurs peuvent beaucoup varier le long du tour en raison des bâtiments qui surplombent la piste et qui offrent donc des zones d’ombre pouvant faire chuter la température de la piste à certains endroits. Techniquement, Bakou n’est pas considéré comme un tracé « brutal » pour les pneumatiques, mais il s’agit d’un circuit de traction, ce qui veut dire que les pneus arrière seront sollicités.

« Avant les débuts de Jeddah [en Arabie Saoudite], Bakou était le circuit urbain le plus rapide du calendrier. Cependant, pour les pneus, ce n’est pas trop exigeant, car il n’y a pas de virages qui exercent d’énormes charges sur les pneus. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli.

« Les niveaux d’abrasion sont faibles et les forces latérales faibles, donc avoir la même nomination qu’à Monaco est un choix cohérent. Cependant, il faut dire que les vitesses élevées atteintes sur cette piste ont mis les pneus à rude épreuve. Le facteur clé ici est la traction : le principal défi pour les équipes sera de trouver le bon équilibre entre les trains avant et arrière, car s’il faut chauffer l’avant pour générer de l’adhérence, sachant que les longues lignes droites vont refroidir les pneus, la chaleur ne devra pas être excessive à l’arrière, sinon dans les zones de traction il y a un risque de surchauffe. De plus, la température erratique de l’asphalte contribue à faire de Bakou un circuit avec des caractéristiques particulières et des défis techniques variés, qui sont pourtant les mêmes pour tout le monde. »

Les statistiques Pirelli pour Bakou

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Ricciardo veut continuer en F1, mais l’Australien sait que « rien n’est garanti »

Le pilote McLaren Daniel Ricciardo assure qu’il souhaite poursuivre sa carrière en Formule 1 aussi longtemps qu’il se sentira compétitif, bien que l’Australien sait très bien que d’autres paramètres entrent en ligne de compte dans la carrière d’un pilote. 

Daniel Ricciardo a débuté sa carrière en Formule 1 en 2011 au Grand Prix de Grande-Bretagne avec la modeste équipe HRT avant de rejoindre la saison suivant l’écurie Toro Rosso aux côtés du Français Jean-Eric Vergne. En 2013, l’Australien Mark Webber annonce qu’il prendra sa retraite à la fin de la saison et c’est Daniel Ricciardo qui a été choisi par l’écurie de Milton Keynes pour rouler aux côtés du quadruple champion du monde Sebastian Vettel dès 2014. Après quatre années et quelques succès chez Red Bull, Ricciardo décide fin 2018 de rejoindre l’équipe Renault pour qui il pilotera durant deux saisons avant de rejoindre McLaren en 2021.

McLaren attendait beaucoup de la part de Ricciardo, mais après presque deux saisons passées à Woking, le pilote australien n’a réussi à décrocher qu’une seule victoire (à Monza en 2021) et se retrouve en ce début d’année clairement sous pression si l’on en croit les récents propos de son patron Zak Brown, qui a déclaré avant le Grand Prix de Monaco que Daniel Ricciardo n’avait pas « répondu aux attentes jusqu’à présent » (à lire ici). Interrogé sur les propos de son patron en conférence de presse à Monaco la semaine dernière, Ricciardo a lui-même admis qu’il n’était pas encore au niveau attendu, notamment parce qu’il n’était pas à l’aise à 100% au volant de la MCL36. Désormais sous pression, les rumeurs suggèrent que Ricciardo pourrait être remplacé l’an prochain, alors qu’il possède un contrat le liant à McLaren jusqu’à la fin de l’année 2023.

Interrogé sur son avenir en catégorie reine et lorsqu’on lui demande précisément combien de temps il souhaite encore rester en Formule 1, l’Australien a répondu : « Plus les gens me posent cette question, plus je me dis : ‘Putain, je veux rester encore plus longtemps! » Quelle est ma date d’expiration ? Je pense qu’il me reste quelques bonnes années. » a déclaré le pilote McLaren dans un entretien accordé à nos confrères de RacingNews365.

« Et je veux dire des années compétitives. Si je dis cinq ans, mais qu’à ma cinquième saison je gagne des courses et que je peux concourir pour le titre mondial, alors je ne voudrais pas vraiment prendre ma retraite à la fin de cette année-là. Donc, cela aura à voir avec ma compétitivité et mon envie de courir. »

Bien qu’il n’ait pas l’intention de mettre un terme à sa carrière dans l’immédiat ou tout du moins dans un court terme, Daniel Ricciardo a suffisamment d’expérience pour savoir qu’en Formule 1 tout peut changer en un rien de temps : « Pour le moment, j’ai encore la volonté de continuer pendant quelques années, sans regarder les résultats. Je n’ai pas vraiment besoin de gagner toutes les courses pour continuer plus longtemps, mais si je gagne des courses, je continuerai probablement plus longtemps. »

« Mais je ne sais pas, il est difficile de savoir ce qu’il va se passer dans les cinq prochaines années, et si je regarde maintenant où j’étais il y a cinq ans, c’était très différent à l’époque. Je veux continuer, absolument, mais je sais que rien n’est garanti et je suis en Formule 1 depuis si longtemps que les gens savent maintenant que je suis un pilote compétent. Mais les gens peuvent oublier des choses comme ça. Il n’y a aucune garantie que tout le monde voudra me signer dans deux ans, il n’y aura pas dix contrats différents sur mon bureau. C’est donc entre mes mains aussi, ce n’est pas seulement une question de volonté, c’est aussi à quel point je suis compétitif. »

Après être passé par Red Bull, Renault et enfin McLaren en l’espace de quelques années à peine, Ricciardo indique qu’il préférait une certaine stabilité désormais s’il avait le choix de pouvoir à nouveau changer d’écurie : « Je n’ai pas forcément d’équipe sur ma liste de souhaits, j’ai effectivement sauté d’une équipe à l’autre ces dernières années, mais la stabilité au sein d’une même équipe me semble préférable. »

« Il y a de nouvelles choses qui arrivent chez McLaren, comme une nouvelle soufflerie et un nouveau simulateur. L’équipe va certainement en bénéficier…je ne veux pas utiliser le mot énorme, parce que je ne sais pas, mais je pense que l’équipe va certainement s’améliorer. C’est pourquoi je veux vraiment en faire partie, donc pour le moment je ne pense pas à piloter pour une autre équipe. »

Alors qu’il a pu décrocher une victoire et un podium avec McLaren depuis son arrivée au sein de l’équipe en 2021, Daniel Ricciardo en veut évidemment plus et insiste sur le fait qu’il poursuivra sa carrière tant qu’il estimera avoir des chances pour concourir pour le titre mondial : « La chose la plus importante maintenant, c’est le titre mondial absolument. Une victoire, c’est bien, mais ce n’est pas suffisant. Il y a donc un travail inachevé parce que j’en veux plus. Pour en revenir à la question de ma retraite, tant que je crois encore que j’ai ce qu’il faut pour être champion du monde, je resterai dans le sport. Je ne suis pas satisfait de huit victoires en Grand Prix. Fier ? Oui, mais mécontent. »

Au championnat du monde, Daniel Ricciardo occupe avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan la onzième place au classement des pilotes avec onze points inscrits depuis le début de la campagne 2022, quand son coéquipier Lando Norris a déjà marqué 48 points.

Ben Sulayem : « Nous avons beaucoup de travail devant nous »

En décembre 2021, une semaine seulement après la finale controversée du championnat du monde à Abou Dhabi, Mohammed Ben Sulayem a été élu nouveau président de la FIA en remplacement du Français Jean Todt.

Contrairement à son prédécesseur, Mohammed Ben Sulayem ne vient pas directement du monde de la Formule 1 mais du Rallye et a réussi au cours de sa carrière à décrocher pas moins de 14 titres en championnat du Moyen-Orient des Rallyes, faisant de lui l’un des pilotes les plus titrés de l’histoire dans sa discipline. Désormais à la tête de la FIA depuis la fin de l’année 2021, Ben Sulayem estime que son expérience en Rallye peut lui servir au quotidien dans la gestion de ce gros navire : « Le Rallye m’a appris la tolérance, j’ai rencontré tellement de gens dans ma carrière, de culture, de pays, de religions, de races, de sociétés différents, des gens qui parlent, pensent et agissent différemment. Je pense que c’est un environnement complétement différent de la course sur circuit où vous rencontrez toujours les mêmes personnes. Le Rallye a une influence décisive sur ma personnalité. » explique Ben Sulayem dans un entretien accordé à nos confrères de Speedweek.

Considéré comme l’homme du changement au sein de l’organisation après douze années de présidence du Français Jean Todt, Ben Sulayem veut désormais apporter un souffle nouveau à la FIA et estime qu’en tant que président il se doit d’être ouvert : « La FIA n’est jamais limitée à une personne d’une région précise et doit être dirigée par un président crédible et ouvert au changement. Ce n’est pas une question de couleur de peau ou de religion. Dans le monde d’aujourd’hui, l’égalité des sexes et la diversité sont des questions clés. Il a toujours été clair pour moi que le sport ne connaît pas de frontières. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que la FIA doit désormais se réinventer, Ben Sulayem répond : « Nous avons fait des études approfondies et l’un des résultats a été que la FIA est perçue comme ancienne. Bien-sûr, la FIA est ancienne après tout, elle existe depuis 117 ans. Mais vieux ne veut pas dire démodé ou obsolète. Dans un sport aussi dynamique, on ne vieillit jamais. Regardez toute la technologie de ces voitures, ce développement qui ne s’arrête jamais. »

L’un des grands chantiers de Ben Sulayem reste sans aucun doute la refonte de la direction de course de la Formule 1 après le très controversé Grand Prix d’Abou Dhabi 2021 au cours duquel l’ancien directeur de course, Michael Masi, a pris des décisions qui ont fait couler beaucoup d’encre au cours de l’hiver et qui ont forcé le nouveau président de la FIA à mettre en place une nouvelle direction de course provisoire composée de Niels Wittich et Eduardo Freitas, qui assument ce rôle en alternance depuis le début de la saison 2022.

« Nous avons beaucoup de travail devant nous. La Formule 1 à elle seule est un formidable défi. Les pilotes m’ont demandé de m’occuper de la direction de course, mais je ne peux pas vraiment rechercher de nouveaux directeurs de course sur Google ou les acheter sur Amazon. Les directeurs de course doivent être formés avec soin sur des années. J’en reviens à mon expérience en Rallye. A cette époque par exemple, nous avions un principe de rotation pour les copilotes, donc ce n’était pas un problème si un copilote abandonnait. »

« Nous devons nous positionner beaucoup plus largement en Formule 1. C’était l’une des raisons de l’introduction du contrôle de course virtuel, avec un centre d’opérations à Genève, qui prend en charge la direction de course sur le site du GP. Les directeurs de course de demain se forment à Genève. »

Helmut Marko voit une Scuderia Ferrari sous pression, mais n’enterre pas Mercedes

Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, estime que Ferrari est désormais sous pression et commence à faire quelques erreurs, tandis que l’Autrichien ne veut pas encore enterrer Mercedes, qui pourrait revenir dans le match pour le titre mondial rapidement selon lui. 

L’équipe Red Bull Racing occupe après la septième manche de la saison la première place du championnat du monde des constructeurs, alors que le Néerlandais Max Verstappen est leader du classement des pilotes avec neuf points d’avance sur son rival Charles Leclerc. Comme beaucoup d’observateurs, Helmut Marko a pu constater que la Scuderia Ferrari et Charles Leclerc commettent quelques erreurs depuis trois courses, ce qui a permis à Red Bull et Max Verstappen de s’emparer de la tête des deux championnats, alors que l’équipe italienne dominait largement au cours des quatre premiers Grands Prix de l’année.

Lors de la dernière course du calendrier disputée dans les rues de Monaco, Ferrari a commis une grossière erreur de stratégie avec la monoplace de Charles Leclerc, ce qui a permis à Sergio Perez de prendre la tête du Grand Prix et de signer sa première victoire de l’année quelques heures à peine après avoir signé un nouveau contrat de deux ans avec Red Bull. S’exprimant justement sur ce Grand Prix de Monaco, Marko estime que Ferrari a été placée sous pression par Red Bull et a tout simplement mal réagi en termes de stratégie : « Il sont sous pression, Leclerc a du mal avec ça et fait des erreurs. Mais c’est comme ça, c’est la course. A Monaco, nous avons forcé Ferrari à réagir avec notre tactique au stand et ils ont instinctivement mal réagi. » a déclaré Marko à Oe24.

Concernant l’équipe Mercedes en revanche, Helmut Marko insiste sur le fait que l’écurie du constructeur allemand ne cesse de faire des progrès avec sa monoplace et qu’il reste encore suffisamment de courses au calendrier pour permettre aux deux pilotes George Russell et Lewis Hamilton de revenir dans le match : « Oui, je le pense. Leur monoplace va de plus en plus vite, et lorsqu’on regarde leurs meilleurs temps, ils sont déjà à notre niveau voire mieux. Donc, nous ne devons pas les radier, car si Mercedes domine soudainement, alors Hamilton sera de retour aussi. »

« J’ai fait les calculs et nous avons encore quinze courses devant nous. Même Russell n’a que 41 points de retard sur Verstappen, donc tout est encore possible. » a ajouté Helmut Marko.

Carlos Sainz : « J’ai besoin d’un ou deux dixièmes »

Ce n’est un secret pour personne, l’Espagnol Carlos Sainz ne maîtrise pas encore parfaitement sa nouvelle monoplace issue de la nouvelle réglementation technique avec une F1-75 au style de pilotage très pointu non adapté à celui de Sainz. Bien qu’il ne soit pas facile de maîtriser parfaitement à une nouvelle monoplace en si peu de temps, le pilote Ferrari a fait de grands progrès depuis le début de l’année et s’attend à trouver ces quelques dixièmes qui lui manquent cette saison lors des prochaines courses.

Après un Grand Prix de Monaco ou il a terminé sur la deuxième place du podium dimanche dernier, Carlos Sainz espère que son bon résultat en Principauté sera un tournant dans sa saison après un début d’année erratique, notamment après ses deux abandons en Australie et à Imola dès le premier tour de course. Lorsqu’on lui demande de quoi il a besoin pour être plus souvent aux avant postes cette année, le pilote espagnol a répondu :« J’ai juste besoin d’être un peu plus rapide, j’ai besoin d’un ou deux dixièmes en termes de rythme de qualifications et de course. Si je trouve ces un ou deux dixièmes comme j’ai pu les trouver l’année dernière avec la voiture de l’an dernier, et plus tôt je les trouverais, plus tôt la victoire viendra. » a déclaré Carlos Sainz au site de la F1.

« Je travaille dur pour y arriver, mais on peut voir sur les replays que je ne suis pas encore là avec la voiture par rapport à l’année dernière. Je ne pilote pas naturellement, la voiture est un peu trop pointue à mon goût, mais c’est comme ça. Vous devez soit vous adapter, soit apporter un peu plus la voiture à votre goût. Quoi qu’il en soit, ces deux choses prennent du temps et demandent des connaissances et de l’expérience. Il faut faire des erreurs, des essais et encore des erreurs et c’est ce que je suis en train de faire maintenant et ce que je vais essayer de corriger dès que possible. »

Bien qu’il soit un peu plus en difficulté que son coéquipier, Carlos Sainz apprécie cependant le fait de courir à l’avant de la grille au volant d’une monoplace – certes pas encore à son goût – mais suffisamment compétitive pour jouer des victoires, ce qui est une grande première pour lui.

« J’apprécie, c’est une nouvelle expérience, vous devez piloter différemment. C’est un scénario différent auquel je dois m’habituer, parce que je cours contre deux ou trois gars qui ont déjà été à l’avant. Pour moi, c’est la première fois, ce sont mes six ou sept premières courses avec une voiture compétitive et j’ai beaucoup appris et je vais appliquer tout ça pour le reste de la saison. Il este encore beaucoup de courses, donc tout à jouer. Dès que j’aurais fait ces adaptations et trouvé le feeling avec la voiture, il y aura de bonnes choses à venir, j’en suis certain. »

Autre point important pour l’Espagnol dans ce qui est sa deuxième année chez Ferrari, sa relation avec son coéquipier Charles Leclerc, qui est au beau fixe selon lui  : « En termes de relation, tout a été très stable, voir même mieux. Donc, tout va bien jusqu’à présent. » insiste Sainz.

« C’est un gars formidable, nous avons beaucoup de respect mutuel, ce qui aide dans notre relation de travail. Il a fait un excellent travail d’adaptation à la nouvelle voiture, aux nouveaux règlements, il extraie tout de cette Ferrari, ce que j’essaie aussi de faire, et à certains égards le copier. Je m’amuse avec lui, on s’entend bien, et on travaille dans le même sens, ce qui est important. Il pilote à un niveau très élevé, il réalise des temps au tour super impressionnants, il a un style de pilotage impressionnant, et je ne peux que l’admirer et essayer de le copier à certains égards, et à d’autres, essayer de la mettre [la voiture] un peu plus à mon goût pour être plus rapide. Parfois ça se passe comme ça, et en tant que pilote, vous avez juste besoin de passer par un processus et de vous mettre au défi. »

Après le Grand Prix de Monaco, Carlos Sainz occupe la cinquième place au championnat du monde des pilotes avec 83, soit un de moins que le pilote Mercedes George Russell et 33 de moins que son coéquipier Charles Leclerc. Il reste encore quinze Grands Prix à disputer cette saison.

Raymond Vermeulen fermement opposé à un plafond salarial pour les pilotes

Raymond Vermeulen, l’homme qui s’occupe des intérêts du champion du monde en titre Max Verstappen, a qualifié l’idée d’un plafond salarial pour les pilotes de F1 « d’idiotie totale ».

Alors que l’inflation galopante met de plus en plus les équipes de Formule 1 sous pression pour respecter le plafond budgétaire fixé à 140 millions de dollars par saison, certains chefs d’équipe ont évoqué l’idée de mettre en place un plafond salarial pour les pilotes et le personnel clé afin de limiter encore plus les dépenses, alors que ces « gros » salaires n’entrent pas en considération dans l’actuel plafond budgétaire. Si l’idée première est bien de réduire les frais des écuries, Raymond Vermeulen lui estime que l’application d’un plafond pour le salaire des pilotes affecterait l’ensemble du sport.

« C’est une idiotie totale, les pilotes augmentent la valeur d’une équipe, et ensuite donner à celui à qui vous achetez cette valeur – le pilote – une limite, cela bouleverserait le monde. Regardez les faits, un Grand Prix est venu aux Pays-Bas grâce à Max. » estime Vermeulen dans les colonnes du quotidien néerlandais De Telegraaf.

« Zandvoort verse un montant annuel à la FOM, dont une grande partie est reversée entre les équipes. Ils en profitent donc. Il serait alors très étrange de limiter le modèle de rémunération des pilotes. »

Raymond Vermeulen a également insisté sur le fait que l’équipe Red Bull Racing s’est déjà prononcée contre cette limitation du salaire des pilotes : « Ils sont également très fermes sur le fait qu’ils ne le soutiendront jamais, c’est une très mauvaise idée pour le sport. Vous avez besoin de ces investisseurs et sponsors qui investissent dans les talents et souhaitent être associés pendant longtemps. Un plafond salarial affecterait l’ensemble du sport. »

Photos : plus de 1000 Alpine et une F1 dans les rues de Dieppe

Le week-end dernier à Dieppe (les 28 et 29 mai), plus de 1000 Alpine étaient réunies pour rendre hommage et célébrer les 100 ans du fondateur de la marque au A fléché, Jean Rédélé.

Ce rassemblement historique était l’occasion pour la marque de rendre hommage à son fondateur en y présentant en première mondiale une série limitée à son nom : l’A110 GT J. Rédélé, alors qu’une parade regroupant plus de 1000 véhicules et une monoplace de Formule 1 prenait la direction du front de mer de Dieppe pour le plus grand bonheur des nombreux passionnés venus assister à l’événement.

La F1 (une monoplace d’ancienne génération aux couleurs de l’A522 d’Esteban Ocon et Fernando Alonso) n’est évidemment pas passée inaperçue pour sa première fois dans  les rues de la ville : accompagnée par les habitants et les visiteurs réunis, la monoplace et l’A110 GT J. Rédélé ont mené cette parade jusqu’à leur destination d’arrivée, accompagnant un cortège formé d’anciennes et de nouvelles Alpine ainsi que de la mythique berlinette A110 de la gendarmerie. Après l’arrivée du cortège près de la plage, Michelle Rédélé, femme du fondateur d’Alpine, s’est vu remettre les clés de la A110 GT J.Rédélé numérotée 1/100. La journée du samedi se conclut par un diner de gala, conviant des invités prestigieux, parmi ceux qui ont fait l’histoire de la marque hier et aujourd’hui.

Le dimanche 29 mai, tous les participants ont pu suivre en direct les deux pilotes Alpine Fernando Alonso et Esteban Ocon lors du Grand Prix de Monaco, retransmis pour l’occasion sur un écran géant disposé au cœur de la ville/sur le front de mer et accessible à tous. Par ailleurs, les passionnés réunis ont pu redécouvrir les véhicules historiques ayant contribué à l’histoire de la marque dans ce cadre privilégié.

Sous l’impulsion du collectif IDÉA (Initiative Dieppe Événements Alpine), avec la collaboration d’Alpine, plus de 1100 Alpine de toutes générations étaient au rendez-vous ce week-end-là à Dieppe, aux côtés des personnalités ayant fait l’histoire prestigieuse de la marque afin de célébrer Jean Rédélé comme il le mérite. (ci dessous la galerie de l’événement, cliquez sur l’image pour ouvrir le diaporama).

Le rassemblement Alpine à Dieppe

Vers la fin des consignes d’équipe pour Sergio Perez ?

Avec quatre podiums à son actif depuis le début de la saison, Sergio Perez démarre la campagne 2022 de la meilleure des façons, alors que le Mexicain occupe après la septième manche de l’année la 3ème place du championnat pilotes à seulement quinze points de Max Verstappen, actuel leader du classement.

Coéquipier du champion du monde en titre, Sergio Perez a bien conscience de sa place au sein de l’équipe Red Bull, mais si le Mexicain a reçu une consigne d’équipe très claire au Grand-Prix d’Espagne (assumée et justifiée par Christian Horner) pour favoriser Max Verstappen, le pilote mexicain pourrait ne pas se montrer aussi conciliant dans le futur, la tête du championnat étant à portée de main pour lui. L’ancien pilote Renault et actuel commentateur en F1, Jolyon Palmer, estime pour sa part qu’il va devenir difficile pour Red Bull de continuer à donner des consignes d’équipe en défaveur de Sergio Perez.

« Il fait une bien meilleure année [par rapport à 2021], et je pense qu’en soi, cela va rendre les consignes d’équipe moins évidentes pour Red Bull. Je sais qu’ils l’ont fait à Barcelone, mais il y avait les stratégies différentes et c’est ce qu’ils ont mis en avant. Mais dans une course normale, je pense que c’est juste embarrassant pour eux de donner des consignes d’équipe, surtout quand Perez mène. » a déclaré le Britannique au micro de la BBC.

« Il fait du bon travail. Et il était vraiment plus rapide [à Monaco], bien que Monaco soit une exception dans la saison et cela ne vous garantit pas nécessairement la vitesse dans d’autres endroits. Nous l’avons vu dans le passé. Donc c’est un peu un circuit spécial. C’est tout simplement génial qu’il soit un autre gagnant cette année et il n’est pas loin de la tête du championnat. » se réjouit et conclut Palmer.

Du coté de la direction de l’équipe Red Bull, le discours officiel est que Sergio Perez est désormais tout autant dans la course au titre que Max Verstappen et que les deux pilotes sont donc autorisés à se battre en piste : « Peu importe lequel des deux est champion du monde. Bien-sûr, le classement des constructeurs est extrêmement important, mais que ce soit Max ou Checo, ce sont deux pilotes Red Bull et ils ont tous les deux la même chance. Checo est en pleine forme, il fait un excellent travail et c’est juste fantastique pour nous. » a déclaré Christian Horner, team principal de Red Bull, après le GP de Monaco.

Juste après le Grand Prix de Monaco, l’équipe Red Bull a confirmé la prolongation de contrat de Sergio Perez pour deux années supplémentaires, le Mexicain étant désormais assuré de piloter aux côtés de Max Verstappen jusqu’à la fin de la saison 2024.

Classement pilotes F1 2022

Pilote Équipe Points
1-Max VerstappenRed Bull 454
2-Charles LeclercFerrari 308
4-George RussellMercedes 275
3-Sergio Perez Red Bull 305
5-Carlos Sainz Ferrari 246
6-Lewis Hamilton Mercedes240
7-Lando Norris McLaren122
8-Esteban Ocon Alpine92
9-Fernando Alonso Alpine81
10-Valtteri Bottas Alfa Romeo 49
11-Sebastian Vettel Aston Martin 37
12-Daniel Ricciardo McLaren37
13-Kevin MagnussenHaas25
14-Pierre Gasly AlphaTauri 23
15-Lance Stroll Aston Martin 18
16-Mick Schumacher Haas12
17-Yuki Tsunoda AlphaTauri 12
18-Guanyu Zhou Alfa Romeo 6
19Alex Abon Williams4
20-De Vries Williams 2
21-Nicholas Latifi Williams2

Williams encense Nyck de Vries après son roulage en F1

Dave Robson, le directeur de la performance chez Williams, ne tarit pas d’éloges sur le pilote de réserve de l’équipe Mercedes, Nyck de Vries, qui a eu l’opportunité de participer à la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne à la fin du mois de mai.

Nyck de Vries – qui a remporté le championnat de Formule E 2021 avec Mercedes – a eu l’opportunité de piloter la Williams d’Alex Albon lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne, et le moins que l’on puisse dire, c’est que le pilote néerlandais a impressionné les ingénieurs de l’écurie britannique si l’on en croit Dave Robson qui estime que de Vries a largement les capacités d’être sur la grille en Formule 1.

« Son rythme était là, sa capacité à comprendre les pneus et à faire correctement un out-lap (tour de sortie des stands durant lequel le pilote doit suivre certaines procédures) était vraiment impressionnant. » a déclaré Dave Robson, cité par le site de la Formule 1.

« Ses retours après la session étaient extrêmement bons également, il a eu des commentaires très utiles sur l’équilibre de la voiture, ce qui correspond assez bien à ce que nous avons entendu de la part des deux pilotes [titulaires]. Donc, je pense qu’à cet égard, étant donné qu’il n’a passé qu’une heure dans la voiture, je pense qu’il a fait du bon travail et il a clairement ce qu’il faut pour être un pilote de haute compétition. Il mérite une place sur la grille je pense, mais il y a tellement de gens. Je pense qu’il a bien su saisir son opportunité et je pense qu’il devrait être content et fier de ce qu’il a fait. »

« Tout ce qu’il a fait était vraiment bon. Il ne s’est pas trompé. Il a terminé le programme d’ingénierie dont nous avions besoin, ce qui pour nous était le plus important. Mais en plus, non seulement il n’a pas passé beaucoup de temps dans le simulateur, mais nous lui avons donné le pneu Dur pour son premier run, avec lequel nous savions que ce serait difficile. Mais au moins, cela lui a donné l’opportunité de faire un bon nombre de tours. Il a ensuite pu passer directement au pneu de qualifications et vous pouviez voir dans le temps au tour qu’il a fait du très bon travail. »

Lors des EL1 du GP d’Espagne, de Vries a terminé à la dix-huitième place devant le pilote titulaire Nicholas Latifi avec 28 tours réalisés en une heure d’essais.

Classement EL1 au GP d’Espagne

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Lando Norris plus attiré par Le Mans que l’Indy 500

Le pilote McLaren Lando Norris admet que participer un jour aux 24 Heures du Mans est un objectif dans sa carrière, bien que le Britannique reste concentré actuellement sur la Formule 1. 

Après l’arrivée du Grand Prix de Monaco où il a terminé sixième alors qu’il était malade, Norris n’a pas souhaité célébrer son arrivée dans le top dix avec son équipe et est rentré chez lui [il habite désormais à Monaco] pour se reposer. Le Britannique a donc regardé les 500 miles d’Indianapolis où Pat O’Ward – un pilote du programme McLaren – a terminé deuxième cette année derrière le Suédois Marcus Ericsson : « Je n’ai rien fêté, et de façon générale je ne bois pas, donc si jamais je gagne une course, ils devront me trouver autre chose que du Champagne car je ne supporte pas ce truc. » a expliqué Norris après le GP de Monaco dans une chronique pour The Telegraph.

« Au lieu de cela, je suis retourné dans mon appartement et j’ai passé une nuit tranquille à regarder l’Indy 500. Pato O’Ward a fait un travail incroyable en prenant la deuxième place pour l’équipe Indycar de McLaren, ce qui est cool, ces gars-là ont d’énormes cojones. »

« Je ne suis pas sûr que vous me verrez un jour courir à l’Indy 500, même si j’ai envie d’essayer des voitures de sport un jour, donc Le Mans est un objectif. Mais pour l’instant je me concentre sur la Formule 1, le week-end [à Monaco] m’a remotivé et j’ai hâte d’être en Azerbaïdjan la semaine prochaine [huitième manche de la saison]. »

Au cours du week-end du Grand Prix de Monaco, un autre pilote de F1 – Max Verstappen – a lui aussi indiqué qu’il ne voudrait jamais participer à l’Indy 500, le Néerlandais jugeant cette épreuve trop dangereuse : « Je n’ai aucune envie de courir après la triple couronne, du moins pas en Indycar. J’apprécie ce qu’ils font, c’est fou, ces pilotes…J’ai beaucoup de respect pour ce qu’ils réalisent là-bas, mais pour moi – surtout que je ne suis pas en F1 depuis si longtemps – je n’ai pas besoin de risquer ma vie et potentiellement me blesser les jambes, peu importe où…ça n’en vaut pas la peine, disons-le comme ça. » a déclaré le pilote Red Bull.

« Peut-être Le Mans parce que j’aime les courses d’Endurance, donc je vais probablement en faire, bientôt j’espère, mais pour moi ça n’a pas vraiment d’importance [de décrocher la triple couronne]. J’essaie bien-sûr d’être bon en F1, j’essaie d’être bon dans tout ce que je fais, mais ce désir de décrocher la triple couronne ou autre, je ne suis pas intéressé. »

Guanyu Zhou ne veut pas encore penser à 2023

Le Chinois Guanyu Zhou, qui fait ses débuts en Formule 1 cette année avec l’équipe Alfa Romeo, ne veut pas encore penser à la saison prochaine et préfère se concentrer sur son apprentissage.

Zhou a rejoint l’équipe Alfa Romeo en 2022 pour piloter aux côtés du Finlandais Valtteri Bottas qui a lui-même rejoint l’écurie de Hinwill cette année après cinq saisons passées chez Mercedes aux côtés du septuple champion du monde Lewis Hamilton. Après sept courses disputées depuis le début de la campagne 2022, Zhou n’a marqué qu’un seul point (à Bahreïn) quand son coéquipier en a déjà inscrit 40. Interrogé pour savoir s’il connaît déjà ses plans pour la saison 2023, le pilote Alfa Romeo a répondu : « Nous n’en sommes encore qu’au début de la saison, donc je n’ai pas encore de plans pour l’avenir, mais pour le moment, j’apprécie mon passage en Formule 1. » a déclaré Zhou le week-end dernier à Monaco.

« Bien-sûr, il y a eu des hauts et des bas lors des dernières courses, mais dans l’ensemble, je me sens bien et c’est très agréable d’être ici. J’ai juste l’impression qu’il me reste encore beaucoup de courses pour développer mes capacités en Formule 1, donc je ne suis pas trop inquiet pour l’avenir. Je pense qu’en ce moment je vais juste essayer de me concentrer sur ma mise à niveau et de faire en sorte de terminer dans les points pour l’équipe. »

« Ensuite, si tout se déroule comme prévu, je ne vois aucune raison [de ne pas être là] à l’avenir. Je suis assez confiant que nous pouvons encore faire le travail cette saison et je ne suis pas trop inquiet de savoir ce qu’il se passera l’année prochaine. »

Avec son seul point inscrit depuis le début de l’année, Guanyu Zhou occupe la dix-huitième place au championnat du monde des pilotes après le Grand Prix de Monaco.

George Russell estime que Albon fait un « travail exceptionnel » chez Williams

George Russell estime que le Thaïlandais Alexander Albon a fait un « travail exceptionnel » chez Williams au cours des premières manches de la saison 2022. 

Après être resté en marge de la Formule 1 durant une année à la suite de son remplacement chez Red Bull par le Mexicain Sergio Perez en 2021, Alexander Albon a signé cette saison son grand retour en catégorie reine au sein de l’équipe Williams qui cherchait un pilote titulaire après que George Russell ait rejoint l’écurie Mercedes. Bien que la Williams FW44 soit considérée comme étant la monoplace la moins compétitive du plateau, Albon a tout de même réussi à marquer trois points en sept courses quand son coéquipier Nicholas Latifi n’a pas encore ouvert son compteur de points.

Avant de quitter l’équipe Williams fin 2021, Russell a exercé des pressions et a défendu Alex Albon pour que l’écurie britannique le choisisse comme remplaçant, et lorsqu’on lui demande s’il estime que Alex Albon a connu un bon début de saison avec Williams, George Russell a répondu : « Oui, Alex a fait un travail exceptionnel. Je pense qu’il n’y avait évidemment aucun secret sur le fait qu’il a eu du mal avec Red Bull, mais je pense que pour nous tous, probablement pour Max aussi, nous savions à quel point Alex est talentueux. »

« Comme je l’ai déjà dit, nous nous sommes tous affrontés depuis 2011. Alex avait quelques années de plus que nous, donc il était en quelque sorte en compétition avec De Vries à l’époque en KF, et je me souviens, il a toujours été là. Il a toujours été l’un des meilleurs, donc ce n’est pas une surprise pour moi et je suis vraiment heureux de voir qu’il est de retour en Formule 1 et qu’il a consolidé sa position. »